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Département de Physique
Thème
Préparé par :
DAMIBA Bouenzemnewende Achille M. Desire
Encadré par :
Pr. IGOUZAL Mohammed
Avant tout, Rendons grâce à Dieu pour toutes ses réalisations. Nous
tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la
rédaction de ce travail ;
3
Table de figures :
Figure 4 : Photo illustrative des cultures maraichères aux abords du barrage de ziga……………………….10
4
Introduction
L'eau est une ressource vitale, complexe et à la fois fragile qui régit la vie de
l’Homme. Elle est indispensable aux besoins nutritionnels, domestiques, industriels
aussi bien que de l’agricultures ou de l’élevage (Lawani et al. 2017). De ce fait la
bonne gestion des ressources d’eau devient un domaine prioritaire tant au niveau
des nationales, qu’internationales. D’après WHO/UNICEF, (2005) environs 1,1 milliard
de personnes, soit 18% de la population, n’ont pas accès à l’eau potable
(WHO/UNICEF, 2005). Et cela pourrait s’accentuer avec la dégradation continue et
constante des eaux, particulièrement des eaux de surfaces ; sous l’action des rejets
urbains et industriels. En général, les barrages s‘envasent et perdent de leur capacité
utile suite aux rejets d‘effluents urbains et de la matière en suspension dans les cours
d‘eau, ce qui pose d‘énormes problèmes écologiques et environnementaux
(GUERRAICHE ZOUAOUI, 2017).
Cette problématique est d’autant plus accentuée en Afrique, particulièrement au
Burkina Faso, ou seulement 48% de la population ont accès à l'eau potable de base
en milieu rural (UNICEF-Burkina Faso). Le Burkina Faso est un pays enclavé d’Afrique
de l’Ouest. Il est drainé par quatre (4) grands bassins versants : Bassin fluvial Niger,
Nakanbé, du Mouhoun et de la Comoé. Cependant ce pays fait face à une crise sans
précédent dans le domaine hydraulique. En effet l’accès à l’eau potable de base est
beaucoup limité et les eaux de surface sont contaminées et se rarifies. Face à cette
problématique L’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) à du limiter
et rationner l’alimentation d’eau dans la ville de Ouagadougou avec de nombreuses
interruptions dans la desserte de l’eau potable pouvant aller jusqu’à 48h. (Firmin
H.D ; 2016)
C’est au vu de ses réalités que nous nous intéressons au Bassin versant du Nakanbé,
plus précisément au barrage de Ziga qui alimente la ville de Ouagadougou à hauteur
de 70% en eau potable (Y. OUATTARA et al 2012). C’est en ce sens que nous nous
demandons dans un premier temps ; quels sont les caractéristiques du barrage de
Ziga, quels sont les activités anthropiques qui se déroule près du dit barrage, quelles
sont les habitudes des populations vivant près de ce barrage.
Puis dans un deuxième temps nous nous demandons qu’est ce qui dégrade la qualité
de cette eau déjà insuffisante, quelles sont les types de pollutions qui entre jeu, Quels
sont les irrégularités dans les paramètres Physico-chimique et microbiologique ?
Quelles sont les solutions qui pourront limiter cette pollution ?
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I. Description
A. Historique
B. Localisation géographique
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Carte 1 : Localisation du barrage de Ziga
C. Sol et Végétation
La zone est majoritairement dominée par des sols profond (>120cm) ; avec une
texture limono-sableuse en surface et limono-argileuse à argileuse en profondeur.
Elle possède une structure massive avec des sols à rétention d’eau moyenne et très
peu fertile. Ce qui s’explique par la faible teneur en azote phosphore et en potassium
des sols. Cette zone est également sensible à l’érosion (BGB/Meridien, 2010).
