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EPIGRAPHE

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la


course, j’ai gardé la foi »

2Timothée 4 : 7

« Quand tu bois de l’eau, pense à la source »

Proverbe oriental
ii

Dédicace

Nous dédions ce travail à l’éternel Dieu tout


puissant notre père céleste qui nous a donné la vie, l’amour,
l’intelligence et la sagesse et qui a permis d’arriver jusqu’au bout
cycle de licence

Nos tendres dédicaces sont adressées à nos


parents : GATEMBO NU – KAKE EDOUARD AIME et MAFUTA
KIKUMBI ANGE qui ont supporté les caprices et dont les meilleurs
conseils d’encouragement ont été un gouvernail ;

A nos frères et sœurs : GATEMBO ALAIN,


GATEMBO PATRICK, GATEMBO ISABELLE, GATEMBO
CHRISTINE, GATEMBO LISETTE, GATEMBO GINA, GATEMBO
GRACE, GATEMBO ANNETTE, GATEMBO CHRISTELLE,
GATEMBO EDO, KAMESA OLIVIE, GATEMBO GERTIDE,
GATEMBO THECIE, GATEMBO THERESE, KAMESA LINDA,
KAMESA MARIANNE, GATEMBO JUNIOR, GATEMBO DIVINE,
GATEMBO EXAUCE et GATEMBO ESTHER pour votre attachement.

A mes cousins, cousines, tantes, oncles, neveux,


nièces et grands-parents.

Avant – propos
iii

Après nos brillantes études secondaires, nous


avions comme objectif de poursuivre nos études à l’université. Cela
nous a conduit droit à l’institut national du bâtiment et des travaux
publics (INBTP) et c’est là où nous avons été admis en préparatoire. A
la fin des études préparatoires nous avons opté pour le GENIE
RURAL comme section à suivre.

La section Génie – Rural, une parmi les quatre


sections de l’institut national de bâtiment et travaux publics, met à la
disposition des étudiants finalistes du second cycle plusieurs
disciplines parmi lesquelles l’étudiant choisit un sujet à étudier et à
défendre.

Sur ce, nous avons opté pour l’assainissement


comme discipline d’un travail de défense, bien qu’en ayant aussi les
connaissances dans les autres disciplines faisant l’objet des travaux
dirigés si indisponibles pour notre formation.

Le second cycle nous a ainsi beaucoup enrichi en


nous donnant de diverses connaissances notamment dans les
domaines des routes, calculs des structures, construction en bois,
construction métallique, travaux hydrauliques, impact
environnemental, aménagement des cours d’eaux, valorisation des
déchets solides, aménagement du territoire, barrage, forages,
irrigations, topographie, l’assainissement etc. faisant l’objet des
diverses projets et travaux dirigés par les titulaires des cours. Et c’est
l’assainissement qui a retenu notre attention comme objet de notre
travail de fin d’étude.

Cependant étant intéressé au développement de


la technique et de l’environnement et soucieux d’approfondir et
d’élargir notre connaissance dans le domaine que nous avons choisis
le sujet « GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LA
COMMUNE DE KIMBANSEKE, CAS DU QUARTIER 17 MAI »

A travers ce travail, nous exprimons nos


remerciements au bon Dieu pour sa grâce, sa bonté, son amour, sa
fidélité et sa protection.

Nous adressons aussi nos vifs remerciements à


tous les professeurs, chefs de travaux et assistants pour le
dévouement et la détermination dont ils ont fait montre dans notre
iv

formation. Nous remercions particulièrement le chef de travaux


Ingénieur BAGUMA KASHILONGE Blaise pour avoir accepté
d’assurer la direction de ce travail, en dépit de ses multiples
occupations, qu’il trouve ici les sentiments de notre profonde
gratitude.

Nos remerciements s’adressent au corps


académique pour avoir accepté que nous puissions continués notre
cursus au sein de l’institut national de bâtiment et travaux publics.

Nous exprimons notre gratitude à tous les amis


et connaissances : IKWELE CHRISTIAN, VELU EMMANUEL,
MWAMBA JACQUES, NSEYE DAVID, MWALA DJANEL, KIAKESIDI
JONATHAN, KIAKESIDI MIKE, MUNGIYI CHADEL, KASANDA
ELIE, MUSASA EMMANUEL, PAPILA LIONEL, MANGALA NOMS,
SHIDANI FREDELLYS, MWEMA DANIEL, LE GROUPE JEMAP,
NSELE LOTH, GRANDE FAMILLE NGWANZA.

Que tous ceux qui, par oubli, n’ont pas étés cités,
trouvent également ici l’expression de notre gratitude.
v

Signes et abréviations

 QR : Quartier Résidentiel

 QI : Quartier Industriel

 DM : Déchet ménagers

 PED : Pays en développement

 OMS : Organisation Mondiale de la Santé

 PNA : Programme National d’Assainissement

 ISDD : Installation de stockage de déchets Dangereux

 ISDND : Installation De stockage de Déchets non- dangereux

 ISDR : Installation de stockage de déchets inertes


1

0. INTRODUCTION

La quantité de déchets ménagers a connu au cours des


dernières décennies, un accroissement rapide en raison de
l’urbanisation accélérée qui a caractérisé le siècle dernier. Ce
phénomène est plus critique dans les pays en voie de développement
qui n’ont pas toujours les moyens nécessaires pour gérer
convenablement. Parallèlement, la composition de ces déchets est
passée d’un profil organique (déchets alimentaires) à des matériaux
complexes (produits en fin de vie, plastique et emballages) qui
présentent des risques majeurs pour la santé et l’environnement. Il en
résulte que la gestion des déchets ménagers se situe au conflue des
activités économiques de production et des impératifs de protection du
cadre de vie des populations

1. PROBLEMATIQUE

Parler de la gestion de déchets dans la ville province de


Kinshasa revient à affirmer que le problème de santé à l’échelle
internationale résulte de la situation environnementale qui influence
beaucoup l’état de santé de la population en générale et du quartier 17
mai en particulier.
En outre les déchets générés par les entreprises et les
ménagers demeurent un véritable casse-tête à cause de leur mauvaise
gestion dans les quartiers, suite à l’accroissement incontrôlé de la
population et au manque de dépotoir publics.
L’absence des poubelles et des trous à ordures y
contribuent largement.
A cela on peut aussi ajouter l’absence ou l’insuffisance de
latrines publiques et le manque de système de drainage appropriés. La
raison de notre travail est celle de déterminer les problèmes liés à la
mauvaise gestion des déchets solides des ménagers rejetés, de fournir
quelques pistes de solution concourant à l’évacuation des déchets
solides que connait le quartier, contribuer à une gestion durable de ces
derniers, formuler à la limite de moyens de solutions permettant
d’améliorer les services d’hygiènes et enfin réaliser sur quoi l’on peut
s’interroger.
2

 Est-il nécessaire et possible de gérer et d’évacuer les déchets


solides ménagers ?
 Quelles sont les données nécessaires pour cette étude
(gestion) ?
 Quels seront les principes directeurs pour bien mener cette
étude ?
 Quelles sont les normes techniques indispensables pour la
bonne gestion de ses déchets ?

En abordant cette étude, nos préoccupations essentielles se


renferment à travers ce questionnaire dont les réponses constituent
l’orientation de cette étude sur le site du quartier 17 mai dans la
commune de KIMBANSEKE.

2. HYPOTHESE

Les études faites sur la carte du site mise à notre


disposition, nous ont amené à tirer l’hypothèse suivante :

Une mise en place d’un réseau d’évacuation des déchets assurera la


stabilité de notre site en étude.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET


a. choix
Notre choix est basé sur le site du quartier 17 mai car il vaut la
peine d’autant plus qu’il va donner de pistes de solutions
d’évacuation des déchets solides ménagers nuisibles à la santé
de la population.
b. Intérêt
l’intérêt cultivé par le sujet est de stabiliser le site et préserver la
vie de la population ainsi que la protection environnementale eu
égard aux zones résidentielles dont présente le quartier.

4. DELIMITATION DU SUJET
a. Dans le temps

Le sujet tel que nous l’abordons se veut un sujet de toute


actualité dans son contexte d’une préoccupation non de longue date
mais de réflexion en cours.

b. Dans l’espace
3

Il est à noter que l’étude que nous menons concerne


uniquement le quartier 17 mai situé dans la commune de
KIMBANSEKE, Ville province de KINSHASA.

Les zones rurales nous préoccupent plus raison pour


laquelle nous avons choisis la commune de Kimbanseke qui est une
zone urbano-rurale.

5. METHODES ET TECHNIQS DE RECHERCHEUE

Parler d’un travail qui se dit scientifique nécessite au


préalable certaines méthodes et techniques appropriées pour recueillir
les informations et les données utiles. Pour ce qui sont les méthodes,
nous avons utilisé :

 Méthode analytique : qui consiste à analyser


comparativement l’ensemble des informations tant
pratique que théorique.
 Méthode déductive : qui a permis de procéder à une
déduction parmi les différentes informations tirées de
partout.
 Méthode comparative : qui nous a permis de comparer
les matériaux.
En ce qui concerne la technique nous avons utilisé ce qui suit :
- Technique documentaire : celle-ci nous a permis de nous ressourcer
à travers les ouvrages ayant trait à l’assainissement, à la gestion de
déchets en milieu urbain et développement durable, à travers
également les notes de cours et l’internet qui ont constitué un apport
considérable.
- Technique d’interview : elle nous a permis de compléter la
documentation par les données recueillis à travers les jeux de
questions posées aux ingénieurs expérimentés, aux
professeurs et aux autorités locales dans ce domaine.
- Technique d’observation : elle nous a permis d’observer le
différent type de travaux en vue de choisir lequel nous allons
utiliser dans notre étude.

6. CANEVAS DU TRAVAIL
4

Outre l’introduction et la conclusion, notre travail s’articule autour


de :
CHAPITRE 1. APPROCHES CONCEPTUELLES
CHAPITRE 2. PRESENTATION DU SITE EN ETUDE
CHAPITRE 3. QUANTIFICATION ET EVACUATION DE DECHETS
CHAPITRE 4. GESTION PROPREMENT DITE
CHAPITRE 5. CONSIDERATION ECONOMIQUE
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Chapitre 1 APPROCHES CONCEPTUELLES

I.1 GENERALITE SUR LES DECHETS SOLIDE MENAGERS

I.1.1. DEFINITION

Il est difficile de définir la notion de déchets avec précision c’est-


à-dire sans ambigüité d’une manière générale, par déchet on entend
designer tout produit que l’utilisateur abandonne. Tels sont les cas des vieux
vêtements, les médicaments périmés, les débris alimentaires de la cuisine,
etc.

