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Moussa ZOU
Membres et correcteurs :
Dr Dial NIANG
M. Koffi A. KOKOLE
M. Roland O. YONABA
Promotion [2013/2014]
Herbert SPENCER
La digue est à remblai homogène avec un talus aval en gradins de gabions, de 145
m de long pour 3,5 m de hauteur (niveau fini de crête : 314m). Cette digue est
entièrement déversante. Les gabions assureront la stabilité de l'ouvrage alors que le
matériau de remblai servira à la digue d'étanchéité. La cuvette se situe à l’exutoire
d’un bassin versant de 71 km². Une crue cinquantennale de 125 m3/s a servi au
dimensionnement de l’ouvrage. Un bassin de dissipation est prévu en aval pour
protéger les terres contres d’éventuelles érosions.
L’ouvrage proposé permettra de stocker 800 000 m3 d’eau (au PEN). Outre les
objectifs primaires du barrage à combler le déficit d’eau des cultures en saison
pluvieuse et une irrigation de contre saison en maraîchages, ainsi que les besoins
pastoraux (cheptel de 9000 têtes à raison de 30l/j/tête) qui pourront être satisfaits sur
vingt années, le barrage servira de support pour les besoins en eaux domestiques
pour plus de 7 000 personnes et d’éventuelle recharge de la nappe. L’option agricole
finale retenue est la culture du riz en semi-pluvial en irrigation d’appoint en saison
pluvieuse, couplée au maraichage en saison sèche (5 ha). L’ouvrage proposé a un
coût général prévisionnel de 94 255 716 FCFA toutes composantes confondues.
Mots clés :
- Barrage,
- Digue
- Stabilité,
- NABADOGO,
- SABOU,
ABSTRACT
The following document presents the results of the study design of a small
dam with hydro-agricultural and pastoral purposes, to the benefit for populations of
the village of Nabadogo, located in Sabou, in Boulkiemdé province, in Burkina Faso.
The project arises here in a context of water shortage.
The dam dyke is homogeneous, fill with a slope downstream in steps of gabions, 145
meters length for 3,5 meters height (finished level of peak: 314m). This dam is
entirely pouring. The gabions will ensure the stability of the work whereas the filling
material is used for the dam of sealing. The basin is located at the outlet of a
catchment area of 71 sq. km. A flood of 125 m3/s was used for the dam sizing. A
basin of dissipation is envisaged downstream to protect the grounds counter possible
erosions.
The actual design will store 800 000 m3 of water (at the normal level plane). In
addition to the primary objectives of the dam, to make up the water deficits of the
cultures in rainy season and an irrigation of against season in truck farming, as well
as the pastoral needs (herd of 9000 heads with a specific need of 30l/day/head)
which could be satisfied over twenty years, it will serve of support for the
requirements out of domestic water for 7 000 people and as possible refill for the
tablecloth. The final agricultural option is the rice culture into semi-rain in auxiliary
irrigation in rainy season, coupled to gardening in dry season (5 ha). The dam
suggested at an estimated general cost of 94 255 716 FCFA.
Keywords:
- Dam,
- Dyke
- Stability,
- NABADOGO,
- SABOU,
LISTE DES ABREVIATIONS
TABLEAUX
FIGURES
Ainsi le Burkina Faso, depuis le début du vingtième siècle et surtout depuis les
grandes sécheresses des années 1970, connait une multiplication des ouvrages de
stockage de l’eau, notamment des réservoirs de petites et moyennes dimensions
résultant de barrages de cours d’eau (CECCHI et al, 2009), avec périmètres
aménagés. Par la suite, la production agricole qui se développe autour de ces
ouvrages attire de la main d’œuvre et des investisseurs, fixe les autochtones dans
leur terroir et contribue de manière significative à la réduction de la pauvreté en
milieu rural (Aupelf-Ept, 1983). En effet, la construction de ces ouvrages de retenue
constitue l’un des éléments majeurs de la politique d’aménagement en milieu rural
(FAD, 2002). Les potentialités offertes par ces grands réservoirs d’eau sont
importantes, car les volumes d’eau stockés, le plus souvent destinés à satisfaire les
besoins des hommes et des animaux, permettent aussi le développement des
cultures irriguées, notamment le riz, le maraîchage et l’arboriculture, mais aussi la
pêche. Leurs performances et leurs durabilités demandent cependant une bonne
maitrise des outils et une étude assez approfondie des édifices.
C’est ainsi que l’association « Teega Wendé (nous nous sommes adossés à Dieu en
langue Moore) » du village de Nabadogo dans ses actions de développement
durable à travers la sécurité alimentaire pour le village a obtenu l’appui d’une ONG
française pour la conception d’un petit barrage à vocation agro-pastorale. Ce projet
dont les études de conception ont totalement été assuré par l’institut 2iE pour le
village a un potentiel de stockage de 800 000 m3 et devra permettre aux
bénéficiaires de conduire en continu la production agro-pastorale, des activités de
contre-saison et de subvenir aux besoins en eau domestique.
Le présent mémoire d’ingénierie retrace l’ensemble des activités que nous avons
mené de fin Mars à début Septembre, sur le thème « Etudes de conception d’un
petit barrage en gabions à vocation agro-pastorale dans le village de
NABADOGO (Boulkiemdé, Burkina Faso) ». L’objectif général est de produire une
Pour atteindre notre objectif global, nous nous sommes assigné les objectifs
spécifiques, qui ont défini par la même occasion à l’ensemble des tâches que nous
avons conduit tout au long de ce projet, notamment :
Les coordonnées géographiques du site sont 02°04’05,5’’ Ouest pour 12°08’24,6’’ Nord
(Référence prise sur la digue cédée dans le lit mineur)
Quatre types de sols sont présents dans la plaine (PCD de SABOU); ce sont :
les sols gravillonnaires qui occupent généralement les terres hautes, ou sont
généralement produit le sorgho, le mil, les légumineuses;
les sols sablonneux qui occupent les zones intermédiaires entre les terres
hautes et les bas-fonds. Ils sont aussi aptes à la culture des céréales et des
légumineux;
les sols argileux se rencontrent dans les zones basses et le lit mineur. Ils
s’adonnent à la culture du riz et d’autres céréales ;
enfin les sols limono argileux ou sols de bas-fonds. Ils sont permanemment
enrichis par le limon déposé par les eaux de pluies. On y produit du riz du
maïs du sorgho des cultures maraichères (ces sols sont majoritairement
présent dans la zone d’étude).
II.3.5.1 L’agriculture
L’agriculture constitue l’activité principale occupant environ 90% de la
population au niveau de la commune (PCD de SABOU). Comme nous l’avons déjà
mentionné, cette agriculture est essentiellement pluviale et concerne principalement
la production de cultures vivrières (sorgho, mil, maïs, riz) et de rentes (arachide,
sésame) en saison pluvieuse et les cultures maraîchères en saison sèche grâce aux
puisards réalisés par les paysans. Les moyens de production sont essentiellement
archaïques (traction animale, daba, pioche, etc.). Les jachères sont pratiquement
II.3.5.2 L’élevage
III.1.1 Agriculture
Nous avons mené une enquête auprès de quelques exploitants du bas fond
dont la majorité fait partie de l’association. Mais une statistique n’a pu être conclus
vus l’organisation assez faible des paysans et la non quantification des produits
agricoles. Toutefois ils nous ont assuré d’un taux de rentabilité élevé des
productions. Le seul problème se posait au niveau de l’écoulement de ces
productions, car pour l’instant ils n’avaient pas de marchés extérieurs autres que
celui du village et de quelques villages environnent et aussi de partenaire
d’exchange. En ce qui concerne les productions maraichers, elle est dominée par
l’oignon auquel sont joint les produits comme l’aubergine, le haricot vert, la tomate, le
gombo etc.
