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I
Abstract
The progressive increase in the need for drinking water in recent decades due to the
population explosion has led to an anarchic and irrational use of all forms of surface and
underground water due to the major absence of a regular drinking water supply network. This
is exactly the case of the agglomerations in our study area; the drinking water needs of the
inhabitants of the region largely depend on the water of springs distributed through these
places, because of their sometimes high flow rate even passengers and tankers from other
communes and Wilayas consume and transport water from these springs to distant
agglomerations without any study of its physicochemical or bacteriological quality, which
exposes the health of the consumers to real risk. Our follow-up study of this quality for the
five water of springs distributed in the communes of Zitouna (Ras El Oued and Douiouer
springs), the commune of Kanoua (Terras spring) and the commune of Oum Toub (Ouled
Slimane and Sbalek springs) has shown that its widely exploited waters are of good
microbiological quality in the absence of any pathogenic germs, on the other hand, they are
acidic especially for the three springs of Ras El Oued, Douiouer and Terras in the communes
of Zitouna and Kanoua respectively, these waters become hard in the southern part of the
study area in the commune of Oum Toub where the two springs of Ouled Slimane and Sbalek
spring up. A high ammonium content (NH4+) characterises the Terras spring in Kanoua.
II
ﻣﻠﺨﺺ
أدت اﻟﺰﻳﺎدة اﻟﺘﺪرﻳﺠﯿﺔ ﻓﻲ اﻻﺣﺘﯿﺎﺟﺎت ﻣﻦ ﻣﯿﺎه اﻟﺸﺮب ﻓﻲ اﻟﻌﻘﻮد اﻷﺧﯿﺮة ﺑﺴﺒﺐ اﻻﻧﻔﺠﺎر اﻟﺪﻳﻤﻮﻏﺮاﻓﻲ
إﻟﻰ اﺳﺘﺨﺪام ﻓﻮﺿﻮي وﻏﯿﺮ ﻋﻘﻼﻧﻲ ﻟﺠﻤﯿﻊ أﺷﻜﺎل اﻟﻤﯿﺎه اﻟﺴﻄﺤﯿﺔ أو اﻟﺠﻮﻓﯿﺔ ﻓﻲ أﻋﻘﺎب ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻐﯿﺎب
اﻟﻜﺒﯿﺮ ﻟﺸﺒﻜﺔ إﻣﺪادات ﻣﯿﺎه اﻟﺸﺮب ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻣﻨﺘﻈﻢ .ھﺬا ھﻮ اﻟﺤﺎل ﺑﺎﻟﻀﺒﻂ ﻣﻊ اﻟﻤﺪن ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ
دراﺳﺘﻨﺎ ؛ ﺗﻌﺘﻤﺪ اﺣﺘﯿﺎﺟﺎت ﺳﻜﺎن اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﻣﻦ ﻣﯿﺎه اﻟﺸﺮب ﺑﺸﻜﻞ ﻛﺒﯿﺮ ﻋﻠﻰ ﻣﺼﺎدر ﻣﯿﺎه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ
اﻟﻤﻮزﻋﺔ ﻋﺒﺮ ھﺬه اﻷﻣﺎﻛﻦ ،و ﺑﺴﺒﺐ ﺗﺪﻓﻘﮫﺎ اﻟﻜﺒﯿﺮ ﻓﻲ ﺑﻌﺾ اﻷﺣﯿﺎن ،ﺣﺘﻰ اﻟﻤﺴﺎﻓﺮﻳﻦ وﺷﺎﺣﻨﺎت
اﻟﺼﮫﺎرﻳﺞ ﻣﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﺎت اﻷﺧﺮى ﻣﻦ ﺧﺎرج اﻟﻮﻻﻳﺔ ﺗﺴﺘﮫﻠﻚ وﺗﻨﻘﻞ اﻟﻤﯿﺎه ﻣﻦ ھﺬه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ إﻟﻰ اﻟﺘﺠﻤﻌﺎت
اﻟﺒﻌﯿﺪة دون أي دراﺳﺔ ﻟﺠﻮدﺗﮫﺎ اﻟﻔﯿﺰﻳﺎﺋﯿﺔ واﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ أو اﻟﺒﻜﺘﺮﻳﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ،ﻣﻤﺎ ﻳﻌﺮض ﺻﺤﺔ اﻟﻤﺴﺘﮫﻠﻜﯿﻦ
