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Octobre 2020
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
ECOLE DE SANTE PUBLIQUE
BP : 1825
LUBUMBASHI
EPIGRAPHE
DEDICACE
A nos très chers parents pour leurs honneurs et sacrifices consentis depuis notre
enfance jusqu’à ce jour.
Comme pour la construction d’une hutte, à mon cher père, NYEMBO KABWAZI
Chrispin vous a été le pilier central de cette œuvre en tous ce que vous aviez fait et personne
n’en peut mesurer ni compter la grandeur.
REMERCIEMENTS
Oh Dieu ! Père tout puissant, le simple fait de respirer suffit pour témoigner ta grâce
infinie sur l’humanité entière. Nous ne savons pas combien te dire merci tous ce que tu ne cesses
de faire dans notre vie.
Nous remercions nos très chers parents pour nous avoir donné la vie et pour des
sacrifices consentis pour faire arriver au stade actuel de notre formation.
SIGLES ET ABREVIATIONS
Tableau I : Répartition des enquêtés selon les nombres des avenues/ Rues
Tableau II : Répartition des enquêtés selon l’âge
Tableau III : Répartition des enquêtés selon le sexe
Tableau IV : Répartition des enquêtés selon la situation matrimoniale
Tableau V : Répartition des enquêtés selon le niveau d’instruction
Tableau VI : Répartition des enquêtés selon la source des déchets solide dans les ménages
Tableau VII : Répartition des enquêtés selon l’utilisation des poubelles dans les ménages
Tableau VIII : Répartition des enquêtés selon le type de poubelle utilisée dans les ménages
Tableau IX : Répartition des enquêtés selon le stockage de déchets sans poubelle dans les
ménages
Tableau X : Répartition des enquêtés selon la gestion de déchets après stockage dans la
poubelle, présence d’un dépotoir dans le quartier
Tableau XI : Répartition des enquêtés selon le nombre de fois qu’il vide les poubelles
Tableau XII : Répartition des enquêtés selon la distance entre le ménage et le dépotoir
Tableau XIII : Répartition des enquêtés selon l’endroit du rejet par manque de dépotoir dans le
quartier
Tableau XIV : Répartition des enquêtés selon le mode de traitement de déchets dans les
ménages
Tableau XV : Répartition des enquêtés selon les services de ramassage de déchets dans le
quartier
Tableau XVI : Répartition des enquêtés selon la source de déchets liquide dans les ménages
Tableau XVII : Répartition des enquêtés selon la présence de latrine ou utilisation des latrines
dans les ménages
Tableau XVIII : Répartition des enquêtés selon le type de latrines utiliser dans les ménages
Tableau XIX : Répartition des enquêtés selon la direction des eaux de toilette
Tableau XX : Répartition des enquêtés selon la source d’approvisionnement en eau potable
Tableau XXI : Répartition des enquêtés selon le système d’assainissement dans le quartier
VI
RESUME
En effet, les consultations liées aux maladies hydriques sont nombreuses et les eaux
des consommations des certains puits et forages connaissent des pollutions d’origines fécales.
Les situations pourraient connaitre une amélioration à l’égard des actions
entreprises par certains partenaires techniques et financières pour accompagner les communes
dans l’assainissement du quartier.
Un plan stratégique d’assainissement des eaux et excrétas a été élaboré par ONEA
et des propositions sont faites dans la dernière partie du présent rapport pour la mise en œuvre.
Ce problème concernant également la mise en place d’un dispositif des réalisations enfin
d’analyser les tendances d’évolutions et de faire les réajustements qui s enverront nécessaires.
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INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
2. PROBLEMATIQUE
de base) est susceptible d’être à l’origine de la propagation des pathologies diverses dans cet
écosystème urbains qui devient un espace a risque sanitaire multiformes (MINISANTE 2008).
Ce problème général de recherche résider essentiellement dans la détermination de
l’évaluation des activités d’assainissement du milieu qui joue un rôle très important dans la vie
des êtres humains. Si le milieu n’est pas assaini il y a beaucoup des maladies qui souffrent la
population à cause des salubrités (OMS 2002).
Cette situation a suscité en nous les préoccupations suivantes :
- Comment se font les activités d’assainissement du milieu au quartier Gbadolite ?
- Quels sont les résultats de l’assainissement du milieu au quartier Gbadolite dans la
commune annexe ville de Lubumbashi ?
- Quels sont les problèmes qui se posent concernant les activités d’assainissement du
milieu au quartier Gbadolite dans la commune annexe ville de Lubumbashi ?
3. HYPOTHESES
De ce qui précède, nous pensons que : La population du quartier
Gbadolite dans la commune annexe à Lubumbashi évolue sur un site qui aurait des
défis d’assainissement et d’approvisionnement d’eau potable.
4. OBJECTIF DU TRAVAIL
4. 1. OBJECTIF GENERAL
De manière générale ce travail vise à contribuer à l’amélioration des activités
d’assainissement du milieu.
4. 2. OBJECTIF SPECIFIQUE
Ce travail poursuit deux objectifs spécifiques
- Évaluer les activités et les résultats d’assainissement du milieu
- Identifier les problèmes concernant l’assainissement individuel et collectifs
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Sur le plan scientifique : notre étude permettra tous ceux qui viendront après de mettre
en pratique les différentes méthodes d’évaluation des
activités d’assainissement du milieu et, ils seront capables de
porter à la connaissance soit d’apprendre la population
comment rendre le milieu propre Enfin d’être épargner de
diffèrent maladies liées à la saleté.
