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Groupe N° : 16

ÉCOLE CENTRALE CASABLANCA


PROJET LEARNING BY DOING

IrrigAll

Réalisé par : Encadrante :


Abdelkarim EL OUAFI Mme Bouchra BENSIALI
Layla JEBORI
Fatime MEITE
Mohamed Gamouh
Anas ESSAHOUQUI

Juillet 2022
Table des matières

Remerciements ....................................................................................................................................... 3
1. Résumé............................................................................................................................................ 6
3. Introduction .................................................................................................................................... 8
4. Développement du projet .............................................................................................................. 9
1. Planification ................................................................................................................................ 9
2. Le contexte et problématique .................................................................................................. 10
3. Etat de l'art :.............................................................................................................................. 10
4. Mise en place de la solution, .................................................................................................... 20
5. Réalisation et tests ................................................................................................................... 23
6. Les résultats finale de la modélisation..................................................................................... 28
Conclusion générale.............................................................................................................................. 30
1. Références .................................................................................................................................... 31
2. Annexes ......................................................................................................................................... 32

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Table des figures

FIGURE 1 – DESEIGN 3D ........................................................................................................ ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.


FIGURE 2 - FAST ....................................................................................................................................................... 28
FIGURE 3 -AMDE ...................................................................................................................................................... 29
FIGURE 4 – SADT NIVEAU A0 ...................................................................................................................................... 29
FIGURE5 - PIEUVRE .................................................................................................................................................... 29
FIGURE6 – DESEIGN 3D ......................................................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

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Remerciements

Nous, membres de l’équipe PLBD 16, tenons avant tout propos à remercier notre tutrice, Mme
BOUCHRA BENSIALI, enseignant chercheur en Mathématiques à l’Ecole Centrale Casablanca,
pour son encadrement, ses conseils et ses précieux feed-back qui nous ont aidé dans la
réalisation de notre Projet Learning By Doing.
Nos remerciements vont également à l’endroit de Mme Malak BENNIS, Coach en
développement personnel et Leadership pour son appui et son implication durant toute
l’année et qui nous a permis de travailler dans un cadre de travail collaboratif et efficace entre
les membres de l’équipe.
Nous nous tournons aussi vers le corps administratif ainsi que le corps enseignant qui ont bien
voulu intégrer cette formation par projet dans notre formation afin de faire de nous des
ingénieurs capables de répondre par l’innovation, aux enjeux et problématiques de notre
société.
Nous ne pourrions clore ce volet de remerciements sans remercier Mr BELHBOUB Anouar,
enseignant chercheur en Physique au sein de l’ECC pour son engagement, sa disponibilité et
le soutien indéfectible dont il a fait preuve face à nos incompréhensions et points bloquants
rencontrés durant ce projet ainsi que notre partenaire Mr Abdelkarim Gamouh, agriculteur et
éleveur de vaches laitières, chef d’arrondissement agricole retraité à l’office régional de mise
en valeur de Tadla pour sa confiance et sa disponibilité.