III.1.2 Elevage
L’élevage dans le village de Nabadogo et ses environs est caractérisé par la
prédominance du type extensif traditionnel comme dans toute la commune. On note
aussi l’existence de quelques fermes modernes pratiquant la conservation de foin, et
la culture fourragère mais limité seulement à quelques éleveurs. Selon le service des
ressources animales du département de Sabou, le cheptel du village de Nabadogo
en 2013 on a :
la pérennité de la retenue.
Ces études ont été mené en deux phases en vue de définir les caractéristiques du
sol de fondation dans l’axe prévu pour la digue du barrage et de définir les zones
d’emprunts pour la prospection des matériaux adaptés à la construction des
différents ouvrages.
Figure 2: Sites identifiés sur le lit mineur Le site 1 défini aux coordonnées
12°08’24.11’’ N et 2°04’21.17’’ W se situe à 460 mètres du site 2. La vallée y
est moins encaissée et demanderait une digue plus longue (remblai important)
et une simulation sur global mapper a montré une étendue d’eau plus vaste,
donc des terres cultivables inondées. Aussi cette zone présente un important
couvert végétal. Ainsi, l’impact du projet sera plus important sur
l’environnement (dessouchage et abattage de nombreux arbres).
Altitude
Distance
( )
Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous : 8 points de sondage (ESP1
à ESP8) avec maillage d’environ 40 m : k (vitesse d’infiltration) = 4,87.10-6 cm/s
(avec kmax= 4,63.10-5 cm/s, kmin =5,86.10-7 cm/s)
En rive droite, nous avons realisé un seul puit à ciel ouvert (P1) compte tenu
de la pente abrupte, sur lhorizon 0,75m et avons trouvé les resultats suivants :
Pourcentage de passant au tamis 0,080mm=9,48% ; graviers= 84,10%
ωl(limite de liquidité) = 29,6 ; ωp(limite de plasticité)= 18,28 ; IP(indice de plasticité)
=11,32
Module de finesse Mdf=5,62 Coefficient de HAZEN Cu=2,66 Coefficient de courbure
Cc=1,20
Dans la classification USCS, ce matériau se range dans la catégorie des «
argiles peu plastiques » (CL), compactes in-situ. Le coefficient de LANE qui
sera employé pour l’étude de la tranchée d’ancrage en rive droite est : C = 2,5.
Dans le lit mineur deux sondages ont été réalisé (P2 et P3) et on a les
résultats suivants
Sur l’horizon 1 m, le sol est composé d’une argile limoneuse de couleur grise
surmonté par une couche végétale de 20 cm et présente en moyenne les
caractéristique suivante :
Pourcentage de passant au tamis 0,080mm=91,48% gravier= 0,80%
l = 37 ; ωp = 26,61 ; IP= 10,39
Module de finesse Mdf=1,89 Coefficient de HAZEN Cu=4 Coefficient de courbure
Cc=0,72
Sur l’horizon 2 m on a plutôt une argile compacte avec présence de trace
d’eau à travers les blocs de terre et présente les caractéristiques suivantes :
Pourcentage de passant au tamis 0,080mm=87,69% gravier= 1,09%
l = 36,28 ; ωp = 22,95 ; IP = 13,33
Module de finesse Mdf = 1,74 Coefficient de HAZEN Cu = 3,03 Coefficient de
courbure Cc=0,68
En rive gauche Trois puits à ciel ouvert (P4, P5, P6) ont été réalisés et ont
donnés les résultats ci-dessous :
Sur l’horizon 0,50 m nous avons de la terre argileuse présentant un fort
pourcentage de limon surmonté par une terre organique de couleur noirâtre au
puits P4 et P5 (prêt du lit mineur) et rougeâtre au puits P6. Les
caractéristiques sont les suivantes :
Sur l’horizon 1,00 m nous avons également une terre argilo-limoneuse dont
les caractéristiques sont :
Pourcentage de passant au tamis 0,080 mm= 62,83% ; gravier= 5,64%
ωl= 25,6 ; ωp= 13,03 ; IP= 12,57 ;
Module de finesse Mdf=1,62 Coefficient de HAZEN Cu=3,52 Coefficient de courbure
Cc=0,56
Sur l’horizon 1,50 m, la terre est similaire à l’horizon précédente :
Pourcentage de passant au tamis 0,08mm=69,17% ; gravier= 8,57%
ωl= 30,6 ; ωp= 18,20 ; IP= 12,40
Module de finesse Mdf=1,80 Coefficient de HAZEN Cu=3,94 Coefficient de courbure
Cc=0,62
100
90
Poucentage tamisats cumulés
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Cette première zone est bien adaptée pour un remblai (Caractéristiques des sols
pour différents types de sol classés selon USCS, Soils manuals, MS-01, Asphalt
Institute, 1964).
100
90
Poucentage tamisats cumulés
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Cette seconde zone est également bien adaptée pour un remblai de barrage
(source)
La plaine autour du site a été prospectée sur un rayon d’environ 7 km. Elle a permis
d’identifier deux unités de sol :
En conclusion les sols présents dans la zone sont bien aptes aux cultures et les
bénéficiaires pourront à ce niveau bénéficier de l’appui des agents de l’agriculture
présents dans le village.
L’ensemble des mesures à mettre en place pour la réalisation du PGES ont été
chiffrés, de manière indicative, à hauteur de 5 782 000 FCFA TTC (cf. Annexe III.4).
Localité : NABADOGO
Commune : SABOU
Province : BOULKIEMDE
Coordonnées du site : Longitude : 2°04’6,95 W latitude : 12°08’13 ,32’’ N
I. Digue
Type Mixte (terre homogène + gabions)
Côte de calage (m) 314,08
Côte du niveau fini (m) 314,25
Longueur en crête (m) 145
Talus amont 1h/2v
Largeur en crête (m) 3,5
Hauteur maximale de digue (m) 314,08
Les caractéristiques du bassin versant sont les suivantes (les détails de calculs sont
en notes de calcul I.2).
IV.2.2 Pluviométrie
Faute de données locales, nous avons mené l’analyse statistique de la série
des pluies sur deux échantillons de données pluviométriques provenant de la station
synoptique de Koudougou :
ZOU Moussa _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Promotion 2013-2014_ _ _ _ _ _ _ _ _Octobre 2014 30
série des pluies moyennes annuelles : 1922 Ŕ 2000 (74 valeurs),
ajustement à la loi de GAUS : sur ladite série, le mode, la médiane et
la moyenne sont proches;
Vu la nature des données traduites par cette série (moyennes annuelles),
nous avons procédé à un ajustement à la loi normale
série des pluies maximales journalières : 1922 Ŕ 2000 (74 valeurs),
ajustement à la loi de GUMBEL, qui se justifie par la nature extrême du
phénomène caractérisé par les données (maximales journalières).
Les résultats, consignés en Annexe I.1, permettent de définir pour les moyennes
annuelles et les maximales journalières les quantiles caractéristiques, à un niveau de
confiance de 95 %.