ﻟﻤﺨﺎطﺮ ﺣﻘﯿﻘﯿﺔ .دراﺳﺘﻨﺎ اﻟﺮﻗﺎﺑﯿﺔ ﻟﮫﺬه اﻟﺠﻮدة ﻟﻤﯿﺎه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ اﻟﺨﻤﺴﺔ اﻟﻤﻮزﻋﺔ ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺎت اﻟﺰﻳﺘﻮﻧﺔ )ﻣﻨﺎﺑﻊ
رأس اﻟﻮاد واﻟﺪوﻳﻮر( وﺑﻠﺪﻳﺔ ﻗﻨﻮاع )ﻣﻨﺒﻊ ﺗﺮاس( وﺑﻠﺪﻳﺔ أم اﻟﻄﻮب )ﻣﻨﺎﺑﻊ أوﻻد ﺳﻠﯿﻤﺎن وﺳﺒﺎﻟﻚ(أﺛﺒﺘﺖ أن
ﻣﯿﺎھﮫﺎ اﻟﻤﺴﺘﻐﻠﺔ ﻋﻠﻰ ﻧﻄﺎق واﺳﻊ ذات ﺟﻮدة ﻣﯿﻜﺮوﺑﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﺟﯿﺪة ﻓﻲ ظﻞ ﻋﺪم وﺟﻮد أي ﺟﺮاﺛﯿﻢ
ﻣﻤﺮﺿﺔ ،ﻣﻦ ﻧﺎﺣﯿﺔ أﺧﺮى ،ﻓﮫﻲ ﺣﻤﻀﯿﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻤﯿﺎه اﻟﯿﻨﺎﺑﯿﻊ اﻟﺜﻼﺛﺔ "رأس اﻟﻮاد ،اﻟﺪوﻳﻮر و
ﺗﺮاس" ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺘﻲ اﻟﺰﻳﺘﻮﻧﺔ وﻗﻨﻮاع ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﻟﻲ،ﻛﻤﺎ أن اﻟﻤﯿﺎه ﺗﺼﺒﺢ ﻗﺎﺳﯿﺔ ﻓﻲ اﻟﺠﺰء اﻟﺠﻨﻮﺑﻲ ﻣﻦ
ﻣﻨﻄﻘﺔ اﻟﺪراﺳﺔ ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺔ أم طﻮب ﺣﯿﺚ ﻳﺘﺪﻓﻖ ﻣﻨﺎﺑﻊ "أوﻻد ﺳﻠﯿﻤﺎن وﺳﺒﺎﻟﻚ" .ﻳﻤﯿﺰ ﻣﺤﺘﻮى اﻷﻣﻮﻧﯿﻮم
اﻟﻌﺎﻟﻲ ) (NH4+ﻣﻨﺒﻊ "ﺗﺮاس" ﻓﻲ ﺑﻠﺪﻳﺔ ﻗﻨﻮاع.
اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ :ﻣﺎء ﻣﻨﺒﻊ ،اﻟﻤﻌﯿﺎر ،اﻟﺠﻮدة ،اﻟﺘﺤﻠﯿﻞ اﻟﺒﻜﺘﺮﻳﻮﻟﻮﺟﻲ ،اﻟﻘﺎﺑﻠﯿﺔ ﻟﻠﺸﺮب.
III
Dédicace
A mon papa et ma maman, à qui je dois tout et qui m’ont donné l’aide le
courage et la foi pour accomplir ce travail.
qu’ils trouvent ici trouvent ici toute ma considération
Ma sœur Asma et mes cousines lina et chaimaquin’ont cessé d’être pour moi
des exemples de courage et de générosité et à mes frères.
Mon fiancé «Abdlhaq», qui m’a toujours entouré et motivé à sans cesse
devenir meilleur.
enfin je ne saurais oublier mes amis pur leur infiniment aides toutes ces années
d’etude :
Mon trinôme Chaima Bourghida et Raounek Rehail pour leur aide
dans mes conditions familiales
A mes collègues du master microbiologie appliquées
Tous mes professeurs pour leurs disponibilité et conseils
Manel Boukherbata
IV
Dédicace
A mon papa et ma maman, à qui je dois tout et qui m’ont donné l’aide le
courage et la foi pour accomplir ce travail.
qu’ils trouvent ici trouvent ici toute ma considération
Mes sœurs Inas, Salsabil et Siham, qui n’ont cessé d’être pour moi des
exemples de courage et de générosité.
enfin je ne saurais oublier mes amis pour leur infiniment aides toutes ces années
d’étude :
Mon trinôme Boukherbata Manel et Raounek Rehail pour leur aide
dans mes conditions familiales
A mes collègues du master microbiologie appliquées
Tous mes professeurs pour leurs disponibilité et conseils
BOURGHAIDA Chaima
V
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous remercions Allah tout puissant qu'il nous a guidé tout au long
de nous vie, qu'il nous a donné courage et patience pour passer tous les moments
difficiles, qu'il nous a permis d’achever ce travail et de pouvoir le mettre entre vos
mains aujourd'hui.