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1. Résumé

Notre Projet Learning By Doing porte sur le thème eau, agriculture et nouvelle technologie et
s’inscrit dans un cadre purement pédagogique dans lequel nous sommes amenés à rechercher
et à trouver des solutions innovantes répondant à un besoin et qui serviront à optimiser
l’utilisation des ressources hydriques dans le secteur agricole grâce aux nouvelles
technologies.
Indéniable et indispensable dans notre vie quotidienne, l’eau occupe une place importante
dans la plupart des activités que nous menons. Du domaine énergétique à l’agriculture, elle
constitue un facteur fondamental pour la survie de l’humanité. L’agriculture consomme à elle
seule, plus de 70 % de l’eau douce disponible dans le monde. Pourtant, cette ressource tend
à disparaitre d’ici l’horizon 2050 à cause d’un gaspillage exacerbé, d’une mauvaise gestion, de
l’accroissement démographique, mais aussi et surtout des changements climatiques. Cela
menace la survie de l’humanité qui risque de manquer d’eau et donc de nourriture.
Il devient donc urgent et nécessaire de trouver des moyens de gestion de plus en plus optimal
afin d’économiser cette ressource et la garantir pour l’avenir. Ce qui nous a poussé à orienter
notre réflexion sur la gestion intégrée des ressources d’irrigation dans l’agriculture en se
basant sur le contrôle du débit dans l’irrigation.
Pour répondre à cette problématique, nous avons dans un premier temps, recensé auprès des
agriculteurs les problèmes qu’ils rencontrent en ce qui concerne la gestion de l’eau dans leur
activité. Après cette identification de besoin, nous avons recherché les solutions déjà
existantes par une analyse des solutions puis nous avons défini des critères de sélection afin
d’examiner les différentes solutions et proposer la solution retenue.
Nous avons décidé de proposer une solution qui n’existe pas mais qui s’appuie sur l’irrigation
goutte à goutte. Notre choix est donc d’installer dans chaque goutteur un dispositif, qui
s’ouvrira en fonction du besoin en eau de la plante et améliorer ces goutteurs en les rendant
à section variable automatisée qui permettent d'appliquer à chaque plante la quantité d'eau
nécessaire pour sa croissance.
Pour arriver à mettre en place cette solution, nous avons réalisé un dessin 3D numérique de
notre solution grâce à des logiciels de conception numérique afin de matérialiser l’idée et finir
par la réalisation tangible de la solution avec le matériel du FABLAB de l’ECC.

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2. Abstract

Our Learning By Doing Project is about water, agriculture and new technology and is part of a
purely pedagogical framework in which we are led to research and find innovative solutions
that respond to a need and that will serve to optimize the use of water resources in the
agricultural sector through new technologies.
Undeniable and indispensable in our daily lives, water occupies an important place in most of
the activities we carry out. From energy to agriculture, it is a fundamental factor for the
survival of humanity. Agriculture alone consumes more than 70% of the world's available fresh
water. However, this resource tends to disappear by 2050 because of exacerbated waste, poor
management, population growth, but also and especially climate change. This threatens the
survival of humanity, which is in danger of running out of water and therefore of food.
It is therefore urgent and necessary to find ways to manage more and more optimal to save
this resource and guarantee it for the future. This has led us to focus our thinking on the
integrated management of irrigation resources in agriculture based on the control of flow in
irrigation.
To address this issue, we first identified the problems that farmers face in terms of water
management in their activity. After this identification of need, we looked for already existing
solutions by an analysis of the solutions then we defined criteria of selection in order to
examine the various solutions and to propose the retained solution.
We decided to propose a solution which does not exist but which is based on drip irrigation.
Our choice is therefore to install in each dripper a device, which will open according to the
water need of the plant and improve these drippers by making them with automated variable
section that allow to apply to each plant the amount of water necessary for its growth.
In order to achieve this solution, we made a digital 3D drawing of our solution with digital
design software to materialize the idea and finish with the tangible realization of the solution
with the equipment of the FABLAB of the ECC.