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6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Sur le plan spatial : ce travail est mené dans le quartier Gbadolite commune annexe
en RDC. Dans le temps ce travail a couvert la période de Janvier à juin 2020.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE
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L’assainissement du milieu est l’ensemble des mesures destinées à lutter contre les
facteurs de l’environnement qui ont une influence défavorable sur le bien-être physique, mental
et social de l’homme est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de
l’environnement dans ses différents composants .il comprend la collecte, le traitement et
l’évacuation des déchets liquides, des déchets solides et les excréments.
Selon le dictionnaire universel (1997), l’assainissement « c’est une action qui vise à
éliminer de l’environnement tout ce qui peut être nuisibles à la santé »
D’après le trésor de la langue française, on entend par l’assainissement « l’ensemble
des travaux qui doivent être effectués par des particuliers, les collectivités et les pouvoirs
publics en se conformant aux règles de l’hygiène, pour faire disparaitre dans les agglomérations
toutes cause d insalubrités ».
Selon l’OMS l’assainissement du milieu désigne l’ensemble des moyens de collecte et
des évacuations hygiénique des excrétas et des déchets liquides de la communauté pour protéger
la santé des individus et dès cette communauté (OMS, 1986).
En effet, l’élimination sans précaution et sans hygiène de matières fécales humaines
infectées entraine la contamination du sol et des sources d’eau. Certaine espèce de mouches et
de moustique peuvent ainsi trouver des lieux propices à la reproduction et de même se nourrir
sur des infections a l’air libre et propage l’infection. Finalement, ces voies des contaminations
relèvent que c’est l’homme lui-même qui est le principal réservoir de plupart des maladies qui
l’affectent.
Face à cette dramatique situations, les nations unies ont instauré la décime
internationale de l’eau potable et dès l’assainissement (DIEPA : 1980-90)
En ce moment, l’assainissement est défini comme se rapportant uniquement à
l’élimination des excrétas et des eaux usées, et a été approuvé par le monde entier.
L’assainissement, c’est également toute action visant à éliminer de l’environnement
tout ce qui peut être nuisible à la sante. Est aussi l’ensemble de processus consistant à collecter,
traiter et évacuer des eaux usées et des eaux pluviales.
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Les eaux usées domestique proviennent de différents usages domestiques dès l’eau.
Elles renferment essentiellement des matières organiques solubles, colloïdales et en suspension
(Eckenfelder., 1985). Ces eaux sont composées de 99,9%d’eau et de 0.1% d’autres matières en
suspension solides en suspension, à l’état colloïdale ou en état solution – (Valiron, 1985).
A l’état frais, les eaux usées domestique sont un liquide trouble, gris ou jaunâtre odeur
fade, charge de flocons de boues excrément, des résidus de végétaux ainsi que de lambeaux de
papier et de matière synthétiques. Les matières polluant se fragment et deviennent d’autant plus
fines que le rejet d’écoulement est long et turbulent (Radoux,).
Les eaux de vannes : issues de toilettes (w.c) Elles sont constituées par les matières
fécales et les urines qui contient des matières minérales, de la cellulose, des lipides, des
acides gras ; des alcools, des glucides, etc. Elles sont aussi riches en germes microbiens.
L urées, élément dominent, sera transformé en ammonium (NH4+) dans les canalisations. Les
matières fécales sont constituées par les résidus alimentaires, les produits de desquamations de
l’intestin et les corps microbiens. Elles contiennent 70a 80%d’eau (Radoux, sd).
Les eaux ménagères : regroupent l ensembles des autres rejets, eaux de cuisines, de
vaisselles, de lessives, des bains, des graisses et surtout des savons et d’autres détergent
(Radoux, sd)
Des façons générales, les eaux usées domestique véhicules à la fois des agents physiques, des
agent chimiques (organiques et inorganique) études agents biologiques, donc une panoplie des
pollutions pouvant causer d’énormes problèmes aussi bien sur l’environnement que sur la sante
publique.
Selon L’OMS (1995). On entend par l’assainissement l’ensemble des travaux que
doivent effectuer, en se conformant aux règles d’hygiène, particuliers, les collectivités et les
pouvoirs publics pour faire disparaitre dans agglomération toute cause d’insalubrité.
On distingue deux grands modes d’assainissement des eaux usées : l’assainissement
collectif et l’assainissement non collectif.
L’assainissement collectif :
C’est l’évacuation de l’ensemble des eaux usées et pluviales par un réseau unique,
généralement pourvu des déversoirs permettant, en cas d’orage, le rejet d’une partie des eaux,
par surverse, directement naturel.
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Le mode d’assainissement constitué d’un réseau public destinée à collecter les eaux
usées domestiques. Celle-ci sont acheminées vers une station d’épurations, équipement
publics ; en vue de leur traitement efficace.
L’assainissement non collectif :
(Également appelé autonome ou individuel) désigne tout système d’assainissement
réalise par le propriétaire sur une parcelle privée, en l’absence de réseau publics .il permet de
collecter et des traiter l’ensemble des eaux usées domestique sur place .il doit être réalise en
tenant compte de la nature du sol, de la taille du logement et d’autres critères.
Les communes doivent disposer d’un plan de zonage d’assainissement. Celle-ci
délimite les zones d’assainissement collectifs (existant et futur) et celles relevant de
l’assainissement non collectif. Des lors que le zonage public, celui-ci est consultable en
MAIRIE (MINISANTE 2006).
