Réalisé par:
Encadrants: Jury:
DEDICACES
Khalid
DEDICACES
Khalil
Résumé
Afin de rattraper le retard en Assainissement que connait actuellement le Maroc, plusieurs
mesures ont été prises. L’une de ces mesures consiste à généraliser l’équipement en ouvrages
d’épuration sur l’ensemble du territoire.
L’objet de ce document est donc d’exposer dans un premier lieu, les différents procédés
généralement utilisés pour dépolluer les eaux domestiques. Après, on fera une description de
la chaine du traitement retenue pour le cas de la ville de Ain Aouda. Et dans la perspective de
réaliser un projet respectueux de l’environnement, une étude d’impact sur l’environnement
sera faite.
Remerciements
Alors que ce travail touche à sa fin, nous saisissons cette occasion pour exprimer autant nos
remerciements que notre reconnaissance à l’Ecole Hassania des Travaux Publics Hassania,
dont les responsables, le corps enseignant et le personnel administratif ont tout déployé pour
nous donner la formation digne de cette prestigieuse institution.
Les expressions de notre vive reconnaissance sont adressées également à l’Office National de
l’Eau Potable, en particulier à M. Mokhtar JAAIT qui a eu l’amabilité d’octroyer ce travail au
sein de l’ONEP, et à M. Mustapha MAHI pour son encadrement, ses aides et ses précieux
conseils.
Nous tenons à exprimer notre gratitude envers les membres du jury, qui se sont libérés de
leurs obligations pour juger ce travail.
Enfin, que tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de ce travail,
trouvent ici l’expression de notre reconnaissance.
Sommaire
Chapitre 1 : L’assainissement liquide au Maroc ................................................................. 13
Chapitre 2 : Bibliographie sur les procédés d’épuration des eaux usées .......................... 18
Chapitre 4 : Description de la variante d’épuration des eaux usées d’Ain Aouda .......... 42
4.3 Description du schéma de process à adopter pour l’épuration des eaux usées d’Ain Aouda ............. 44
4.3.1 Traitement des eaux usées .................................................................................................................. 45
4.3.2 Traitement des boues ......................................................................................................................... 45
9.2 Variantes d’utilisation des eaux usées épurées proposées ................................................................... 102
9.2.1 Utilisation urbain des eaux usées du centre d’AIN AOUDA ........................................................... 102
9.2.2 Utilisation agricole des eaux usées du centre d’AIN AOUDA ........................................................ 102
9.2.3 Recharges artificiels de la nappe ...................................................................................................... 106
CHAPITRE 1
L'Office National de l’Eau Potable (ONEP) est un établissement public à caractère industriel
et commercial doté d’une personnalité civile et d’une autonomie financière. Son activité
intègre l'ensemble du cycle de l'eau, de l'étude des projets à l'exploitation des équipements et
au contrôle de la qualité. Présent dans 416 communes, l'ONEP couvre 85% de la production
d'eau et dessert 5,6 millions d'habitants. L'Office assure l'assainissement des eaux usées de 41
villes représentant une population de 1,8 million de personnes et 28 stations d’épuration.
1.1.1 Missions
1.1.3 Approche
1.1.4 Atouts
L'Institut International de l'Eau et de l'Assainissement -IEA- est une structure créée en juin
2008 par l'Office National de l'Eau Potable -ONEP pour prendre en charge les activités liées
à:
1.2.1 Missions
1.2.2 Histoire
Ce programme sera revu chaque année dans la perspective d’identifier de nouveaux centres
éligibles au financement. Le programme 2006 qui porte sur 52 communes pour les travaux et
16 communes pour les études concerne une population de 4,7 millions d’habitants. Le coût de
ce programme est estimé à 1,3 milliards de DH, dont 359 millions de DH de l’Etat.
CHAPITRE 2
2.1 Dégrillage :
Le dégrillage est une opération indispensable qui permet :
L’opération est plus ou moins efficace, en fonction de l’écartement des barreaux des grilles et
on distingue :
Le dégrillage est assuré soit par une grille à nettoyage manuel, soit obligatoirement à partir
d’une certaine importance de la station par une grille à nettoyage automatique dite grille
mécanique ou dégrilleur mécanique souvent protégée par une grille à barreaux plus espacés
(prédégrilleur).
Généralement, la grille métallique sera inclinée par rapport à l’horizontal d’un angle α (de 30°
à 60° pour un dégrillage manuel et de 60° à 80° pour un dégrillage automatique ou
mécanique) et sera constituée de barreaux droits en acier, de section rectangulaire (ou semi-
circulaire amont ou semi-circulaire amont/aval ou circulaire), d’épaisseur “s” mm avec un
espacement “b” mm entre les barreaux.
2.2 Dessablage :
Son but est de retirer les sables et graviers de l’effluent à traiter afin d’éviter les risques
d’abrasion des équipements, le colmatage des conduites et les dépôts dans les ouvrages en
aval.
2.3 Dégraissage-déshuilage
Les problèmes de dégraissage et de déshuilage en prétraitement des eaux usées urbaines sont
très complexes. En effet, ces deux opérations sont réalisées ensemble bien que correspondant
à des phénomènes physiques différents. Le déshuilage correspond à une opération de
séparation liquide-liquide alors que le dégraissage correspond à une opération de séparation
solide-liquide.
Le dégraissage vise à éliminer la présence de graisses dans les eaux usées, graisses qui
peuvent gêner par la suite l'efficacité des traitements biologiques. Le dégraissage s'effectue
par flottation. L'injection d'air au fond de l'ouvrage permet la remontée en surface des corps
gras. Les graisses sont raclées à la surface, puis stockées avant d'être éliminées (mise en
décharge ou incinération). Elles peuvent aussi faire l'objet d'un traitement biologique
spécifique au sein de la station d'épuration. De nombreuses stations utilisent des dessableurs-
dégraisseurs combinés.
Le dégraisseur est une cuve munie d'un système de parois permettant de retenir les graisses et
les huiles en surface. Après leur passage dans le dégraisseur, les eaux de cuisine, de bain et de
buanderie, les plus chargées en graisses, sont acheminées vers l'élément de traitement.
Le décanteur lamellaire est un ouvrage comportant des lamelles parallèles inclinées, ce qui
multiplie la surface de décantation et accélère donc le processus de dépôt des particules. Une
décantation lamellaire permet d'éliminer plus de 70 % des matières en suspension et diminue
de plus de 40 % la DCO et la DBO.
Les décanteurs primaires les plus communément employés sont des ouvrages circulaires ou
rectangulaires équipés d’un raclage mécanique des boues.
Les décanteurs rectangulaires sont peu répandus dans le monde. Cependant, ils permettent,
quand il doit y avoir plusieurs, de gagner de l’espace par rapport aux ouvrages circulaires qui
ne sont pas économiques. Il existe deux types de décanteurs longitudinaux : les ouvrages à
pont racleur ou les ouvrages à chaîne. Les ponts racleurs se déplacent selon un mouvement de
va et vient. Ils raclent à contre-courant seulement.
En outre, pour tous les décanteurs rectangulaires, l’extraction des boues des différentes
trémies qui constituent la fosse à boues en tête du bassin, est plus complexe de construction et
d’exploitation que pour les bassins circulaires.
Parmi les traitements biologiques, on distingue les procédés biologiques extensifs et intensifs.
L'épuration extensive, plus proche des procédés naturels, nécessite de plus grands volumes et
des temps de séjour de l’eau à épurer plus longs (lagunage, lit planté…).
L'épuration intensive qui permet de forcer la dégradation de la matière organique par des
micro-organismes dans un faible volume et en un temps réduit. Elle regroupe toute une série
de techniques ayant en commun le recours à des cultures bactériennes qui "consomment" les
matières polluantes. Il existe deux grandes catégories de procédés biologiques artificiels :
les installations à "cultures libres", dans lesquelles la culture bactérienne est maintenue
en suspension dans les eaux usées à traiter ;
2.5.1 Lagunage
Principe de fonctionnement :
Le principe de l’épuration d’un lagunage naturel consiste à faire dégrader la charge polluante
par des bactéries et des algues dans des bassins de grandes dimensions.
