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Chimie de l’environnement

Professeurs : Rose-Michelle SMITH, Ph.D.


Yvens CHEREMOND, Ph.D.
CHI6060 (2018-2019)

Rose-Michelle SMITH 1
Plan du cours

 Introduction à la chimie de l’environnement.

 Environnement et substances: chimie de l’environnement, origine et


constitution de la terre, substances présentes dans l’environnement.

 Protection de l’environnement, droit de l’environnement, législation


sur les substances chimiques.

 Les processus chimiques de la biosphère, de l’atmosphère, de la croute


terrestre.

 Pollution de l’air.

Rose-Michelle SMITH 2
Plan du cours

 Eau : aspects fondamentaux, cycles de l’eau, pollution de l’eau.

 Épuration des eaux usées et règlementation de la pollution des eaux.

 Le sol : bases du sol, pollution du sol, métaux lourds.

 Le sol : sites et sols pollués, réglementation des sols.

 Déchets : généralités, différents types de déchets et classification, recyclage.

 Déchets : déchets ménagers et industriels, règlementation.

Rose-Michelle SMITH 3
Chapitre I

Introduction à la chimie de l’environnement

Rose-Michelle SMITH 4
Chapitre I

Définition de l’environnement
 C’est l’ensemble de toutes les influences directes et indirectes exercées sur
l’ être vivant et de ses relations avec le reste du monde (Blieffert & Perraud,
2008, p.3).

Rose-Michelle SMITH 5
Chapitre I

Chimie de l’environnement

 C’est un domaine de la chimie qui traite les aspects chimiques intervenant dans
l’environnement.

 Ce domaine traite des sources et des puits, du transport, de la distribution ainsi


que des réactions et des effets des substances de l’eau, le sol et l’air et leurs
impacts sur le monde vivant, donc sur les hommes, les animaux, les plantes et
les microorganismes, ainsi que sur des choses inertes (bâtiments, matériaux).

 Synonymes de chimie de l’environnement : chimie écologique ou écochimie.

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Chapitre II

Environnement, Substances

Chimie de l’environnement

Rose-Michelle SMITH 7
Chapitre II

Composants majeurs de l’environnement

Air

Climat Climat
Hommes
Animaux
Plantes
Eau Sol

Climat

Rose-Michelle SMITH 8
Chapitre II

Composants majeurs de l’environnement

Monde vivant Monde non-vivant

 La flore (végétaux)  Les composantes minérales


(eau, roches, air )
 La faune (animaux)
 Les restes des êtres vivants
(cadavres, plumes d’oiseaux, os)

 Productions humaines
(maisons, ponts )

Rose-Michelle SMITH 9
Chapitre II

Définition d’un système


 C’est un groupement comportant des parties qui sont en interaction les unes
avec les autres (ex: la biosphère).

Ecosystème et interactions entre le monde vivant et non vivant

Monde
vivant
homme
Monde non
vivant
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Chapitre II

L’homme et l’environnement

est une partie de l’écosystème de la terre ;

est le facteur déterminant dans l’écosystème ;

L’homme utilise et transforme l’environnement en fonctions de


ses besoins ;

détruit des milieux de vie parfois ;

a des actions néfastes et favorables pour l’environnement.

Rose-Michelle SMITH 11
Chapitre II

L’homme et l’environnement

Milieux modifiés par l’homme

agrosystèmes

forets cultivées

milieux urbains
Rose-Michelle SMITH 12
Chapitre II

L’homme et l’environnement

Actions favorables Actions néfastes

 La création de stations d'épuration  Rejet des déchets

 Le recyclage des déchets solides  Marées noires

 Création de réserves naturelles  Pèche intensive

 L'introduction d'une espèce


dévastatrice

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Chapitre II

Interactions entre l’homme et l’environnement

Air

Animaux Plantes

Eau Sol

Hommes

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Chapitre II

Impact et pollution de l’environnement

Impact environnemental
 C’est l’ensemble de tous les facteurs qui perturbent l’environnement(ex:
exploitation des richesses naturelles, les gaz d’échappement, les eaux
usées, les déchets).

Pollution environnementale
 Lorsqu’il se produit des dommages vis-à-vis de la nature, par l’introduction
de substances (ex: pollution de l’air, pollution des eaux, pollution des sols).

Rose-Michelle SMITH 15
Chapitre II

Prise de conscience de l’environnement

 Dépérissement des forets

 Pluies acides

 Trou d’ozone

 Effet de serre

 Effets sur le climat (réchauffement climatique, fonte des glaciers)

 Effets liés à la croissance de la population mondiale

Rose-Michelle SMITH 16
Chapitre II

Environnement, Substances

Origine et constitution de la terre

Rose-Michelle SMITH 17
Chapitre II

Origine des éléments

 Naissance de la terre à partir d’un rassemblement de neutrons dense et


gigantesque, il y a 10 à 20 milliards d’années.

Théorie de « big-bang » : un mélange de gaz est alors apparu, « la


nébuleuse primitive » à partir duquel des soleils, des planètes et
d’autres corps célestes se sont formés.
https://www.youtube.com/watch?v=VQPb5YQ2RGw

 L’oxygène, le silicium et le fer étaient retrouvés fréquemment sur


l’ensemble de la terre et la croute terrestre contrairement à l’hydrogène et
l’hélium.

Rose-Michelle SMITH 18
Chapitre II

Définition de l’atmosphère
 Vient du grec atmos, vapeur fumée ; du latin sphaira, boule, globe terrestre.
C’est la couche constituée de gaz d’une portion du ciel ; on parle de
l’atmosphère de la Terre.

Composition de l’atmosphère
 Les principaux constituants de l’air : l’azote (78,084 %), l’oxygène (20, 0946 %),
l’argon (0,934 %).

Rose-Michelle SMITH 19
Chapitre II

Importance de l’air pour les êtres vivants

Respiration
 Est un processus physiologique permettant d'approvisionner l'organisme en
oxygène, et de le libérer du dioxyde de carbone.

C6H12 O6 + O2 6 Co2 + ATP chaleur

Photosynthèse
 La transformation réductrice du dioxyde de carbone et de l’eau en hydrates
de carbone par utilisation de l’énergie de la lumière :
lumière
2 H2O* + CO2 {CH2O } + H2O + O2*
Chlorophylle

Rose-Michelle SMITH 20
Chapitre II

Composition de la Terre

Différentes parties de la Terre

atmosphère

biosphère pédosphère

hydrosphère lithosphère

Rose-Michelle SMITH 21
Chapitre II

Composition de la Terre

Différentes parties de la Terre

 Atmosphère : couche d’air qui entoure la Terre.


 Pédosphère : domaine formé par l’effritement des roches dans lequel la vie
dans le sol se déroule.

 Lithosphère : la couche rocheuse externe de la Terre ; la croute terrestre et


la partie supérieure du manteau lui appartiennent.

 Hydrosphère : les différentes formes aqueuses présentes sur la Terre


(océans, lacs, fleuves, neige, glace…).

 Biosphère : totalité de la partie de la Terre peuplée par les êtres vivants.

Rose-Michelle SMITH 22
Chapitre II

Substances présentes dans l’environnement


Substances :
 Éléments chimiques et leurs composés
-tels qu’ils se présentent à l’état naturel
-tels qu’ils sont obtenus par tout procédé de production contenant
éventuellement tout additif nécessaire pour préserver la stabilité du produit et
toute impureté résultant du procédé, à l’exclusion de tout solvant pouvant être
séparé sans affecter la stabilité de la substance ni modifier sa composition.
Préparations :
 Mélanges ou solutions composés de deux substances ou plus.