En cas de vente ou d’achat d’un logement en assainissement non collectif
depuis le 1er janvier 2011.la loi dite « grenelle II de l’environnement » prévoit qu’en cas de
vente ou d’achat d’un logement, un diagnostic des installations d’assainissement non collectif
est obligatoire. Ce diagnostic ne peut être réalisé que par le gestionnaire du service public
d’assainissement collectif.
1. 1.2. L’ENVIRONNEMENT
Un ensemble perçu comme entité, dans un espace et a un temps donne, des facteurs
physiques ; chimique, biologiques ou sociaux susceptible d’avoir un effet direct ou indirect,
immédiate ou à terme, sur l espèces humain et ses activités, sur les espèces animales et végétales
(Duncan ,1994).
Exemple :
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B. L’IMPORTANCE DE L’ETUDE
L’accumulation des déchets ou des matières usées ou encore des immondices entraine
de nuisances et même des dangers sanitaires pour l’homme (prolifération des germes
pathogènes, pullulations des arthropodes vecteurs des maladies, développement des rats,
pollution du sol, pollution de l’air, pollution des eaux,) dans nos milieux, plusieurs ménages ont
des difficultés pour évacuer les excrétas et les ordures, ce qui entrainent l’ampleur de ce
problème sanitaire.
C. QUELQUES EXEMPLES DES DECHETS
Les métiers usés comprennent tous les déchets de la vie humaine et des activités des
productions, à savoir :
Les ordures ménagères qui sont des résidus de la vie domestique.
Les matières usées de corps humain (les excrétas).
Les déchets d’origine industrielle.
Les déchets hospitaliers dus aux activités des soins médicaux.
Les déchets ordinaires les emballages, les matières plastiques
D. collecte et traitement des métiers usés
La collecte et les traitements des déchets est l’un de grands problème de l’hygiène du
milieu.
B. L’INCINERATION
La destruction des déchets ménagers par le feu dans de four incinérateurs est un
procèdes aussi utilise.
C.la transformation des ordures en engrais.
Une méthode utilisée consiste à stocker les ordures dans des grandes fosses en béton
armes ou, par fermentation, elles sont transformées en quelques semaine en engrais ne
contenant pas de microbe pathologies. D’autres personnes pratiquent un simple enfouissement
des ordures dans le sol.
A 2. ÉVACUATION DIFFEREE
Dans ce système, les excréta sont récoltes dans un récipient et transportes la nuit en
dehors des agglomérations pour être enterres dans des tranches recouvertes chaque jour de terre
ces système représente aussi de problème de sante non négligeable.
Les excrétas peuvent être désinfectes et la toilette placée à l’intérieur des maisons, s’il
n’y a pas d’odeur.
Les problèmes essentiel est celui de l’élimination des excrétas humains (selles, urines)
qui véhicules des nombreux germes pathogènes : bactérie (salmonelles, shigelles, colibacilles,
vibrions), virus (amibes lambliase, ascaris, ankylostomiase, schistosome). Mais il faut aussi se
préoccuper des eaux usées, des ordures domestique et des déchets industriels.
1.5. HYGIENE
C’est un ensemble des principes et des méthodes destines préserver, améliorer la
sante ; moyens curatifs mis appart. C’est également un ensemble des mesures de salubrité qui
ont pour objet de créer un ensemble de mesure de salubrité qui ont pour objet de créer les
conditions d’environnement les plus favorables à la sante.il s’agit des mesures contre les
nuisances (corporelle ou autres) et qui par suite, jouent un rôle important dans la prévention des
maladies (Larousse, 2012).
A. HYGIENE DU MILIEU
L’hygiène du milieu est définie comme un ensemble des mesures qui visent prévenir
des maladies d’origine environnementale et à créer un environnement favorable à la sante. Cette
définition exclue des comportements qui ne sont pas en rapport avec l’environnement, les
comportements liés au milieu social et culturel et des facteurs génétiques (Nicolas B 1996).
B. HYGIENE ENVIRONNEMENTALE
L’hygiène environnementale. Est l’ensemble des mesures qui servent à l’observer le
rapport entre le milieu naturel la vie ainsi que la prévention des maladies.la protection en
hygiène environnementale comprend ainsi la protection de l’air (atmosphère), la protection du
sol et du sous-sol, la protection de flore et la protection des eaux des rivières. (Arthur Goldsmith
ET AL 1967 ; Bernard Séguy ,1981).
C. HYGIENE DE L’HABITAT
L’habitat qui constitue le lieu où la vie des familles se passe permanemment doit
présenter les conditions qui ne puissent pas provoquer des maladies a ses habitants. Pour ce
faire l’habitat doit être construit suivant certaines normes dans la parcelle qui doit aussi être
assainie. Les conditions pour un bon habitat (habitat hygiénique) sont les suivant :
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Les salons doivent être spacieux bien éclaire et bien air, du système d’adduction et des
chauffages.
Le non dégagement de la fumée à l’intérieur c’est à dire dans le salon et dans les
chambres.
La séparation de la maison d’habitation de l’écurie et des pouliers.
L’existence d’un système d’évaluation des déchets et des ordures ménagères.
L’existence d’un système d’évacuation d excréta (Vander. A1998).
D. HYGIENE DES ORDURES MENAGERES
Les ordures ménagères qui sont les déchets produit par l’activité des ménages
constituent des endroits où les déposent de préférence leurs œufs et où il se produit la
prolifération des microorganismes susceptibles de provoquer des maladies à l’homme.
