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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

ECOLE DE SANTE PUBLIQUE


BP : 1825
LUBUMBASHI

EVALUATION DES ACTIVITES D’ASSAINISSEMENT DU


MILIEU AU QUARTIER BAGDOLITE DANS LA VILLE DE
LUBUMBASHI

Par BIMULOKO MAKONDE Ornella

Octobre 2020
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
ECOLE DE SANTE PUBLIQUE
BP : 1825
LUBUMBASHI

EVALUATION DES ACTIVITES D’ASSAINISSEMENT DU


MILIEU AU QUARTIER BAGDOLITE DANS LA VILLE DE
LUBUMBASHI

Par BIMULOKO MAKONDE Ornella

Directeur : Professeur Dr. CHENGE


MUKALENGE Faustin
Codirecteur : Dr. CHUY KALOMBOLA
Didier, MD, MPH.
I

EPIGRAPHE

(KOFI Annan 1938-2018)


II

DEDICACE

A nos très chers parents pour leurs honneurs et sacrifices consentis depuis notre
enfance jusqu’à ce jour.

Comme pour la construction d’une hutte, à mon cher père, NYEMBO KABWAZI
Chrispin vous a été le pilier central de cette œuvre en tous ce que vous aviez fait et personne
n’en peut mesurer ni compter la grandeur.

A toi ma chère mère, FATAYABO BUYENGA Isabelle, ceci est ma profonde


gratitude pour ton éternel amour, que ce rapport soit pour vous le meilleur cadeau que je puisse
vous offrir.
A vous mes frères : NONGA SANGWA Amedé, BWILA SOKE Eugene,
NYEMBO KABWAZI Chrispin, SANGWA KIZIMOTO Olivier.

Et à mes sœurs : KIBENGE SUGU Charlène, FEZA NPOMBO Nathalie,


MWANGE NYOTA Grâciana, MWANGE NYEMBO Godélive qui m’ont toujours soutenu et
encouragé durant ces années d’études.
III

REMERCIEMENTS

Oh Dieu ! Père tout puissant, le simple fait de respirer suffit pour témoigner ta grâce
infinie sur l’humanité entière. Nous ne savons pas combien te dire merci tous ce que tu ne cesses
de faire dans notre vie.

Nous remercions nos très chers parents pour nous avoir donné la vie et pour des
sacrifices consentis pour faire arriver au stade actuel de notre formation.

Que toute la famille trouve ici les sentiments de profonde reconnaissance.


Nous remercions du fond du cœur le Directeur Professeur Docteur CHENGE
MUKALENGE Faustin qui malgré ses multiples occupations a accepté de nous diriger, et à
mon codirecteur Docteur CHUY KALOMBOLA Didier.

Nos remerciements s’adressent aux responsables de l’université de Lubumbashi en


général et en particulier ceux de l’école de santé publique.

Nos remerciements les plus sincères s’adressent à tous nos camarades et


compagnons plus particulièrement à KASENGELA Vicky, MATSHATA Reagan, NGOY
Déogratias.
IV

SIGLES ET ABREVIATIONS

CNAEA : Comités nationaux d’action de l’eau et de l’assainissement du milieu

CPAEA : Comités provinciaux d’action de l’eau et de l’assainissement du milieu

DIEPA : Décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement

IFS : International Featured standard.

OCDE : Organisation de coopération et développement économique

OMD : Objectif du millénaire pour le développement

OMS : Organisation mondiale de la sante

ONEA : Office national de l’eau et de l’assainissement

PEA : Plan d’épargne action

P-EAU : Projet d’approvisionnement en eau potable et assainissement du milieu et semi-urbain

PS-EAU : Programme, solidarité-eau

RDC : République Démocratique du Congo

UNESCO : Organisation de nations Unis pour l’éducationnelle science et la culture

UNICEF : Fonds de nations unis pour les enfants


V

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Répartition des enquêtés selon les nombres des avenues/ Rues
Tableau II : Répartition des enquêtés selon l’âge
Tableau III : Répartition des enquêtés selon le sexe
Tableau IV : Répartition des enquêtés selon la situation matrimoniale
Tableau V : Répartition des enquêtés selon le niveau d’instruction
Tableau VI : Répartition des enquêtés selon la source des déchets solide dans les ménages
Tableau VII : Répartition des enquêtés selon l’utilisation des poubelles dans les ménages
Tableau VIII : Répartition des enquêtés selon le type de poubelle utilisée dans les ménages
Tableau IX : Répartition des enquêtés selon le stockage de déchets sans poubelle dans les
ménages
Tableau X : Répartition des enquêtés selon la gestion de déchets après stockage dans la
poubelle, présence d’un dépotoir dans le quartier
Tableau XI : Répartition des enquêtés selon le nombre de fois qu’il vide les poubelles
Tableau XII : Répartition des enquêtés selon la distance entre le ménage et le dépotoir
Tableau XIII : Répartition des enquêtés selon l’endroit du rejet par manque de dépotoir dans le
quartier
Tableau XIV : Répartition des enquêtés selon le mode de traitement de déchets dans les
ménages
Tableau XV : Répartition des enquêtés selon les services de ramassage de déchets dans le
quartier
Tableau XVI : Répartition des enquêtés selon la source de déchets liquide dans les ménages
Tableau XVII : Répartition des enquêtés selon la présence de latrine ou utilisation des latrines
dans les ménages
Tableau XVIII : Répartition des enquêtés selon le type de latrines utiliser dans les ménages
Tableau XIX : Répartition des enquêtés selon la direction des eaux de toilette
Tableau XX : Répartition des enquêtés selon la source d’approvisionnement en eau potable
Tableau XXI : Répartition des enquêtés selon le système d’assainissement dans le quartier
VI

RESUME

Les quartiers Bagdolite à l’instant des autres communes le quartier Bagdolite


connait d’énormes difficultés en matière d’assainissement des eaux usées et excrétas. Les
difficultés sont liées d’une part ou manque de ressource financière et d’une autre part ou peu
d’importances accordées à ce volet dans la priorisation des actions de développement.

La présence étude initié par le PEA vise à contribuer à l’amélioration de


l’assainissement elle présente la situation de référence de la gestion des eaux usées et excrétas
et ses impacts sur les ressources environnementales et la santé humaine. Par ailleurs, des
propositions sont faites pour faciliter un meilleur accès des ménages aux ouvrages
d’assainissement améliores.

La démarche a consisté à conduire des enquêtes ménages, à mener des entretiens


avec les acteurs impliqués dans l’assainissement de la ville. Ce résultat auxquels nous sommes
parvenus, montrent que la gestion des déchets et des eaux usées ainsi que les excrétas n’est pas
satisfaisante on note la présence des flaques d’eaux dans les rues et des boues des vidanges sont
déversés dans des décharges sauvages constituées à l’intérieur de la commune annexe dans le
quartier Bagdolite à Lubumbashi à cela, il faut ajouter la défécation en plein air qui y est
pratiquées.
Les taux de la couverture des ménages en ouvrages d’assainissement améliorées
sont très faibles cette situation a des conséquences néfastes sur les ressources
environnementales et la santé des populations.

En effet, les consultations liées aux maladies hydriques sont nombreuses et les eaux
des consommations des certains puits et forages connaissent des pollutions d’origines fécales.
Les situations pourraient connaitre une amélioration à l’égard des actions
entreprises par certains partenaires techniques et financières pour accompagner les communes
dans l’assainissement du quartier.

Un plan stratégique d’assainissement des eaux et excrétas a été élaboré par ONEA
et des propositions sont faites dans la dernière partie du présent rapport pour la mise en œuvre.
Ce problème concernant également la mise en place d’un dispositif des réalisations enfin
d’analyser les tendances d’évolutions et de faire les réajustements qui s enverront nécessaires.
1

INTRODUCTION

1. ETAT DE LA QUESTION

L’accès à l’assainissement du milieu est un défi quotidien pour des milliers de


citadins principalement aux pays en développement. Selon l’OMS (2006) ,1.1 milliard de
personnes soit 17% de la population mondiale n’ont pas accès à l’eau potable et 2.6%milliards
soit 42% de la population mondiale n’ont pas accès un assainissement adéquat. (Don Herischen
et Chapitaux 2002).
Des nombreux ménages urbains ont recours aux méthodes traditionnelles pour leurs
approvisionnements en eau et a l’assainissement autonomes pour l’évacuation des excrétas. La
majorité des citadins vivent dans le quartier précaire dépourvus d’eau courantes et des systèmes
d’assainissement adéquat, ce qui constituées une menace pour leurs sante (UNESCO 2003).
De milliers des personnes souffrent chaque jour des maladies diarrhéiques du
paludisme, des infections parasitaires intestinaux débilitante et d’autres maladies causées par
des insectes (Satterthwaite, 1996, OMS 2006).
Les engagements pour l’assainissement en Afrique du 18 aux 20février 2008
dernier en Durban, les différents ministères africains en charge de l’eau se sont accordés sur
trois Engagements, d’envergure (Déclaration d’ethekwini). Le premier engagement vise
l’adoption et la mise à jour (lorsqu’ elle existe déjà), de politique national pour l’hygiène et
l’assainissement, dans un délai de 12mois après l’éduction 2008 d’africasan. Chaque politique
nationale doit être accompagnée d’un plan d’action nationale dimensionne en vue de l’atteinte
des OMD en 2015.Un second engagement majeur susceptible de redessiner le paysage
institutionnel de l’assainissement et d’en améliorer grandement l’efficacité, et que chaque pays
se dote d’une institution unique pour la coordination du secteur capable de fédérer tous les
acteur concernes secteurs de le sante, de l’eau, de l’éducation, du genre, de la gouvernance
locale et de la finance enfin, le dernier engagement qui vise un passage effectif à l’action
consiste à doter le secteur de l’hygiène et de l’assainissement d’un budget spécifique. Une
recommandation a été formuler pour que les montants a loué correspondent, aux minimum, à
0,5% du PIB (AFRICASAN 2008).
Aux niveaux locales, les entités territoriales décentralisées (province, ville,
commune, secteur /chefferies) sont impliquées dans l’opérationnalisation des programmes et
2

stratégies nationales. La décentralisation reste embryonnaire. Face à cette multiplicités


d’acteurs, les comités nationaux d’action de l’eau et de l’assainissement du milieu (CNAEA)
et le comité provinciaux (CPAEA) ont été créés en 2007 enfin d assure une meilleure
coordination sectorielle EN RDC (IFS AGENCE DE L’EAU PS-EAU).
La République Démocratique du Congo (RDC) dispose de plus de 50% des réserve en eau
(surface et souterraine) du continent africain. Malgré ses fabuleux potentiels et selon les
rapports joint monitoring program de 2015, 81% de la population a accès à une source améliore
en milieux urbain, contre seulement 31% en milieu rural (UNICEF 1987).
A notre connaissance, les activités d’assainissement du milieu sont encore pour étudiez en
milieu urbain en République Démocratique du Congo(RDC).