La végétation rencontrée dans cette zone se compose de savane arborée et arbusive.
les espèces les plus fréquentes sont entre autres:
• les espèces telles que Vitellaria paradoxa, Lannea microcarpa, Acacia seyaJ,
Balanites aegyptiaca et Parlda biglobosa dans les glacis;
• les espèces telles que Ficus gnanfalocarpa, Daniella oliveri et Khaya senegalensis
dans les bas-fonds;
• les espèces telles que Parkia biglobosa, Adansonia digitata, Tamarindus indica,
Balanites aegyptica et Acacia albida présentes un peu partout dans les terroirs
villageois. (INSD, 2006)
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D. Climat
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E. Hydrologie
F. Démographie
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En 2013 la population atteignait environs 27 555 habitants et 31 045 en 2018 ;
soit un taux d’accroissement naturel de 2.41%
G. Activité Anthropique
1. L’agriculture
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2. L’élevage
Image 3: Animaux s’abreuvant aux berges du barrage de ziga (Waba Aimé Céserd
AKPAUD, 2007)
3. La pêche
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II. Pollution
Pour déterminer les types de pollutions qui dégradent la qualité de l’eau du barrage
de Ziga ; nous allons passer par une confrontation entres les analyses des paramètres
physico-chimiques, bactériologiques de l’eau du dit barrage et les activités
anthropique lié à l’occupation des terres et aux règles de gestion de ces terres, le
maraîchage et la présence de bétail sur les berges. En outre ces analyses il faudra
déterminer la concentration des pesticides et la nature des pesticides qui pollue le
barrage de ziga.
A. Analyse bactériologique
a) Echantillonnage
Une station avec 16 sites d'échantillonnage ont été choisi et identifié (Carte 3). Elle se
situe en aval du barrage, à environ 1000 mètres du remblai. Le choix des sites
s'explique D'une part, par la facile accessibilité de la station ainsi que l’utilisation de
cette station comme zone d’abreuvage des animaux et d’autre part, par la proximité
des parcelles maraichères (moins de 500m).
Les points d'échantillonnage sont distants d'environ 200 m, avec des codes
Identification GPS levée, indiquée ci-dessous (Tableau 1).
L'échantillonnage proprement dit a été effectué manuellement à l'aide de bouteilles
en PET stériles de 1000 ml. La profondeur d'échantillonnage était de 15 cm.
Après échantillonnage, tous les flacons étiquetés ont été immédiatement stockés
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dans une glacière propre. Tous ont été transportés au laboratoire sans délai.
L'analyse a été effectuée dans les 24 heures suivant le transport.
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b) Méthodes d’analyses et de dénombrement des germes
Le comptage des colonies se fait sur les boites ou se sont développées 100 à
300 colonies. La valeur moyenne des colonies comptées sont ensuite
déterminées. Si la boîte ne contient pas au moins 100 colonies, on compte
alors toutes les colonies présentes sur la boite de petri, tout en tenant compte
du volume total d'eau qui leur a été inoculé.
Le comptage des colonies présentes dans chaque boîte de Pétri se fait à l'œil
en fonction de la couleur spécifique à chaque germe. S'il y a beaucoup de
colonies, une division de la surface de la boîte de Pétri 4 parties égales
s’impose. Le nombre total de colonies sur la boîte est obtenu en multipliant le
nombre de colonies d'une portion par 4.
Nombre de colonies/partie =1
Nombre total de colonies = 11*4 = 44
L'expression des résultats se donne en Unité Formant Colonie pour 100 ml
d'eau (UFC/IOO ml). Pour chaque boîte de Pétri, le nombre total de micro-
organismes a été trouvé en appliquant la formule ci-dessous utilisée par Gandji
Mgbatou (2015) :
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N (UFC/100ml) = n/(d x v) x 100
2. Résultat
a) Coliformes
La charge au site de prélèvement en coliformes varie de 3 000 UFC/100 ml à 60 000
UFC/100 ml, avec une moyenne de 21 000 UFC/100 ml supérieur à la valeur prévue
par le décret n° 2001-185IPRESIPMIMEE.