90 à 95 % des produits chimiques commercialisés sur le marché européen sont


des préparations.

Rose-Michelle SMITH 23
Chapitre II

Cycles globaux des substances

Atmosphère
Atmosphère

SA AS OA AO

Sol océans

SF FO

fleuves

Rose-Michelle SMITH 24
Chapitre II
Rectangles : réservoirs; Cercles : passage
entre 2 compartiments; F: fleuves;
Cycles globaux des substances A: atmosphère; S : sol ; O: océan

Atmosphère
Atmosphère

SA AS OA AO

Sol océans

SF FO

fleuves

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Chapitre II

Pollution de l’environnement

Les pollutions de l’environnement peuvent être subdivisées :

 Pollutions créées par la consommation de l’espace vital

 Pollutions physiques

 Pollutions provoquées par des substances

Rose-Michelle SMITH 26
Chapitre II

Pollution de l’environnement

Unités
industrielles chaleur

Pollutions créées Pollutions de Pollutions de


Besoin de par l’utilisation l’environnement l’environnement
l’agriculture de l’espace vital par des substances d’origine physique bruit

Culture
habitation rayonnement
loisirs
air eau sol

Rose-Michelle SMITH 27
Chapitre II

Répartition des substances entre les trois compartiments de


l’environnement
Atmosphère

Sol Eau

Rose-Michelle SMITH 28
Chapitre II

Précisions sur les Substances :

Lorsque des additifs ou des composants individuels de substances sont


identifiés, ils sont pris en compte dans la classification (i.e. dangers indiqués
sur l’étiquette) uniquement si leur concentration est égale ou supérieure à
certaines concentrations :

- 0,1 % pour les substances classées T+, T, CMR 1 et 2, dangereuses pour


l’environnement aquatique ou la couche d’ozone.
- 1,0 % pour les substances classées comme nocives, corrosives,
sensibilisantes, CMR 3, ou nocives pour les organismes aquatiques.

Rose-Michelle SMITH 29
Chapitre II
Classification réglementaire des produits chimiques dangereux

15 classes de danger
 explosible
 comburant 10 indications de danger
 extrêmement inflammable  E - explosible
 facilement inflammable  O - comburant
 inflammable  F+ - extrêmement inflammable
 corrosif  F - facilement inflammable
 très toxique  C - corrosif
 toxique  T+ - très toxique
 nocif  T - toxique
 irritant  Xn - nocif
 sensibilisant  Xi - irritant
 mutagène N -dangereux pour l’environnement
 cancérogène
 toxique pour la reproduction
 dangereux pour l’environnement Ne figurent pas de manière claire sur
Rose-Michelle les étiquettes….
SMITH 30
Chapitre II
Classification réglementaire des produits chimiques dangereux

10 indications de danger 7 symboles


 E - explosible
 O - comburant
 F+ - extrêmement inflammable
 F - facilement inflammable
 C - corrosif
 T+ - très toxique
 T - toxique
 Xn - nocif
 Xi – irritant
N - dangereux pour l’environnement

A nouveau : perte d’informations …

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Chapitre II
Classification réglementaire des produits chimiques dangereux
Dangers physico-chimiques

inflammable

Rose-Michelle SMITH 32
Chapitre II
Classification réglementaire des produits chimiques dangereux
Dangers toxiques

OU OU

POUR POUR
Cancérogène, Mutagène,
Toxique pour la reproduction

Pas de pictogramme spécifique


Rose-Michelle SMITH 33
Chapitre II

Propriétés physiques des produits

Seuil olfactif
 La plus basse concentration permettant de percevoir l’odeur du produit
dans l’air (à considérer comme une valeur approximative).

 Elle correspond en général à la concentration pour laquelle la moitié des


membres d’un jury d’experts perçoivent l’odeur.

Solubilité
Capacité du produit à se dissoudre dans l’eau ou une autre substance.

Elle peut s’exprimer → par un pourcentage


→ par un terme qualificatif : insoluble, très soluble,
miscible.
Rose-Michelle SMITH 34
Chapitre II

Propriétés physiques des produits


Masse molaire
Masse d’une mole d’un composé donnée, c’est-à-dire de 6,02.1023 molécules
(nombre d’Avogadro).

Point de fusion
Température à laquelle le produit passe de l’état solide à l’état liquide (valeur à
peu près indépendante de la pression).

Point d’ébullition
Température à laquelle le produit passe de l’état liquide à l’état de vapeur
(valeur très dépendante de la pression).

Rose-Michelle SMITH 35
Chapitre II

Propriétés physiques des produits


Densité
Rapport de la masse d’un volume de produit à la masse du même volume
d’eau.
D204 indique que les températures du produit et de l’eau sont respectivement
de 20°C et de 4°C.
Densité de vapeur
Rapport de la masse d’un volume de vapeur du produit à la masse du même
volume d’air.

Tension de vapeur
Pression partielle d’un composé volatil en présence de sa forme liquide,
paramètre très dépendant de la température.
Les fiches indiquent généralement la tension de vapeur du produit à
trois températures différentes.
Rose-Michelle SMITH 36
Chapitre II

Propriétés physiques des produits


Indice d’évaporation (volatilité)

Notion empirique donnant la vitesse d’évaporation d’un produit par rapport à


celle de l’éther diéthylique.

Vitesse d’évaporation du produit


Volatilité =
Vitesse d’évaporation de l’éther

Point éclair
Température minimale à laquelle il faut porter un liquide pour que les vapeurs
qui s’en dégagent, mélangées avec l’air, s’enflamme en présence d’une
étincelle.
Exemples de points éclairs :
Acétone : -18°C ; Hexane : - 21 °C ; Éther éthylique : -45°C ; Isoprène : -48°C.
Rose-Michelle SMITH 37
Chapitre II

Propriétés physiques des produits


Indice d’évaporation (volatilité)

Notion empirique donnant la vitesse d’évaporation d’un produit par rapport à


celle de l’éther diéthylique.

Vitesse d’évaporation du produit


Volatilité =
Vitesse d’évaporation de l’éther

Point éclair
Température minimale à laquelle il faut porter un liquide pour que les vapeurs
qui s’en dégagent, mélangées avec l’air, s’enflamme en présence d’une
étincelle.
Exemples de points éclairs :
Acétone : -18°C ; Hexane : - 21 °C ; Éther éthylique : -45°C ; Isoprène : -48°C.
Rose-Michelle SMITH 38
Chapitre II

Propriétés physiques des produits


Température d’auto-inflammation ou point d’auto-ignition
Température minimale à laquelle une vapeur ou un gaz, en proportion
convenable avec l’air, s’enflamme spontanément, c’est-à-dire sans contact avec
une étincelle.

On définit également la température d’auto-inflammation d’un solide comme la


température minimale à laquelle l’inflammation spontanée se produit. Les
valeurs données sont approximatives et peuvent varier sensiblement selon les
conditions de détermination.

Ce phénomène se produit avec un délai qui varie de quelques


! millisecondes à pression et températures élevées, à plusieurs
minutes pour des pressions et températures faibles.

Rose-Michelle SMITH 39
Chapitre II

Propriétés physiques des produits


Limites d’explosivité

Valeurs des concentrations d’un gaz ou des vapeurs d’un liquide inflammable,
exprimées en concentration (pourcentage) volumique dans l’air, entre
lesquelles le mélange est explosible en présence d’une source d’ignition.