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3. Introduction

Depuis la révolution néolithique, l’agriculture est apparue dans différentes parties du monde.
Elle s’est avérée être une activité fondamentale pour que l’homme puisse satisfaire le besoin
primaire de se nourrir. Elle constitue l’un des piliers de l’économie africaine grâce à laquelle,
notre continent s’avère être un acteur majeur des marchés internationaux. L’Afrique, qui
regorge de ressources et de terres cultivables fait aujourd’hui face à d’énormes défis comme
l’insécurité alimentaire et le changement climatique.
Elle a aujourd’hui besoin de technique, de savoir-faire, d’instruments et méthodes de haute
technologie, ainsi que les engrais les plus efficaces pour allier la quantité des récoltes, à la
qualité.
Parmi ce potentiel, se trouve l’eau, un facteur central et indispensable pour nos activités
quotidiennes. Son exploitation, la nature du sol et les techniques utilisées en agriculture ont
conduit à l’émergence de différents types d’agriculture de l’Antiquité à nos jours. Elles
dépendent de plusieurs méthodes d’irrigation qui doivent être contrôlées et optimales pour
produire en grande quantité et en meilleure qualité.
Pour y arriver, il est temps de lier la technologie au secteur agricole afin de faire face aux
différents enjeux auxquels l’agriculture est confrontée. D’où la thématique de notre projet «
Eau, agriculture et nouvelle technologie ».
Dans la suite de notre travail nous allons présenter le développement de notre projet à travers
la présentation de la planification que nous avons élaboré, du contexte d’étude de notre
projet mais aussi de la problématique. Nous finirons par une présentation de l’état de l’art et
de la solution proprement dite ainsi que la présentation des tests effectués sur la solution et
des résultats obtenus.

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4. Développement du projet

1. Planification

Pour une bonne organisation du travail, chaque membre de l'équipe projet joue un rôle très
important. Ces rôles ont été octroyés de façon intelligente en fonction de la singularité de tout
un chacun. Nous avons retenu Abdelkarim ELOUAFI comme chef de projet, Anas ESSAHOUQUI
le secrétaire, Fatime MEITE la rédactrice, Mohamed GAMOUH chargé de communication et
enfin Layla JEBORI comme organisatrice. Chaque membre est à l'œuvre à ce que la solution
choisie puisse répondre à notre problématique, et cela en parfaite harmonie, et dans esprit
d'équipe.
Notre travail se répartit en quatre grandes étapes qui se sont déroulées depuis octobre 2021 :
Dans la première étape, nous avons fait une étude bibliographique sur la thématique de
l'année : "Eau, Agriculture et nouvelles technologies, puis une contextualisation et
problématisation du sujet.

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Dans la deuxième étape, nous avons effectué des recherches sur les solutions existantes, pour
sélectionner celles répondant à un certain nombre de critères que nous avons établi.
Dans la troisième étape, nous avons combiné les solutions sélectionnées pour n'en former
qu'une seule.
Finalement, nous avons commencé la réalisation de notre prototype en commençant par
une conception numérique, et par la suite la réalisation tangible de la solution.

2. Le contexte et problématique

L'agriculture est un secteur économique qui occupe l’une des places les plus importantes dans
le monde. En effet, elle nous permet de nous alimenter et donc de répondre à un besoin vital.
Malgré le développement de ce secteur, les grandes difficultés auxquelles elle est soumise
dernièrement nous amène à rechercher des politiques agricoles plus efficaces et des
méthodes précises pour améliorer sa rentabilité. L’enjeu le plus ravageur reste le changement
climatique car il affecte la fertilité de la terre et diminue la quantité d'eau utilisable. La
croissance démographique constitue aussi un défi majeur.
Des études statistiques prévoient que la population mondiale passera de 7 milliards à 11
milliards de personnes d’ici 2050. Il va falloir produire plus et il sera difficile avec les pratiques
agricoles actuelles de répondre à ces besoins qui accroitront à 70 %.
Produire plus avec moins d'eau : c'est l'un des principaux enjeux de l'agriculture, qui est de
loin le secteur le plus consommateur d'eau. En effet, la productivité dépend sans aucun doute
de la disponibilité de l'eau, ainsi que de la connaissance des besoins spécifiques de
l'agriculteur. Cependant, les ressources en eau subissent une pression sans précédent en
raison de l'augmentation de la consommation liée à la croissance démographique, de sorte
que les volumes disponibles ne peuvent pas répondre aux besoins humains ni garantir des
débits environnementaux pour la bonne santé des écosystèmes. Par conséquent, il est
essentiel d'augmenter l'efficacité de l'utilisation de l'eau. Cela nous amènera à orienter notre
réflexion vers la gestion des ressources pour assurer une production pérenne basée sur la
mesure et la régulation des débits d'eau.