3. Discussion
En somme, Le barrages de Ziga est fortement contaminé par les coliformes et les
Streptocoque fécaux, dû à des niveaux supérieurs à la norme. A cet égard, son eau
est de qualité douteuse. En effet la majorité de la population n'a pas de toilettes de
ce fait leurs besoins se sont dans la nature (lNSO, 2006). Les excréments sont ensuite
transportés dans le barrage par les eaux de ruissellement. Cela pourrait expliquer la
charge microbienne élevée sur le barrage. Cette charge peut également s'expliquer
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par des déplacements fréquents des animaux d’élevage vers les rives du barrage ;
occasionnant ainsi une contamination des eaux du barrage par leurs excréments.
Nous sommes donc en face ici d’une éventuelle pollution causée par les besoins
domestique et une pollution due à l’élevage.
B. Analyse physico-chimique
1. Echantillonnage
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Carte 4 : Plan de localisation des 12 point de prélèvements (Y. OUATARA et al ;2009
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2. Méthodes et analyses des paramètres physico-chimiques
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• La conductivité : Les mesures de conductivité permettent une évaluation
rapide et très précise de la minéralisation totale de l'eau et un suivi de son
évolution (Rodier et al., 2009). Les mesures sont généralement comprises
entre 60 et 77 μS/cm. Ces valeurs sont très faibles et bien inférieures aux
lignes directrices fixées (Décret 2001-185). Cela pourrait correspondre à une
légère minéralisation de l'eau du barrage de Ziga.
Ces mesures sont inférieur à celle de Gouba, (2018).
b) La Turbidité
La turbidité est un indice de la présence de particules en suspension dans l'eau. Elle
se mesure grâce à un appareil appelé le Turbidimètre. Cet appareil mesure la lumière
dispersée par les particules en suspension avec un angle de 90° par rapport au
faisceau de lumière incident. (C.E.A.E.Q. 2016)
La valeur de turbidité mesurer sur les points de prélèvements varie entre 182 et 211
NTU. Ces valeurs sont supérieures vis-à-vis du Décret (2001-185).
Cela peut s'expliquer par le manque de couverture Végétation à proximité du
barrage. Elle peut également être influencé par la matière en suspension.
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c) Matières en Suspections
Matières en suspension (MES) sont mesuré par la méthode de spectrophotométrie.
En effet Le spectrophotomètre mesure l’absorbance de l’échantillon en fonction de la
longueur d’onde. Avant d’introduire l’échantillons dans le spectrophotomètre, on
utilise une eau de référence qui permet d'établir une ligne de base un zéro – par
rapport auquel l'échantillon sera mesuré. L’absorbance A est le rapport entre le flux
absorbé et le flux incident. Il est relié au coefficient d’absorption par la relation
suivante :
a = 2,303 A / L
Avec :
a : absorbance en m-1
A : absorption, A=- log10T (T est la transmission de la lumière, T=I/Io)
L : longueur du trajet optique 2,303 : sert à convertir le log10 en Ln
Les concentrations de MES mesurées varies considérablement d'un point à l'autre.
Elle se compose de diverses particules de poussière fines avec une moyenne
d’environ 100 mg/l. Cependant nous remarquons une légère réduction de la
concentration en Mars (Image 7). Cela pourrait s’expliqué par décantation naturelle
en l’absence de perturbation due aux eaux de ruissellement. En effet le blocage du
passage de la lumière par les sédiments en suspension affecte le phénomène de
photosynthèse.
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d) Nitrite
Les nitrites proviennent soit d'une oxydation incomplète de l'ammoniaque, soit d'une
réduction des nitrates sous l'influence d'une action dénitrifiante. Elle est mesurée par
la méthode de spectrophotométrie. Les mesures ont été effectuées à l'aide d'un
spectrophotomètre du type DR/3800 en se basant sur la méthode Rodier et al.