L'intervalle d'explosivité est caractérisé par :

la limite inférieure d'explosivité (LIE) et la limite supérieure d'explosivité (LSE)

Sous la LIE le mélange est


Au-dessus de la LES c'est le
trop pauvre en combustible
comburant qui manque.
pour amorcer une réaction.
Rose-Michelle SMITH 40
Chapitre II

Propriétés physiques des produits

Exemples :

Les concentrations sont données en pourcentage du volume dans l'air.

Substance LIE LSE


Acétone 3% 13%
Acétylène 2,5% 82%
Éthanol 3% 19%
Gazole 1,4% 7,6%

Rose-Michelle SMITH 41
Chapitre II

Transport et dispersion

Transport
 Le transport des substances définit leur changement de lieu dans l’environnement

Dispersion

 La dispersion ou mobilité c’est la tendance des produits chimiques à se propager


dans d’autres domaines de l’environnement depuis l’endroit où ils ont été
appliqués ou utilisés pour la première fois.

Rose-Michelle SMITH 42
Chapitre II

Persistance
 C’est la propriété qu’ont les composés de pouvoir rester dans l’environnement,
sans être altérés par des processus physiques, chimiques ou biologiques.

 La persistance d’un composé peut être caractérisé par son temps de demi-vie
Biologique (DT50). En d’autres termes, c’est le temps au bout duquel la moitié
d’une substance organique est décomposée par des organismes en un ou
plusieurs composés.

Rose-Michelle SMITH 43
Chapitre II

Dégradation

 La dégradation est la transformation du polluant conduisant à des


modifications de sa structure moléculaire avec génération de produits de
transformation ou métabolites. La dégradation peut être biotique
(métabolisation par des microorganismes) ou abiotique (photodégradation,
hydrolyse).

Rose-Michelle SMITH 44
Chapitre II

Accumulation biologique ou bioaccumulation


Définition
 C’est lorsque des substances sont stockées dans les organismes, ou dans
certains organes des êtres vivants. Par exemple, on retrouve des métaux
lourds dans le foie des mammifères.

Facteur de bioaccumulation

 Est encore appelé facteur de bioconcentration (FBC). Il est utilisé pour décrire
la mesure de l’accumulation dans un système biologique déterminé.

Concentration d’un composé dans un être vivant


FBC =
Concentration du même composé dans un milieu
environnant

Rose-Michelle SMITH 45
Chapitre II

Coefficient de partage 1-octanol/eau

 Est une grandeur qui représente le rapport entre les concentrations d’une
substance X dans des phases qui sont en contact l’une avec l’autre constitués
d’un solvant moins polaire, le 1-octanol et d’un solvant polaire , l’eau:

C1-octanol (X)
KOW ou POW =
Ceau (X)

Rose-Michelle SMITH 46
Chapitre II

Environnement, Substances

Protection de l’environnement

Rose-Michelle SMITH 47
Chapitre II

Protection de l’environnement
Ce sont toutes les mesures qui sont prises et/ou qui doivent être prises dans le
secteur public ainsi que dans la grande et petite industrie pour protéger
l’environnement. Les mesures préventives devant aider à réduire la pollution
apportée par les effluents gazeux, aqueux et les déchets sont également
incluses.

Ecolabel européen Ecolabel français

Rose-Michelle SMITH 48
Chapitre II

Protection de l’environnement

Intégrée : lors de la fabrication d’un produit on


prend toutes les mesures pour produire propre.
Une planification de la production diminue
l’impact sur l’environnement.

Protection de
l’environnement

Additive : toutes les parties d’unités ou toutes


les mesures qu’on pourra ajouter à celles qui
existent déjà. On parle également de mesures
secondaires de technologie environnementale
ou de « technique End-of-pipe ».
Rose-Michelle SMITH 49
Chapitre II

Protection de l’environnement
Développement durable, engagement de progrès

C’est défini comme un développement répondant aux besoins du présent


sans comprendre la capacité des générations futures à répondre à leurs
propres besoins.
 Rapport BRUNDTLAND en 1987 (Gro Harlem BRUNTLAND)
Respect strict du principe de «sustainable development»

 Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Rio de Janeiro en 1992


 Les chefs d’Etats de plus de 100 nations ont adopté une déclaration commune que
« les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au
développement durable ».

 Le Grenelle de l’Environnement (15 juillet 2007- début 2008)


Loi cadre sur les objectifs de la politique française de développement durable lors
du 1er semestre.
Rose-Michelle SMITH 50
Chapitre II

Protection de l’environnement

Renouvelables : les forets (la quantité enlevée


ne doit pas dépasser celle qui est régénérée).

Ressources

Non-renouvelables: les combustibles fossiles


(ils doivent être exploités dans la mesure où le
remplacement par des ressources
renouvelables est possible).

Rose-Michelle SMITH 51
Chapitre II

Droit de l’environnement

Traité sur l’Union Européenne du 28 février 1986 (article 174 de la version


consolidée, signé par 12 Etats membres)

C’est le droit de la protection de la nature, la lutte contre les nuisances,


l’aménagement de l’espace rural et urbain et du patrimoine culturel.

Objectifs
 La préservation, la production et l’amélioration de la qualité de
l’environnement;
 La protection de la santé des personnes;
 L’utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles ;
 La promotion de mesures destinées à faire face aux problèmes
régionaux ou planétaires de l’environnement sur le plan
international.
Rose-Michelle SMITH 52
Chapitre II

Droit de l’environnement
 Loi du 10 juillet 1976 : Protection de la nature

 Loi du 7 février 1992: Accord de l’Union Européenne à Maastricht


 Loi du 2 février 1995: Renforcement de la protection de l’environnement.
L’environnement fait partie du patrimoine commun de la Nation et que sa
protection, sa mise en valeur et sa gestion sont d’intérêt général.

Directives :
Directive 98/24/CE : fixe les règles minimales à respecter de protection des
travailleurs contre les risques résultant de leur exposition à des agents
chimiques dangereux présents sur le lieu de travail.
Directive 94/63/CE: fixe des objectifs de réduction d’émissions d’hydrocarbures
ainsi que des échéances.

Rose-Michelle SMITH 53
Chapitre II

Droit de l’environnement

Prévention : études d’impact


Le principe de prévention essaie de tenir compte des conditions de vie des
générations actuelles et futures en posant des actions se projetant dans l’avenir de
manière à éviter, dans la mesure du possible, tout impact sur l’environnement.

Quelques règles et principes


 L’impact sur l’environnement ne doit pas s’accroitre;
 Des technologies propres doivent être mises en place pour parvenir à des
valeurs d’émissions et d’immission les plus basses possibles sur le plan de
l’état technique;
 Qu’une substance soit considérée comme nocive à une concentration
déterminée ne doit pas dépendre des actions officielles ;
 A chaque décision de planification importante, les intérêts de l’environnement
doivent être pris en compte .
Rose-Michelle SMITH 54
Chapitre II

Droit de l’environnement

Principe de pollueur-payeur
Le principe de pollueur-payeur signifie que l’imputation des dépenses relatives aux
mesures de lutte contre la pollution, au lieu d’ être supportée par l’ensemble de la
collectivité, le serait par les pollueurs.