VI
Liste des figures
Figure Page
VII
Liste des tableaux
Tableau Pages
VIII
Liste des abréviations
Abréviation Synonyme
IX
SOMMAIRE
Page
Résumé ……………………………………………………………………………………………………………….…...… I
Abstract……………………………………………………………………………………………………………………… II
……………………………………………………………………………………………………………………ﻣﻠﺨﺺ.…….. III
Dédicace………………………………………………………………………………………………………………….… IV
Remerciements………………………………………………………………………………………………….…….… VI
Liste des figures.........................................................................................................….….VII
Liste des tableaux........................................................................................................... VIII
Liste des abréviations….................................................................................................. IX
1. Méthodologie générale…………………………………………………………… 20
1.1. Échantillonnage……………………………………………………………………… 20
1.2.Méthodes d’analyses……………………………………………………………… 21
1.2.1. Mesure du potentiel d’hydrogène (pH)………………………………………. 22
1.2.2. La conductivité électrique …………………………………………………… 22
1.2.3. Turbidité…………………………………………………………………….. 23
1.2.4. La dureté totale ou la THt……………………………………………....………. 23
1.2.5. Détermination du titre alcalimétrique complet (TAC)……………………….... 24
1.2.6. Le calcium (Ca2+)……………………………………………………………… 25
1.2.7. Les chlorures………………………………………………………………….... 25
1.2.8. Analyses bactériologiques……………………………………………………... 25
Chapitre 2 : RESULTATS ET DISCUSSIONS
1. Interprétation des résultats………………………………………………………….. 31
1.1. Le pH…………………………….…………………………………………………….. 31
1.2. La conductivité électrique (CE)…………………………………………………… 32
1.3. La turbidité…………….…..…………………………………………………………… 33
1.4. La dureté totale (THt)…………...……………………………………………………... 33
1.5. Le titre alcalimétrique complet (TAC)………………………………………………… 34
1.6. Le calcium………………………………………………………………………...…… 35
1.7. L’ammonium (NH4+)…………………..…………………………………...………… 36
1.8. Le phosphate (PO43-)…………………...……………………………………………... 36
1.9. Les paramètres bactériologiques ………………………………………………………. 37
1.10. Mesure du débit des cinq sources…………………………...………………………... 38
Conclusion générale ………………………………………………………….…………… 40
Références bibliographiques ……………………………………………….…………….. 42
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
le lit mal délimité est parcouru par un filet d’eau trompeur et que, tout-à-coup, et
pendant un temps bref, il roule jusqu’à 5000 m3/s provoquant une crue dévastatrice.
En effet, elles sont croissantes d’Ouest en Est et affectent successivement les Monts
de Tlemcen, le versant nord de l’Ouarsenis, le massif de la Kabylie, le nord
Constantinois et enfin le massif des Aurès (Arrus, 1985). En Algérie, l’exploitation de
ces ressources est très intense avec les besoins grandissants liés à l’essor
démographique et le développement accéléré des activités économiques, notamment
l’agriculture et l’industrie (Mohammedi et Mayou, 2015).
La Wilaya de Skikda dispose de potentialités hydriques avérées, évaluées à 1
674,46 Hm³ par an. Elle s'est dotée au fil des années de 03 nouveaux barrages qui sont
venus consolider celui de Zerdezas construit durant les années 30, et qui mobilise 20
millions de m³ par an. La capacité de stockage de la Wilaya est estimée à 315 millions
de mètres cubes répartis comme suit: Zerdezas 20 millions de m³, Guenitra 125
millions de millions de m³, Zit Emba 120 millions de m³ et Beni Zid 50 millions de
m³. Malheureusement, les communes de la partie Nord-Ouest de Skikda, notamment
celles de Zitouna et de Kanoua qui font une partie de notre zone d’étude souffrent
depuis longtemps de l’alimentation en eau potables malgré que c’est la région la plus
arrosée en Algérie (Mecibah, 2016), avec une moyenne de 1700 mm/an, et 120 jours
de précipitation (ANRH, 2000). Les habitants de ces communes dépendent donc pour
leur alimentation en eau potables sur leur richesse en eau souterraines surtout les eaux
de sources largement exploitées et réparties à travers cette région à relief montagneux
très accidenté. Les sources d'eau ont pour des débits forts peuvent atteindre dans
quelques une 1,3 l/s, mais dans la décennie passée tout est changé, les débits des
sources sont devenu moins important par rapport à ce qui était auparavant, sachant
que la bonne source ne dépasse pas dans les meilleures conditions le 1 l/s, même les
paramètres climatiques sont changé, où le taux de pluviosité a était changé au fur et à
mesure et diminué vers le 1435 mm/an (Bouleknafet et al. 2019). Autrement, la
commune d’Oum Toub dispose d’un nombre réduit des eaux de sources et d’un
important potentiel hydrique en eaux de surface recueillis au niveau du barrage de
Guenitra. L’accroissement rapide de la population au niveau des ces trois communes
de notre zone d’étude (Zitouna, Kanoua et Oum Toub) durant ces dernières décennies
et par conséquent l’augmentation des besoin en eau, a limiter et modifier la réserve et
la qualité de eaux souterraines et superficielles, que se soit par la surexploitation et la
diminution des réserves d’eau, ou par la dégradation de ces eaux par la pollution
2
INTRODUCTION GÉNÉRALE
menées par l’évacuation des eaux usées domestiques, industrielles ou les lixiviats des
décharges publiques mauvaisement implantées dans la région.
A cet effet, nous avons choisis cinq sources d’eaux à travers la zone d’étude, dont
deux à Zitouna, deux à Oum Toub et une à Kanoua parmis les sources les plus
exploitées pour l’alimentation en eau potables des habitants de la région, pour le
contrôle de la qualité physicochimique et bactériologique des ses eaux et de mieux
identifier les éventuelles sources potables et non potables.
Il s’agit plus spécifiquement de :
· Déterminer la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux de source
souterraines en faire la comparaison avec les normes Algériennes de potabilité.
· Déterminer les éléments présentant des risques de pollution des eaux des sources
souterraines à la consommation humaine.
Notre travail a été structuré comme suite :
Partie I : Synthèse bibliographique et présentation de la zone d’étude ; toutes
les caractéristiques administratives, géographiques, géologiques,
hydrologiques et les propriétés physicochimiques et bactériologiques des eaux
sont bien décrites dans cette partie.
