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PROJET

Résumé de l’intervention

Appui au renforcement de la sécurité alimentaire et à l’autonomisation des femm


es paysannes de Buantaba et Yuo.
But

 Renforcer les savoirs faire , les capacités et moyens de production des paysans et paysannes de la contrée de
Buantaba pour améliorer leur autonomie économique et leur sécurité et souveraineté alimentaire à travers la promotion
de leurs droits.

Secteur
 Agriculture, genre et renforcement des capacités dans la sécurité alimentaire

Zone géographique

 Province de Kinshasa, district de la Tshangu, commune rurale de Maluku

Budget
L’appui sollicité au Bailleur : 46.605 $
L’apport propre du requérant :…………………….. 9.321 $
Budget total du projet : …………………………….. 55.926 $

Durée total de l’intervention


19 Mois du 10 Septembre 2018 au 2 Février 2020

Appartenance du requérant
Groupe/Association de la société civile

1. Présentation de l’ONG « CEPRODEC »

Centre de promotion des droits de l’enfant et du développement communautaire «CEPRODEC » en sigle est une organisation non gouvern
ementale de droit congolais basée dans la commune de Masina, Q / Boba, Av : Matadi No 24 bis, ville province de Kinshasa, mais dont l
’assemble des activités se déroulent au niveau du plateau de Bateke à Mbankana et Mbete(Yuo) dans la commune de Maluku.

Crée à l’initiative de Mr TANKOY NZALANKAKANDA Jean, le10 Avril 2003, cette Organisation appuie les femmes notamment les v
euves et les jeunes (filles et garçons) de 4 villages environnant à savoir : Buantaba, Mboka basi, Inzono, Nga, Limbimi dans la chefferie d
e Mbankana et 6 villages dans la chefferie de Yuo ; Ngiambimi, Kintsuanga, Malundu,Mbete, Salongo et Yuo, en formation de technique
agricole, éducation civique, droits humains et genre, en santé et assure la prise en charge des enfants malnutris.
Historique :

Travaillant dans sa concession de Mbankana/ Buantaba, Mr NTANKOY NZALAKANDA Jean


a été frappée par la condition d’extrême pauvreté, du degré élevé des mal nutrition des enfants
et de quelques adultes , et du degré de dénuement des femmes et des jeunes vivant dans les
environs de sa ferme et de rayon d’action, ainsi en concertation avec ses personnes, elle a déc
idé d’agir en regroupant tout ce monde pour une action concertée.
Auparavant, elle les appuyait de façon spontanée en distribuant gratuitement des semences et
s’occupant des malnutris.
Les femmes venaient mendier à longueur des journées la nourriture, sollicitaient du travail alors
qu’elles avaient la terre à leur portée croyait-elle. En réalité les femmes étaient des femmes sa
ns terre et leurs responsabilités dans la sécurité alimentaire peu visible. Les chefs coutumiers a
yants vendu les terres fertiles sur lesquelles elles travaillaient jadis.

Les ayant conscientisées, lors d’un échange sur la pauvreté, dans la solution participative susc
eptibles d’enclencher un développement durable qui préserve l’environnement, et à lutter contr
e l’exploitation abusive des femmes en promouvant leurs droits, quelques femmes de ses villa
ges ont décidé d’initier une organisation qui les regrouperait pour les faires sortir de la pauvreté
et de l’ignorance et de démarrer les activités en synergie. C’est ainsi qu’est née L’ONG CEPR
ODEC.
Au départ cette initiative ne regroupait que les femmes. A la demande des jeunes d y être intég
rés, l’ONG entrevoit les possibilités de démarrer les activités avec les jeunes et les couples.

L’ONG, une structure à base communautaire a comme mission de :


 Renforcer la sécurité alimentaire des paysans en luttant contre la famine, la malnutrition et la pauvreté, pour ce faire, à ce nivea
u l’ONG s’adonne comme tâche de :

 Augmenter la production vivrière tout en assurant une protection de l’environnement;


 Initier les activités maraichères et rizicole ;
 Assurer la production des semences et des boutures à haut rendement ;
 Accorder un appui en petit matériel agricole aux paysans et paysannes ;
 Amener la femme rurale à son autonomie et à l’apprentissage des petits métiers complémentaires à l’agriculture nota
mment la transformation des leurs produits ;
 Assurer les formations sociales susceptible de faire progresser cette autonomie ;
 Alléger la misère des familles en renforçant les capacités et l’implication des hommes dans la production et par des for
mations techniques.

