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‫اﻟﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻟﺪﯾﻤﻘﺮاطﯿﺔ اﻟﺸﻌﺒﯿﺔ‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫ ﺳﻜﯿ ــ ﻜﺪة‬1955 ‫ أوت‬20 ‫ﺟﺎﻣﻌﺔ‬
UNIVERSITE DU 20 AOUT 1955 SKIKDA

Faculté des Sciences


Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Mémoire Présenté en vue de l’Obtention du Diplôme de MASTER


Filière : Sciences Biologiques
Option : Microbiologie

Intitulé

Suivi qualitatif des paramètres bactériologiques et


physicochimiques des eaux de quelques sources dans
la partie Ouest de la Wilaya de Skikda.

Présenté par : BOUKHARBATA Manel, BOURGHAIDA Chaima et REHAIL Rawnak

Membre de Jury :

BELAMBRI Sahra Amel MCB Président Université 20 Août 1955- Skikda

LABID Asma MCB Examinateur Université 20 Août 1955- Skikda


KHELFAOUI Hakim MCB Encadreur Université 20 Août 1955- Skikda

Année universitaire 2019/2020


Résumé

L’augmentation progressive des besoins en eau potable ces dernières décennies à


cause de l’explosion démographique a conduit vers une utilisation anarchique et irrationnelle
de toute formes d’eau superficielle ou souterraine suite à une situation d’absence majeur d’un
réseau d’alimentation en eau potable d’une façon régulière. C’est le cas exactement des
agglomérations de notre zone d’étude ; les besoins en eau potable des habitants de la région
dépendent largement des sources d’eau réparties à travers ces endroits, à cause de leur débit
parfois important même des passagers et camions citernes d’autres communes et d’outre
wilayas consomment et transportent l’eau de ces sources vers des agglomérations lointaines
sans aucune étude de sa qualité physicochimique ou bactériologique, ce qui expose la santé
des consommateurs en risque réel. Notre étude de suivi de cette qualité pour les cinq sources
d’eau distribuées sur les communes de Zitouna (sources de Ras El Oued et Douiouer),
commune de Kanoua (source de Terras) et la commune d’Oum Toub (sources de Ouled
Slimane et Sbalek) a montré que ses eaux largement exploitées sont de bonne qualité
microbiologique en absence de toutes germes pathogènes, par contre, elles sont acides surtout
pour les trois sources de Ras El Oued, Douiouer et Terras des communes de Zitouna et
Kanoua respectivement, ces eaux deviennent dures dans la partie Sud de la zone d’étude dans
la commune d’Oum Toub où se jaillissent les deux sources de Ouled Slimane et Sbalek. Une
teneur élevée en ammonium (NH4+) caractérise la source de Terras à Kanoua.

Mots clés : Source, Norme, Qualité, Analyse bactériologique, Potabilité.

I
Abstract

The progressive increase in the need for drinking water in recent decades due to the
population explosion has led to an anarchic and irrational use of all forms of surface and
underground water due to the major absence of a regular drinking water supply network. This
is exactly the case of the agglomerations in our study area; the drinking water needs of the
inhabitants of the region largely depend on the water of springs distributed through these
places, because of their sometimes high flow rate even passengers and tankers from other
communes and Wilayas consume and transport water from these springs to distant
agglomerations without any study of its physicochemical or bacteriological quality, which
exposes the health of the consumers to real risk. Our follow-up study of this quality for the
five water of springs distributed in the communes of Zitouna (Ras El Oued and Douiouer
springs), the commune of Kanoua (Terras spring) and the commune of Oum Toub (Ouled
Slimane and Sbalek springs) has shown that its widely exploited waters are of good
microbiological quality in the absence of any pathogenic germs, on the other hand, they are
acidic especially for the three springs of Ras El Oued, Douiouer and Terras in the communes
of Zitouna and Kanoua respectively, these waters become hard in the southern part of the
study area in the commune of Oum Toub where the two springs of Ouled Slimane and Sbalek
spring up. A high ammonium content (NH4+) characterises the Terras spring in Kanoua.

Keywords: Spring, Standard, Quality, Bacteriological analysis, Potability.

II
‫ﻣﻠﺨﺺ‬

‫أدت اﻟﺰﻳﺎدة اﻟﺘﺪرﻳﺠﯿﺔ ﻓﻲ اﻻﺣﺘﯿﺎﺟﺎت ﻣﻦ ﻣﯿﺎه اﻟﺸﺮب ﻓﻲ اﻟﻌﻘﻮد اﻷﺧﯿﺮة ﺑﺴﺒﺐ اﻻﻧﻔﺠﺎر اﻟﺪﻳﻤﻮﻏﺮاﻓﻲ‬
‫إﻟﻰ اﺳﺘﺨﺪام ﻓﻮﺿﻮي وﻏﯿﺮ ﻋﻘﻼﻧﻲ ﻟﺠﻤﯿﻊ أﺷﻜﺎل اﻟﻤﯿﺎه اﻟﺴﻄﺤﯿﺔ أو اﻟﺠﻮﻓﯿﺔ ﻓﻲ أﻋﻘﺎب ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻐﯿﺎب‬
‫اﻟﻜﺒﯿﺮ ﻟﺸﺒﻜﺔ إﻣﺪادات ﻣﯿﺎه اﻟﺸﺮب ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻣﻨﺘﻈﻢ‪ .‬ھﺬا ھﻮ اﻟﺤﺎل ﺑﺎﻟﻀﺒﻂ ﻣﻊ اﻟﻤﺪن ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ‬
‫دراﺳﺘﻨﺎ ؛ ﺗﻌﺘﻤﺪ اﺣﺘﯿﺎﺟﺎت ﺳﻜﺎن اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﻣﻦ ﻣﯿﺎه اﻟﺸﺮب ﺑﺸﻜﻞ ﻛﺒﯿﺮ ﻋﻠﻰ ﻣﺼﺎدر ﻣﯿﺎه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ‬
‫اﻟﻤﻮزﻋﺔ ﻋﺒﺮ ھﺬه اﻷﻣﺎﻛﻦ ‪،‬و ﺑﺴﺒﺐ ﺗﺪﻓﻘﮫﺎ اﻟﻜﺒﯿﺮ ﻓﻲ ﺑﻌﺾ اﻷﺣﯿﺎن ‪ ،‬ﺣﺘﻰ اﻟﻤﺴﺎﻓﺮﻳﻦ وﺷﺎﺣﻨﺎت‬
‫اﻟﺼﮫﺎرﻳﺞ ﻣﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﺎت اﻷﺧﺮى ﻣﻦ ﺧﺎرج اﻟﻮﻻﻳﺔ ﺗﺴﺘﮫﻠﻚ وﺗﻨﻘﻞ اﻟﻤﯿﺎه ﻣﻦ ھﺬه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ إﻟﻰ اﻟﺘﺠﻤﻌﺎت‬
‫اﻟﺒﻌﯿﺪة دون أي دراﺳﺔ ﻟﺠﻮدﺗﮫﺎ اﻟﻔﯿﺰﻳﺎﺋﯿﺔ واﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ أو اﻟﺒﻜﺘﺮﻳﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ‪ ،‬ﻣﻤﺎ ﻳﻌﺮض ﺻﺤﺔ اﻟﻤﺴﺘﮫﻠﻜﯿﻦ‬
‫ﻟﻤﺨﺎطﺮ ﺣﻘﯿﻘﯿﺔ‪ .‬دراﺳﺘﻨﺎ اﻟﺮﻗﺎﺑﯿﺔ ﻟﮫﺬه اﻟﺠﻮدة ﻟﻤﯿﺎه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ اﻟﺨﻤﺴﺔ اﻟﻤﻮزﻋﺔ ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺎت اﻟﺰﻳﺘﻮﻧﺔ )ﻣﻨﺎﺑﻊ‬
‫رأس اﻟﻮاد واﻟﺪوﻳﻮر( وﺑﻠﺪﻳﺔ ﻗﻨﻮاع )ﻣﻨﺒﻊ ﺗﺮاس( وﺑﻠﺪﻳﺔ أم اﻟﻄﻮب )ﻣﻨﺎﺑﻊ أوﻻد ﺳﻠﯿﻤﺎن وﺳﺒﺎﻟﻚ(أﺛﺒﺘﺖ أن‬
‫ﻣﯿﺎھﮫﺎ اﻟﻤﺴﺘﻐﻠﺔ ﻋﻠﻰ ﻧﻄﺎق واﺳﻊ ذات ﺟﻮدة ﻣﯿﻜﺮوﺑﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﺟﯿﺪة ﻓﻲ ظﻞ ﻋﺪم وﺟﻮد أي ﺟﺮاﺛﯿﻢ‬
‫ﻣﻤﺮﺿﺔ ‪ ،‬ﻣﻦ ﻧﺎﺣﯿﺔ أﺧﺮى ‪ ،‬ﻓﮫﻲ ﺣﻤﻀﯿﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻤﯿﺎه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ اﻟﺜﻼﺛﺔ "رأس اﻟﻮاد ‪ ،‬اﻟﺪوﻳﻮر و‬
‫ﺗﺮاس" ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺘﻲ اﻟﺰﻳﺘﻮﻧﺔ وﻗﻨﻮاع ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﻟﻲ‪،‬ﻛﻤﺎ أن اﻟﻤﯿﺎه ﺗﺼﺒﺢ ﻗﺎﺳﯿﺔ ﻓﻲ اﻟﺠﺰء اﻟﺠﻨﻮﺑﻲ ﻣﻦ‬
‫ﻣﻨﻄﻘﺔ اﻟﺪراﺳﺔ ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺔ أم طﻮب ﺣﯿﺚ ﻳﺘﺪﻓﻖ ﻣﻨﺎﺑﻊ "أوﻻد ﺳﻠﯿﻤﺎن وﺳﺒﺎﻟﻚ"‪ .‬ﻳﻤﯿﺰ ﻣﺤﺘﻮى اﻷﻣﻮﻧﯿﻮم‬
‫اﻟﻌﺎﻟﻲ )‪ (NH4+‬ﻣﻨﺒﻊ "ﺗﺮاس" ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺔ ﻗﻨﻮاع‪.‬‬

‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‪ :‬ﻣﺎء ﻣﻨﺒﻊ ‪ ،‬اﻟﻤﻌﯿﺎر ‪ ،‬اﻟﺠﻮدة ‪ ،‬اﻟﺘﺤﻠﯿﻞ اﻟﺒﻜﺘﺮﻳﻮﻟﻮﺟﻲ ‪ ،‬اﻟﻘﺎﺑﻠﯿﺔ ﻟﻠﺸﺮب‪.‬‬

‫‪III‬‬
Dédicace

Je remercie en premier dieu le tout puissant de m’avoir accordé, la force et le courage


de mener à terme ce travail elhamdolilah. J’ai l’honneur de dédier ce modeste travail
à:

 A mon papa et ma maman, à qui je dois tout et qui m’ont donné l’aide le
courage et la foi pour accomplir ce travail.
 qu’ils trouvent ici trouvent ici toute ma considération
 Ma sœur Asma et mes cousines lina et chaimaquin’ont cessé d’être pour moi
des exemples de courage et de générosité et à mes frères.
 Mon fiancé «Abdlhaq», qui m’a toujours entouré et motivé à sans cesse
devenir meilleur.
 enfin je ne saurais oublier mes amis pur leur infiniment aides toutes ces années
d’etude :
 Mon trinôme Chaima Bourghida et Raounek Rehail pour leur aide
dans mes conditions familiales
 A mes collègues du master microbiologie appliquées
 Tous mes professeurs pour leurs disponibilité et conseils

Manel Boukherbata

IV
Dédicace

Je remercie en premier dieu le tout puissant de m’avoir accordé, la force et le courage


de mener à terme ce travail elhamdolilah. J’ai l’honneur de dédier ce modeste travail
à:

 A mon papa et ma maman, à qui je dois tout et qui m’ont donné l’aide le
courage et la foi pour accomplir ce travail.
 qu’ils trouvent ici trouvent ici toute ma considération
 Mes sœurs Inas, Salsabil et Siham, qui n’ont cessé d’être pour moi des
exemples de courage et de générosité.
 enfin je ne saurais oublier mes amis pour leur infiniment aides toutes ces années
d’étude :
 Mon trinôme Boukherbata Manel et Raounek Rehail pour leur aide
dans mes conditions familiales
 A mes collègues du master microbiologie appliquées
 Tous mes professeurs pour leurs disponibilité et conseils

BOURGHAIDA Chaima

V
REMERCIEMENTS

Avant tout, nous remercions Allah tout puissant qu'il nous a guidé tout au long
de nous vie, qu'il nous a donné courage et patience pour passer tous les moments
difficiles, qu'il nous a permis d’achever ce travail et de pouvoir le mettre entre vos
mains aujourd'hui.

Nos remerciements vont également à notre promoteur Monsieur


KHELFAOUI Hakim, qui nous a toujours accueilli à bras ouverts et à tout moment,
de nous avoir assisté le long de la réalisation du travail, qu’il trouve ici nos sincères
gratitudes et nos profondes reconnaissances pour tous les efforts qui ont été déployés
dans ce sujet, ainsi que de sa compréhension et sa patience.

Nous remercions madame BELAMBRI Sahra Amel, qui a bien voulu


accepter de présider le jury. Nous remercions encore madame LABID Asma pour
avoir bien voulu participer à examiner ce travail, veuillez trouver ici l’expression de
notre profonde gratitude en acceptant le jugement et la perfection de ce travail.

Nous tenons à remercier également Mme. BAIRA pour leur aide.


Nous remercions enfin tous ceux qui n’ont pas été cité dans ces lignes et qui ont
contribué de près ou de loin par leur aide au bon déroulement de ce travail.

VI
Liste des figures
Figure Page

Fig. 1- Situation géographique de la zone d’étude…………………………………… 02


Fig. 2- Diagramme ombrothermique de la commune de Zitouna (2016)...................... 04
Fig. 3-Carte géologique et structurale avec localisation des gisements indices
minéralises du massif de la petite kab.ylie …………………………………………… 08
Fig. 4-Carte schématiqued’extension des nappes dans la région de Skikda (A.N.R.H). 10
Fig. 5-Inventaire des pointes de prélèvement dans les cinq sources d’eau…………… 20
Fig. 6-Multimètre (pH –mètre, thermomètre, conductimètre)………………………… 23
Fig. 7-Turbidimètre……………………………………………………………………. 24
Fig. 8-Dosage de THt…………………………………………………………………. 24
Fig. 9- Dosage de TAC……………………………………………………………….. 25
Fig. 10- Dosage de chlorures……………………………………………..…………… 26
Fig. 11- Bouillon de BCPL a D/C……………………………………………….……. 27
Fig. 12-Bouillon de BCPL a S/C…………………………………………………..….. 27
Fig. 13- Milieu de confirmation Schuler…………………………………………...…. 28
Fig. 14- Recherche et dénombrement des coliformes et d’E. coli……………………….. 29
Fig. 15- Bouillon de Rothe a (D/C)………………………………………………….... 30
Fig. 16- Bouillon de Rothe a (S/C)……………………………………………………. 30
Fig. 17- Milieu de confirmation EvaLitsky …………………………………………... 30
Fig. 18- Recherche et dénombrement des streptocoques fécaux .................................. 31
Fig. 19- Variation spatio-temporelle du pH ………………………………………….. 32
Fig. 20- Variation spatio-temporelle conductivité électrique ………………………... 33
Fig. 21- Variation spatio-temporelle de la turbidité ………………………………….. 33
Fig. 22- Variation spatio-temporelle de la dureté totale ……………………………… 34
Fig. 23-Variation spatio-temporelle du titre alcalimétrique complet (TAC)…………. 35
Fig. 24- Variation spatio-temporelle du calcium……………………………………… 36
Fig. 25-spatio Variation -temporelle d’ammonium………………………………..…. 37
Fig. 26- Variation spatio-temporelle phosphate…………………………………...….. 37
Fig. 27- Variation spatio-temporelle du débit dans cinq sources
étudiées………………………………………………………………………………… 39

VII
Liste des tableaux

Tableau Pages

Tableau 1- Les sources d’eau de la commune de Zitouna (bouleknafet et al.


2019) …………………………………………………………………………….. 06
Tableau 2- Températures et précipitation moyennes mensuelles de la commune de
Zitouna 2016, (d’aprèsbouleknafet et al. 2019 ,modifié ) ………………………….. 06
Tableau 3- Matériels et appareillage utilisé pour les analyses physicochimique ….. 22
Tableau 4- Normes Algériennes des eaux potables ……………………………….. 31
Tableau 5- Résultats des analyses bactériologique des sources étudiées ………….. 38

VIII
Liste des abréviations

Abréviation Synonyme

ADE Agerienne Des Eaux


AgNO3 Nitrate d4argent
ANRH Agence Nationale des Ressources Hydrauliques
BCPL Bouillon lactose au pourpre de bromocrésol
CE Conductivité électrique
C° Degrés Celsius
DBO5 Demande biochimique en oxygène
D /C Double concentration
EDTA Acide Ethylène-diamine-Tertreacitique
Fig. Figure
Eva litsky Ethyl violet et azide de sodium du milieu litsky
Kcl Chlorure de potassium
L/s Litre par seconde
mm Millimètre
MES Matière en suspension
mg/L milligramme par litre
Npp Nombre plus probable
N° Numéro
OD Oxygène dissous
OMK L’Oligo-Miocène Kabyle
OMS Organisation mondiale de santé
pH Potentiel d’hydrogène
RS Résidu sec
SW-NE South West-Northwest
S/C Simple concentration
T Température
TA Titre alcalimétrique
TAC Titre alcalimétrique complet
TH Titre hydrométrique
THt Dureté totale
UFC Unité formant colonie
V Volume
NTU Unité de turbidité néphélométrique
µs/cm Micro siemens par centimètre

IX
SOMMAIRE

Page

Résumé ……………………………………………………………………………………………………………….…...… I
Abstract……………………………………………………………………………………………………………………… II
‫……………………………………………………………………………………………………………………ﻣﻠﺨﺺ‬.…….. III
Dédicace………………………………………………………………………………………………………………….… IV
Remerciements………………………………………………………………………………………………….…….… VI
Liste des figures.........................................................................................................….….VII
Liste des tableaux........................................................................................................... VIII
Liste des abréviations….................................................................................................. IX

Introduction générale …………………………………………………………………… 1

Partie I : PRÉSENTATION DE LA ZONE D’ÉTUDE ET SYNTHÈSE


BIBLIOGRAPHIQUE

1.1. Situation géographique ……………………………………………………………... 4


1.1.1. 1.1. Situation géographique……………………………………………………..… 4
1.1.1.1. Potentialités hydriques de la commune de Zitouna…………………………..… 4
1.1.2. La Commune de Kanoua…………………………………………………..……… 6
1.1.2.1. Potentialités hydriques de la commune de Kanoua……………………….…….. 7
1.1.3. La commune d’Oum Toub………………………………………………………... 8
1.1.3.1. Caractéristiques hydrologiques et morphométriques de la commune d’Oum
Toub………………………………………………………………………….................... 8
1.2. Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la zone d’étude…………….. 8
1.2.1. La région de Collo (qui comporte notre deux communes d’étude ; Zitouna et
Kanoua)………………………………………………………………………………………………. 9
1.2.2La commune d’Oum Toub…………………………………………………………… 10
1.2.2.1. Le domaine des flyschs……………………………………………………….… 11
1.2.2.2. L’Oligo-Miocène Kabyle (OMK)………………………………………………. 11
2. Caractéristiques de l’eau potable………………………………………………........... 13
2.1. Paramètres organoleptiques………………………………………………………... 13
2.1.1. La couleur…………………………………………………………………………... 13
2.1.2. L’odeur et la saveur…………………………………………………………......... 13
2.2.NQualité physique…………………………………………………………………… 13
2.2.1. Potentiel d’hydrogène (pH)……………………………………………………….… 13
2.2.2. La conductivité électrique…………………………………………………………... 13
2.2.3. Turbidité…………………………………………………………………………….. 14
2.2.4. La salinité…………………………………………………………………………. 14
2.2.5. L’oxygène dissous (OD)……………………………………………………………. 14
2.2.6. Matière en suspension (MES)…………………………………………………........ 14
2.2.7. Résidu sec (RS) …………………………………………………………………….. 14
2.3.Qualité chimique………………………………………………………………………. 15
2.3.1. Chlorures (Cl-) ……………………………………………………………………. 15
2.3.2. Dureté ou titre hydrométrique (TH)…………………………………………..….. 15
2.3.3. Titre alcalimétrique (TA) ou titre alcalimétrique complet (TAC)……………….. 15

2.3.4. Calcium (Ca2+) et Magnésium (Mg2+)…………………………………………….. 15


2.3.5. Nitrates et Nitrites (NO3- et NO2-)……………………………………………........ 16
2-
2.3.6. Sulfates (SO4 )……………………………………………………………………. 16
3-
2.3.7. Les phosphates (PO4 )……………………………………………………………. 16
2.3.8. Demande biochimique en oxygène (DBO5)………………………………………. 16
2.4. Qualité bactériologique…………………………………………………………........ 17
3. Les différentes sources de pollution des eaux………………………………………. 17
3.1. Pollution urbaine (domestique)…………………….…………………………………. 17

3.2. Pollution agricole…………………………………………………………………....... 17


3.3. Pollution industrielle……………………………………………………………........ 18
4. Conséquences de la pollution de l’eau …………………………………………….. 18
4.1. Conséquences écologiques………………………………………………………….… 18
4.2. Conséquences sur la santé humaine ………………………………………………….. 18
4.3. Conséquences économiques sociales……………………………………………….. 19