Partie II : Pratique ; divisée en :
Chapitre 1 : Matériels et méthodes, on a décrit toutes les procédures
expérimentales d’échantillonnage, d’analyses et les méthodes de traitement
des données.
Chapitre 2 : Résultats et discussion, les résultats obtenus sont représentés
sous formes d’histogrammes, ainsi interprétés.
Conclusion générale : récapitulant l’essentiel des résultats de ce travail de
mémoire et recommandations.
3
Partie I
Les trois communes de Zitouna, Kanoua et Oum Toub qui englobent les cinq (05)
sources d’eau étudiées sont localisées au Nord-Ouest et à l’Ouest de la Wilaya de
Skikda (Fig. 1) qui s’étend sur une superficie de 4 118 km² et se situe dans la partie
Nord-Est du pays. Elle dispose de 140 km de côtes qui s'étalent de la Marsa à l'Est
jusqu'à Oued Z'hour aux fins fonds du massif de Collo à l'Ouest.
La Wilaya de Skikda est limitée au :
Nord par la mer méditerranée ;
à l’Ouest par la wilaya de Jijel ;
au Sud par les Wilayas de Constantine, de Mila et de Guelma ;
à l’Est par la Wilaya d’Annaba.
Pour notre zone d’étude (Fig. 1), on s’intéressera à décrire les propriétés du site
représenter dans la partie Ouest de la wilaya par les trois communes suivantes :
Zitouna est riche en eau beaucoup plus souterraine que superficielle (Tableau
1), elle comptait des dizaines de sources sur le territoire, exploitais par les habitants
pour satisfaire leurs besoins en eau potable, l'éloignement de la zone de toutes source
de pollutions a aidé à préserver cette eau jusqu'à ce jour. C’est la région la plus
arrosée en Algérie.
4
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
MerMéditerranée
Skikda
Légende :
1 : Commune de Zitouna
2 : Commune de Kanoua
3 : Commune d'Oum Toub
5
Partie I Présentation de la zone d’étude et ssynthèse bibliographique
Sep. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mar. Avr. Mai. Juin Juil. Août
Température
25.9 21.3 16.9 13.5 12 12.8 14.8 16.9 20.3 23.8 27.2 28.4
moy. (°C)
Précipitation
50 105 160 264 321 220 117 86 65 26 5 12
moy. (mm)
Située au Nord-Ouest
Ouest du chef lieu de la Wilaya de Skikda (Fig. 1), dépend de
la Daïra de Zitouna. L’espace montagneux dans la région possède un potentiel
6
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
7
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
frappants sont le Koudiat Sidi Embarek (alt. 805 m à 2,5 km de la côte) et le Koudiat
Mechlouda (alt. 740 m à 2 km de la falaise occidentale). La pente moyenne est
généralement très forte.
Située dans la partie Sud-Ouest du chef lieu de la Wilaya de Skikda (Fig. 1), à
300 mètres d'altitude. Avec une population de 34 458 habitants (2008) distribués sue
une superficie de 180 km², la commune a une vocation agricole avec un climat
méditerranéen marqué par un hiver humide froid et un été chaud.
La commune fait partie du sous bassin versant d’Oued Guebli qui porte le
numéro de code (03-07), avec une superficie de 993 Km². Les montagnes occupent
pratiquement la grande majorité du territoire du bassin (Mecibah, 2017). Elles
s’étendent sous forme de chaînes de direction générale SW-NE (Dj. Sidi Dris 1364
m), les collines forment le prolongement des montagnes du Nord vers le Sud du
bassin. Le sous bassin versant d’Oued Guebli fait la limite extrême Ouest du bassin
Côtier Constantinois Centre.
8
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
Le massif de la Petite Kabylie de Skikda est caractérisé du Nord vers le Sud par
l’affleurement des unités suivantes :
1.2.1. La région de Collo (qui comporte notre deux communes d’étude ; Zitouna et
Kanoua)
9
Partie I Présentation de la zone d’étude et ssynthèse bibliographique
10
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
C’est une série sédimentaire qui affleure dans toute la Kabylie de Collo et la
région de Skikda.
L’abondance des formations sédimentaires perméables et poreuses tel que les grés,
calcaire fissuré des flysch et des séries telliennes ainsi que la large couverture
sédimentaire de l’Oligo-Miocène Kabyle et les alluvions (sables, galets et graviers)
du Quaternaire favorisent l’accumulation des eaux souterraines dans divers types de
nappes d’eau libres et captives de différentes profondeurs dans la région d’Oum Toub
(Fig. 4), contrairement au massif de Collo magmatique et peu perméable, les
potentialités hydriques en eau souterraines sont plus importantes dans la commune
d’Oum Toub, l’alimentation de ses nappes d’eau provient essentiellement des eaux
pluviales qui s’infiltrent à travers les piémonts des montagnes avoisinantes qui
limitent le sous bassin versant de Oued Guebli largement étendu.
11
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
12
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
Les normes définissant une eau potable sont variables suivant la législation en
vigueur. Il existe plusieurs critères pour une eau propre à la consommation. Ces
critères, décidés selon le principe de précaution maximal qui permet de protéger les
personnes dont la santé est les plus fragiles (Dahel Zanat, 2009).