 Contribuer à l’amélioration de la santé de la population par l’éducation sanitaire et la planification familiale et à la lutte contre les
violences domestiques.
 S’impliquer dans l’amélioration de l’habitat en milieu rural.
 D’assurer des formations sociales dans les domaines de la promotion du genre et la gestion de la production.
LE CEPRODEC a un conseil d’administration et une structure de gestion des activités.
Comme structure ayant pour mission la réalisation des projets à impact visible, elle organise des activités de renforcement des capacités in
dividuelles et de propulsion économique en vue d’améliorer la situation des femmes, et nutritionnelle des familles dont les enfants malnutris
et orphelins bénéficient de son appui.
Elle collabore avec trois autres organisations « OFAC et HECLA » et la direction provinciale du ministère du développement rural.

2. Dénomination et localisation de l’intervention

2.1. Nom spécifique du projet :


(En toutes lettres et en sigle à ne pas confondre avec le nom de l’association requérante) :

Projet de renforcement des capacités et de réponse à l’insécurité alimentaire et à l’autonomisation de la femme paysannes de M
BANKANA et YUO et ses environs (PRECAUP)

2. 2. Adresse locale :
(Province, district, commune, village, ……..)

Province de Kinshasa, District de la Tshangu, Commune de Maluku, Village de BUANTABA et YUO

SVP : Brève description de la route à suivre pour atteindre le site du projet (nombre de kilomètres estimation de la durée, nature et état des di
fférents tronçons)

Les sites se trouvent à environ 160 km du centre ville Kinshasa sur la nationale N° 1 en allant vers Kikwit (Bandundu) ; On y accède par l’
entrée dite « antenne », à 1km avant la cité de Mbankana. Du premier village situé à plus ou moins 5km de la route asphaltée, la distance
moyenne entre les différents villages jusqu’au 4ème village (Nga) est d’environ 1km. Les deux derniers villages sont distants d’environ 9km
entr’eux et avec les autres.

2.3. Adresse postale : N/A

2. 4. Numéro(s) de téléphone, de fax, adresse e-mail : Tél (+243) 81 6815224,


mbmkapita@gmail.com

3. Identité des intervenants

3.1. Requérant (pouvoir local/ Association requérante) :


Nom : Organisation non gouvernemental « Centre de promotion des droits de l’enfant et du développement communautaire » (
CEPRODEC)

3.2. Responsable du projet : Mr NTANKOY NZALAKANDA Jean, Coordonnateur


Qualité : Intervenant
Adresse postale : N/A
Numéro(s) de téléphone : (+243) 81 6815224 ; adresse e-mail : mbmkapita@gmail.com

3.3. Porte – parole (Personne mandaté par le requérant pour communiquer avec le bailleur) :
Nom : David DIPOMBO MASSEY
Qualité : Technicien
Adresse postale : N/A
Numéro(s) de téléphone : (+243) 82 133 6969 ; adresse e- mail : daviddipombo@yahoo.fr

3.4. Encadreur (Service technique chargé de l’encadrement par l’association requérante) (facultatif)
Nom : MINAGRI/ Développement rural,
Phone ,Fax, e-mail :
Mr MAKOFI, Secrétaire,
Phone : 081 147 9722
Adresse postale : N/A
Mme SOPHIE MUJITO : Animatrice : OFAC/ HECLA ; téléphone, adresse e-mail : sophiemujito@yahoo.fr;
Phone : 09999 31257 ;
Mr MBOMA Louis : Animateur ;
Phone : 099 820 9990
Mme MANGUNZA Vivianne : Présidente des Mamans paysannes ;
Mr YEMWENI : Président des Papa paysans ;
Mr l’abbé MAKAMBA : Conseiller administratif et trésorier ; Email : makambajp@yayoo.fr , Télé : (+243) 81 508 8990

4. Contexte de l’intervention

(Justification de la requête, diagnostique de la problématique de développement, accompagnée d’un bref historique, de l’intervenant, à grands traits ; n
e pas dépasser l’espace laissé par le formulaire)