L’oxygène nécessaire à la respiration bactérienne provient des contacts naturels avec
l’atmosphère ou uniquement des mécanismes photosynthétiques des algues en présence de
rayonnement solaire. La tranche d’eau supérieure des bassins étant exposée à la lumière, les
algues qui en profitent, produisent l’oxygène nécessaire au développement et maintient des
bactéries aérobies. Ces bactéries sont responsables de la dégradation de la matière organique.
Le gaz carbonique formé par les bactéries ainsi que les sels minéraux permettent aux algues
de se multiplier.
Ce cycle s’auto entretient tant que le système reçoit de l’énergie solaire et de la matière
organique. Les matières décantables s’accumulent au fond des bassins surtout dans le premier,
et forment une couche de boues dans la zone anaérobie.
Avantages :
• coûts d'investissement ;
• faibles coûts d'exploitation ;
• bonne intégration dans l'environnement ;
• bonne élimination des pathogènes ;
• boues peu fermentescibles ;
• bonne élimination de l'azote (70 %) et du phosphore (60 %).
Inconvénients :
Contraintes d'exploitation :
Les filtres biologiques englobent tous les procédés biologiques à cultures bactriennes fixées.
Ces procédés dérivent d’une intensification des processus d’épuration naturel de filtration par
le sol. Parmi ces procédés, on peut citer : les lits bactériens et les biolfiltres.
Le lit bactérien est le procédé d’épuration le plus anciennement utilisé, cependant cette
technique n’a pas connu des évolutions technologiques comparables à celle des systèmes à
boues activées.
La technique des lits bactériens consiste à faire ruisseler les eaux, préalablement décantées
dans un ouvrage de décantation (décanteur primaire ou fosse IMHOFF), à traiter sur un
support solide où se développe une culture de micro-organismes épurateurs, le "film
biologique" ou "biofilm". Les eaux usées traversent le réacteur et, au contact du film
biologique, les matières organiques se dégradent. Un clarificateur doit être placé en aval du lit
bactérien pour éliminer les boues résultant des matières organiques dégradées. Un décanteur
est également placé en amont pour la rétention des MES pouvant conduire au colmatage des
lits bactériens. L’aération des lits bactériens peut se faire soit naturellement grâce à des ouïes
d’aération, soit par insufflation d’air. Le rendement maximum de cette technique est de 80 %
d'élimination de la DBO5.
Les lits bactériens sont classés en fonction de la charge organique qu’ils reçoivent : faible,
moyenne, forte et très forte charge.
Avantages :
Inconvénients :
• performances généralement plus faibles qu'une technique par boues activées, qui
tient en grande partie aux pratiques anciennes de conception. Un dimensionnement
plus réaliste doit par conséquent permettre d'atteindre des qualités d'eau traitée
satisfaisantes ;
Contraintes d'exploitation :
2.5.2.2 Biofiltration:
La biofiltration utilise une culture bactérienne fixée sur un support granulaire fin, ou "milieu
granulaire", immergé dans un bassin. Le milieu granulaire sert à la fois de filtre et de support
aux cultures bactériennes. Cette installation offre donc la possibilité de réaliser conjointement
la dégradation des matières polluantes et la clarification des eaux usées. Les matières utilisées
pour le support sont soit naturelles (pouzzolane, argiles expansés, schistes), soit synthétiques
(billes de polystyrène expansé). Quel qu'il soit, le matériau retenu doit se caractériser par son
action filtrante et permettre une fixation maximale des cultures biologiques. Un système
d'aération apporte l'oxygène nécessaire à l'intérieur du filtre.
cependant de façon quasi instantanée grâce aux propriétés des supports utilisés (macroporosité
du matériau) dans lesquels reste une population bactérienne suffisante pour obtenir une
qualité d’eau épurée correspondante au régime établi.
Mise au point dans les années 80, cette technique élimine environ 90 % de la DBO5 et peut
également éliminer l'azote. Elle présente l'avantage d'utiliser des installations plus compactes
qui permettent une intégration facile des usines d'épuration en milieu urbain.
Plusieurs techniques ont été mises en œuvre à l’échelle industrielle. Elles se différencies par la
granulométrie et la nature du support, par le sens de passage de l’eau (flux ascendant ou
descendant), par la technique d’introduction d’oxygène (pré-dissolution ou injection directe),
par l’origine de l’oxygène (oxygène de l’air ou oxygène pur), et par le mode de
fonctionnement du biofiltre en lit immergé ou en lit de ruissellement.
Avantage :
• Procède simple
• Utile pour les régions où les terrains ne sont pas disponibles
• Efficace pour le traitement de fortes charges selon le type de filtres.
• Applicable aux petites et moyennes collectivités
• Réduit rapidement la DBO soluble
• Nitrification efficace
• Requiert moins d’énergie.
Inconvénients :
Avantages :
Inconvénients :
• performances généralement plus faibles que celles d’une technique par boues
activées.
• coûts d'investissement importants ;
• grande sensibilité aux variations de température ce qui créé une obligation de
couverture ;
Contraintes d'exploitation :
Le procédé de traitement par boues activées est un procédé de traitement biologique à culture
en suspension. Il est constitué d’un réacteur biologique dans lequel les eaux usées sont
mélangées avec une biomasse aérée et maintenue en suspension. Les installations à "boues
activées" fonctionnent selon le principe des "cultures libres".
Après un temps de séjour dans ce bassin d'aération, l'effluent chargé de boues est renvoyé
dans un clarificateur, appelé aussi décanteur secondaire. L'eau épurée est ainsi séparée des
boues par décantation, et les boues sont soit envoyées dans une unité de traitement spécifique,
en vue de leur épandage agricole ou de leur élimination, soit réinjectées pour partie dans le
bassin d'aération. On qualifie cette opération de "recirculation des boues". Il permet le
maintien d’une masse constante de bactéries dans le bassin d'aération à un niveau compatible
avec les performances épuratoires attendues.
Les traitements par boues activées éliminent de 85% à 95 % de la DBO5, selon les
installations. C'est le traitement biologique le plus simple et le plus fréquemment utilisé
actuellement en Europe.
Il existe de nombreuses variantes de systèmes de traitement par boues activées selon le mode
d’écoulement et d’alimentation, le taux de charge ou autres. Les chenaux d’oxydation et les
réacteurs biologiques séquentiels sont inclus dans les boues activées.
Avantages :
Inconvénients :
Contraintes d'exploitation :
CHAPITRE 3
Le centre de Ain Aouda se situe à une distance de 30 km environ au sud de Rabat, sur le
carrefour de la route régionale RR 401 reliant Rabat à la ville de Oued Zem, et celles
provinciales RP 4036 et RP 4025 menant respectivement à Témara et à Akreuch.
X Y Z
371 500 358 000 230 m
Le centre de Ain Aouda a le statut de Municipalité et relevant du cercle portant le même nom et
dépendant de la préfecture de Skhirate Temara et de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer.
Le centre d’Ain Aouda est situé dans la région des Zaers, il présente une morphologie très uniforme. A
l’intérieur du périmètre urbain l’altitude est comprise entre 222 et 239 m NGM.
3.2.2 Climatologie
Le climat régnant dans la région d’Ain Aouda est de type semi-aride sub-humide continental.
La température moyenne mensuelle variable au cours de l’année de 12°C en décembre et 32,5 en août.
Le régime pluviométrique est caractérisé par une saison pluvieuse qui s’étend d’octobre à avril, et une
saison aride couvrant le reste de l’année. Les précipitations enregistrées sont en moyenne de l’ordre de
414 mm/an.
