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UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES

Département des sciences de l’environnement

B.P. 190 Kinshasa XI

PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DES DECHETS MENAGERS DANS LA


VILLE DE KINSHASA, CAS DU QUARTIER MBANZA-LEMBA DANS LA
COMMUNE DE LEMBA

Par :
TSHIBANGU MUKANYA Jonathan

Travail de fin de cycle présenté en vue de


l’obtention du titre de gradué en sciences

Groupe : Environnement

Directeur : Professeur, Dr, Ir. GIZANGA VALU René


PhD

Encadreur : Assistant NGANGU BULOKI Hervé

ANNEE ACADEMIQUE : 2020 -2021


EPIGRAPHIE
Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l’on n’a pas produit. Si moi j’ai changé
et que d’autres ont réussi à changer, tout le monde peut changer.

Ceux qui comptent sur l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol
comme les aigles ils courent sans s’épuiser, ils marchent sans se fatiguer

Esaïe 40:31

TSHIBANGU MUKANYA Jonathan


DEDICACE
A notre cher Papa Bony MUKANYA TSHIBANGU un magnifique modèle de labeur,
de persévérance et pour son soutien moral, ses conseils pleins de sagesse.

A notre très chère maman Eugénie MOKOTI pour son amour, son soutien, tes
précieux conseils que tu ne cesses de m’apporter et pour l’espoir que vous gravez de
jour en jour dans mon cœur. Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez. Dieu
vous bénissent.
IN MEMORIAM
A vous nos chers grand parents Alphonse MOKOTI LIAKI et Pélagie NGOMBI, que
la terre de nos ancêtres a arraché si tôt, vos souvenirs innombrables marquants ne
m'ont pas laissé indifférent, de là où vous êtes, sachez que votre semence a porté des
fruits puisse Dieu vous accueillir dans son infini miséricorde et son éternel paradis.
Je ne saurai vous oublier.

Que vos âmes reposent en paix.


REMERCIEMENTS
Le travail que nous venons de rédiger à la fin de ce premier cycle en
vue de l'obtention d'un diplôme de graduat en Sciences de l’Environnement, est le
fruit d'encouragements, de conseils, d'espoir provenant de plusieurs personnes qui,
de loin ou de près ont contribué à l'édification de notre personne.

Voilà pourquoi, nous tenons à leur exprimer nos sincères


remerciements et gratitude. Nos remerciements vont premièrement à l'endroit du
Très Haut : Dieu Tout-Puissant, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, à qui nous
tenons grande reconnaissance pour les merveilles qu'il a fait et qu'il continue à faire
et pour nous avoir protégés tout au long de notre vie estudiantine.

Nous tenons à remercier principalement le professeur René


GIZANGA VALU pour avoir accepté la direction de ce travail malgré ses
innombrables occupations et l’assistant Hervé NGANGU BULOKI qui je veux
apporter mes remerciements tout particuliers. Qu'ils trouvent ici l'expression de
notre révérence et de notre haute considération. A notre cher papa bony
MUKANYA et notre très chère et adorable maman Eugénie MUKOTI pour la bonne
volonté de supporter nos études académiques et pour leur ferme détermination de
faire de moi un homme instruit, discipliné, intègre, sage, digne de soi et responsable ,
A Mes grand parents pierre TSHIBANGU et Alice ODIA pour leurs soutien moral et
pleine d’amour . A ma tante jeannette MUSHIYA TSHIBANGU pour tant des
conseils, affections et encouragements envers nous. A nos frères et sœurs : Kevin
TSHILUMBA, Gemima ODIA, Benicia NGOMBI, Janella MUSHIYA, Rebecca
LUSAMBA je veux que ce travail soit un exemple positif pour le développement
intellectuel de notre famille. A toute la famille TSHIBANGU en particulier Beatrice
TSHIBANGU, famille MUKENDI en particulier, Beny MUKENDI, Deborah
MUKENDI, Vanessa MUKENDI, Christelle NDAYA famille KASEYA en particulier,
Jovani MUKUNA pour leurs affections et encouragements envers nous.

A toi ma très chère et tendre copine Maguy TSHITUKA FEBATAR


pour tant des conseils et compassions qui m'ont rendu fort et assidu. Que ce travail
soit pour toi un motif de fierté.

A mes amis et camarades : Christian BOMOLO , junior KALI NDJE ,


Emmanuel MATWO , Mike ILUNGA , Mechack KIMBANKANA , tychique
MONGANGA ,Cédric KITOKO ,nique NGAZANA , christ NZUNDU , Josué
KIMBENI ,Jonathan KAZADI , Jérémie MUTUKAY, Emmanuel TSHIABA , Plamedi
KUMWILA , christ NZONGOLA, Plamedi SAKAJI , jean EALE , précieux LEMBA,
Israël KWILU , héritier KASHAMA , Syntia MALONGA, Ariana EBANA, Mervedy
ILASHI , jacques TSHIMANGA , Michaël TSHIMANGA .

Enfin, nos remerciements vont à l'endroit de tous ceux dont les noms
ne sont pas repris dans ce travail, mais qui nous ont assurés de près ou de loin leur
appui qu'ils trouvent ici l'expression de notre reconnaissance.
0. INTRODUCTION
0.1.PROBLEMATIQUE

L’homme est dans un certain maitre de son destin. De par son


comportement, il peut se rendre heureux ou malheureux ou même anéantie sa vie.

De nos jours ; l’utilisation intensive et abusive des ressources et la


production des dèches dans l’environnement contribuent à détériorer notre milieu
de vie.

Les questions touchant la gestion des déchets urbain et, par


extension la planification et la gestion de l’environnement urbain, comptent parmi les
plus complexes auxquelles doivent répondre les gestionnaires de l’environnement de
raison de leurs effets sur la santé humaine ; le développement durable (Attali, 1996,
cite par Diabagate : 2007).

La même source souligne qu’aujourd’hui les villes des pays en


développement en général ; et celles d’Afrique en particulier font partie des villes où
la problématique de la gestion de l’environnement est pertinente. La collecte des
déchets de ménagères constitue l’une des plus grandes difficultés que rencontrent les
autorités urbaines. Ces difficultés se traduisent par une accumulation des déchets
ménagères, la création de nombreux dépôt sauvages et la stagnation des eaux usées
et pluviales dans de nombreux quartiers.

La ville de Kinshasa, capital de la république Démocratique du


Congo n’est pas épargnée de cette situation. Cette ville a connu une explosion
démographique ces dernières décennies. Actuellement selon les estimations, la ville
compte environ Dix millions d’habitants en 1980, elle comptait 2.410.552 habitant
(PNUD/UNOPS, 1998) Cette situation est essentiellement due à l’exode rural, celle-ci
est venue aggravée les problèmes de déchets déjà existant dans la ville. A Kinshasa,
la gestion des déchets en générales représente un problème majeur et crucial. Jadis la
ville de Kinshasa était connue sous le nom de Kinshasa la belle mais, suite à
l’insalubrité croissante, dorénavant elle est surnomme Kinshasa poubelle.

Par ailleurs, le quasi absence des connaissances en matière de


production et gestion des déchets ménagères dans la ville entrainent des décharges
sauvages et incontrôlées dans les rues et le cours d’eau de Kinshasa.
D’après notre pré enquête, le quartier Mbanza-lemba n’échappe pas
à cette dure réalité d’une grande quantité de la production des déchets ménagères
vu l’amélioration de niveau de vie l’augmentation de la population dans ce
quartier qui mérite une études appondue

La question clé à laquelle va répondre cette études est fondée sur


les problèmes majeurs liées à la gestion des déchets ménagers dans la ville de
Kinshasa et plus particulièrement dans le quartier Mbanza-lemba de la commune
de lemba.

0.2.HYPOTHESES

- La mauvais gestion des déchets ménagers trouve son origine non seulement
dans l’absence des poubelles ou décharges publiques mais aussi dans des
comportements irresponsable de la population ;
- Le manque d’engagement réel de l’autorité compétente à sensibiliser et à
inciter la population à la prise de la conscience sur l’état de la dégradation et
de la pollution pourraient conduire à l’état de perturbation de l’équilibre
environnemental ;
- La sensibilisation de la population pourrait apporter une solution efficace
dans la participation au tri des déchets à la base en vue d’organiser une
gestion durable des déchets ménagers ;
- La non application des sanctions, l’absence de poubelles publique et
l’ignorance de dangers lies a la prolifération des déchets ménagers seraient à
la base de l’incivisme des services publics et des ménages face à la gestion des
déchets dans toutes sa globalité ;
- La baisse du taux de la production élevée de déchets à l’issu du ménages peut
constituer la solution durable aux problèmes liées à la gestion de déchets du
quartier MBANZA LEMBA.