Cette méthode peut être employée sur des bassins allant jusqu’à 1500 km², relevant
de la zone tropicale sèche ou sahélienne de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Puech
et al., 1983 ). Elle donne des résultats satisfaisants pour des bassins présentant des
conditions de perméabilité et de relief « moyennes », des valeurs extrêmes pouvant
biaiser fortement les calculs. Elle sera employée avec précaution. Elle s’établit
comme suit :
Crue de projet
Le débit de crue cinquantennale est évalué à partir du débit centennal obtenu à partir
du débit de crue décennale par la méthode du GRADEX, via un coefficient de
majoration :
( )
; avec
C : Coefficient « majorateur »
P100 (mm) : Pluie journalière maximale centennale
P10 (mm) : Pluie journalière maximale décennale
CôtePE(m) = f(Surface(Ha))
316
315
314
Côte en m
313
312
311
310
0 20 40 60 80 100 120 140
Surface en ha
315
314
Côte en m
313
312
311
310
0 500 1000 1500 2000
Volume en millier de m3
Il a fallu tenir compte également de la lame d’eau déversant, en cas d’apport du débit
centennal. L’idée est de se fixer une côte maximale pour les plus hautes eaux qui
De tout ce qui précède, nous avons établi une simulation de calcul visant à
définir les surfaces pouvant être irriguées en riziculture et en maraîchage à partir du
volume utile de la retenu. Il n’est pas possible d’envisager deux campagnes dans
l’année. L’option retenue déjà adoptée par les paysans est la riziculture en semi-
pluvial en complément avec l’eau du barrage et le maraîchage en saison sèche. Les
calculs de simulations ont montré que le potentiel d’irrigation du barrage permettrait
de couvrir environ 10 ha en saison des pluies (irrigation d’appoint) et 5 ha de
maraîchage en contre saison.(cf. notes de calcul II.5).
Volume de la retenue en m3
Figure 12: Courbe d'exploitation de la retenu
Ce choix est aussi justifié par la présence de matériaux graveleux sur le site et le
déversement sur le talus aval ; ainsi que sa souplesse et sa facilité de mise en
œuvre.
Le débit d’eau s’infiltrant à travers la digue peut être évalué par deux approche
empirique et s’appuyant directement sur le gradient hydraulique et la loi de DARCY
(Compaoré, 1996; Karambiri et Gueye, 2005; Durand, 1996; Grésillon, 1975) :
( *
𝒒: Débit de fuite
K𝒉 : perméabilité de la digue, prise égale 10-7 m/s (digue en matériau de classe CL)
H : hauteur d’eau en amont de la digue, égale à 3,5 m.
L : longueur du chemin d’écoulement, prise égale à 20,5 m
On trouve un débit
Drain
Le drain est un organe dont la fonction est de collecter les eaux d'infiltration
dans un massif et de les évacuer à l'aval (J M DURANT). Les gabions utilisés pour
assurer la stabilité de l'ouvrage jouent le rôle de drain et permettent l'évacuation des
eaux provenant de la filtration à travers le noyau et également celles du ressuyage.
Filtre:
Le filtre a pour rôle d'empêcher la migration des particules fines sous l'effet de
la circulation de l'eau. Le filtre est constitué de couches successives perméables, de
granulométrie de plus en plus fine assurant la transition entre les éléments grossiers
et les éléments fins des terres drainées. Nous avons à faire le design de deux filtres
pour assurer la transition entre le remblai de granulométrie fine et les gabions de
granulométrie plus grossière, ainsi que l’étanchéité du remblai:
( )
√
La valeur retenue est de 0,30 m d’épaisseur. Deux filtres seront placés de façon
verticale entre la digue homogène et les gabions et respectant les conditions ci-
dessus. Ce qui va nécessiter une épaisseur de 60 cm.
Crête
Talus aval
ZOU Moussa _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Promotion 2013-2014_ _ _ _ _ _ _ _ _Octobre 2014 44
Les protections essentiellement à ce niveau, sont assurées par les gradins de
gabions qui permettent en même temps de briser l’énergie de l’eau déversante. Au
pied aval du barrage, on prévoit également une protection contre l'érosion du terrain
en brisant l'énergie de l'eau par un perré de trois mètres de largeur constitué de
grosses pierres de latérite enfoncées dans le sol. Des murs bajoyers sont également
prévus pour protéger contre le déversement latéral.
Géotextile ou filtre en gravier
Enrochement e=30 cm
Enrochement posé en vrac
Couche de pose e=20 cm
Pente 1H/2V
50 cm
Figure 16: Enrochement talus amont Figure 15: Buté de pied amont
Par rapport aux résultats obtenus, les écoulements à l’aval seront ralentis, et une
grande partie de l’énergie dissipées sur les gradins de gabions, ce qui nous permet
ainsi de fixer les dimensions du bassin de dissipation avec protection en moellons.
Les profondeurs de l’eau en amont de l’ouvrage diminuant au fur et à mesure que
l’on s’éloigne du lit mineur. Le bassin aura donc des dimensions plus importantes
dans le lit mineur que sur les extrémités.
Il s’agit d’attribuer à notre ouvrage, des proportions telles que son poids s’oppose
avec une marge de sécurité suffisante aux actions déstabilisatrices. La digue
totalement déversante doit, pouvoir résister à la poussée de l’eau, être stable vis-à-
vis du renversement, du glissement sur la fondation, ainsi que du poinçonnement.
Les actions mises en jeu sur une tranche latéral de 1 m de digue fait intervenir, le
poids propre, la poussée hydrostatique amont, les sous-pressions, éventuellement la
poussée des sédiments accumulés (supposés négligeables) à l’amont et la poussée
Stabilité au renversement
Les différents gabions étant reliés entre eux, le calcul se fait en considérant
l'ensemble comme un seul bloc. L'ouvrage est considéré comme un barrage-poids,
c'est-à-dire qu'il ne résiste que par son poids. A l'état statique, les forces appliquées
sont: le poids de l'eau, la poussée de l'eau et les sous-pressions.
Pour que le barrage ne se renverse pas, il suffit que les moments stabilisants soient
au moins supérieurs aux moments renversants d’un facteur . Ce type de
rupture sera calculé à titre indicative du fait qu'elle n'est pas envisageable pour le
type de structure qu'on a (structure souple). En effet, il est presque impossible que le
barrage tourne autour du point C (cf. Annexe III.5.2). A la limite, ceci peut être un
processus d'amorçage dans ce sens que même s'il commençait à intervenir, les
contraintes au point C deviendraient très grandes, ce qui fait qu'on aura une rupture
du sol. De plus, les forces de poussée qui s'appliquent sur le parement imperméable
sont en grande partie dissipées à l'intérieur du massif.
Dans un premier temps, on suppose que le mur pivote autour du point B et on écrit le
rapport des moments stabilisants sur les moments renversants
|∑ ∑ | | |
∑ ∑ ℎ
La résultante des forces extérieures se situent donc dans le tiers central. La stabilité
au renversement est donc vérifiée.
Cette stabilité dans le sas de notre ouvrage n’est pas à craindre compte tenu
de la pente adéquate choisie pour le talus amont et la structure de gabion en aval.