Jan. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
T° Max °C 25 24 31 30 32 35 38 39 26 27 21 16
T° Min °C 5,5 6 10 13 16 15 25 26 25 14 10 8
T° Moy °C 15,5 15 20,5 21,5 24 25 31,5 32,5 25,5 20,5 15,5 12
Pluie mm 77 48 27 42 16 4.9 0 0 9.1 32 64 94
3.2.3 Géologie
La région du centre de Ain Aouda se situe dans la Meseta côtière, elle est caractérisée par la
prédominance de terrains primaires (schisteux, gréseux et quartzites) et de formations gréso-
calcaires du Miocène, du Pliocène et du Quaternaire.
Ain Aouda
3.2.4 Hydrologie
Le centre d’Ain Aouda se situe dans le bassin d’oued Akreuch qui débouche sur oued
Bouregreg à l’aval du barrage Moulay Abdellah. La région d’Ain Aouda est traversée par
plusieurs chaabas et oued Akreuch (cours d’eau non pérenne).
3.2.5 Hydrogéologie
La région d’Ain Aouda se retrouve isolée entre les oueds Akreuch et Korifla, elle est
caractérisée par des terrains peu perméables expliquant la rareté des ressources en eaux
souterraines.
Les formations Plio-quaternaires couvrent le plateau d’Ain Aouda qui repose sur des grés,
pélites et conglomérats au niveau desquels se trouve la nappe.
Cette nappe est essentiellement alimentée par l’infiltration des eaux de pluie à travers les
roches meubles peu perméables. Et elle est drainée par les sources resurgissant sur les
versants des oueds Akreuch et Korifla.
Le centre de Ain Aouda se situe sur le plateau des Zaers, les sols sont généralement occupés
par les céréalicultures.
La zone limitrophe du site de la STEP est plantée par les arbres d’eucalyptus longeant la
chaabas. L’emprise de la STEP comprend une dizaine arbres dont certaines seront abattues.
Le centre actuellement représente un lieu d’attraction des populations urbaines desdites villes
d’une part, et des populations rurales environnante d’une autre part, et ce pour les raisons
suivantes :
- la proximité à Rabat
-
Le centre a connu un développement industriel, en particulier l’industrie pharmaceutique, en
profitant de la situation géographique par rapport à la capitale et de la disponibilité des
ressources humaines.
Date de Effectif du
Société Activité
démarrage personnel
BIOLOGICAL &
Fabrication de produits
CHIMICAL 1986 120
pharmaceutiques de base
INSTITUTE BCI
Fabrication et
PHARMACEUTICAL
1988 préparation des produits 159
INSTITUTE
à usage humain
SMITHKLINE Fabrication de produits
1996 166
BEECHAM MAROC pharmaceutiques de base
Le centre est un lieu d’attraction justifiée par sa situation par rapport à la capitale et les villes
voisines Salé et Témara.
Deux grandes zones urbaines sont réalisées au niveau du centre : la Zone Urbaine Nouvelle et
Lotissement Sidi Larbi.
L’alimentation en eau potable du centre d’Ain Aouda est assurée par l’ONEP via des
piquages sur l’adduction principale Bouregreg-Rommani. Le linéaire global du réseau de
distribution est 543 km.
Les ouvrages de stockage sont d’une capacité de stockage globale de 1240 m3, un réservoir
semi-enterré de 1000 m3, un réservoir surélevé de 200 m3 et une bache de 40 m3.
Dans le cadre de renforcement des ouvrages d’AEP du centre de Ain Aouda, un ensemble de
travaux sont en cours de réalisation et concernent :
La collecte et la mise en décharge des déchets solides sont assurées par le service technique
de la commune. Les déchets collectés sont évacués dans la décharge contrôlée de Oum Azza
située à plus de 12 km du centre.
Ain Aouda est relié au réseau téléphonique automatique et semi automatique national.
- Municipalité
- Gendarmerie royale
- Perception
- Lycées
- Collèges
- Centre de santé
- Etc.
Compte tenu de la situation épidémiologique fournie par les services de santé de la délégation
provinciale de la santé de Skhirat Temara, les résultats d’analyses bactériologiques relatives
aux maladies hydriques (Typhoïde, Hépatites, Cholera) sont négatifs.
Le suivi d’hygiène du milieu est assuré par le bureau municipal d’hygiène, à travers le
diagnostic périodique de 15 gîtes larvaires dont le point de rejet actuel.
CHAPITRE 4
SITE DE LA
STEP
Le schéma de process qui sera adopté dans l’épuration des eaux usées domestiques par lits
bactériens à Ain Aouda comporte les ouvrages suivants :
Les eaux usées traverseront d'abord l’ouvrage de prétraitement qui se composera de l’ouvrage
d’entrée, du dégrilleur, du dessableur.
Dans l’ouvrage de prétraitement, les eaux usées seront acheminées vers les fosses Imhoff. La
décantation primaire aura lieu dans la partie supérieure des fosses Imhoff.
A partir des fosses Imhoff, les eaux usées seront acheminées vers les lits bactériens où
s'effectuera le traitement biologique des eaux usées. Ensuite les effluents épurés seront
dirigées vers les décanteurs secondaires. Dans les décanteurs secondaires, les eaux traitées
seront séparées des boues qui se développeront par suite des processus biologiques dans les
lits bactériens.
Les eaux traitées des décanteurs secondaires seront collectées dans la station de relevage SP1
d'où une partie des eaux sera circulée vers les lits bactériens afin de diminuer la concentration
de DBO5 en amont et de garantir une charge superficielle suffisante. Le reste des eaux traitées
sera évacué vers l’Oued Akreuch.
La digestion des boues provenant des décantations primaires et secondaires s’effectuera dans
la partie inférieure des fosses Imhoff. Les boues digérées seront dirigées vers les stations de
relevage SP2, puis refoulées vers les lits de séchage. Dans ces lits les boues seront séchées.
L’eau de drainage sera évacuée vers l’oued Akreuch.
CHAPITRE 5
L’aspect environnement est devenu un souci majeur des décideurs. De ce fait, une étude
d’impact, s’avère indispensable.
Dans ce chapitre, on décrira la méthode d’évaluation d’impact, et on l’appliquera pour le cas
de la ville de Ain Aouda.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour réaliser l'évaluation des impacts. La méthode
employée lors de cette étude est celle des matrices (Réf : L’ETUDE D’IMPACT SUR
L’ENVIRONNEMENT, PATRICK MICHEL P :129) qui permet de croiser les différents
éléments sensibles du milieu avec les différentes sources d'impact et déterminer ainsi des liens
de cause à effet. Les impacts sont caractérisés en impacts négatifs et positifs, impacts directs
et indirects, impacts permanents et temporaires. Il existe aussi des impacts inévitables ou
irréversibles.
Une évaluation qualitative en termes d’importance (impact mineur, moyen ou majeur) et une
autre quantitative en termes de longueur traversée ou de superficie touchée pour chaque
composante environnementale seront réalisées.
L'évaluation des impacts repose sur deux notions fondamentales : l’importance et la durée de
l’impact.
5.1.1.1 La sensibilité
d’assainissement. Cette analyse permet de faire ressortir, d'une part, les espaces qu'il est
préférable d'éviter et d'autre part, de déterminer les espaces qui seraient plus propices à
l'implantation des ouvrages.
L'impact appréhendé correspond à la propriété d'un élément d'être perturbé ou d'être la source
de difficultés techniques au moment de l'implantation des équipements. Cette caractéristique,
propre à l'élément concerné, est indépendante de sa situation. L'impact est évalué selon les
connaissances acquises relativement aux caractéristiques de cet élément. On distingue trois
niveaux d'impact appréhendé, soit fort, moyen ou faible suivant le degré de modification que
l'élément est susceptible de subir par la réalisation du projet.
Impact
Description
appréhendé
Lorsque l’élément est détruit ou fortement modifié par la réalisation du
Fort
projet, ou/et occasionne des difficultés techniques majeures
Lorsque l’élément est altéré par la réalisation du projet, ou/et occasionne des
Moyen
difficultés techniques notables.
Lorsque l’élément est légèrement modifié par la réalisation du projet, ou/et
Faible
occasionne des difficultés techniques mineures.