0.3.OBJECTIFS

0.3.1. Objectif global

L’objectif global assigné à cette étude est d’étudier les problèmes


majeurs liés à la gestion des déchets d’origine ménagère dans la commune de Lemba,
particulièrement au quartier Mbanza-lemba, en vue de proposer une stratégie pour
une baisse de taux élevé de production des déchets et contribuer à une gestion
durable des celles-ci.
0.3.2. Objectifs spécifique

Spécifiquement, il sera question de :

 Collecter les données sociodémographiques des habitants du


quartier Mbanza-lemba ;
 Analyser les aspects relatifs à la production et gestion des déchets ménagers
dans le quartier Mbanza-lemba ;
 Evaluer les impacts de l’insalubrité sur le cadre de vie des populations
du Mbanza-lemba ;
 Sensibiliser la population sur la gestion durable des déchets ménagers ;
 Proposer des stratégies pour une gestion durable des déchets ménagers
dans le quartier Mbanza-lemba.

0.4.Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet se justifie par une forte présence de déchets mal


géré dans le quartier Mbanza-lemba. L’intérêt de cette étude est après avoir constaté
la dégradation totale de notre environnement et des effets néfaste sur la population
humaine, notre étude sera comme une solution pour la population du quartier
Mbanza-lemba liées à la problématique sur la gestion de déchets ménagers.

0.5.Délimitation du sujet

Compte tenu de la complexité du sujet ce travail va se limiter à


l’étude de gestion de déchets à l’issu du ménages et évaluer les risques qui peut en
avoir sur la population du quartier Mbanza-lemba durant l’année académique 2020-
2021.

0.6.Division du travail

Hormis l’introduction, ce travail comprend trois chapitres ; le


premier chapitre va aborde la revue de la littérature le second va parler du matériel
et méthodes et le troisième va présenter le résultat et en fin une conclusion.
CHAPITRE 1. REVUE DE LA LITTÉRATURE
1.1.CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE

Depuis les dernières années, le monde prend à nouveau conscience


de l`importance de la question des déchets, les pays développés ne sont plus les
seuls à se sentir concernés; la situation reste alarmante dans certaines villes
des pays en voie de développement et surtout en Afrique.

La forte puissance de production des déchets urbains crée


beaucoup de problèmes dans l`environnement suite à une mauvaise gestion
notamment la pollution de l`air, de l`eau, du sol, les érosions du sol, la nuisance, les
odeurs nauséabondes... entraînant ainsi diverses maladies dont les plus importantes
sont les cancers, les maladies respiratoires chroniques, les allergies, les
manifestations inflammatoires et bien d`autres. En effet, tout au long de la chaîne de
production d’un bien, il peut y avoir des déchets, des résidus, etc.

La loi N°11/009 DU 09 JUILLET 2011 portant principes


fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement, promulguée par le
président de la République Démocratique du Congo, dans son journal officiel,
définit les déchets sous toutes ces formes.

Est considéré comme déchet : tout résidus d’un processus de


production, de transformation ou d’utilisation, toute substance solide, liquide ou
gazeux, matériau ou produit ou, plus généralement, tout bien meuble éliminé,
destiné à être éliminé ou devant être éliminé en vertu des lois et règlementations en
vigueur.

Il s'agit:

1. Des déchets médicaux et pharmaceutiques qui sont des déchets issus des
activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, palliatif ou
curatif dans les domaines de la médecine humaine ou vétérinaire et tous
les déchets résultant des activités des hôpitaux publics, des cliniques, des
établissements de la recherche scientifique, des laboratoires d’analyse
opérant dans ces domaines et de tous établissements similaires ;
2. Des déchets dangereux qui présentent des risques pour l’environnement
et la santé Humaine (toxique, radioactive, réactive, explosive, inflammable,
biologique ou bactérienne), et qui sont éliminés, ou qui doivent être
éliminés, ou qu’il est possible d’éliminer, et qui appartiennent à l’une des
catégories définies comme telles par des mesures d’exécution de la présente
loi.
3. Des déchets industriels, qui, de quelque nature que ce soit, proviennent du
processus de Fabrication, de transformation ou d’utilisation industrielle.
4. Des déchets domestiques tous provenant des ménages, des immeubles
administratifs ou commerciaux et, généralement, tous établissements
recevant le public, tels que les marchés, les écoles, les casernes et les
prisons.

Il existe également d'autres types de déchets qui diffèrent selon


le mode de traitement et d’élimination ainsi que leurs comportements et leurs effets
sur l’environnement

 Selon le mode de traitement et d’élimination :

1. Les déchets banals

Cette catégorie regroupe essentiellement des déchets constitués


de papiers, plastiques, cartons, bois produit par des activités industrielles ou
commerciales et déchets ménagers.

2. Les déchets spéciaux et déchets industriels spéciaux

Les déchets spéciaux et déchets industriels spéciaux (DIS), à la


différence du déchet banal peuvent entrer dans la catégorie des déchets dangereux,
dont font partie les déchets toxiques et les déchets radioactifs qui doivent faire
l'objet d’un traitement tout à fait particulier en raison de leur nocivité particulière
liée à la radioactivité. Parmi les déchets nucléaires, on distingue les déchets
radioactifs ultimes qui « ne sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions
techniques et économiques du moment ». Les déchets radioactifs en raison de
leur nocivité particulière liée à la radioactivité. On les classe aussi selon leur durée
de vie (d'activité) (RECORD, 2002).

3. Les déchets dangereux

Les déchets dangereux englobent les produits chimiques


toxiques et les substances inflammables, radioactifs ou biologiques. Ces déchets
peuvent se présenter sous la forme de boue, de liquide ou de gaz. Les substances
radioactives sont dangereuses car une exposition n prolongée, leur rayonnement
ionisant provoque souvent des lésions chez les organismes vivants et ces
substances restent actives très longtemps. La gestion des déchets radioactifs
dangereux est soumise à une réglementation ( www.ineris.fr).

4. Les déchets municipaux

Les déchets municipaux regroupent les ordures ménagères définies


comme étant les résidus de la vie domestique auxquels s`ajoutent divers types de
déchets selon les modes de collecte : déchets de la voie publique, déchets
encombrant de ménages, déchets verts, déchets de bureaux, déchets de certaines
petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries (RECORD,
2002).

 Selon le comportement et les effets sur l'environnement

1. Les déchets inertes

Tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique


ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit
aucune réaction physique ou chimique, n’est pas biodégradable et ne détériore pas
les matières avec lesquelles il entre en contact d’une manière susceptible d’entrainer
des atteintes à l’environnement ou à la santé humaine (www.wikipedia.org).

2. Les déchets fermentescibles

Sont les déchets composés exclusivement de matière


organique biodégradables.

3. Les déchets toxiques

Sont essentiellement les déchets qui peuvent s’avérer nuisible à la


santé d’un être vivant, par exemple pouvant causer la mort, des blessures, des
cancers ou d’autres maladies, ou des malformation congénitales aux êtres vivants,
qui peut contaminer l’eau (nappes, cours d’eau, lacs, zones humides), les sédiments,
les sols ou l’atmosphère (David BRIGGS, et al. 2011).

En pratique, définir un déchet est beaucoup plus complexe. Ce qui


constitue un déchet, pour l’un, peut être une matière première pour l’autre, et la
fro ntière entre déchet et ressource est très floue.
La définition varie aussi d’une culture à l’autre. Dans les Pays
en Voie de Développement (PVD), comme à Madagascar, au Burkina Faso, au
Népal ou au Costa Rica, timidement chez nous aussi, le recyclage et le
réemploi sont largement répandus. Par exemple, un bidon en plastique qui
contenait de l’huile sera lavé et réutilisé pour transporter de l’eau ou pour stocker
du riz et un bidon en aluminium sera transformé en tuile pour le toit ou en jouet.
Alors que dans des pays plus riches, ces emballages vides sont jetés directement
après leur usage et deviennent donc des déchets.

1.2.CLASSIFICATION DES DECHETS

On peut classer les déchets selon plusieurs critères. Le plus


souvent, on les classe en fonction de leur provenance Ainsi, en suivant leur état
on distingue deux sortes de déchets rencontrés dans tous les ménages, on parle
de « déchets solides » et de « déchets liquides ».

- Les déchets solides : ces déchets sont généralement constitués d’ordures


ménagères et des immondices.

 Les ordures ménagères sont toute matière putrescible d’origine végétale ou


animale résultant de la manutention, de la préparation ou de la consommation
des aliments, du nettoyage de résidu des combustibles, des récipients et
emballages vides, du tapissage des pièces d’habitation, du jardinage, du
bricolage, des vieux vêtements et des ustensiles hors d’usage ; les imprimés,
les accessoires du verre mis au rebut (RECORD, 2002 ).
 Les immondices comprennent la boue et les ordures entassées dans les rues et
dans les maisons (RECORD, 2002).
 Les déchets liquides : Parmi eux on peut citer :
 Les eaux usées domestiques ou eaux ménagères (eaux des toilettes, de cuisine,
de lessive<)
 Les eaux de ruissellement urbain (eau pluviale, de lavage des voies publique s
et des cours d’eau).
 Les eaux de ruissellement des terrains
 agricoles. Les eaux résiduelles industrielles.
1.3.GESTIONS DES DECHETS

L’homme à un impact fort sur l’environnement via ses déchets, selon


les estimations l’ensemble de l’humanité produit entre 3,4 et 4 milliards de tonnes de
déchets par an, soit environ 600 kilos par an et par personne.et ce chiffre est en
constante augmentation. La gestion des déchets s’inscrit dans le principe de
précaution et la responsabilité du producteur.