Principe de la responsabilité solidaire


Les frais engagés pour supprimer, réparer ou éviter des dommages causés à
l’environnement doivent être payés sur le budget de l’Etat donc supportés par les
contribuables, par l’ensemble de la société.

Rose-Michelle SMITH 55
Chapitre II

Droit de l’environnement

Institutions de l’environnement

 Institut National de l’Environnement Industriel et l’Institut Français de


l’Environnement (IFEN)

 Agence de l’Eau

 Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME)

 Institut National sur l’Environnement Industriel et les Risques (INERIS)

 Bureau des Recherches géologiques et Minières (BRGM)

 Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) et Direction Régionale de


l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE).

Rose-Michelle SMITH 56
Chapitre II

Droit de l’environnement

Institutions de l’environnement

 Institut National de l’Environnement Industriel et l’Institut Français de


l’Environnement (IFEN)

 Agence de l’Eau

 Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME)

 Institut National sur l’Environnement Industriel et les Risques (INERIS)

 Bureau des Recherches géologiques et Minières (BRGM)

 Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) et Direction Régionale de


l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE).

Rose-Michelle SMITH 57
Chapitre II

Législation sur les substances chimiques, sur les produits


dangereux et sur les transports dangereux

 Les substances existantes : 100 106 subst. dont 30 000 > 1 tonne

Substances inscrites à l’EINECS


(European Inventory of Existing Commercial Substances).
Inventaire des substances mises sur le marché communautaire
avant septembre 1981.

 Les substances nouvelles : environ 3000

Substances mises sur le marché dans l’Union Européenne après septembre 1981.

Après notification, elles sont inscrites à l’ELINCS


(European Listing of New Commercial Substances).
Rose-Michelle SMITH 58
Chapitre II

Législation sur les substances chimiques, sur les produits


dangereux et sur les transports dangereux
Nouveau règlement européen entré en vigueur en juin 2007

 but = fournir une meilleure protection au public contre les risques


inhérents aux substances chimiques.
La commission propose qu’après intégration progressive des substances
existantes jusqu’en 2016, les substances existantes et les substances
nouvelles fassent l’objet d’une même procédure, dans le cadre d’un
système unique :
le système REACH.
R Registration (enregistrement)
E Evaluation (évaluation)
A and Autorisation (autorisation)
CH of Chemicals
http://europa.eu.int/comm/environment/chemicals/reach.htm
http://www.prc.cnrs-gif.fr/reach
Rose-Michelle SMITH 59
Chapitre II

Législation sur les substances chimiques, sur les produits


dangereux et sur les transports dangereux
Nouveau règlement européen entré en vigueur en juin 2007

 but = fournir une meilleure protection au public contre les risques


inhérents aux substances chimiques.
La commission propose qu’après intégration progressive des substances
existantes jusqu’en 2016, les substances existantes et les substances
nouvelles fassent l’objet d’une même procédure, dans le cadre d’un
système unique :
le système REACH.
R Registration (enregistrement)
E Evaluation (évaluation)
A and Autorisation (autorisation)
CH of Chemicals
http://europa.eu.int/comm/environment/chemicals/reach.htm
http://www.prc.cnrs-gif.fr/reach
Rose-Michelle SMITH 60
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Le Système REACH va permettre de recueillir un grand nombre
d’informations sur les propriétés des substances chimiques produites ou
importées pour tous les autres usages. Il constitue un outil fondamental
pour les industriels, les pouvoirs publics et la société civile, pour améliorer
à long terme le bien-être de la population en termes de santé et
d’environnement.
Le règlement REACH crée également une Agence européenne des
produits chimiques (ECHA selon l’acronyme anglais European Chemicals
Agency) en charge des aspects techniques et administratifs du dispositif.

La circulation de l'information tout au long de la chaîne


d'approvisionnement (amont - aval) permet à tous les acteurs (fabricants,
importateurs, distributeurs, utilisateurs en aval) d'assumer leurs
responsabilités en matière de gestion des risques liés aux substances
Rose-Michelle SMITH 61
Chapitre II
La mise en œuvre de REACH représente 3 enjeux majeurs :
 Combler le déficit de connaissance sur les risques environnementaux et
sanitaires des substances chimiques, et en particulier les plus anciennes
introduites sur le marché européen avant 1981 et sur lesquelles nous avons
très peu d’information. Le règlement REACH permettra d’obtenir des
informations sur les risques de plus de 30 000 substances en onze ans.
 Confier la responsabilité de l’évaluation et de la gestion des risques des
substances aux entreprises productrices et importatrices et non plus aux
autorités administratives.
Impact du REACH particulièrement important pour les fabricants de
produits chimiques qui doivent fournir des informations sur la sécurité
sanitaire et environnementale de leur produits.
 Favoriser une politique d’innovation et de substitution des substances les plus
dangereuses, via notamment la procédure d’autorisation.
Un des objectifs majeurs du REACH est le remplacement de substances
chimiques extrêmement préoccupantes (reprotoxiques, mutagènes,
carcinogènes ou bioaccumulables).
Rose-Michelle SMITH 62
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux

Le règlement REACH met en place 4 procédures essentielles :

L’enregistrement

L’évaluation

L’autorisation

La restriction

Rose-Michelle SMITH 63
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
L’Enregistrement
La procédure d’enregistrement fait obligation aux producteurs et aux
importateurs de substances chimiques mises sur le marché, à plus d’une tonne
par an sur le territoire de la communauté, d’acquérir des connaissances sur les
substances qu’ils fabriquent ou importent, et d’exploiter ces connaissances pour
assurer une gestion responsable et bien informée des risques que ces
substances peuvent présenter pour la santé humaine ou pour l’environnement.

Pour les substances nouvelles : l’enregistrement est obligatoire depuis le 1er juin
2008 pour que la substance puisse être fabriquée ou mise sur le marché
Pour les substances existantes, dites substances « phase-in » : elles peuvent
bénéficier d’un étalement dans le temps des obligations d’enregistrement. Pour
cela, elles doivent avoir fait l’objet avant le 1er décembre 2008 d’un pré-
enregistrement préalable auprès de l’Agence européenne des produits chimiques.
Rose-Michelle SMITH 64
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Substances « phase-in » concernées Délai
d’enregistrement
CMR de catégorie 1 ou 2 fabriquées ou importées en quantités
supérieures ou égales à 1t/an
R50/53 fabriquées ou importées en quantités supérieures ou égales
à 100 t/an
R50/53 = substances classées comme « très toxiques pour les
organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long 30 novembre 2010
terme pour l’environnement aquatique »
Substances fabriquées ou importées en quantités supérieures ou
égales à 1000 t/an

Substances fabriquées ou importées en quantités supérieures ou 31 mai 2013


égales à 100 t/an

Substances fabriquées ou importées en quantités supérieures ou 31 mai 2018


égales à 1 t/an

Rose-Michelle SMITH 65
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
L’Evaluation

L’évaluation est une étape importante du dispositif mis en place par REACH, elle
recouvre trois types d’opérations distinctes, avec des buts différents et impliquant
différents acteurs.