Les trois valeurs qui peuvent être accordées sont présentées dans le tableau suivant :
Valeur Description
l’élément présente des caractéristiques exceptionnelles dont la conservation ou
Fort
la protection font l'objet d'un consensus
l’élément présente des caractéristiques dont la conservation ou la protection
Moyen représente un sujet de préoccupation important sans faire l'objet d'un consensus
général
la conservation ou la protection de l’élément sont l'objet d'une faible
Faible
préoccupation
Le degré de sensibilité attribué à un élément est fonction de deux critères, soit le niveau de
l'impact appréhendé auquel le projet s'expose et la valeur de l'élément.
Sensibilité Description
Très forte L’élément ne peut être touché qu’en cas d’extrême nécessité
L’élément à éviter dans la mesure du possible en raison de son importance, sa
Forte
valeur ou sa fragilité, ou en raison des contraintes techniques
L’élément peut être touché, avec certaines réserves sur les plans
Moyenne environnemental ou technique, mais en appliquant les mesures d’atténuation
particulières
L’élément peut être touché à condition de respecter certaines exigences
Faible
environnementales ou technico-économiques
5.1.1.2 L’intensité
L’intensité réfère à l’ampleur même d’un impact. Elle correspond à tout effet négatif qui
pourrait toucher l'intégrité, la qualité ou l'usage d'un élément. On distingue trois niveaux
d’intensité : forte, moyenne et faible :
Intensité Description
l’impact détruit l’élément, met en cause son intégrité, diminue fortement sa
Forte
qualité et en restreint l’utilisation de façon très significative ;
l’impact modifie l’élément sans en remettre en cause l’intégrité, en réduit
Moyenne
quelque peu sa qualité et conséquemment, en restreint l’utilisation;
l’impact altère peu l’élément et malgré une utilisation restreinte, n'apporte
Faible
pas de modification perceptible de sa qualité.
L’intensité peut, dans certains cas, être évaluée en fonction du mode d'implantation de
l'équipement sur la superficie occupée par l'élément.
Une propriété cadastrée ou une terre en culture subiront un impact dont l’intensité peut varier
selon le mode d'implantation de l'équipement par rapport aux limites de la propriété, du lot,
etc. De même, un élément aux limites naturelles bien définies (ex. : habitat faunique,
peuplement, etc.) sera plus ou moins perturbé selon le mode d'implantation.
5.1.1.3 L’étendue
L'importance absolue de l’impact est déterminée en intégrant la durée, soit la période pendant
laquelle l’impact se fera sentir.
• longue durée : impact ressenti de façon continue pour la durée de vie de l'ouvrage,
et même plus (>5ans);
• durée moyenne : impact ressenti de façon continue pour une période de temps
relativement longue, soit d'une saison à quelques années (1 à 5 ans) ;
• courte durée : impact ressenti à un moment donné et pour une période de temps
inférieure à une saison à un an.
Pour le cas de Ain Aouda, les différents phases de la vie de la STEP présentent divers
impacts, le tableau ci-dessous illustre ces impacts avec leurs degrés d’importance.
IMPORTANCE DE L’IMPACT
SENSIBILITÉ INTENSITÉ ÉTENDUE Inadmissible Majeure Moyenne Mineure
Acquisition des
emprises faible faible ponctuelle +
Installation du
chantier faible faible ponctuelle +
Aménagement des
accès moyen moyen local +
Transport et
circulation moyen moyen local +
Excavation,
terrassement
fort fort ponctuelle +
Transport et
circulation moyen moyen local +
Réalisation des
ouvrages de
traitement
faible faible ponctuelle +
Démobilisation du
chantier
faible faible ponctuelle +
Présence des
ouvrages faible faible ponctuelle +
gestion des boues faible faible ponctuelle +
Entretien et
réparation
Le terrassement et l’excavation, qui consistent aux mouvements de terre, les travaux de génie
civil concernant tous les ouvrages.
L’eau souterraine est rencontrée à une profondeur de 17 m dans les environs du site
de la STEP. Les faciès lithologiques de la zone non saturée sont constitués des
formations schisteuses intercalées par des couches d’argile limoneuse selon les
sondages de reconnaissance géotechniques.
La perméabilité du sous-sol est de 10-7 à 10-8 m/s, les risques d’infiltration des eaux
usées entraînant la contamination de la nappe sont faibles...
Les nuisances potentielles olfactives sont anticipées au niveau de la STEP. Elles sont dues à la
concentration des odeurs dans l'air ambiant de la STEP et dépend de l'état d'arrivée de
l'effluent et de sa qualité bactériologique et chimique, et surtout des conditions climatiques,
principalement la température et le vent qui régissent la diffusion et la dispersion dans l'air.
Les odeurs sont provoquées essentiellement par les hydrogènes sulfurés (H2S), les composés
azotés (tels que l'ammoniac) et les refus du prétraitement.
L’élimination des odeurs est un traitement de base dans le processus d’épuration, et ce par
l’installation des filtres biologiques de traitement, de l’air qui permettront de pallier à ces
nuisances.
La prolifération des moustiques, en particulier les culex, s’effectue au niveau des plans d’eau
stagnants. Le procédé « lits bactériens » adopté pour la station d’épuration de Ain Aouda ne
favorise pas la stagnation des eaux.
Ainsi, on aura la matrice qui illustre les impacts et leurs niveaux pour le cas de Ain Aouda
comme le montre le tableau 5.2
Transport et circulation
Démobilisation du
Entretien et réparation
chantier
Excavation, terrassement
de traitement
Acquisition des emprises
Intervention d’urgence
Cours d’eau - - - - - -
Milieu Naturel
Nappe phréatique - - - - - - -
Qualité du Sol - - - - 0 - - - -
Zones d’érosion - - - - -
Ambiance sonore - - - - - -
Qualité de l’air - - - -
Faune
Flore
Espace urbain - - - - - - - + - - - -
Infrastructures et
routes - - - -
Sécurité
Milieu Humain
Qualité de vie - - - - -
Espace agricole - - - - - - - - - - -
Activité
économique + + + + +
Marché de l’emploi + + + + + +
Hygiène publique - - + + + + + +
Maladies hydriques +
Paysage - - -
Tourisme +
- : impact mineur + : impact positif 0 : impact moyen
5.3 Recommandations
Afin de diminuer les impacts prévus, ou de les contrôler, plusieurs actions sont recommandés,
dont :
• Assurer le contrôle de la qualité des eaux épurées à la sortie de la STEP
CHAPITRE 6
6.1 Démographique :
La ville de Aïn Aouda représente un lieu d’attraction où il faudra s’attendre à une forte
croissance de la population. Actuellement, elle se compose des quartiers du centre et des deux
lotissements nouveaux étant en cours de valorisation ou d’équipement, à savoir le lotissement
Annasr et la zone d’urbanisation nouvelle (ZUN) Ouled Zaer. De plus, le nouveau lotissement
Sid El Arbi est dans la phase du planning.
Alors pour estimer la population de la ville dans les horizons futurs, chaque partie de la
subdivision énoncée de la ville sera traitée à part :
Le tableau ci-dessous présente les résultats des recensements nationaux effectués en 1994 et
2004 ainsi que les résultats d’une enquête réalisée sur place en 1997 par l’I.C. Bet Al Khibra
lors de l’étude d’AEP.
Figure 6.1 : évolution de la population de la ville Ain Aouda entre 1994 et 2004
L’évolution de la population de ces lotissements a été estimée à partir des types d’habitats
avec les superficies et les densités de population correspondantes et une occupation du sol
supposée. L’occupation du sol pour les horizons à venir a été estimée en considération du fait
que Aïn Aouda représente un lieu de grande attraction et en considération de l’évolution
observée dans les deux lotissements jusqu’à présent.
Les occupations de sol supposées pour les différents types d’habitats sont présentées sur le
tableau suivant :
Dans le cas de la ville d’Ain Aouda, on a opté par les taux prévus dans la fiche de la
« demande en eau » (Annexe II). Ainsi, le taux de branchement était de 73% en 2004, de 85%
en 2010 et sera de 98% en 2020 et au-delà.