2. PROBLEMATIQUE

Selon l’OMS (1995), on entend par « assainissement » l’ensemble de travaux que


doivent s’effectuer, en se conformant aux règles d’hygiène, les particules, les collectivités et les
pouvoir publics pour faire disparaitre dans les agglomérations toutes causes d’insalubrités
(O MS 1995) .
Selon le rapport de la première réunion du comité des experts de l’environnement
tenu en 1950 : l’assainissement implique le contrôle de l’approvisionnement publics en eau, de
l’évacuation des excrétât et des eaux usées, de l’élimination des déchets et des vecteurs de
maladies, des conditions des logements des aliments et leur manipulation de conditions
atmosphérique et des conditions des sécurités sur le lieu du travail (OMS, 1950).
De manière générale l’assainissement comprend l’évacuation et le traitement des
eaux et solides usagers. Ces matières incluent des eaux des pluies, des drainages, de lavage, des
eaux usées proviennent des toilettes. Les excréments et les déchets solides (domestique,
agricole, industrielle, médicale) (Duncan ,1994).
C’est également dans les mêmes ordres d’idées il y a manque d’eau,
d’assainissement et hygiène de base qu’il faut placer l’épidémie de choléra qui touche
diversement les espaces urbains cette épidémie de choléra avait durement frapper le quartier
Gbadolite parce qu’il s ’agit d’un milieu défavoriser de la ville de Lubumbashi, caractérise par
un état de vie précaire et vulnérable habitant d’une population a niveau socio-économique très
bas affectées par l’absence des service urbains de base et très exposées aux nombreuses sources
de pollution environnementale. Il y a l’absence de service de base (eau, assainissement, hygiène
3

de base) est susceptible d’être à l’origine de la propagation des pathologies diverses dans cet
écosystème urbains qui devient un espace a risque sanitaire multiformes (MINISANTE 2008).
Ce problème général de recherche résider essentiellement dans la détermination de
l’évaluation des activités d’assainissement du milieu qui joue un rôle très important dans la vie
des êtres humains. Si le milieu n’est pas assaini il y a beaucoup des maladies qui souffrent la
population à cause des salubrités (OMS 2002).
Cette situation a suscité en nous les préoccupations suivantes :
- Comment se font les activités d’assainissement du milieu au quartier Gbadolite ?
- Quels sont les résultats de l’assainissement du milieu au quartier Gbadolite dans la
commune annexe ville de Lubumbashi ?
- Quels sont les problèmes qui se posent concernant les activités d’assainissement du
milieu au quartier Gbadolite dans la commune annexe ville de Lubumbashi ?

3. HYPOTHESES
 De ce qui précède, nous pensons que : La population du quartier
Gbadolite dans la commune annexe à Lubumbashi évolue sur un site qui aurait des
défis d’assainissement et d’approvisionnement d’eau potable.

4. OBJECTIF DU TRAVAIL
4. 1. OBJECTIF GENERAL
De manière générale ce travail vise à contribuer à l’amélioration des activités
d’assainissement du milieu.

4. 2. OBJECTIF SPECIFIQUE
Ce travail poursuit deux objectifs spécifiques
- Évaluer les activités et les résultats d’assainissement du milieu
- Identifier les problèmes concernant l’assainissement individuel et collectifs
4

5. CHOIX ET L’INTERET DU SUJET

5.1. CHOIX DU TRAVAIL


Nous avons constaté à la descente sur terrain c’est qui suit ; l’assainissement du
milieu c’est une affaire de tous parce que avant de faire le choix nous avons constaté que la
population que la population de ce quartier ne sait pas se prendre en charge pour assainir le
milieu et nous avons constaté que, ils sont tel et bien expose aux différentes maladies suite à
l’environnement qui n’est pas assainir suivant les normes telles que recommande la santé
publique. C’est pourquoi nous avons choisir ce sujet après avoir constaté personnellement le
milieu qui habite la population n’est répond à aucune exigence ou les normes.

5.2. L’INTERET DU TRAVAIL


Tout au long de ce travail présente un triple intérêt personnel, social et scientifique.
 Sur le plan personnel : cette étude nous permet de mettre en pratique les notions
apprises à l’université précisément à l’école de santé publique,
particulièrement dans l’hygiène et assainissement du milieu et
l’enquête.
 Sur le plan social: les résultats de cette étude permettront aux personnels de santé
publique de procède à des activités d’assainissement du milieu.

 Sur le plan scientifique : notre étude permettra tous ceux qui viendront après de mettre
en pratique les différentes méthodes d’évaluation des
activités d’assainissement du milieu et, ils seront capables de
porter à la connaissance soit d’apprendre la population
comment rendre le milieu propre Enfin d’être épargner de
diffèrent maladies liées à la saleté.
5

6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Sur le plan spatial : ce travail est mené dans le quartier Gbadolite commune annexe
en RDC. Dans le temps ce travail a couvert la période de Janvier à juin 2020.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion notre travail se subdivise en deux parties.


La première partie est théorique : Elle comprend deux chapitres. Le chapitre
premier qui traite de l’assainissement du milieu et le deuxième chapitre traite de l’évaluation
en santé publique.
Le deuxième partie porte sur les donne en santé publique, recueillis sur le terrain :
Elle comprend trois chapitre. Le Troisième chapitre : présente l’aspect méthodologique du
travail, les quatrièmes chapitres : expose les résultats de l’étude cinquième chapitres : discute
des résultats.
6

PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE
7

PREMIER CHAPITRE : L’ASSAINISSEMENT DU MILIEU

1.1. DEFINITIONS DU CONCEPTS

1. 1.1. L’ASSAINISSEMENT DU MILIEU

L’assainissement du milieu est l’ensemble des mesures destinées à lutter contre les
facteurs de l’environnement qui ont une influence défavorable sur le bien-être physique, mental
et social de l’homme est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de
l’environnement dans ses différents composants .il comprend la collecte, le traitement et
l’évacuation des déchets liquides, des déchets solides et les excréments.
Selon le dictionnaire universel (1997), l’assainissement « c’est une action qui vise à
éliminer de l’environnement tout ce qui peut être nuisibles à la santé »
D’après le trésor de la langue française, on entend par l’assainissement « l’ensemble
des travaux qui doivent être effectués par des particuliers, les collectivités et les pouvoirs
publics en se conformant aux règles de l’hygiène, pour faire disparaitre dans les agglomérations
toutes cause d insalubrités ».
Selon l’OMS l’assainissement du milieu désigne l’ensemble des moyens de collecte et
des évacuations hygiénique des excrétas et des déchets liquides de la communauté pour protéger
la santé des individus et dès cette communauté (OMS, 1986).
En effet, l’élimination sans précaution et sans hygiène de matières fécales humaines
infectées entraine la contamination du sol et des sources d’eau. Certaine espèce de mouches et
de moustique peuvent ainsi trouver des lieux propices à la reproduction et de même se nourrir
sur des infections a l’air libre et propage l’infection. Finalement, ces voies des contaminations
relèvent que c’est l’homme lui-même qui est le principal réservoir de plupart des maladies qui
l’affectent.
Face à cette dramatique situations, les nations unies ont instauré la décime
internationale de l’eau potable et dès l’assainissement (DIEPA : 1980-90)
En ce moment, l’assainissement est défini comme se rapportant uniquement à
l’élimination des excrétas et des eaux usées, et a été approuvé par le monde entier.
L’assainissement, c’est également toute action visant à éliminer de l’environnement
tout ce qui peut être nuisible à la sante. Est aussi l’ensemble de processus consistant à collecter,
traiter et évacuer des eaux usées et des eaux pluviales.
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Les eaux usées domestique proviennent de différents usages domestiques dès l’eau.
Elles renferment essentiellement des matières organiques solubles, colloïdales et en suspension
(Eckenfelder., 1985). Ces eaux sont composées de 99,9%d’eau et de 0.1% d’autres matières en
suspension solides en suspension, à l’état colloïdale ou en état solution – (Valiron, 1985).
A l’état frais, les eaux usées domestique sont un liquide trouble, gris ou jaunâtre odeur
fade, charge de flocons de boues excrément, des résidus de végétaux ainsi que de lambeaux de
papier et de matière synthétiques. Les matières polluant se fragment et deviennent d’autant plus
fines que le rejet d’écoulement est long et turbulent (Radoux,).
Les eaux de vannes : issues de toilettes (w.c) Elles sont constituées par les matières
fécales et les urines qui contient des matières minérales, de la cellulose, des lipides, des
acides gras ; des alcools, des glucides, etc. Elles sont aussi riches en germes microbiens.
L urées, élément dominent, sera transformé en ammonium (NH4+) dans les canalisations. Les
matières fécales sont constituées par les résidus alimentaires, les produits de desquamations de
l’intestin et les corps microbiens. Elles contiennent 70a 80%d’eau (Radoux, sd).
Les eaux ménagères : regroupent l ensembles des autres rejets, eaux de cuisines, de
vaisselles, de lessives, des bains, des graisses et surtout des savons et d’autres détergent
(Radoux, sd)
Des façons générales, les eaux usées domestique véhicules à la fois des agents physiques, des
agent chimiques (organiques et inorganique) études agents biologiques, donc une panoplie des
pollutions pouvant causer d’énormes problèmes aussi bien sur l’environnement que sur la sante
publique.
Selon L’OMS (1995). On entend par l’assainissement l’ensemble des travaux que
doivent effectuer, en se conformant aux règles d’hygiène, particuliers, les collectivités et les
pouvoirs publics pour faire disparaitre dans agglomération toute cause d’insalubrité.
On distingue deux grands modes d’assainissement des eaux usées : l’assainissement
collectif et l’assainissement non collectif.
 L’assainissement collectif :
C’est l’évacuation de l’ensemble des eaux usées et pluviales par un réseau unique,
généralement pourvu des déversoirs permettant, en cas d’orage, le rejet d’une partie des eaux,
par surverse, directement naturel.
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Le mode d’assainissement constitué d’un réseau public destinée à collecter les eaux
usées domestiques. Celle-ci sont acheminées vers une station d’épurations, équipement
publics ; en vue de leur traitement efficace.
 L’assainissement non collectif :
(Également appelé autonome ou individuel) désigne tout système d’assainissement
réalise par le propriétaire sur une parcelle privée, en l’absence de réseau publics .il permet de
collecter et des traiter l’ensemble des eaux usées domestique sur place .il doit être réalise en
tenant compte de la nature du sol, de la taille du logement et d’autres critères.
Les communes doivent disposer d’un plan de zonage d’assainissement. Celle-ci
délimite les zones d’assainissement collectifs (existant et futur) et celles relevant de
l’assainissement non collectif. Des lors que le zonage public, celui-ci est consultable en
MAIRIE (MINISANTE 2006).
En cas de vente ou d’achat d’un logement en assainissement non collectif
depuis le 1er janvier 2011.la loi dite « grenelle II de l’environnement » prévoit qu’en cas de
vente ou d’achat d’un logement, un diagnostic des installations d’assainissement non collectif
est obligatoire. Ce diagnostic ne peut être réalisé que par le gestionnaire du service public
d’assainissement collectif.