Ces mouches, en se posant sur les ordures ménagères, puisent des microbes et les
disposent sur les aliments jouant ainsi le rôle de véhicules des maladies.
Pour prévenir cette contamination des aliments, toutes les familles devraient disposer
d’une fosse ou elles pourront bruler ou enterrer caque jour leurs ordures, la collecte des ordures
et l’élimination.
E. HYGIENES FECALE OU DES LATRINES (EXCREMENT)
Par excrétas ou excrément, on entend les matières évacuées de l’organisme par les
voies naturelles ce sont donc les matières fécales et les urines principalement (le produit de la
défécation) ils constituent une source importante de propagation des microbes qui y trouvent
un milieu favorable pour leur prolifération.
En effet des nombreuses maladies notamment les maladies kastro intestinales (le
choléra, la fièvre typhoïde et paratyphoïde, de dysenterie ankylostomiase ascaridiose, la
schistosomiase et autres) sont transmissibles par le biais d’excrétas s ils sont inadéquatement
évacues et par la contamination des sols et des sources d’approvisionnement en eau, la
prolifération des mouches, l’attraction des animaux tant domestiques que sauvages, rendant
ainsi ignobles l’environnement.
L’hygiène fécale implique donc l’évacuation adéquate d excrétas qui constitue une
partie importante de l’assainissement du milieu comme la recommande l’OMS, en vue
d’assurer des conditions de salubrités satisfaisante tant dans les zones rurales, les petites
agglomérations que les grandes cites.
Le danger d’une mauvaise évacuation des excrétas sont nombreux, mais les principaux
sont la contamination du sol, la contamination des sources d’eau, les proliférations mouches et
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l’attraction des rongeurs et vermines. Ces dangers miment et nuisant la sante de l’homme ou la
morbidité et la mortalité élevée dans les espèces humaines
En effet, la mauvaise évacuation fécale fournit l’occasion a la propagation des
maladies kastro intestinales notamment le choléra, la fièvre typhoïde, et la paratyphoïde, la
dysenterie etc. ainsi une évacuation salubre et régulière d excrétas combinée a un aménagement
suivi de source d’eau permettant la protection que l’amélioration de la sante (YASMIN et AL
2002).
environnement salubre. Aussi l’assainissement des ruissellements qui peuvent entrainer lors de
fortes pluies, des inondations, des éboulements, une détérioration routes et des bâtiments,
protège les biens et les personnes jusqu’à une certaine intensité. (Duncan, 1994)
Il est certain que l’amélioration de l’assainissement dans une collectivité doit avoir des
conséquences favorables sur la sante mais il est difficile de détermine si cet impact sera direct
ou indirect. Souvent amélioration de l’assainissement ’inscrit dans une ensemble d’activités des
développements plus large au sein de la collectivité et même indépendamment de l’amélioration
de la distribution d’eau, elle s’accompagne en général d’autre facteurs qui influent sur la sante
comme l’apprentissage à l’hygiène et l éducations sanitaire en général (Blum et
Freachem1983).
Il n’est d’ailleurs pas facile de repérer ou d’évaluer l’effet que peuvent avoir des
facteurs comme les faits de se laver les mains ou un changement d’attitudes vis-à-vis des
déjections des enfants (Franceys, al 1995).
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2.1. EVALUATION :
L’évaluation, désigne l’acte par lequel, à propos d’un événement, d’un individu ou
d’un projet, on émet un jugement en se référant a un ou plusieurs critères (Noizet et cavernu
,1978).
Evaluer c’est recueillir des informations permettant de prononcer un jugement de
valeur en vue d’éclairer une décision, c’est aussi analyser les résultats par rapport aux objectifs
en vue de porter un jugement d’objectif, et éventuellement de déterminer des orientations et
donc de faire évoluer aux besoins les stratégies et les modes opératoires. C’est évaluer
également un outil pour guider la réflexion pour d’éventuelles réorientations dans l’intervention
dans l’intervention d’un projet/programme. C’est aussi est un moyen de vérifier si les objectifs
ont été atteints (Hadji, 2006).
2.2. L’EVALUATION DANS LE DOMAINE DE LA SANTE
a) définition
Evaluer consiste fondamentalement à porter un jugement de valeur sur une
intervention en mettant en œuvre un dispositif permettant de fournir des informations
scientifiquement valides et socialement légitimes sur une intervention ou sur ce que les
différents acteurs concernés qui peuvent avoir des champs de vision différente, soient en mesure
de prendre position sur l’intervention et des construire un jugement qui puisse se traduire en
action (Contrandriopoulos et al, 2000).
Evaluer : c’est déterminer le degré de conformité des résultats obtenus par rapport aux
objectifs définis au préalable c’est aussi porte un jugement sur les résultat d’une mesure de
donner une signification à ce résultat par rapport à un cadre de référence, un critère, d’une
échelle de valeur tout ceci dans le but de prendre une décision (Chastrettes 2006).
L’OCDE définit l’évaluation « comme un processus qui vise à examiner aussi
systématiquement et objectivement que possible un projet ou un programme en cours ou
achevé, sa conception, son exécution et ses résultats de manière à déterminer son efficacité, son
impact, sa validité, sa viabilité, et la pertinence, des objectifs s’évaluation a pour but de guider
les décideurs » (Ketele1988).
b) types d’évaluations
L’évaluation peut être ponctuelles (séquentielle) ou régulière pour mesurer l’efficacité,
l’efficience et l’équité d’une action. Elle s’occupe de la qualité et dès la quantité et ses réalise
à travers les indicateurs des performances .il est possible de mener une évaluation globale
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(générale) ou spécifique (appliquée sur un aspect précis). Elle est plus complexe et met l’accent
sur les aspects de fond. (Monier 1987).