Population branchée :
Avec :
Avec :
La consommation administrative
Avec :
La consommation industrielle :
Avec :
Consommation globale :
L’eau potable consommée est rejetée au réseau d’assainissement suivant un taux de restitution
qui diffère selon la nature des usagers de cette eau. Le taux de restitution retenu pour les
usages domestiques et industrielle de cette ville est de l’ordre de 80%.
Donc pour calculer le débit moyen des rejets, il faut tenir compte des taux de raccordement.
Ces taux sont représentés sur le tableau suivant :
Les différents débits des eaux usées se calculent selon les formules suivantes :
(m3/j)
Tel que :
(m3/j)
Tel que :
(m3/j)
Tel que :
(m3/j)
Tel que :
Alors le débit global du rejet généré est la somme de ces débits moyens calculés ci-dessus :
Le débit moyen de temps sec se compose du débit moyen des eaux usées et du débit des eaux
parasites selon la formule suivantes :
Avec :
Le coefficient de pointe horaire a été estimé à 1,5, ce qui est conforme aux valeurs habituelles
pour une ville de taille moyenne.
Le coefficient de pointe journalier appliqué a une valeur de 1,3, il constitue un facteur d’usage
au Maroc.
L’introduction de ces eaux dans les réseaux d’assainissement est due essentiellement à des
entrées importantes d’eau superficielle ou souterraines consécutives, à la défectuosité, au
vieillissement, à la rupture de certaines canalisations de réseau d’assainissement ou à des
erreurs de conception.
Ce débit a été fixé à 30% du débit moyen journalier des eaux usées, et se calcule selon la
formule suivante :
Le débit maximum journalier de temps sec et le débit maximum horaire de temps sec ont été
déterminés en appliquant les coefficients de pointe correspondants au débit moyen journalier
des eaux usées selon les formules suivantes :
Avec :
En temps de pluie, le débit maximum dirigé vers la station d’épuration des eaux usées sera
limité à l’aide d’un déversoir d’orage installé en aval de la STEP. Le débit acheminé vers
la station d’épuration en temps de pluie a été déterminé en appliquant l’équation suivante :
Avec :
Avec :
, on le
détermine par la relation :
La charge polluante industrielle de DBO5 a été calculée à partir d’une concentration en DBO5
supposée et du débit calculé ci-dessus selon la formule suivantes :
Avec :
Concentration en DBO5 :
Supposée égale à 400 mg/l, qui constitue une valeur usuelle pour des eaux usées
industrielles qui ont passé par un prétraitement avant d’être rejetées dans le réseau des eaux
usées. Pour l’admission des rejets industriels dans le réseau des eaux usées une concentration
maximale de 500 mgDBO5/l doit être respectée
Avec :
Le détail de l’estimation des données de base est donné en annexe (Annexe IV).
CHAPITRE 7
DIMENSIONNEMENT DE LA STEP
Après avoir défini et calculé les données de base indispensables pour le calcul de la station,
on passe à l’étape de dimensionnement. Dans ce chapitre, seront présentées les
caractéristiques conceptuelles et dimensionnelles des différentes composantes de la station
d’épuration.
En principe, la vitesse de passage à travers la grille doit être suffisante pour obtenir
l’application des matières sur la grille, sans provoquer une perte de charge trop importante, ni
entrainer un colmatage en profondeur des barreaux ou un départ des matières avec le flot. Les
vitesses de passage entre barreaux communément admises sont de l’ordre de 0,6 à 1 m/s avec
des valeurs de 1,2 à 1,4 m/s pour les débits maximaux.
Tel que :
;C
On en déduit :
Et par la suite :
Une fois que ces paramètres sont déterminés, on va procéder à la vérification de la vitesse de
passage à travers la grille et la perte de charge. La vitesse doit être suffisante pour retenir les
matières sur la grille. Quant à la perte de charge qui en découle elle ne doit pas dépasser 150
mm (tableau 3-2). Elle ne doit pas entraîner non plus un colmatage en profondeur des
barreaux ou un départ des matières avec l’effluent.
• La vitesse :
Avec :
= ×
Plusieurs formules existent pour le calcul des pertes de charge mais la plus utilisée est celle de
Kirshmer donnée par la relation suivante :
Avec :
β : Facteur de forme, qui tien compte de la forme des barreaux (tableau ci-dessous)
• a
Réf : METCALF & EDDY, Wastewater Engineering : Treatment and reuse.
Le dégrillage sera effectué par deux grilles fines à nettoyage automatique qui fonctionneront
normalement en parallèle et qui ont été dimensionnées de telle façon que chacune soutienne
50% de la charge hydraulique maximale.
Dans le cas d’urgence où l’eau dans le canal principal alimentant les grilles monterait au-
dessus d’un certain niveau, les eaux usées se déverseront dans un canal by-pass équipé d'une
grille grossière à nettoyage manuel. Le niveau d’eau dans le dégrilleur de secours doit être
supérieur au niveau d’eau maximum dans la filière des dégrilleurs fins. En cas de panne ou de
mauvais fonctionnement, le dégrilleur de secours sera pris en charge automatiquement, sans
qu’il soit besoin de manipuler des dispositifs (vannes etc.).
Chaque canal de grille sera muni de vannes batardeaux en amont et en aval de la grille
permettant une coupure individuelle de chaque grille.
Afin d’évacuer les matières retenues par les grilles, une bande transporteuse sera installée
juste sous le déversoir des matières dégrillées. La bande transporteuse acheminera les
matières retenues par les dégrilleurs vers une presse qui permettra leur drainage et leur
compactage. La presse sera implantée sur le canal de grille de façon que l'eau de drainage
puisse s'écouler directement dans ce canal.
La vitesse de l’eau à travers la grille et les pertes de charge qui résultent des dimensions
adoptés sont respectivement 0,99 m/s et 0,1 m, et vérifient alors bien les critères de
dimensionnement d’un dégrilleur automatique.
7.1.2 Le dessableur-déshuileur
• Base de dimensionnement :
Le débit de conception :
Les critères de conception du tableau 7.4
• Méthode de dimensionnement :
b
Réf :Wastewater treatment plants : planning, design and operation de SYED R. QASIM. P: 243
On vérifie que la vitesse ascensionnelle qui résulte des paramètres choisies, permet bien de
faire déposer les particules qu’on veut éliminer dans l’étape de déssablage.
Le tableau suivant montre les vitesses de dépôt des particules selon leurs diamètres :
Le dessablage s’effectuera par le passage des eaux usées à travers un bassin longitudinal avec
une vitesse horizontale maximale de 0,3 m/s. A cette vitesse, la matière organique sera tenue
en suspension, tandis que le sable, étant plus lourd, se déposera au fond du bassin.
L’évacuation des sables se fera manuellement. Pour des raisons d’exploitation, deux couloirs
parallèles sont prévus dont chacun pourra être séparé par des vannes murales installées à ses
deux extrémités.
déversoir
canal en service
affluent
vanne
Les sables extraites seront alors déshydratés. L’eau de drainage sera traité ultérieur dans la
STEP. Le sable évacué du dessableur sera accumulé dans un conteneur.
La vitesse ascensionnelle calculée est de : 0,71 cm/s qui vérifie bien le critère de dépôt des
sables.
La fosse Imhoff comportera deux zones, à savoir une zone de sédimentation dans sa partie
supérieure et une zone de digestion dans sa partie inférieure.
Compte tenu du fait qu’il s’agit de deux processus différents dont l'un assure le traitement des
eaux usées et l’autre le traitement des boues, le premier est décrit dans ce qui suit et le second
au description de la filière boues.
La zone de sédimentation assume la fonction d’un décanteur primaire qui a pour but de
réduire les particules en suspension contenues dans les eaux usées par simple séparation
gravitaire.
c
Réf: Wastewater treatment plants: planning, design and operation de SYED R. QASIM. P : 271
A partir du tableau 3-6 on choisit un taux de charge hydraulique pour le débit maximal Qmax
et un temps de séjour, et on se fixe une longueur de décanteur.