Autrement dit, les déchets sont rebuts, un ensemble de résidus


d’une matière donnée, une partie d’un corps impropre à l’usage.

Selon la loi du 15 juillet 1975, est considéré comme constituant


un déchet : « Tout résidu d’un processus de production, de transformation
ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit, ou plus généralement
tout bien meuble abandonné ou que le détenteur destine à l’abandon

Enfin les déchets sont comme des objets inutiles encombrant ou dangereux
aux yeux du dernier utilisateur.

I.1.2. TYPOLOGIE DES DECHETS

KASSAI NGUR-IKONE, distingue 4 types de déchets qui sont :


1. Les déchets ultimes qui sont en principe, ceux dont on ne peut plus rien
retirer ;
2. Les déchets inertes qui ne se décomposent pas, c’est-à-dire sont non
biodégrables :
3. Les déchets spéciaux qui sont de déchets dangereux surtout quand ils
sont fortement souillés par de produits toxiques ou dangereux :
4. Les déchets banals issus des industries, qui sont de déchets inertes.

I.1.3. CLASSIFICATION DES DECHETS


Au point de vue de leurs états (état de la matière), le degré de
composition et l’endroit de production, on distingue trois (3) sortes des
déchets :

 Solide
6

 Liquide
 Gazeux

I.1.4. COMPOSITION DES DECHETS

a. Déchet putrescible autrement appelé déchet biodégradable, c’est le


déchet organique décomposable par le mécanisme des micros
organiques grâce à l’oxygène. Il est question d’une destruction
naturelle.

Autrement le déchet putrescible est un bio déchet qui a la particularité


de se dégrader spontanément sans avoir à provoquer cette
décomposition. Il a un pouvoir fermentescible intrinsèque. Exemple :
déchets de légumes ou fruits, déchets de la viande etc.

b. Déchet non putrescible ou déchet non biodégradable, ces derniers sont


généralement inorganiques et ne peuvent se décomposer par l’action
des micro-organiques

Autrement le déchet non putrescible ou encore déchet non


biodégradable est qualifié comme étant une substance ne pouvant pas
être dégradée par des organismes vivants. Exemple : des matières
plastiques (ustensiles, récipients, boites de production cosmétiques ou
pharmaceutiques, pots de yaourt, pneumatique, matériels d’emballage
fils synthétiques, toile cirée, seringues, matériels en caoutchouc etc.)
des matières en verre : bouteilles, verres, objets en porcelaine.

1.2. CONCEPT DE BASE

1.2.1DECHETS SOLIDES MENAGERS

Selon Sané (1999), cité par Diabogate (2007), on appelle déchet


solide ménager, les déchets produits quotidiennement par les ménages pour
de besoin de la vie. Ce concept inclut : les ordures ménagères proprement
dites les débris de verre ou vaisselle, les feuilles mortes, les balayures, les
cendres, les ordures en provenance des écoles et bureau, etc.

Le terme « Déchets solides ménagers » désigne tous les


matériaux non fluides mis au rebut. Ce sont les sous-produits des
7

opérations ménagères, industrielles, agricoles et minières, y compris


quelques déchets dangereux, ainsi que les ordures et les résidus d’égout
provenant des collectivités.

I.2.2. CLASSIFICATION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS

Les déchets solides ménagers sont caractérisés par leur densité


de masse volumique leur taux d’humidité et leur pouvoir calorifique.

a) Densité de masse volumique

Cette caractéristique est d’une grande influence sur les capacités de moyens
de ramassage et de stockage de déchets. Elle n’a de sens que si on définit les
conditions dans lesquelles on la détermine.

En effet, les déchets ménagers sont compressibles. Et leur densité varie au


cours de diverses manipulations qu’elles subissent du lieu de production au
lieu d’élimination.

b) Degré de l’humidité

Les déchets solides ménagers renferment une grande quantité


d’eaux qui peut varier d’un lieu géographique à l’autre, d’une saison à l’autre
entre 25 et 65%. Cette eau à une influence sur le pouvoir calorifique ainsi
que sur la capacité de décomposition des matières fermentescible qu’elles
renferment. L’humidité dépend de la nature de déchets ménagers.

c) Pouvoir calorifique

Le pouvoir calorifique est la capacité que détient un corps à


pouvoir produire de la chaleur. La capacité de la chaleur dégagée s’exprime
en millithermie par Kilogramme de déchets, on sait que 1 Kl correspond à
0,239 millithermie.

1.2.3. QUANTITE DE DECHETS SOLIDES MENAGERS


La quantité de déchets produite par une municipalité est
variable et est fonction de plusieurs éléments (AGHTM 1985). Elle dépend
essentiellement :

 Du niveau de vie de la population


 Du climat
 De nouvelles méthodes de conditionnement de marchandises avec la
tendance à la pratique des emballages perdus.
8

I.3. GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERES

I.3.1. Concept

La gestion des ordures ou des déchets désigne l’ensemble


d’opérations et moyen mis en œuvre pour limiter, recycler, valoriser ou
éliminer les déchets (Navaro 1994), c’est-à-dire des opérations de prévention,
de pré-collecte, collecte, transport et toute opération de tri de traitement, en
fin de réduire leurs effets sur la santé humaine et sur l’environnement.

La gestion des déchets concerne tous les types de déchets, qu’ils


soient solides, liquides ou gazeux, chacun possédant sur sa filière spécifique.

I.3.2. CADRE INSTITUTIONNEL DE LA GESTION DES DECHETS DANS


LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
La gestion des déchets représente un défi important dans les
PDE, en effet le stockage, le traitement et la valorisation des déchets sont
des pratiques courantes dans les PD, mais il n’est pas le cas dans les PED,
ceci serait lié au quasi absence de conventions infernales dans le domaine de
la gestion.

En effet, la législation internationale en matière de gestion des


déchets s’intéresse aux déchets dangereux (convention de bale sur les
déchets dangereux, ratifiée le 5 décembre 2011) et à leur (convention de
Bamako sur l’interdiction de transfert de déchets dangereux en Afrique,
signé le 23 Mai 2001) ou aux polluants organiques persistants (convention
de Stockholm sur les polluants organiques persistants signé le 23 Mai 2002).

Dans les PED, la responsabilité sur des DM revient à chaque


pays depuis une dizaine d’années des initiatives se sont multipliés dans les
PED face de gradation de l’environnement et de la santé. Les secteurs
informels et des structures associatives se sont multipliés des nombreuses
villes africaines (avec) pour objectifs « la gestion des DM »

Malheureusement, les organisations se sont heurtées aux


nombreux problèmes :

 Le niveau de vie de la population très bas (qui fait qu’elle ne sait


pas honorer ses engagements vis-à-vis de la collecte des déchets.
 L’urbanisation (qui ne permet pas l’accès à tous ménagers).
 La croissance démographique (qui évolue à une vitesse
imprévisible).
 Le niveau d’instruction bas de la population.
9

 Le manque de soutien des gouvernants des Etats concernés.

Ceci fait que les déchets ménagers augmentent chaque jour dans
l’environnement et ces risques pourraient être évités si la population était
éduquée sur la conservation de l’environnement et la gestion des déchets
ménagers.

3. Gestion durable

La gestion durable est une expression interdépendante du


développement durable, elle consiste à l’utilisation rationnelle des ressources
naturelles dans le souci de satisfaire les besoins actuels sans compromettre
ceux des générations futures.

En d’autre termes, c’est l’utilisation par l’homme de la biosphère


de manière à ce que les générations actuelles tirent le maximum d'avantages
des ressources vivants tout en assurant leur pérennité pour pouvoir
satisfaire aux besoins et aux aspirations des générations futures.

 Environnement

Elle se définit comme étant l’ensemble des conditions (social,


juridique) susceptible d’avoir un effet direct ou indirect sur les êtres vivants
et les activités humaines. En un mot, l’environnement est un lieu dans
lequel l’homme vit (M. Jean Paul 2006).
NANITUMA MAVAKALA Simon, lui définit l’environnement comme étant
l’entourage de quelqu’un. Un ensemble constitué de l’espace, des éléments et
de conditions qui y règnent.

 Pollution

Pour le dictionnaire encyclopédique environnement et


développement durable, la pollution désigne l’introduction directe ou
indirecte, par suite de l’activité humaine, de substances ou de chaleur dans
l’air, l’eau ou le sel, susceptible de porter atteinte à la santé humaine ou à la
qualité des écosystèmes aquatiques a des écosystèmes terrestres, qui
entraînent des détérioration aux biens matériels, une détérioration ou une
entrave à l’agrément de l’environnement ou à d’autres utilisations légitimes
de ce dernier.

 Nuisance
10

La nuisance désigne tout facteur de la vie urbaine ou industrielle


qui consiste une gêne, un préjudice, un danger pour la santé, pour
l’environnement. Autrement, une nuisance c’est tout élément préjudiciable à
la santé de l’homme et l’environnement.

 Principe pollué

Le principe pollueur-payeur est un principe d’inspiration


économique. Il a été adopté par OCDE en 1972 en tant que principe
économique visant l’imputation des couts associés à la lutte contre la
pollution.

La même source, le principe est surtout appliqué dans les pays


développés, en France par exemple avec les taxes sur l’assainissement de
l’eau ou la taxes des ordures ménagères.

Le principe pollueur-payeur a pour objectif de faire prendre en


compte par les agents économiques, dans leurs coûts de production, les
coûts externes pour la société que constituent les atteintes à
l’environnement.

4. Principes de gestion de déchets

Selon l’encyclopédie libre Wikipédia, il y a plusieurs principes de


gestion des déchets dont l’usage varie selon les pays ou les régions.

La hiérarchie des stratégies s’articule autour de la règle de trois


R:

 Réduire ;
 Réutiliser ;
 Recycler.

Certains experts en gestion des déchets ont récemment ajouté un


« quatrième R » : « Repenser », qui implique que le système actuel a des
faiblesses et qu’un système parfaitement efficace exigerait qu’un regard
totalement différent, soit porté sur les déchets.

5. Techniques de gestion des déchets

Généralement, il y a deux techniques de gestion des déchets et des ordures


ménagères ; procédés modernes et procédés classiques.