Du moment que le suivi est presque permanent, c’est l’évaluation qui renforce son
observation.
L’évaluation ex-ante que l’on appelle aussi l’évaluation « examens préalables »si
elles sont effectuées en début d’action on compare l’avant et l’après projet cette
méthode consiste à comparer la situation des participants d’un dispositif avant
d’entre le dispositif (ANSA, 2014).
Evaluation ex-post lorsqu’ il s’agit d’évaluer une action après son achèvement il
s’agit de réaliser une enquête auprès des futurs bénéficiaires du dispositif avant son
déploiement (ANSA 2014).
Considère comme un complément vital des exercices ex-ante et a mis parcours, cette forme
d’évaluation peut fournir les indispensables éléments de base qui permettront ultérieurement on
va voir la pérennité et le changement opère aux responsables de la planification des politiques
et programmes d’améliorer les grandes orientations des projets et programmes afin que
l’investissement ait les maximum d’effet sur les développements économiques. Cependant ces
vertus pourraient être modérées par les critiques des partisans d’autres formes d’évaluation, qui
ne marquent d’y voir que les traits d’une « autopsies » des projets s’achevés ayant peu d’effets
sur les projets à venir.
L’évaluation dynamique avec une mise en relief des expériences collectives des
acteurs impliqués aussi que la prise en compte de leurs actions dans les choix futurs qui les
concernent Son caractère participatif permet aux acteurs impliqués de mieux orienter les
réponses appropries à leurs propres demandes d’actions. Conçues comme un processus de
gestion qui répond des exigences opérationnelles, l’évaluation dynamique dote les agents
d’un instrument opérationnel qui leur permet de contrôler eux-mêmes les résultats et
d’ajouter leurs comportements en conséquences au fur et à mesure du déroulement.
Selon le but, on distingue :
L’évaluation comparative qui vise avant tout à repérer les changements produits par
la mise en œuvre de l’action sur une population ou sur une situation. Elle a pour objectifs
la mesure des écarts entre certaines caractéristiques initiales d’une population ou d’une
situation et ces mêmes caractéristiques après la réalisation d’une action. Elle permet
également d’évaluer dans quelle mesure les objectifs assignés à l’action ont été
effectivement atteints et des voir d’autres effets que ceux espères.
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L’évaluation analytique : qui est pertinent lorsque le prescripteur désire connaitre les
processus l’œuvre dans la réalisation d’une action ou la mise en œuvre d’un service.
Schématiquement l’évaluation comparative vise apprécier les différents produites par
l’action entre la situation A de part et la situation B a la quelle aboutit l’action.
L’évaluation analytique s’interroge sur la portée et la signification des changements
introduits, et vise à comprendre pourquoi et comment l’on passe d’A et B. une
approche particulièrement nécessaire lorsqu’il parait peu pertinent de dissocier les
résultats d’un programme des conditions de sa mise en application.
L’évaluation dynamique : répond une finalité opérationnelle marquée : prendre appui
sur les résultats de l’analyse pour modifier l’action au fur et à mesure de son
déroulement, et adapter l’organisation en conséquence. Cette classification ne relevé
pourtant pas les diffèrent approches qui peuvent sous- tendre la mise en œuvre de
l’évaluation Monier 1987
Selon le déroulement :
L’évaluation sommative ou terminale voir ce qui a été réalisé avec une fonction
certificative elle mesure la somme des connaissances acquises à la fin d’une séquence
pédagogique elle se situe âpres l’action de formation (bloom et Vasseur 2005).
L’évaluation constructive- formative, monitoring on va état d’avancement
« Evaluer, c’est porté un jugement de valeur sur une intervention en rassemblant les
informations fiables et valides d’une façon systématique en faisant des comparaisons, dans le
but de prendre le mécanisme causal ou les principes généraux » (Ovretveit, 1998).
DEUXIEME PARTIE :
DONNEES EMPIRIQUES
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Notre étude est menée dans la commune annexe au quartier Gbadolite situe dans a
ville de Lubumbashi, dans la province du haut Katanga, en République Démocratique du
Congo.
Le quartier GBADOLITE est composé parmi la commune Annexe dans la ville de
Lubumbashi. Par sa dimension, il peut être comparé à certaines communes de la ville de
Lubumbashi.
Dès sa création, il porté l’appellation de « COLLECTIVITE » par l’arrêté N°
252/000/- 903-72 du 22/12/1976 puis localité avant d’être appelé « quartier ».
Voici les palmers des dirigeants qui se sont succédé à la tête de cette entité
1. Monsieur OMBA MWEPU ILUNGA 1976
2. Monsieur ILUNGU WA DJADJADJA 1982
3. Monsieur KILUBA KINGALALA 1984
4. Monsieur MBOMBO KASONGO 1986
5. Monsieur MUKUMBILA YUMA 1987
6. Monsieur FUMPA MUSONDA PATRICK 1998
7. Monsieur KUMWIMBA MUJINGA 2001
8. Monsieur MASIMANGO TABU 2002
9. Monsieur MULETE WA NGOY 2003 jusqu’à nos jours
Notre étude est menée dans la commune annexe au quartier Gbadolite située dans
la ville de Lubumbashi, dans la province du haut Katanga, en République Démocratique du
Congo.