2.1.1. La couleur
La coloration d’une eau est dite vraie ou réelle lorsqu’elle est due aux seules
substances en solution. Elle est dite apparente quand la substance en suspension y
ajoute leur propre coloration (Thomas, 1995).
Ces deux paramètres sont regroupés et font appel au même type de traitement.
L’odeur et la saveur sont dues à des molécules organiques contenues en très faibles
quantités dans les eaux. Ces molécules peuvent être soit d’origine naturelle
(métabolites d’algues, etc.), soit d’origine de pollutions domestiques ou industrielles
(Mebarki & Smahi, 2006).
13
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
général, les sels minéraux sont de bons conducteurs par opposition à la matière
organique et colloïdale, qui conduit peu.
2.2.3. Turbidité
2.2.4. La salinité
14
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
teneur peut varier de moins de 100 mg/l (eaux provenant de massifs cristallins) à plus
de 3000 mg/l. (Mekaoussi, 2014).
15
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
Les sulfates sont des composés naturels des eaux. Ils sont liés aux cations
majeurs tels que le calcium, le potassium et le sodium. Ils proviennent de certains
minéraux, en particulier du gypse ou apparaissent à partir de l’oxydation des
minéraux sulfureux. Les teneurs en sulfates des eaux naturelles sont variables, de 5 à
200 mg/l.
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Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
Elle provient des rejets liquides municipaux, elle est en générale véhiculée par
le réseau d’assainissement. Elle se caractérise par : de fortes teneurs en matières
organiques, des sels minéraux dont l’azote et le phosphore, des détergents et des
germes fécaux. (Genin et al. 2003).
17
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
Les rejets industriels sont caractérisés par leur très grande diversité. Selon le
type d'industrie on distingue diverses matières polluantes :
Matières organiques et graisses (abattoirs, industrie agroalimentaires...);
Hydrocarbures (industrie pétrolières, transports);
Métaux (traitements de surface, métallurgie);
Acides, bases, produits chimiques divers (industries chimiques, tanneries...);
Eaux chaudes (circuits de refroidissement des centrales thermiques);
Matières radioactives (centrales nucléaires, traitement des déchets radioactifs)
(Gérard, 1998).
18
Partie I Présentation de la zone d’étude et synthèse bibliographique
19
Partie II
PARTIE PRATIQUE
Chapitre 1
Matériels et méthodes
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
1. Méthodologie générale
1.1.Échantillonnage
Fig. 5- Inventaire des points de prélèvement dans les cinq sources d’eau.
Pour des raisons sanitaires (confinement à cause d’une pandémie) notre travail
d’échantillonnage, de mesure et d’analyses n’arrive pas à achever les buts prescrits au
départ de ce travail (suivi physicochimique et bactériologique d’une période
suffisante). Les analyses et mesures effectuées lors de cette étude ont été effectuées
selon le programme suivant :
20
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
Pour les analyses physicochimiques, les échantillons ont été prélèves dans des flacons
en polyéthylènes (plastique) rincé avec de l’eau distillé et l'eau à échantillonner,
ensuite remplis jusqu’à débordement et mis dans une glacière puis transportés verre le
laboratoire de l‘Algérienne De Eaux (ADE) de Skikda.
Pour les analyses bactériologiques les échantillons d’eau sont recueillis dans des
flacons en verre stérilisés, les flacons ont été rempli sous le robinet jusqu'a
débordement en évitant la pénétration de l’air, ensuite fermés et mis immédiatement
dans une glacière à 4°C et transportés au laboratoire d’Oum Toub.
Pour les cinq échantillons de sources, les analyses sont portées sur les 13 paramètres
suivants : Turbidité, pH, Conductivité électrique, Cl-, Ca++, THt, TAC, PO43-, NH4+,
Coliforme totaux, Coliforme fécaux, Streptocoques fécaux et Clostridium sulfato-
réducteur..
21
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
Le pH est l’une des mesures que l’on doit effectuer le plus fréquemment, il est
relié à la teneur en ions H+ et aussi à l’acidité et l’alcalinité de l’échantillon. Le pH
est mesuré par un multimètre (pH-mètre, thermomètre, conductimètre), (Fig. 6.
Mode opératoire :
- Brancher le pH-mètre, le laisser se stabiliser pendant quelques minutes,
installer les électrodes aux entrées correspondantes sur l’appareil ;
- Etalonner l’appareil à l’aide d’une solution tampon. Ensuite rincer
l’électrode avec del’eau distillée et avec l’échantillon à analyser ;
- Amener l’échantillon d’eau à analyser à la température désirée ;
- Plonger l’électrode dans l’échantillon à analyser et lire la valeur de pH
directement ;
- Après chaque détermination du pH, on retire l’électrode, on la rince et
à la fin de l’expérience, on la laisse tremper dans l’eau distillée
22
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
1.2.3. Turbidité
Fig. 7- Turbidimètre
23
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
Cette détermination est basée sur la neutralisation d'un certain volume d'eau par
un acide minéral, dilué en présence de méthyle orange. Le but est de déterminer la
teneur en hydrogénocarbonates dans l'eau
Mode opératoire :
-Dosé par titrage volumétrique (Fig. 9) ;
-Prendre une prise d’échantillon de 100 ml, ajouter quelques gouttes de
phénolphtaléine à 5g /l.