Stabilité au poinçonnement
Avec:
𝐷 : la profondeur d’ancrage
𝑌 : poids volumique du sol saturé (argile y= 18 kN/m3)
𝑁𝑦 ; 𝑁𝑞 ; 𝑁𝑐 : respectivement terme de surface, de profondeur et
de cohésion pour l’argile et C = cohésion (=30 kPa)
Ou on a : 𝒇 ( )
V REALISATION DU PROJET
Les gabions
La digue d'étanchéité
Elle est constituée d'un noyau en matériau de terre de fines qui est ancrée au
sol par une tranchée qui descend jusqu’à une profondeur de 2 m (dans le lit mineur)
pour l'étanchéité sous-jacente.
Le planning des travaux prévoit une durée de 270 jours, et pour plus de sécurité on
prend comme durée totale 300 jours. L'utilisation de la main-d’œuvre se fera de
manière très rationnelle c'est-à-dire que tous les travailleurs seront affectés à un
poste et ceci jusqu'à la fin des travaux. Pour le calcul des temps de travaux, on s'est
basé sur les études de contrôle de barrage de BIGTOGO (Groupe EMMERGENCE)
et l’étude d’un micro barrage à KEUR SEID NDOYE. Le nombre d'hommes
disponible est estimé à 54 hommes par jour qui seront répartis entre les différentes
opérations comme suit
Durées
Activités 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180 195 210 225 240 255 270
Tressage des gabions
Extraction pierres et graviers
Décapage pour fondation
Pose et ligature des gabions
Remplissage des gabions
Extraction terre de remblai
Transport matériaux et eau
creusage tranchée d'ancrage
Confection de la ligature et du filtre
Remplissage de tout venant
Confection des perrés
- 54
-
VI CONCLUSION
Cette étude qui s’inscrit dans le cadre du mémoire de fin d’étude et assuré par
le 2iE a pu se réaliser dans les conditions techniques et matérielles relativement
satisfaisantes. Le présent projet de construction de petit barrage en terre dans le but
de satisfaire les besoins agropastoraux, est l’initiative de l’association « TEEGA-
WENDE » de NABADOGO, afin de permettre l’essor socio-économique pour
l’ensemble du village et de la commune. L’étude ainsi présentée, dans les détails de
l’ouvrage de stockage mobilisera environ 800 000 mètres cube d’eau avec une
hauteur de 3,5 m de digue (au pied du lit mineur) sur une longueur de 145 m et
offrira ainsi aux populations locales une source pérenne en eau qui devrait faciliter
les activités actuelles de contre saison et en susciter de nouvelles et une recharge
de la nappe phréatique. La population déjà mobilisée promet de s’approprier du futur
ouvrage et de s’impliquer dans sa gestion, afin de rentabiliser au mieux le potentiel
qu’il représentera.
Cependant, le projet devra être approfondi avant la mise en œuvre de l’ouvrage pour
plus de précision au vu les difficultés rencontrées pour la collecte des données lors
des études. De même la pleine exploitation de la ressource nécessite la mise en
œuvre et le partage des terres exploitables dans le pourtour de la retenu. L’étude a
estimé une potentialité de 5 ha pouvant être satisfaite par la retenu, en plus des
besoins pastoraux et les pertes, et les spéculations adaptées sont le riz en semi-
pluvial et les cultures maraichers (tomate, oignon, aubergine, gombo, etc.) en contre-
saison. Ces activités cadrent avec les habitudes des populations locales, ce qui
devrait faciliter la mise en œuvre et l’organisée des terres exploitables. Par suite, la
question d’écoulement sur le marché des produits de culture n’a pas été une grande
inquiétude du fait de l’emplacement du village entre les grands centres urbains
(KOUDOUGOU, BOBO-DIOULASSO et OUAGADOUGOU) et de sa proximité avec
le chef-lieu de la commune (SABOU).
A la suite de ce mémoire il est prévu un Dossier d’Appel d’Offre (DAO) dont les
éléments seront ceux décrits dans les études, et devra permettre de rechercher une
entreprise pour l’exécution des éléments constituant la réalisation pratique de la
digue et des ouvrages annexes. A terme, le présent projet nous a non seulement
permis de mettre en application l’ensemble de nos acquis et compétences en
sciences et techniques de l’ingénieur, mais aussi et surtout de nous frotter aux
- 55
-
réalités de terrain. Ces expériences sont pour nous le début d’une vie professionnelle
aux cotés de nos populations.
Aussi une implication massive de la femme dans l’exploitation des terres est a
recommandé. Il appartient également aux autorités communales et villageoises
également les autorités coutumières de s’investir dans la gestion de l’ouvrage,
d’élaborer, en accord avec l’ensemble des six quartiers concernés, les modalités de
sa gestion.
- 56
-
Bibliographie
- 57
-
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NANA, J. M. (2003). Peopriété des Sols. Ouagadougou.
PCD, S. (2014). Plan Comunal de Développement de du département de SABOU.
SABOU.
ROYET, G. D. (s.d.). Aide mémoire de mécanique des sols. ENAGREF.
Unesco, Paris. (1986). METHODES DE CALCUL DE LA SEDIMENTATION DANS
LES LACS ET RESERVOIRS. Belgrade: Institut des Eaux Jaroslav Cerni,
Belgrade.
VALENTIN, A. C. (1989). LES ETATS DE SURFACE DE LA ZONE SAHELIENNE-
Influence sur l'infiltration. 70, route d'Aulnay 93143 BONDY Cedex: ORSTOM
.
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-
ANNEXES
Sommaire
ANNEXEI : DONNEES DE L’ANALYSE FREQUENTIELLE DES PLUIES ................. I
ANNEXE II : TRAVAUX GEOTECHNIQUES.............................................................. V
ANNEXE III : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (PGES) ....... VI
IV.1 Tableau 2: Evaluation des impacts environnemental et social ............... VI
IV.2 Tableau 3: Plan de mise en œuvre des mesures d'atténuation ............ VII
IV.3 Tableau 4: Plan de suivi environnemental et social ............................... IX
IV.4 Tableau 5: Evaluation du cout du PGES ................................................. X
ANNEXE IV : CARTES ET PLANS ........................................................................... XII
IV.1 Sondages dans la cuvette pour la détermination des débits d’infiltration
et zones d’emprunt ............................................................................................ XII
IV.2 Coupes des sondages dans l’axe de la digue ...................................... XIII
IV.3 Bassin Versant en amont de la cuvette ................................................ XIV
IV.4 Plan topographique .................................................................................. XV
IV.5 Vue en plan et coupe de la digue......................................................... XVI
- 59
-
ANNEXEI : DONNEES DE L’ANALYSE FREQUENTIELLE DES PLUIES
Données en entrée :
série des pluies moyennes annuelles : 1922 Ŕ 2000 (78 valeurs), ajustement à la loi de GAUS : sur ladite série, le
mode, la médiane et la moyenne sont proches.
Vu la nature des données traduites par cette série (moyennes annuelles), nous avons procédé à un ajustement à la loi
normale
série des pluies maximales journalières : 1922 Ŕ 2000 (78 valeurs), ajustement à la loi de GUMBEL, qui se justifie par
la nature extrême du phénomène caractérisé par les données (maximales journalières).