PARTIE II: PARTIE PRATIQUE


Chapitre 1 : MATERIELS ET METHODES

1. Méthodologie générale…………………………………………………………… 20

1.1. Échantillonnage……………………………………………………………………… 20
1.2.Méthodes d’analyses……………………………………………………………… 21
1.2.1. Mesure du potentiel d’hydrogène (pH)………………………………………. 22
1.2.2. La conductivité électrique …………………………………………………… 22
1.2.3. Turbidité…………………………………………………………………….. 23
1.2.4. La dureté totale ou la THt……………………………………………....………. 23
1.2.5. Détermination du titre alcalimétrique complet (TAC)……………………….... 24
1.2.6. Le calcium (Ca2+)……………………………………………………………… 25
1.2.7. Les chlorures………………………………………………………………….... 25
1.2.8. Analyses bactériologiques……………………………………………………... 25
Chapitre 2 : RESULTATS ET DISCUSSIONS
1. Interprétation des résultats………………………………………………………….. 31
1.1. Le pH…………………………….…………………………………………………….. 31
1.2. La conductivité électrique (CE)…………………………………………………… 32
1.3. La turbidité…………….…..…………………………………………………………… 33
1.4. La dureté totale (THt)…………...……………………………………………………... 33
1.5. Le titre alcalimétrique complet (TAC)………………………………………………… 34
1.6. Le calcium………………………………………………………………………...…… 35
1.7. L’ammonium (NH4+)…………………..…………………………………...………… 36
1.8. Le phosphate (PO43-)…………………...……………………………………………... 36
1.9. Les paramètres bactériologiques ………………………………………………………. 37
1.10. Mesure du débit des cinq sources…………………………...………………………... 38
Conclusion générale ………………………………………………………….…………… 40
Références bibliographiques ……………………………………………….…………….. 42
INTRODUCTION GÉNÉRALE

L'eau est l'élément essentiel à la vie, il représente un pourcentage très


important dans la constitution de tous les êtres vivants, la molécule d'eau est
l'association d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène sous le symbole
H2O. L'eau en tant que liquide est considérée comme un solvant universel, il se
congèle à 0 C°, il peut devenir vapeur à 100 C° qui est sa température d'ébullition,
mais ces principales caractéristiques sont qu'il est inodore, incolore et sans goût
(Gerard, 1999).
Les eaux souterraines constituent 20% des réserves d’eaux soit environ 1000 millions
de m3, leur origine est due l’accumulation des infiltrations dans le sol qui varient en
fonction de sa porosité et de sa structure géologique. Elles sont généralement
d’excellente qualité physico-chimique et bactériologique, elles se réunissent en
nappes ; il existe plusieurs types : nappes captives, nappes semi-captives, nappes
libres (phréatiques) et alluvionnaires (Gilli et al. 2016).
Les eaux de surface, également appelées eaux superficielles, sont constituées, par
opposition aux eaux souterraines, de l'ensemble des masses d'eau courantes ou
stagnantes, douces, saumâtres ou salées qui sont en contact direct avec l'atmosphère.
Les eaux potables d’origine souterraines proviennent de deux sources essentielles: Les
nappes profondes et les nappes phréatiques. Les eaux des nappes profondes sont bien
protégées des contaminants microbiens. Par contre, elles sont beaucoup plus
accessibles aux souillures chimiques tels que les nitrates, les hydrocarbures, les
détergents, les pesticides, les métaux, etc. En dépit de ce danger, les eaux profondes
lorsqu’elles sont potables, sont idéales pour le consommateur (Vierling 2003). Les
eaux des nappes phréatiques sont par contre peu recommandées pour l’alimentation
humaine, car largement soumise aux pollutions microbiennes et chimiques (Rodier et
al. 2009).
L’Algérie est un pays semi-aride et aride, dans lequel les ressources en eau
sont généralement faibles et surtout extrêmement irrégulières et localisées :
Dans le Sahara, les lits d’Oueds recèlent quelques nappes phréatiques souvent
saumâtres : Ghir, M’Zab, Saoura, etc. sinon, ce sont des nappes profondes, semi-
fossiles ou fossiles, et qui sont très peu utilisées comme les gigantesques nappes du
« Continental Intercalaire » et du « Complexe Terminal ».
Dans le nord d’Algérie l’apport principale vient du ruissellement, après précipitation.
Le régime d’un Oued est caractérisé par le fait que durant des mois, voire des années,

1
INTRODUCTION GÉNÉRALE

le lit mal délimité est parcouru par un filet d’eau trompeur et que, tout-à-coup, et
pendant un temps bref, il roule jusqu’à 5000 m3/s provoquant une crue dévastatrice.
En effet, elles sont croissantes d’Ouest en Est et affectent successivement les Monts
de Tlemcen, le versant nord de l’Ouarsenis, le massif de la Kabylie, le nord
Constantinois et enfin le massif des Aurès (Arrus, 1985). En Algérie, l’exploitation de
ces ressources est très intense avec les besoins grandissants liés à l’essor
démographique et le développement accéléré des activités économiques, notamment
l’agriculture et l’industrie (Mohammedi et Mayou, 2015).
La Wilaya de Skikda dispose de potentialités hydriques avérées, évaluées à 1
674,46 Hm³ par an. Elle s'est dotée au fil des années de 03 nouveaux barrages qui sont
venus consolider celui de Zerdezas construit durant les années 30, et qui mobilise 20
millions de m³ par an. La capacité de stockage de la Wilaya est estimée à 315 millions
de mètres cubes répartis comme suit: Zerdezas 20 millions de m³, Guenitra 125
millions de millions de m³, Zit Emba 120 millions de m³ et Beni Zid 50 millions de
m³. Malheureusement, les communes de la partie Nord-Ouest de Skikda, notamment
celles de Zitouna et de Kanoua qui font une partie de notre zone d’étude souffrent
depuis longtemps de l’alimentation en eau potables malgré que c’est la région la plus
arrosée en Algérie (Mecibah, 2016), avec une moyenne de 1700 mm/an, et 120 jours
de précipitation (ANRH, 2000). Les habitants de ces communes dépendent donc pour
leur alimentation en eau potables sur leur richesse en eau souterraines surtout les eaux
de sources largement exploitées et réparties à travers cette région à relief montagneux
très accidenté. Les sources d'eau ont pour des débits forts peuvent atteindre dans
quelques une 1,3 l/s, mais dans la décennie passée tout est changé, les débits des
sources sont devenu moins important par rapport à ce qui était auparavant, sachant
que la bonne source ne dépasse pas dans les meilleures conditions le 1 l/s, même les
paramètres climatiques sont changé, où le taux de pluviosité a était changé au fur et à
mesure et diminué vers le 1435 mm/an (Bouleknafet et al. 2019). Autrement, la
commune d’Oum Toub dispose d’un nombre réduit des eaux de sources et d’un
important potentiel hydrique en eaux de surface recueillis au niveau du barrage de
Guenitra. L’accroissement rapide de la population au niveau des ces trois communes
de notre zone d’étude (Zitouna, Kanoua et Oum Toub) durant ces dernières décennies
et par conséquent l’augmentation des besoin en eau, a limiter et modifier la réserve et
la qualité de eaux souterraines et superficielles, que se soit par la surexploitation et la
diminution des réserves d’eau, ou par la dégradation de ces eaux par la pollution

2
INTRODUCTION GÉNÉRALE

menées par l’évacuation des eaux usées domestiques, industrielles ou les lixiviats des
décharges publiques mauvaisement implantées dans la région.
A cet effet, nous avons choisis cinq sources d’eaux à travers la zone d’étude, dont
deux à Zitouna, deux à Oum Toub et une à Kanoua parmis les sources les plus
exploitées pour l’alimentation en eau potables des habitants de la région, pour le
contrôle de la qualité physicochimique et bactériologique des ses eaux et de mieux
identifier les éventuelles sources potables et non potables.
Il s’agit plus spécifiquement de :
· Déterminer la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux de source
souterraines en faire la comparaison avec les normes Algériennes de potabilité.
· Déterminer les éléments présentant des risques de pollution des eaux des sources
souterraines à la consommation humaine.
Notre travail a été structuré comme suite :
 Partie I : Synthèse bibliographique et présentation de la zone d’étude ; toutes
les caractéristiques administratives, géographiques, géologiques,
hydrologiques et les propriétés physicochimiques et bactériologiques des eaux
sont bien décrites dans cette partie.
 Partie II : Pratique ; divisée en :
 Chapitre 1 : Matériels et méthodes, on a décrit toutes les procédures
expérimentales d’échantillonnage, d’analyses et les méthodes de traitement
des données.
 Chapitre 2 : Résultats et discussion, les résultats obtenus sont représentés
sous formes d’histogrammes, ainsi interprétés.
 Conclusion générale : récapitulant l’essentiel des résultats de ce travail de
mémoire et recommandations.

3
Partie I

PRESENTATION DE LA ZONE D’ÉTUDE ET


SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

1. Présentation de la zone d’étude

1.1. Situation géographique

Les trois communes de Zitouna, Kanoua et Oum Toub qui englobent les cinq (05)
sources d’eau étudiées sont localisées au Nord-Ouest et à l’Ouest de la Wilaya de
Skikda (Fig. 1) qui s’étend sur une superficie de 4 118 km² et se situe dans la partie
Nord-Est du pays. Elle dispose de 140 km de côtes qui s'étalent de la Marsa à l'Est
jusqu'à Oued Z'hour aux fins fonds du massif de Collo à l'Ouest.
La Wilaya de Skikda est limitée au :
 Nord par la mer méditerranée ;
 à l’Ouest par la wilaya de Jijel ;
 au Sud par les Wilayas de Constantine, de Mila et de Guelma ;
 à l’Est par la Wilaya d’Annaba.
Pour notre zone d’étude (Fig. 1), on s’intéressera à décrire les propriétés du site
représenter dans la partie Ouest de la wilaya par les trois communes suivantes :

1.1.1. La commune de Zitouna

Située au Nord-Ouest du chef–lieu de wilaya de Skikda, Zitouna


(anciennement appelée Bessombourg) est aussi le chef-lieu de la Daïra éponyme.
Zitouna est située dans le Massif forestier de Collo, à 4 km du Mont Goufi, à l'Ouest
de la wilaya de Skikda, en plein Sud du Cap Bougaroun, à 593 mètres d’altitude entre
mer et montagne au milieu d’une immense forêt de chênes-lièges de 25 000 hectares.
De par sa position, Zitouna est, par route, à 86 km de Skikda Le territoire de la
commune occupe une superficie de 34,32 km².
En 2008, la commune comptait 8 351 habitants. C’est une région à vocation agricole
et couverture végétale intense.