Le volume du décanteur est calculé alors par la relation :
Tel que :
Tel que :
Avec :
Et on en déduit :
Avec comme condition sur la pente du fond du décanteur : être comprise entre 1,25 et 1,75.
La production des boues primaires Qb,p par la décanteur primaire est obtenu par la formule :
Tel que :
On choisit une fosse Imhoff de forme rectangulaire, contenant un décanteur ayant les
caractéristiques suivantes :
-une charge hydraulique de 2 m3/m2/h
-un temps de séjour de : 1,5 h pour le débit maximum.
-une pente du fond du décanteur de : 1,5
-largeur de la fente : 20 cm
-revanche : 60 cm
-nombre de chambres : 6 pour l’horizon de 2020 avec l’ajout de 2 pour l’horizon de 2030.
On aura alors les dimensions suivantes pour les deux horizons :
2020 2030
nombre de chambre fosses Imhoff 6 2
(m3) 200,27 144,92
(m2) 66,76 48,31
On prend une (m) 15 15
- (m) 4,45 3,22
- (m) 3,34 2,42
- (m) 1,33 1,79
- (m) 5,27 4,81
Le calcul de la charge au déversoir donne respectivement les valeurs 2 et 10,29 m3/m2/h pour
les horizons 2020 et 2030, qui vérifient bien le critère : la charge au déversoir est inférieure à
15 m3/m2/h pour le débit maximum.
Tel que
A : surface du lit
n : dépend du milieu biofiltre, on le prendra égal à 0,55.
d
Schéma national de l’assainissement liquide (1994), Epuration, sous-mission II.6, Maroc
Le coefficient , est calculé à partir du coefficient , par rapport à la hauteur locale du lit
et à la concentration de l’affluent par la relation :
Tel que :
k est un coefficient cinétique qui dépend du type de garnissage utilisé , pour le cas de la STEP
de Ain Aouda k est égal à 0,21 pour un matériau synthétiquee.
On se fixe une charge hydraulique qui s’inscrit dans l’intervalle des critères de
dimensionnement d’un lit bactérien, et on en déduit la surface du lit par la relation :
Par la suite on se fixe une hauteur du lit bactérien, et un diamètre puis on vérifie la
concentration de l’effluent des lits bactériens ; qui doit répondre aux exigences du traitement
(atteindre une concentration maximale de l’effluent de 120 mgDBO5/l).
7.1.4.4 Vérification
e
.Réf : METCALF & EDDY, Wastewater Engineering : Treatment and reuse, P : 918
Le garnissage sera en plastique et aura une surface spécifique maximale de 150 m²/m³.
Afin d’empêcher le colmatage du lit bactérien et d’augmenter la vitesse d’écoulement pour
favoriser l’auto-nettoyage, une concentration en DBO5 < 150 mg/l dans l’affluent du lit
bactérien devra être respecté. Pour atteindre cette concentration, une recirculation de l’effluent
du décanteur secondaire sera nécessaire.
Sprinkler
Garnissage
Effluent Affluent
2020,00 2030,00
Nombre d'unités 3,00 1
Concentration final (mg/l) 119,90 115,48
Surface du lit bactérien (m2) 254,34 254,34
Hauteur (m2) 5,00 5,00
Diamètre (m2) 18,00 18,00
Les charges volumiques qui correspondent à ces dimensions sont respectivement 0,58 kg/m3/j
et 0,54 kg/m3/j pour l’horizon 2020 et 2030, valeurs qui respectent bien les critères énoncés
sur le tableau 7.9.
Les différents critères de conception d’un décanteur secondaire sont résumés dans le tableau
ci-dessous :
Base de dimensionnement :
f
Réf :Wastewater treatment plants : planning, design and operation de SYED R. QASIM
Méthode de dimensionnement :
On se donne une valeur du taux de charge hydraulique pour le débit maximal Qmax tout en
respectant les critères avancés ci-dessus, puis on calcule la concentration en matières en
suspension à l’entrée du décanteur (X) en tenant compte des considérations suivantes :
• Le rendement des lits bactériens est de 80%.
• Au niveau des lits bactériens, 65% de la DBO5 éliminé se transforme en MES.
• Le rendement du décanteur primaire est de 90%, alors 10% de la MES atteint le
décanteur secondaire.
• Au niveau du décanteur primaire, 30% de la DBO5 sera éliminé.
• La concentration en DBO5 à atteindre à la fin du traitement par lits bactériens
est de 120 mg/l.
Ainsi, la concentration en MES à l’entrée du décanteur secondaire est calculé par la relation :
La profondeur d’eau du décanteur secondaire est définie par son diamètre selon la
formule suivante :
Tel que :
Masse volumique eau 1000Kg/m3
Densité des matières solides sèches prise égale à 1.03
La sortie des eaux épurées sera assurée par une goulotte installée à une distance de 0,8 m de la
paroi du décanteur secondaire. Le déversement dans la goulotte se fera à travers un seuil
dentelé.
La collecte des boues du fond et des boues flottantes sera effectuée par un pont racleur qui
sera muni de racleurs de fond et d'un racleur de surface. Ainsi, les boues au fond du bassin
seront poussées par des lames raclantes dans une fosse centrale de forme conique. Ensuite ces
boues seront évacuées vers les fosses Imhoff où elles seront digérées.
Les boues flottantes seront raclées par le racleur de surface puis dirigées vers les lits de
séchage (figure 7.5).
Pour nettoyer le fond et les murs de la goulotte d'écoulement des eaux décantées, une brosse
rotative montée sur le pont racleur sera prévue.
La charge des solides qui résulte des dimensions retenues est de 8,11 kg/m2/h, qui vérifie bien
le critère du tableau 7.11 (< 9 kg/m2/h à Qmax)
Les particules des eaux usées ainsi que les boues du décanteur secondaire qui passent par la
fente se trouvant entre la zone de sédimentation et la zone de digestion s’entasseront au fond
de la fosse Imhoff où elles subiront la digestion anaérobie.
Pour le digesteur, on doit vérifier les conditions présentées sur le tableau ci-dessous :
Base de dimensionnement :
Méthode de dimensionnement:
• On détermine le volume de digestion, qui correspond à la zone ou il y’a des boues en cours
de digestion par la relation :
Avec :
Production spécifique de boue (en l/hab/j)
La population raccordée.
Le temps de digestion (45 à 90 jours)
Avec :
La largeur du digesteur est obtenue en ajoutant une tranche de 0.8 cm à celle du décanteur
primaire. Tandis que sa longueur est égale à celle du décanteur.
7.2.1.4 Vérification:
La vérification se fait pour la surface flottante, qui doit répondre au critère du tableau 7.13
2020 2030
Volume de partie digestion 3214,35 775,36
Volume de partie stockage 233,77 56,39
Volume total 3448,12 831,75
dimensions des digesteurs :
largeur du digesteur 6,05 m 4,82 m
longueur du digesteur 15,00 m 15,00 m
Pente de la partie pyramidale p 0,57 0,57
Profondeur de la partie verticale 3,68 m 3,64 m
Profondeur de la partie pyramidale 5,30 m 4,23 m
Section du digesteur en surface, 90,76 m2 72,31 m2
g
Réf : une étude de valorisation des boues au Maroc, réalisée à l’ONEP
Les différents critères de conception du lit de séchage sont résumés dans le tableau ci-
dessous:
Base de dimensionnement:
La production de la matière sèche diffère selon le type de traitement qu’a subi les eaux usées.
Etant donné que la filière de traitement des effluents met en œuvre des procédés biologiques,
l’évaluation de la production de MS en excès reste empirique du fait du grand nombre de
facteurs entrant en jeu. Les ratios de production des boues digérées anaérobies s’inscrivent
dans un intervalle de (0,83-1,12 l/hab/j) (Réf : une étude de valorisation des boues au Maroc
réalisée à l’ONEP).Pour le cas de Ain Aouda, on a opté pour un ratio de 0,9 l/hab/j.