1. 1.2. L’ENVIRONNEMENT
Un ensemble perçu comme entité, dans un espace et a un temps donne, des facteurs
physiques ; chimique, biologiques ou sociaux susceptible d’avoir un effet direct ou indirect,
immédiate ou à terme, sur l espèces humain et ses activités, sur les espèces animales et végétales
(Duncan ,1994).

1.1.3. GESTION DE DECHETS


A. DECHET
C’est l’ensemble des résidus d’une matière travaillée ou déjà utilisée comme les
déchets ménagers qu’on appelle ordure ou immondices.
On appelle aussi déchet, matière usée, est une partie d’une substance rejetée comme
inutile, inconsommable ou ayant plus de valeur.il existe plusieurs manières de classifier les
déchets.

Exemple :
10

 Selon l’état de la matière : déchets solides, liquides, et gazeux.


 Selon la nature : déchets anatomique, chimique, radioactifs.
 Selon l’origine : déchet hospitaliers, industriels, ménagers.
 Selon infection : déchets infectieux et non infectieux.

B. L’IMPORTANCE DE L’ETUDE
L’accumulation des déchets ou des matières usées ou encore des immondices entraine
de nuisances et même des dangers sanitaires pour l’homme (prolifération des germes
pathogènes, pullulations des arthropodes vecteurs des maladies, développement des rats,
pollution du sol, pollution de l’air, pollution des eaux,) dans nos milieux, plusieurs ménages ont
des difficultés pour évacuer les excrétas et les ordures, ce qui entrainent l’ampleur de ce
problème sanitaire.
C. QUELQUES EXEMPLES DES DECHETS
Les métiers usés comprennent tous les déchets de la vie humaine et des activités des
productions, à savoir :
 Les ordures ménagères qui sont des résidus de la vie domestique.
 Les matières usées de corps humain (les excrétas).
 Les déchets d’origine industrielle.
 Les déchets hospitaliers dus aux activités des soins médicaux.
 Les déchets ordinaires les emballages, les matières plastiques
D. collecte et traitement des métiers usés
La collecte et les traitements des déchets est l’un de grands problème de l’hygiène du
milieu.

1.1. 4.LES ORDURES MENAGERES


A. LA DECHARGE
La décharge brute, c’est à dire le déversement des ordures ménagers ou des déchets au
voisinage des agglomérations, comporte des risques sanitaires évidents.
Les rejets des déchets dans les cours d’eau ne sont pas conseillés.
Au contraire, la décharge contrôlée est celle qui obéit aux normes environnementales
et reste considérée comme un procède acceptable.
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B. L’INCINERATION
La destruction des déchets ménagers par le feu dans de four incinérateurs est un
procèdes aussi utilise.
C.la transformation des ordures en engrais.
Une méthode utilisée consiste à stocker les ordures dans des grandes fosses en béton
armes ou, par fermentation, elles sont transformées en quelques semaine en engrais ne
contenant pas de microbe pathologies. D’autres personnes pratiquent un simple enfouissement
des ordures dans le sol.

1.1.5. LES EXCRETA


En milieu peu hygiénique, les maitres fécaux susceptibles de contenir les germes des
infections intestinales, contaminent l’eau et le sol, qui viennent ensuite en contact avec
l’homme. Les excrétas utilisées comme engrain polluent directement les légumes. Enfin les
excrétas favorisent la pullulation des microbes, des mouches et des pathogènes sur les aliments
de l’homme.
Le danger que présentent les excrétas sur la sante de communautés pauvres se résumes
dans l’expression « péril fécal » le service d’hygiène publique doit contre le péril fécal.

1. 2. LES INSTALLATIONS SANITAIRE ET D’EVACUATIONS DES


MATIERESUSEES

On distingue 3 principaux modes d’évacuations des matières usées humains :


o L’évacuation directe.
o L’évacuation différée.
o Les systèmes d’entrainement par l’eau.

A1. ÉVACUATION DIRECTE


A. LE CABINET A FOSSE
Ces types des latrines désignent aussi sous le nom « fosse arabe » est très répandu dans
nos régions. Dans la population peu éduquée en matière d’hygiènes, ces latrines deviennent un
lieu de prolifération des mouches, des cancrelats et des microbes pathogènes.
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B. LATRINES SUSPENDUES SUR UNE RIVIERE

Ce système comporte beaucoup de risque pour la sante publique. L’installation


sanitaire se trouve à l extrémités d’un appontement, les matières tombent directement dans l’eau
d’une rivière.
Si les rives sont habitées, ces systèmes deviennent un moyen de propagation des
maladies d’origine hydrique et fécale, telles que le choléra et la fièvre typhoïde.
C. LES LATRINES ONT TRANCHEE
Les usages viennent faire leurs besoins naturels dans une tranchée qui est comblée
chaque soir : ce procède convient pour une durée très limitée.
Le terrain et facilement contamine par les germes ou par les œufs des vers intestinaux.

A 2. ÉVACUATION DIFFEREE
Dans ce système, les excréta sont récoltes dans un récipient et transportes la nuit en
dehors des agglomérations pour être enterres dans des tranches recouvertes chaque jour de terre
ces système représente aussi de problème de sante non négligeable.
Les excrétas peuvent être désinfectes et la toilette placée à l’intérieur des maisons, s’il
n’y a pas d’odeur.

A 3. LESSYSTEMESD’ENTRAINEMENT DE PAR L’EAU


(1) LA FOSSE SEPTIQUE
La fosse septique est le meilleur dispositif de traitement des excrétas dans les régions
qui sont hors d’atteindre des réseaux d’égouts. Elle comprend une phase anaérobie et une phase
aérobie. L’épuration et due essentiellement une action microbienne. Les latrines ont cuvé avec
chasse-eau déversent les excrétas vers les égouts.

(2). LES EGOUTS


Dans les centres urbains, les matières usées humaines sont déversées dans les égouts
qui les éloignent vers l’extérieur des citées. Malheureusement, les égouts sont souvent bouchés
dans nos régions par manque d’entretien, ce qui entraine aussi un problème sanitaire.
(3). EVACUATION DANS LES COURS D’EAUX
L’évacuation des matières usées dans les rivières ou les cours d’eaux devrait être
précèdes d’une épuration pour éviter la propagation de certaines maladies dans la communauté
13

le défaut d’évacuation de matières usées est responsables de la pollution microbienne, chimique


et atmosphérique de notre environnement.

1.3. L’ELIMINATION DE DECHETS

Les problèmes essentiel est celui de l’élimination des excrétas humains (selles, urines)
qui véhicules des nombreux germes pathogènes : bactérie (salmonelles, shigelles, colibacilles,
vibrions), virus (amibes lambliase, ascaris, ankylostomiase, schistosome). Mais il faut aussi se
préoccuper des eaux usées, des ordures domestique et des déchets industriels.

A. ELIMINATION DES DECHETS EN MILIEU RURAL


Les latrines bien conçues et convenablement constituent un élément essentiel de la
lutte contre le péril fécal et urinaire. On peut se contenter des simples latrines a fosse qu’il est
possible de combler lorsqu’ ils sont pleines aux deux tiers.
La fosse doit être couvert d’une dalle, si possible cimentée, percée d’un orifice ni trop
grand (danger pour les enfants), ni trop petit ; une couverte amovible doit être place sur
l’orifice ; un système de ventilation très simple élimine les mauvaises odeurs réduit la
prolifération des mouches.
Seuls les villageois eux même peuvent construire des latrines qui leur conviennent.
Les rôles des agents de santés publiques seraient simplement de donner l’éducation sanitaire en
matière fécal tant individuelle que collective et de suggérer les améliorations possibles pour les
populations concentrées.
B. ELIMINATION DES DECHETS EN MILIEU URBAIN
Dans le centre de certaines grandes métropoles, un réseau d’égout collecte des eaux
domestique et des excrétas humains. Un tels système est onéreux et gaspille beaucoup d’eau .il
est dangereux pour la sante publique de rejeter directement les eaux résiduaires dans le sont,
une cour d’eau.
Il faudrait d’abord les épurer par décantation et fermentation anaérobie (gestion des
matières organiques dans des grandes fosses septiques) puis aérobie (oxydation et
minéralisation des matières organique). Les stations de traitement des eaux résiduaires sont
onéreuses.
14

1.4. RECYCLAGE DE DECHETS


L’accumulation des déchets désordonnée des déchets solides ou liquides peu favorisé
la prolifération des microbes, des rongeurs, des moustiques, et d’autres vecteurs des maladies.
Certains de déchet sont toxiques. Il serait nécessaire d’organiser un service de
ramassage des déchets suivi des décharges contrôlé ou d’incinération pour éviter la pollution
de la nappe phréatique et le réseau d’adduction d’eau potable.

1.5. HYGIENE
C’est un ensemble des principes et des méthodes destines préserver, améliorer la
sante ; moyens curatifs mis appart. C’est également un ensemble des mesures de salubrité qui
ont pour objet de créer un ensemble de mesure de salubrité qui ont pour objet de créer les
conditions d’environnement les plus favorables à la sante.il s’agit des mesures contre les
nuisances (corporelle ou autres) et qui par suite, jouent un rôle important dans la prévention des
maladies (Larousse, 2012).
A. HYGIENE DU MILIEU
L’hygiène du milieu est définie comme un ensemble des mesures qui visent prévenir
des maladies d’origine environnementale et à créer un environnement favorable à la sante. Cette
définition exclue des comportements qui ne sont pas en rapport avec l’environnement, les
comportements liés au milieu social et culturel et des facteurs génétiques (Nicolas B 1996).