1.1.1.1. Potentialités hydriques de la commune de Zitouna

Zitouna est riche en eau beaucoup plus souterraine que superficielle (Tableau
1), elle comptait des dizaines de sources sur le territoire, exploitais par les habitants
pour satisfaire leurs besoins en eau potable, l'éloignement de la zone de toutes source
de pollutions a aidé à préserver cette eau jusqu'à ce jour. C’est la région la plus
arrosée en Algérie.

4
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

MerMéditerranée

Skikda

Légende :
1 : Commune de Zitouna
2 : Commune de Kanoua
3 : Commune d'Oum Toub

Fig. 1- Situation géographique de la zone d’étude.

Tableau 1- Les sources d’eau de la


commune de Zitouna (Bouleknafet et
al. 2019).

5
Partie I Présentation de la zone d’étude et ssynthèse bibliographique

Le Tableau 2 montre une récapitulation des températures et précipitation


précipitations mensuelles
moyennes de l’année 2016 mesurés au Zitouna. Ces résultats montrent une différence
de précipitations entre le mois le plus sec et le mois le plus humide de 316 mm, et une
variation de température de 16,4 °C au cours de la même année (Bouleknafet
Bouleknafet et al.
2019).

Tableau 2- Températures et précipitation moyennes mensuelles de la commune de


Zitouna
ouna 2016, (d’après Bouleknafet et al. 2019,
9, modifié).

Sep. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Juin Juil. Août
Température
25.9 21.3 16.9 13.5 12 12.8 14.8 16.9 20.3 23.8 27.2 28.4
moy. (°C)
Précipitation
50 105 160 264 321 220 117 86 65 26 5 12
moy. (mm)

Le diagramme ombrothermique établie, distingue deux période


périodes au cours de
l’année ; la première plus longue humide allant de la moitié du mois de septembre au
moi de mai (8 mois et demi), et la deuxième sèche plus courte allant du moi de juin à
la moitié du mois de septembre (3 mois et demi), (Fig. 2).
2)

Fig. 2- Diagramme ombrothermique de la commune de Zitouna (2016).

1.1.2. Laa Commune de Kanoua


K

Située au Nord-Ouest
Ouest du chef lieu de la Wilaya de Skikda (Fig. 1), dépend de
la Daïra de Zitouna. L’espace montagneux dans la région possède un potentiel

6
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

touristique important. La commune, au Nord, est bordée par la Méditerranée. Au


recensement de 2008, la commune compte 6 995 habitants. C’est toujours la vocation
agricole qui domine dans la commune en absence de tout développement économique
dans la région.

1.1.2.1. Potentialités hydriques de la commune de Kanoua

Les potentialités hydriques de la commune sont identiques que celles de


Zitouna avec abondance de eaux souterraines et restriction des eaux superficielles
suite au relief montagneux très accidenté comme celui de Zitouna qui défavorise
l’accumulations des eaux superficielles.
On peu conclure que la commune de Kanoua subi les mêmes variations de la saison
sèche et humide dans le diagramme ombrothermique, puisqu’elle est soumise aux
mêmes conditions climatiques et topographiques de Zitouna.

 Du point de vue hydrologique, les deux communes de Zitouna et de Kanoua


font partie du sous bassin versant de Côtiers Cap Bougaroun qui porte le numéro de
code (03-06), avec une superficie 497 km² et ressources souterraines d’eau et
potentialité des nappes estimée de 01 hm3/an (ANRH, 2000). Le sous bassin versant
de Côtiers Cap Bougaroun fait la limite extrême Nord-Ouest du bassin Côtier
Constantinois Centre. Les deux communes se situent sur la côte de la mer
Méditerranée, elles sont caractérisées par un climat de type méditerranéen.
Le relief dans le sous bassin versant du Côtiers Cap Bougaroun est assez, accidenté,
particulièrement dans sa partie littorale dans le massif de Collo. Il s'ordonne de part et
d'autre d'une grande arête de direction Nord-Sud qui commence à se dessiner dans la
région d'Ain Kechra (362 m), s'élève très rapidement (Sidi Achour 717 m) et culmine
au Djebel El Goufi 1183m. Au nord du Goufi la topographie est assez indécise. La
dorsale Nord-Sud interfère en plusieurs lignes de crête Est-Ouest, le relief s'adoucit et
s'étale, formant de véritables petits plateaux (Plateau de Kanoua en particulier).
Ce massif s'avance au Nord dans la Méditerranée, formant un vaste promontoire au
contour grossièrement semi-circulaire. D'innombrables ravins entaillent ce massif; ils
forment souvent de véritables gorges parcourues par des Oueds permanents, et font de
ce secteur un des plus accidenté d'Algérie. L'altitude moyenne est forte, avec des
sommets très élevés à proximité immédiate de la mer, en particulier sur les faces
septentrionale et occidentale de la presqu'île du Cap Bougaroun, les exemples les plus

7
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

frappants sont le Koudiat Sidi Embarek (alt. 805 m à 2,5 km de la côte) et le Koudiat
Mechlouda (alt. 740 m à 2 km de la falaise occidentale). La pente moyenne est
généralement très forte.

 Du point de vue sol et végétation ; la région de Zitouna et de Kanoua est


caractérisée par une couverture végétale dense en rapport avec l’importante lame
d’eau reçue annuellement. Les forêts peuplées de chêne-liège, de fougère, occupent la
totalité des montagnes s’étendant de part et d’autre de la plaine couvrant 90000 ha
environ, ce qui correspond au taux de couverture le plus élevé du Maghreb. Ces forêts
constituent la source de matière première pour l’industrie du liège installée dans ce
secteur. En général, la région est à vocation agricole et forestière marquée par
différentes cultures qui peuvent s’étaler des maraîchers aux différents arbres fruitiers.

1.1.3. La commune d’Oum Toub

Située dans la partie Sud-Ouest du chef lieu de la Wilaya de Skikda (Fig. 1), à
300 mètres d'altitude. Avec une population de 34 458 habitants (2008) distribués sue
une superficie de 180 km², la commune a une vocation agricole avec un climat
méditerranéen marqué par un hiver humide froid et un été chaud.

1.1.3.1. Caractéristiques hydrologiques et morphométriques de la commune


d’Oum Toub

La commune fait partie du sous bassin versant d’Oued Guebli qui porte le
numéro de code (03-07), avec une superficie de 993 Km². Les montagnes occupent
pratiquement la grande majorité du territoire du bassin (Mecibah, 2017). Elles
s’étendent sous forme de chaînes de direction générale SW-NE (Dj. Sidi Dris 1364
m), les collines forment le prolongement des montagnes du Nord vers le Sud du
bassin. Le sous bassin versant d’Oued Guebli fait la limite extrême Ouest du bassin
Côtier Constantinois Centre.

1.2. Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la zone d’étude

Toutes la région de Skikda appartient au massif de la Petite Kabylie, qui fait


partie des chaines des Maghrébides (chaîne alpine d’Afrique du Nord). Ce massif
s’étend entre le massif des Babors à l’Ouest et le massif de l’Edough à l’Est sur plus
de 150 km le long du littoral.

8
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

Le massif de la Petite Kabylie de Skikda est caractérisé du Nord vers le Sud par
l’affleurement des unités suivantes :

1.2.1. La région de Collo (qui comporte notre deux communes d’étude ; Zitouna et
Kanoua)

Constituée par l’empilement de plusieurs entités géologiques (Fig. 3). Ce


dispositif structural complexe est le résultat d’une succession de plusieurs
mouvements tangentiels d’âge 48-23 ma (Raoult, 1974). Au Nord de la région de
Collo, affleure le socle de Bougaroun injecté, de toute part, par des granites et des
microgranodiorites. Vers le Sud, ce socle est en contact tectonique avec les formations
sédimentaires du bassin de Collo.
 Le socle kabyle (Substratum surtout en roches métamorphiques et en degré
moindre sédimentaires) affleure largement au Sud de la zone étudiée et est
surmonté par L’Oligo-Miocène Kabyle (OMK-une série sédimentaire qui
affleure dans toute la Kabylie de Collo et la région de Skikda-).
 Plus au Sud viennent des nappes de flyschs représentées majoritairement par
le flysch Numidien (gréseux) (28-20 ma).
 Les roches éruptives (magmatiques) occupent plus d’un tiers de la surface
totale soit 350 km², et constituent une des particularités de la Kabylie de Collo.
Le complexe volcano-plutonique de Collo-Bougaroun, est composé de roches
grenues, essentiellement des granites à cordiérite (Ouabadi 1994 ; Fourcade et
al. 2001) (Pluton de Bougaroun au Nord) ; de gabbros que l’on trouve sur la
bordure septentrionale du pluton et au Sud-Ouest de celui-ci ; de roches
microgrenues affleurant largement et qui sont les microgranodiorites de Collo
et d’El Milia, les microdiorites de Bouserdoum et les quelques filons
métriques de composition felsique ou mafique, notamment au Nord-Ouest de
Bougaroun ; de laves affleurant dans le complexe rhyolitique du Kef Chéraïa
(Abbassene, 2016).

9
Partie I Présentation de la zone d’étude et ssynthèse bibliographique

Fig. 3- Carte géologique et structurale avec localisation des gisements et indices


minéralisés du massif de la petite Kabylie (Bouillin et Kornprobst,
robst, 1974).

La structure métamorphique du Socle Kabyle de Collo ainsi que le vaste affleurement


des roches magmatiques
es dans cette région rend l’existence de grandes nappes d’eau
libres ou captives très limitée (Fig. 4). Plutôt,, la plus part des sources d’eau et les
nappes souterraines captée par certains puits sont de types porosité de fissures, c.-à-d.,
les eaux souterraines jaillissent à la surface (sources) depuis des grandes profondeurs
dans les roches métamorphiques et magmatiques à travers les grandes failles et
fissures très répondues dans cette zone fortement tectonisée et accidentée.

1.2.2. La commune d’Oum Toub

Contrairement au Zitouna et au Kanoua magmatique et métamorphique, en


rencontre ici un changement de faciès important d’où l’affleurement de grandes
couvertures de couches sédimentaires qui recouvrent le socle Kabyle
(métamorphique) du Nord au Sud sous formes de :

10
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

1.2.2.1. Le domaine des flyschs

Dont on reconnaît trois types principaux flysch :


 Flysch Mauritanien : observable sur le versant Nord du Djebel Sidi Driss,
riche de grés. La série est caractérisée par l’alternance des bancs argileux,
calcaires et gréseux.
 Flysch Massilien : la série s’étend essentiellement sur le versant Nord du
Djebel Sidi Dris et au col du Kantour, elle présente une part importante de
marnes et d’argiles.
 Flysch numidien : il existe à Sidi Mezghich, alternances des roches dures et
roches tendres.

1.2.2.2. L’Oligo-Miocène Kabyle (OMK)

C’est une série sédimentaire qui affleure dans toute la Kabylie de Collo et la
région de Skikda.