Méthode de dimensionnement:
On considère la durée de séchage en saison de pluie, puis on en déduit le volume total requis
comme suit :
• h
Réf : METCALF & EDDY, Wastewater Engineering : Treatment and reuse.
Après, on fixe un nombre de lits à réaliser, et on en déduit la surface unitaire. Les dimensions
en découlent en découlent en fixant la longueur.
Les boues stabilisées dans les fosses Imhoff seront acheminées vers les lits de séchage .Un
étanchement des lits de séchage n’est pas requis parce que la perméabilité des sols sur le site
de la STEP présentant des valeurs entre 10-7 et 10 -8 m/s est faible.
Les lits de séchage pourront être remplis de boues jusqu'à un niveau de 0,3 m au-dessus de la
couche supérieure du drainage.
L’eau de drainage sera collectée par des tuyaux perforés qui seront posés dans la couche de
base des lits de séchage. Les boues séchées seront enlevées manuellement des lits de séchage.
CHAPITRE 8
L’approche utilisée pour l’estimation des coûts est basée sur l’analyse de la filière du
traitement par poste. Le "poste" représente une unité fonctionnelle de la filière, tels que les
prétraitements, le traitement primaire ou le traitement secondaire. Ainsi, on se basera sur des
ratios estimés par l’ONEP sur la base des unités d’œuvre tel que le volume, la surface…etc.
Le tableau VII.1 présente la définition des différents postes qui ont été utilisés.
Poste commentaires
Ainsi, le cout total d’investissement est de 47443744 Dh pour l’horizon 2020 et 9850921
Dh prévue pour l’extension en 2030.
.
Le détail des ratios utilisés pour l’estimation des couts de chaque ouvrages, des quantités
correspondantes à chaque unité d’œuvre ainsi que les coûts d’investissement totaux pour la
i
Réf : Filières d’épuration adaptées aux petites collectivités, P : 15
réalisation de la station d’épuration jusqu’aux différents horizons sont présentés sur le tableau
suivant :
L’évaluation des coûts d’exploitation relève de la même démarche que celle des coûts
d’investissement. Elle comprend l’évaluation de la prestation d’exploitation et celle des
dépenses énergétiques.
Pour chaque poste d’exploitation, est accordé un cout global qui peut associer des
qualifications différentes. Le tableau ci-dessous décline la prestation à retenir pour chaque
poste :
Tableau 8.3:Définition par poste des prestations d’exploitationj
Poste de relèvement Nettoyage, contrôle général, relevé des index et vérification de la pompe.
j
Réf : Filières d’épuration adaptées aux petites collectivités, P : 18.
DÉPENSES ÉNERGÉTIQUES
Les consommations énergétiques ont été estimées par poste. Les consommations de la pompe
de relèvement, du moteur du pont racleur et d’autres ont ainsi été évaluées.
Ils s’ajoutent à ces dépenses des dépenses diverses telles que celle d’une voiture de service et
celle du bureau.
Les frais d’énergie sont estimés sur la base de : 0,9 DH/KWh ((informations communiquées
par l’ONEP)
Alors, la consommation en énergie électrique coute 143640 DH annuellement.
Le détail de calcul des dépenses énergétiques est présenté sur le tableau suivant :
temps de
puissance fonctionnement consommation cout annuel
poste absorbée (kW) (h/jour) annuelle (DH)
total 130578,75
dives (10% total) 13057,875
Bilan global 143636,625
A cette consommation s’ajoutent d’autres consommation divers, et tel que présenté sur le
tableau ci-dessous, ont une somme de : 7000 DH/a
Et pour le personnel, on estime les couts sur la base des salaires pratiqués au Maroc, ainsi on
aura, comme détaillé sur le tableau ci-dessous, une dépense totale annuelle de : 310700 DH
A partir des estimations faites, on aura un cout annuel total d’exploitation de la station de :
461337DH
CHAPITRE 9
L'objectif principal de la réutilisation des eaux usées est non seulement de fournir des
quantités supplémentaires d'eau de bonne qualité en accélérant le cycle d'épuration naturelle
de l'eau, mais également d'assurer l'équilibre de ce cycle et la protection du milieu
environnant. Par définition, cette réutilisation est une action volontaire et planifiée qui vise la
production des quantités complémentaires en eau pour différents usages afin de combler des
déficits hydriques.
• utilisations urbaines : arrosage des espaces verts, lavage des rues, alimentation
de plans d'eau, fontaines, auxquelles on peut ajouter une utilisation périurbaine qui se
développe : arrosage des golfs,
Pour chaque type d’usage de l’eau épurée, il existe des niveaux de traitement recommandé
afin de satisfaire la qualité de l’eau a réutilisé et c’est ce que illustre la figure ci-dessous :
Figure 9-1: niveaux de traitement recommandés pour les différents types de réutilisation
des eaux résiduaires urbaines(Guide technique de réutilisation en agriculture des eaux usées
épurées et des boues des stations d’épuration ONEP-FAO septembre 2007)
Le choix des méthodes de traitement dépend de plusieurs facteurs dont les plus importants
sont la qualité de l'effluent, le type de réutilisation, les exigences de qualité et de taille des
installations. En fonction des conditions locales et des critères technico-économiques,
différentes technologies extensives ou intensives peuvent être envisagées.
Ainsi, selon le type des constituants des eaux usées (MS primaire, minéraux, sels,…etc.), on
peut envisager un type de réutilisation qui ne présentera pas de danger sur le milieu récepteur
(tableau 9.1).
irrigation de culture sans E2-Même chose que E1 avec I2-Même chose que I1 avec
réstriction, légumes consommés étape de désinfection final filtration et désinfection
crus réservoire de stockage
utilisation urbain pour l'irrigation E3-Même chose que E2 I3-M3m3 chose que I2 l'étape de
des parcs terrains de sport … filtration est recommandée en cas
d'accès libre de public
restauration des nappes E4-Même chose que E2 et I4- Même chose que I2 avec
phréatique filtration dans le sol vers élimination des nutriments (si
l'aquifère nécessaire)
réseaux double pour recyclage des E5-Non applicable I5- Même chose que I3 avec
eaux grises en immeuble filtration sur charbon actif (si
nécessaire) ou filtration sur
membrane et désinfection
Les rejets du centre d’AIN AOUDA ne peuvent pas être utilisés pour un usage urbain car il y
aura un risque sanitaire de présence de coliformes fécaux ou bien des agents pathogènes qui
pouvant nuire a la santé de la population et pour remédier a ce problème on propose l’ajout
d’un autre process dans le process de traitement de la station d’AIN AOUDA qui permet
d’éliminer toutes risques sanitaire comme la filtration ou bien de désinfection .
Pour savoir et choisir les types de cultures a irriguée avec les rejets de la station d’AIN
AOUDA on utilise la matrice de choix de culture qui permet de choisir les cultures en
fonction de la textures, type du traitement, profondeur de la nappe et autre paramètres.
Risques faibles
Les risques peuvent être d’ordre sanitaire, environnemental (qualité des sols et des eaux) ou d’ordre agronomique (phyto –
Risques modérés toxicité et diminution des rendements agricoles ;
Risques élevées
Le système utilise pour l’épuration des eaux usées est un système a lit bactérien
avec une décantation secondaire.
Le système d’irrigation est un système d’irrigation gravitaire ou a surface.
Cultures1 TS/B IG A P
Cultures fourragères
Cultures industrielles
Grandes cultures
D’après le tableau les cultures qui ne représentent pas de risque d’utilisation des EU de la
station d’épuration d’AIN AOUDA sont :
Cultures fourragères.
Cultures industrielles.
Grandes cultures.
La région d’Ain Aouda se retrouve isolée entre les oueds Akreuch et Korifla, elle est
caractérisée par des terrains peu perméables expliquant la rareté des ressources en eaux
souterraines
Les formations Plio-quaternaires couvrent le plateau d’Ain Aouda qui repose sur des grés,
pélites et conglomérats au niveau desquels se trouve la nappe.