Années Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre P_an
1923 0 0 0 2,5 37,9 126,6 257,9 152,3 78,7 89,6 21,8 4,3 771,6
1924 0 6 2,5 19,5 44,1 192 262 246,6 224 79,7 0 0 1076,4
1925 0 0 0 19,5 94,1 77,3 153 346,1 188,9 71 8 0 957,9
1926 0 0 0 1,5 48,4 94 117 365,7 146,3 21,3 14 0 808,2
1927 0 1,7 0 23 12,7 121,3 126,8 330,9 251 80,8 0 0 948,2
1928 0 2,1 2,1 16 83 312 743 608 144 34 0 0 1944,2
1929 0 0 18 22 89 168 197 302 173 44 0 0 1013
1930 0 0 0 10 69 117 210 397 182,5 65,6 0 0 1051,1
1931 0 0 0 17,3 62,2 212,5 110,7 113,5 142,9 21,5 14,5 0 695,1
1932 0 9 0 30 31 34,9 151,4 238,5 131,5 60,5 2,3 0 689,1
1933 0 0 38 23,5 98,5 242 183,3 232,3 189,3 0 0 0 1006,9
1934 0 0 38,5 7 7 69,5 173 261 172 72,5 0 0 800,5
1935 0 0 21 40,9 115 36 160 364 161 51 0 0 948,9
I
1936 0 4 0 14 161,3 132 201,5 236,9 120 15,4 0,8 0 885,9
1937 0 0 0 13 36 123,8 122,5 288,9 138 7 14 0 743,2
1938 0 0 20 12 61,9 138,2 62,8 270,1 117,7 32,1 0 0 714,8
1939 0 0 4,2 0 22,6 142,2 170,8 326,8 228,6 14,8 0 0 910
1940 0 0 12,5 19,5 42,2 50,6 202,8 211,7 221,2 21,3 0 0 781,8
1941 0 0 0 28,5 18,4 112,5 95,4 257,6 46,6 43,5 0 0 602,5
1942 1,2 0 19 20,4 62,4 205,4 199,2 299,6 112,4 44,5 0 8,2 972,3
1943 0 0 28 11 72,5 38,5 192,5 260 233,5 83 0 0 919
1944 0 0 0 0 16 30,5 176 206 131 67,5 0 0 627
1945 0 0 0 1 90,5 79,5 105 343 155 60 0 0 834
1946 0,5 0 0 39 17,5 148 283,5 233,5 126 77 0 0 925
1947 0 0 0 0 56 56,5 169 298 214,5 23,5 0 0 817,5
1948 0 0 0 18 70,5 68 111 195,5 145 59 0 0 667
1949 0 1 40 25 42 76 224 321,5 219 26 0 0 974,5
1950 0 1,5 0 30 44 105,5 289 279 322,5 104,5 0 0 1176
1951 0 0 6 37,5 109,4 92,6 178,4 225,1 402,3 150,6 27,5 0 1229,4
1952 0 0 0 1,3 53,5 122,8 150,4 402,9 244,5 58,1 0 0 1033,5
1953 0 0 0 13,5 225,7 160,8 293,5 287,7 96,5 16 0 0 1093,7
1954 0 0 0 11,9 69,1 92,6 139,9 241,4 87,7 69,5 7,9 0 720
1955 0 0 0 71,6 53,3 141,8 143 151,3 138,2 43,6 0 25,6 768,4
1956 0 6,4 0 50,1 92,4 125,6 221,2 138,2 161,9 13,8 0 0 809,6
1957 0 0 0 31,4 98,6 126,1 234,4 236,3 146,6 90,4 0 0 963,8
1958 0 0 9 4,7 28,9 191,3 230,1 373,9 226,8 0 9,8 0 1074,5
1959 0 0 0 15 113,7 131,7 105,1 365,5 123,4 19,4 0 0 873,8
1960 0 0 15,6 10,7 29,7 100,3 349,6 110,8 189,5 47,3 0,3 0 853,8
1961 0 0 0 74,6 72 81,8 249,5 241,3 151,9 10,5 0 0 881,6
1962 0 0 0 30,9 121,9 150,6 71,6 429,6 206,9 30,5 1,1 0 1043,1
1963 0 0 0 21,1 45 67,2 247,7 251,5 144,8 48,3 0 0 825,6
1964 0 0 26,7 50,6 40,7 145,6 254,1 275,6 191,1 22,9 0 15,8 1023,1
II
1965 0 0 0 3,4 41,3 105,2 122,9 112,2 187,4 42,7 0 0 615,1
1966 0 0 0 69,2 59,4 119,2 107 240,1 177 61,9 18,5 0 852,3
1967 0 3,7 7,9 12,2 65,2 65,7 131,6 278,4 132,1 6,3 0 0 703,1
1968 0 18,3 46,2 80,6 123,5 127,1 189,1 187,8 184,1 84,9 3 0 1044,6
1969 0 0 0,7 21,2 67,5 76 122,8 293,5 240,1 22,4 11,4 0 855,6
1970 0 0 0 13,5 91,1 72,7 222,4 246,3 138,6 12,9 0 0 797,5
1971 0 0 8,2 25,9 9,7 60,2 157,6 234,3 92,6 7,3 0 3,6 599,4
1972 0 0 0 17,3 83,6 70,7 123,7 185,8 146,3 101,5 0 0 728,9
1973 0 19,6 0 33,5 55 70,9 232,1 153,6 55,4 23,7 0 0 643,8
1975 0 0 8,1 20,9 34,6 118 147,8 200 109,7 21,5 0 0 660,6
1976 10 0 0 14,5 99,8 174,3 126,1 126,5 124,6 67,9 3,4 0 747,1
1977 0 0 1 5,6 107,3 95,1 97,8 278,6 73,1 44,8 0 0 703,3
1978 0 0 0 58,7 32,4 63,7 220,3 0 157,5 41,3 5,1 0 579
1979 0 0 2,8 7,2 57,1 164,8 57,7 278,6 192,2 105,2 11 0 876,6
1980 0 0 0 14 44,5 81,7 153,5 230,8 46,6 29,8 0 0 600,9
1981 0 0 16 20,2 59 98,8 211 209,6 105,7 15,5 0 0 735,8
1982 0 0 29,2 7 41,3 81,1 92,2 186,1 37,2 81,8 0 0 555,9
1983 0 0,1 0 6,9 56,9 112,1 196,3 138,1 102,2 4,2 0 0 616,8
1984 0 0 50 43,2 129,6 53,1 106,1 128 145,9 57,7 6,9 0 720,5
1985 0 0 0 4,8 15,2 65,9 312,1 193,1 113,5 6,4 0 0 711
1986 0 0 0,3 13,9 151,7 95,3 149,8 232,2 193,6 62,4 0 0 899,2
1987 0 0 2,8 0 67,7 157,2 223,8 194,7 128,7 27,5 0 0 802,4
1988 0 0 0,7 69,2 18,7 107,3 240,8 324,5 76,3 0,2 1,2 0 838,9
III
1989 0 0 38 3,1 27,4 25,2 158 377,9 122,5 60,8 0 0 812,9
1990 0 0 0 3,4 58,8 51 167,8 241,7 119,3 6,1 0 0 648,1
1991 0 0 0,5 10,4 188,9 92,7 81 327 96,4 88,4 0 0 885,3
1992 0 0 0 1,9 51,1 137,3 258 282,2 87,4 0 5,4 0 823,3
1993 0 0 12,2 15,5 17,3 69,5 166,1 209,1 141,9 0 0 0 631,6
1994 0 0 0 0 104,1 83,5 151,2 313,3 90,7 0 0 0 742,8
1996 0 0 0 29,2 42,5 103,5 149,7 203,1 154 34 0 0 716
1997 0 0 0 10 0 50 210,5 129 35,3 0 0 0 434,8
1998 0 0 0 0 26 104 122 116 289,9 53,9 0 0 711,8
1999 0 0 0 33 78,8 57,3 228,3 386,3 220 9 0 0 1012,7
IV
ANNEXE II : TRAVAUX GEOTECHNIQUES
V
ANNEXE III : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (PGES)
Activité économiques
Patrimoine culturel
Faune/ Microfaune
Sources d’impacts
Eaux souterraines
Eaux de surface
Qualité de l’air
Santé publique
Qualité de vie
Circulation
Végétation
Paysage
Emploi
Sols
Installation chantier N O O N N O N N P O P O O
VI
Maçonnerie des ouvrages N N O N O N N P N P O O
Plantation d’arbres O O O N P P P O P O P O P
VII
arrêt des travaux de nuit
sauf dérogation
Détérioration de la qualité Arrosage périodique des pistes Pendant les travaux
de l’air ambiant
Destruction de la Sensibiliser le personnel de chantier Pendant et après les
végétation sur le respect de l’environnement, travaux
reboisement en guise de compensation
sur les
barrages du barrage en fin de travaux,
Restaurations des carrières et zones
d’emprunts
Braconnage Interdiction d’abattage des Pendant les travaux
animaux
Diminution de la ressource Prélèvement interdits sur Pendant les travaux
en eau exploitée les points d’eau sensibles
pour les travaux
Pollution du milieu par les Sensibilisation du personnel de Pendant les travaux
activités de chantier chantier, plan de gestion des déchets
Perte de plantations, Indemnisation des propriétaires Démarrage des
maisons et terrains Réinstallation sur d’autres sites travaux
VIII
IV.3 Tableau 20: Plan de suivi environnemental et social
Composante du milieu Activité à mener Paramètres et indicateurs de suivi Période Responsabilité
Santé • Campagne de sensibilisation sur les • Maladies respiratoires Avant et
publique et IST/VIH-SIDA • Qualité de l’air ambiant pendant
sécurité • Sensibilisation sur l’hygiène et • Nombre d’accidents les travaux
l’assainissement observés
• Mise en place d’une unité de santé pour la • Aptitude à la prise en
prise en charge rapide des accidents de charge des accidents de
chantier chantier
• Mise en place de balises, de signalisations • Nombre de séances de
et de panneaux de chantier sensibilisation
• Dotation d’équipements adéquations
• Interdictions de travaux de nuits, de
consommations d’alcool et excitants par le
personnel
• Information et sensibilisation des
populations sur les risques liés à la présence
du chantier
Patrimoine culturel • Respect des lieux de culte • Adhésion des autorités Pendant
• Signalisation de tout vestige culturel ou coutumières les travaux
archéologique découvert • Nombre de site profanés
IX
Composante du milieu Activité à mener Paramètres et indicateurs de suivi Période Responsabilité
Emploi • Recrutement de la main d’œuvre locale Nombre de personnes Pendant Entreprise
• Développement du petit commerce embauchées les travaux
Circulation • Signalisations de chantier (balises et • Existence d’une Pendant
panneaux) signalisation les travaux
• Imposition d’une vitesse minimale aux • Nombre d’accidents
engins de chantier • Respect des limitations
X
Indemnisations Expropriations (plantations, habitations) 2 000 000