Le quartier GBADOLITE est situé au Sud – Ouest de la ville de Lubumbashi de
plus ou moins 4 km du bureau de la commune Lubumbashi il est limité de la manière suivante :
Au Nord par l’Avenue KINSHASA
A l’Est Route KIPUSHI jusqu’à la rivière KISANGA
Au Sud par la rivière KISANGA
A l’Ouest par la rivière KISANGA jusqu’à la rivière KARAVIA du coté
cercle HYPIQUE
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Elle limite par 11°36 de latitude nord ,11°42 de latitude sud : 27° de longitude et
enfin 27°30 de la longitude ouest
Sa superficie est de 747 km2
Une alternance de deux saison se caractérisé chaque année dans la ville de
Lubumbashi à savoir :
a. La saison de pluies : de novembre à Avril avec une emprise de deux mois chaleur
(septembre et octobre).
b. Saison sèche : à partir d’avril jusqu’ aux mois de septembre avec une particularité de
deux mois de froid (juin et juillet).
3. 2. TYPE D’ETUDE
Nous avons mené une enquête de ménage, descriptive et transversal dans le quartier
Bagdolite dans la commune annexe ville de Lubumbashi
3. 3. PERIODE D’ETUDE
Notre étude s étant d’une période allant de janvier à juin 2020.
3. 4. POPULATION D’ETUDE
La population d’étude est constituée de la population vivant dans le quartier
Gbadolite de la commune annexe.
3. 5. ÉCHANTILLONNAGE
Aléatoire systématique des informations sur des enquêtées et obtenue par
l’interview à travers un questionnaire d’enquête sur l’assainissement du milieu.
Taille d’échantillon
Elle est composée des 100 ménages selon la connaissance de l’assainissement du
milieu.
Critère d’inclusion
Nous avons inclus dans l’étude toute les personnes ayant des ménages dans le
quartier gbadolite aux cours de notre étude.
Critère D’exclusion
Nous avons eu à n’exclure toute personne n’ayant pas le ménage dans le quartier
gbadolite.
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3. 6. COLLETES DE DONNEES.
Pour parvenir à collecter des données ; nous avons utilisé la technique de
questionnaires servis fiches de collecte appuyées par l’entretien (l’interview) pour récolter les
données quantitatives.
CHAPITRE IV : RESULTATS
Ce tableau nous montre que les avenues et rues que nous avons parcourues lors de
notre étude, la population la plus élevée de ce dernier est de 39 soit 19 ,50% par rapport à
l’avenue KITALO qui représente 3 soit 1,50% de la population.
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Il ressort de ce tableau que l’étude mené au quartier Bagdolite nous montre que sur
200 personnes enquêtées 63% représenté l’âge maximal.
F 148 74,00
M 52 26,00
Il ressort de ce tableau que selon les personnes enquêtées dans le quartier Bagdolite
les femmes représenter un nombre de pourcentage élevé soit 148 ou 74% par rapport aux
hommes.
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Célibataire 69 34,50
Veuf/Veuves 8 4,00
Primaire 3 1,50
Secondaire 75 37,50
Tableau VI : Répartition des enquêtés selon la source des déchets solide dans les ménages
Animaux 31 15,50
Toilettes 8 4,00
Ce tableau nous montre que 80,50% des déchets solides dans les ménages
proviennent de cuisines.
Tableau VII : Répartition des enquêtés selon l’utilisation des poubelles dans les ménages
Il ressort de ce tableau que 165 Soit 82,50% des ménages, utilisent les poubelles
pour les déchets.
31
Tableau VIII : Répartition des enquêtés selon les types de poubelles utiliser dans les
ménages
Dans ce tableau nous avons remarqué que la plus part des ménages soit 52%
utilisent les sacs comme poubelle suivi des sceaux en plastique qui représente 38,18%.
Tableau IX : Répartition des enquêtés selon le stockage de déchets sans poubelles dans les
ménages
Ce tableau nous montre que beaucoup des ménages soit 27% de ce dernier stock les
déchets dans la cours de leurs parcelles.
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Tableau X : Répartition des enquêtés selon la gestion de déchets après stockage dans la
poubelle, présence d’un dépotoir dans le quartier
Tableau XI : Répartition des enquêtés selon le nombre de fois qu’il vide les poubelles
Au regard de ce tableau nous avons constaté que 102 ménages soit 51 ,00% vider
leurs poubelles chaque semaine.
33
Tableau XII : Répartition des enquêtés selon la distance entre les ménages et les dépotoirs
Ce tableau nous montre que la plus part de personnes soit 53% ont dis que leurs
dépotoir public ne se trouve qu’à moins de dix mètres de distances avec leurs ménages tandis
que 43% ont déclaré que ce dernier se trouver entre dix et vingt mètres.
Tableau XIII : Répartition des enquêtés selon l’endroit du rejet des déchets par manque de
dépotoir dans le quartier
Dans ce tableau, il ressort que les ménages dans le quartier où les dépotoirs
n’existent pas, 47 ménages après stockage de déchets, ils jettent dans la parcelle non construite
du quartier soit 43,52%.
34
Tableau XIV : Répartition des enquêtés selon le mode de traitement de déchets dans les
ménages
Tableau XV : Répartition des enquêtés selon les services de ramassages des déchets dans le
quartier
Ce tableau nous donne l’information sur les services de ramassages des déchets
dans le quartier, seulement 39 ménages soit 19,50% de ménages font appel aux agents d’un
service étatique et 161 ménages soit 80,50% de ménages dont les membres du quartier
s’occupent du ramassage des déchets.