Puisque le terrain de la région d’Ain Aouda se caractérise par une formation peu perméable
Donc la variante de la recharge de la nappe souterraine ne présente pas une grande
importance, et par suite on rejette cette variante.
La recharge par le biais des forages n’est pas envisageable vue le débit important qui est
produit par la STEP, qui est de 3560 m3/j et sera de 7460 m3/j en 2030.
9.3 Recommandations
Pour protéger les gens manipulants des eaux usées, il faudrait notamment les oblige à
mettre des vêtements spéciaux (pour éviter toute contact avec les agents pathogènes)
Des compagnes d’éducation sanitaire
L’eau traitée de la station d’Ain Aouda peut constituer l’objet d’une réutilisation urbaine ou
agricole si on ajoute des traitements supplémentaires ciblant l’élimination de tout risque
sanitaire.
CONCLUSION
Au Maroc, la problématique des eaux usées revêt un double intérêt : l’élimination des
différentes pollutions et la réutilisation des eaux épurées dans d’autres secteurs
socioéconomiques.
Dans le cas de la ville de Ain Aouda, la technique d’épuration par lit bactérien est le système
biologique qui a été préconisé. Ce procédé vient en 3ème lieu après les boues activées et le
lagunage en termes de taux d’utilisation. La fiabilité de ce procédé est conditionnée par une
bonne conception des ouvrages, une gestion bien maitrisée de la technique notamment de la
phase biologique qui constitue le maillon principal de ce procédé. C’est dans ce cadre ou
s’inscrit l’objectif de notre étude. En effet, elle consiste à dimensionner une station à lit
bactérien de la ville de d’Ain Aouda.
Ainsi, on s’est tout d’abord penché sur l’aspect environnement. Dans ce contexte, on a montré
que la station ne présentera pas des impacts très considérables sur l’environnement de la ville.
Assurer une fiabilité d’une station à lit bactérien commence d’abord par le choix pertinent
des différentes formules de dimensionnement permettant de réussir la conception de la STEP.
Dans ce contexte, nous avons entamé le dimensionnement par l’élaboration d’un programme
de calcul clair et adapté à notre étude de cas.
Ce programme a été le résultat d’un empilement des nombreuses actions qui se résument
comme suit :
Ainsi, en se basant sur les données de base qu’on a estimé au préalable, à savoir la
démographie, les débits des eaux usées et les charges polluantes, on a pu déterminer les
différents caractères dimensionnels de chaque ouvrage de la STEP.
Ensuite on a estimé les couts du projet. Les couts d’investissement s’élèvent à 47443744 DH,
tandis que ceux d’exploitation sont de 461337DH/an .
Et on a fini par faire une étude da la possibilité d’une éventuelle réutilisation des eaux
épurées dans des usages urbains tels que l’arrosage ou dans le domaine de l’irrigation avec la
désignation des cultures fourragères comme cultures potentielles d’être irriguées par ces eaux.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Pollution totale
Charge polluante de DBO5 kg/j 510 1492 3155 3916
Equivalents habitants totaux EH 17013 46612 90148 111893
I-Dégrilleur :
Critéres de dimensionnement :
épaisseur des barreaux de la grille 0,8 cm
espacement entre les barreaux 6 mm
Vitesse max 0,9 m/s
Profondeur d'ecoulement 0,6 m
Angle avec l'horizontale 75 degré( °)
Coefficient de colmatage C 0,571428571
coefficient de forme 1,79
Dimensionnement :
La superficie ouverte dans la grille(m2): So,g 0,27 m²
Largeur ouverte des grilles(m): Lo,g 0,45 m
Nombre d’espacement entre barreaux 75
Nombre total des barreaux 74
Largeur totale(m) 1,04 m
Superficie nette ouverte des grilles(m2) 0,28 m²
Vérification :
La vitesse de l’eau à travers la grille(m2/s) 0,99 m/s 0,6< v < 1 vérifié
w(cm) 58,87 cm
b(mm) 447,53 mm
Les pertes de charge (m) 0,10 m < 0,1 vérifié
II- déssableur-dégraisseur
Critères de dimensionnement :
temps de rétention : 3 min
Vitesse d'écoulement : 0,3 m/s
Nombre de chambres : 2
Dimensionnement
volume de couloir 24,86 m3
en fixant les rapports :
l/h: 2
L/l: 3
on aura les dimensions :
h: 1,27 m
l: 2,55 m
L: 7,65 m
Vérification :
vitesse d'ascension : 0,71 cm/s vérifié
a/ décanteur :
Critères de dimensionnement :
- Charge hydraulique Ch : 1,0 m3/m²/h pour Qmoy,ts
2 m3/m²/h pour Qmax
- Temps de séjour 1à4h
1,5 h pour Qpte,ts
- Charge hydraulique du déversoir doit être inférieure
10 m3/ml/h pour Qmoy,ts
15 m3/ml/h pour Qpte,ts
- Pente du fond du décanteur 1,5 ( 1,25 à 1,75 )
- Largeur de la fente 20 (cm)
- Revanche 60 (40 à 60 cm )
rendement du décanteur Rd,p : 90
Données de base : 2020 2030
Débit moyen journalier (m3/j) 11377 23863,02
m3/h 474,0 994,29
Charge polluante (Kg de MES/j) 3155 3916
Concentration de l'effluent M0 (kg/m3) 0,28 0,16
Débit de pointe journalier (m3/h) 801 994
Nombre de chambre 6 2
Dimensionnement :
dimensions
Volume du décanteur Vdéc = 200,27 144,92
Surface utile du décanteur Sdéc = 66,76 48,31
On prend une Longueur du décanteur Ldéc = 15,00 15,00
Largeur du décanteur ldéc = 4,45 3,22
Profondeur partie cônique Pdéc,1 = 3,34 2,42
Profondeur partie verticale Pdéc,2 = 1,33 1,79
Profondeur totale Pdéc = 5,27 4,81
Production des boues primaires:
débit des boues produites : Qb,p (m3/j) 55,14 68,44
Vérification :
Charge hydraulique du déversoir Ch,dév = 2,00 10,29
Lit bactérien :
Critères de dimensionnement :
- Charge volumique maximale 0,6 Kg DBO5/m3/j
- Charge hydraulique minimale Ch 0,8 m3/m²/h
- Concentration de l'effluent C'DBO5,lb < 150 mg/l
- Hauteur du lit : H ~ 2 à 5 m
- Taux de recyclage r ~ 0 à 200% de Qmoy,ts
- Rendement (%) 80
Données de base :
2020 2030
Débit moyen journalier (Qmoy,ts) m3/j 6009,50 7459,10
m3/h 250,40 310,80
Rendement de la fosse Imhoff (DBO5) % 30,00 30,00
Charge polluante (Kg de DBO5/j) 2208,62 2741,39
Concentration CDBO5,lb (mg/l) 367,52 367,52
paramètres : Tmin ( °) 12,00 12,00
Diamètre (m) 18,00 18,00
la hauteur h est prise égale à (m) 5,00 5,00
le coefficient n 0,55 0,55
filtre treatability k 0,21 0,21
la recirculation R 1,00 1,00
k20 0,15 0,15
KT 0,11 0,11
Dimensionnement :
Nombre d'unités 3 4
3
Volume du matériau filtrant m 3815,1 5086,8
Concentration final mg/l 119,90 115,48
Surface du lit bactérien 254,34 254,34
On prend une charge hydraulique Ch = 0,90 0,90
Donc la surface totale STOTAL 763,02 1017,36
Vérification
La charge volumique est alors : Cv 0,578916086 0,538921385
Décanteurs secondaires :
critères de conception :
Vérification :
b - Digesteur :
Critères de dimensionnement :
- Temps de dégestion des boues 55 j (45 - 90 jours )
15 - 30 %
- Surface flottante
Stot
Lits de séchage :
critères de dimensionnement :
2020 2030
Saison sèche (j) 210 210
Saison de pluie (j) 155 155
profondeur des boues dans les lits (m) 0,3 0,3
MES des boues sèches (%) 30 30
Données de base