3. Etat de l'art :

L’un des majeurs défis de l’agriculture se situe à l’heure actuelle au niveau de la gestion des
ressources hydriques. Les agriculteurs ont pour la plupart le souci de garantir l’eau de manière
durable et suffisante. Le problème majeur des agriculteurs questionnés se situe au niveau de

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la gestion du débit de l’eau apportée aux plantes. Ce qui a pour conséquence de gaspiller la
ressource ou à l’inverse de provoquer un stress hydrique des plantes en ne leur donnant pas
le vrai besoin en eau dont elles ont besoin. Nous avons donc recherché un univers de solution
déjà existant et qui s’appuient sur le contrôle du débit de l’eau.
Plusieurs techniques sont utilisées pour l’optimisation des ressources hydriques en contrôlant
le débit :

La rampe à vannette :
Ce dispositif correspond principalement aux cultures irriguées à la raie. Il est constitué d’un
tube équipé de vannettes en face de
chaque raie d’arrosage. Ces
dernières fixées sur la paroi du tube,
peuvent coulisser en libérant un
orifice plus ou moins important. Cette
méthode nous donne la possibilité de
régler un peu plus précisément le
débit. Dans ce cadre, il existe ce que
l’on appelle le système Californien. Ce
système consiste à remplacer les vannettes par des cannes verticales, liées à une conduite
enterrée, qui alimentent les raies. Ces cannes permettent de régler le débit ainsi que
l’orientation du jet.

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L'irrigation goutte à goutte :

L’irrigation goutte à goutte ou techniquement ‘’la micro-irrigation’’ (ou irrigation localisée), se


base sur la distribution de l’eau en faible débit instantané à la plante, en entrainant ainsi
l’humidification d’une fraction du sol.

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Lors de cette irrigation, l’eau se diffuse dans toutes les directions formant des bulbes humides
dont la forme varie selon la texture du sol.

L’installation est composée de :


- Une source d’eau : elle peut être un puit, une rivière, un bassin, etc.
- Une station de pompage : qui comporte généralement une pompe centrifuge qui puise l'eau
de la source et la refoule à la pression requise dans le réseau de canalisations.
- Unité de tête : ou unité de commande, elle comporte les éléments nécessaires au
conditionnement et à la sécurité du fonctionnement.
- Des canalisations principales et secondaires.
- Des rampes : la plupart des conduites en plastique utilisent les tuyaux en polyéthylène ci-
dessous à petit diamètre :
- Distributeurs : ici pour une diffusion lente, on utilise les goutteurs.

L'irrigation par aspersion :

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C’est une méthode d’irrigation qui amène l’eau aux plantes sous forme de pluie artificielle,
grâce à l’utilisation d’appareils d’aspersion alimentés en eau sous pression. Le réseau
d'irrigation par aspersion est composé d’une unité de pompage puisant l'eau de la source puis
alimente le réseau sous pression. Elle contient aussi des canalisations principales et
d'approche pouvant être placé dans le sol ou à la surface des rampes et des asperseurs. Elle
contient des techniques comme le pivot.

Capteur distribué pour la surveillance de l’état hydrique des sols :

Avec le développement de l’agriculture, il devient nécessaire de contrôler l’eau de l’irrigation


en utilisant un mécanisme de mesure de l’état hydrique du sol. Les capteurs, nous permettent
de collecter des données sur le sol (humidité, pression) et après réception de ces données, on
utilise des algorithmes et la méthode du bilan hydrique pour calculer le besoin en eau de la
plante. La réception des données peut se faire via un tensiomètre équipé d’une carte mémoire
ou utiliser la télédétection pour transmettre les données à un calculateur. On aura donc des
informations sur l’humidité du sol ainsi que sur la quantité de réserve dans le sol Le système
peut être automatique.