35
Tableau XVI : Répartition des enquêtés selon la source de déchets liquides dans les
ménages
La Toilette 18 9,00
Il ressort de ce tableau, 118 ménages soit 59% ont dis que beaucoup plus des
déchets liquides proviennent des eaux utiliser pour la vaisselle.
Tableau XVII : Répartition des enquêtés selon la présence des latrines ou utilisation de
latrines dans les ménages
Dans ce tableau, nous avons l’existence des latrines dans les ménages, tous les 200
ménages utilisent les latrines soit 100%.
36
Tableau XVIII : Répartition des enquêtés selon le type de latrines utiliser dans les manages
Tableau XIX : Répartition des enquêtés selon la direction des eaux de toilette
Au regard de ce tableau, nous constatons que dans 54 ménages soit 27% les eaux
de toilettes se diriges toujours dans les fosses septiques et 13% de ce dernier dirige les eaux des
toilettes dans les cours d’eau.
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Tableau XXI : Répartition des enquêtés selon le système d’assainissement dans le quartier
Au regard de ce tableau, nous remarquons 184 ménages soit 92% des ménages
applique le système d’assainissement individuel et 1% seulement applique le semi-collectif.
38
Dans le cadre de notre travail plusieurs variables étaient retenues au départ pour
voir leur influence sur l’évaluation des activités d’assainissement du milieu dans le quartier
Bagdolite.
L’évaluation des activités d’assainissement du milieu nous montre que les avenues
et les rues que nous avons parcourues lors de notre étude, la population la plus élevés de ce
dernier est de 19,50% par rapport à l’avenue kitalo qui présente 3 soit 1,50% de la population.
Sur un totale de 200 ménage enquêtés nous notons qu’en examinant les âges des
personnes obtenu à partir de déclaration des enquêtes 63% représenté l’âge maximal.
Le nombre de sujet interviewés par ménage le plus présenté est compris entre 11 à
20 ans soit 36,4%. Ce résultat se rapproche de celui de KAZADI (2012).
Selon notre étude parmi les personnes enquêtées les femmes représenté 148 soit
74% qui est un pourcentage élevé que celui des hommes soit 52 ou 26%.
Nos résultats divergent de celui de NASSARTEBAYE, selon lequel la
représentativité est approximativement proportionnelle dans les deux sexes en Zone péril urbain
de Niger, Elle est respectivement de 50,8% et 49,2% chez les sujets de sexe masculin et féminin
(NASSARTEBAYE 2011) Il parait donc évident que la représentativité aux problèmes d’accès
à l’eau et assainissement varie aussi d’un milieu à l’autre.
Nos résultats par rapport à la situation matrimoniale les mariés représenté un
pourcentage élevé qui es de 61% et 34% étais pour le célibataires dont 61% avais un niveau
d’instructions supérieur par rapport à ceux qui ont fait l’école primaire représentant 1 ,5%.
Par contre nos résultats sur l’approvisionnement en eau de puits sont de 55%
largement le même avec ceux trouvé par (NASSARTEBAYE 2011).
Cette étude converge avec celle de NASSARTEBAYE, qui a trouvé aussi un
pourcentage d’approvisionnement de la même source qui est de 55%.
Nos résultats sont comparés à ceux de KUSI (2013) qui relève que 79,9% de la
population du bloc YANGE utilise l’eau de puits pour la consommation.
Selon la directive de l’OMS (2004) il faut 20litres d’eau par jours et par personne.
La plupart de ménages puise l’eau une fois par jours et les nombres des personnes qui y habitent
sont compris entre 11 et 20. La quantité dé eau ne suffira pas pour remplir les besoins de tout
le monde.
39
BISSONET et AL (1992) déclare que l’eau potable à la source est souillée dans
38% de canarie de transport, dans 62% des jarres de stockages et dans la totalité de calebasse
de prélèvement.
Au regard de ces résultats trouvé nous remarquons que 92% des ménages applique
les systèmes d’assainissement individuel et 1% seulement applique l’assainissement le semi
collectif.
Ces résultats confirment les théories qui stipule que la pratique des règles
élémentaires d’hygiène et de l’assainissement du milieu en Zone défavorisée existe bien
rudimentaire (OMS/UNICEF 2005) ces villages sont comptés parmi les villages assainis.
Selon UNCHR (2008) à travers ces normes relatives à l’approvisionnement en eau
et évacuation des déchets, la distance entre l’habitation la plus éloignée et le point doit être
inférieur à 200metres.
Cela est dû aux manques d’information sur l’intérêt que regorge la toilette dans la
vie humaine. Dans le rapport mondial sur le développement humain, l’UNICEF et l’OMS utilise
l’accès à une latrine améliorée comme l’indicateur de l’assainissement des bases avant de
considérer les eaux et les déchets solides. (UNICEF 1993).
Selon l’enquêtés mené nous avons trouvé que tout le ménage du quartier Bagdolite
disposé les latrines hygiéniques ce qui représente catégoriquement 100% dont 70% de ménage
utilisé la latrine a fosse arabe non couverte avec 3% d’utilisation.
Ce constat ce rapproche à celui de NASSARTEBAYE(2011) Selon lequel les
toilettes de notre milieu d’étude se situe à l’extérieur des maisons ; elle est construite en
matériaux de récupération (planchette) avec un trou de 2metres lesquelles se remplis rapidement
et finit par déverser son contenu dans l’environnement constituant ainsi un facteur de risque
sanitaire (pollution de l’air et de l’eau).