 Procédés classiques

Ce sont des techniques de gestion traditionnelle des ordures ménagères dans


lesquelles on utilise des méthodes non appropriées et non contrôlées pour
éliminer les déchets ménagers. Ces méthodes sont les décharges sauvages,
11

l’incinération, l’enfouissement non contrôlée et le déversement des ordures


(déchets) dans les endroits non appariés.

 Procédé moderne

A côté des procédés classiques de gestion des ordures ménagères, il existe


des procédés modernes visant à récupérer des matières premières ou à
promettre une valorisation de déchets ? ici les déchets ne sont pas
considérés comme des débris dont il faut se débarrasser mais plutôt comme
une matière première ou une ressource à valoriser.

Parmi ces procédés, on note :

- La décharge contrôlée, c’est un procédé le plus simple et souvent le


plus économique dans la mesure où les coûts d’approche sont limités.
C’est un procédé le plus utilisé dans le nombreux pays pour les
déchets ménagers et pour certains déchets industriels.
- La production de combustible solides stockables, se présentant sous
forme des granulés ou de flacons et peuvent être utilisés
moyennement quelques adaptions ;
- La récupération de méthane produit par la fermentation aérobie des
déchets, soit dans les décharges contrôlées, soit dans des enceintes
spéciales.

Hormis les procédés modernes précités, il y a aussi d’autres


procédés modernes de traitement des déchets, il s’agit de :

 Incinération : technique qui consiste à bruler les déchets pour les


transformer. Par ce procédé, la matière organique est complètement
détruite, ce qui permet une réduction considérable du volume des
rebuts. La chaleur produite peut servir de sources de chauffage à
édifices, à des serres ou pour d’autres fins ;
 L’enfouissement sécuritaire : les déchets sont disposés en couches
successives d’environ 2 m d’épaisseur à l’aide de niveleuses spéciales
entre deux couches des déchets on étend une couche de terre de 15 à
30 cm d’épaisseur. Les bactéries se trouvant dans la terre vont
dégrader les détritus organiques qui lui avaient été empruntés. En
plus d’être un processus de recyclage écologique, sa règlementation
stricte en fait une solution très acceptable du point de vue
économique. Ce procédé ne doit pas être utilisé pour les déchets
toxiques ou non biodégradable ;
 Compostage : technique qui consiste à faire fermenter rapidement les
produits fermentescibles contenus dans les déchets urbains. Il en
résulte un compost utilisé principalement pour enrichir les terres
12

agricoles comme engrains organique. Il a aussi un avantage écologique


mais ce procédé nécessite une séparation des déchets.
 Traitement mixte : il y a combinaison de ces trois procédés précédents.
Cette combinaison peut être diverses façons : incinération et
enfouissement sécuritaire, compostage et incinération².
13

Chapitre 2 : DESCRIPTION DE ZONE D’ETUDE

II.1. APERCU HISTORIQUE DE LA COMMUNE KIMBANSEKE

Faute d’une documentation fiable, nous nous réservons ici de


donner d’une façon scientifique un historique de la commune de
Kimbanseke qui serait acceptable et acceptée par les historiens et par les
dépositaires de la tradition orale.
La commune de Kimbanseke fût crée par l’arrêté ministériel
n°68-026 du 30 mars 1968 portant création dénomination de nouvelle
commune de la ville de Kinshasa et ses limites sont fixées par l’arrêté
ministériel n°68-042 du 23Vjanvier 1969.
Avant son érection en commune, Kimbanseke était une zone
annexe, un territoire suburbain qui dépendait de Mont-Ngafula dont
l’administrateur résidait à Kimwenza. Le dernier est Monsieur NGATABA.
De son vrai nom Mbensio qui lui-même, peut-être divisé en deux mots : Mbe
(t5erre ou étendue) et Nsio (plane), Kimbanseke provient de la mauvaise
prononciation des agents sanitaires belges et surtout du souci de l’euphonie
qui ont modifié MBENSIO en KIMBANSEKE.

Cette terre plane a offert aux colonisateurs belges, l’occasion non


seulement d’accueillir des populations venues de l’Angola et qui fuyaient la
rigueur du régime salazair symbole du colonialisme du portugais, mais aussi
et surtout pour assurer à la ville un approvisionnement en produit vivriers.
C’est pourquoi cette terre propice à l’agriculture fut demandée au grand chef
coutumier NGANDU MUKOO André et permit aux flux des réfugiés angolais
communément appelés BAZOMBO de s’y installer pour l’exploitation des
cultures vivrières et maraichères.

Avec l’érection du cimetière et la construction de la route qui


mène, Kimbanseke deviendra, une agglomération des HUMBU, autochtones,
des ZOMBO et les angolais de province en quête d’un lapin de terre moins
cher.

L’arrêté ministériel n°68-026 du 30 mars a mis fin au régime


coutumier et de la zone annexe, pour consacrer la nomination ou l’élection
des bourgmestres ou commissaire de Zone.
14

II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE


Kimbanseke est parmi les 24 communes que compte la ville de
Kinshasa entièrement situés dans la partie orientale.

II.3. LIMITES

Notre Zone (commune) d’étude a pour limites :

 Au nord : par le boulevard Lumumba jusqu’à son intersection avec la


rivière Tshuenge et la commune de Nd’jili ;
 A l’EST : par la rivière Tshuenge jusqu’à sa source, cette source en
ligne l’orbite Nord-Sud la reliant à la source de la rivière Bosumu ;
 A L’OUEST : par la rivière de Nd’jili jusqu’à son intersection avec l’axe
de l’avenue Kumbi.

II.4. DONNEES GEOGRAPHIQUES

II.4.1. Type de climat


 Superficie : 237,80 Km² ;
 Alternance des saisons.

La commune de Kimbanseke a un climat de type tropical avec


deux saisons :
A savoir la saison sèche et la saison de pluie. La première s’étend sur trois
mois tandis que la seconde qui est la plus longue couvre près de 9 mois de
l’année.

II.4.2. LE SOL ET SOUS-SOL


D’une manière générale, le sol de la commune de Kimbanseke
est essentiellement sablonneux avec quelques éléments fins, il y a une faible
capacité de rétention d’eau et représente par conséquent une difficulté pour
les activités agricoles.

II.4.3 Végétation
La commune de Kimbanseke est un des plateaux arides et
couvre des graminées et des cypéracées du sol en disparition à cause de
l’exploitation des ressources naturelles, la biodiversité en dangers et la
transformation de champs en parcelles résidentielles.

II.4.4. Hydrographie
9 ruisseaux baignent la commune de Kimbanseke dont les plus
importants sont la Tshuenge et la Nsanga doublée de Mokali qui déversent
15

leurs eaux dans le fleuve Congo tandis que les autres tels que Bansimba,
Mputu et Manzanza se jettent dans la rivière Nd’jili et Mongo, Buono se
jettent dans la rivière Mokali

II.5. SUBDIVISION ADMINISTRATIVE


La commune de Kimbanseke est subdivisée en 46 quartiers qui sont :

N° QUARTIERS N° QUARTIERS
0 BAHUMBU 24 MANGANA
1
0 BAMBOMA 25 MAVIOKELE
2
0 BATUMONA 26 MAYENGELE
3
0 BIKUKU 27 MBEMBA FUNDU
4
0 BIYELA 28 MBWALA
5
0 BOMA 29 MFUMU NKETO
6
0 DISASI 30 MIKONDO
7
0 17 MAI 31 MOKALI
8
0 ESANGA 32 MULIE
9
1 KABILA 33 MUNKOKA
0
1 KAKUDJI 34 NGAMAZITA
1
1 KAMBA MULUMBA 35 NGAMAYAMA
2
1 KAMBOKO 36 NGAMPANI
3
1 KASA VUBU 37 NGANDU
4
1 KAYOLO 38 NGIESI
5
1 KIKIMI 39 NSANGA
6
1 KIMBUNDA 40 NSUMAMBWA
7
1 KINGASANI 41 PANDANZILA
8
1 KISANTU 42 PIERRE FOKOM
16

9
2 KUTU 43 REVOLUTION
0
2 LUEBO 44 SAKOMBI
1
2 MABINDA 45 SALONGO
2
2 MALONDA 46 WAY – WAY
3

II.2. PRESENTATION DU QUARTIER 17 MAI

II.2.1. Bref historique du quartier 17 MAI

La ville de Kinshasa qui a le statut d’une province regorge 24


communes dont celle de Kimbanseke se trouvant à l’EST de la ville dans le
district de la Tshangu. Lors de sa création, la commune de Kimbanseke a
donné naissance à 13 quartiers alors qu’elle compte actuellement 46
quartiers.
Le quartier 17 Mai, quant à lui, est créé par une décision d’un
découpage d’une autorité municipale survenue en 1985. Le quartier 17 Mai
s’appelait donc quartier « Marechal » quand il fut découpé du quartier
Kingasani II. Par Marechal on sous-entend le grade militaire de Monsieur
MOBUTU SESE-SEKO KUKU NGENDU WAZA BANGA, chef de l’Etat du
Zaïre de l’époque.
A l’entrée triomphale et populaire de l’alliance des forces
démocratiques pour la libération du Congo, AFDL en sigle, la dénomination
17

« Marechal » a donnée place à celle de « 17 Mai » imposé par la population


aux autorités territoriales de l’époque pour effacer carrément l’ombre du chef
de l’Etat croulant, toutefois, on a constaté que même tard, plusieurs
administrés ont toujours parlé de la rue MOBUTU et rarement de l’avenue
Kabila.

Précisons aussi à ce niveau que le quartier 17 mai sera découpé à


son tour et donnera naissance à l’actuel quartier Ngamayama par décision
du bourgmestre Fidel MAYENGELE en date du 03/04/2005. Il faut noter
qu’en plus de cette décision et sur l’investigation de la division urbaine de
l’intérieur, représentée par le chef de bureau en la personne de Madame
KAYOLO, une partie du quartier 17 Mai sera retranchée et ajoutée au
quartier Ngamayama le 04/10/2013. Ce mouvement créa pour gonfler celui
du quartier Ngamayama.

II.2.2 Situation géographique

Le quartier a pour limites :


 Au nord : il y a le boulevard Lumumba qui fait frontière entre le
quartier 17 Mai et la commune de Masina au niveau du quartier III ;
 Au sud : se trouve le quartier Ngamayama séparé du quartier 17 Mai
par l’avenue dite direction du marché, aussi appelée sabliera ;
 A l’EST : il existe l’avenue Kimpioka qui sépare le quartier 17 Mai du
quartier Kingasani II.
 A l’OUEST : il y a une limite naturelle qui fait limite avec les quartiers
Nsanga , Kaludji et Mulie.