Ses modes de gestion sont hiérarchisés : il s’agit d’abord de prévenir


la production de déchets, de favoriser le réemploi et la réutilisation des objets ou des
substances, de recycler les matières, de valoriser les déchets, et, en dernier recours, de
les éliminer.

De nombreux acteurs sont concernés : les producteurs des déchets,


les opérateurs de la gestion des déchets (collecte et traitement), les acteurs
institutionnels, etc. La gestion des déchets s’appuie sur une logistique et des
équipements de collecte (porte-à-porte et apport volontaire pour le réemploi ou le
traitement), de transport et de traitement (centres de tri, incinération, plates-formes
de compostage, <).

En Île-de-France, le Conseil régional à la charge d’élaborer les


différents plans de gestion des déchets, en concertation avec les acteurs du territoire.
Ces plans, rédigés en fonction des différentes classifications de déchets, fixent les
objectifs de prévention et de gestion des déchets à moyen et long terme.

1.4.GESTIONS DES DECHETS EN RDC

La gestion des déchets en RD Congo n’est pas encore très bien


réglementée au niveau national et cela, à cause des mesures d’application de toutes
les parties prenantes pour y arriver, étant donné que les déchets sont produits dans
les secteurs d’activité, lesquels sont, du reste, gérés par des institution différentes,
c’est ce qui fait l’une de la particularité de la gestion des déchets .

En outre, une autre singularité du secteur de la gestion des déchets


réside dans la grande diversité des termes techniques employés. En outre ces termes
se réfèrent pas toujours à un corpus de définitions précis et partagé par tout le
monde, d’où des confusions dans l’évaluation des risques professionnels des salarié
exposés aux déchets en RDC etc. , mais aussi dans l’interprétation des données
statistiques, voire des controverse dans le domaines juridique ou économique.
Or les pouvoirs publics ont besoins d’informations fiables pour
orienter et évaluer les politiques de gestion des déchets.

Il faut alors une règlementation claire et capable de servir À


l’élaboration des statistiques correctes pour mener à bien des politiques du
développement durable dans le secteur. Pour y arriver, toutes les parties prenantes
doivent avoir le même entendement lorsqu’on parle du déchet sa nature, sa source
et sa gestion. L’absence de consensus sur un certain nombre de définition clé ne
permet pas une classification juridique. Ce texte juridique permettra au décider
d’adopter des textes simples et souples ayant les dispositions relatives à la
prévention et à la gestion des déchets, lesquels textes seront plus proches au langage
international. (Gizenga, 2015)

La considération générale sur le concept du déchet requiert à la loi


11/009 du 09 juillet 2011 fixe les règles de la protection de l’environnement. Elle est
dénommée « la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de
l’environnement ».

1.5.IMPACT DE MAUVAISE GESTION

La gestion inefficace des déchets ménages a des impacts nocifs sur


l’environnement que sur la santé de la population.

1.5.1. Impacts sur l’environnement

Les déchets ménagers provoquent de multiples nuisances sur


l’environnement urbain et portent une atteinte profonde a la sante des habitant de la
ville.
Des principaux impacts sur l’environnement sont les pressions sur
espace physique et sur esthétique urbain et les pressions sur la couche d’ozone et
diverse forme de pollution

1.5.2. Des pressions sur l’espace physique et sur esthétique urbain

L’entassement des ordures ménagères provoque des


encombrements, occasionne les embouteillages au niveau de la circulation. Il
contribue à l’obstruction des voies drainage des sols pluviales et usée. Lorsque les
déchets ne sont pas régulièrement enlevés, ils encombrent les trottoirs et chaussée
ternissant ainsi l’image de la ville l’obstruction des caniveaux et ouvrages
d’évacuation des eaux usées sont source d’inondations en saison de pluie.

S’agissent de l’esthétique urbain, entassement des ordures ménagers


provoquant la dégradation de son aspect ainsi de la beauté urbain

Outre l’aspect l’esthétique, il y a des aspects très important a


considère telles quels la lutte contre la pollution nappe et cours d’eau exploité, la
protection de la faune et de la flore et la lutte de tout ce qui a tendance à dégrade
dans l’environnement. La mise en décharge des déchets produit des lixiviats qui
pollue les eaux souterraines et cours d’eau, lorsque ses eaux n’est pas traitées avant le
rejet dans la nature

1.5.3. Des pressions sur la couche d’ozone et divers forme des pollutions

L’incinération des tas d’ordures par les pollutions provoque le


dégagement de certain gaz comme NO, NO2, CO, CO2 <. Qui détruisent la couche
d’ozone. L’entassement d’ordures ( sans retournement ) provoque de réaction de
fermentation anaérobique avec production de Méthane qui un gaz à effet de serre et
de destructeur de la couche d’ozone , de plus, le Méthane et les gaz carbonique libère
contribuent a accentué l’effet de serre, cause le réchauffement de la planète, les
ordures non ramasser dégage après quelque jours des odeurs pestilentiel qui
dégradant la qualité de l’air , les eaux ruissèlement qui lessive les tas d’ordure se
charge généralement matière polluante ( particule solide en verre , métaux lourds <..
) pour s’infiltré dans la nappe d’eaux phréatique ou pour se jette dans des cours
d’eaux . Les eaux usées issues de ménage et eaux pluviales se combinent en plusieurs
éléments. Les sols se charge de substance toxique. Les sels minéraux issu de ses eaux
usées s’infiltré dans les sols pour atteindre le nappe phréatique qui devienne une
source de maladie hydrique et diarrhéique. A chaque destination, ses matières
polluent s’attaque à la faune et la flore.

La présence de déchets toxique telles que le pille électrique augmente


la concentration des ions métallique et de métaux lourds dont la présence, même à
dose infimes peut s’avérer catastrophique pour les sols, l’eau potable et par
conséquent pour l’homme.

Le produit de droguerie, les peinture et l’huiles de vidange rend


toutes eaux impropres à la consommation.
1.5.4. Impacts sur la santé humaine

Les impacts qui peut avoir une mauvaise gestion des ordures
ménagères et eaux usée sur la sante de l’homme sont les maladies infections
prolifération des insectes, reptile et Rongeurs.

1.5.5. Risque de maladie

Les déchets ménagers sont source des nombreuses maladies telles


que les gastro-entérites, le choléra, la dysenterie les parasitoses intestinales, la
bilharziose, la fièvre jaune, les infections des yeux, la salmonellose, le typhus murin,
l’histoplasmose et la leptospirose .cfr tableau 1

1.5.6. Risque microbienne

L’un des risque majeurs sur la santé humaine liés aux déchets est
sans doute leur contamination microbiologique par divers agents pathogènes tels
que les bactéries, les protozoaires, les virus et autres, il est important de mettre en
relief cette caractéristique pour qu’elle puisse être puisse être en prise en compte
dans d’éventuelles mise en place de programme de valorisation et de recyclage des
rejets atténuante ainsi leur impact sur la santé. Elle peut servir aussi a la
sensibilisation de personnes en contact direct avec les déchets et qui sont le plus
souvent non protèges aussi bien dans les pays industrialisés que dans les PED
(ALOUEIMINE, 2006).
Tableau 1 : Composition microbienne des déchets ménagers, les maladies et les
symptômes (Thierry TANGOU et al , 2016 )

Maladies Agents Symptômes

Campylobacter jejuni Fièvre, diarrhée simple, diarrhée sanguinolente

Diarrhée aigue
E .coli Fièvre, diarrhée simple, diarrhée sanguinolente,
urémie

Salmella sp, Gastroentérite, diarrhée aigüe, septiémie, fœtal,


etc
Typhoïde

Nausée, diarrhée, vomissements, apparition de


l’éruption abdominale, etc
Salmonella typhi

Diarrhée sévère, vomissement, déshydratation


par perte de 20 litres par jour causant des
Cholera Vibrio cholerae
crampes et un collapsus.

Maladie, Malaises, maux de tête, fièvre, douleurs


légionnaires musculaire, toux, infections pulmonaire, etc
Legionella pneumophila

L’inflammation du foie cause une jeunisse, de la


fièvre, des migraines, nausées, vomissement,
Hépatites virales Hepatitis A et E.virus
courbatures et malaise général.

Gastroentérites Norovirus,Roviris, etc Diarrhée, vomissements, malaise, fièvre, toux,


frissons, etc.

Cryptosporidiose Criytporidium sp Jusqu’au 22 jours de diarrhée et des crampes.

Giardioses Gardia lamblia Diarrhée, douleurs abdominales.


Toxoplasmoses Toxoplasma gondii Inflammation des vaisseaux lymphatique,
douleurs musculaires, impertions congénitales
chez la femme infectée.

Amibiases Entamoeba histolitica Diarrhée, douleurs abdominales.

L’exposition aux peut se réaliser par ingestion des aliments


contaminés, inhalation de l’air ou par absorption directe à travers les tissus
épithéliaux et peut conduire aux infections mortelles chez l’homme et à la
biodiversité (Karitana et al, 2005).