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Analyse de la solution

Dans le tableau qui suit, nous avons combiné les différentes solutions s’appuyant sur le
contrôle du débit en ajoutant pour chacune de ces solutions, des avantages et des
inconvénients. Cela nous a ainsi aidé à évaluer les différentes solutions et à identifier la
solution qui nous aiderait le mieux à répondre à notre problématique et aux problèmes et
réalités énoncés par notre partenaire Mr Gamouh AbdelKarim.

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Choix d’une solution

• Pourquoi l’idée de mixer 2 solutions ?

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Notre problématique nous a amené après analyse et observation des besoins à considérer
deux volets :

-Le contrôle du débit de l’eau


-La détermination du besoin en eau de la plante.

Les solutions que nous avons retenues sont le goutte-à-goutte et les capteurs car bien
qu’ayant des inconvénients, elles demeurent les plus optimales dans chacun des deux volets
mentionnés plus haut. En effet, Le goutte-à-goutte permet d’économiser jusqu’à 90% de l’eau
d’irrigation. Les capteurs quant à eux permettent de gérer et d’analyser rapidement un
volume de données importantes que génèrent des systèmes complexes. On a donc décidé de
mixer ses solutions et d’y apporter une touche d’innovation.

• Quels sont les limites de ces méthodes ?

En ce qui concerne le goutte-à-goutte, elle permet de contrôler 90% l’eau de l’irrigation. Mais
nous nous sommes demandé s’il était possible d’augmenter ce pourcentage. On a remarqué
que les tuyaux de goutte-à-goutte distribuent un débit constant d’eau dans chaque trou sans
forcément tenir compte du fait que l’humidité du sol varie d’une surface à une autre du sol.
Négligeant ainsi une variation d’eau qui constitue une possibilité d’économie en eau.

• Qu’avons-nous décidé de faire face à cela ?

On a donc décidé de mettre en place un système qui s’appuie sur la technique de goutte-à-
goutte et que l’on va mixer avec les capteurs. On va essayer d’agir sur les trous des tuyaux en
mettant en place un mécanisme de trou variable selon différents débits et en utilisant des

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capteurs pour mieux déterminer la quantité d’eau à apporter. Notre solution choisie est un
système démontable à porte glissante qui s’installe sur des tuyaux juste au-dessus des trous.

Formule de calcul

La notion d’humidité du sol que l’on aborde ici est une notion d’humidité volumique, notée
%RH et exprimée selon :

• La saturation : son %RH est supérieur à60%. Cette répartition correspond à la présence
d’eau à l’état liquide dans la composition du sol. Les racines ont tendances à pourrir
dans cette humidité ambiante.

• Sol humide : son %RH est compris entre 20% et 60%. C’est l’état idéal en agriculture
car il s’agit de cette humidité que les racines viennent prélever pour se nourrir.

• Point de flétrissement : son %RH est aux alentours de 20%. C’est un état à éviter car la
plante n’est plus capable de capter l’eau contenue dans le sol et à tendance à pourrir
dans cette humidité ambiante.
Pour cela, notre objectif de cette étude sera de rendre le sol humide pour chaque plante
en cas où le pourcentage d’humidité %RH qui lui correspond est inférieur à la valeur 60%.
On utilisera l’irrigation de précision ou le goutte à goutte comme méthode pour irriguer le
sol, mais cette fois-ci avec des goutteurs à section variable automatisés. Nous essayerons
à travers la conception détaillée dans le paragraphe suivant de contrôler l’ouverture de la
section de chaque goutteur, de tel sorte que dans une durée d’irrigation commune pour
un ensemble de plantes, toutes ces dernières puissent élever leur pourcentage d’humidité
à 60%

%RH1 et %RH2 sont différents et tous les deux inferieurs à 60%

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Avec Veau i est la quantité d’eau présente dans le sol au niveau de la plante, qui correspond
à %RHi d’humidité. Calculons la quantité d’eau qu’on doit ajouter à chaque plante pour que
son %RH soit égal à 60% :