Compte tenu de son climat, le quartier a un climat tropical


dominé par 2 saisons la saison de pluie qui s’étend sur 8 mois alors que la
saison sèche ne dure pas plus de 4 mois, le sol du quartier 17 Mai est
sablonneux vers sa limite avec le quartier Kingasani et au milieu du quartier
18

à l’OUEST du quartier 17 Mai, le sol est plein de boue. C’est dans cette
partie du quartier que nous enregistrons toujours des marécages et des
inondations pendant les fortes pluies plusieurs habitants de ce coin quittent
le lit de la rivière pendant cette période et trouvent refuge chez les voisins ou
retrouvent carrément les membres de leurs familles dans les quartiers ou
communes voisines.

II.2.3. Subdivision administrative

Il est de coutume qu’un quartier fonction et s’administre par des


services officiels. Les autorités municipales veillent toujours à ce que chaque
quartier ait une équipe composée de 10 agents dont parmi eux le chef de
quartier. Ce dernier a plusieurs missions dont parmi elles la sensibilisation
et l’encadrement de la population.

En cas de son absence, l’adjoint doit combler de vide créé par


son titulaire alors que le secrétaire qui est non seulement l’archiviste mais
doit surtout concevoir, rédiger, recevoir, transmettre les correspondances,
orienter les visiteurs, préparer les réunions. C’est la plaque tournante pour
un bon fonctionnement d’un quartier. Il est la colonne vertébrale, l’œil et
l’oreille du chef. Le chargé de la population a pour tâches de diriger les
recenseurs, les encadrer, les suivre sur terrain et de compiler les résultats de
leur travail quotidien à soumettre quotidiennement au chef de quartier.

Ces derniers se font suivre des agents recenseurs

N NOM & POST – NOM GRADE SEXE STATUT FONCTION


°
0 MBULU MUZAMA FERZ 210 M SOUS – Chef du quartier
1 STATUT
0 MASSIMO MONGA 220 M SOUS – Chef du quartier
2 MOKOTSHO STATUT adjoint
0 MUTENDI KATUSA 320 M SOUS - Secrétaire
3 SATUT
0 PAKAPAKA MUMPAV 210 M SOUS – Chargé Population
4 STATUT
0 NGALAMULUME 310 M SOUS – Agent recenseur
5 SALOMON STATUT
0 NGALU MUKAMPUM 310 F SOUS – Agent recenseur
6 STATUT
19

0 LUBENE ISETE 310 F SOUS – Agent recenseur


7 STATUT
0 PIAYI TAMBU 210 F SOUS – Agent recenseur
8 STATUT
0 MWIPATAY NTANGA N.U M SOUS – Agent recenseur
9 CONTRAT
1 MOHAMED N.U M SOUS – Agent recenseur
0 CONTRAT

ORGANIGRAMME DU QUARTIER

1. Chef du quartier Titulaire

22. Chef du quartier Adjoint

3. Secrétaire
20

4. Chargé de la population

Agents Recenseurs
1 2 3 4 5 6

N° Années Population congolaise Population Total de la population générale


Etrangère
H F G F Total H F G f Total H F G f Total
1 2013 5351 5615 5214 5548 21758 3 - - 1 4 5354 5215 5214 5549 21762
2 2014 5138 5454 5368 5636 21596 9 2 4 4 19 5147 5456 5372 5640 21615
3 2015 5354 5667 5634 5692 22617 9 2 2 2 15 5363 5669 5637 5963 22632
4 2016 5807 6070 5904 6311 24092 11 2 3 1 17 5818 6072 5907 6312 24109
5 2017 5954 6079 6297 6558 24888 10 2 1 1 14 5964 6081 6248 6559 24902
6 2018 6747 6956 6998 7449 28150 11 3 3 1 18 6758 6959 7001 7450 28189

7 2019 6856 7003 7123 7563 28545 12 3 4 2 21 6868 7006 7127 7565 28566

8 2020 6864 7015 7213 7654 28746 11 3 2 3 19 6875 7018 7215 7657 28765

9 2021 6876 7020 7225 7676 28797 13 4 5 7 29 6889 7024 7230 7683 28826

Nous nous trouvons néanmoins dans l’obligation de déterminer avec une


centaine exactitude le nombre d’habitant, rythme de la connaissance de la
population et ses besoins, le niveau de vie du quartier afin de peaufiner une
prévision de la collecte et l’évacuation des déchets solides.

La population actuelle du quartier 17 mai est de 29647 habitants.

A. Population future du quartier

Il existe plusieurs méthodes d’évaluation des populations future, nous avons


choisi :

 La méthode d’intérêt composé ;


 Calcul de taux d’accroissement.

La croissance géométrique peut également être exprimé à l’aide de


croissance annuel de la population la formule est la suivante :
21

t=
√ Pn
P1
−1

Avec
t= Taux d’accroissement
P1= Population (Année d’étude)
n= Temps de désignation qui est égal à 4
Pn= Population actuelle

t= n
√ Pn
P1
−1

Comme le taux d’accroissement que nous avons trouvé est


inférieur à 3 % qui est le taux d’accroissement de la ville de Kinshasa par
l’institut national des statistiques, nous allons prendre 3 % ainsi nous
pouvons calculer l’année de projection de notre projet par la formule :
Pn=Pl(1+t)n
Avec
Pn= Population future
Pl= Population actuelle
t= Taux d’accroissement
n= Temps désignant
Application
P2032= P2022(1+ 0,03 )10
P2032 = 29647 x (1,03)10
P2032 = 29647 x 1,3439
= 39842,6033 habitants.

Chapitre 3 : QUANTIFICATION ET EVACUATION DES


DECHETS SOLIDES MENAGERS

III.1. QUANTIFICATION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS

La quantité de déchets ménagers varie d’un quartier à l’autre,


c’est-à-dire en fonction du rang social des occupants selon que l’on habite
dans un quartier riche ou pauvre.
22

Type de quartier Production spécifique de déchets


solides ménagers

Non Tassé Kg/hab/j


tasses 1/hab/j
1/hab/j
Quartiers résidentiels 3,5 2,0 0,7
Quartiers anciens populaires 2,5 1,43 0,5
Quartiers nouveaux populaires 1,5 0,86 0,3
Valeur moyenne 2,0 1,1

Le présent tableau confirme notre thèse selon laquelle la production de


déchets de ménages tient compte de type de quartier. Le quartier résidentiel
produit beaucoup de déchets ménagers, soit une quantité de 0,7 Kg/hab par
jour, les quartier anciens populaires produit des déchets ménagers de
0,5kg/hab par jour et enfin les quartiers nouveaux populaires fournissent
0,3kg /hab par jour. Les deux derniers quartiers sont touchés par la
pauvreté car les ménages font rarement la cuisine.

Le cas de notre quartier semble être bien sur un quartier nouveau populaire
et aussi au niveau de rang social des occupants, le quartier est pauvre.

La production des déchets biodégradables par le bois, les branchages, le


tissus, les débris végétaux, les restes alimentaires, les papiers, les cartons et
les sachets etc… qui constituent la plus grande proportion des généré à
hauteur de 70%.

Certes, la ville province de Kinshasa produit beaucoup de matières


organiques à la suite de la décomposition rapide des feuilles et d’un régime
alimentaire provenant plus de l’agriculture, l’élevage et la pêche.

La production spécifique représente la quantité des déchets produits par


habitant et par jour dans une localité donnée.

La connaissance de ce paramètre est importante au moment de la passation


du marché de collecte de transport et de traitement des déchets à une
entreprise.

La production est de 0,5 Kg par habitant par jour dans plusieurs villes
d’Afrique selon le rapport de l’OMS 2013.

Tenant compte de notre quartier, de parcelles produisent en grande quantité


de déchets solides, suivit des écoles etc.
23

III.1.1. EVALUATION
L’évaluation de la quantité de déchets produits au niveau de
notre aire de travail se fait selon les secteurs d’activités.

Nous distinguons deux sortes de déchets produits et rejetés :

 Déchets domestiques ;
 Déchets publics.
a) Déchets domestiques

La quantité des déchets produits par ménage varie selon la taille


du ménage, le niveau de vie de ménage, et de l’alimentation.
Les déchets domestiques sont composés de :
 Les matières Inertes ;
 Les matières végétales ;
 Les verres, métaux et autres ;
 Plastiques.
Après notre analyse de 2 semaines, on est arrivé à estimer la proposition
suivante dans la composition de déchets récoltés :

Déchets %
Matières Inhérentes 30 à 40%
Matières végétales 30 à 40%
Verres, métaux et autres 10 à 20%
Plastiques 20 à 30%

Le tableau confirme notre thèse, selon laquelle, les matières


inhérentes et végétales sont produites en grande quantité, suivi de
plastiques et enfin de verres, métaux et autres.

b) Déchets publics

Ciblons dans un premier temps les écoles de ce quartier. C’est le


cœur de déchets publics de notre travail.
Les déchets des écoles sont composés de :
 Cartons ;
 Papiers ;
 Plastiques ;
 Sachets.

N° Dénominations Effectifs
01 GS. BIMBIWA 1353
02 GS. WEBASI 462
03 INFRACK SAINT KIZITO 115
04 CS. L.B. MEJA 315
24

05 CS. NDANA (HUMANITE) 271


06 CS. MIKONDO 431
(HUMANITE)
07 CS. LES EXPERTS 527
(HUMANITES)
08 EP. LA DOUCEUR 853
09 CS. KATULA 604
10 INSTITUT LA DOUCEUR 947
11 EP. LA ROSEE 783
12 INSTITUT LA ROSEE 999
13 CS. LE MERITE 643
14 COLLEGE KISEME 710
15 EP. KIMA 253
16 CS. PASTEUR LITOFE 381
17 GS. TAMBU 401
18 ITM BON ACCEUIL 727
19 COLLEGE SAINT PAUL 499
20 CS. DIBWA DIA 470
DITUMBA
21 CS. ALBERTINE 360
22 EP. INGENIO 370
23 EP. COLLEGE LUENGU 177
Le total des élèves nous donne 12651

Source : Fondation ERICK GATEMBO, Projet KIMBANSEKE MA FAMILLE

III.1.2. Calcul des quantités des déchets

Tenant compte de la population de notre quartier qui est


dynamique et non statique, nos calculs auront deux volés. Le volé présent
ou actuelle et tiendrons compte du volé future.