L’obligation de réduire les risques autant que possible pour vivre longtemps et en
bonne santé incombe à la fois à l’individu, a l’ensemble de la population et au gouvernement.
(ANTHONY J.200) nous pensons comme ALASAN (2004) que le ménage considère souvent
l’amélioration de l’assainissement comme une commodité personnelle accompagner des
bienfaits personnels plutôt que comme une responsabilité publique.
Par rapport à l’étude faite sur la gestion des déchets dans le ménages nous
remarquons que 27% stock leurs déchets dans la cours de la parcelles dont 54% des personnes
du quartier n’utilisent pas les dépotoir publique en raison de distance ou il se trouve ,en rapport
avec le nombre de fois pour vider le poubelles nous avons constaté que 51% vide leurs poubelle
chaque semaines avec 53% des personnes qui déclare que le dépotoir public se trouve entre dix
40
et vingt mètres et certains soit 40% applique les modes d’incinérations ou mise a feu de leurs
déchet ménagers
D’âpres (l’OMS 2002), la gestion médiocre des excréta aux seins de l’habitant reste
l’un de critère rendant l’environnement mal sain et par conséquent il est déclaré non convenable
parce que peu favorable à la santé.
L’obligation de réduire les risques autant que possible pour vivre longtemps et en
bonne santé incombe à la fois à l’individu, a l’ensemble de la population et au gouvernement
(BEMMO N, et AL 1998).
41
CONCLUSION GENERALE
Au terme de cette étude, on note que les conditions d’accès aux ouvrages
d’assainissement des populations dans le quartier Bagdolite, n’ont pas favorisé la mise en place
d’ouvrage et d’assainissement amélioré dans les ménages.
Cette situation est à l’origine du faible niveau de la couverture enregistrée dans le
quartier Bagdolite.
Les pratiques de populations en matière de gestion des eaux usées et excréta
présente les risques sanitaires et environnementaux.
En effet, la défécation de l’air libre qui y est pratiquée par une frange non
négligeable de la population est à l’origine du péril fécal.
Les ouvrages d’assainissement dans les ménages sont majoritairement constitués
des latrines traditionnelles et modernes donc les profondeurs des fosses sont en dessous du
niveau statique de la nappe phréatique.
Cela a pour conséquence la pollution des eaux de consommations de certains puits
et forages, cependant les résultats escompter ne peuvent être atteints dans les délais impartis
que si des mesures d’accompagnements sont mise en place en faveur des ménages pour
l’acquisition des ouvrages d’assainissement amélioré.
D’une manière générale, la situation de l’assainissement des eaux usées et excréta
est préoccupante dans l’ensemble du quartier Bagdolite dans la ville de Lubumbashi.
Au regard du temps imparti à l’étude, certains points n’ont pas pu être abordés, il
serait alors intéressant d’approfondir la recherche sur les modes de l’assainissement du milieu.
42
SUGGESTIONS
B. Pour la commune :
BIBIOGRAPHIE
15. OMS, 2007. Quatrième conférence ministérielle sur l’environnement et la santé, habitat
et santé, état des connaissances, Budapest (Hongrie), 31p
16. OMS., 1988 : Directives de qualité pour l’eau de boisson, deuxième édition, volume 2,
critères d’hygiène et documentation à l’appui, Genève, 1050 p.
17. OMS/UNICEF 2005 : Eau Potable et Assainissement : Progrès en matière
d’Assainissement en Eau : Genève. 96 p.
18. SATTERTHWAITE D., 1996 : Les villes sales. Vivre autrement n°4 du 4 juin 1996,
Dossier environnement.
19. UNESCO 2007 : Faits et chiffres : L’eau et la santé. Http:// www.watervear2007.
20. UNESCO, 2003 : Faits et chiffres : Approvisionnement en eau et assainissement. 165
pages.
21. UNHCR, 2008. Conseils pour les opérations sur terrain de l’UNHCR relatives aux
services d’eau et assainissement, Unité santé publique et VIH, Genève, 33p.
22. UNICEF, 1993. Rapport mondial sur le développement humain. L’ampleur du déficit
en assainissement, Unicef, La Haye, Hollande, 22p.
23. VALIRON 1984 : Gestion des eaux, Principes-Moyens-Structures, éd complète, Paris
43p.
45
ANNEXE
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Situation matrimoniale
A. Marié(e)s
B. Célibataire
C. Veuf /Veuves
Niveau d’instruction
a. Primaire
b. Secondaire
c. Supérieure
a. Cuisine
b. Animaux
c. Toilettes
a. Oui
b. Non
a. Un fut
b. Un sac
c. Un seau en plastique
d. Un sachet
b. Dans la rue
a. Oui
b. Non
a. Dans le champ
b. Dans la rue
c. Dans les caniveaux
d. Dans le cours d’eau
e. Dans le camion qui passe le récupérer
f. Dans la parcelle non construite du quartier
a. Chaque jour
b. Chaque semaine
9. Quels sont les modes de traitement définit que vous utilisez si le déchet ne sont pas évacués ?
10. y a-t-il des services qui s’occupent du ramassage des déchets dans votre quartier ?
11. Quelle est la source des déchets liquide dans votre ménage ?
a. La vaisselle
b. La lessive
c. La toilette
d. L’eau de pluie
a. Oui
b. Non
a. Des pots
b. Des seaux
c. Du sachet
a. Collectif
b. Semi collectif
c. Individuel
d. Autres à préciser