Total HT 4 900 000
TVA (18%) 882 000
Total TTC 5 782 000
XI
ANNEXE IV : CARTES ET PLANS
IV.1 Sondages dans la cuvette pour la détermination des débits d’infiltration et zones
d’emprunt
Localisation des puits de sondage sur la zone d’étude
. .
PO6 PO5
. . .
PO4 PO3 PO2 PO1
.
ESPO1
.
ESPO7
ESPO6
.ESPO2
. . ESPO5
. ESPO8
.
ESPO3
. .
ESPO9
ESPO4
XII
IV.2 Coupes des sondages dans l’axe de la digue
XIII
IV.3 Bassin Versant en amont de la cuvette
XIV
IV.4 Plan topographique
XV
IV.5 Vue en plan et coupe de la digue
XVI
Vue en plan
XVI
I
Etude de conception d’un petit barrage en terre à vocation
agropastorale dans le village de Nabadogo (Boulkiemdé, Burkina Faso)
Notes de calcul
1
SOMMAIRE
I NOTES DE CALCUL ETUDES HYDROLOGIQUES........................................ - 5 -
I.1 Analyse fréquentielle des pluies ................................................................ - 5 -
I.2 Caractérisation du bassin versant ............................................................. - 7 -
I.3 Détermination de la crue de projet............................................................. - 8 -
I.4 Apports en eau du bassin versant ............................................................. - 9 -
I.5 Pertes par dépôts solides ........................................................................ - 10 -
II NOTES DE CALCUL DE L’ETUDE DE LA CUVETTE ................................... - 12 -
II.1 Données de tracé des courbes caractéristiques de la cuvette ................ - 12 -
II.2 Laminage de crue .................................................................................... - 12 -
II.4 Evaluation des pertes et des besoins ...................................................... - 14 -
II.5 Exploitation de la retenue ........................................................................ - 18 -
III NOTES DE CALCUL DU DIMENSIONNEMENT DE LA DIGUE ET DU
BASSIN DE DISSIPASSION .................................................................................... 20
III.1 ETUDES GEOTECHNIQUES .................................................................. 20
II.2 CHOIX D'UN TYPE DE BARRAGE - PROFIL GENERAL ........................... 22
III.3 Tranchée d’ancrage..................................................................................... 22
III.4 Bassin de dissipation ............................................................................... 22
III.5 Etudes de stabilité .................................................................................... 23
IV NOTES DE CALCUL DU METRE ET DEVIS ................................................. 25
IV.1 Le remblai ............................................................................................. 25
IV.2 Les gabions ............................................................................................. 26
IV.3 Devis quantitatif et estimatif des travaux ............................................... 26
-2-
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 2:Evolution de la population de la commune de SABOU (2006-2034) ....... 14
Tableau 3: Productions agricole et superficies des trois dernières années .............. 15
Tableau 4: Situation des infrastructures socio-économiques ................................... 15
Tableau 5: Effectif du cheptel du village de NABADOGO en 2013 ........................... 16
Tableau 6: FICHE SYNOPTIQUE DU BARRAGE DE NABADOGO ........................ 28
Tableau 7: Coordonnées du barrage ........................................................................ 30
Tableau 8: éléments caractéristiques du bassin versant .......................................... 30
Tableau 9: Estimation des temps de retour .............................................................. 33
Tableau 10: Apports liquides du bassin versant de NABADOGO............................. 34
Tableau 11: Caractéristiques de la côte PHE ........................................................... 37
Tableau 12: Caractéristiques de la côte PEN ........................................................... 37
Tableau 13: Caractéristiques géométriques de la tranchée d'ancrage ..................... 41
Tableau 14: Caractéristiques du bassin de dissipation ............................................. 46
Tableau 15:Temps de travaux mécaniques .............................................................. 52
Tableau 16: Temps de travaux non mécaniques ...................................................... 53
Tableau 17: Planning des travaux ............................................................................ 53
Tableau 2: Apports bans le bassin versant ............................................................. - 9 -
Tableau 3: Estimation des pertes par dépôts solides ........................................... - 11 -
Tableau 4.............................................................................................................. - 12 -
Tableau 5: Estimation de la longueur du déversoir ............................................... - 13 -
Tableau 6: Estimation des pertes d'évaporation ................................................... - 15 -
Tableau 7: Estimation du débit d'infiltration .......................................................... - 15 -
Tableau 8:Exemple de tableau d'évaluation du débit d'infiltration dans la cuvette - 15 -
Tableau 9: Evaluation des besoins en eau de la tomate ...................................... - 17 -
Tableau 10: Evaluation des besoins en eau du riz ............................................... - 17 -
Tableau 11: Exploitation de la retenue ..................................................................... 19
Tableau 12: Classification des sols fins .................................................................... 20
Tableau 13:Classification des sols fins ..................................................................... 20
Tableau 14: Caractéristiques du bassin de dissipation ............................................. 23
Tableau 15: Stabilité mecanique .............................................................................. 24
Tableau 16: Métré du remblai ................................................................................... 25
Tableau 17: Métré des gabions ................................................................................ 26
Tableau 18: Devis quantitatif et estimatif .................................................................. 26
-3-
LITE DES FIGURES
Figure 1: Graphe des moyennes mobiles des pluies .............................................. - 5 -
Figure 2: Tracé de la bande de confiance (à 95%) ................................................. - 7 -
Figure 3:Courbe hypsométrique ............................................................................. - 7 -
Figure 4: Détermination de l'écoulement à partir du bassin type .......................... - 10 -
Figure 5: Abaque de détermination du coefficient de laminage (β) ...................... - 14 -
Figure 6:Hydrogramme des crues ........................................................................ - 14 -
Figure 8: Abaque de plasticité de Casagrande ......................................................... 20
Figure 9: Courbe granulométrique zone d'emprunt (ZE1 à 0,75) et Figure 10:
Courbe granulométrique zone d'emprunt (ZE1 à 1,5m).....Erreur ! Signet non défini.