Le village Buantaba, Nga, Limbimi, Mboka basi et Inzono sont des sujets de la grande chefferie de MBANKANA, situé à 160 K
m du centre ville Kinshasa. Ces villages comptent près de 2.500 habitants et les villages : Ngiambimi, Yuo, Salongo, Mbete, M
alundu et Kintsuanga sont aussi les sujets de la chefferie de YUO comptent près de 5260 habitants dont 55% des femmes dan
s les deux chefferies. Les terres appartiennent aux privés et au clan du chef et près de 65% des terres ont été vendues surtout
pour la chefferie de MBANKANA. Les femmes de ces contrées sans terre, travaillent sur des terres d’emprunt, prêtés, loués ou
alloué par le chef coutumier ou sur celles de leurs maris, n’ont pas une autonomie économique, et sont confrontées à la misèr
e. Elles se sont organisées pour lutter contre la pauvreté à travers la transformation des produits alimentaires qu’elles commerc
ialisent à travers des circuits courts et la vente de leurs bras.
Cette pauvreté se caractérise par un habitat rudimentaire, l’inaccessibilité aux ressources et aux services sociaux de base.(san
té, éducation) et une pénurie permanente des moyens des subsistance, le manque d’eau potable, la déforestation et la baisse
drastique de la production, une forte démographie, l’ignorance, l’exploitation de la femme et les violences domestiques. En eff
et, la surcharge et la pénibilité champêtre, combiné à une faible production qui relève de l’obligation de la femme résultant d’un
e faible participation de l’homme aux activités de production, accroit la précarité de la santé de la femme. Du fait de la crise et d
es inégalités de genre, les femmes et les filles sont placées en dernière position dans la chaîne de distribution alimentaire famili
ale.
On y note également un taux élevé d’analphabétisme, un faible taux de scolarisation des enfants à cause de la distance entre v
illage et les écoles (entre 3-8 km) ; elles vivent encore du ramassage et de la vente des légumes sauvages. La principale activit
é, notamment la coupe de bois plus rentable pour la fabrication des braises est aux mains des hommes. Ces ressources natur
elles dont la gestion échappe au contrôle des femmes, ne bénéficient et ne leur fournissent que peu de revenus, alors qu’elles
en assurent le transport. Les dures conditions de vie ont pousses bon nombre des jeunes à émigrer vers la ville. Le manque d
es ressources et le manques d’éducations aux bonnes pratiques alimentaires font en sorte que ces communautés sont vulnéra
bles à la malnutrition et exposées continuellement à l’insécurité alimentaire.
Apres un diagnostic participatif qui à réunis près de 70 % de la population, les femmes et les hommes ont relevé un certain
nombre de priorité pour s’en sortir de la pauvreté et assurer leur autonomie notamment :

 Des formations en techniques culturales et de reboisement des aires autour des villages pour reconstituer la forêt en vue
de rétablir l’équilibre environnemental et redynamiser l’agriculture paysanne basa de la sécurité alimentaire.
 Nécessité d’améliorer le tissu économique peu développé générant des mouvements migratoires, principalement des
jeunes.
 L’accès à l’outillage aratoire et petit matériel agricole et semences et boutures de qualités et des petits
équipements de transformation,
 Des formations en santé, en planification familiale pour préserver des vies et en nutrition en vue de lutter contre
la malnutrition des enfants et adultes,
 L’accès à l’eau potable et à l’habitat amélioré
 L’utilisation d’une technologie appropriée pour avoir un produits à valeur ajoutée (micro-cossettes) aura
l’avantage de raccourcir le temps de séchage et d’alléger le temps de travail et de traitement du manioc, travail
dévolu généralement aux femmes et jeunes filles.

C’est pour répondre à ces différents problèmes que l’ONG CEPRODEC à initié ce projet en collaboration avec les chefs Buant
aba et Kinta et leur population en vue de les aider à sortir de la pauvreté. Car si les femmes avaient le même accès aux resso
urces productives que les hommes elles augmenteraient de 30% le rendement de leur exploitation.

5. Population bénéficiaire

5.1. Description du profil de la population –cible, particulière et générale, avec indication des nombres.
La population totale de la première chefferie de Mbankana est estimée à ±2857 habitants, dont près de 930 femmes, 812 hommes et 916 jeu
nes (411 garçons et 505 filles) dont l’âge varie entre 15 à 25 ans et 546 enfants de moins de 15 ans dont 312 filles et 234 garçons. La major
é de la population est analphabète avec un taux de malnutris très élevé (adulte et enfants) environ 11% (voir tableau colonne 2) ; 25% des en
fants ont moins de 15 ans. La composition des ménages est de 4 à 6 enfants en moyenne par famille. La situation de la femme y est particu
èrement désastreuse compte tenu de son rôle et de son statut dans la survie de la famille.
5.2 Tableau synthèse des données statistiques / village/ chefferie
5.2.1. Chefferie de Buantaba(MBANKANA)
Villages Ménages Hommes Femmes Jeunes (F+G) Total/ v Enfants < à 15 ans
illage
G F Total/ village
Buantaba 102 374 316 398 110 137 247
Inzono 33 197 224 141 49 51 100
Nga 30 99 106 61 40 46 86
Limbimi 34 142 284 316 50 63 113
TOTAL 199 812 930 916 2857 249 297 546