L’abondance des formations sédimentaires perméables et poreuses tel que les grés,
calcaire fissuré des flysch et des séries telliennes ainsi que la large couverture
sédimentaire de l’Oligo-Miocène Kabyle et les alluvions (sables, galets et graviers)
du Quaternaire favorisent l’accumulation des eaux souterraines dans divers types de
nappes d’eau libres et captives de différentes profondeurs dans la région d’Oum Toub
(Fig. 4), contrairement au massif de Collo magmatique et peu perméable, les
potentialités hydriques en eau souterraines sont plus importantes dans la commune
d’Oum Toub, l’alimentation de ses nappes d’eau provient essentiellement des eaux
pluviales qui s’infiltrent à travers les piémonts des montagnes avoisinantes qui
limitent le sous bassin versant de Oued Guebli largement étendu.

11
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

Fig. 4- Carte schématique d’extension des nappes dans la région de Skikda


(A.N.R.H., 2000)

12
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

2. Caractéristiques de l’eau potable

Les normes définissant une eau potable sont variables suivant la législation en
vigueur. Il existe plusieurs critères pour une eau propre à la consommation. Ces
critères, décidés selon le principe de précaution maximal qui permet de protéger les
personnes dont la santé est les plus fragiles (Dahel Zanat, 2009).

2.1. Paramètres organoleptiques

Ces différents paramètres doivent êtres appréciés au moment des prélèvements


et essentiellement par les sens (la vue, le goût et l’odorat). Leur détermination est
subjective car elle fait appel aux sens qui sont différents d’un individu à un autre.

2.1.1. La couleur

La coloration d’une eau est dite vraie ou réelle lorsqu’elle est due aux seules
substances en solution. Elle est dite apparente quand la substance en suspension y
ajoute leur propre coloration (Thomas, 1995).

2.1.2. L’odeur et la saveur

Ces deux paramètres sont regroupés et font appel au même type de traitement.
L’odeur et la saveur sont dues à des molécules organiques contenues en très faibles
quantités dans les eaux. Ces molécules peuvent être soit d’origine naturelle
(métabolites d’algues, etc.), soit d’origine de pollutions domestiques ou industrielles
(Mebarki & Smahi, 2006).

2.2. Qualité physique

2.2.1. Potentiel d’hydrogène (pH)

Le pH traduit l’acidité, l’alcalinité ou la neutralité d’une eau. Le pH a une


influence majeure sur les formes physico-chimiques du métal et des composants
métalliques dans l’environnement aquatique, du fait qu’il contrôle la solubilité et la
concentration des métaux (Gendronneau, 2006).

2.2.2. La conductivité électrique

La conductivité est la mesure de la capacité de l’eau à conduire un courant


électrique. Elle est liée à la concentration et à la nature des substances dissoutes. En

13
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

général, les sels minéraux sont de bons conducteurs par opposition à la matière
organique et colloïdale, qui conduit peu.

2.2.3. Turbidité

La turbidité de l’eau a pour origine la présence de matières en suspension


(argile, limons, particules fibreuses ou organique, micro-organismes….), étant
souvent lié à des phénomènes pluviométriques dans les eaux superficielles et dans
certaines eaux souterraines (nappes peu profondes).

2.2.4. La salinité

La présence de sel dans l’eau modifie certaines propriétés (densité,


compressibilité, point de congélation, température du maximum de densité). D’autres
(viscosité, absorption de la lumière) ne sont pas influencées de manière significative,
certaines sont essentiellement déterminées par la quantité de sel dans l’eau
(conductivité, pression osmotique) (Aberkane, 2011).

2.2.5. L’oxygène dissous (OD)

C’est un constituant vital de tous les tissus vivants, végétaux et animaux. La


présence de matière organique réduit la teneur en oxygène dissous dans l’eau par
oxydation à travers un procédé microbiologique (AFNOR, 2000). La concentration en
oxygène est directement influencée par la température et la salinité ; une eau moins
salée est plus froide dissout relativement plus d’oxygène (Sacchi & Testard, 1971).

2.2.6. Matière en suspension (MES)

Les matières en suspension (MES) constituent l’ensemble des particules


minérales et/ou organiques présentes dans une eau naturelle ou polluée. Elles peuvent
être composées de particules de sable, de terre et de sédiment arrachées par l’érosion,
de divers débris apportés par les eaux usées ou les eaux pluviales très riches en MES,
d’êtres vivants planctoniques (notamment les algues). (Bouanani, 2005).

2.2.7. Résidu sec (RS)

C’est la mesure de la quantité de matières minérales dissoute dans l’eau. Il


donne une indication du degré de minéralisation de l’eau. Le résidu sec est obtenu
après évaporation de l’eau à 180°C. Suivant le domaine d’origine de l’eau, cette

14
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

teneur peut varier de moins de 100 mg/l (eaux provenant de massifs cristallins) à plus
de 3000 mg/l. (Mekaoussi, 2014).

2.3. Qualité chimique

2.3.1. Chlorures (Cl-)

Les chlorures sont des anions inorganiques importants contenus en


concentrations variables dans les eaux naturelles, généralement sous forme de sels de
sodium (NaCl) et de potassium (KCl). Ils sont souvent utilisés comme un indice de
pollution. Ils ont une influence sur la faune et la flore aquatique ainsi que sur la
croissance des végétaux.

2.3.2. Dureté ou titre hydrométrique (TH)

La dureté de l’eau est due à la présence de calcium et dans une moindre


mesure, de magnésium. On l’exprime généralement en quantité équivalente de
carbonate de calcium. Une dureté supérieure 200 mg/L peut provoquer l’entartrage
CaCO3 (excès calcaire) du système de distribution et entraîner une consommation
excessive de savon avec formation d’écume.

2.3.3. Titre alcalimétrique (TA) ou titre alcalimétrique complet (TAC)

Les valeurs relatives du TA et du TAC permettent de connaître les teneurs en


hydroxydes, carbonates et hydrogénocarbonates contenu dans l’eau.
Le TA permet de déterminer, en bloc, la teneur en hydroxydes et seulement la moitié
de celle en carbonate.
Le TAC assure la détermination de la teneur en hydrogénocarbonates.

2.3.4. Calcium (Ca2+) et Magnésium (Mg2+)

Le calcium et le magnésium sont présents dans les roches cristallines et les


roches sédimentaires. Ils sont très solubles et sont donc largement représentés dans la
plupart des eaux. L'altération des roches cristallines libère du calcium et du
magnésium, mais en quantité moindre que certaines roches sédimentaires carbonatées,
(Merabet, 2010).

15
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

2.3.5. Nitrates et Nitrites (NO3- et NO2-)

Les nitrates proviennent de l’oxydation complète de l’azote organique et les


nitrites de l’oxydation incomplète. Les principales sources de pollution sont
l’utilisation des engrais, l’industrie chimique et alimentaire. La teneur en nitrates de
l’eau est généralement plus élevée que celle des nitrites. Une forte concentration en
nitrites indique une pollution bactériologique par suite de l’oxydation de l’ammoniac.
Aucun traitement classique de l’eau ne modifie considérablement la teneur en nitrates.
L’exposition à des fortes teneurs en nitrate augmente la concentration des nitrites
salivaires. La réduction des nitrates en nitrites est optimale à pH > 4,6.

2.3.6. Sulfates (SO42-)

Les sulfates sont des composés naturels des eaux. Ils sont liés aux cations
majeurs tels que le calcium, le potassium et le sodium. Ils proviennent de certains
minéraux, en particulier du gypse ou apparaissent à partir de l’oxydation des
minéraux sulfureux. Les teneurs en sulfates des eaux naturelles sont variables, de 5 à
200 mg/l.

2.3.7. Les phosphates (PO43-)

Les phosphates peuvent être d’origine naturelle (produit de décomposition de


la matière vivante, lessivage de minéraux) mais, à l’heure actuelle, leurs présences
dans les eaux sont plutôt d’origine artificielle (engrais, polyphosphates des
formulations détergentes, eaux traités aux phosphates, industrie chimique…). Le
contenu en phosphore total comprend non seulement les orthophosphates mais
également les polyphosphates et les phosphates organiques. L’eutrophisation peut se
manifester à des concentrations relativement basses en phosphates.

2.3.8. Demande biochimique en oxygène (DBO5)

La demande biochimique en oxygène (DBO5), représente la quantité


d’oxygène utilisée par les bactéries, pour décomposer partiellement ou pour oxyder
totalement les matières biochimiques oxydables présentes dans l’eau. Plus la DBO5
est élevée, plus la quantité de matières organiques présentes dans l’échantillon est
élevée.

16
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

2.4. Qualité bactériologique

L’eau doit présenter également une potabilité du point de vue bactériologique,


en effet celle-ci étant destinée à la consommation humaine, une eau potable doit
satisfaire les conditions bactériologiques suivantes :
Ne pas contenir dans le cas d’une eau traitée des coliformes totaux et fécaux ni de
clostridium sulfito-réducteur (Leyral et al. 2002).
Certaines maladies infectieuses sont transmises à l’homme par absorption d’eau ou
d’aliments pollués par une eau contenant des micro-organismes pathogènes. Les plus
redoutables d’entre eux sont les salmonelles, responsables de la fièvre typhoïde et
levibrion cholérique responsable du choléra (Leyral et al. 2002).

3. Les différentes sources de pollution des eaux

La pollution comprend toute nuisance apportée à un écosystème qu’elle soit une


modification chimique, physique ou biologique de la qualité de l’eau. C’est la
contamination de l’eau par les corps et substances étrangers tels que des micro-
organismes, des produits chimiques, des déchets industriels ou autres ; dues à des
déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects de matières de toute
nature et, plus généralement, tout à fait susceptible de provoquer ou d’accroître la
dégradation des eaux en modifiant leurs caractéristiques, chimiques, biologiques ou
bactériologiques.

3.1. Pollution urbaine (domestique)

Elle provient des rejets liquides municipaux, elle est en générale véhiculée par
le réseau d’assainissement. Elle se caractérise par : de fortes teneurs en matières
organiques, des sels minéraux dont l’azote et le phosphore, des détergents et des
germes fécaux. (Genin et al. 2003).

3.2. Pollution agricole

La pollution liée à l’agriculture est causée par l’utilisation anarchique


d’engrais, de pesticides et d’herbicides ou de fongicides. Les méthodes modernes
exigent parfois des labourages profonds et violents, ce qui favorise l’infiltration
directe des polluants (NO3-, NO2-, SO42-, PO43- et Cl-) vers la nappe phréatique
(Chaoui, 2013).

17
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

3.3. Pollution industrielle

Les rejets industriels sont caractérisés par leur très grande diversité. Selon le
type d'industrie on distingue diverses matières polluantes :
 Matières organiques et graisses (abattoirs, industrie agroalimentaires...);
 Hydrocarbures (industrie pétrolières, transports);
 Métaux (traitements de surface, métallurgie);
 Acides, bases, produits chimiques divers (industries chimiques, tanneries...);
 Eaux chaudes (circuits de refroidissement des centrales thermiques);
 Matières radioactives (centrales nucléaires, traitement des déchets radioactifs)
(Gérard, 1998).