-La solution reste incolore : TA = 0
-Ajouter quelques gouttes d’hélianthine à 5g /l, la solution se colore en jaune.
-Doser avec une solution d’acide sulfurique à 0,04 N jusqu’à la coloration rose.
-Noter le volume V.
24
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
25
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
26
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
Après incubation, les tubes considérés comme positifs présentent un trouble dans
toute la masse liquide, avec virage du violet au jaune et un dégagement de gaz dans la
cloche.
Expression des résultats des Coliformes totaux : le nombre des coliformes totaux par
100 ml est obtenu en comptant le nombre des tubes positifs en se référant à la table de
Mac Credy qui nous donne le nombre le plus probable (NPP).
2éme étape : test confirmatif de la présence ou l'absence des colibacilles (E. Coli).
On repique chaque tube de BPCL positif 2 à 3 gouttes par une anse bouclée ou
une pipette pasteur dans un tube de bouillon Schubert muni d'une cloche de
Durham (Fig. 13) ;
On incube à 44 °C pendant 24 heures ;
On considère comme positifs tous les tubes présentant à la fois ; Un trouble
avec un dégagement gazeux ; Anneau rouge en surface, témoin de la
production d’indole par E. Coli Après adjonction de 2 à 3 gouttes de réactif de
Kovacs.
Expression des résultats des Coliformes fécaux : le dénombrement d'E. Coli s'effectue
de la même façon que celui des coliformes totaux sur la table de Mac Credy.
27
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
28
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
Mode opératoire :
1ère étape : Test présomptif. On ensemence
3 tubes de 10 ml bouillon de Rothe (D/C) avec 10 ml d'eau à analyser ;
3 tubes de 10 ml bouillon de Rothe (S/C) avec 1 ml d'eau à analyser ;
3 tubes de 10 ml de bouillon de Rothe (S/C) avec 0,1 ml d'eau à analyser ;
On incube à 37 °C à 48 heures ;
Les tubes présentant un trouble microbien sont considérés comme positifs et sont
soumis au test confirmatif (Fig. 18).
2ème étape : Test confirmatif
On agite les tubes puis on prélève de chacun d'eux successivement quelques
gouttes avec pipette pasteur pour les reporter dans des tubes de milieu Eva
Litsky à l’éthyle violet d'acide de sodium ;
On incube à 37 °C pendant 24 heures ;
L'apparition d'un trouble microbien confirme la présence d'un Streptocoque Fecale,
parfois la culture s'agglomère au fond du tube en fixant le colorant et enformant une
pastille violette de signification identique à celle du trouble.
Expression des résultats : les résultats de dénombrement sont exprimés comme ceux
d'E. Coli en nombre de germes par 100 ml d'échantillon. En se référant à la table Mac
Credy.
29
Partie II/ Chapitre 1 Matériels et Méthodes
30
Chapitre 2
Résultats et discussion
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
Les résultats obtenus sont représentés sous formes d’histogrammes pour les résultats
des analyses physicochimiques et tableau pour les analyses bactériologiques. Ensuite ils
ont été comparés aux normes Algériennes de potabilité des eaux, décrites dans le journal
officiel de la république Algérienne N°34 du 19 juin 2011.
Remarque : la norme de potabilité dans les histogrammes est tracée par la ligne verte.
Tableau 4- Normes Algériennes des eaux potables.
Paramètres Unité
pH 6.5<pH<9
CE 2800 μS/cm
Turbidité < 5NTU
Calcium 200 mg/l
Dureté (THt) 200 mg/l de CaCO3
Phosphate 1 mg/l
Ammonium 0.5 mg/l
TAC /
Chlorures 500 mg/l
Escherichia Coli Zéro n/100ml
Coliformes fécaux 0 dans 100 ml
Coliformes totaux Absence
Streptocoques fécaux 0 dans 100 ml
1.1. Le pH
Les eaux des cinq sources étudiées sont relativement acides, elles n’atteignent pas la
norme minimale Algérienne qui est de 6,5.
Les eaux des sources d’Oum Toub (Ouled Slimane et Sablek sont moins acides, alors aue
celles de Zitouna et Kanoua (Ras El Oued, Douiouer et Terras) sont plus acides. Cette forte
acidité est due aux formations géologiques du terrain magmatique riche en minéraux
silicatés comme le quartz et les feldspaths des roches traversé par ces sources, d’où le
lessivage de ces minéraux par les eaux est bien remarqué (Fig. 19).
De plus, les eaux des sources de la 2e campagne sont plus acides que celles de la 1ère , à
cause du phénomène de concentration des minéraux en absences de la dilution par les
pluies rarement précipitées durant l’été au moment de notre échantillonnage de cette 2e
campagne. La valeur minimale et de 4.8 à la source de Ras El Oued de la 2e campagne,
alors que la valeur maximale est de 6.5 dans la source de Ouled Slimane de la 1ère
campagne (Fig. 19).
31
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
pH
10,00
9,00
8,00
7,00
6,00 Camp. 1
5,00 Camp. 2
4,00 Norme de Pot.
3,00 Norme de Pot.