B. HYGIENE ENVIRONNEMENTALE
L’hygiène environnementale. Est l’ensemble des mesures qui servent à l’observer le
rapport entre le milieu naturel la vie ainsi que la prévention des maladies.la protection en
hygiène environnementale comprend ainsi la protection de l’air (atmosphère), la protection du
sol et du sous-sol, la protection de flore et la protection des eaux des rivières. (Arthur Goldsmith
ET AL 1967 ; Bernard Séguy ,1981).

C. HYGIENE DE L’HABITAT
L’habitat qui constitue le lieu où la vie des familles se passe permanemment doit
présenter les conditions qui ne puissent pas provoquer des maladies a ses habitants. Pour ce
faire l’habitat doit être construit suivant certaines normes dans la parcelle qui doit aussi être
assainie. Les conditions pour un bon habitat (habitat hygiénique) sont les suivant :
15

 Les salons doivent être spacieux bien éclaire et bien air, du système d’adduction et des
chauffages.
 Le non dégagement de la fumée à l’intérieur c’est à dire dans le salon et dans les
chambres.
 La séparation de la maison d’habitation de l’écurie et des pouliers.
 L’existence d’un système d’évaluation des déchets et des ordures ménagères.
 L’existence d’un système d’évacuation d excréta (Vander. A1998).
D. HYGIENE DES ORDURES MENAGERES
Les ordures ménagères qui sont les déchets produit par l’activité des ménages
constituent des endroits où les déposent de préférence leurs œufs et où il se produit la
prolifération des microorganismes susceptibles de provoquer des maladies à l’homme.
Ces mouches, en se posant sur les ordures ménagères, puisent des microbes et les
disposent sur les aliments jouant ainsi le rôle de véhicules des maladies.
Pour prévenir cette contamination des aliments, toutes les familles devraient disposer
d’une fosse ou elles pourront bruler ou enterrer caque jour leurs ordures, la collecte des ordures
et l’élimination.
E. HYGIENES FECALE OU DES LATRINES (EXCREMENT)
Par excrétas ou excrément, on entend les matières évacuées de l’organisme par les
voies naturelles ce sont donc les matières fécales et les urines principalement (le produit de la
défécation) ils constituent une source importante de propagation des microbes qui y trouvent
un milieu favorable pour leur prolifération.
En effet des nombreuses maladies notamment les maladies kastro intestinales (le
choléra, la fièvre typhoïde et paratyphoïde, de dysenterie ankylostomiase ascaridiose, la
schistosomiase et autres) sont transmissibles par le biais d’excrétas s ils sont inadéquatement
évacues et par la contamination des sols et des sources d’approvisionnement en eau, la
prolifération des mouches, l’attraction des animaux tant domestiques que sauvages, rendant
ainsi ignobles l’environnement.
L’hygiène fécale implique donc l’évacuation adéquate d excrétas qui constitue une
partie importante de l’assainissement du milieu comme la recommande l’OMS, en vue
d’assurer des conditions de salubrités satisfaisante tant dans les zones rurales, les petites
agglomérations que les grandes cites.
Le danger d’une mauvaise évacuation des excrétas sont nombreux, mais les principaux
sont la contamination du sol, la contamination des sources d’eau, les proliférations mouches et
16

l’attraction des rongeurs et vermines. Ces dangers miment et nuisant la sante de l’homme ou la
morbidité et la mortalité élevée dans les espèces humaines
En effet, la mauvaise évacuation fécale fournit l’occasion a la propagation des
maladies kastro intestinales notamment le choléra, la fièvre typhoïde, et la paratyphoïde, la
dysenterie etc. ainsi une évacuation salubre et régulière d excrétas combinée a un aménagement
suivi de source d’eau permettant la protection que l’amélioration de la sante (YASMIN et AL
2002).

1.6. L’ORGANISATION DE L’ASSAINISSEMENT


L’organisation de l’assainissement dépend avant tout du système mis en place.
L’assainissement non collectif ou autonome repose avant sur l’exploitant de l’installation.
Eventuellement vu le contrôle d efficacités mis en place par la collectivité au titre de la
protection des milieux naturels (UNICEF ,1993)
Les systèmes collectifs supposent quand a eu un questionnaire désigne par la
collectivité du service publique de l’assainissement, il peut être une émanation de la collectivité
(question publique) ou l’objet d’un contrat de délégation plus ou moins formalise.
La délégation peut aussi se faire au profil d’une association locale, ou d’entreprise
informelle pour le système simple de collecte et de traitement des ordures ménagères ou des
eaux usées.
Lorsque les systèmes s’éteignent une relative complexité, les délégatoire sont choisi
pour les compétences techniques et organisationnelles.
Des manières générales, l’assainissement comprend l’évacuation et les traitements des
eaux et des solides usagés.
Ces matières influent les eaux des pluies, de drainage, de traitement des eaux usées
et/ou provenant des toilettes, des excréments et des déchets solides, ces derniers ont différentes
origines (domestique, agricole, industrielles, médicale les méthodes évacuation et des
traitements diffèrent selon la taille de la ville le types de zone (urbain, péri urbain,
communautaire urbain), selon les moyens disponibles et les habitudes culturelles (UNICEF,
1993).
17

1.7. L’ASSAINISSEMENT ET LA SANTE


La santé n’est pas seulement une absence de maladie. Elle ne peut être assurée que la
ou les ressources permettent de satisfaire les besoins de l’homme et ou les milieux de vie et des
travails sont protégés contre les polluant, les agents pathogènes et les risques physiques
menaçant la vie et la Sante.
La sante implique donc un sentiment de bien-être et des sécurités. Les milieux de vie
et des sécurités déficients génèrent aussi bien des problèmes de santé physique que
psychosocial.
En définitive, la sante est un état de bien-être physique, mental et social et ne consiste
pas à une absence de maladie ou d’infirmités (constitution de l’OMS).

A. L’EFFET NEGATIF D’UN MAUVAIS ASSAINISSEMENT SUR LA SANTE

DUCAN(1994),évoque l’absence de l’assainissement adéquat dans le monde entier et


particulièrement dans le pays en voie de développement .en effet 75%des ruraux qui n’ont pas
accès à l’eau vivent dans huit pays en développement : Bangladesh ,chine ,Pakistan, Vietnam,
Nigeria , Inde ;Ethiopie , Indonésie ,et de même 75%des citadins exclus de l’accès à l’eau
retrouvent également dans huit pays en développement a la référence que la brésil et argentine
remplacent le Pakistan et l’Ethiopie (Duncan,1994).
Selon le rapport de l’OMS (2006), les maladies d’origine hydrique représentent le
principal problème de santé publique dans les pays en développement.

B. LES EFFETS POSITIFS D’UN ASSAINISSEMENT ADEQUAT SUR LA SANTE


On estime qu’avec un approvisionnement suffisant en eau saine et un assainissement
convenable, on réduit de plus de 50%la mortalité de nourrissons et des jeunes enfants et on
évite le quart de tous les cas de maladies diarrhéiques.
Des même un approvisionnement en eau en quantité et en qualité des ménages,
réduisait considérablement l’incidence des maladies dues au défaut d’ablution (se laver) et
améliorations de l’assainissement romprait les cycles par lequel les agents
Des beaucoup des maladies transmises par eau ou a support hydrique retournent dans
les aliments, dans eaux ou dans les sols.
Les déchets solides (reliefs de repas) subissent une décomposition et peuvent être des
sources de pathologies. Leurs collectes et leur élimination contribuent largement à maintenir un
18

environnement salubre. Aussi l’assainissement des ruissellements qui peuvent entrainer lors de
fortes pluies, des inondations, des éboulements, une détérioration routes et des bâtiments,
protège les biens et les personnes jusqu’à une certaine intensité. (Duncan, 1994)
Il est certain que l’amélioration de l’assainissement dans une collectivité doit avoir des
conséquences favorables sur la sante mais il est difficile de détermine si cet impact sera direct
ou indirect. Souvent amélioration de l’assainissement ’inscrit dans une ensemble d’activités des
développements plus large au sein de la collectivité et même indépendamment de l’amélioration
de la distribution d’eau, elle s’accompagne en général d’autre facteurs qui influent sur la sante
comme l’apprentissage à l’hygiène et l éducations sanitaire en général (Blum et
Freachem1983).
Il n’est d’ailleurs pas facile de repérer ou d’évaluer l’effet que peuvent avoir des
facteurs comme les faits de se laver les mains ou un changement d’attitudes vis-à-vis des
déjections des enfants (Franceys, al 1995).
19

DEUXIEME CHAPITRE : EVALUATION EN SANTE

2.1. EVALUATION :
L’évaluation, désigne l’acte par lequel, à propos d’un événement, d’un individu ou
d’un projet, on émet un jugement en se référant a un ou plusieurs critères (Noizet et cavernu
,1978).
Evaluer c’est recueillir des informations permettant de prononcer un jugement de
valeur en vue d’éclairer une décision, c’est aussi analyser les résultats par rapport aux objectifs
en vue de porter un jugement d’objectif, et éventuellement de déterminer des orientations et
donc de faire évoluer aux besoins les stratégies et les modes opératoires. C’est évaluer
également un outil pour guider la réflexion pour d’éventuelles réorientations dans l’intervention
dans l’intervention d’un projet/programme. C’est aussi est un moyen de vérifier si les objectifs
ont été atteints (Hadji, 2006).
2.2. L’EVALUATION DANS LE DOMAINE DE LA SANTE
a) définition
Evaluer consiste fondamentalement à porter un jugement de valeur sur une
intervention en mettant en œuvre un dispositif permettant de fournir des informations
scientifiquement valides et socialement légitimes sur une intervention ou sur ce que les
différents acteurs concernés qui peuvent avoir des champs de vision différente, soient en mesure
de prendre position sur l’intervention et des construire un jugement qui puisse se traduire en
action (Contrandriopoulos et al, 2000).
Evaluer : c’est déterminer le degré de conformité des résultats obtenus par rapport aux
objectifs définis au préalable c’est aussi porte un jugement sur les résultat d’une mesure de
donner une signification à ce résultat par rapport à un cadre de référence, un critère, d’une
échelle de valeur tout ceci dans le but de prendre une décision (Chastrettes 2006).
L’OCDE définit l’évaluation « comme un processus qui vise à examiner aussi
systématiquement et objectivement que possible un projet ou un programme en cours ou
achevé, sa conception, son exécution et ses résultats de manière à déterminer son efficacité, son
impact, sa validité, sa viabilité, et la pertinence, des objectifs s’évaluation a pour but de guider
les décideurs » (Ketele1988).
b) types d’évaluations
L’évaluation peut être ponctuelles (séquentielle) ou régulière pour mesurer l’efficacité,
l’efficience et l’équité d’une action. Elle s’occupe de la qualité et dès la quantité et ses réalise
à travers les indicateurs des performances .il est possible de mener une évaluation globale
20