Supposons maintenant que l’ouverture de notre goutteur ou considérons plus précisément


que la porte coulissante de notre dispositif est ouverte toute entière, et calculons en tenant
compte de cette condition la durée nécessaire d’arrosage (Vaj i ) pour chaque plante. Soit D
le débit d’eau passant par l’ouverture maximale de la porte coulissante, on a donc :

Pour contrôler l’irrigation des deux plantes en une durée commune durant laquelle chaque
plante satisfait son besoin en eau, le temps d’irrigation doit être égal à :

Pour trouver maintenant l’ouverture de la porte coulissante du dispositif placé au niveau de


chaque plante, nous supposerons que notre ouverture est de section rectangulaire de
longueur L et de largeur h. Question : quelle est la longueur d’ouverture nécessaire Li pour
faire passer Vaj i pendant la durée T ? Pour y répondre, nous devrons calculer le débit Di
d’eau correspondant à chaque plante durant la période T :

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Pour cela nous verrons d’ici jusqu’à la fin de notre projet, comment peut-on agir sur un
moteur lié à la porte pour garantir une ouverture de Li.

4. Mise en place de la solution

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Après avoir exploré l’univers des solutions, nous proposons une solution capable de ne
distribuer que la quantité d’eau nécessaire au sol.
Notre système a pour but de répondre au besoin de l’agriculteur. C’est-à-dire gérer et éviter
le stress hydrique à ses plantes par un suivi continu du besoin en eau de la plante. Il répond
donc également au besoin d’économie en eau dans le domaine de l’agriculture.
Le système devra se baser sur la détermination continue du besoin en eau des plantes et sur
le système d’irrigation goutte à goutte afin de donner à la plante le juste besoin en eau. Nous
voulons automatiser le goutte à goutte de sorte à rendre les goutteurs indépendants et faire
circuler par des trous à épaisseurs variables la quantité d’eau dont la plante a besoin lors de
l’irrigation.
Notre système doit donc être capable de mesurer le taux d’humidité du sol, traiter par la suite
les données et commander les actionneurs, et puis agir en ouvrant une porte glissante selon
le besoin hydrique de la plante.

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Détaillons chaque phase de notre solution :

• Pour la partie acquisition des données, nous disposons d'un capteur d'humidité de
type SKU C11A078 suite à son cout non élevé, et ses caractéristiques qui satisfassent
largement les conditions de notre prototype. Les mesures ainsi calculées vont être
transmises à la carte Arduino via des câbles de connexion.
• En ce qui concerne la partie traitement, le choix de la carte Arduino Uno est justifié
par la nécessité de traiter plusieurs données. Son rôle va être donc de traiter d’abord
la data. En effet, nous avons codé un programme permettant de traiter la base de
données. Donc en traitant la valeur mesurée par le capteur nous serons capables,
avec la formule présentée, de déterminer la quantité d’eau suffisante au sol et donc

la durée d’irrigation.

• La prise de cette décision sera la tâche de la carte Arduino qui va contrôler la pompe.
La pompe utilisée dans notre prototype est de 12V car elle sera facile à alimenter mais

pour un projet en réel, il est conseillé d’utiliser des électrovannes puissantes.

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• Enfin pour ouvrir la porte glissante, nous avons utilisé un moteur à engrenages. Vu
que ce dernier facilite la transmission constante du mouvement, il ne peut pas y avoir
de glissement grâce à la denture des roues.

5. Réalisation et tests

a) Partie informatique :

Pour tester notre système de montage, on a commencé par tester les différents capteurs et
émetteurs de façon indépendant.