1. Premier volé (Situation actuelle)

a) Déchets domestiques

D’après une étude du bureau d’étude d’aménagement du territoire et


urbanisme (BAU) faite en 1986 dans le cadre d’un projet de développement
urbain de la ville de Kinshasa la quantité produite par personne par jour est
de 0,80 Kg.
Selon les données à notre possession, la production journalière de déchets
solides par habitat est de 0,5Kg

Sur base de ses dernières, nous pouvons calculer la quantité des déchets
solides produite.
25

Q= 29647 x 0,5 = 14823,5 Kg.

 La moyenne des personnes par parcelle

Tout en sachant que notre quartier compte 1674 parcelles. Nous pouvons
calculer la moyenne des personnes : 29647/1674 = 17,71
La moyenne est de 18 personnes par parcelle.

 La moyenne des parcelles par rues

Le quartier compte 47 rues 1674/47 = 35,61


La moyenne est de 36 parcelles par rues.

 Nombre de personnes par rues

29647/47 = 630,78 =˃ 29647/47 = 631 Pers/rues.


Quantité de déchets par rue = 631 x 0,5
= 315,5 Kg
14823,5 Kg est la quantité des déchets produits par jour.

2. Situation futurs

En tenant compte de l’amélioration des conditions de vie de la


population, nous adoptons pour notre évaluation, minimale de l’OMS soit 1
Kg/pers/jr
26

Nous avons donc :

 Population future : 39842,6033


 Moyenne : 1 Kg/pers/jr
 Total : population future x moyenne =˃ 39842,6033 Kg/jr

A l’allure où vont les choses, ces déchets pourrons avoir les


mêmes composantes que les déchets actuels mais les proportions seront
différentes car il aura plus des boites, cartons et des plastiques que des
matières végétales.

2. Deuxième volé (Déchets publics)

a. Situation actuelle

En tenant compte de la moyenne des déchets qui revient à 0,035


soit 0,05+0,02/2 = 0,035
Nombre d’élèves : 12651
Les déchets publics actuel sera égal à 0,035 x 12651 = 442,785 Kg/jr

b. situation future

Etant donné que les choses évoluent d’une manière ou d’une


autre nous avons prévu une augmentation de 10% pour la construction des
nouvelles écoles qui seront peut-être en étage.

 Nombre d’élèves future : 12651 x 1,1 = 15639,8


 Moyenne future : 0,07 Kg/élèves/jr = 974,127 Kg/jr
Total général des déchets futurs = 46284,1192125 Kg/jr

Total futur

Nos résultats de déchets futurs sont :

 Déchets domestique : 39842,6033 x 1,25 = 49803,254125


 Déchets publics : 974,127 x 2 = 1948,254

Déchets futurs = dfss + dfsp/2


Avec : dfss = déchets futurs saison sèche
dfsp = déchets futurs saison pluvieuse d’où nous avons :

 Pour les déchets domestiques :


Dfm = 39842,6033 + 49803,254125/2 = 44822,9287125 Kg/jr
 Pour les déchets publics
Dfm = 974,127 + 1948,254/2 = 1461,1905 Kg/jr
27

III.2. EVACUATION DES DECHETS

L’évacuation des déchets de la ville province de Kinshasa est une


opération capitale pour assainir notre belle capitale, malheureusement les
mesures d’accompagnement ne sont pas respectées par les administrés de la
ville de Kinshasa afin d’éradiquer définitivement l’insalubrité dans la
capitale.

Une étude effectuée par programme national d’assainissement


(PNA) donne l’information selon laquelle Kinshasa compterait 69 dépotoirs
urbains auxquelles il faut ajouter 112 pirates qui seraient plus alimentés en
déchets et ordures qui y sont contenus. Une autre (recherche) du
département de démographie de l’université de Kinshasa, a abouti en ce qui
concerne l’évacuation des déchets à la conclusion selon laquelle 1184
familles de la capitale utilisent le mode de traitement repris dans le tableau
suivant :

Quartiers Mode d’évacuation


Rigoles Puits Rues Publics Rivières Autres
Quartier résidentiel 0,00 46,00 3,00 14,00 0,00 12,00
Anciennes cités 1,00 17,00 0,00 39,00 0,00 17,00
Nouvelles cités 0,00 12,00 1,00 22,00 0,00 12,00
Cités planifiées 8,00 19,00 4,00 129,00 9,00 30,00
Quartiers 25,00 260,00 123,00 174,00 36,00 131,00
excentriques
Périphéries 0,00 33,00 3,00 0,00 0,00 4,00
Total 34,00 387,00 134,00 378,00 45,00 206,00
% 2,9% 32,7% 11,3% 31,9% 3,8% 17,4%
Source : Donnée DYFAFE Département de Démographie (UNIKIN)

Il ressort de ce tableau, les résultats selon lesquels 32,7% des


familles de la capitale utilisent les puits et 31,9% de ménages vont vers les
dépotoirs publics pour évacuer leurs déchets. Les deux systèmes
d’évacuation sont les plus utilisés par de nombreux ménages kinois : enfin
11,3% jettent leurs déchets sur la rue ou sur la chaussée.

A ce qui concerne notre quartier après une observation de


plusieurs temps, les déchets solides produits sont souvent enfuit par terre,
jetés dans la rue et de fois récupérés par un agent de la salubrité qui est
souvent muni d’un pousse-pousse. La population n’y hésite pas à se
débarrasser de ces déchets au niveau des grandes avenues comme les
photos les témoignent. Les déchets solides ménagers sont donc
omniprésents dans les différents espaces publics, devant une telle situation,
28

une seule prise conscience réelle du problème par la population du quartier


peut palier le laxisme du système de prise en charge commune de déchets.

III.2.1. Impact sur l’environnement


Nous pouvons énumérer plusieurs impacts sur l’environnement
du quartier 17 mai :

 L’existence d’une pollution de la nappe phréatique par infiltration de


certains déchets, notamment les déchets liquides ;
 La pollution de l’aire par les fumés d’incinération et la poussière qui
anéanti la végétation environnante ;
 Les odeurs qui tendent irrespirable l’air sur plusieurs endroits ;
 L’éparpillement des déchets légers comme les plastiques sous l’effet du
vent tout simplement du fait de l’indiscipline de certains chariots qui est
obligée de verser leur changement le long des avenues.

Particulièrement le quartier 17 mai, il ne dispose de dépotoir publics


officiellement installés par lequel la population déverserait ses déchets, nous
assistons à :

 Les itérations impressionnantes des montagnes par-ci, par-là


anarchiquement dans les coins du quartier, en suite sont réemployées
centaines parcelles et avenues (rues) en vue de lutter la remonter des
causes ;
 La prolifération des vecteurs, qui peuvent véhiculer des maladies la
pratique de l’enfouissement des déchets non contrôlés par la population peut
causer la pollution de la nappe phréatique.
 L’altération de l’esthétique du quartier
 La pratique de l’incinération des déchets à ciel avant par la population
est non conforme à l’hygiène, car les déchets en combustion contiennent de
la suie de l’oxyde de carbone, de la cendre, des bitumes et d’autres
pollutions dont nombreux sont cancérigènes.

En effet, dans un milieu insalubre, la morbidité et la mortalité ne peuvent


être qu’élevées.

III.2.2. Le Ramassage de déchets


Par définition, le ramassage est l’ensemble d’opérations qui
consistent à enlever, rassembler les déchets à partir de leurs points de
regroupement pour les acheminer vers un endroit ou une décharge, un lieu
de tri, de traitement, etc.
29

Il est aussi défini comme étant une action de ramasser, de


rassembler, de recueillir les déchets à partir de leurs points de regroupement
pour acheminer vers un endroit ou une décharge.

Signalons qu’il existe trois types d’opérations de ramassage, à savoir :

 Le ramassage classique ;
 Le ramassage de porte à porte ;
 Le ramassage sélectif.

1) Le ramassage classique : Il s’agit ici d’une activité traditionnelle, c’est-à-


dire sans tirage au préalable.

2) Le ramassage porte à porte : comme son nom l’indique, cette opération


concerne un groupe d’usagers identifié dont le point d’enlèvement se trouve
à proximité immédiate de lieu d’habitation de l’usager où de l’endroit où les
déchets sont entreposés. Il s’agit généralement des déchets solides
ménagers.

3) Le ramassage sélectif : cette collecte concerne une certaine quantité des


déchets secs et fermentables destinés au recyclage, lesquels sont
préalablement sélectionnés par les producteurs afin d’être mise en valeur ou
subir un traitement spécial. Cette opération dite sélective concerne aussi les
déchets ménagers que ceux industriels.

III.2.3. Ramassage proprement adapté à notre travail

Dans notre projet, l’adoption du mode de ramassage est en


fonction des éléments de base qui participent à l’établissement du coût de
ramassage.

Le coût d’ensemble du service étant proportionnel au temps


d’utilisation de la main d’œuvre et matériel, il importe de faire le choix et
l’organisation en équilibrant les conditions de coût avec celle de service
réellement rendu.

Sur ce, les conditions portent notamment sur :

 Participation des usagers au ramassage


 Types de matériel
 Choix d’une fréquence de ramassage.

A. Mode de ramassage adopté pour ce projet


30

Ramasser les déchets non emballés appartenant aux personnes


abonnées résulterait d’une confusion entre nos abonnés et les non-abonnées
à la structure de ramassage.

A juste titre, nous ne ramassons que les déchets de nos abonnés


à qui nous fournirons des sacs de couleurs jaunes et bleues. Ainsi les
déchets organiques, les produits ménagers sont empaquetés dans les sacs
jaunes tandis que les déchets plastiques et autres sont mis dans des sacs
bleus. Nous adaptons la création des bacs métallique, ces derniers serviront
à la population de vider leurs déchets triés et misent dans les sacs. Notre
service de ramassage laissera aux usagers le jour du passage pour la collecte
et l’évacuation de leurs déchets solides ménagers. La détermination du bac
est liée à la quantité de déchets produits dans le quartier, à la densité, au
tracé de la voirie et de la distance à placer dans un quartier dépend des
exigences ci-après :

 Accès facile par les engins d’évacuation ;


 Faciliter l’accès par la population ;
 Epargner la population des nuisances (odeurs, prolifération de mouches,
moustiques, cafard, rongeurs).