(générale) ou spécifique (appliquée sur un aspect précis). Elle est plus complexe et met l’accent
sur les aspects de fond. (Monier 1987).
Du moment que le suivi est presque permanent, c’est l’évaluation qui renforce son
observation.
 L’évaluation ex-ante que l’on appelle aussi l’évaluation « examens préalables »si
elles sont effectuées en début d’action on compare l’avant et l’après projet cette
méthode consiste à comparer la situation des participants d’un dispositif avant
d’entre le dispositif (ANSA, 2014).
 Evaluation ex-post lorsqu’ il s’agit d’évaluer une action après son achèvement il
s’agit de réaliser une enquête auprès des futurs bénéficiaires du dispositif avant son
déploiement (ANSA 2014).
Considère comme un complément vital des exercices ex-ante et a mis parcours, cette forme
d’évaluation peut fournir les indispensables éléments de base qui permettront ultérieurement on
va voir la pérennité et le changement opère aux responsables de la planification des politiques
et programmes d’améliorer les grandes orientations des projets et programmes afin que
l’investissement ait les maximum d’effet sur les développements économiques. Cependant ces
vertus pourraient être modérées par les critiques des partisans d’autres formes d’évaluation, qui
ne marquent d’y voir que les traits d’une « autopsies » des projets s’achevés ayant peu d’effets
sur les projets à venir.
 L’évaluation dynamique avec une mise en relief des expériences collectives des
acteurs impliqués aussi que la prise en compte de leurs actions dans les choix futurs qui les
concernent Son caractère participatif permet aux acteurs impliqués de mieux orienter les
réponses appropries à leurs propres demandes d’actions. Conçues comme un processus de
gestion qui répond des exigences opérationnelles, l’évaluation dynamique dote les agents
d’un instrument opérationnel qui leur permet de contrôler eux-mêmes les résultats et
d’ajouter leurs comportements en conséquences au fur et à mesure du déroulement.
Selon le but, on distingue :
 L’évaluation comparative qui vise avant tout à repérer les changements produits par
la mise en œuvre de l’action sur une population ou sur une situation. Elle a pour objectifs
la mesure des écarts entre certaines caractéristiques initiales d’une population ou d’une
situation et ces mêmes caractéristiques après la réalisation d’une action. Elle permet
également d’évaluer dans quelle mesure les objectifs assignés à l’action ont été
effectivement atteints et des voir d’autres effets que ceux espères.
21

 L’évaluation analytique : qui est pertinent lorsque le prescripteur désire connaitre les
processus l’œuvre dans la réalisation d’une action ou la mise en œuvre d’un service.
Schématiquement l’évaluation comparative vise apprécier les différents produites par
l’action entre la situation A de part et la situation B a la quelle aboutit l’action.
L’évaluation analytique s’interroge sur la portée et la signification des changements
introduits, et vise à comprendre pourquoi et comment l’on passe d’A et B. une
approche particulièrement nécessaire lorsqu’il parait peu pertinent de dissocier les
résultats d’un programme des conditions de sa mise en application.
 L’évaluation dynamique : répond une finalité opérationnelle marquée : prendre appui
sur les résultats de l’analyse pour modifier l’action au fur et à mesure de son
déroulement, et adapter l’organisation en conséquence. Cette classification ne relevé
pourtant pas les diffèrent approches qui peuvent sous- tendre la mise en œuvre de
l’évaluation Monier 1987
Selon le déroulement :
 L’évaluation sommative ou terminale voir ce qui a été réalisé avec une fonction
certificative elle mesure la somme des connaissances acquises à la fin d’une séquence
pédagogique elle se situe âpres l’action de formation (bloom et Vasseur 2005).
 L’évaluation constructive- formative, monitoring on va état d’avancement
« Evaluer, c’est porté un jugement de valeur sur une intervention en rassemblant les
informations fiables et valides d’une façon systématique en faisant des comparaisons, dans le
but de prendre le mécanisme causal ou les principes généraux » (Ovretveit, 1998).

2.3. L’UTILITE DE L’EVALUTION


Le sens de l’évaluation est de déterminé la performance, l’efficacité et l’efficience
du programme.
En d’autre terme, une évaluation peut être réalisé pour.
 Décidé si une activité vaut la peine
 Déterminé si les objectifs ont été atteints
 Déterminé si les activités doivent se poursuivre ou non (évaluation formative)
 Déterminé si le projet peut être étendu ailleurs
22

2.4. BUT D’EVALUATION


Le but d’évaluation est de porter une adaptation, une appréciation, une attitude, une
correction, décision, un jugement sur une activité, une ressource ou un résultat ce jugement est
basé sur des critères et des normes (R. Pinault).

2.5. PERIODE D’EVALUATION


 Avant la mise en œuvre (évaluation ex – ante) pour.
- Evaluer le besoin et déterminé la fiabilité du plan
 Durant la mise en œuvre (évaluation formative, monitorage) pour.
- Identifier le domaine pour le changement
- Détecter les insuffisances et revoir les stratégies d’intervention
 A la fin du programme (évaluation sommative) pour.
- Apprécier et les outcomes du programme en vue d’obtenir les informations sur
l’efficacité du programme, sa contribution aux objectifs du développement, son
efficience dans l’utilisation des ressources, la durabilité des résultats, et si l’on doit
poursuivre, modifier ou arrêter le programme.

2.6. PROCEDURE D’EVALUATION


 Du point de vu approche général :
 Décider ce qui doit être évalué et choisir les inducteurs
 Réunir l’information nécessaire
 Comparer le résultat aux objectifs
 Juger si les objectifs sont atteints
 Décider de poursuivre ou non le programme
 Du point de vu pratique
 Citer toutes les activités
 Pour chaque activité sélectionner un indicateur approprié
 Préciser à quelle fréquence on compte mesurer l’indicateur
23

DEUXIEME PARTIE :
DONNEES EMPIRIQUES
24

TROISIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE

3.1. LE MILIEU D’ETUDE

Notre étude est menée dans la commune annexe au quartier Gbadolite situe dans a
ville de Lubumbashi, dans la province du haut Katanga, en République Démocratique du
Congo.
Le quartier GBADOLITE est composé parmi la commune Annexe dans la ville de
Lubumbashi. Par sa dimension, il peut être comparé à certaines communes de la ville de
Lubumbashi.
Dès sa création, il porté l’appellation de « COLLECTIVITE » par l’arrêté N°
252/000/- 903-72 du 22/12/1976 puis localité avant d’être appelé « quartier ».
Voici les palmers des dirigeants qui se sont succédé à la tête de cette entité
1. Monsieur OMBA MWEPU ILUNGA 1976
2. Monsieur ILUNGU WA DJADJADJA 1982
3. Monsieur KILUBA KINGALALA 1984
4. Monsieur MBOMBO KASONGO 1986
5. Monsieur MUKUMBILA YUMA 1987
6. Monsieur FUMPA MUSONDA PATRICK 1998
7. Monsieur KUMWIMBA MUJINGA 2001
8. Monsieur MASIMANGO TABU 2002
9. Monsieur MULETE WA NGOY 2003 jusqu’à nos jours
Notre étude est menée dans la commune annexe au quartier Gbadolite située dans
la ville de Lubumbashi, dans la province du haut Katanga, en République Démocratique du
Congo.
Le quartier GBADOLITE est situé au Sud – Ouest de la ville de Lubumbashi de
plus ou moins 4 km du bureau de la commune Lubumbashi il est limité de la manière suivante :
 Au Nord par l’Avenue KINSHASA
 A l’Est Route KIPUSHI jusqu’à la rivière KISANGA
 Au Sud par la rivière KISANGA
 A l’Ouest par la rivière KISANGA jusqu’à la rivière KARAVIA du coté
cercle HYPIQUE
25

La commune annexe constituée l’espace vert de la ville et forme la ceinture de ce


dernier à tous les points cardinaux :

Elle limite par 11°36 de latitude nord ,11°42 de latitude sud : 27° de longitude et
enfin 27°30 de la longitude ouest
Sa superficie est de 747 km2
Une alternance de deux saison se caractérisé chaque année dans la ville de
Lubumbashi à savoir :
a. La saison de pluies : de novembre à Avril avec une emprise de deux mois chaleur
(septembre et octobre).
b. Saison sèche : à partir d’avril jusqu’ aux mois de septembre avec une particularité de
deux mois de froid (juin et juillet).
3. 2. TYPE D’ETUDE
Nous avons mené une enquête de ménage, descriptive et transversal dans le quartier
Bagdolite dans la commune annexe ville de Lubumbashi
3. 3. PERIODE D’ETUDE
Notre étude s étant d’une période allant de janvier à juin 2020.
3. 4. POPULATION D’ETUDE
La population d’étude est constituée de la population vivant dans le quartier
Gbadolite de la commune annexe.
3. 5. ÉCHANTILLONNAGE
Aléatoire systématique des informations sur des enquêtées et obtenue par
l’interview à travers un questionnaire d’enquête sur l’assainissement du milieu.
 Taille d’échantillon
Elle est composée des 100 ménages selon la connaissance de l’assainissement du
milieu.
 Critère d’inclusion
Nous avons inclus dans l’étude toute les personnes ayant des ménages dans le
quartier gbadolite aux cours de notre étude.
 Critère D’exclusion
Nous avons eu à n’exclure toute personne n’ayant pas le ménage dans le quartier
gbadolite.
26

3. 6. COLLETES DE DONNEES.
Pour parvenir à collecter des données ; nous avons utilisé la technique de
questionnaires servis fiches de collecte appuyées par l’entretien (l’interview) pour récolter les
données quantitatives.