1.6.PROLIFERATION D’INSECTES, REPTILES ET RONGEURS

L’entassement des ordures ménagères sans retournement provoque


les dégagements des odeurs nauséabondes, lesquelles attirent les mouches et les
moustiques, vecteurs de multiples maladies, en ce qui concerne le moustique et les
mouches, ils sont vecteurs de divers maux dont le paludisme et le choléra. Les
espaces ou sont concentres les déchets ménagers sont des zones propices au
pullulement des agents pathogènes que sont les insectes, les reptiles et les rongeurs.
CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

2.1.1. Bref aperçu sur la ville de Kinshasa et la commune de Lemba

a) Situation géographique

La ville Province de Kinshasa est située entre 4° et 5° de latitude Sud


et entre 15° et 16° de longitude Est (PNUD/UNOPS, 1998). La ville a comme limites
géographiques :

 La Province de Mai-Ndombe au Nord ;

 La Province de Kwango à l'Est ;

 La Province du Kongo Central au Sud ;

 La République du Congo à l'Ouest.

b) Eléments climatiques

Le climat de la Province Urbaine de Kinshasa appartient au type


climatique AW4 de Koppen caractérisé par un climat tropical chaud et humide. Le
régime pluviométrique comporte :

- Une saison de pluie de sept mois ;

- Une saison sèche qui s'étend de mi-mai à mi-septembre ;

- Une inflexion de pluviosité entre décembre et février (PNUD/UNOPS, 1998).

c) Sols

Les sols de la ville Province de Kinshasa sont décrits comme étant


des sols à texture essentiellement sablonneuse et assortie de quelques éléments
grossiers (PNUD/UNOPS, 1998). La faible capacité de rétention en eau de ces sols
leur confère une utilité marginale pour l'agriculture.

d) Hydrographie

La Province Urbaine de Kinshasa est baignée par plusieurs cours


d'eau dont les plus importants sont (PNUD/UNOPS, 1998) :
- La N'djili avec un bassin de 2000 Km2 ;

- La N'sele avec un bassin de 2000 Km2 ;

- Le fleuve Congo qui borde la Ville elle-même.

e) Organisation administrative

La Province Urbaine de Kinshasa a une superficie de l'ordre de 9.968


Km2 répartie en 24 communes administratives dont 18 sont urbaines et 6 sont rurales
(PNUD/UNOPS, 1998).

2.1.2. Présentation de la commune de lemba

2.1.2.1. Historique

La commune de lemba fut créée par l'arrête ministériel n° 68-24 du 20


janvier 1968.

A l’instar de toutes les migrations de la population du continent


africain, la population de la république démocratique du Congo n’était pas mis à
l’écart c’est dans ce contexte qu’un groupe d’hommes appelés HUMBU, venus du
Kongo Dia Ntotila, une zone intermédiaire entre la république démocratique du
Congo et l’Angola, s’installent au sud-est de la Léopoldville, l’actuel district de Mont-
Amba.

Ce peuple HUMBU, après avoir chassé les pygmées autochtones et


premiers occupant du Congo, ils ont récupérer les territoires ci-haut énumères, et le
chef HUMBU installa son siège à Mbanza-lemba qui signifie « le village de Lemba »,
au niveau de l’église catholique notre dame de la sagesse à côté du bâtiment
administratif de l’université de Kinshasa ex Lovanium avec l’influence sur le reste
d’agglomérations environnantes.

2.1.2.2. Superficie et population

La commune de Lemba s'étant sur une superficie de 23.75 Km². La


population au 31 décembre 2015 se présent comme suit : 349838 population constitue
des nationaux et des binationaux.
2.1.2.3. Situation géographique

Tel que fixé par l'arrêté ministériel n° 69-0042 du 23 janvier 1969, la


commune de lemba est bornée :

- Au Nord : Par la commune de Limite ou l’axe du cercle intérieur de


l’échangeur, l’avenue Kikwit en passent en face de la foire internationale de
Kinshasa (FIKIN) jusqu’au pont MUNGULDIAKA.
- Au Sud : par la commune de Mont-Ngafula à la hauteur du plateau des
résidents des professeurs de l’UNIKIN.
- A l’Est : par la commune de Matete, celle de Kisenso, par la rivière Matete de
l’axe du boulevard Lumumba jusqu’à la rivière Kwambila.
- A l’Ouest : la commune de Makala longeant l’avenue Baypass et celle de
Mont-Ngafula qui va de la bifurcation de l’avenue Baypass et la route
Kimwenza au triangle jusqu’à la source de la rivière Manionsi.

2.1.2.4. Climat

La commune de lemba a un climat tropical, avec une alternance de 8


mois de saison de pluie et de 4 mois de saison sèche.

2.1.2 .5. Hydrographique.

La commune de Lemba est traversée par les rivières de Matete, Yolo,


Kemi, sans oublier les rivieres Kuambila et Manionsi.

2.1.2.6. Cadre socio-économique

Dans la commune de Lemba, ont rencontré plusieurs activités telles


que : maraichère, commerciales, informelles<.. Nous pouvons aussi cites trois
marchés publics formels de la commune :

 Marché MANZEKU, se trouvant au quartier Mandradelle ;


 Marché MAKONGO, se trouvant au quartier Gombele ;
 Marché Mbanza-Lemba, se trouvant au quartier Mbanza-Lemba.

2.1.2.7. Subdivision administrative

La commune de lemba Compte 13 quartiers :

 Echangeur ;
 Ecole ;
 Commercial ;
 Kemi ;
 Kimpwanza ;
 Livulu ;
 Masano ;
 Mbanza-Lemba ;
 Molo ;
 Salongo ;
 Madrandele ;
 Foire.

Et chaque quartier est dirigé par un chef de quartier secondé par un


chef de quartier adjoint.

2.1.3. Présentation du Quartier Mbanza-Lemba

Tout travail scientifique nécessite une connaissance préalable du


milieu d’étude.

Dans ce sens, nous présentons l’aperçu historique du quartier


MBANZA-LEMBA, sa situation géographique et ses réalités démographiques.

2.1.3.1. Aperçu historique

Le quartier MBANZA-LEMBA a été créé vers les 1963-1964 sur


l’initiative de Kiamfu-Thomas, alors chef coutumier, celui-ci était ressortissant de la
province du kongo-central ex Bas-Congo, sa localité d’origine est appelée
« MBANZA-LEMBA » .c’est pourquoi lorsqu’il vient s’installer sur le lieu, il porte le
nom de son village. Avant de venir sur le lieu, Kiamfu-Thomas habitait Mbinza, il
travaillait dans le ministère de la santé publique comme agent sanitaire. Le chef
coutumier Kianfu Thomas exerçait son pouvoir ancestral sur l’ensemble de deux
quartiers Livulu et Mbanza-lemba, il résidait sur la rue Belebinda n°50. Apres le
travail de l’université de Lovanium dans un camp construit par l’université appelé
camps UNIKIN. A l’arrivée de monsieur KIAMFU, il a placé monsieur KODIA
comme surveillant de la cité appelée Livulu qui signifie MPUMBU, Est à cet endroit
que les vendeurs des différentes tribus de ce coin se rencontraient pour faire du troc.

Vers 1967-1969, ce quartier s’appelait camp africain, peu après il


avait repris son nom de LIVULU.
A cette époque plusieurs chefs coutumier, parmi lesquels Ngho et
Bambadi de la commune de Kisenso qui jusqu’ici contesté l’autorité traditionnelle de
Kiamfu à MBANZA-LEMBA. Ce dernier connaitra d’énormes difficultés pour lotir le
quartier à cause de la présence de monsieur Luc GILLON, recteur de l’université de
Lovanium, pour multiple raison dont :

- Protéger L’université contre les érosions qui risqueraient d’emporter son


patrimoine et même de la cité nouvellement crée ;
- Eviter l’hébergement des malfaiteurs Banduku tous près de l’université.

L’université avec comme disposition les environs de couvent des


sœurs religieuses entre les avenues Muzengo, Bamba et à partie des années le MPR
parti d’Etat avait pris l’initiative de subdiviser la commune de Lemba en quartier
sous sectionnaire du MPR du point de vue politique, il est devenu en entité
administrative à partir de 1974 en attenant la loi qui sera promulguée en 1982, eu
comme premier chef de collectivité, monsieur POBADI-MBADU Théodore. Pendant
sa suspension, monsieur ENGUNDU et après sa réhabilitation jusqu’au 17/01/1979 et
il eut comme adjoint d’abord KINGUNU ensuite Kangala Antoine.

Ensuite KIVUVULA Augustin après KIVUVULA ; c’est fut le tour de


monsieur MAYENGELE.

2.1.3.2. Situation géographique

Le quartier Mbanza-lemba se limite :

 Au nord par l’avenue Congo-fort ;


 Au sud par l’avenue de l’université ;
 A l’Est sur la rivière de Matete ;
 A l’Ouest par la route de Kimwenza.

Est la superficie de la commune de Lemba est de 23.75 Km2 dont 3


Km2 celle du quartier Mbanza-Lemba .

2.1.3.3. Climat

À l’instar des autres quartiers de la commune de Lemba, a un


climat chaud et humide, la périodicité saisonnière est celle de toutes les zones
tropicales à deux saisons à savoir, une saison des pluies qui va de septembre au
mois de mai, entrecoupée d’une petite saison sèche entre janvier et février, et une
saison sèche allant de la mi-mai au mi-septembre.