2,00
1,00
0,00
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
Les eaux de toutes les sources de la zone d’étude sont de faible à très faible
conductivité, loin de la norme fixée à 2800 µS/cm. Les sources de Ouled Slimane et Sbalek de
la région d’Oum Toub sont plus conductrices que celles de Ras El Oued, Douiouer et Terras
de la région de Zitouna et Kanoua, les couches géologiques de nature sédimentaire (roches
carbonatées et argileuses surtout) d’Oum Toub favorisent beaucoup plus leur lessivage par les
eaux que celles magmatiques très résistantes à l’altération et l’érosion de la région de Zitouna
et Kanoua (Fig. 20).
La conductivité la plus faible est dosée à la source de Douiouer de la 1ère campagne
avec 110 µS/cm, alors que la teneur maximale est de 790 µS/cm à la source de Sbalek de la 2e
campagne (Fig. 20).
Cond. (µS/cm)
3000
2500
2000
Camp. 1
1500
Camp. 2
1000 Norme de Pot.
500
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
32
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
1.3. La turbidité
Les eaux des cinq sources étudiées sont de bonne turbidité dans les deux campagnes.
Encore du faite de leur nature géologique sédimentaire, les eaux des sources d’Oum Toub
(Ouled Slimane et Sbalek) sont plus turbides que celles de Zitouna et Kanoua (Ras El Oued,
Douiouer et Terras) localisées dans des formations de roches magmatiques (micro-granite,
granite et rhyolite) plus dures qui résistent mieux contre les phénomènes de l’altération et
l’érosion (Fig. 3).
Les eaux échantillonnées à la 1ère campagne sont plus turbides que celles de la 2e à cause des
précipitations reçues au cours de cette période (Fig. 21). La teneur minimale est de 0.04 NTU
à la source de Terras de la 2e campagne, alors que la teneur maximale est de 1.83 NTU à
Ouled Slimane de la 1ère campagne (Fig. 21).
Turbidité (NTU)
6
4
Camp. 1
3
Camp. 2
2 Norme de Pot.
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
Selon Rodier (2009), lorsque le taux de THt est supérieur à 300 mg/l, la nature des
eaux étudiée est extrêmement dure, correspond à la présence de sels de calcium et, dans une
moindre mesure, des sels de magnésium (strontium, et baryum).
Les eaux des sources de la commune de Zitouna (Ras El Oued et Douiouer) et de Kanoua
(Terras) ont une bonne dureté qui ne dépasse pas la norme, donc elles sont moins riches en
ions de Ca2+ et Mg2+ ce qui caractérise les roches magmatiques de ces deux région et tous le
massif de Collo, contrairement aux sources d’Oum Toub (sources de Ouled Slimane et
Sbalek) plus au Sud qui jaillissent depuis des formations géologiques surtout carbonatées
(domaine de flychs) et donc leur lessivage libère plus de cations de calcium et magnésium qui
33
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
sont très dures et dépassent la norme fixée à 200 mg/l de CaCO3 (Fig. 22). Généralement, les
eaux de la 1ère campagne sont moins dures que celles de la 2e, à cause du phénomène de
dilution due aux précipitations hivernales à cette période. La teneur minimale est de 60 mg/l
de CaCO3, alors que la teneur maximale est dosée au niveau de la source de Sbalek avec 340
mg/l de CaCO3 (Fig. 22).
350
300
250
Camp. 1
200
Camp. 2
150
Norme de Pot.
100
50
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
Si le pH est compris entre 4.5 et 8.3, ce qui est le cas des eaux naturelles, les
seules espèces alcalines présentes en quantité mesurable par titrage sont les bicarbonates
HCO3-.
La valeur du TAC permet de connaître les quantités d’hydroxydes et de
carbonates (HCO3-), ou de bicarbonates alcalins ou alcalino-terreux dans l’eau, il traduit le
caractère basique d’une eau : HCO3 CO32 OH
Pour les eaux potables, il n’a pas de valeur guide, les eaux des sources de la 2e campagne
sont plus riches en bicarbonates à cause de la concentration de cet anion par absence de
précipitations et la forte évaporation à cette période. La teneur minimale est dosée au
niveau de la source de Tarres avec 4 mg/l, alors que la teneur maximale est de 18 mg/l à
Ouled Slimane et Ras El Oued (Fig. 23).
34
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
TAC (mg/l)
20
18
16
14
12
10 Camp. 1
8 Camp. 2
6
4
2
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
1.6. Le calcium
Les teneurs en calcium des eaux des cinq sources étudiées sont bonnes, elles ne
dépassent pas la norme pour les deux camapgnes, on remarque que les sources d’Oum Toub
(Ouled Slimane et Sbalek) sont légérement riches en cet élément ques celles de zitouna et
Kanoua (Ras El Oued, Douiouer et Terras) à cause du lessivage des roches carbonarées
largement afleurées localement. La teneur minimale est dosée à la source de Tarres et ouled
Slimane (10 mg/l) et la teneur maximale est dosée à la source de Sbalek de la 2e campagne
avec 25 mg/l, (Fig. 24).
Ca (mg/l)
250
200
150
Camp. 1
Camp. 2
100
Norme de Pot.
50
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
35
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
NH4+ (mg/l)
1,4
1,2
0,8
Camp. 2
0,6
Norme de Pot.