3. 7. GESTION ET ANALYSE DES DONNEES


La gestion des données se fait avec le logiciel Excel et analyse des données avec
Epinfo7.
Variable d’étude
1 Avenue/Rue
2 Age
3 Niveau d’instruction
4 Etat civil
5 Sexe
6 connaissances sur les activités d’assainissement du milieu
7 jugements porté sur l’assainissement du milieu

3. 8. ASPECTS ETHIQUE ET DIFFICULTES RENCONTREES


Le consentement éclairé a respect refus de répondre à certaines questions par le
manque du temps, refus d’enregistre des audio interruptions de continuité pour certaines
questions ; esprit agressif de la part d’enquêtés
27

CHAPITRE IV : RESULTATS

IV. 1 Caractéristiques des enquêtés.

TABLEAU I Répartition des enquêtés selon le nombre des avenues/Rues

1 rue/avenue Effectif Pourcentage


Bagdolite 39 19,50
Kabayo 10 5,00
Kandolo 15 7,50
Kapwati 10 5,00
Karavia 12 6,00
Katuba 19 9,50
Kimpinde 9 4,50
Kinshasa 10 5,00
Kitalo 3 1,50
Kitalu 20 10,00
Kiyola 10 5,00
Mafuta 5 2,50
Mpanga 7 3,50
Mumbunda 11 5,50
Songwela 10 5,00
Twikale 10 5,00
Total 200 100,00

Ce tableau nous montre que les avenues et rues que nous avons parcourues lors de
notre étude, la population la plus élevée de ce dernier est de 39 soit 19 ,50% par rapport à
l’avenue KITALO qui représente 3 soit 1,50% de la population.
28

Tableau II : Répartition des enquêtés selon l’âge

OBSERVATTION AGE MIN AGE AGE MAX AGE LE PLUS REPETE


(ans) MOYENNE (ans) (ans)
(ans)
200 18 33 63 37

Il ressort de ce tableau que l’étude mené au quartier Bagdolite nous montre que sur
200 personnes enquêtées 63% représenté l’âge maximal.

Tableau III : Répartition des enquêtés selon le sexe

SEXE Effectif Pourcentage

F 148 74,00

M 52 26,00

Total 200 100,00

Il ressort de ce tableau que selon les personnes enquêtées dans le quartier Bagdolite
les femmes représenter un nombre de pourcentage élevé soit 148 ou 74% par rapport aux
hommes.
29

Tableau IV : Répartition des enquêtés selon la situation matrimoniale

SITUATION MATRIMONIALE Effectif Pourcentage

Célibataire 69 34,50

Marie(E)S 123 61,50

Veuf/Veuves 8 4,00

Total 200 100,00

Dans ce tableau, il s’agit de la situation matrimoniale des enquêtés, lors de notre


étude, Parmi le 200 enquêtés, nous avons remarqué que 61% soit 123 était pour les mariés et
34 % soit 69 pour les célibataires.

Tableau V : Répartition des enquêtés selon le niveau d’instruction

NIVEAU D'INSTRUCTION Effectif Pourcentage

Primaire 3 1,50

Secondaire 75 37,50

Supérieure 122 61,00

Total 200 100,00

Il ressort de ce tableau que la majorité des personnes rencontrées lors de notre


enquêtés soit 61% ont un niveau d’instruction supérieure.
30

IV.2. Données relatives aux activités d’assainissement du milieu

Tableau VI : Répartition des enquêtés selon la source des déchets solide dans les ménages

SOURCE DES DECHETS Effectif Pourcentage

Animaux 31 15,50

Cuisines 161 80,50

Toilettes 8 4,00

Total 200 100,00

Ce tableau nous montre que 80,50% des déchets solides dans les ménages
proviennent de cuisines.

Tableau VII : Répartition des enquêtés selon l’utilisation des poubelles dans les ménages

UTLISATION DE POUBELLE Effectif pourcentage


Non 35 17,50
Oui 165 82,50
Total 200 100,00

Il ressort de ce tableau que 165 Soit 82,50% des ménages, utilisent les poubelles
pour les déchets.
31

Tableau VIII : Répartition des enquêtés selon les types de poubelles utiliser dans les
ménages

TYPE DE POUBELLE Effectif Pourcentage


Fut 5 3,03
Sac 87 52,73
Sachet 10 6,06
Seau En Plastique 63 38,18
Total 165 100,00

Dans ce tableau nous avons remarqué que la plus part des ménages soit 52%
utilisent les sacs comme poubelle suivi des sceaux en plastique qui représente 38,18%.

Tableau IX : Répartition des enquêtés selon le stockage de déchets sans poubelles dans les
ménages

STOCKAGE DECHET SANS POUBELLE Effectif pourcentage


Dans la cours de la parcelle 27 77,14
Dans la Rue 2 5,71
Dans les Caniveaux 2 5,71
Dans une Fosse 4 11,43
Total 35 100,00

Ce tableau nous montre que beaucoup des ménages soit 27% de ce dernier stock les
déchets dans la cours de leurs parcelles.
32

Tableau X : Répartition des enquêtés selon la gestion de déchets après stockage dans la
poubelle, présence d’un dépotoir dans le quartier

DEPOTOIR PUB/QUARTIER Effectif Pourcentage


Non 108 54,00
Oui 92 46,00
Total 200 100,00

Il ressort de ce tableau que 54% de personnes du quartier Bagdolite n’utilise pas le


dépotoir public en raison de distance où il se trouve.

Tableau XI : Répartition des enquêtés selon le nombre de fois qu’il vide les poubelles

NOMBRE DE FOIS DE VIDER LA Effectif Pourcentage


POUBELLE
Chaque jour 74 37,00
Chaque semaine 102 51,00
Moins d’une fois le mois 1 0,50
Une fois le mois 15 7,50
Une fois les deux semaines 8 4,00
Total 200 100,00

Au regard de ce tableau nous avons constaté que 102 ménages soit 51 ,00% vider
leurs poubelles chaque semaine.
33

Tableau XII : Répartition des enquêtés selon la distance entre les ménages et les dépotoirs

DISTANCE DE DEPOTOIR Effectif Pourcentage


Entre dix et vingt mètres 40 43,96
Moins de dix mètres 49 53,85
Plus de vingt mètres 2 2,20
Total 91 100,00

Ce tableau nous montre que la plus part de personnes soit 53% ont dis que leurs
dépotoir public ne se trouve qu’à moins de dix mètres de distances avec leurs ménages tandis
que 43% ont déclaré que ce dernier se trouver entre dix et vingt mètres.

Tableau XIII : Répartition des enquêtés selon l’endroit du rejet des déchets par manque de
dépotoir dans le quartier

LES DECHETS APRES STOCKAGE Effectif Pourcentage


Dans La Parcelle Non Construite Du Quartier 47 43,52
Dans la Rue 28 25,93
Dans le Camion qui passe les récupérés 1 0,93
Dans le champ 20 18,52
Dans le cours d'eau 1 0,93
Dans les Caniveaux 11 10,19
Total 108 100,00

Dans ce tableau, il ressort que les ménages dans le quartier où les dépotoirs
n’existent pas, 47 ménages après stockage de déchets, ils jettent dans la parcelle non construite
du quartier soit 43,52%.
34

Tableau XIV : Répartition des enquêtés selon le mode de traitement de déchets dans les
ménages

MODE DE TRAITEMENT DE DECHET Effectif Pourcentage


Décomposition Sur Site 51 25,50
Incinération ou mise à feu 80 40,00
Le déversement dans le Cour d'eau 7 3,50
L'enfouissement 46 23,00
L'utilisation agricole 16 8,00
Total 200 100,00

Ce tableau nous présente le mode de traitement de déchet dans les ménages, la


décomposition sur site est le mode utiliser dans 51 ménages soit 25,50%, dans 80 ménages soit
40% des ménages appliquent le mode d’incinération ou mise à feu, 7 ménages soit 3,50% font
recours au mode d’utilisation agricole.

Tableau XV : Répartition des enquêtés selon les services de ramassages des déchets dans le
quartier

SERVICE DE RAMASSAGE DES DECHETS Effectif Pourcentage


Les agents d'un service Etatique 39 19,50
Les membres du Quartier 161 80,50
Total 200 100,00

Ce tableau nous donne l’information sur les services de ramassages des déchets
dans le quartier, seulement 39 ménages soit 19,50% de ménages font appel aux agents d’un
service étatique et 161 ménages soit 80,50% de ménages dont les membres du quartier
s’occupent du ramassage des déchets.
35

Tableau XVI : Répartition des enquêtés selon la source de déchets liquides dans les
ménages

SOURCES DES DECHETS LIQUIDES Effectif Pourcentage


La Lessive 64 32,00

La Toilette 18 9,00

La Vaisselle 118 59,00

Total 200 100,00

Il ressort de ce tableau, 118 ménages soit 59% ont dis que beaucoup plus des
déchets liquides proviennent des eaux utiliser pour la vaisselle.

Tableau XVII : Répartition des enquêtés selon la présence des latrines ou utilisation de
latrines dans les ménages

PRESENCE DE LATRINE Effectif Pourcentage

Oui 200 100,00

Total 200 100,00

Dans ce tableau, nous avons l’existence des latrines dans les ménages, tous les 200
ménages utilisent les latrines soit 100%.
36

Tableau XVIII : Répartition des enquêtés selon le type de latrines utiliser dans les manages

TYPE DE LATRINE Effectif Pourcentage


Fosse arabe couverte 40 20,00
Fosse arabe non couverte 6 3,00
Latrine à fosse septique 141 70,50
Latrine relies aux Egouts Publique 13 6,50
Total 200 100,00
Il ressort de ce tableau, les types de latrines qui existent dans les différents ménages,
141 soit 70,50% des ménages se sert des latrines à fosse septique par rapport à la fosse arabe
non couverte qui représente 6 ou 3%.

Tableau XIX : Répartition des enquêtés selon la direction des eaux de toilette

DIRECTION DES EAUX DE TOILETTE Effectif Pourcentage


Dans la Canalisation Publique 34 17,00
Dans la cour d'eau 13 6 ,5
Dans la fosse 48 24,00
Dans Les fosses septiques 54 27,00
Se déversent en désordres dans le quartier 51 25,50
Total 200 100,00

Au regard de ce tableau, nous constatons que dans 54 ménages soit 27% les eaux
de toilettes se diriges toujours dans les fosses septiques et 13% de ce dernier dirige les eaux des
toilettes dans les cours d’eau.
37

Tableau XX : Répartition des enquêtes selon la source d’approvisionnement en eau potable

SOURCE D'APPROVISIONNEMENT EN EAU Effectif Pourcentage


Autres 12 6,00
Borne fontaine 18 9,00
Puits 110 55,00
Robinet dans la maison 60 30,00
Total 200 100,00

Il ressort de ce tableau que 55% utilise le puits comme source d’approvisionnement


en eau pouvant subvenir à leurs besoins, alors que 9% seulement utilise les bornes fontaine.