4. Conséquences de la pollution de l’eau

4.1. Conséquences écologiques

La modification du taux d’oxygène, augmente l’activité cellulaire et la


respiration de la biocénose, qui diminue la diversité du phytoplancton et peut
provoquer la prolifération d’espèces thermophiles (Rodier et al. 2009).

4.2. Conséquences sur la santé humaine

Maladies à transmission hydrique


 Choléra : maladie contagieuse d'origine bactérienne qui provoque des
infections intestinales aiguës, dont les symptômes sont diarrhées fréquentes,
vomissements incontrôlables, soif intense et une déshydratation rapide. Cette
maladie peut entraîner la mort dans 80% des cas graves non traités.
 Fièvre typhoïde : d'origine bactérienne provoque des maux de tête, de
l'anorexie, un ralentissement du rythme cardiaque, une augmentation du
volume de la rate, la formation de taches roses sur le corps, une toux sèche et
de la constipation. Cette maladie, qui peut être bénigne et asymptomatique,
peut entraîner la mort dans 1% des cas.
 Fièvre paratyphoïde : maladie d'origine virale, cliniquement semblable à la
fièvre typhoïde. Le taux de mortalité est toutefois plus faible.
 Dysenterie : terme générique qui caractérise des maladies entraînant une
diarrhée douloureuse et sanglante accompagnée de coliques, de nausées et de
vomissements, dysenterie bacillaire ou shigellose (causée par diverses

18
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique

bactéries), dysenterie amibienne ou amibiase (causée par des amibes). Seule


la shigellose peut entraîner la mort, les taux de mortalité peuvent atteindre
20%.
 Diarrhées infectieuses : maladies causées par diverses bactéries et dont les
symptômes sont des selles liquides, des vomissements et de la fièvre. En
général, elles n'entraînent pas la mort (Briere, 2000).

4.3. Conséquences économiques sociales

Elles peuvent avoir plusieurs aspects :


 Pour la production de l’eau potable, la pollution peut réduire le nombre de
ressources utilisables, augmenter le coût des traitements de potabilisation ou
celui de transport de l’eau. La dégradation des ressources peut devenir un
frein au développement industriel, car l’industrie consomme beaucoup d’eau
et les exigences de qualité sont parfois très élevées.
 En cas de pollution, l’exploitation des milieux aquatiques (pisciculture, loisir
…..) sera restreinte. une eau de mauvaise qualité aura aussi une conséquence
sur la production agricole car, l’agriculture à recours aux eaux brutes, non
traités pour l’irrigation des sols.
 L’eau a comme propriété de dissoudre la plupart des substances minéral ou
organique et de mettre en suspension les matières insolubles. en conséquence,
tous les polluants de l’eau peuvent se retrouver très loin en aval du lieu de
contamination (Levallois et Phaneuf, 1994).

19
Partie II

PARTIE PRATIQUE
Chapitre 1

Matériels et méthodes
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

1. Méthodologie générale

1.1.Échantillonnage

L'étude expérimentale consiste à effectuer des analyses physico-chimiques et


bactériologiques de l’eau des sources dans trois régions déférentes de la Wilaya de
Skikda qui Sont Oum toub, Zitouna et Kanoua afin de déterminer leur potabilité ou
non, ainsi que leur variations de débits. A cet effet, cinq (05) sources d’eau utilisées
largement en alimentation en eau potables par une large gamme de population de la
région ont été choisis, elles sont réparties sur la zone d’étude (Fig. 5) comme suite :
 Deux (02) sources à la commune de Zitouna : source de Ras El Oued et
source de Douiouer.
 Deux (02) sources à la commune d’Oum Toub : source de Ouled Slimane et
source de Sbalek.
 Une (01) source à la commune de Kanoua : source de Terras.

Fig. 5- Inventaire des points de prélèvement dans les cinq sources d’eau.

Pour des raisons sanitaires (confinement à cause d’une pandémie) notre travail
d’échantillonnage, de mesure et d’analyses n’arrive pas à achever les buts prescrits au
départ de ce travail (suivi physicochimique et bactériologique d’une période
suffisante). Les analyses et mesures effectuées lors de cette étude ont été effectuées
selon le programme suivant :

20
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

 Trois (03) campagnes de prélèvement pour les analyses bactériologiques des


sources de la commune d’Oum Toub : source de Ouled Slimane et source de
Sbalek. La première effectuée le 24/02/2020, la deuxième le 01/03/2020 et la
troisième le 06 juillet 2020.
 Deux (02) campagnes de prélèvement pour les analyses bactériologiques des
sources des communes de Zitouna et Kanoua : source de Ras El Oued, source
de Douiouer et source de Terras, la première effectuée le 01/03/2020 et la
deuxième le 06 juillet 2020.
 Deux (02) campagnes de prélèvement pour les analyses physicochimiques, la
première effectuée le 01/03/2020 et la deuxième le 06 juillet 2020.
 Trois campagnes de mesure de débit pour les cinq sources.

Pour les analyses physicochimiques, les échantillons ont été prélèves dans des flacons
en polyéthylènes (plastique) rincé avec de l’eau distillé et l'eau à échantillonner,
ensuite remplis jusqu’à débordement et mis dans une glacière puis transportés verre le
laboratoire de l‘Algérienne De Eaux (ADE) de Skikda.
Pour les analyses bactériologiques les échantillons d’eau sont recueillis dans des
flacons en verre stérilisés, les flacons ont été rempli sous le robinet jusqu'a
débordement en évitant la pénétration de l’air, ensuite fermés et mis immédiatement
dans une glacière à 4°C et transportés au laboratoire d’Oum Toub.

Pour les cinq échantillons de sources, les analyses sont portées sur les 13 paramètres
suivants : Turbidité, pH, Conductivité électrique, Cl-, Ca++, THt, TAC, PO43-, NH4+,
Coliforme totaux, Coliforme fécaux, Streptocoques fécaux et Clostridium sulfato-
réducteur..

1.2. Méthodes d’analyses

L’appareillage des analyses physicochimiques et récapitulé dans le Tableau 3.

Tableau 3 - Matériels et appareillage utilisé pour les analyses physicochimiques.


Paramètres Matériels d’analyses Unité
pH pH-mètre /
CE Conductimètre μS/cm
Turbidité Turbidimètre NTU
++
Cl, Ca , THt, TAC,
Dosage titrimétrie mg/l
PO43-, NH4+,

21
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

1.2.1. Mesure du potentiel d’hydrogène (pH)

Le pH est l’une des mesures que l’on doit effectuer le plus fréquemment, il est
relié à la teneur en ions H+ et aussi à l’acidité et l’alcalinité de l’échantillon. Le pH
est mesuré par un multimètre (pH-mètre, thermomètre, conductimètre), (Fig. 6.
 Mode opératoire :
- Brancher le pH-mètre, le laisser se stabiliser pendant quelques minutes,
installer les électrodes aux entrées correspondantes sur l’appareil ;
- Etalonner l’appareil à l’aide d’une solution tampon. Ensuite rincer
l’électrode avec del’eau distillée et avec l’échantillon à analyser ;
- Amener l’échantillon d’eau à analyser à la température désirée ;
- Plonger l’électrode dans l’échantillon à analyser et lire la valeur de pH
directement ;
- Après chaque détermination du pH, on retire l’électrode, on la rince et
à la fin de l’expérience, on la laisse tremper dans l’eau distillée

Fig. 6- Multimètre (pH-mètre, thermomètre, conductimètre).

1.2.2. La conductivité électrique

Mesurée à l’aide du même appareil qui est le multimètre (pH-mètre,


thermomètre, conductimètre), (Fig. 6).
 Mode opératoire :
- On rince l'électrode plusieurs fois avec de l’eau distillée après on le plonge
dans notre eau et ont lis le résultat donné par µs/cm.

22
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

1.2.3. Turbidité

La mesure de la turbidité de l'eau s'effectue par le turbidimètre (Fig. 7), il est


nécessaire de vérifier l'absence de bulle d'air avant de mesure, le résultat est donné en
NTU.
 Mode opératoire
- Remplir un flacon propre jusqu’au trait avec de l’air à analyser ;
- Tenir les cuvettes par le bouchon et l'essuyer avec mouchoir doux sans
peluches pour retirer les gouttes d'eau et les traces de doigts ;
- Placer le flacon rempli d'échantillon dans la cuve et appuyer sur Read
Attendre l'affichage du résultat ;
- Classes de turbidités usuelles
 NTU˂5 Eau claire
 5˂NTU˂30 Eau légèrement trouble
 NTU >50 Eau trouble

Fig. 7- Turbidimètre

1.2.4. La dureté totale ou la THt

La dureté totale détermine la concentration de calcium et de magnésium


dissous dans l'eau TH=Mg2 +Ca2, mesurer par titrage volumétrique
 Mode opératoire
Dosée par titrage volumétriques (Fig. 8).
- Prendre une prise d’échantillon de 50 ml.

23
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

- Ajouter quelques gouttes de solution tampon.


- Ajouter une pincée de noir eriochrome T.
- La solution doit devenir rouge, titrer avec EDTA jusqu’au virage bleu vert.

- Calculs : TH T  N.V .5000 (°français)


PE

Fig. 8- Dosage de THt.

1.2.5. Détermination du titre alcalimétrique complet (TAC)

Cette détermination est basée sur la neutralisation d'un certain volume d'eau par
un acide minéral, dilué en présence de méthyle orange. Le but est de déterminer la
teneur en hydrogénocarbonates dans l'eau
 Mode opératoire :
-Dosé par titrage volumétrique (Fig. 9) ;
-Prendre une prise d’échantillon de 100 ml, ajouter quelques gouttes de
phénolphtaléine à 5g /l.
-La solution reste incolore : TA = 0
-Ajouter quelques gouttes d’hélianthine à 5g /l, la solution se colore en jaune.
-Doser avec une solution d’acide sulfurique à 0,04 N jusqu’à la coloration rose.
-Noter le volume V.

Fig. 9- Dosage du TAC.

24
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

1.2.6. Le calcium (Ca2+)

Mesurée par titrage volumétrique. .L’indicateur choisi, ne se combine qu’avec


le calcium pour former un complexe rouge.
 Mode opératoire :
- Ajouter 02 gouttes de la solution de NaOH sur 50 ml d’eau à analyser ;
- Agiter et ajouter une pince de l’indicateur murexide (rose foncée) ;
- Titrer avec l’EDTA à 0.01 mol jusque au virage mauve claire.