NB : *La catégorie d’hommes est composée des hommes mariés, des hommes seuls, des veufs et des jeunes de plus de 25 ans
*La catégorie des femmes est composée des femmes marées, femmes seules (femme chef de famille), des veuves et des filles de plu
s de 25 ans.
_
5.2.2. Répartition des Ménages, Veuves, Femmes chefs de famille et les jeunes sur terrain :
Villages Type d’activités Superficie / Ha Ménages FCF Veuves Jeunes (F et G) Total/ Village
Buantaba - Maraichère -30 ares 7x2 5 10 5 34
-Vivrière -34 Ha (14 prs)
Inzono -Maraichère -15 ares 5x2 5 13 5 33
-Vivrière -33 Ha (10 prs)
Nga -Maraichère -5 ares 4x2 5 10 2 25
-Vivrière -25 Ha (8 prs)
Limbimi -Vivrière -23 Ha 4x2 5 7 3 23
(8 prs)
TOTAL 40 ares 20 20 40 15 115
-115 Ha-

NB : *La superficie en are est pour la culture maraichère, trois sites sont retenus à titre d’expérimentations.
*La superficie en hectare est pour la culture vivrière, (manioc et maïs).
* FCF= Femme chef de famille.

Les projets s’adresse en priorité aux femmes veuves, femmes chefs de famille, aux jeunes filles et en suite à quelques femmes mariées a
vec leurs maris et en fin à un groupe des jeunes hommes triés sur le volet, grâce à leur volonté de s’impliquer.

5.3. Description de la façon comment le groupe – cible a participé dans la préparation du projet.
La population a participé aux différentes réunions préparatoires et de réflexion en donnant des idées sur le type d’activités à mener, le ch
oix des priorités; elle a déterminé les sites et les actions à mener dans le projet. Le choix des sites d’exploitation et de reboisement a été d
écidé de commun accord avec la population et les chefs des villages de la chefferie.

5.4. Description de la façon comment le groupe – cible va participer à la gestion du projet.

Les bénéficiaires participeront à la gestion du projet et dans sa mise en œuvre à travers les commissions mise en place. La constitution de
groupe de travail sur le site a été réalisée par les bénéficiaires selon leurs affinités. Ainsi, les bénéficiaires sont dans le comité de direction
et celui de la coordination. Au niveau de chaque site, on a 1 chef de site et 3 collaborateurs dont 2 femmes et 1homme. En effet, le comité
de pilotage du projet comprend 7personnes dont 4 femmes) intègrent le cible du village ; tout comme le comité de surveillance 7 dont 4 fem
mes ; le comité de direction 5 personnes dont 3 femmes et le comité technique et le comité de gestion des biens matériels, et le comité d’é
valuation comprenant chacun 5 personnes dont alternativement 3 femmes et 2 hommes.

6. Description du projet

L’approche du projet tourne autour du dicton « apprends à pêcher au lieu que je te donne un poisson ».

Le projet consiste à renforcer les capacités techniques des paysannes en se basant sur leur savoir agricole afin d’augmenter leurs
productivité et de varier leur production avec effet d’améliorer leurs revenus et assurer leur autonomisation et la sécurité alimentaire de
leur famille et communauté. Un encadrement et un accompagnement techniques en production agricole principalement vivrière et maraichère
couplées à des formations basée sur des connaissances ancestrales améliorées et assurer ainsi que la fourniture leur fournir des kits
d’outillages agricoles et des semences et boutures de qualité.

115 Ha ont été mis à la disposition de ce groupe pour y travailler durant tout le projet et durant toute la vie des personnes sélectionnées. En
second lieu, enfin de reconstruire l’écosystème forestier, le projet aidera les communautés à reboiser quelque centaines d’hectares dans les
espaces des villages sélectionnés tel que déterminés par les chefs coutumiers de chaque chefferie.
Le projet va concerner un groupe de 115 personnes repartis comme suit : 40 Veuves, 20 Femmes chefs de famille, 20 Ménages réguliers
(couple homme+femme) et 15 Jeunes d’un âge variant entre 18 et 25 ans.