Tableau XXI : Répartition des enquêtés selon le système d’assainissement dans le quartier

SYSTEME D'ASSAINISSEMENT PREFERER Effectif Pourcentage


Autres 5 2,50
Collectif 9 4,50
Individuel 184 92,00
Semi-Collectif 2 1,00
Total 200 100,00

Au regard de ce tableau, nous remarquons 184 ménages soit 92% des ménages
applique le système d’assainissement individuel et 1% seulement applique le semi-collectif.
38

CHAPITRE V : DISCUSSION DES RESULTATS

Dans le cadre de notre travail plusieurs variables étaient retenues au départ pour
voir leur influence sur l’évaluation des activités d’assainissement du milieu dans le quartier
Bagdolite.
L’évaluation des activités d’assainissement du milieu nous montre que les avenues
et les rues que nous avons parcourues lors de notre étude, la population la plus élevés de ce
dernier est de 19,50% par rapport à l’avenue kitalo qui présente 3 soit 1,50% de la population.
Sur un totale de 200 ménage enquêtés nous notons qu’en examinant les âges des
personnes obtenu à partir de déclaration des enquêtes 63% représenté l’âge maximal.
Le nombre de sujet interviewés par ménage le plus présenté est compris entre 11 à
20 ans soit 36,4%. Ce résultat se rapproche de celui de KAZADI (2012).
Selon notre étude parmi les personnes enquêtées les femmes représenté 148 soit
74% qui est un pourcentage élevé que celui des hommes soit 52 ou 26%.
Nos résultats divergent de celui de NASSARTEBAYE, selon lequel la
représentativité est approximativement proportionnelle dans les deux sexes en Zone péril urbain
de Niger, Elle est respectivement de 50,8% et 49,2% chez les sujets de sexe masculin et féminin
(NASSARTEBAYE 2011) Il parait donc évident que la représentativité aux problèmes d’accès
à l’eau et assainissement varie aussi d’un milieu à l’autre.
Nos résultats par rapport à la situation matrimoniale les mariés représenté un
pourcentage élevé qui es de 61% et 34% étais pour le célibataires dont 61% avais un niveau
d’instructions supérieur par rapport à ceux qui ont fait l’école primaire représentant 1 ,5%.
Par contre nos résultats sur l’approvisionnement en eau de puits sont de 55%
largement le même avec ceux trouvé par (NASSARTEBAYE 2011).
Cette étude converge avec celle de NASSARTEBAYE, qui a trouvé aussi un
pourcentage d’approvisionnement de la même source qui est de 55%.
Nos résultats sont comparés à ceux de KUSI (2013) qui relève que 79,9% de la
population du bloc YANGE utilise l’eau de puits pour la consommation.
Selon la directive de l’OMS (2004) il faut 20litres d’eau par jours et par personne.
La plupart de ménages puise l’eau une fois par jours et les nombres des personnes qui y habitent
sont compris entre 11 et 20. La quantité dé eau ne suffira pas pour remplir les besoins de tout
le monde.
39

BISSONET et AL (1992) déclare que l’eau potable à la source est souillée dans
38% de canarie de transport, dans 62% des jarres de stockages et dans la totalité de calebasse
de prélèvement.
Au regard de ces résultats trouvé nous remarquons que 92% des ménages applique
les systèmes d’assainissement individuel et 1% seulement applique l’assainissement le semi
collectif.
Ces résultats confirment les théories qui stipule que la pratique des règles
élémentaires d’hygiène et de l’assainissement du milieu en Zone défavorisée existe bien
rudimentaire (OMS/UNICEF 2005) ces villages sont comptés parmi les villages assainis.
Selon UNCHR (2008) à travers ces normes relatives à l’approvisionnement en eau
et évacuation des déchets, la distance entre l’habitation la plus éloignée et le point doit être
inférieur à 200metres.
Cela est dû aux manques d’information sur l’intérêt que regorge la toilette dans la
vie humaine. Dans le rapport mondial sur le développement humain, l’UNICEF et l’OMS utilise
l’accès à une latrine améliorée comme l’indicateur de l’assainissement des bases avant de
considérer les eaux et les déchets solides. (UNICEF 1993).
Selon l’enquêtés mené nous avons trouvé que tout le ménage du quartier Bagdolite
disposé les latrines hygiéniques ce qui représente catégoriquement 100% dont 70% de ménage
utilisé la latrine a fosse arabe non couverte avec 3% d’utilisation.
Ce constat ce rapproche à celui de NASSARTEBAYE(2011) Selon lequel les
toilettes de notre milieu d’étude se situe à l’extérieur des maisons ; elle est construite en
matériaux de récupération (planchette) avec un trou de 2metres lesquelles se remplis rapidement
et finit par déverser son contenu dans l’environnement constituant ainsi un facteur de risque
sanitaire (pollution de l’air et de l’eau).
L’obligation de réduire les risques autant que possible pour vivre longtemps et en
bonne santé incombe à la fois à l’individu, a l’ensemble de la population et au gouvernement.
(ANTHONY J.200) nous pensons comme ALASAN (2004) que le ménage considère souvent
l’amélioration de l’assainissement comme une commodité personnelle accompagner des
bienfaits personnels plutôt que comme une responsabilité publique.
Par rapport à l’étude faite sur la gestion des déchets dans le ménages nous
remarquons que 27% stock leurs déchets dans la cours de la parcelles dont 54% des personnes
du quartier n’utilisent pas les dépotoir publique en raison de distance ou il se trouve ,en rapport
avec le nombre de fois pour vider le poubelles nous avons constaté que 51% vide leurs poubelle
chaque semaines avec 53% des personnes qui déclare que le dépotoir public se trouve entre dix
40

et vingt mètres et certains soit 40% applique les modes d’incinérations ou mise a feu de leurs
déchet ménagers
D’âpres (l’OMS 2002), la gestion médiocre des excréta aux seins de l’habitant reste
l’un de critère rendant l’environnement mal sain et par conséquent il est déclaré non convenable
parce que peu favorable à la santé.
L’obligation de réduire les risques autant que possible pour vivre longtemps et en
bonne santé incombe à la fois à l’individu, a l’ensemble de la population et au gouvernement
(BEMMO N, et AL 1998).
41

CONCLUSION GENERALE

Au terme de cette étude, on note que les conditions d’accès aux ouvrages
d’assainissement des populations dans le quartier Bagdolite, n’ont pas favorisé la mise en place
d’ouvrage et d’assainissement amélioré dans les ménages.
Cette situation est à l’origine du faible niveau de la couverture enregistrée dans le
quartier Bagdolite.
Les pratiques de populations en matière de gestion des eaux usées et excréta
présente les risques sanitaires et environnementaux.
En effet, la défécation de l’air libre qui y est pratiquée par une frange non
négligeable de la population est à l’origine du péril fécal.
Les ouvrages d’assainissement dans les ménages sont majoritairement constitués
des latrines traditionnelles et modernes donc les profondeurs des fosses sont en dessous du
niveau statique de la nappe phréatique.
Cela a pour conséquence la pollution des eaux de consommations de certains puits
et forages, cependant les résultats escompter ne peuvent être atteints dans les délais impartis
que si des mesures d’accompagnements sont mise en place en faveur des ménages pour
l’acquisition des ouvrages d’assainissement amélioré.
D’une manière générale, la situation de l’assainissement des eaux usées et excréta
est préoccupante dans l’ensemble du quartier Bagdolite dans la ville de Lubumbashi.
Au regard du temps imparti à l’étude, certains points n’ont pas pu être abordés, il
serait alors intéressant d’approfondir la recherche sur les modes de l’assainissement du milieu.
42

SUGGESTIONS

La mise en œuvre des solutions proposées nécessitera la contribution de toutes


les parties prenantes, mais les autorités coutumières et communales seront en particulier au
cœur des actions à mener aussi les dispositions suivantes doivent être prises.

A. Pour le cadre institutionnel et réglementaire :

 La désignation d’un ministère par exemple créer un tout nouveau ministère


d’assainissement qui chapeautera toutes les activités liées à l’assainissement.
 Créer au sein de ce ministère d’une direction national d’assainissement liquide.
 L’élaboration d’une stratégie nationale de la gestion des déchets, des eaux usées
et boues de vidage
 Construire des stations de traitement des boues de vidage
 Renforcer le mécanisme d’information, d’éducation et de sensibilisation de la
population.

B. Pour la commune :

 La création au sein de service d’hygiène et assainissement, un service des


gestions des eaux usées.
 L’application à la lettre du plan stratégique d’assainissement communale
 L’élaboration d’un plan stratégique de sensibilisation des populations.