2.1.3.4. Nature du sol

Le quartier MBANZA-LEMBA présente un sol de nature


sablonneuse.

2.1.3.5. Données démographique

D’après les informations recueilles auprès de l’autorité


municipal, le quartier Mbanza-lemba compte au moins 28880 habitants dont 7881
femmes, 7866 homme, 6606 garçons et 6527 filles quant à la population étrangère
Mbanza-lemba héberge, 67 dont 18 homme ,21 femme, 14 garçon et 14 filles venus
des pays voisins de la république démocratique du Congo dont le Congo
Brazzaville, le Gabon, le Cameroun et le Sénégal.

Le quartier Mbanza-lemba héberge plusieurs personnes dont les


quelles les originaires de la province Kwilu, Kwango constitue les tributs la plus
dominant suivie de celle de la province du kongo-central ex bas Congo.

- Population congolais : 28880


- Population étrangère : 67
- Total : 28947

Les principales activités économiques : il y a un marché dont les


recettes reviennent à commune. Tout au long des grands arrières il y a des petits
marchands chacun qui est à sa partie et quelque particuliers ont soit la pharmacie,
terrasse, maison, de couture, selon de coiffure, moulin, boutique, alimentation,
chambre froide, etc.

2.1.3.6. Organisation administrative

Le quartier Mbanza-lemba est l’un des entités de la commune de


Lemba qui possèdent de bâtiments propre à lui, le nôtre est la rue du marché n° 56
près du marché Mbanza-lemba et de l’université de Kinshasa à côté de la police
national congolaise, sous /Ciat de Mbanza-lemba.
Ce bureau est dirigé par madame MWALA KAWONZO Adel,
secondé par BOKULUTU BOFALE Amos avec comme la secrétaire Gaby
NGALAMULUME, le charge et 4 agents recenseurs.

2.1.3.7. Activités proprement dites

Le premier mission de tout agent effectif au quartier Mbanza-


Lemba tout comme dans d’autre quartier de la commune urbaine est de faire le
recensement démographique c’est-à-dire connaitre le nombre de la population
générale, ou son volume par province , par nationalité par variation d’année et là sa
migration . La seconde mission est de contrôler et assurer la vie harmonieuse dans
leur parcelle. Contrôler également les installations hygiénique, particulièrement
pour notre quartier, contrôler aussi les puis détention d’eau pour éviter les
érosions, sensibiliser la population à maintenir la propreté dans leurs parcelles, sur
les avenues et dans le quartier, informer la population de toutes les décisions.

2.1.3.8. Subdivision administrative

Ce quartier qui , autre fois divisé en onze localité et soixante-


deux rues en compte pour l’année 2015 douze dont la douzième a pour le nom
TOUSSIN-KAPUTU, et soixante-quinze rue avec quatre mille deux cent trente-huit
parcelle (4238) dont mille trois cents trente-six (1336) mixtes, huit (8) confessions
religieuses .
Le quartier Mbanza-Lemba, compte plus de quatre sous ciats,
quarante école privée, une école catholique (saint Bernadette) , deux terrains de
football, un terrain de basket Ball, plus cinquante église de réveille, une église
catholique, Néo Apostolique etc< Au sein de cette quartier il n’y pas d’hôpital
d’état, sauf des centres privées et dispensaire. La population de Mbanza-lemba est
une population semi-rurale.

2.1.3.9. Difficulté rencontrées

Le pillage du 19 au 21 janvier avait touché le bureau du quartier,


les documents admiratifs ont été emportés. Les portes et les fenêtres
endommagées, toiture touchée. Au temps de fois des incursions des kuluna.

2.1.3.10. Subdivision actuelle de la population de Mbanza-lemba

Actuellement, le quartier Mbanza-lemba a une population


mélangée avec les étrangers que présentons dans le tableau ci-dessous.
Tableau 2 : Population générale du quartier Mbanza-lemba exercice 2018.

Population HOMME FEMME GARCON FILLE TOTAL

CONGOLAIS 8896 8719 7206 7391 32212

ETRANGER 28 31 13 15 87

TOTAL 8924 8750 7219 7406 32299

Source : Bureau du quartier

Tableau 3 : Parcelles du quartier Mbanza-lemba.

Nombre de rues Nombre de parcelle Caractéristique des parcelles

Rue Avenue total Habitable Non TOTAL Résid Comm mixte Conf total
habit.

73 3 76 4318 64 4382 3085 70 1215 12 4382

Source : Bureau du quartier.


Figure 1 : Carte physique du quartier Mbanza-lemba. (Google Map, image
satellitaire, 2014).

2.2. MATERIEL

Les déchets ont constitué notre matériel de recherche, appuyés


par les outils suivants :

 Un stylo ;
 Un appareil photo ;
 Un questionnaire d'enquête pré élaboré nous a permis de collecter les
informations auprès de la population résident au quartier Mbanza-lemba;
 Des cache-nez ;
 Des gants ;

2.3. METHODES

Afin de collecter les données pour notre étude, nous nous sommes
servis des méthodes ci-après :

 L’observation :

Elle a permis de palper le fait sur le terrain et déterminer le réel


problème des habitants du quartier Mbanza-Lemba.
a. Recherche documentaire

Des données ont été collectées dans les différents ouvrages


disponibles dans les bibliothèques et sur l'internet. Cette recherche documentaire a
porté sur des ouvrages et articles généraux et spécifiques abordant la problématique
sur la gestion de déchets ménagers et la gestion de l’environnement.

b. Observation du terrain

Des visites effectuées sur terrain ont permis d'avoir un aperçu


général sur l'état d'insalubrité qui règne dans notre milieu de vie, d'observer le cadre
de vie de la population afin de nous imprégner des réalités de vie quotidienne dans
le quartier Mbanza-lemba.

c. Enquêtes et interviews

Les enquêtes et interviews réalisées ont permis d'approfondir les


recherches et apporter des éléments des réponses à certaines questions liées à la
problématique sur la gestion déchets ménagères. L'enquête était effectuée du 05 Mai
au 25 juin 2022. Cette méthode a permis de recueillir les informations auprès des
habitants résident au quartier Mbanza-lemba. Pour ce faire, nous avons utilisé un
questionnaire adressé pour chaque ménage. Ce questionnaire porte sur la gestion des
déchets ménagers.

d. Échantillonnage

Sur un total de 4382 parcelles au quartier Mbanza- lemba dont 3085


résidences, 72 commerciales et 1215 parcelles mixtes, nous avons tiré un échantillon
de parcelles soit 1 % sur l’ensemble des parcelles du quartier soit 43,82 parcelles.
L'étude a portée sur un échantillon arrondi à 50 parcelles.

e. Traitement des données

L’analyse ou le traitement des données a commencé par le


dépouillement manuel des fiches d’enquête avec codification des réponses. Nous
avons procédé par le comptage des effectifs sous forme de fréquence absolue des
réponses dans chaque catégorie des questions suivi du calcul de pourcentage grâce à
la formule suivante :
Légende :

f : fréquence

N : nombre

% : Pourcentage

Le traitement a été rendu possible grâce à l’outil informatique


avec le logiciel Word et Excel.
CHAPITRE 3. RESULTATS ET DISCUSSION
3.1. DEROULEMENT DE L’ENQUETE

Pour faciliter l'interprétation des résultats, nous allons présenter les


questions dans les tableaux et celles-ci nous permettrons de répondre aux remarques
faites à la problématique et de vérifier nos hypothèses. Chaque tableau est suivi d'un
commentaire qui permettra la compréhension des résultats de l'enquête.

3.1.1. Caractéristiques sociodémographiques

Tableau 1 : Répartition du genre des enquêtés

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative %

Masculin 20 40

SEXE
Féminin 30 60

Total 50 100

Les résultats d’enquête se rapportent à l’identification du genre de chef de ménage


sont illustrés par le tableau ci-dessus que la majorité des chefs de ménage était du
genre féminin avec une proportion de 60% contre 40% du genre masculin.

Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon leurs statut d’occupation.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative %

Locataire 36 72

Statut d’occupation
Propriétaire 14 28

Total 50 100
Ce tableau 2 montre que la majorité d’enquêtés sont de locataire Soit
(72%) dans la parcelle contre 28 % de propriétaire.

Tableau 3 : Donnée relative à l’état civil des enquêtés.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative %

Célibataire 32 64

Marie 16 32
Etat civil
Veuf 2 4

Divorcé 0 0

Total 50 100

Ce tableau relevé que la plupart des enquêtés sont de célibataire 64% suivi des
mariés avec 32% .

Tableau 4. Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative%

Moins de 20 ans 14 28

De 21 ans à 40ans 27 54
Age
De 41ans à 60ans 6 12

De 60 ans à plus 3 6

Total 50 100
Ce tableau montre que la tranche d’âge dominante est celle comprise
entre 21 à 40 ans soit 54% suivi de mois de 20 ans soit 28%.