L’ECHA effectuera l’évaluation des dossiers et des propositions d’essais :

L’évaluation des propositions d’essais s’applique à tous les dossiers de


substances de plus de 100 tonnes par an, pour lesquels les demandeurs
proposent de réaliser un essai sur un vertébré. L’Agence doit obligatoirement
donner le feu vert, après une consultation publique, à de tels essais, afin
d’éviter qu’il n’y ait trop d’expérimentation animale.
Rose-Michelle SMITH 66
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
L’Evaluation
L’évaluation des substances est l’étape qui se rapproche de plus près des grandes
évaluations menées aujourd’hui sur les substances existantes. Ces évaluations
visent à lever ou confirmer une suspicion qui pèse sur une substance et
permettent, le cas échéant, d’imposer à l’industriel de fournir des essais
supplémentaires ou d’aboutir à la proposition de mesures de gestion des
risques. Ces évaluations sont menées, sur une base volontaire, par les Etats
membres après l’inscription de la substance sur le « plan continu d’action
communautaire » coordonné par l’ECHA. L’Agence établit des critères en
collaboration avec les Etats Membres, sur les substances à évaluer en priorité et
donc de leur inscription sur le plan continu d’action communautaire. L’Agence doit
présenter son premier projet de plan d’action au plus tard le 1er décembre 2011.

Rose-Michelle SMITH 67
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
L’ Autorisation
La procédure d’autorisation de REACH vise à imposer une utilisation encadrée
des substances chimiques les plus préoccupantes susceptibles de provoquer des
effets irréversibles graves. Un de ses objectifs est de parvenir à une substitution
des substances les plus dangereuses par des substances ou des technologies de
remplacement plus sûres pour la santé humaine et pour l’environnement.
 Le dispositif d’autorisation vise à ce que chaque utilisation de certaines
substances parmi les plus préoccupantes pour la santé ou l’environnement
soit soumise à une autorisation afin de permettre son contrôle strict.
 Substances éligibles à la procédure d’autorisation :
- substances cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR)
- substances persistantes, bioaccumulables et toxiques (PBT)
- substances très persistantes et très bioaccumulables (vPvB)
- substances suscitant un niveau de préoccupation équivalent telles que les
perturbateurs endocriniens
Rose-Michelle SMITH 68
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
La Restriction
La procédure de restriction n’est pas nouvelle, puisque c’est un mécanisme qui
existe déjà dans le cadre de la directive 76/769 du 27 juillet 1976 relative à la
limitation de mise sur le marché et de l'emploi de certaines substances et
préparations dangereuses.

Dès lors qu’un Etat membre, ou la Commission, estime que la mise sur le
marché ou l’utilisation d’une substance entraîne un risque qui n’est pas
valablement maîtrisé et qui mérite une action au niveau communautaire, il
prépare un dossier en vue d’inscrire cette substance à l’annexe XVII du
règlement.
L’inscription à l’annexe XVII précise exactement quelles sont les restrictions
qui pèsent sur la substance (fabrication/mise sur le marché, conditions
d’utilisations). Ces restrictions peuvent aller jusqu’à l’interdiction pure et
simple de la production et l’utilisation.
Rose-Michelle SMITH 69
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux

Différents symboles!
Au niveau mondial :
Différentes classifications!
Exemple : Le Toluène
Au Canada, réglementation connue sous le nom de SIMDUT, il est :
- B2, liquide inflammable
- D2A, très toxique (tératogénécité, embryotoxicité)
- D2B, toxique (irritation cutanée)
Au USA, réglementation OSHA, il est :
-Irritant / Carcinogénique / Inflammable
En Europe, il est :
- R11, facilement inflammable
- R63, Toxique pour la reproduction
- R48/20-65, Xn, nocif, atteinte des poumons
- R38, Xi, irritant pour la peau
- R67, l’inhalation des vapeurs peut provoquer somnolence et vertiges.
Rose-Michelle SMITH 70
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Attention, depuis 2008…
en parallèle avec REACH : mise en place d’un nouveau
Système Général Harmonisé pour la classification et l’étiquetage des
produits chimiques (SGH) via un règlement européen

Ce système international comporte des pictogrammes,


des mentions de danger et des mentions d’avertissement
différents du système européen actuel.
http://www.unece.org/trans/danger/publi/ghs/ghs_rev02/02files_f.html

Au niveau de l’Union Européenne, il a été transposé en règlement 1272/2008,


appelé CLP
Classification, Labelling, and Packaging
Rose-Michelle SMITH 71
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Définitions pratiques

Certains termes sont changés :

« catégorie de danger » devient « classe de danger »


et « préparation » devient « mélange ».

Dangers physiques : 16 classes

Dangers pour la santé : 10 classes

Dangers pour l’environnement : 1 classe

Dangers supplémentaires UE : 1 classe

Chaque classe est divisée en catégories


Rose-Michelle SMITH 72
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Pictogrammes
Afin d’harmoniser les pictogrammes de sécurité au niveau mondial,
le SGH se met progressivement en place depuis 2008.

 Il s'appliquera de façon obligatoire aux substances dès fin 2010 et aux


mélanges en juin 2015.

Nouveaux Pictogrammes =
symbole
symbole noir sur fond blanc placé dans un losange rouge

Les anciens pictogramme de sécurité seront progressivement remplacés


et de nouveaux feront leur apparition.
Rose-Michelle SMITH 73
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Pictogrammes : 9 nouveaux

Quelques exemples du SGH :

Sensibilisation cutanée
Danger pour le milieu aquatique

Matières solides inflammables Cancérogénicité

Gaz sous pression Explosif

http://www.unece.org/trans/danger/publi/ghs/ghs_rev02/French/05f_annexe1.pdf
Rose-Michelle SMITH 74
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
REACH : catégories, indications et symboles complétés par :

 des phrases de risque (R), indiquant les risques particuliers


résultant des dangers de la substance
(ex. R35 : Provoque de graves brûlures…)
 des conseils de prudence (S), concernant l’emploi du produit
chimique
(ex. S39 : Porter des gants appropriés…)

Phrases R et S
réactualisées régulièrement

Liste sur
http://www.inrs.fr
Rose-Michelle SMITH 75
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Attention, SGH !
Phrase R remplacées par des mentions de danger : H + 3 chiffres
Mention de danger = une phrase qui, attribuée à une classe de danger
ou à une catégorie de dangers, décrit la nature du danger que constitue
un produit dangereux et, lorsqu’il y a lieu, le degré de ce danger.
Codification des mentions de danger : Hxxx
a) la lettre « H » (pour hazard statement) ;
b) Un chiffre désignant le type de danger auquel la mention de danger est
affectée en suivant la numérotation des différentes parties du SGH, comme suit :
- « 2 » pour les dangers physiques ;
-« 3 » pour les dangers pour la santé ;
- « 4 » pour les dangers pour l’environnement ;
c) 2 chiffres correspondant à la numérotation séquentielle des dangers liés aux
propriétés intrasèques de la matière.Rose-Michelle SMITH 76
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Phrases S remplacées par un code alphanumérique unique constitué
de la lettre P + 3 chiffres

Conseil de prudence = une phrase et/ou un pictogramme décrivant les


mesures recommandées qu’il y a lieu de prendre pour réduire au minimum
ou prévenir les effets nocifs découlant de l’exposition à un produit dangereux,
ou découlant de l’entreposage ou de la manipulation incorrects d’un tel
produit.

Rose-Michelle SMITH 77
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Phrases S remplacées par un code alphanumérique unique constitué de la
lettre P + 3 chiffres

Codification des conseils de prudence : Pxxx

a) la lettre « P » (pour precautionary statement) ;


b) un chiffre désignant le type de conseil de prudence, comme suit :
- « 1 » pour les conseils de prudence généraux ;
- « 2 » pour les conseils de prudence concernant la prévention ;
- « 3 » pour les conseils de prudence concernant l’intervention ;
- « 4 » pour les conseils de prudence concernant le stockage ;
- « 5 » pour les conseils de prudence concernant l’élimination ;
c) 2 chiffres correspondant à la numérotation séquentielle des conseils de
prudence.