B. Types de matériel d’évacuation

Les matériels de ramassage comme ceux d’évacuation des


déchets ménagers sont conçus pour répondre aux différentes tâches qui leur
sont destinées les matériels d’assainissements varie selon le type de
ramassage d’évacuation et traitement. Le cas de notre projet, les matériels de
collecte varie de sacs aux camions benne suivant notre mode, nous pouvons
utiliser :

1. le pousse-pousse

 Caractéristique
Longueur : 1,50 m
Largeur : 0,70 m
Epaisseur : 0,40 m
 Rendement journalier

SVEN WINDING dit que la production à titre indicatif d’une pousse-pousse


avec un homme est de 3 à 4 m3

 Rendement mensuel

Rm = 4 m3/jr x 30 = 120 m3

 Rendement annuel
Ra = 4 m3 x 3600 jrs = 14400 m3
31

Pour calculer le nombre de pousse-pousses, nous aurons la quantité de


déchets futures divisée par le rendement journalier d’un pousse-pousse d’où
Npp = Df/Rjp, d’où nous aurons 35 pousse-pousseurs.
La route pose problème sinon nous aurions aussi utiliser les motocycles.
2. camion portes-bacs
Camion portes-bacs
 Caractéristique
 Capacité du bac : 10 m3
 Puissance maximale : 175 Cv
 Poids du véhicule : 7.675 Kg
 Vitesse moyenne : 80 Km/h
 Cycle d’un camion porte-bacs comprend :
 L’aller à vide
 Le chargement
 Le retour à charge
 Le déchargement.
Nous verrons dans le tableau suivant le temps mis par un camion porte-bacs
pour effectuer son cycle.
N° Aller à Temps et Retour à Temps de Cycle
vide chargement charge déchargement
1 32’ 1’26’’ 45’ 1’13’’ 1,33h
2 29’45’’ 1’14’’ 49’ 1’26’’ 1,35h
3 33’ 1’54’’ 47’ 1’05’’ 1,34h
4 38’ 2’02’’ 53’10’’ 1’ 1,57h
5 35’ 1’56’’ 50’19’’ 1’26’’ 1,47h

Après une étude statistique on a eu à évaluer le temps moyen d’un cycle est
égale à 1,41h soit 2h.
 Rendement
En connaissant le temps moyen d’un cycle, le nombre des cycles par heure
sera :
Nc/h= 1 heure/tmc= 1/1,41= 0,70 cycle/h
Rh= capacité du bac x nombre de cycle/heure
Rh= 10 x 0,70 cycle/h
Rh= 7m3/h
 Rendement journalier
Rj= Rh x Nombre d’heures de travail (8h du temps pour le travail)
Rj= 7m3/h x 8 heures/jr
Rj= 56m3/jr
 Rendement mensuel
Rm= 56m3x30= 1680 m3/mois
 Rendement annuel
Ra= 1680x12= 20160 m3/an
32

 Nombre de camion porte-bacs à effectuer


En connaissant le temps d’un cycle, le nombre des cycles par heure sera :
Nc/h= 1h/tmc= 1/1,41= 0,70 cycle
- Rendement horaire
Rh= capacité du bac x nombre de cycle/heure
Rh= 10m3x0,70= 7m3/h
- Rendement journalier
Rj= Rh x nombre d’heures de travail
Rj= 7m3x8h= 56m3/jr
- Rendement mensuel
Rm= Rj x nombre de jours de travail pour un mois
Rm= 56m3x30= 1680m3/mois
- Rendement annuel
Ra= Rm x nombre de mois
Ra= 1680x12= 20160m3/an
En connaissant le rendement journalier on aura
Ncpb= ∑ Dfm ) Rj=>Ncpb=
III. le camion benne à ordure basculant
a. Caractéristique
 Capacité de la benne : 8m3
 Puissance maximum : 160 Cv
 Charge utile : 6 tonnes
 Vitesse 86 Km/h
Tableau sur le temps mis par un camion basculant effectuer son cycle
N° Aller à vide Temps de Retour à Temps Cycle
changement charge déchargement
1 26’ 6’05’’ 33’30’’ 33’’ 1h05’8’’=1,0856
2 29’’ 3,40’’ 28’ 22’’ 1h05’8’’=1,07h
3 34’30’’ 7,05’’ 25’ 28’’ 1h07’3’’=1,175h
4 31’ 7,36’’ 24’ 23’’ 1h2’59’’=1,0497

Après une étude statistique le temps moyen d’un cycle pour un camion
benne basculante :
tmc= 1,0675
b. Rendement
Nombre de cycle par heure sera : 1/1,0675= 0,94 cycle.
c. Rendement horaire
Rh= Capacité de la benne x Nc/h
Rh= 8m3x0,94= 7,52 m3/h
d. Rendement journalier
Rj= Rh x nombre d’heure de travail journalier
Rj= 7,56m3x8= 60,16m3/jr
33

e. Rendement mensuel
Rm= Rj x nombre de jours par mois
Rm= 60,16m3x30= 1804,8m3/mois
f. Rendement annuel
Ra= Rm x nombre de mois
Ra= 1804,8m3x12= 21657,6= 21658 m3/mois
g. Nombre de camions de bennes basculant à effectuer
Ncbb= Df/Rj
Avec
 Df : déchet futur total
 Rj : Rendement journalier
 Ncbb : Nombre de camion benne basculant
On aura donc Ncbb= 2
Pour l’évacuation des déchets de notre site on opte pour le camion benne
basculante et l’évacuation se fera chaque jour.
34

Chapitre 4 GESTION PROPREMENT DITE


Parler de la gestion des déchets dans la ville province de
Kinshasa revient à affirmer que le problème de santé à l’échelle
internationale résulte de la situation environnementale qui influence
beaucoup l’état de santé de la population en général et kinoise en particulier.

Pour accorder une certaine valeur aux déchets ménagers et aux


déchets qui polluent l’environnement, le seul remède est la gestion efficace
susceptible d’éradiquer l’insalubrité.

Après cette introduction partielle sur la gestion il sera question


de la collecte ou de ramassage des déchets et leur évacuation.

C’est le cas de la collecte qui est un ensemble des opérations


destinées à l’enlèvement des déchets de points de regroupement pour les
acheminer vers un lieu de tri, de valorisation de traitement ou de stockage.

IV.1. Technique et méthodes de gestion des déchets

Dans le cas d’espèce, on a généralement recours à deux types de


techniques pour gérer les déchets et les ordures ménagères à savoir :

 Méthodes modernes
 Méthodes classiques

IV.1.1. Méthodes modernes


Celle-ci visent à récupérer les matières premières permettant la
valorisation de déchets, lesquels dans le cas d’espèce ne sont pas considères
comme des ressources réutilisables.

Ces méthodes modernes s’effectuent par :

1) la décharge contrôlée laquelle est un procédé simple et économique par le


fait que ses coûts sont réduits. C’est ce qui justifie son utilisation par de
nombreux pays dans le cas des déchets ménagers et industriels.

2) la production de combustibles solides stockables, présentés sous forme


des granules ou bouteilles qui peuvent être utilisées grâce à certaines
adaptations.
35

3) la récupération de méthane en provenance de la fermentation anaérobique


des déchets entreposés dans les décharges contrôlées ou dans les endroits
spéciaux.

Hormis les procédés modernes précités, il y a aussi d’autres procédés


moderne relatives au traitement des déchets, il s’agit de :

1. L’incinération : technique utilisée dont l’objet est de bruler les déchets


pour les transmuter par cette méthode, les produits organiques sont
entièrement détruits. Cela permet la réduction sensible du volume des
rebuts. La valeur ainsi produite au cours de l’opération peut servir dans
certains pays de chauffage des édifices ou à d’autres finalités.

Notons par ailleurs que la méthode d’incinération repose sur le


dimensionnement et le choix du four d’incinération et de bruleur. Pour le
respect de l’environnement, les normes édictées obligent la prise en compte
des dispositifs d’épuration des fumées.

2. Le compostage : ce dernier est une méthode biologique naturelle qui


s’opère dans des conditions contrôlées lesquelles transforment la matière
organique en un produit stable, qui selon LUBAMBA ressemble à de l’humus
et appelé compost (LUBAMBA, mémoire « L’inefficacité dans la gestion de
l’insalubrité dans les familles Kinoises » Environnement UNIKIN)sur le
compostage fermenté de résidus organiques et minéraux issus généralement
des ordures ménagères et utilisé pour l’amendement des terres agricoles.

Le compostage vise deux objectifs fondamentaux suivants : participer à la


salubrité de l’environnement et soutenir la production alimentaire par la
fertilisation du sol. Il est aussi un geste écologique et économique

 Type des déchets compostables :


- Déchets de cuisine : Epluchures, fruits et légumes abimés, coquilles
d’œufs, marc de café, filtres en papier, restes alimentaire divers…
- Déchets de jardin : Gazon tondu, feuilles exemptes de maladies…
- Déchets des maisons : cendres de bois, papier journal, bouquets
fanés, sciures, mouchoirs en papier…
- Autres déchets : Noyaux, os, trognons de choux, cartons épais,
plastiques, etc.

3. L’enfouissement sécuritaire : Ici, les déchets sont déposés en couches


successives d’au moins 2m d’épaisseur à l’aide de niveleuse spéciale entre
deux couches de ces déchets, on met une couche de terre de 15 à 30 cm
d’épaisseur les bactéries vivant sous terre vont dégrader les détritus
organiques imputés.
36

Au lieu d’être un simple processus de recyclage écologique, sa stricte


réglementation en fait une solution acceptable ou plan purement
économique. C’est une méthode qui ne doit pas être utilisée par les déchets
toxiques ou non-biodégrables et nécessite une séparation des déchets.

IV.2. TRAITEMENT ET INSTALLATION DES DECHETS

Le traitement de déchets est l’opération qui consiste à modifier


les caractéristiques des déchets. Il vise principalement à diminuer
l’exposition directe en la rendant moins dangereuse pour l’homme, à
récupérer les matériaux recyclés et à partager l’environnement.

Une fois ramassés, les déchets ne vont pas tous au même


endroit, en fonction de leur nature et de leur caractéristique. Ils sont
acheminés vers des installations de traitement dédiées et adaptées à leurs
spécificités.

Suivant les trois techniques de traitement qui sont :

 Incinération
 Enfouissement
 Compostage

Nous pouvons expliciter avec des exemples suivants :

 Les déchets ménagers sont envoyés en incinération.

Les installations de transit regroupement et tri des déchets sont


une étape préalable à leur traitement.

Ici nous avons :

1. Les centres de tri de déchets ménagers et assimilés qui ont vocation à


recevoir et sélectionner des produits usés souvent collectés de façon sélective
ou une valorisation matière ultérieure.