Tableau 5 : Répartition des enquêté selon leur niveau d’études.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative


%

Doctorat 1 2

Licencié 9 18

Gradué 19 38
Niveau d’étude

Diplômé d’Etat 17 34

6ans de primaire 3 6

Autre 1 2

Total 50 100

Partant de niveau d’études des chefs de ménages, 38% avaient le


niveau gradué, suivi de 34% pour le niveau Diplômé d’Etat, 18% pour le niveau
licencié est 6 % pour le niveau primaire. Le niveau d’étude devrait logiquement
influer significativement sur la manière de gérer les ordures ménagères.
Tableau 6 : Répartition des enquêtés selon leurs professions.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative

Fonctionnaire 7 14

Sans emploi 9 18

Couturière 1 2

Ingénier 2 4

Pasteur 2 4
PROFESSION
Etudiant 7 14

Commerçant 11 22

Elève 2 4

Infirmière 4 8

Journaliste 1 2

Docteur 2 4

Total 50 100

Le tableau 5 montre que la majorité des chefs de ménages étaient


des commerçant soit 22% suivis des sans-emploi 18%, est 14% pour les
fonctionnaires et les étudiants.
Tableau 7 : Données relatives aux provinces d’origine des enquêtés

Variable Modalité Fr absolue Fr relative%

Kwilu 17 34

Congo-central 2 4

Haut Lomamie 5 10

Province d’origine Equateur 6 12

Kasaï-Oriental 9 18

Kwango 8 16

Mai-Ndombe 2 2

Kasaï-central 1 2

Total 50 100

Il se voit que les enquêtés de la province du Kwilu avec 34% occupe


la première position. Ensuite, nous avons : Kasaï oriental (18%), Kwango (18%) et
Equateur (6%).
Tableau 8 : Relatif au nombre total des personnes vivant dans la parcelle.

variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative%

1-3 personnes 7 14

Nombre des
4-7personnes 9 18
personnes vivant
dans la parcelle
8-11 personnes 14 28

12-15 personnes 2 4

16-plus 18 36

Total 50 100

Ce tableau 7 montres la majorité des parcelles dans ce quartier ont


entre 16 à plus (36%) et 8 à 11 (28%) en termes de nombre des personnes.

3.1.2. Aspects relatifs à la production et gestion des déchets ménagers au quartier


Mbanza-lemba

Tableau 9 : Données relatives à la provenance des déchets ménagers

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative%

Cuisine 43 86

La source principale
Animaux 4 8
de déchet ou la
provenance
Activité 3 6
économique

Total 50 100
Le tableau 8 nous renseigne que 43 enquêtés de notre étude soit 86 %
disent que les déchets proviennent de la cuisine, 4 enquêtés soit 8% des animaux et 3
enquêtés soit 6% des activités économique.

Tableau 10 : Données relatives à ceux qui gênent dans les déchets.

variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative

C’est sal 30 60

Ça prend de la place 5 10
Ceux qui gênent
dans le déchet S’attire des animaux 13 26
(mouche, ravageur,
chien <.)

Ça représente un 2 4
risque (glisser,
blessure, maladie etc

Total 50 100

Le tableau 10 nous renseigne que 30 enquêtés de notre étude soit


60% disent que ceux qui gênent dans les déchets se parce que c’est sal 13 enquêtés
soit 26 % disent que s’attirent des animaux et 2 enquêtés soit 4% disent que ça
représentent un risque (glisser, blessure, maladie etc<.)
Tableau 11 : Données relatives à l’existence d’une poubelle familiale, a la
destination des déchets ménagers une fois que la poubelle est pleine, à l’avis des
enquêtés sur la prise en charge de l’évacuation des déchets dans le quartier, au
coût mensuel d’évacuation de ces déchets.

Variable Modalité Fréquence Fréquence


absolue relative %

Oui 45 90

Existence d’une
Non 5 10
poubelle familiale

Total 50 100

Destination des Enfouissement dans la 2 4


déchets une fois poubelle
que la poubelle est
plaine Incinération dans la 2 4
parcelle

Reger dans la rivière 2 4

Reger dans le ravin ou 44 88


caniveau

Total 50 100

avis des enquêtes Oui 45 90


sur la prise en
charge de Non 5 10
l’évaluation des
déchets ménager
Total 50 100

Cout des Moins de 10000 30 60


évacuations de
Plus de 10000 20 40
déchet

Total 50 100

Ce tableau révèle que 90% des enquêtés ont de poubelle familiale


contre 10% qui n’ont pas, le Reger dans le ravin ou caniveau 88% est la destination
finale des déchets une fois que la poubelle est pleine ; la plupart 90% d’enquêtés sont
favorables à la prise en charge de l’évacuation des déchets ménagers ; la plupart de
ces enquêtés sont d’avis quant à la prise en charge de l’évacuation des déchets
ménagers à un coût de moins de 1000FC (60%).

Figures 2 : Images sur les poubelles familiales


Figures 3 : Image sur la destination final un fois que la poubelle est pleine ( ravin )
Tableau 12 : Données relatives à la séparation de différents types de déchets, aux
raisons de la séparation et de la non-séparation de ces déchets.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative

Séparation des Oui 7 14


différents types
des déchets Non 43 86

Total 50 100

Raison de la Destiner au 3 43
séparation de ces compostage
déchets
manière de la 2 28,5
revendre

Autre 2 28,5

Total 7 100

Raison du non Pas de temps 29 67


séparation de ces
déchets Difficile à faire 12 28

Inutile 2 5

Non hygiénique 0 0

Total 43 100

Le tableau 12 nous montre que la majorité soit 86% d’enquêtés ne


font pas le tri de leurs déchets dont la raison principale ils ont du Pas de temps soit
67% et parmi ceux qui font le tri, 43% entre eux avancent la raison qu’il est Destiner
au compostage Suivis de ceux qui pensent à la manière de la revendre 28.5 %.

Tableau 13 : Données relatives Dépotoir public dans le quartier

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative %

Non 0 0

Dépotoir public
Oui 50 100
dans le quartier

Total 50 100

Le tableau 13 nous renseigne que 100% des enquêtés ont répondus


qu’il pas un Dépotoir public dans le quartier.

Tableau 14 : Données relatives aux nombres fois vidé le poubelle dans le quartier
Mbanza-Lemba.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative %

Combien de fois Chaque jour 5 10


videz-vous votre
poubelle Chaque semaine 38 76

Une fois le mois 7 14

Total 50 100

Le tableau 14 montre que la majorité des enquêtés soit 76 % vidant


leurs poubelle chaque semaine, suivi des une fois le mois soit 14%.
3.1.3. Aspect relative à la connaissance des notions de base en matière de gestion
des déchets

Tableau 15 : Données relatives la connaissance de gestion des déchets.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative

Avez-vous déjà Oui 31 62


entendu parler de
la gestion des Non 19 38
déchets

Total 50 100

Service élastique 5 16,1

Si oui par canal


Les agents des 11 35,5
ONG

Ecole de masse 10 32,2


media (radio, tv,
etc

Autre 5 16,1

Total 31 100

Saleté 28 56

Qu’entendez-vous
Résidu inutile 10 20
par un déchet

Objet jetable 8 16

Objet inutile sans 4 8


valeur
Total 50 100

Ce tableau 15 nous renseigne que la plus part soit 62% des enquêtés
ont déjà entendu parle de la gestion de déchet, contre 19% qui n’ont pas encore
entendu parlé ; le canal qui domine de qui ont déjà entendu parler et seul des agents
des ONG(32.2 %) suivi de l’école de masse media (32.2 %) et 56 % des enquêtés ont
répondu en ce qu’ils ont entendu parlé sur le déchets que se saleté suivi des résidu
inutile (20%

Tableau16 : Relative aux déchets produit dans les ménages

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative%

Les déchets 32 64
ménagers
solides
Le déchet produit
dans le ménage. Les déchets 6 12
ménagers
liquides

Les déchets non 12 24


ménagers

Total 50 100

Ce tableau 16 nous montre que les déchets ménagers solides sont le


plus produit dans le ménage soit 64% suivi de déchets non ménagers avec 24%.
Tableau 17 : Relative aux dangers qui présenté les déchets ménagers, comment
éviter danger

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative %

Savez-vous les Oui 40 80


déchets
(ménagers) Non 10 20
présente des
dangers
Total 50 100

Amènent les microbes 8 20


causent les maladies
Si oui ce lesquels

pollution de sol et 30 75
biodiversité

pollution visuelle 2 5

Total 40 100

Comment-il En brulant les déchets 18 36


éviter le danger
En creusant un trou 13 26
pour l’y jeter

En le remettant à la 19 38
structure charger de la
collecte de déchet

Total 50 100

Ce tableau 17 nous renseigne que la majorité des enquêtés savent les


déchets ménagers présentent des dangers soit 80% contre 20% n’est savent pas est
75 % des enquêtés disent que les déchets ménagers présentent des dangers sur
pollution de sol et biodiversités suivi de 8% disant que le danger d’Amène les
microbes causent les maladies , 5% pour pollution visuelle , des enquêtés proposent
comment il évité se danger 36% disent en brulant les déchets suivi de 19% disent En
le remettant à la structure charger de la collecte de déchet et 13% disent En creusant
un trou pour l’y jeter .