Rose-Michelle SMITH 78
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux

Phrases EUH : informations additionnelles

- Propriétés physiques
- Propriétés sanitaires
- Danger pour l’environnement

Exemple : Acétone

EUH066 : exposition répétée peut provoquer des desséchements


et gerçures de la peau

Rose-Michelle SMITH 79
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux

+ une mention (formule) d’avertissement = un mot indiquant la


gravité ou le degré relatif d’un danger et qui est apposé sur
l’étiquette pour signaler au lecteur l’existence d’un danger potentiel.

Mentions d’avertissement utilisées dans le SGH :

- « DANGER » : pour les catégories de danger les plus sévères

- « ATTENTION » : pour les catégories de danger moins graves

«Attention» ne devrait pas apparaître lorsque «Danger» est utilisé.

Rose-Michelle SMITH 80
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Exemple de disposition des éléments d’étiquetage :

Rose-Michelle SMITH 81
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux

- Taille des étiquettes en fonction du volume

- Surface des pictogrammes minimale par rapport à la partie


réglementaire

- Contenu de la partie réglementaire :


- coordonnées du fabricant / distributeur
- quantité
- identification du produit : nom, CAS,…
- pictogrammes de danger
- mention d’avertissement
- phrases H
- phrases P
- informations supplémentaires

Rose-Michelle SMITH 82
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Pour l’instant… (avenir = SGH)
 Chaque symbole doit être imprimé en noir sur fond orange –
!
jaune.

 Il doit occuper 1/10e de la surface de l’étiquette et avoir une


superficie d’au moins 1 cm2.

 Les symboles et les indications de danger présents sur les


étiquettes ne soulignent le plus souvent que le danger principal.

Hiérarchie des symboles et des indications de danger :


T > C > Xn > Xi
E > F et O

Rose-Michelle SMITH 83
Chapitre II
La Fiche de Données de Sécurité (FDS) : 16 Rubriques Obligatoires
1. Identification de la substance/préparation (ou dénomination de remplacement) et de la
société/entreprise responsable de la mise sur le marché.
2. Composition/informations sur les composants.
3. Identifications des dangers.
4. Description des premiers secours en cas d’urgence.
5. Mesures de lutte contre l’incendie.
6. Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle.
7. Précautions de stockage, d’emploi et de manipulation.
8. Procédure de contrôle de l’exposition des travailleurs/protection individuelle adaptée.
9. Propriétés physiques et chimiques.
10. Stabilité et réactivité du produit.
11. Informations toxicologiques.
12. Informations écotoxicologiques.
13. Considérations relatives à l’élimination des déchets.
14. Informations relatives au transport.
15. Informations réglementaires relatives aux classement et à l’étiquetage.
16. Toute information relative à la sécurité et à la santé des travailleurs.
Directive 2001/58/CE de la Commission du 27 juillet 2001 (JO CE L212 7.8.2001).
84
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Fiches toxicologiques de l’INRS =
- synthèse des informations disponibles concernant les dangers liés à une
substance ou à un groupe de substances.
- rappel des textes réglementaires relatifs à la sécurité au travail ainsi que des
recommandations en matière de prévention technique et médicale.
Identification
1) Formule chimique
Elle est présente systématiquement sous une forme semi développée.

2) Synonyme
Pour le nom principal, la priorité est donnée au nom chimique établi d’après
les règles de l’UICPA (Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée) ou
au nom courant en usage dans l’industrie. Les principaux synonymes sont
indiqués.
Rose-Michelle SMITH 85
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
3) Numéro CAS

Devant la complexité de la nomenclature chimique permet d’identifier


(un même produit possédant en général plusieurs noms) les espèces
chimiques sans
aucune ambiguïté.
attribution d’un numéro à chaque entité chimique, numéro
attribué par les Chemical Abstracts Services.

Le numéro CAS est composé de 3 séquences du type :


XXX-XX-X

de 2 à 6 chiffres toujours 2 1 seul chiffre


(clé de contrôle de la séquence)
Rose-Michelle SMITH 86
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux

4) Numéro EINECS ou ELINCS

Ces numéros d’identification à 7 chiffres, de la forme XXX-XXX-X se rapportent à


la réglementation européenne.
Ils doivent figurer sur l’emballage des substances dangereuses (numéro CE).

4) Numéro EINECS ou ELINCS

Ces numéros d’identification à 7 chiffres, de la forme XXX-XXX-X se rapportent à


la réglementation européenne.
Ils doivent figurer sur l’emballage des substances dangereuses (numéro CE).

Rose-Michelle SMITH 87
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
5) Numéro INDEX

Numéro de la forme XXX-XXX-XX-X : attribué aux substances dangereuses


inscrites sur la liste des l’annexe I de la directive 67/548/CEE modifiée (soit,
pour l’application en France, l’annexe I de l’arrêté du 20 avril 1994 modifié).

permet de retrouver les informations dans la réglementation


européenne relatives à la classification, l’emballage et l’étiquetage des
substances dangereuses.
6) Étiquette

Rappel : L’étiquette est la première information, essentielle et concise,


fournie à l’utilisateur sur les dangers et les précautions à prendre lors de
l’utilisation du produit.

Rose-Michelle SMITH 88
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux
Décret CMR du 1er février 2001

 évaluation de l’exposition des travailleurs substitution par un agent moins


dangereux, réduction de l’exposition à un niveau le plus bas possible…
 mesures préventives
 contrôle du respect des valeurs limites (VLCT ; VME)
 port d’équipement individuel de protection (EPI)
 délimitation des zones à risque
 formation et information des travailleurs
 surveillance médicale renforcée
 protection des femmes enceintes
 dispositions spécifiques à certains agents chimiques
Rose-Michelle SMITH 89
Chapitre II
Valeur limite d’exposition à court terme (VLCT)
Les valeurs limites d’exposition traduisent les concentrations maximales
auxquelles peut être exposée une personne à une substance chimique dans
l’atmosphère sur une durée de 15 minutes.
Ces valeurs sont destinées à protéger les personnes sur les effets toxiques à
court terme ou immédiat.

Valeur moyenne d’exposition (VME)


Les valeurs moyenne d’exposition sont mesurées pour une durée de 8 heures
et sont destinées à protéger les travailleurs sur leur poste de travail. Ces valeurs
peuvent être dépassée sur de courtes périodes à condition de ne pas dépasser
la VLCT.
Ces valeurs ne reflètent que partiellement les doses limites d’exposition car
elles ne tiennent pas compte d’un certain nombre de facteurs tels que la
sensibilité individuelle, le mode de vie de la personne qui peut aggraver l’effet
des produits, les conditions de travail (activité physique importante, chaleur…)
Lorsque plusieurs polluants sont présents, il faut appliquer la formule suivante
pour n polluants :
C1/VL1 + C2/VL2 + C3/VL3 + ….+ Cn/VLn < 1 90
Chapitre II
Législation sur les substances chimiques, sur les produits
dangereux et sur les transports dangereux

Indicateurs biologiques d’exposition (IBE)


Ce sont des valeurs de référence correspondant soit aux concentrations d’un
produit chimique ou de ses métabolites dans les liquides biologiques ou l’air
expiré, soit à une réponse biologique à un produit chimique.