0,4
0,2
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
Le dosage du phosphate est effectué aussi seulement pour la 2e campagne. Les teneurs
sont acceptables dans toutes les sources, la concentration minimale dosée au nive&au de la
source de Ouled Slimane est de 0.42 mg/l, alors que la concentration maximale est de 0.51
mg/l au niveau de la source de Douiouer (Fig. 26). Les teneurs en phosphate des sources du
massif cristallophyllien de Collo (sources de Ras El Oued, Douiouer et Terras) sont
légèrement supérieurs à celles de la région d’Oum Toub où domine les flychs à faciès
sédimentaire (sources de Ouled Slimane et Sbalek). Leur origine peut être des épandages
36
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
PO43- (mg/l)
1,2
0,8
0,6 Camp. 2
Norme de Pot.
0,4
0,2
0
Ouled Sbaleck Tarres Ras El Douiouer Sources
Slimane Oued
D’prés les résultats obtenus, on remarque l’absence totales des germes pathogènes
dans les cinq sources d’eau étudiées et cela pour toutes les campagnes de prélèvement
hivernales et estivale. L’absence totale de E.Coli, Coliformes totaux et fécaux et Streptocoque
fécaux dans ces sources indiquent la bonne qualité bactériologiques des ses eaux, ce qui
exclue toute éventuelle contamination de ces sources qui restent à l’abri de la pollution
microbienne suite à leur distance relativement satisfaisante des agglomérations urbaines et
encore de leur profondeur dans des nappes et fissures qui jouent le rôle d’auto-épurateur
naturel par les formation géologiques encaissantes et l’interaction eau-roche qui fait éliminer
plusieurs polluants indésirables (Tableau 5).
37
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
Coliformes Coliformes
Streptocoques Qualité
Sources Compagnes totaux fécaux
fécaux(Npp) des eaux
(Npp) (Npp)
Compagne 1
Ouled
Compagne 2 00% 00% 00% Bonne
Slimane
Compagne 3
Compagne 1
Sbaleck Compagne 2 00% 00% 00% Bonne
Compagne 3
Compagne 1 Bonne
Terras 00% 00% 00%
Compagne 2
Ras El Compagne 1 Bonne
00% 00% 00%
Oued Compagne 2
Compagne 1 Bonne
Douiouer 00% 00% 00%
Compagne 2
Les trois campagnes de suivi pour les variations du débit dans les cinq sources d’eau
montrent un débit qui fluctue dans l’espace et dans le temps. Les sources de Douiouer et
Tarres ont des faibles débits qui ne dépassent guère 0.1 L/s dans la saison hivernale et
estivale, la source de Ras El Oued a un débit exploitable qui atteint 0.3 L/s, il diminue
progressivement avec la diminution des précipitations vers la saison estivale. Les deux autres
sources d’Oum Toub (sources de Ouled Slimane et Sbalek) ont aussi un débit exploitable qui
dépend des précipitations, il peut atteindre 0.34 L/s, (Fig. 27).
L’augmentation des débits dans les sources étudiées durant la saison hivernale à cause des
précipitations, lors de l’échantillonnage de la 1ère campagne favorise une dilution des
minéraux dissouts dans ses eaux. Contrairement, durant la 2e campagne, les faibles
précipitations conduisent à des faibles débits avec une concentration des minéraux dissouts.
38
Partie II/ Chapitre 2 Résultats & Discussion
Débit (L/s)
0,35
0,30
0,25
0,05
0,00
Douiouer Ras El Tarres Ouled sbaleck Sources
Oued slmane
Fig. 27- Variations spatio-temporelles du débit dans les cinq sources étudiées.
39
CONCLUSION GENERALE
40
argile et grès du domaine des flyschs, la dissolution des roches carbonatées tel que
le calcaires (CaCO3) et la dolomie (CaMg(CO3)2) libère les ion de calcium et
magnésium responsables à la dureté dans ces eaux. La source de Terras est de
mauvaise qualité à cause de la présence de l’ammonium (NH4+) avec une
concentration qui dépasse la norme Algérienne des eaux potables.
Du point de vu débit ; les trois sources de Ras El Oued, Ouled Slimane et Sbalek
ont un débit exploitable qui peut être alimenté les petites agglomérations
avoisinantes. Alors que celui des sources de Douiouer et Terras est faible.
Dans la cadre de la protection de la qualité des eaux de ces sources, des mesures de
protection doivent être prise en considération, pour cela il faut respecter certaines règles
d’hygiène et d’exploitation :
Augmenter le sens de conscience publique pour protéger ces ressources hydriques.
Appliquer les consignes de sécurité qui disent que pour chaque source, faut avoir un
périmètre de protection d’au moins 150 m, et s’assurer de bien les respecter par le
contrôle continu des autorités en charge.
Contrôler l’utilisation des pesticides et des fertilisants dans les terres agricoles afin
d’éviter le risque de pollution des eaux souterraines.
S’assurer de bien séparer les systèmes d’évacuation des eaux usées.
Installer des champs de captage des eaux des sources à fort débit sous forme de
châteaux d’eau pour éviter le gaspillage de l’eau et alimenter les habitants de la région
qui souffrent d’une pénurie aigue en eau potable.
41
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