Tableau 18 : Relative au tri de déchets, à la motivation au tri et faire le tri pour


protéger l’environnement.

Variable Modalité Fréquence absolue Fréquence relative %

Faites-vous le tri de vos Oui 7 14


des déchets

Non 43 86

Total 50 100

Préserver les ressources 1 14,3


naturelles
Si oui, quelles sont vos
motivations au tri de
Economiser l’énergie 1 14,3
déchet

Protection de l’environnement 4 57, 1

Réutilisation 1 14,3

Revende 0 0

Total 7 100

Seriez-vous prêt à faire Oui 46 92


le tri de vos déchets
pour protéger Non 4 8
l’environnement

Total 50 100
Ce tableau 18 montre que la majorité des enquêtes n’est tirant pas
leur déchets soit 43% contre 14% qui triant leur déchets, pour motivation de leur tri
51 ,1% disent pour la protection de l’environnement, 14,3% pour Préserver les
ressources naturelles, Réutilisation, et Economiser l’énergie, la plupart des enquêtés
seriez prêt à faire le tri pour protéger l’environnement soit 92% contre 8% qui n’est
seriez pas prêt

3.2. DISCUSSION

La discussion des résultats porte sur les aspects


sociodémographiques, Aspects relatifs à la production et gestion des déchets
ménagers au quartier Mbanza-Lemba, Aspect relative à la connaissance des notions
de base en matière de gestion des déchets.

Les résultats en rapport avec les données sociodémographiques


montrent que la majorité d’enquêtés sont des locateurs 72% dans la parcelle ; les
femmes 60% dominent sur les hommes 40% ; la tranche d’âge dominante est celle
comprise entre 21 et 40 ans 54% ; la plupart 64% d’enquêtés sont des célibataires, Le
niveau d’études de la plupart des enquêtés sont des gradués 38% et des diplômés
d’état 34% ; la plupart sont commerçant(e)s 22%. La dominance des locataires peut
se justifier par le fait que la majorité des enquêtés sont des jeunes commerçants est un
grand nombre des étudiants ; les femmes dominent sur les hommes parce que
généralement ce sont elles qui restent à la maison ; la dominance de cette tranche
d’âge peut s’expliquer par l’âge moyen des personnes qui sont capables d’exercer ou
de travailler dans la société et sont généralement célibataires parce qu’ils sont dans
des affaires et dans les études.

La dominance de ces niveaux d’études n’est pas une surprise parce


que la plupart des enquêtés sont étudiants vue que le Mbanza-lemba est tout près de
l’université de Kinshasa ; la dominance des commerçant(e)s dans ce quartier se
justifie par la conjoncture actuelle dans la ville de Kinshasa dont tout le monde se fait
commerçant(e) juste devant la parcelle La plupart des parcelles 38% sont entre 16 à
plus et 8 à 11 (28%) en termes de nombre. Ce constat peut se justifier par le fait qu’en
Afrique nous considérons nos membres de famille élargie déjà une famille en RDC
comptes 6 en moyenne. . La dominance de cette tranche 16 ou plus des personnes
vivent dans une parcelle se justifie au nombre au nombre plus élevée de la
population du quartier Mbanza-Lemba. La plupart d’enquêtés sont originaires du
Kwilu 34% suivis de ceux de Kwango 16%. La dominance de ces provinces peut se
justifier par leur proximité géographique à la ville de Kinshasa.
Les résultats en rapport avec les données relatifs à la production et
gestion des déchets ménagers au quartier Mbanza-lemba montre que la majorité des
enquêtes leurs source de provenance de déchets sont dans la cousine avec 86 % c’est
presque le même constat que SAMBA (2018) a fait dans son étude sur
problématiques de la gestion des déchets ménagers dans la ville de Kinshasa
(quartier Bulambemba) que 73,3% de ménages enquêtés avaient affirmé que la
source de leur déchets proviennent de la cousine ; la majorité 60% des ménages
enquêtés répondant sur ce qui leurs gênent dans les déchets ce parce que cela est
sal , la majorité 90% des enquêtés ont de poubelle familiaux contre seulement 10%
C’est le cas de l’étude faite par NKETUAHANGA (2010) sur problématique de la
gestion des ordures ménagers dans la ville Kinshasa (Commune Masina ) ou 63% de
ménages utilisent de poubelle familiaux .

Le ravin dans le quartier 88% est la destination finale des déchets


une fois que la poubelle est pleine ; la plupart 90% d’enquêtés sont favorables à la
prise en charge de l’évacuation des déchets leurs ménages. Cette façon de gérer les
déchets n’est pas correcte car cela va entrainer des conséquences graves sur la santé
et l’environnement, c’est ainsi qu’il faut mettre en place un service compétent pour
assurer la prise de l’évacuation des déchets ménagers dans la commune de Lemba
comme les enquêtés eux-mêmes l’ont souhaité. La plupart 86% d’enquêtés ne
séparent pas les différents types des déchets contre seulement 14% qui les séparent ;
parmi ceux qui les séparent, la plupart avance des raisons destiné au compostage
43% suivis de ceux qui pensent à la manière de la revente 28 ,3% : quant à ceux qui
ne les séparent pas, la raison principale avancée est qu’ils n’ont pas de temps 67 % et
de ceux qui pensent que c’est difficile à faire 28%. C’est le cas de l’étude faite par
MANIA (2018) sur la composition des déchets solides ménagers dans la commune de
Lemba (Quartier Masano) où 93% de ménages enquêtés ne séparent pas leurs déchets
produits.

La collecte séparée des déchets à la base est préalable d’une gestion


efficace des déchets ménagers, les populations de Mbanza-lemba sont appelées à
changer leur comportement face à la problématique de cette gestion des déchets qui,
du reste va dans leur avantage, car un hauteur dis protéger l’environnement se
protégé soi-même cela peut réduire le risque des maladies lies a cette mauvaise
gestion .La totalité 100% des enquêtés d’enquêtés ont témoigné sur l’absence du
dépotoir public dans le quartier, est cela qui fait que la population tournent vers le
ravin comme don finale de leurs déchets ; quant au temps de vidage de leur
poubelle la majorité 76% vidant chaque semaine leur déchets et 14% chaque mois
cela se justifie par l’effet que beaucoup pensent vidé leur poubelle que si elle est
pleine .

Les résultats en rapport avec la connaissance sur la notion de base en


matières des gestions déchet nous renseigne que la plus part soit 62% des enquêtés
ont déjà entendu parle de la gestion de déchet, contre 19% qui n’ont pas encore
entendu parlé ; le canal qui domine de qui ont déjà entendu parler est seul des
agents des ONG(32.2 %) suivi de l’école de masse media (32.2 %) et 56 % des
enquêtés ont répondu en ce qu’ils ont entendu parlé sur le déchets que se saleté
suivi des résidu inutile (20%) et donc la notion de gestion de déchet doit être inclus
dans la formation de l’éducation base.

Les déchets ménagers solides sont le plus produit dans le ménage


soit 64% suivi de déchets non ménagers avec 24%. Cela se justifier par l’effet que la
plupart de déchets produise dans le ménages sont souvent solides ; la majorité des
enquêtés savent que les déchets ménagers présentent des dangers soit 80% contre
20% n’est savent pas est 75 % des enquêtés disent que les déchets ménagers
présentent des dangers sur pollution de sol et biodiversités suivi de 8% disant que
le danger d’Amène les microbes causent les maladies , 5% pour pollution visuelle ,
des enquêtés proposent comment il évité se danger 36% disent en brulant les déchets
suivi de 19% disent en le remettant à la structure charger de la collecte de déchet et
13% disent En creusant un trou pour l’y jeter.

La meilleure chose à faire et de sensibilisation la population sur la


gestion de déchets enfin de préservé l’environnement ; la majorité des enquêtes n’est
triant pas leur déchets soit 43% contre 14% qui triant leur déchets, pour motivation
de leur tri 51 ,1% disent pour la protection de l’environnement, 14,3% pour
Préserver les ressources naturelles, Réutilisation, et Economiser l’énergie, la plupart
des enquêtés seriez prêt à faire le tri pour protéger l’environnement soit 92% contre
8% qui n’est seriez pas prêt , le tri des déchets et le recyclage permettent , avant tout,
d’économiser des ressources naturelle, la collecte sélective des déchets et favorisent le
réemploi des déchets ainsi il est très nécessaire que les tri de déchets se passent dans
toutes les ménages .
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Notre étude intitulée « la problématique de la gestion des déchets
ménagers dans la ville de Kinshasa et particulièrement dans le quartier Mbanza-
lemba de la commune de Lemba» avait comme objectifs spécifiques de Collecter les
données sociodémographiques des habitants du quartier Mbanza-lemba ; Analyser
les aspects relatifs à la production et gestion des déchets ménagers dans le
quartier Mbanza-lemba; Evaluer les impacts de l’insalubrité sur le cadre de vie des
populations du Mbanza-lemba ;Sensibiliser la population sur la gestion durable des
déchets ménagers ; Proposer des stratégies pour une gestion durable des déchets
ménagers dans le quartier Mbanza-lemba.