(2009). En effet la méthode consiste d’abord à la mise en marche de l'appareil, tout
en y ajoutant le nombre 371 correspondant aux nitrites. Ensuite on continue avec la
mise de 10 ml de chaque échantillons dans des tubes différents ; tout en y ajoutant
un sachet du réactif "nitriver"; agiter et laisser reposer pendant vingt (20) minutes. Et
enfin mettre 20 ml d'eau distillée dans un autre tube uniquement comme une eau de
référence qui permet d'établir une ligne de base un zéro.
Les valeurs de nitrites trouvées aux points de prélèvement par Gouba, (2018) sont
toutes basses. Elles sont comprises entre 0,016 mg/l et 0,118 mg/l avec comme
valeur moyenne trouvée est de 0,05 mg/l. Ces mesures sont très inférieur à ceux de
TAPSOBA F.W et al (2016) .
Toutes tes valeurs mesurées sont inférieures à la norme nationale qui est fixée à 0,2
mg/l. Cet état de fait est favorable à la qualité de l'eau du barrage de Ziga. Aussi Les
faibles teneurs en nitrites peuvent s'expliquer soit par une faible oxydation
d’ammonium, soit par une faible réduction des nitrates ou encore elles pourraient
indiquer le bon fonctionnement de l'autoépuration du barrage de Ziga.
e) Nitrate
Les ions nitrates non assimilés en cas de pluie par les végétaux et sont entraînés par
lessivage vers les barrages. Ce qui pourrait entraîner une augmentation des algues en
surface et peut aboutir à une eutrophisation du milieu. Sa concentration pourrait
également provoquer un problème de santé publique important tel que la
méthémoglobinémie.
Le mode opératoire pour l’analyse est quasiment la même que celle du Nitrite à la
différence que le code tapé sur le spectrophotomètre est 355 et qu’après le mélange
échantillons-nitraver, on mélange pendant 1min et on reste reposé 5min. La majorité
des points de prélèvement ont présenté des teneurs très basses en nitrates. La valeur
moyenne mesurée supérieur à 1,8 mg/l qui est conforme à la norme nationale (50
mg/l). Les valeurs de Gouba, (2018) sont inférieur à la moyenne que nous avons.
Cependant sur cet aspect, l'eau du lac est de bonne qualité
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Image 8 : Evolution des nitrates en fonction du temps et du lieu de prélèvement (les
sigles Fév et M signifient respectivement février et mars). (Y. OUATARA et al ;2009)
f) Ammonium
La présence d'azote ammoniacal (NH4) dans l'eau reflète un processus incomplet de
décomposition de la matière organique. Elle détermine grâce à la
spectrophotométrie avec un mode opératoire quasi semblable à celui du Nitrite à la
différence que le code tapé sur le spectrophotomètre est 380 et qu’on fait mélange
de l’échantillon avec 3 gouttes des réactifs "minerai stabiliser","polyvinyl alcool" et
"nessler". Puis on agite vigoureusement le tube pour mélanger avant de le passer au
spectrophotomètre.
En se basant sur les études de Tapsoba et al.(2016) on trouve une moyenne de 0,26
mg/l au barrage de ziga. Puis on note une augmentation de cette moyenne avec
Gouba,(2018) soit 1,665mg/l. Ce qui veux dire que la qualité de l'eau du barrage n'est
pas bonne, car elle dépasse la valeur limite du rejet fixé par le Décret n 0 2001-
185/PRES/PMMEE du Burkina Faso. Cette valeur élevée serait dû à la contamination
du barrage par les engrais ou à la décomposition des chaînes carbonées par les
bactéries de type aérobies majoritairement (bacillus, bacterium) et à l'urée rejetée
par les animaux. Elle traduirait un processus de dégradation incomplète de la matière
organique.
h) Ortho phosphates
Le phosphore est présent sous diverses formes dans les eaux naturelles : les ortho
phosphates, ou « phosphore réactif », les phosphates hydrolysables et les phosphates
organiques, pouvant être sous forme dissoute ou particulaire. L'ortho phosphate est
un phosphate qui peut être mesuré sans hydrolyse ni digestion oxydante.