2. Les installations des transit ou centre de transfert de déchets solides


ménagers et assimilés bruts qui regroupent les déchets avait réexploitation
vers les installations de traitement et de l’élimination appropriées.

IV.2.1. Installation de valorisation


La valorisation des déchets concerne l’ensemble de procédés et
actions par lesquels on transforme un déchet en une nouvelle matière ou en
énergie (valorisation énergétique) cette valorisation est mise en œuvre dans
le cadre de différents types d’installation telles que les unités de compostage
37

ou de méthanisation ou encore les installations d’incinération et de co-


incinération.

IV.2.2. Installation de stockage de déchets

Le stockage intervient en dernier recours quand il n’a pas été


possible de réutiliser les déchets ou de les valoriser dans les conditions
techniques ou économiques acceptables du moment.

Il existe aujourd’hui trois types d’installations de stockage


attachés à des déchets de différente nature :

 Les installations de stockages de déchets dangereux (ISDD)


 Les installations de stockages de déchets non-dangereux (ISDND)
 Les installations de stockages de déchets de déchets inertes (ISDI)

IV.3 NOTRE PROJET


Pour améliorer les conditions de gestion des déchets solides
dans la commune de Kimbanseke, particulièrement au quartier 17 mai nous
avons pensés mettre en place une structure dénommée « KIMBANSEKE MA
FAMILLE » ou « KIN PROPRE » au département de l’assainissement.

Le projet porte sur la sensibilisation et le recrutement des


abonnés, la collecte et l’évacuation des déchets solides et des ordures
ménagères, la facturation et le recouvrement des créances et, enfin le suivi
des activités sur le terrain. En ce qui concerne la sensibilisation, elle
s’effectuerait à travers les rues, quartiers ciblées. La structure met en place
ou encore installe des bacs à ordures à travers les grandes rues du quartier.

Ayant connaissance du résultat de l’opération kin-bopeto, notre


projet portera beaucoup plus sur la mise en place d’une formation sur
l’éducation environnementale car sans cette dernière, il est difficile de mieux
assainir notre capital et particulièrement notre cite en étude, nous sommes
sans ignorés au courant de ce qui se passe à kinshasa, nous allons nous
rendre compte qu’il y a de ces lieux où il est clairement écrit « interdit des
jetés les immondices ici » malheureusement c’est à ce même endroit que
nous voyons des déchets abandonnés par terre faute d’éducation
environnementale

La mission du projet est de :

 La collecte primaire des ordures à la base ;


38

 L’assainissement du milieu ;
 Le traitement des déchets, leur recyclage, revalorisation et
compostage.

La structure pense également à recycler les bouteilles en


plastiques ramasser à travers la commune, comme le fait kintoko. Cette
activité s’inscrit dans le cadre du programme de lutter contre l’insalubrité
dans la commune particulière dans notre quartier en étude. En effet, ces
bouteilles en plastiques sont visibles sur de nombreux cours d’eau, sur des
rues et dans les décharges publiques.

Une fois le contrat signé, la structure emploiera environ deux


cents jeunes pour ramasser ces bouteilles en plastiques. Ces jeunes, pour la
plupart des garçons. Ces derniers parcourront toute la commune à la
recherche des bouteilles en plastiques hors usages.

Les centaines des milliers de bouteilles collectées par jour seront


emballées et immédiatement acheminées dans les centres de tri aménager à
effet par le service du gouvernement provincial.

Au sujet de bouteilles en plastiques, l’idée la meilleure serait de


créer une entreprise ici au pays afin de recycler et de fabriquer des granulés,
des tuyaux PVC et des parts brises de véhicules automobiles. La création de
cette dernière d’une part, cela aidera à créer des emplois et à résoudre le
chômage notamment chez les jeunes à la recherche du travail et d’autre
part, permettra au gouvernement de prélever les impôts et les taxes sur le
chiffre d’affaire dans le souci de gérer et de coordonner toutes les activités
relatives à l’assainissement de l’environnement et aux travaux publics.

Parlant de notre sujet, nous avons pensé à la création de services suivants :

1. le service de nettoyage, ce service aura deux rôles principales :

 Veiller sur les lieux de rassemblement de déchets (station de transit)


 Balayer des rues et espaces vides

Il va également assurer le ramassage des déchets par les passagers

2. le service de collecte porte à porte, son rôle est de vider les poubelles des
ménages et d’évacuer jusqu’au lieu de rassemblement. Nous ne pouvons
collecter sans autant estimer au préalable, la quantité totale de déchets
produits par cette population.

Selon les données que nous avons la quantité totale de déchets


est de 14824Kg, la quantité de déchets par rues est 315,5Kg ou 316Kg.
Nous avons pensé faire l’évacuation deux fois la semaine pour de raison
technique et économique donc nous aurons 14823,5x2.
39

Volume de Bacs = 1,20 x 0,90 x 0,75 = 0,810 m3


Tout en sachant que 1 Kg = 1 dm3 = 1 litre
Donc 1 bac = 810 Kg
Nombre de bacs à disposer au quartier 17 mai
Tout en sachant que le quartier en étude dispose de 47 rues et la quantité de
déchets produits est de 46284,1192125 et que 1 bac a pour volume 810 Kg.
Nous aurons donc : 46284,1192125 : 810 = 57,14
Ainsi donc nous aurons besoin de 57 bacs.
40

Chapitre 5 CONSIDERATION ECONOMIQUE


S’agissant des considérations économiques du projet, n’est rien
d’autre que la connaissance des quantités ainsi les prix unitaires des
matériaux. L’ensemble de ces deux paramètres constituent ce qu’on appelle
le devis.

V.1. Devis
Le devis indique le montant estimé du projet. En effet, le
montant à prévoir est obtenu en additionnant les produits de quantités
déterminées dans le mètre par le prix applicable par chaque matériel.

Ces prix sont mis sous forme d’un bordereau de prix

V.1.1. Prix unitaire


Le prix unitaire est défini comme le prix de l’ouvrage élémentaire ou prix
relatif à une unité de mesure.

V.1.2. Unité de mesure


On appel unité de mesure, la quantité ou dimension adopté comme étalon de
mesure.

V.1.3. Les sous total


Le sous total est constitué par la somme des travaux considérés comme de
même nature.

V.1.4. Frais d’étude


Les frais d’études dont il est question ici, concerne les travaux préparatifs du
planning de contrôle de la rentabilité et le coût de chantier. Ces travaux
n’entrant pas dans la ligne des travaux proprement dits on leur affecte un
pourcentage estimé à 5 % du coût total.

V.1.5. Surveillance et contrôle


Le contrôle de la conformité des travaux et surveillance de leur exécution
sont généralement assurés par une personne ou un organisme agrée.
L’ensemble de ces prestations a un pourcentage évaluer à 6% du sous total.
41

V.1.6. IMPREVUS
Les imprévus sont constitués par les travaux qui surviennent à
la suite des pertes ou des casses des matériaux pendant l’exécution des
travaux. On leur affecte un pourcentage estimé à 10% du sous total.

V.1.7. Le Total
Le total est constitué par la somme de tous les travaux.

V.1.8. Le total général


Le total général n’est rien d’autre que la somme du total et la TVA c’est par
ici qu’on pourra estimer le coût final des travaux sur le site en étude.

V.2. LES EQUIPEMENTS DE TRAVAIL

Nous avons 2 camions bennes basculante.


a) Nombre d’ouvriers

 Pour le camion benne basculante : 4 ouvriers dont 2


chauffeurs et 2 aides-chauffeurs ;
 Pour le pousse-pousse : 70 pousse-pousse pour 35 pousse-
pousse.

INVESTISSEMENT DES MATERIELS ET MOBILITE


Le quartier compte 47 rues et nous prévoyons 47 bacs dont 1
par rue en tenant compte de distance qui sépare la population

Tableau sur état de besoin matériels et mobilité

Le quartier compte 47 rues et nous prévoyons 47 bacs dont 1 par rue.

POUR UN AN POUR DIX ANS


N° Désignation Nombre P.U$ P.T$ Nombre P.U$ P.T$
1 Camion 1 100.000 100.000 2 100.000 200.000
benne
2 Conteneur 1 1500 1500 4 1500 6000
3 Bacs 47 50 2350 470 50 23500
4 Râteaux 47 5 235 470 5 2350
5 Bottes 98 5 490 980 5 4900
6 Bèches et 47 5 235 470 5 2350
pelles
7 Tenus 98 10 980 980 10 9800
8 Casques 98 5 490 980 5 4900
9 Gants 588 2 1176 5880 2 11760
42

1 Cache-nez 1 888 8880 1 8880


0
1 Brosses 98 5 490 980 5 4900
1 dures
1 Pousse- 47 150 7050 470 150 70500
2 pousse
1 Sac 3348 1 3348 33480 1 33480
3
1 TOTAL 119520 387700
4
Les bacs serviront aux passagers d’évacuer leurs déchets

 Pour un an ; le total est de 119.520


 Pour 10 ans ; le total est de 387.700

Tableau sur la période de renouvellement

N° DESIGNATION PERIODE DE DU COUT TOTAL


RENOUVELEMENT D’INVESTIMENT ET
MOBILITE
1 Engins et camion 7 ans
2 Pièces détachées 3 ans
3 Aménagement 7 ans
4 Cout d’entretien 5% 4434,05
5 Carburant et lubrifiant 3% 2660,43
6 Atelier (engins) 3,5% 3103,835
7 Atelier (pousse-pousse 1%) 886,81
8 Décharge 0,5% 443,405

Tableau de primes annuels (en $)

Personnel Prime
Cadres dirigeants 6000
Chauffeurs 2400
Ouvrier 1200
Pousse-pousse 1200
Total 10 800
Le cout total de notre projet est de 516.100

V.3. POSSIBILITE DE RECOUVREMENT


Comme la plupart de ménagers du quartier 17 mai ont accepté
de donner 500 fc ou 1000 fc à chaque fois que les pousses-pousseurs
passeront, la population étant la première bénéficiaire de ce projet, nous
prenons une paye journalière de 2000 fc soit 1$.
43

Alors la population future de 39842,6033 habitants en raison de


10 habitants en moyenne par ménage, la recette journalière sera

39842,6033 x 1/10 = 3984,26033$


Recette mensuelle sera : 39842,6033 x 30 = 119527,8099$
Recette annuelle sera : 119527,8099 x 12 = 1434333,7188$

L’évacuation des déchets solides ménagers dans la commune de


Kimbanseke précisément dans le quartier 17 mai devait dépendre des
services de salubrité publique malheureusement que ces services qui
s’occupent d’assainissement de l’environnement sont dépourvus de penser à
les restructurer étant donné que l’assainissement et la salubrité publique
sont des prérogatifs du pouvoir public.