1.2.7. Les chlorures

Les chlorures sont des anions inorganiques importants contenus en


concentrations variables dans les eaux naturelles, généralement sous forme de sels de
sodium (NaCl) et de potassium (KCl). Mesurée par titrage volumétrique (Fig. 10).
 Mode opératoire :
Prendre 5 ml d’eau avec 2 gouttes de chromate de potassium ;
- Titrer avec la solution de nitrates d’argent (AgNO3) à 1.02N
jusqu’au virage du jaune au rouge brique.
- Cl- (ppm) = V*71

Fig. 10- Dosage des chlorures;

1.2.8. Analyses bactériologiques

Les analyses bactériologiques qui ont été effectuées au niveau du laboratoire


de l'A.D.E de Skikda, consistent à rechercher :
- Les Coliformes totaux et fécaux ;
- Les Colibacilles ;
- Les Streptocoques fécaux ;

25
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

a) Les Coliformes et E. Coli


 Mode opératoire :
1ére étape : Test présomptif de la présence ou l'absence des coliformes. On
ensemence :
 3 tubes de 10 ml de BCPL à double concentration munis d'une cloche de
Durham avec 10 ml d'eau à analyser ;
 3 tubes de 10 ml de BCPL à simple concentration munis d'une cloche de
Durham avec 1 ml d'eau à analyser ;
 3 tubes de 10 ml de BCPL à simple concentration munis d'une cloche de
Durham avec 0,1 ml d'eau à analyser ;
 On agite pour homogénéiser tout en vidant l'air dans la cloche et placer les
tubes dans une étuve à 37 °C pendant 48 heures (Fig. 11 et 12) ;

Fig. 11- Bouillon de BCPL à D/C

Fig. 12- Bouillon de BCPLà S/C

26
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

Après incubation, les tubes considérés comme positifs présentent un trouble dans
toute la masse liquide, avec virage du violet au jaune et un dégagement de gaz dans la
cloche.
Expression des résultats des Coliformes totaux : le nombre des coliformes totaux par
100 ml est obtenu en comptant le nombre des tubes positifs en se référant à la table de
Mac Credy qui nous donne le nombre le plus probable (NPP).
2éme étape : test confirmatif de la présence ou l'absence des colibacilles (E. Coli).
 On repique chaque tube de BPCL positif 2 à 3 gouttes par une anse bouclée ou
une pipette pasteur dans un tube de bouillon Schubert muni d'une cloche de
Durham (Fig. 13) ;
 On incube à 44 °C pendant 24 heures ;
 On considère comme positifs tous les tubes présentant à la fois ; Un trouble
avec un dégagement gazeux ; Anneau rouge en surface, témoin de la
production d’indole par E. Coli Après adjonction de 2 à 3 gouttes de réactif de
Kovacs.

Fig. 13- Milieu de confirmation Schubert

Expression des résultats des Coliformes fécaux : le dénombrement d'E. Coli s'effectue
de la même façon que celui des coliformes totaux sur la table de Mac Credy.

27
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

Fig. 14- Recherche et dénombrement des coliformes et d'E. Coli.

b) Recherche et dénombrement des Streptocoques fécaux


Milieu de culture : Bouillonde Rothe à (D/C), Bouillon de Rothe à (S/C), Milieu de
confirmation Eva Litsky (Fig. 15, 16 et 17).

28
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

Fig. 15- Bouillon de Fig. 16- Bouillon de Fig. 17- Milieu de


Rothe à (D/C). Rothe à (S/C). confirmation Eva Litsky.

 Mode opératoire :
1ère étape : Test présomptif. On ensemence
 3 tubes de 10 ml bouillon de Rothe (D/C) avec 10 ml d'eau à analyser ;
 3 tubes de 10 ml bouillon de Rothe (S/C) avec 1 ml d'eau à analyser ;
 3 tubes de 10 ml de bouillon de Rothe (S/C) avec 0,1 ml d'eau à analyser ;
 On incube à 37 °C à 48 heures ;
Les tubes présentant un trouble microbien sont considérés comme positifs et sont
soumis au test confirmatif (Fig. 18).
2ème étape : Test confirmatif
 On agite les tubes puis on prélève de chacun d'eux successivement quelques
gouttes avec pipette pasteur pour les reporter dans des tubes de milieu Eva
Litsky à l’éthyle violet d'acide de sodium ;
 On incube à 37 °C pendant 24 heures ;
L'apparition d'un trouble microbien confirme la présence d'un Streptocoque Fecale,
parfois la culture s'agglomère au fond du tube en fixant le colorant et enformant une
pastille violette de signification identique à celle du trouble.
Expression des résultats : les résultats de dénombrement sont exprimés comme ceux
d'E. Coli en nombre de germes par 100 ml d'échantillon. En se référant à la table Mac
Credy.

29
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes

Fig. 18- Recherche et dénombrement des streptocoques fécaux.

30
Chapitre 2

Résultats et discussion
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

1. Interprétation des résultats

Les résultats obtenus sont représentés sous formes d’histogrammes pour les résultats
des analyses physicochimiques et tableau pour les analyses bactériologiques. Ensuite ils
ont été comparés aux normes Algériennes de potabilité des eaux, décrites dans le journal
officiel de la république Algérienne N°34 du 19 juin 2011.
Remarque : la norme de potabilité dans les histogrammes est tracée par la ligne verte.
Tableau 4- Normes Algériennes des eaux potables.
Paramètres Unité
pH 6.5<pH<9
CE 2800 μS/cm
Turbidité < 5NTU
Calcium 200 mg/l
Dureté (THt) 200 mg/l de CaCO3
Phosphate 1 mg/l
Ammonium 0.5 mg/l
TAC /
Chlorures 500 mg/l
Escherichia Coli Zéro n/100ml
Coliformes fécaux 0 dans 100 ml
Coliformes totaux Absence
Streptocoques fécaux 0 dans 100 ml

1.1. Le pH

Les eaux des cinq sources étudiées sont relativement acides, elles n’atteignent pas la
norme minimale Algérienne qui est de 6,5.
Les eaux des sources d’Oum Toub (Ouled Slimane et Sablek sont moins acides, alors aue
celles de Zitouna et Kanoua (Ras El Oued, Douiouer et Terras) sont plus acides. Cette forte
acidité est due aux formations géologiques du terrain magmatique riche en minéraux
silicatés comme le quartz et les feldspaths des roches traversé par ces sources, d’où le
lessivage de ces minéraux par les eaux est bien remarqué (Fig. 19).
De plus, les eaux des sources de la 2e campagne sont plus acides que celles de la 1ère , à
cause du phénomène de concentration des minéraux en absences de la dilution par les
pluies rarement précipitées durant l’été au moment de notre échantillonnage de cette 2e
campagne. La valeur minimale et de 4.8 à la source de Ras El Oued de la 2e campagne,
alors que la valeur maximale est de 6.5 dans la source de Ouled Slimane de la 1ère
campagne (Fig. 19).

31
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

pH
10,00
9,00
8,00
7,00
6,00 Camp. 1
5,00 Camp. 2
4,00 Norme de Pot.
3,00 Norme de Pot.
2,00
1,00
0,00
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 19- Variation spatio-temporelle du pH.

1.2. La conductivité électrique (CE)

Les eaux de toutes les sources de la zone d’étude sont de faible à très faible
conductivité, loin de la norme fixée à 2800 µS/cm. Les sources de Ouled Slimane et Sbalek de
la région d’Oum Toub sont plus conductrices que celles de Ras El Oued, Douiouer et Terras
de la région de Zitouna et Kanoua, les couches géologiques de nature sédimentaire (roches
carbonatées et argileuses surtout) d’Oum Toub favorisent beaucoup plus leur lessivage par les
eaux que celles magmatiques très résistantes à l’altération et l’érosion de la région de Zitouna
et Kanoua (Fig. 20).
La conductivité la plus faible est dosée à la source de Douiouer de la 1ère campagne
avec 110 µS/cm, alors que la teneur maximale est de 790 µS/cm à la source de Sbalek de la 2e
campagne (Fig. 20).

Cond. (µS/cm)
3000

2500

2000
Camp. 1
1500
Camp. 2
1000 Norme de Pot.

500

0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 20- Variation spatio-temporelle de la conductivité électrique.

32
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

1.3. La turbidité

Les eaux des cinq sources étudiées sont de bonne turbidité dans les deux campagnes.
Encore du faite de leur nature géologique sédimentaire, les eaux des sources d’Oum Toub
(Ouled Slimane et Sbalek) sont plus turbides que celles de Zitouna et Kanoua (Ras El Oued,
Douiouer et Terras) localisées dans des formations de roches magmatiques (micro-granite,
granite et rhyolite) plus dures qui résistent mieux contre les phénomènes de l’altération et
l’érosion (Fig. 3).
Les eaux échantillonnées à la 1ère campagne sont plus turbides que celles de la 2e à cause des
précipitations reçues au cours de cette période (Fig. 21). La teneur minimale est de 0.04 NTU
à la source de Terras de la 2e campagne, alors que la teneur maximale est de 1.83 NTU à
Ouled Slimane de la 1ère campagne (Fig. 21).

Turbidité (NTU)
6

4
Camp. 1
3
Camp. 2
2 Norme de Pot.

0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 21- Variation spatio-temporelle de la turbidité.

1.4. La dureté totale (THt)

Selon Rodier (2009), lorsque le taux de THt est supérieur à 300 mg/l, la nature des
eaux étudiée est extrêmement dure, correspond à la présence de sels de calcium et, dans une
moindre mesure, des sels de magnésium (strontium, et baryum).
Les eaux des sources de la commune de Zitouna (Ras El Oued et Douiouer) et de Kanoua
(Terras) ont une bonne dureté qui ne dépasse pas la norme, donc elles sont moins riches en
ions de Ca2+ et Mg2+ ce qui caractérise les roches magmatiques de ces deux région et tous le
massif de Collo, contrairement aux sources d’Oum Toub (sources de Ouled Slimane et
Sbalek) plus au Sud qui jaillissent depuis des formations géologiques surtout carbonatées
(domaine de flychs) et donc leur lessivage libère plus de cations de calcium et magnésium qui

33
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

sont très dures et dépassent la norme fixée à 200 mg/l de CaCO3 (Fig. 22). Généralement, les
eaux de la 1ère campagne sont moins dures que celles de la 2e, à cause du phénomène de
dilution due aux précipitations hivernales à cette période. La teneur minimale est de 60 mg/l
de CaCO3, alors que la teneur maximale est dosée au niveau de la source de Sbalek avec 340
mg/l de CaCO3 (Fig. 22).

THt (mg/l de CaCO3)


400

350

300

250
Camp. 1
200
Camp. 2
150
Norme de Pot.
100

50

0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 22- Variation spatio-temporelle de la dureté totale.