Les résultats de l’enquête montrent que la majorité des chefs de


ménages était des femmes avec une proportion de 60 % les études menées dans la
commune de lemba ont montré qu’il y a une prédominance des femmes qui
s’occupent aussi de la gestion des ordures ménagères au sein des foyers. C’est le cas
aussi du quartier Mbanza-lemba.

Le niveau d’études graduer a été majoritaire 38% qui a fait l’objet


de notre étude, les réalités sur terrain ont montré que le niveau d’études quelque
part n’a aucun impact sur la gestion des déchets ménagers comme on pouvait le
penser. Pour cela, nous nous permettons de dire que le problème de la gestion des
déchets est plus lié à la mentalité des personnes.

La majorité soit 90% disposaient des poubelles familiales pour


stoker les déchets ménagers avant l’évacuation. Le reste 10% n’en dispose pas avec
tout le dommage que cette situation entrainerait.

Plus de trois quart des chefs de ménagères ne pratiquaient pas le tri


des déchets, ceci poserait des problèmes graves dans la valorisation de ces déchets.

Les enquêtés de la commune de lemba étaient généralement d’avis


pour disposer l’installation d’un service de salubrité publique, il faudrait s’ils seront
capables de supporter les frais de ramassage de ces ordures.

La gestion des déchets ménagers dans la commune de lemba est un


problème sérieux, l’inefficacité de services d’assainissement et le manque de moyen
constituent un handicap, cela qui fait que le ravin soit la destination final des déchets.
Ce travail constitue une contribution aux études pouvant mener à
une bonne gestion de la masse des déchets produits dans la commune de lemba
particulièrement dans le quartier Mbanza-lemba.

Connaissant ainsi les problèmes relatifs à la gestion des déchets


ménagers et les coûts qu’elle implique nous recommandons ce qui suit pour une
gestion durable des déchets ménages.

Au niveau national

 Création des industries qui recyclent les déchets ménagers ;

 Création des services formels bien structurés pour une gestion responsable des
ordures ;

 Création des services des récupérations des ordures biodégradables et non


biodégradables ;

 Mettre en place une taxe d’évacuation des ordures ménagères ou appliquer le


principe du « pollueur payeur » dans la ville de Kinshasa en tenant compte du
niveau de vie de la population ;

 Mise en place de véhicules pour la collecte et l’évacuation des ordures ;

 Sensibiliser et élever le niveau de conscience des populations sur les règles


hygiéniques.

Aux autorités urbaines de la ville.

 Création de service municipal dans chaque commune chargé de la collecte des


ordures ;

 Mise en œuvre d’un service chargé de la sensibilisation de la population aux


travers des séminaires, des conférences, et médias ;

 Installation des poubelles dans des grands axes routiers et les coins des rues ;

 Incitation de la population à la prise de conscience sur la gestion des ordures ;

 Instauration d’un système de taxe pour assurer la durabilité de service;

 Mise en place d’une brigade sanitaire pour assurer l’encadrement ;


Au niveau de la commune de lemba de :

 Elargir les actions d’assainissement jusqu’au niveau du ménage ;

 Faire la gestion participative ;

 Sensibiliser la population ;

 Faire le tri des ordures ;

 Mettre en place des services de collecte et d’évacuation.

Aux chercheurs.

 De faire les études dans ce domaine dans tout le pays pour trouver des
solutions durables à cette problématique car la santé n’a pas de prix ;

 Elargir les recherches sur les autres aspects de la gestion des ordures en général
et des déchets ménagers en particulier dans la ville de Kinshasa.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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ménagers. » Edition Quae, (France) 20p.

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(2011) : « Loi N°11/009 du 09 Juillet 2011 portant Principes fondamentaux relatifs
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des Sciences de l’Environnement. Unikin. Inédit.
13. MANIA (2018) : « composition des déchets ménagers solides. Cas du quartier
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17. PNUE (1999) : « L’avenir de l’environnement mondial éd. De BOECK, XXI-399p

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20. TANGOU TABOU T, (2016), « Chimie de l’environnement, pollution et nuisance


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21. Google MAP, image satellitaire du quartier Mbanza -lemba de la commune de


Lemba, 2018.

22. www.actu-environnement.com

23. www.lescahiers-developpementdurable.com

24. www.memoireonline.com

25. www.notre-planete.info

26. www.wikipédia.org
ANNEXES
UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DE SCIENCES

Département de l’Environnement

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE DESTINE AU MENAGE DU QUARTIER


MBANZA-LEMBA

I. IDENTIFICATION

1. Noms : <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<..
2. Sexe : a) Masculin b) Féminin
3. Age : a) Moins de 20 ans b) 21 ans a 40 ans c) 41ans a 60 ans d) 60ans
à plus
4. Statut d’occupation : a) Locataire b) Bayeur (propriétaire)
5. Etat civil : a) Célibataire b) Marié (e) c) Veuf (ve) d) Divorcé (e)
6. Niveau d’étude :a) Doctorat b) Licencié (e) c) Gradué (e) d) Diplômé
(e) d’Etat e) 6 ans de primaire f) Autres
7. Profession : <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<..
8. Nombre total des personnes vivant dans la parcelle : a) 1-3 b) 4-7 c) 8-11
d) 12-15 e) 16 et plus
9. Province d’origine : <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

II. GESTION DES DECHETS MENAGERS

10. Quelle est la source principale des déchets chez vous ?


a) Cuisine b) Animaux c) Activité économique e) Autres à
précisé <<<<.<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<..
11. Qu’est-ce qui vous gêne dans les déchets ?
a) C’est sal b) Ça prend de la place c) Ça attire des animaux (mouche,
ravageurs chèvre, chien) d) Ça représente un risque (glisser, se blesser,
maladie) e) Autres à préciser <<<<<<<<<<<<<<<..
12. Avez-vous une poubelle familiale ? a) Oui b) Non
13. a) Si non ou entassez-vous le déche ? a) Eparpille dans la rue b) Eparpille
dans la parcelle c) Jeté dans un trou dans la parcelle d) Garder dans un
coin dans la parcelle
14. A . Une fois pleine que faites-vous de vos déchets ?
a) Enfouissement dans la parcelle b) Incinération dans la parcelle
c) Rejet vers une rivière d) Rejet vers le ravin ou caniveaux

14. B. Si c’est A qui évacue ces déchets ? a) Vous-même b) Pousse-


pousseurs ou personne non sur c) Une compagnie ou ONG

14. C. Si c’est b et c à quel prix ?..............................................................................

15. A. Acceptez-vous qu’on se charge de l’évacuation de vos déchets ménagers ?


a) Oui b) Non

15.B. Si oui quel prix pensez-vous être à mesure de payer le service par mois ?
<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

16. Avez-vous l’habitude de sépare les différents types déchets (putrescible ou


non) ? a) Oui b) Non

16 A. si oui pourquoi ? a) Destine au compostage b) Comme manière à


revendre

c) Autres à préciser<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

16 .B. Si non pourquoi ? a) Pas de temps b) Difficile à faire c) Intitule


d) Non hygiénique e) Autres à préciser<<<<<<<<<<<<<<<<..

17 Existe-t-il un dépotoir public dans votre quartier ? a) Oui b) Non

17 .A . Si oui à quelle distance de la maison ? a) A moins de dix mètre b) Dix


c
à vingt mètre c) A plus de vingt mètre c
c

18 . Combien de fois vide-vous votre poubelle ? a) Chaque jours b) Chaque


semaine c c) Une fois le mois c

III. CONNAISSANCE DES NOTIONS DE BASE EN MATIERE DE GESTION


DES DECHETS
19. Avez-vous déjà entendu parler de la gestion des déchets ? a) Oui cb) Non c
19 .A . Si oui par quel canal ? a) Le service étatique b) Les agents des ONG c
c
c) L’école de masse media (radio, tv , etc. ) c e) Autres a préciser <<<<<<.
20. Qu’entendez-vous par un déchet ? a) Saleté b) Résidu inutile c c) Objet
jetable d) Objet inutile sans valeur c e) Aucun idée c
c
21. Les déchets produits dans votre ménage sont ? a) Les déchets ménagers
solides b) Les déchets ménagers liquides c
c) Autres déchets non
c
ménagers
c
22. Savez-vous que les déchets plastiques présents des dangers ? a) Oui b) Non
c c
23. si oui le quel plusieurs réponse possible
a) Amènent les microbes qui causent les maladies c
b) Pollution des sols et biodiversité c
c) Pollution visuelle c
24. Comment faut-il éviter ce danger ?
a) En brûlants les déchets
c
b) En creusant un trou pour l’y jeter c
c) En les remettants à la structure charge de la collecte de déchets c
25. Fait-vous le tri de vos déchets ? a) Oui b)
c Non c
26. SI oui quel sont vos motivation au tri des déchets ? Plusieurs réponses
possibles

a) Préserver les ressource naturelles c

b) Economiser l’énergie c

c) Protection de l’environnement c

d) Réutilisation
c
c
e) Revente

f) Autres à préciser<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<.

27. Seriez-vous prêt à faire le tri de vos déchets pour protéger l’environnement ?

a) Oui b) Non
c c

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