Le projet comporte trois composantes :

1° Lutter contre l’insécurité alimentaire et accroître la souveraineté alimentaire qui comprend une série d’activités notamment :
 Fournir aux personnes ciblés du projet, les facteurs de production tels que des kits d’outillages, des semences et des bouture de
qualité ;
 Un soutient technique (formations) basée sur leurs savoirs ancestraux associer à l’association des cultures qu’il faudra améliorer
pour accroître et diversifier leur production et pour leur propre consommation afin de générer également des revenus grâce à la
vente des excédents,
 Des formations de qualité doubleront cet appui notamment :

La formation en technique et sociale comprend trois activités :

 Des formations en techniques culturales : Seront assurées aux participants : Il s’agira de renforcer les connaissances en
techniques culturales (formation pratique) dans le but d’augmenter la production vivrière et maraîchères dans les villages
retenus par le projet. La formation en technique de transformation pour rentabiliser la production et la formation ;
 la formation en technique maraîchère et Rizicole: il s’agira d’introduire dans le milieu des légumes diverses et pour la
consommation et pour la vente par le système de jardin familial, ceci pour diversifier l’alimentation, lutter contre la malnutrition
et augmenter, aussi varier les revenus ;
 Formation sociale et nutritionnelle : Il s’agira de renforcer aussi les connaissances en nutrition c’est-à-dire montrer grâce
à des démonstrations de cuisine et à des cours de nutrition et de commercialisation pour que les ménages optimisent
l’utilisation des aliments locaux. L’amélioration et la diversification de l’alimentation qui en découlent garantissent un meilleur
état nutritionnel et renforcer le système immunitaire, particulièrement important chez les enfants en bas âge. Il comprend la
formation sociale et civique et la formation nutritionnelle notamment :
 Les formations sociales : Promotion des droits et du genre, en santé et hygiène. Il s’agira de renforcer aussi les connaissances en
santé et hygiène, spécialement le rôle des hommes dans l’élimination des violences domestiques, la participation à la production et à
la création des richesses ; tandis que
 La formation en reboisement : Consistera à leur donner les notions de base sur l’agroforesterie communautaire et le reboisement d’u
ne superficie de 100 Ha ; ce qui nécessitera l’achat et/ou la mise en place des pépinières des plantules protectrices ; ceci dans le but d
e fournir aux communautés du bois pour la fabrication de la braise, principale ressource de commerce dans cet hinterland, tout en prés
ervant la nature et l’environnement.
 La formation en conservation et gestion des produits et commercialisation : Ces formations vont renforcer leurs capacités en co
mpétences de vie.

Chaque formation durera entre 3 à 5 jours et les personnes formées seront accompagnées pour la mise en pratique de l’apprentissage.
Après les formations en savoir et techniques culturales, les techniques de reboisement, la promotion du genre et l’acquisition des outillage
s ; chaque ménage pratiquera sur le terrain lui attribué, les activités de mise en valeur, sous la supervision d’un chef de site et d’un agrono
me encadreur.

2°. Renforcer les conditions de vie affaiblies : la situation d’extrême vulnérabilité à laquelle les gens se retrouvent confrontés peut
Les contraindre à adopter des stratégies de survie dangereuses consistant par exemple à retirer les enfants de l’école, à l’alcoolisme déjà t
rès présent dans le milieu.
Grâce à l’accroissement et à la diversification de la production agricole et de l’élevage, les familles seront en mesure de satisfaire leurs pro
pres besoins et de générer des revenus supplémentaires, assurant ainsi leur subsistance. En plus, le forage de 6 puits permettra aux com
munautés d’avoir de l’eau saine en permanence pour les divers travaux de transformation des produits et de lutter contre les maladies d’ori
gine hydrique. L’une des conditions de relèvement est la participation des hommes au travail agricole.

3. Autonomiser les femmes et renforcer leurs capacités: les femmes n’ont pas accès aux ressources productives et sont privées de terre
en cas de décès de leur conjoint. Le projet fournira à chaque ménage 1,00 Ha de terre pour permettre aux femmes veuves et aux femmes
chefs de famille d’assurer leur production. Ainsi grâce aux formations assurées elles acquièrent et améliorent leurs capacités techniques
dans différents domaines de la production de cultures et de l’élevage jusqu’à leur conditionnement et commercialisation. Les formations en
matière de droit, sur les inégalités hommes-femmes, sur la protection sanitaire, la transformation et la conservation des produits seront
également assurées, elles acquièrent et améliorent leurs capacités techniques dans différent domaines de la production jusqu’au
conditionnement et commercialisation , permettront aux femmes d’améliorer leur quotidien.