1.5. Le titre alcalimétrique complet (TAC)

Si le pH est compris entre 4.5 et 8.3, ce qui est le cas des eaux naturelles, les
seules espèces alcalines présentes en quantité mesurable par titrage sont les bicarbonates
HCO3-.
La valeur du TAC permet de connaître les quantités d’hydroxydes et de
carbonates (HCO3-), ou de bicarbonates alcalins ou alcalino-terreux dans l’eau, il traduit le
caractère basique d’une eau : HCO3  CO32  OH 
Pour les eaux potables, il n’a pas de valeur guide, les eaux des sources de la 2e campagne
sont plus riches en bicarbonates à cause de la concentration de cet anion par absence de
précipitations et la forte évaporation à cette période. La teneur minimale est dosée au
niveau de la source de Tarres avec 4 mg/l, alors que la teneur maximale est de 18 mg/l à
Ouled Slimane et Ras El Oued (Fig. 23).

34
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

TAC (mg/l)
20
18
16
14
12
10 Camp. 1
8 Camp. 2
6
4
2
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 23- Variation spatio-temporelle du titre alcalimétrique complet (TAC).

1.6. Le calcium

Les teneurs en calcium des eaux des cinq sources étudiées sont bonnes, elles ne
dépassent pas la norme pour les deux camapgnes, on remarque que les sources d’Oum Toub
(Ouled Slimane et Sbalek) sont légérement riches en cet élément ques celles de zitouna et
Kanoua (Ras El Oued, Douiouer et Terras) à cause du lessivage des roches carbonarées
largement afleurées localement. La teneur minimale est dosée à la source de Tarres et ouled
Slimane (10 mg/l) et la teneur maximale est dosée à la source de Sbalek de la 2e campagne
avec 25 mg/l, (Fig. 24).

Ca (mg/l)
250

200

150
Camp. 1
Camp. 2
100
Norme de Pot.

50

0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 24- Variation spatio-temporelle du calcium.

35
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

1.7. L’ammonium (NH4+)

Le dosage d’ammonium est effectué uniquement à la 2e campagne. L'ammonium dans


l'eau traduit habituellement un processus de dégradation incomplet de la matière organique.
L'ammonium provient de la réaction de minéraux contenant du fer avec des nitrates. C'est
donc un excellent indicateur de la pollution de l'eau par des rejets organiques d'origine
agricole, domestique ou industriel. L'ammonium est transformé en nitrite et en nitrate grâce à
un processus de nitrification biologiquement conditionné. A l’exception des quatre sources
qui ne possèdent aucune trace ou seulement une teneur négligeable en cet élément, les eaux de
la source de Terras ont des teneurs élevées qui dépassent la norme de potabilité fixée à 0.5
mg/l. les eaux de cette source semble polluées par la concentration d’ammonium, ce qui rend
leur utilisation en eau potable plus dangereux (teneur maximale de 1 ?26 mg/l), (Fig. 25).

NH4+ (mg/l)
1,4

1,2

0,8
Camp. 2
0,6
Norme de Pot.
0,4

0,2

0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 25- Variation spatio-temporelle d’ammonium.

1.8. Le phosphate (PO43-)

Le dosage du phosphate est effectué aussi seulement pour la 2e campagne. Les teneurs
sont acceptables dans toutes les sources, la concentration minimale dosée au nive&au de la
source de Ouled Slimane est de 0.42 mg/l, alors que la concentration maximale est de 0.51
mg/l au niveau de la source de Douiouer (Fig. 26). Les teneurs en phosphate des sources du
massif cristallophyllien de Collo (sources de Ras El Oued, Douiouer et Terras) sont
légèrement supérieurs à celles de la région d’Oum Toub où domine les flychs à faciès
sédimentaire (sources de Ouled Slimane et Sbalek). Leur origine peut être des épandages

36
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

minéraux (engrais chimiques ou industriels) ou des effluents organiques apportés


volontairement (fumiers, lisiers, …) ou involontairement (défaillance de réseaux
d’assainissement).

PO43- (mg/l)
1,2

0,8

0,6 Camp. 2
Norme de Pot.
0,4

0,2

0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued

Fig. 26- Variation spatio-temporelle du phosphate.

1.9. Les paramètres bactériologiques

D’prés les résultats obtenus, on remarque l’absence totales des germes pathogènes
dans les cinq sources d’eau étudiées et cela pour toutes les campagnes de prélèvement
hivernales et estivale. L’absence totale de E.Coli, Coliformes totaux et fécaux et Streptocoque
fécaux dans ces sources indiquent la bonne qualité bactériologiques des ses eaux, ce qui
exclue toute éventuelle contamination de ces sources qui restent à l’abri de la pollution
microbienne suite à leur distance relativement satisfaisante des agglomérations urbaines et
encore de leur profondeur dans des nappes et fissures qui jouent le rôle d’auto-épurateur
naturel par les formation géologiques encaissantes et l’interaction eau-roche qui fait éliminer
plusieurs polluants indésirables (Tableau 5).

37
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

Tableau 5- Résultats des analyses bactériologiques des sources étudiées.

Coliformes Coliformes
Streptocoques Qualité
Sources Compagnes totaux fécaux
fécaux(Npp) des eaux
(Npp) (Npp)
Compagne 1
Ouled
Compagne 2 00% 00% 00% Bonne
Slimane
Compagne 3
Compagne 1
Sbaleck Compagne 2 00% 00% 00% Bonne
Compagne 3
Compagne 1 Bonne
Terras 00% 00% 00%
Compagne 2
Ras El Compagne 1 Bonne
00% 00% 00%
Oued Compagne 2
Compagne 1 Bonne
Douiouer 00% 00% 00%
Compagne 2

1.10. Mesure du débit des cinq sources

Les trois campagnes de suivi pour les variations du débit dans les cinq sources d’eau
montrent un débit qui fluctue dans l’espace et dans le temps. Les sources de Douiouer et
Tarres ont des faibles débits qui ne dépassent guère 0.1 L/s dans la saison hivernale et
estivale, la source de Ras El Oued a un débit exploitable qui atteint 0.3 L/s, il diminue
progressivement avec la diminution des précipitations vers la saison estivale. Les deux autres
sources d’Oum Toub (sources de Ouled Slimane et Sbalek) ont aussi un débit exploitable qui
dépend des précipitations, il peut atteindre 0.34 L/s, (Fig. 27).
L’augmentation des débits dans les sources étudiées durant la saison hivernale à cause des
précipitations, lors de l’échantillonnage de la 1ère campagne favorise une dilution des
minéraux dissouts dans ses eaux. Contrairement, durant la 2e campagne, les faibles
précipitations conduisent à des faibles débits avec une concentration des minéraux dissouts.

38
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion

Débit (L/s)

0,35

0,30

0,25

0,20 1ère Camp.


2e Camp.
0,15
3e Camp.
0,10

0,05

0,00
Douiouer Ras El Tarres Ouled sbaleck Sources
Oued slmane

Fig. 27- Variations spatio-temporelles du débit dans les cinq sources étudiées.

39
CONCLUSION GENERALE

Dans cette étude de contribution à l’étude de la qualité physicochimique et


bactériologique des eaux de sources dans deux région différentes dans la partie Ouest de
la wilaya de Skikda ; l’une cristallophyllienne composée surtout de roches magmatiques et
métamorphiques dures caractérisant le massif de Collo avec une potentialité hydrique et
pluviométrie importante où se localise notre premières zone d’étude qui englobe les
communes de Zitouna et Kanoua où on a étudié les trois sources de Ras El Oued,
Douiouer et Terras, et l’autre de lithologie surtout sédimentaire de nature de flysch
(alternance de couches de calcaire, argile et grés) qui surmontent un substratum
métamorphique dans notre deuxième zone d’étude à Oum Toub qui englobe les deux
autres sources de Ouled Slimane et Sbalek nous avons démontré par les analyses
effectuées suivant deux campagnes de mesure physicochimiques et trois autre
bactériologiques avec les débits de chaque source que les paramètres dosés et mesurés
peut être interpréter comme suit :
 Les eaux des cinq sources ; Ras El Oued, Douiouer, Terras, Ouled Slimane et
Sbalek ont une bonne qualité bactériologique du point de vu potabilité, elles sont
dépourvues de toutes germes pathogènes ou indésirables (absence totale de E .coli,
Coliformes totaux et fécaux et Streptocoque fécaux), ce qui ne menace pas la santé
des habitants qui utilisent ces sources en alimentation en eau potable en absence
d’un réseau d’alimentation surtout dans les petites agglomérations rurales.
 Du point de vu physicochimique, les neuf paramètres dosés ne nous permettent pas
de dire si l’eau des sources est potables ou non, d’où la nécessité de doser d’autres
paramètres encore non disponibles dans notre laboratoire d’analyse. Mais d’après
les résultats obtenus on constate que les eaux des sources des communes de
Zitouna (sources de Ras El Oued, Douiouer) et Kanoua (source de Terras) sont
plus acides et dépassent la norme à cause du contexte géologique de la région
(magmatique riche en minéraux silicatés provenant de l’altération des granites,
granodiorites et rhyolites (riches en minéraux de quartz [SiO2], feldspath
[K(AlSi3O8)] et plagioclase [CaAl2Si2O8], [NaAlSi3O8]). Les eaux des sources de
la région d’Oum Toub (sources de Ouled Slimane et Sbalek) sont eux-mêmes
légèrement acides mais qui se trouvent dans les normes, elles sont dures à cause du
lessivage des nappes aquifères d’où elles jaillissent, ces nappes sont d’origine
géologique sédimentaire, constituées surtout d’alternance de bancs de calcaire,

40
argile et grès du domaine des flyschs, la dissolution des roches carbonatées tel que
le calcaires (CaCO3) et la dolomie (CaMg(CO3)2) libère les ion de calcium et
magnésium responsables à la dureté dans ces eaux. La source de Terras est de
mauvaise qualité à cause de la présence de l’ammonium (NH4+) avec une
concentration qui dépasse la norme Algérienne des eaux potables.
 Du point de vu débit ; les trois sources de Ras El Oued, Ouled Slimane et Sbalek
ont un débit exploitable qui peut être alimenté les petites agglomérations
avoisinantes. Alors que celui des sources de Douiouer et Terras est faible.

Dans la cadre de la protection de la qualité des eaux de ces sources, des mesures de
protection doivent être prise en considération, pour cela il faut respecter certaines règles
d’hygiène et d’exploitation :
 Augmenter le sens de conscience publique pour protéger ces ressources hydriques.
 Appliquer les consignes de sécurité qui disent que pour chaque source, faut avoir un
périmètre de protection d’au moins 150 m, et s’assurer de bien les respecter par le
contrôle continu des autorités en charge.
 Contrôler l’utilisation des pesticides et des fertilisants dans les terres agricoles afin
d’éviter le risque de pollution des eaux souterraines.
 S’assurer de bien séparer les systèmes d’évacuation des eaux usées.
 Installer des champs de captage des eaux des sources à fort débit sous forme de
châteaux d’eau pour éviter le gaspillage de l’eau et alimenter les habitants de la région
qui souffrent d’une pénurie aigue en eau potable.

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