Figure 11: Courbe granulométrique zone d’emprunt (ZE2 à 0,75m)Erreur ! Signet
non défini.
Figure 12: Cage à gabion ..................................................Erreur ! Signet non défini.
Figure 13: Protection de la crête........................................Erreur ! Signet non défini.
Figure 14: Schéma des forces exercées .................................................................. 24
-4-
I NOTES DE CALCUL ETUDES HYDROLOGIQUES
Moyenne 836,768
Ecart type 204,023845
variance 41625,7294
Médiane 812,9
Max 1944,2
Min 434,8
Coef var 0,24382367
-5-
Périodes T F(x) U Pluie (mm) Ic Borne inf Borne sup
humide 5,00 0,80 0,84 1008,15 -53,71 1061,85 954,44
sèche 5,00 0,20 -0,84 665,39 -53,71 719,09 611,68
humide 10,00 0,90 1,28 1097,92 -62,28 1160,20 1035,64
sèche 10,00 0,10 -1,28 575,62 -62,28 637,90 513,34
humide 20,00 0,95 1,64 1171,37 -70,71 1242,07 1100,66
sèche 20,00 0,05 -1,64 502,17 -70,71 572,88 431,46
humide 50,00 0,98 2,08 1261,14 -82,12 1343,26 1179,01
sèche 50,00 0,02 -2,08 412,40 -82,12 494,52 330,27
humide 100,00 0,99 2,33 1312,14 -88,99 1401,14 1223,15
Sèche 100,00 0,01 -2,33 361,39 -88,99 450,38 272,40
-6-
1,20
1,00
0,80
0,60
0,40
0,20
0,00
0,00 200,00 400,00 600,00 800,00 1000,00 1200,00 1400,00 1600,00
326
324
322
320
318
ΔH(m)=(322-
Courbe hypsometrique
316
314
312
310
308
0,00 20,00 40,00 60,00 80,00 100,00 120,00 % de surface
Surface : 71 km²
Périmètre : 37,61 km
Indice de forme :
√
√
Longueur de rectangle équivalent :
-7-
√
Largeur de rectangle équivalent :
Dénivelée spécifique : √
Typologie du relief : Faible.
Climat : Tropical sèche (Pluviométrie moyenne annuelle = 837 mm)
Classe d’infiltrabilité : RI(P3)
I.3 Détermination de la crue de projet
Paramètres
Coefficient d’abattement (VUILLAUME):
-8-
Lame d’eau ruisselée décennale :
Volume ruisselé décennal :
Débit moyen ruisselé décennal :
Part d’écoulement retardé : 3%
Débit de retour décennal :
Débit de crue décennal :
Crue décennale retenue : 𝐶
Crue de projet :
Crue décennale retenue : Q10 = 100,22 m3/s
100 = 𝐶 10 = 100,22 3/
𝐶
Pour plus de sécurité nous décidons de retenir 100m3/s pour le dimensionnement
des différents ouvrages.
= 𝑐 et 𝑝𝑝 = 𝐵
Les coefficients seront calculés en faisant une interpolation logarithmique des valeurs
de Ke obtenues pour P=750 mm et pour P=1000 mm a partir des abaques de
Rodier. Nous obtenons en année moyenne un apport d’environ 6 000 000 m3
(Pan=837, Ke= 10,09%)
-9-
Figure 22: Détermination de l'écoulement à partir du bassin type
( * ( )
GOTTSCHALK:
Vs: volume de sédiments (m3/an)
GRESSILLON:
Vs : volume de sédiments
- 10 -
S : superficie du bassin versant (km2)=4,32
Ainsi le volume cumulé total sur 20 ans est de 10243m3 ramène à la côte 311,21 m.
- 11 -
II NOTES DE CALCUL DE L’ETUDE DE LA CUVETTE
[ ] 𝒇[ ]
( )
( *
- 12 -
Méthodologie pratique :
Calculer L1 sans tenir compte de l'effet de laminage : Qcmax=m* L1*ℎ√ 𝑔ℎ
Calculer x01 puis log10(X01 ): X01 =m2*g* L22* Qcmax*tm3/S3
Lire β1 sur l'abaque et calculer Qemax = β1 Qcmax
Calculer L2 avec β1 Qcmax= m* L2*ℎ√ 𝑔ℎ
Recommencer le calcul avec L2 : X02 =m2*g* L22* Qcmax*tm3/S3
Calculer Qemax = β2 Qcmax et L3 : β2 Qcmax= m* L3*ℎ√ 𝑔ℎ et ainsi de suite par
itération jusqu’à obtenir une valeur convergente de L.
- 13 -
Figure 23: Abaque de détermination du coefficient de laminage (β)
debit(m3/s)
Hydrogramme des crues
140
120
100
80
crue de projet
60 crue laminée
40
20
0 temps(h)
0 5 10 15 20 25
Pour évaluer les pertes par évaporation du plan d’eau nous avons utilisé les mesures
d’évaporation au bac « Classe A » obtenues à la station de Ouagadougou aéroport.