6.1. Objectif de l’intervention

Objectif global :

Contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques et à l’autonomisation des femmes et des hommes en milieu rural de Mbankana
et YUO (chefferie), grâce au renforcement du potentiel durable de production à la conservation et à l’utilisation des ressources naturelles.

Objectifs spécifiques :

o Assistance techniques en matière des services de formation et appui aux populations et à leurs organisations locales ;
o Renforcés les moyens et outils de production en vue de l’autonomisation économique des femmes et des ménages ;
o Reboisement des espaces prévus ±100 Ha ;
o Conservation de l’environnement promu ;
o Assurée et augmentée la production agricole des paysans et paysannes ;

Résultats :

o Groupe de travail organisé et mis en place ;


o Outillage de production et local acquis ;
o Sensibilisation réalisée ;
o Promotion de la participation des femmes et des hommes vulgarisée et maitrisées ;
o Formation en technique culturale (vivrière et maraichère) et sylvicole assurée et maitrisée ;
o Accompagnement pratique assuré et maitrisé ;
o Sélection des essences réalisées et semences des qualités acquises ;
o Reboisement de ±100Ha réalisées ;
o Espaces des rouissages crées (avec l’utilisation des bâches) ;
o Aménagement des espaces maraichers réalisés ;
o Productions évacuées et assurées.

6.2. Mise en œuvre du projet:

6.2.1. Organisation et répartitions des activités

Les membres bénéficiaires sont organisés en 4 groupements productifs de 28 personnes en moyenne par site (4 ménages réguliers, 7
femmes chefs de famille, 6 veuves+7 jeunes), sorte de pré-coopérative pour la production et l’écoulement de leur production. Deux
groupements interchangeables seront alternativement composés de ménages et de jeunes s’occuperont à tour de rôle du reboisement sur
5 sites retenus à savoir ; Buantaba, Mboka basi ; Nga, Inzono, Limbimi et Yuo selon un calendrier préétabli.

6.2.2. Organisation du projet

Le projet a une organisation de gestion composée du comité de pilotage, du comité de gestion, de l’équipe de gestion du matériel et de l’é
quipe de supervision
5 personnes provenant de chaque village ou site dont 4 femmes et 3 hommes et le chef de village plus la coordination du projet soit 15 pe
rsonnes qui constituent le comité de pilotage ;

1° L’équipe technique : composée de 7 personnes dont trois femmes et deux hommes parmi les villageois et des deux agronomes
2° L’équipe de supervision : constituée de 7 personnes dont les chefs de chaque site et de l’agronome principal pour la supervision de
s activités.
3° L’équipe de gestion du matériel : trois personnes par site plus le chef de site se chargeront de la gestion du matériel. Les équipes de
travail constitué de chaque ménage répertorié sont sous la tutelle et la supervision d’un chef de site. L’équipe de travail est constitué des
ménages réguliers, des jeunes, des veuves, des femmes chefs de ménages repartis selon leur provenance.
4° L’équipe d’évaluation : Supervise la qualité du travail des groupes, si les travaux ont été bien fait et si les normes ont été respectés et
essaie d’aider les familles ayant des difficultés techniques à se rattraper.

6.2.3. Activité de reboisement et maraichère

Ainsi 5 villages d’actions pour le reboisement ont été retenus ; à savoir : le village Buantaba avec une superficie de 10 Ha, le village Inzon
o avec une superficie de 20 Ha, le village Nga avec une superficie de 10 Ha , le village de Limbimi avec une superficie de 10 Ha et la che
fferie de Yuo avec une superficies de 50 Ha .

En outre, et en plus de 115 Ha, le projet disposera d’un champ collectif d’une superficie de 5 ha qui servira de champ de reproduction des
semences et bouture et chaque site disposera également d’un espace de 10 ares pour produire les semences maraichères.
Dans le cadre de la production vivrière, le projet disposera des bâches ou des fûts en plastiques dans chaque famille pour permettre aux f
emmes de bien rouir de façon plus hygiénique leur manioc en vue de sa transformation. Le projet disposera des variétés compétitives et d
e haut rendement dans la production du manioc.