Rose-Michelle SMITH 91
Chapitre II

Les processus chimiques de l’atmosphère, de la biosphère,


de la croute terrestre et pollution de l’air.

Rose-Michelle SMITH 92
Chapitre II

L’atmosphère

 Couche constituée de gaz d’une portion du ciel

 Compartiment le plus important pour le transport des polluants

 Sa masse est plus petite que celle des autres réservoirs (sols, cours d’eau et
océans)

 Sensible à l’activité humaine (teneurs en chlore, dioxyde de carbone…)

 Système dynamique (les constituants gazeux sont en perpétuelle interaction


les uns avec les autres)

Rose-Michelle SMITH 93
Chapitre II

La chimie atmosphérique

 La chimie atmosphérique traite les aspects chimiques de tous les processus


déterminant la composition chimique de l’atmosphère terrestre.

 Des substances sont formées et détruites continuellement ainsi qu’ échangées


avec les océans et la biosphère.

 Des substances présentes dans l’atmosphère en faible concentration peuvent


réagir les unes avec les autres de multiples façons.

Rose-Michelle SMITH 94
Chapitre II

Propriétés de l’atmosphère

 La composition de l’atmosphère terrestre n’est pas la même en tous les points


ni au cours du temps. Elle dépend de plusieurs facteurs :
• De l’altitude ( répartition verticale des CFC)

• De la latitude ( teneur en CO2 diminue au dessus des superficies recouvertes


de verdure le matin au début de la photosynthèse)

• De la période prise en compte au cours d’une journée (teneur en ozone


augmente entre 12h et 20 h au cours des saisons sauf l’hiver).

• Du domaine concerné (mer par rapport au continent, ville par rapport à la


campagne)

Rose-Michelle SMITH 95
Chapitre II

Couches de l’atmosphère

L’atmosphère est composée de plusieurs couches :

 La troposphère

 La stratosphère

 La mésosphère

 La thermosphère

 L’exosphère

https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/climatologie-atmosphere-850/

Rose-Michelle SMITH 96
Chapitre II

Troposphère

 Zone de l‘atmosphère terrestre située entre 0 et 10 kilomètres d'altitude


dans les zones tempérées. Sa limite supérieure s'appelle la tropopause. Elle
représente les 5/6 de l'atmosphère terrestre. L‘air y contient de la vapeur
d'eau et du gaz carbonique, des poussières (surtout de 0 à 3 km).

 La température s'y abaisse progressivement 6,5 °C par 1.000 mètres jusqu'à


-55 °C.

 Elle est le siège des événements météorologiques (nuages, orages, etc). Elle
est plus épaisse à l‘équateur qu'aux pôles.

Rose-Michelle SMITH 97
Chapitre II

La stratosphère

 La stratosphère réagit à l'augmentation de la température de l'air à la


surface de la Terre. Elle augmente sa quantité de vapeur d'eau, puissant gaz
à effet de serre, et contribue donc à l'amplification du réchauffement du
climat terrestre.

Rose-Michelle SMITH 98
Chapitre II

La mésosphère
 La mésosphère correspond à la troisième couche de l'atmosphère. Elle se
situe entre 50 et environ 80 kilomètres d'altitude, au-dessus de la
stratosphère (elle-même se trouve au-dessus de la troposphère, en contact
avec le sol). Elle est séparée de la stratosphère par la stratopause et de la
couche supérieure (la thermosphère) par la mésopause.

 La mésosphère est la couche la plus froide de l'atmosphère (T° min d'environ


-100 °C). La vapeur d'eau peut y geler formant des nuages particuliers, les
nuages noctulescents (noctilucent en anglais), à l'aspect irisé.

 La mésosphère est finalement assez mal connue des scientifiques car elle se
trouve dans un entre-deux qui la rend difficile à étudier. En effet, les avions
classiques ne peuvent y effectuer des mesures car ils n'arrivent pas l'atteindre.
À l'inverse, elle est trop basse pour accueillir un satellite artificiel. Ainsi, seules
des fusées-sondes peuvent fournir des données sur cette couche
atmosphérique.
Rose-Michelle SMITH 99
Chapitre II

La thermosphère
 La thermosphère correspond à l'une des couches supérieures de
l'atmosphère et commence vers 80 à 100 kilomètres d'altitude. Elle est
séparée de la couche inférieure, la mésosphère, par la mésopause et se
termine au niveau de l'exosphère, ultime couche de l'atmosphère terrestre.

 Elle comprend, dans sa partie inférieure, l'ionosphère (une couche ionisée


située entre 80 et 600 kilomètres d'altitude qui commence dans la
mésosphère) et se termine dans la partie basse de l'exosphère.

 Dans la thermosphère, la température, qui mesure l'énergie cinétique des


molécules d'air, augmente avec l'altitude et monte bien au-delà de 1.000 °C.
La pression y est en revanche très faible.

Rose-Michelle SMITH 100


Chapitre II

L’exosphère

 l'exosphère, qui se poursuit jusqu'à 50.000 km d'altitude, avec une densité


gazeuse très faible.

Rose-Michelle SMITH 101


Chapitre II

Composés ubiquitaires

 Ce sont des composés présents en tout lieu sur la Terre en faibles concentrations.

Temps de mélange

 C’est la période qui s’écoule jusqu’à ce qu’une substance soit distribuée d’une
manière régulière dans une région déterminée de l’atmosphère.

Temps de demi-vie et temps de vie

 Le temps de demi-vie est le temps nécessaire pour que la concentration


initiale d’un composé ait diminué de moitié lors d’une réaction chimique.

 Le temps de vie, encore appelé temps de séjour est le temps au bout duquel
la concentration d’un composé impliqué dans une réaction chimique est
tombée à 1/3 de sa valeur initiale).
Rose-Michelle SMITH 102
Chapitre II

Emission, transmission et déposition

Le transport des polluants de l’air est décrit par trois éléments fondamentaux :
une source, d’où provient le polluant, l’atmosphère, dans laquelle le composé,
émis sous forme de gaz, d’aérosol ou de particules solides, atteint un récepteur
(Processus émission, transmission et dépôt).

émission transmission Déposition


immission

Polluant
source atmosphère biosphère

(émetteur) (récepteur)

Rose-Michelle SMITH 103


Chapitre II

Polluants

Primaires Secondaires
SO2 , NO2 HNO3 , H2SO4 , O3

Polluants primaires : sont émis directement à partir d’une source, puis


transportés vers un autre endroit.
Polluants secondaires : Lors d’un transport lointain, des substances émises
peuvent subir des transformations et donner d’autres composés polluants.
Rose-Michelle SMITH 104
Chapitre II

Pluies Normales

L’eau de pluie est naturellement acide. En effet, le CO2 atmosphérique réagit


avec l’eau des nuages, selon la réaction :

CO2 (g) + H2O (l) H2CO3 (g)

L’espèce chimique formée est nommée acide carbonique.

En conséquence, comme l’atmosphère comporte un taux de CO2 d’environ 0,04


%, cela entraîne un pH voisin de 5,6 pour une eau de pluie normale, c'est-à-dire
non polluée.

Cependant, des polluants libérés dans l’atmosphère sont susceptibles de faire


baisser ce pH.

Rose-Michelle SMITH 105


Chapitre II

Pluies acides

Pour des valeurs de pH inférieures à 5, on parle alors de pluies acides. Les


polluants responsables de ce phénomène sont principalement le dioxyde de
soufre et les oxydes d’azote.