C. Pour les ménages :

 Sensibilisation de bonne pratique d’hygiène à travers des campagnes


médiatiques
 L’arrêt du rejet des eaux usées dans la rue du quartier ainsi que les immondices
43

BIBIOGRAPHIE

1. ALASAN.A, 2004. La sante en milieu urbain : conséquence de la mondialisation


2. ANTONY J., 2000 la gestion de déchets solides ménagers à Niamey, thèse de doctorat
sur l’environnement urbain, fondation universitaire luxembourgeoise, centre
interuniversitaire des sciences d’environnement, Arlon, Belgique 145p
3. BEMMO N., et NJINE T., 1998 techniques utilisées au niveau des quartiers péris
urbains de Yaoundé (Cameroun) pour l’évacuation des eaux usées et excréta humain ;
proposition des systèmes appropriés. Rapport final action de recherche n° 4, école,
national supérieur polytechnique de Yaoundé, 126 P
4. BISSONET, P., et al. 1992. Application d’un nouveau matériel de transport et de
stockage pour l’amélioration de la qualité de l’eau de boisson en milieu rural africain.
Bulletin de la société de pathologie exotique, N° 85, pp 350 – 395.
5. BLUM, D. ET FEACHEM, R.G, 1983 : Mesures des impacts des eaux de surplus et
sanitaires sur les méfaits de la diarrhée : Problèmes de méthodologie. Journée
internationale de l’épidémiologie, 12(3) : 357-365 pages.
6. DLANGAMANDLA, V (1985). ‘‘School sanitation in Lesotho. ‘In: waterlines, vol. 4,
no.
7. DUNCAN M., 1994 : Assainissement Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre,
http:// fr.wikipedia.org/ wiki / Assainissement, 9 pages.
8. FRANCEYS R., PICKFORD J., et RED R., 1995 : Guide de l’assainissement
individuel ; OMS, Genève 258 pages.
9. HERISCHEN D. ET RUWAIDA M. S. ET BLACKBUM R., 2002 : Répondre au défi
urbain. Série M, n°16, 23 pages.
10. KAZADI, A.Z., 2012. Contribution à l’étude de la qualité et de la gestion de l’eau de
boisson dans la région de Kisangani, thèse inédit, Unikis, Fac. Des Sc., 2017p
11. KUSI, M.C., 2013. Analyse sur la gestion et la qualité de l’eau de boisson de puits et
son impact sur la santé des habitants du Bloc yange, Quartier Plateau médical,
commune Makiso, Travail de fin de cycle, I.S.T. M, 39p
12. LAROUSSE, 2012 : dictionnaire petit LAROUSSE, ed Larousse, paris France
13. OMS, 2004. Eau Potable et Assainissement : Progrès en matière d’Assainissement et
d’Alimentation en Eau : Genève, Suisse, 21p
14. OMS, 2006 : Les facteurs environnementaux sont la cause de 24 % de maladies 105
pages.
44

15. OMS, 2007. Quatrième conférence ministérielle sur l’environnement et la santé, habitat
et santé, état des connaissances, Budapest (Hongrie), 31p
16. OMS., 1988 : Directives de qualité pour l’eau de boisson, deuxième édition, volume 2,
critères d’hygiène et documentation à l’appui, Genève, 1050 p.
17. OMS/UNICEF 2005 : Eau Potable et Assainissement : Progrès en matière
d’Assainissement en Eau : Genève. 96 p.
18. SATTERTHWAITE D., 1996 : Les villes sales. Vivre autrement n°4 du 4 juin 1996,
Dossier environnement.
19. UNESCO 2007 : Faits et chiffres : L’eau et la santé. Http:// www.watervear2007.
20. UNESCO, 2003 : Faits et chiffres : Approvisionnement en eau et assainissement. 165
pages.
21. UNHCR, 2008. Conseils pour les opérations sur terrain de l’UNHCR relatives aux
services d’eau et assainissement, Unité santé publique et VIH, Genève, 33p.
22. UNICEF, 1993. Rapport mondial sur le développement humain. L’ampleur du déficit
en assainissement, Unicef, La Haye, Hollande, 22p.
23. VALIRON 1984 : Gestion des eaux, Principes-Moyens-Structures, éd complète, Paris
43p.
45

ANNEXE
46

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE PAR MENAGE

Sujet : l’évaluation des activités d’assainissement du milieu au quartier bagdolite dans la


commune annexe ville de Lubumbashi
IDENTIFICATION
a. Rue et avenue
1. Noms…………………………………………………………………………………
2. Age…………………………………………………………………………………..
3. Sexe
a. Masculin
b. Féminin

Situation matrimoniale

A. Marié(e)s

B. Célibataire

C. Veuf /Veuves

Niveau d’instruction

a. Primaire
b. Secondaire

c. Supérieure

1. Quelle est la source des déchets ménagers chez vous ?

a. Cuisine
b. Animaux
c. Toilettes

2. Utilisez-vous la poubelle pour stocker les déchets solides ?

a. Oui

b. Non

3. Si oui de quel type ?


47

a. Un fut

b. Un sac

c. Un seau en plastique

d. Un sachet

4. Si non ou stockez-vous ces déchets ?

a. Dans le cours de la parcelle

b. Dans la rue

c. Dans les caniveaux

d. Dans le cours d’eau

e. Dans les eaux de ruissellement lors de la pluie

f. Dans une fosse

5. Existe-t-il un dépotoir public dans votre quartier ?

a. Oui
b. Non

6. Si oui à quelle distance ?

a. Moins de dix mètres


b. Entre dix et vingt mètres
c. Plus de vingt mètres

7. Si non ou jetez-vous ces déchets âpres stockage dans la poubelle ?

a. Dans le champ
b. Dans la rue
c. Dans les caniveaux
d. Dans le cours d’eau
e. Dans le camion qui passe le récupérer
f. Dans la parcelle non construite du quartier

8. Combien de fois vide vous votre poubelle ?


48

a. Chaque jour

b. Chaque semaine

C. Une fois les deux semaines

D. une fois le un mois

e. Moins d’une fois le mois

9. Quels sont les modes de traitement définit que vous utilisez si le déchet ne sont pas évacués ?

a. La décomposition sur site


b. L’incinération ou mise à feu
c. L’enfouissement
d. Le déversement dans l’eau
e. L’utilisation agricole

10. y a-t-il des services qui s’occupent du ramassage des déchets dans votre quartier ?

a. les agents d’un service étatique

b. les agents des ONG

c. Les membres du quartier

11. Quelle est la source des déchets liquide dans votre ménage ?

a. La vaisselle
b. La lessive
c. La toilette
d. L’eau de pluie

12. Avez-vous une latrine pour votre ménage ?

a. Oui
b. Non

13. Si oui ; de quel type ?

a. Fosse arabe couverte


b. Fosse arabe non couverte
49

c. Latrine a fausse septique


d. Latrine relies aux égouts publics

14. Si non ; qu’est-ce que vous utilisez comme latrine ?

a. Des pots
b. Des seaux
c. Du sachet

15. Ou vont les eaux usées en provenance de vos toilettes ?

a. Dans la canalisation publique


b. Dans la course d’eau
c. Dans les fosses septiques
d. Ses déversent en désordre dans le quartier
e. Dans la fosse

16. Quelle votre source d’approvisionnement en eau ?

a. Robinet dans la maison


b. Puits
c. Borne fontaine
d. Autres à préciser

17. Lequel de ces systèmes d’assainissement ci-dessous préférez-vous ?

a. Collectif
b. Semi collectif
c. Individuel
d. Autres à préciser

Merci pour votre participation


50

TABLE DES MATIERES

Table des matières


EPIGRAPHE ............................................................................................................................................ I
DEDICACE ............................................................................................................................................ II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................ III
SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................................................................................. IV
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................ V
RESUME ................................................................................................................................................. VI
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 1
1. ETAT DE LA QUESTION ............................................................................................................ 1
2. PROBLEMATIQUE ..................................................................................................................... 2
3. HYPOTHESES ............................................................................................................................. 3
4. OBJECTIF DU TRAVAIL................................................................................................................ 3
4. 1. OBJECTIF GENERAL ....................................................................................................... 3
4. 2. OBJECTIF SPECIFIQUE ...................................................................................................... 3
5. CHOIX ET L’INTERET DU SUJET ............................................................................................... 4
5.1. CHOIX DU TRAVAIL ............................................................................................................ 4
5.2. L’INTERET DU TRAVAIL .................................................................................................... 4
6. DELIMITATION DU TRAVAIL.................................................................................................... 5
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL ...................................................................................................... 5
PREMIERE PARTIE .............................................................................................................................. 6
CADRE THEORIQUE ............................................................................................................................. 6
PREMIER CHAPITRE : L’ASSAINISSEMENT DU MILIEU .................................................................... 7
1.1. DEFINITIONS DU CONCEPTS.................................................................................................. 7
1. 1.1. L’ASSAINISSEMENT DU MILIEU ............................................................................... 7
1. 1.2. L’ENVIRONNEMENT .................................................................................................... 9
1.1.3. GESTION DE DECHETS..................................................................................................... 9
1.1. 4.LES ORDURES MENAGERES ........................................................................................ 10
1.1.5. LES EXCRETA ................................................................................................................. 11
1. 2. LES INSTALLATIONS SANITAIRE ET D’EVACUATIONS DES MATIERESUSEES ........... 11
1.3. L’ELIMINATION DE DECHETS ........................................................................................... 13
1.4. RECYCLAGE DE DECHETS ............................................................................................... 14
1.5. HYGIENE ................................................................................................................................. 14
51

1.6. L’ORGANISATION DE L’ASSAINISSEMENT ........................................................................ 16


1.7. L’ASSAINISSEMENT ET LA SANTE ..................................................................................... 17
DEUXIEME CHAPITRE : EVALUATION EN SANTE .......................................................................... 19
2.1. EVALUATION :........................................................................................................................ 19
2.2. L’EVALUATION DANS LE DOMAINE DE LA SANTE .......................................................... 19
a) définition ................................................................................................................................... 19
b) types d’évaluations .................................................................................................................... 19
2.3. L’UTILITE DE L’EVALUTION .................................................................................................... 21
2.4. BUT D’EVALUATION ............................................................................................................... 22
2.5. PERIODE D’EVALUATION ..................................................................................................... 22
2.6. PROCEDURE D’EVALUATION .............................................................................................. 22
DEUXIEME PARTIE : .......................................................................................................................... 23
DONNEES EMPIRIQUES ..................................................................................................................... 23
TROISIEME CHAPITRE : CADRE METHODOLOGIQUE ................................................................ 24
3.1. LE MILIEU D’ETUDE ............................................................................................................. 24
3. 2. TYPE D’ETUDE ....................................................................................................................... 25
3. 3. PERIODE D’ETUDE .............................................................................................................. 25
3. 4. POPULATION D’ETUDE ....................................................................................................... 25
3. 5. ÉCHANTILLONNAGE .......................................................................................................... 25
3. 6. COLLETES DE DONNEES. .................................................................................................. 26
3. 7. GESTION ET ANALYSE DES DONNEES ............................................................................ 26
3. 8. ASPECTS ETHIQUE ET DIFFICULTES RENCONTREES ....................................................... 26
CHAPITRE IV : RESULTATS ................................................................................................................. 27
IV. 1 Caractéristiques des enquêtés. ...................................................................................... 27
IV.2. Données relatives aux activités d’assainissement du milieu .................................. 30
CHAPITRE V : DISCUSSION DES RESULTATS .................................................................................. 38
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................... 41
SUGGESTIONS .................................................................................................................................... 42
A. Pour le cadre institutionnel et réglementaire : ........................................................ 42
B. Pour la commune : .............................................................................................................. 42
C. Pour les ménages : ................................................................................................................. 42
BIBIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 43
ANNEXE ................................................................................................................................................ 45
52

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE PAR MENAGE .......................................................................... 46


TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................ 50

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