7. Moyen nécessaires à la réalisation de projet

7.1. Besoins en matériels : Les kits d’outillages et les matériels agricoles à acquérir sont composés de :

1. Des kits de matériels aratoires pour les 115 familles retenus dans le projet.
2. Des boutures et plantules des différentes variétés :
 Manioc : 419, Madibwata , Kingawa et Likando
3. Des plantules des reboisements est constituées des variétés : ACACIA, EUCALYPTUS et les variétés locales et quelques arb
res fruitiers et à chenilles, 500 plantules à l’hectare pour un écartement de 4m x 5m pour 100 Ha soit 50 000 plantules.
Ainsi, on aura besoin de :

 Acacia : 30.000 plantules pour 60 ha


 Eucalyptus : 15.000 plantules pour 30 ha
 Variétés locales : 5000 plantules pour 5 ha
 Arbres fruitiers : 5000 plantules pour 5 ha

4. Les semences maraichères des différentes variétés seront fournies aux familles pour la consommation locale en fin d’équilibrer le
ur alimentation. Notamment ; la ciboule, les amarantes, les choux, les laitues, l’oseille, les poivrons, la Pointe noire, les poireaux, l
entilles etc.

7.2. La répartition des plantules par site et le coût

Site Superficie Plantules Acacia Plantules Arbres fruitiers Plantules Total plantule/ Site Coût/ Coût Total
(Ha) Eucalyptus locales Plantule/ en $USD
$
Buantaba 10 Ha 2000 1500 750 750 5.000 0,2.5 1.250
Inzono 20 Ha 4000 3000 1500 1.500 10.000 0,2.5 2.500
Nga 10 Ha 2000 1500 750 750 5000 0.25 1.250
Limbimi 10 Ha 2000 1500 750 750 5.000 0.25 1.250
Yuo 60 Ha 10.000 plantules 7500 plantules 3750plantules 3750plantules 25.000 plantules 0.25 6.250
TOTAL 100 Ha 20.000 plantules 150.000 plantules 7500 plantules 7500plantules 50.000 plantules - 12.500 $

7.3. Intrants agricoles :

N° Description Unités Quantités Coût unitaire en USB Total en USB


01 Machettes tramotina avec manches Pce 95 8 760
02 Houes cock Pce 95 6 570
03 Coupe – coupes Pce 50 5 250
04 Bêches Pce 50 5 250
05 Brouettes Pce 8 50 400
06 Bâches Pce 95 30 2.850
07 Limes Paquets 100 0.5 50
08 Arrosoirs en plastiques Pce 95 20 1900
09 Décamètres (100 m) Pce 5 15 75
10 Pulvérisateurs à dos de 20L Pce 2 100 200
11 Jalons Pce 5 50 250
12 Corde en nylons (rouleau) Pce 10 5 50
TOTAL 7.605 $

8. Budget de l’intervention

8. 1. A charge du requérant (Participation de la communauté)


NB : le montant de l’apport propre du requérant doit atteindre au moins 20% du budget, que ce soit en espèce ou en nature, sous forme des biens ou des services

No Description Valeur en USB


01 Aménagement des espaces et délimitation+ Dessouchement 730
02 Apport de la communauté locale : 115 Ha (vivrière) + 100 Ha (reboisement) 2.800
03 Formation à la structuration des groupes 500
04 Coordination FF 600
05 2 Campagnes sur la salubrité et l’hygiène 300
06 Apport en plantules locales : 7500 plantules x0.25$ 2.400
07 Prise en charge et collation lors des formations : 5jrs x 3$ x 60 prs en structuration+ cahier FF 1000
08 Frais de transport matériaux, plantules, boutures et autres. 450
09 Sensibilisations et Animations, organisation des groupes. 500
TOTAL 9.321 $

8. 2. A charge de la coopération (Bailleur) :

No Description Coût en USB


I. Formations :
01 Elaboration des modules et contenu des formations 200
02 Formation : 1 Session des 5jrs en technique culturale et changement climatique 250
03 1 Session des 5jrs en reboisement (sylviculture) ; théorique et pratique 300
04 1 Session des 5jrs sur le genre, éducation civique, droit et violence faite à la femme 200
05 1 Session de formation culturale sur le maraichage 200
06 1 Session des 3jrs sur la formation nutritionnelle 200
II. Jours prestés et Honoraires formateurs :
-Formatrices en nutrition : 1prs x 3jrs x 2 Sessions x 50$ (30 prs *2) 100
-Formateurs en genre, violence sexuelle, droit, salubrité et hygiène:1prs x 5jrs x 5 Sessions x 50$ (30prs) 250
-Formateur en commercialisation. (1) x 2jrs x 2 sessions x 50$ (30pers*2) 100
-Formateurs en technique culturale : Vivrière et Potagère : 2pers x 5jrs x 50$ (30prs*2) 500
-Formateurs en reboisement : Théorie et Pratique : 2pers x 7jrs x 50$ (30prs*2) 700
Sous total 1 3.000$
III. Matériels et Kits agricoles
01 Achat outillages agricoles 7.605
02 Coût d’amortissement et Location tracteur + GO = 70$ x 2 opérations x 115 Ha = 16.100
03 Frais de transport matériaux, plantules, boutures et autres. 500
Sous total 2 24.205$
IV. Achat plantules et semences :
01 Achats plantules de reboisement pour 100 Ha 12.500
02 -Achat boutures : Manioc pour 115 Ha = (1 Botte coûte 0.5$ x 100 bottes/ Ha= 4500$ 6.900
-Achat semences : Maïs pour 60 Ha = 20 Kg/ Ha x 3$ = 40$/Ha x 60 Ha =3600$
Sous total 3 19.400$
Total Général 1+2+3 : 46.605$
Apport local 20% du budget sollicité : 9.321$
Coût total du montant sollicité 46.605$
TITAL Coût total du projet : 46.605 $ + 9.321 $ = 55.926 $