Formule de POUYAUD :
- 14 -
Tableau 26: Estimation des pertes d'évaporation
Mois Nb jours Evaporation Evaporation Evaporation Evaporation
bac A (mm) bac A (mm/j) lac (mm/j) lac (mm)
Janvier 31 264,63 8,54 6,05 187,56
Février 29 281,44 9,70 6,54 189,55
Mars 31 346,88 11,19 7,12 220,75
Avril 30 323,33 10,78 6,96 208,86
Mai 31 305,15 9,84 6,59 204,36
Juin 30 244,44 8,15 5,88 176,49
Juillet 31 200,67 6,47 5,12 158,79
Août 31 162,49 5,24 4,51 139,84
Septembre 30 161,93 5,40 4,59 137,74
Octobre 31 211,77 6,83 5,29 164,02
Novembre 30 235,89 7,86 5,76 172,75
Décembre 31 251,83 8,12 5,87 182,05
TOTAL 2142,75
Les mois colorés ont une évaporation qui est compensée par la pluviométrie.
II.4.2 Infiltration
( )
- 15 -
Tableau 28: Exemple de tableau d'évaluation du débit d'infiltration dans la cuvette
- 16 -
II.4.3 Evaluation des besoins d’irrigation
- 17 -
BH (mm) 125,97 -31,42 -15,20 -131,54 -61,39
Bnet (mm/mois) -125,97 31,42 15,20 131,54 61,39
Bnet (mm/j) -4,20 1,05 0,51 4,38 2,05
efficience 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56
Bbrut (mm/mois) -224,95 56,10 27,14 234,90 109,63
Plan d’Eau Normal : Côte 314 m et Plus Hautes eaux : Côte 314,25 m
Agricole :
- 18 -
Désignation Unité O N D J F M A M J J A S
Pluie mm 42,31 2,51 0,77 0,16 0,98 7,01 20,78 64,89 107,35 183,41 252,74 153,95
Evaporation mm 164,02 172,75 182,05 187,56 189,55 220,75 208,86 102,18 0 0 0 0
Infiltration mm 62 60 62 62 56 62 60 30 0 0 0 0
Besoins domestiques et pastoraux
Domestique 103m3 4,069 3,938 4,069 4,407 3,675 4,069 3,938 1,969 0 0 0 0
Pastoraux 103m3 8,412 8,140 8,412 8,412 7,598 8,412 8,140 4,070 0 0 0 0
Besoins agricoles
Riz pluvial m3/ha 0 0 0 0 0 0 0 0 2250 1092 2466 2518
3
Maraichage m /ha 0 341,94 919,26 1262,34 146,28 731 0 0 0 0 0 0
Besoins d’irrigation 3
10 m 3
0 8,55 22,98 31,56 24,59 3,655 0 0 11,25 5,46 12,33 12,59
19
III NOTES DE CALCUL DU DIMENSIONNEMENT DE LA DIGUE ET DU
BASSIN DE DISSIPASSION
Ces mesures ont été réalisées au laboratoire génie civil du 2iE et a permis de choisir
les coefficients de LANE: C = 3 sur le lit mineur et C= 2,5 sur les rives.
Tableau
Tableau 32:: Classification des
33:Classification
suivants dessols
solsfins
fins
100
90
Poucentage tamisats cumulés
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
100
90
Poucentage tamisats cumulés
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
21
II.2 Profil général du barrage
• Largeur en base :
Talus amont : m= 2
Largeur en base : = 𝑐+( + ) = 17
III.3 Tranchée d’ancrage
𝐶 ℎ
𝑃𝑚𝑖𝑛 : Profondeur minimale de la tranchée d’ancrage (m) (règle de LANE)
𝐶 : Coefficient de LANE
𝐿ℎ : longueur des cheminements horizontaux (m)
𝐿𝑣 : longueur des cheminements verticaux (m)
La tranchée sera de forme trapézoïdale, avec comme pente de talus 1H/3V (ce qui
facilitera la mise en œuvre par les engins de chantier). La profondeur obtenue est de
1 m, pour une clé d’ancrage (largeur en gueule) de 3,5 m
√ ; ; √
22
Avec : F : nombre de Froude ; V : vitesse du courant ; Y : tirant d’eau ; L : largeur du
bassin
Longueur : L = 5 m,
profondeur P = 0,5 m
Epaisseur : 25 cm
Protection aval : gabions de blocage 2x1x0,5 ancrés à 30 cm
III.5 Etudes de stabilité
III.5.1 Infiltration à travers la digue
On l’évalue comme suit :
( *
𝒒 : Débit de fuite
K𝒉 : perméabilité de la digue (m/s), prise égale 10 -7 m/s (digue en matériau
du groupe CL)
H : hauteur d’eau en amont de la digue, égale à 5 m.
L : longueur du chemin d’écoulement, prise égale à 25 m
23
On trouve un débit
m3/s, soit un volume infiltré à travers la digue de 784,4 m3/an (0,099% du volume)
A h
7 kN/m2
E1 W1
+
H
E2 W2
REMBLAI + GABIONS
B D C
36,7 kN/m2
P1 0 kN/m2
20 kN/m2
IV.1 Le remblai
Tableau 36: Métré du remblai
Couche Longueur (m) Largeur moyenne (m) hauteur de digue (m) Volume moyen (m3)
Ce qui donne un volume total de 1419 m3 et pour être sécuritaire on prend un volume de 1500 m3 de matériau de remblai.
25
IV.2 Les gabions
Tableau 37: Métré des gabions
Couche Hauteur cumulée (m) Longueur (m) Largeur moyenne (m) Densité (gab/m) Volume moyen (m3)
Ancrage 0 8 20 4 80
1ère couche 0,5 7 42 3,5 147
2ème couche 1,0 6 67 3 201
3ème couche 1,5 5 76 2,5 152
4ème couche 2,0 4 95 2 190
5ème couche 2,5 3 104 1,5 156
6ème couche 3,0 2 120 1 120
7ème couche 3,5 1 145 0,5 72.5
Soit un total de 1118,5 gabions auquel il faudra 20 pour les murs bajoyers pour protéger contre le déversement latéral. Le nombre
total de gabions est de 1138.5 et pour être sécuritaire on prend 1150 gabions.
26
II DIGUE
201 Débroussaillage, abattage, dessouchage dans l'emprise de la digue FF 1 1125000 1 125 000
202 Décapage de 20 cm dans l'emprise de la digue m2 2465 300 739 500
203 Déblai aux engins pour tranchée d'ancrage, butée de pied amont m3 652,5 2000 1 305 000
204 Déblais manuel à travers le remblai pour mur en crête m3 152,25 2500 380 625
205 Maçonnerie de moellons pour mur en crête m3 152,25 40000 6 090 000
207 Remblai argileux compacté aux engins pour tranchée d'ancrage et corps de la digue m3 1500 6000 9 000 000
208 Matériaux graveleux latéritique compacté pour couronnement de digue m3 101,5 5000 507 500
209 Sable de rivière pour filtre horizontal m3 320 6000 1 920 000
210 Matériaux graveleux pour couche de pose de perré sur talus amont m3 261 5000 1 305 000
211 Perré sec sur talus amont (ép 25 cm) m3 304,5 8500 2 588 250
212 Enrochements rangés à la main pour butée de pied amont m3 145 15000 2 175 000
213 Gabions 2x1x0,5 pour talus aval m3 1150 35 000 40 250 000
214 Béton cyclopéen dosé à 250 kg/m3 pour butée m3 20 90 000 1 800 000
215 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 m3 5 65 000 325 000
216 Bornes de signalisation U 10 35 000 350 000
217 Balise de signalisation à l'entrée et sortie du radier U 4 50 000 200 000
Sous-total 2 70 060 875
Total général HTVA 79 877 725
TVA (18%) 14 377 991
Total général TTC 94 255 716
27