C’est dans cette orientation que nous donnons un coup de pouce


aux autorités communales et urbaines à instituer une brigade de police
d’hygiènes restructurée en vue de veiller fortement à la salubrité publique
avec une politique de suivi ponctuelle. A cet effet, celui qui ne se conformera
pas aux normes données sera sanctionné d’une amande raisonnable.

Cette brigade aura pour mission :

 De veiller fortement au bon usage des poubelles


 De collecter des ordures ménagères
 D’évacuer les décharges sauvages dans les coins de rue
 De sanctionner en cas d’espèce les récalcitrants et les indisciplinés
qui polluent l’environnement avec des amendes conformément à la loi
évoqué ci-dessus.

A juste titre, l’évacuation des déchets sur le plan économique est


une opportunité de création d’emploi et de réduction de la pauvreté.
44

CONCLUSION
La ville province de Kinshasa, la commune de kimbanseke et
particulièrement, le quartier 17 Mai, est confronté à de très grandes
difficultés de gestion durable de la salubrité, particulièrement les déchets
solides ménagers. Et pour y faire face, la présente réflexion s’est penchée
spécialement sur la question d’assainissement et a débattu de façon
minutieuse de certains problèmes épineux.

Comme on peut s’en rendre compte un tel constat est amer. En


effet, les kinois vivent dans l’insalubrité qui entraine de nombreuses
incongruités environnementales. L’impression générale qui se dégage est que
les habitants du quartier 17 mai se complaisent dans cette situation qui met
en péril leur environnement et menace leur vie.

Le terme de ce travail de fin de cycle nous avons présenté des


diverses étapes permettent la réalisation d’une étude des gestions des
déchets solides ménagers grâce aux différentes notions relatives au sujet
appris au cours afin de tenter de répondre aux problèmes que vivent les
habitants du quartier 17 mai.

Certes, la négligence de la population de l’environnement a des


conséquences fâcheuses sur la santé, la nature et surtout toute la vie de la
personne humaine dans sa globalité. Notre préoccupation était de montrer
comment faire une bonne gestion des déchets ménagers et également
proposés des pistes de solution pour une gestion durable. Le but étant
d’assainir le quartier 17 mai et d’évacuer les déchets solides ménagers en un
endroits approprié à N’sele où se trouve la décharge finale.

En rapport avec le sujet, nous émettons une conclusion générale


pour signifier que le quartier 17 mai est l’un de quartier que compte la
commune Urbano-rurale de Kimbanseke. Ce quartier connait de sérieux
problèmes en matières d’évacuation de déchets solides ménagers déjà utilisé
qui a impact négatif sur l’environnement urbain et rural.

Tout au long de cette étude nous avons tenté d’apporter notre


savoir sur la partie de suggestion d’évacuation de déchets solide ménagers ;
là, nous avons suggéré l’importance de la mise en place d’un service
ponctuel pour éradiquer et évacuer des poubelles pirates qui Jonge la ville
de Kinshasa en générale, la commune de Kimbanseke et le quartier 17 mai
en particulier.
45

C’est la raison pour laquelle, nous proposons d’installer les bacs


dans de coins précis pour que le service approprié passe pour évacuer et
éviter la pollution du milieu. L’évacuation de déchets pose problème à cause
de manque des services de salubrités et de voie de communication.

Dans ce contexte, les autorités locales doivent prendre


conscience de l’insalubrité qui pollue leur environnement. L’évacuation de
déchets solide ménagers est très importante dans la mesure où elles
s’appliquent pour assainir le quartier enfin que son environnement demeure
propre et met hors l’état de nuire toute sorte d’épidémie pouvant affecter à la
vie humaine.

Loin des discours stériles, les Kinoises et Kinois veulent vivre les
actions concrètes, porteuses de solutions rapides et satisfaisantes pour leur
avenir. Certes, le gros reste à faire car les faits sociaux sont têtus et ils ne
désarmèrent jamais aussi longtemps que rien n’est matérialisé pour le bien-
être de la population.
46

BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages

1. OMS réduction, traitement et élimination des déchets solides

2. LELO NZUZI, Francis, Kinshasa, ville et environnement Ed. l’harmattan,


Kinshasa 2008.

3. Professeur MAFELLY MAFELY MAKAMBO, Insalubrité dans la ville


province de Kinshasa, Ed. BETRAS 2019

II. Notes de cours

1. KUKA DI MABULA, Engin des travaux publique GR3 2019-2020

2. NANITUMA MAVAKALA, BIO TECNOLOGIE ENERGETIQUE et


ENVIRONEMENT

3.Prof MPIA NKANDA genie sanitaire

4.CT PALUKU assainissement

III. TFC et Mémoire

1. MUINI MUNKIK, Problématique de la gestion des ordures ménagères.

2. MUPEPE WAWA, gestion de déchets dans la commune de Kintambo

3. LUMBAMBA, Mémoire « L’inefficacité dans la gestion de l’insalubrité dans


les familles Kinoises » Environnement, UNIKIN

4. MBANGA LA DONATIEN, 2016 ; Evacuation des déchets solides dans la


ville de Kinshasa.

IV. Articles

1. 60 Minutes pour comprendre-gestion des déchets, l’innovation en marche


du 14 Novembre 2019

2. 3 Minutes pour comprendre la gestion des déchets à CAP excellence du 3


Juillet 2018

3. Ma poubelle vaut de l’or, c’est pas sorcier du 13 Juin 2017


47

ANNEXE
48

Grande direction Mobutu

Les immondices d’une de


parcelles de la rue TOYEYE

Les immondices du groupe scolaire


BIMBIWA
Les immondices de l’Institut WEBASI

Les immondices d’une de parcelles de


MUKOKO
49

Les immondices d’une de parcelles de


AWUSA
50

Table des matières


51

EPIGRAPHE.........................................................................................................................................i
Dédicace..............................................................................................................................................ii
Avant – propos..................................................................................................................................iii
Signes et abréviations.....................................................................................................................v
0. INTRODUCTION..............................................................................................................................1
1. PROBLEMATIQUE...............................................................................................................1
2. HYPOTHESE..........................................................................................................................2
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET....................................................................................2
4. DELIMITATION DU SUJET..............................................................................................2
5. METHODES ET TECHNIQS DE RECHERCHEUE....................................................3
6. CANEVAS DU TRAVAIL.....................................................................................................3
Chapitre 1 APPROCHES CONCEPTUELLES............................................................................5
I.1 GENERALITE SUR LES DECHETS SOLIDE MENAGERS.............................................................5
I.1.1. DEFINITION............................................................................................................................5
I.1.2. TYPOLOGIE DES DECHETS..............................................................................................5
I.1.3. CLASSIFICATION DES DECHETS...................................................................................5
I.1.4. COMPOSITION DES DECHETS........................................................................................6
1.2. CONCEPT DE BASE.....................................................................................................................6
1.2.1DECHETS SOLIDES MENAGERS...............................................................................................6
I.2.2. CLASSIFICATION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS........................................7
1.2.3. QUANTITE DE DECHETS SOLIDES MENAGERS......................................................7
I.3. GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERES........................................................8
I.3.1. Concept....................................................................................................................................8
I.3.2. CADRE INSTITUTIONNEL DE LA GESTION DES DECHETS DANS LES PAYS
EN DEVELOPPEMENT....................................................................................................................8
Chapitre 2 : DESCRIPTION DE ZONE D’ETUDE..................................................................13
II.1. APERCU HISTORIQUE DE LA COMMUNE KIMBANSEKE.......................................13
II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE............................................................................................13
II.4. DONNEES GEOGRAPHIQUES...........................................................................................14
II.4.1. Type de climat.....................................................................................................................14
II.4.2. LE SOL ET SOUS-SOL.....................................................................................................14
II.4.3 Végétation..............................................................................................................................14
II.4.4. Hydrographie.......................................................................................................................14
II.5. SUBDIVISION ADMINISTRATIVE.....................................................................................15
52

II.2. PRESENTATION DU QUARTIER 17 MAI........................................................................16


II.2.1. Bref historique du quartier 17 MAI..............................................................................16
II.2.2 Situation géographique.....................................................................................................17
II.2.3. Subdivision administrative.............................................................................................17
Chapitre 3 : QUANTIFICATION ET EVACUATION DES DECHETS SOLIDES
MENAGERS......................................................................................................................................21
III.1. QUANTIFICATION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS.....................................21
III.1.1. EVALUATION.....................................................................................................................22
III.1.2. Calcul des quantités des déchets................................................................................23
2. Situation futurs..........................................................................................................................25
III.2. EVACUATION DES DECHETS.........................................................................................26
III.2.1. Impact sur l’environnement..........................................................................................27
III.2.2. Le Ramassage de déchets..............................................................................................28
III.2.3. Ramassage proprement adapté à notre travail........................................................28
Chapitre 4 GESTION PROPREMENT DITE.............................................................................33
IV.1. Technique et méthodes de gestion des déchets..........................................................33
IV.1.1. Méthodes modernes.........................................................................................................33
IV.2. TRAITEMENT ET INSTALLATION DES DECHETS.....................................................35
IV.2.1. Installation de valorisation............................................................................................35
IV.2.2. Installation de stockage de déchets............................................................................36
IV.3 NOTRE PROJET.....................................................................................................................36
Chapitre 5 CONSIDERATION ECONOMIQUE.......................................................................39
V.1. Devis..........................................................................................................................................39
V.1.1. Prix unitaire.........................................................................................................................39
V.1.2. Unité de mesure.................................................................................................................39
V.1.3. Les sous total......................................................................................................................39
V.1.4. Frais d’étude........................................................................................................................39
V.1.5. Surveillance et contrôle....................................................................................................39
V.1.6. IMPREVUS...........................................................................................................................40
V.1.7. Le Total.................................................................................................................................40
V.1.8. Le total général...................................................................................................................40
V.2. LES EQUIPEMENTS DE TRAVAIL....................................................................................40
INVESTISSEMENT DES MATERIELS ET MOBILITE...........................................................40
V.3. POSSIBILITE DE RECOUVREMENT................................................................................41
53

CONCLUSION..................................................................................................................................43
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................................45
ANNEXE............................................................................................................................................46

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