9. Chronogramme de l’intervention du bailleur :

Activités Aout- Novembre- Janvier- Mars- Avril Mai-juin- Aout, sept, Novembre- Janvier Février
Septembre- Décembre Février 2019 Juillet : 2019 Octobre Décembre 2020 2020
Octobre 2018 2018 2019 2019 2019
Visite sur terrain
et octroi1èretranche
du financement
Evaluation activités
démarrage
Evaluation de la
mise en œuvre du
projet
Suivi 1ère tranche
du financement
Evaluation du 1er
semestre+rapport
au bailleur
Octroi, 2ème
tranche
Evaluation, mi-
parcours et rapport
Evaluation finale
Octroi dernière
tranche
Remise du rapport
final

10.1 Durée du projet

Le projet à une durée de 19 mois à compter de la réception du financement. Les activités préparatoires débuteront déjà la première semaine
du septembre 2018. Les activités formatives débuteront en octobre lors du semis ou bouturage ainsi après la formation, celle-ci étant
théorique et pratique, les paysans se mettront directement à l’ouvrage. Les travaux de reboisement commenceront à la dernière saison de
la culture c est à dire, en jachère car ils seront utilisés pour la couverture du sol.
Date de lancement le 10 Septembre 2018.
Date de l’achèvement, le 22 février 2020.

 Hormis des contraintes socio-politiques et les intempéries, nous comptons exécuter le projet dans les délais.

10.1 Chronogramme – Calendrier des activités 2018 – 2020

Calendrier des activités Période de l’intervention 2018 2019 2020


00 Activités Aout-Sept-Oct. Novembre- Janvier- Avril-Mai-Juin Juillet- Oct.- Janvier février
décembre février- Mars Aout- Nov.-Déc.
Septembre
01 Délimitation du terrain, Dessouchements xxxxx
02 Organisation des groupes de travail XXX xxxxx
03 Sensibilisation et Préparation préliminaire Xxxxx xxxxx
04 Formation à la structuration des groupes Xxxxx xxxxx
O5 Acquisition des Fonds 1ère tranche xxxxx xxxxx
06 Aménagement des espaces de travail par xxxxx xxxxx xxxxx
site
07 Achat semences, bouture et plantules xxxxx xxxxx Xxxxx
08 Achat et acquisition matériels xxxxx xxxxx xxxxx xxxxx
09 Formation sur des techniques culturales ; xxxxx xxxxx xxxxx xxxxx
vivrière et maraichère, (Théorie et Pratique)
10 Formation sur le reboisement xxxxx xxxxx
11 Reboisement xxxxx xxxxx
12 Acquisition des Fonds 2ème Tranche xxxxx
13 Evaluation formative xxxxx xxxxx xxxxx Xxxxx
14 Mise en œuvre sur les sites xxxxx xxxxx xxxxx xxxxx
15 Acquisition des Fonds 3ème Tranche xxxxx
16 Evaluation production et Evaluation mi- xxxxx xxxxx Xxxxx
parcours
17 Evaluation performance opérationnelle xxxxx xxxxx xxxxx Xxxxx
18 Evaluation final / rapport 1,2,3 xxxxx xxxxx xxxxx

11. Coût du projet :


11.1. Budget du requérant : 9.321 $

11.2. Budget sollicité : 46.605$

11.3. Coût total du projet : 55.926$

12. Durée du projet :

Date de lancement : 10 septembre 2018

Date de l’achèvement : 22 février 2020

Signé en date du ………….. / …………. / 2018

Le bénéficiaire
(Institution, Nom et Fonction)
CEPRODEC- Ong, Mr KAPITA Mboma coordonnateur

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