(C.E.A.E.Q ;2016)
La détermination spectroscopique de l'ortho phosphate est basée sur sa formation en
milieu acide et en présence de molybdate d'ammonium du complexe de
phosphomolybdique enveloppant une coloration bleue lorsqu'il est réduit avec de
l'acide ascorbique. Les lectures sont prises à 880 n.m.
Les mesures ont été effectuées à l'aide d'un spectrophotomètre du type DR/3800 en
se basant sur la méthode Rodier et al. (2009). En effet la méthode consiste d’abord à
la mise en marche de l'appareil, tout en y ajoutant le nombre 490. Ensuite on
continue avec la mise de 10 ml de chaque échantillons dans des tubes différents ;
tout en y ajoutant un sachet du réactif "phosphaver"; agiter et laisser reposer
pendant deux (2) minutes. Et enfin mettre 20 ml d'eau distillée dans un autre tube
uniquement comme une eau de référence qui permet d'établir une ligne de base.
La teneur en ortho phosphates ont oscille moyennement d'un point de prélèvement
à un autre ; avec une moyenne de 0,21 mg/l (Gouba ; 2018). Toutes les valeurs
trouvées sont en dessous de la valeur guide. Elles sont donc favorables à une bonne
qualité de l'eau du lac. Les valeurs de Tapsoba et al. (2016) sont également en
dessous de la valeur guide quand bien même étant légèrement supérieur à celle de
(Gouba ; 2018) soit 0,678mg/l. En outre la présence de Phosphore résulte de
l’épandage d’engrais dans les champs et dans les cultures maraichères sur les berges
du barrage. Cette présence pourrait être expliquée par le fait que les phosphates des
engrais se fixent sur le sol et sont entraînés par les eaux de ruissellement
(Y.OUATARA et al ;2009)
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Image 9 : Evolution des Ortho phosphates en fonction du point de prélèvement
(Gouba ; 2018)
i) La chlorophylle a
La chlorophylle est le pigment principal des végétaux capables de
photosynthèse, y compris les algues microscopiques d'origine hydrique qui
composent le phytoplancton. La chlorophylle se présente sous de
nombreuses formes, mais la forme la plus courante dans le phytoplancton
est la chlorophylle a.
La chlorophylle a étant présente dans le phytoplancton, sa concentration
dans l'eau est une mesure indirecte de la quantité d'algues (biomasse
phytoplanctonique) présente. Ainsi, la chlorophylle a est l'un des trois
paramètres physico-chimiques utilisés pour évaluer les niveaux trophiques
des eaux de surfaces.
La mesure de la chlorophylle A, se fait après séparation des matières en
suspension par filtration sur disques de verre, d’un échantillon de volume V
suivi de l'extraction de la chlorophylle l’éthanol. La lecture a été faite par
Spectrophotomètre Dr 2800, après 16h00 d’extraction dans l’obscurité et
dans un réfrigérateur(-4°C). L'absorption a été mesurée à 750 nm et 665
nm, éthanol comme blanc.
Les résultats sont calculés de la manière suivante :
𝐀𝐛𝐬𝐨𝐫𝐛𝐚𝐧𝐜𝐞(𝟔𝟔𝟓−𝟕𝟓𝟎)𝐱𝟏𝟎𝐱𝟏𝟎𝟎𝟎
Chlorophylle a totale (µg) =
𝟖𝟑,𝟒𝐱𝐕
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La teneur en chlorophylle a mesuré par Y.OUATARA et al (2009) est inférieur à
1µg/L. Ces valeurs corroborent celles de Tapsoba et al (2016). Il n’existe aucune
norme OMS, ni nationale en vigueur pour ce paramètre
3. Discussion
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III. Solution
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- Subventionner la construction de latrines pour tous. Ce projet déjà mis
en place par L’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (L’ONEA)
et plusieurs structures comme UNICEF-Burkina.
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Conclusion
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Bibliographie
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13- MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT ; SECRETARIAT GENERALE ;
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