* Test du capteur d'humidité du sol :

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➢ Montage :

Pour obtenir les valeurs d'humidité de notre système on a utilisé le code suivant qui a été
implémenté :

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Ce code permet de faire apparaitre les valeurs potentielles reçues par le capteur, ainsi qu'un
message écrit et visuel (LED) donnant l'état d'humidité du sol.
Pour se faire, nous avons préparé un sol de volume Vsol= 653,5 cm3. Ensuite, nous avons
branché notre circuit qui assurera le fonctionnement du capteur d’humidité, de l’afficheur LCD
et de la carte Arduino Uno qui contenait le programme vu précédemment.

➢ Résultat du test

En mesurant la valeur d’humidité initiale du sol, l’afficheur LCD nous a afficher un


pourcentage égal à 20%. C’est ce qui est présente sur la photo juste après :

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Après avoir testé expérimentalement le calcul théorique vu précédemment au niveau de l’état
de l’art, nous essayerons de voir si en ajoutant le volume d’eau nécessaire pour chaque plante,
le pourcentage %RH affiché sur l’afficheur LCD augmentera à 60%.

➢ Réalisation du prototype :
Pour réaliser notre système on a opté pour une modélisation 3D sur le logiciel Tinkercad.
Après, On a imprimé à l’aide de l’imprimante 3D au niveau du FABLAB.

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6. Les résultats finale de la modélisation

a) Porte coulissante

Cette porte est la partie qui permettra de faire varier l’ouverture selon la commande
envoyer au moteur à engrenage. Elle favorisera des ouvertures variables selon le besoin de
la plante.

b) Le Tube

Le tube est le composant à encastrer au niveau des tuyaux. C’est la partie fixe de notre
solution.

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c) Le système en entier

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5. Conclusion générale

Au terme de ce projet Learning By Doing, nous avons eu l’occasion, de chercher, tester et


réaliser une solution répondant à des enjeux de volet environnemental, économique et social
et impliquant non seulement nous, l’équipe projet, mais aussi toutes les parties prenantes.
Ce projet nous a par ailleurs permis de prendre conscience de la nécessité pour nous
ingénieur, de réfléchir à trouver des solutions qui répondent des problématiques réels et
actuels. Il serait important de retenir que notre produit va transformer l’irrigation goutte à
goutte, en une irrigation goutte à goutte intelligente. IrrigAll va permettre de connecter le
diagnostic hydrique en temps réel de la plante à la consommation de la culture en fonction du
sol et du climat. L’agriculteur se passera des contraintes de calcul et de relevés
météorologiques. Il pourra limiter la sous-irrigation ou la sur-irrigation observée chez la
plupart des agriculteurs ayant le goutte à goutte et voulant maximiser le rendement ou
économiser l’eau.
Il s’agit également ici d’une contribution à l’optimisation et à la gestion des volumes d’eau
utilisées dans l’agriculture. Les économies d’eau réalisées vont permettre à l’agriculteur de
réaliser des économies de pompage, d’améliorer ses conditions de travail, mais surtout
d’assurer un rendement et une qualité des récoltes encore plus optimales que celles de
l’irrigation goutte à goutte.
Pour une continuité de notre projet, nous souhaiterions considérer la possibilité d’une
irrigation goutte à goutte intégrant directement notre produit. On pourrait alors viser une
efficience de presque 100%.
Cependant, le défi de taille auquel sera confronté le produit se situe au niveau des champs
denses et demandant donc un plus grands nombres de prototypes encastrés aux tuyaux. C’est
pourquoi nous avons pensé à viser des cultures espacées comme l’Olivier.

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1. Références (s’il y a lieu)

2. Rampe à vannette : https://www.aqua6.info/blog/25_les-differentssystemes-d-


irrigation.html
3. L’irrigation goutte à goutte :
https://recaniger.org/IMG/pdf/module_goutte_goutte_16_janv_19.pdf
4. L’irrigation par aspersion : https://grupochamartin.com/fr/riego/tuberias-para-
irrigacion-poraspersion-agricola.

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Annexe 1

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