Au contact de l'eau de pluie, le dioxyde de soufre et le dioxyde d'azote de la


pollution atmosphérique forment de l'acide sulfurique (H2SO4) et de l'acide
nitrique (HNO3). C'est ce qui rend les pluies acides.
1
SO2 (g) + O2 (g) + H2O (l) H2SO4 (aq)
2

3NO2 (g) + H2O (l) NO (g) + 2HNO3(aq)

Rose-Michelle SMITH 106


Chapitre II

Conséquences des pluies acides

 Acidification des sols (perte d’éléments minéraux pour la végétation)

 Acidification des ruisseaux et des lacs (diminution de la diversité des espèces)

 Dépérissement forestier (perturbation de la photosynthèse)

 Effet néfaste sur la faune aquatique

 Effet sur les matériaux et les constructions urbaines (érosion des surfaces
métalliques en Cu et Zn)

Rose-Michelle SMITH 107


Chapitre II

Puits
 C’est un domaine de l’environnement, d’où les substances est enlevée par des
processus de captation. Dans un puits, un composé peut être :

o adsorbé (un gaz ou un liquide dans une poussière)

o absorbé (le dioxyde de carbone dans les fleuves, les océans)

o déposé (sur les sédiments d’un fleuve)

o biologiquement décomposé ( absorption d’H2S par les plantes)


o décomposé par des réactions chimiques (cas des hydrocarbures
chlorofluorés en HF, HCl et CO2)

Rose-Michelle SMITH 108


Chapitre II

• Le cycle de l'azote

NO3-
Réduction anabolique
via NO2- et NH3
Nitrification
(nombreux Respiration (Nitrobacter)
genres) nitrate Réduction
catabolique

Norg NH3 N2 NO2-


Fixation de l’azote
(cyanobactéries,…)

Minéralisation
ou ammonification Nitrification
(nombreux genres) (Nitrosomonas)
NH4+
Chapitre II

• Le cycle du carbone

Atmosphère

Organismes, végétation
Eaux de surface Sols, déchets organiques

Sédiments gisements
Eaux profondes Lithosphère
Chapitre II

• Le cycle du soufre atmosphérique

Dépositions sèches Atmosphère Dépositions sèches


et humides et humides SO2 , SO42-

Poussières, volcans Combustion des Sel de mer


SO2 , SO42- fossiles
Processus biologiques

Continents océans
Chapitre II

Le cycle de Chapman
 La production naturelle d’ozone dans la stratosphère résulte de la réaction de
la recombinaison d'un atome d'oxygène O avec une molécule O2 en présence
d'un troisième corps M qui stabilise la réaction.

M
O2

O2 O O3

O2 λ < 1180 nm

Rose-Michelle SMITH 112


Chapitre II

Destruction catalytique de l’ozone

λ < 1180 nm
O O3 O2 + O
X + O3 XO + O2
XO + O X + O2

X XO O3 + O 2O2

X = Cl, NO, OH
O2 O

Rose-Michelle SMITH 113


Chapitre II

Conséquences du trou d’ozone

 Effet sur la santé humaine (cancer de la peau, affaiblissement du système


immunitaire, maladies oculaires).

 Effet sur les écosystèmes (affection du phytoplancton, déclin du nombre


d'espèces d'amphibiens, affectation de la croissance des plantes).

 Effet sur l’environnement (gaz à effet de serre, réchauffement climatique et


changement climatique).

 Effet sur les cycles biogéochimiques (modification des sources et des puits
de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, le monoxyde de carbone, le
sulfure de carbonyle, l'ozone).

114
Chapitre II
Effet de serre
La Terre reçoit son énergie du soleil : une partie du rayonnement solaire est
absorbé par la Terre. La Terre libère l’énergie ainsi reçue sous forme de
rayonnement infrarouge réémis vers l’espace. Les gaz à effet de serre (GES),
présents dans l’atmosphère, ont la propriété d’intercepter une partie de ce
rayonnement infrarouge et de le réémettre, notamment en direction de la Terre.
Ce phénomène naturel, appelé effet de serre, modifie le bilan radiatif de la Terre
et permet d’obtenir à la surface de celle-ci une température moyenne de 15 °C,
alors que sans lui la température serait de -18 °C.

http://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/presentation-de-l-effet-de-serre-a11529.html
115
Chapitre II

Principaux gaz à effet de serre

 Le CO2 (combustion des combustibles fossiles production d’énergie et


l’industrie).

 Le méthane CH4 (des bovins , les déjections animales et les cultures


agricoles). Son pouvoir sur l’effet de serre est de 21 fois celui du CO2.

 Le protoxyde d’azote ou N2O (pratiques agricoles intensives d’engrais,


déjections). Son pouvoir sur l’effet de serre est de 310 fois celui du CO2 .

 Les gaz fluorés (HFC, PFC et SF6) (réfrigération et l’air conditionné, dans les
mousses isolantes et les aérosols, l’industrie des semi-conducteurs et les
appareils de transport d’électricité). Leur pouvoir de réchauffement va de
1300 fois à 23 000 fois celui du CO2

116
Chapitre II

Conséquences de l’effet de serre

 Fonte des glaciers et calottes glacières.

 Diminution des ressources en eau dans certaines régions.

 Conséquences sanitaires (Une extension des zones de propagation de


certaines maladies à vecteurs, comme le paludisme ou la dengue dans des
régions préservées est à craindre).

 Elévation du niveau de la mer

117
Chapitre II
Principaux polluants atmosphériques
Origine Pollution

Dioxyde de soufre Emissions volcaniques, Formation d’acide


(SO2) les océans ) Sources sulfurique (H2SO4) et
anthropiques sulfureux (H2SO3), origine
(combustion fuels fossiles) des pluies acides
Oxydes d’azote combustion de fuels Formation d’acide nitrique
NOx = NO2 + NO d’origine fossile, Le (NO) a par oxydation
un temps de vie très court, photochimique de NO2,
indique donc la proximité origine des pluies acides.
des sources quand sa Participent aussi à la
concentration est élevée. Il formation d’ozone
est oxydé en dioxyde
d’azote NO2
Composés organiques Hydrocarbures émis par les Formation de l’ozone
volatils (COV) benzène, forêts, les transports,
toluène, formaldéhyde l’industrie et également
lors de l’application de
peinture, des encres.

Rose-Michelle SMITH 118


Chapitre II
Principaux polluants atmosphériques
Origine Pollution

Monoxyde de Carbone Combustion incomplète des Formation de l’ozone. Pour


(CO) combustibles et des carburants l’être humain il est toxique, il se
fixe à la place de l’oxygène dans
le sang (mortel sous forte
concentration)

Particules en Suspension Volcanique, Anthropique Problème de la respiration, elles


peuvent faire pénétrer des
composés toxiques dans les
voies respiratoires
Ammoniac (NH3) Activité agricole, Traitement des Absorbe les rayonnements
déchets, combustion de la biomasse, possédant de grande longueur
dégradation de la végétation, d’onde
excréments animaux

Ozone (O3 du rayonnement du rayonnement solaire ultraviolet ) Responsable de l’effet de serre


solaire ultraviolet ) Polluant de type secondaire,
provient de la réaction des polluants
primaires en présence 119
Chapitre II

Réglementation
 Directive 80/779/CEE sur le plomb modifiée sur le SO2 et les poussières,
 Directive 82/884/CEE du 3/12/1982 sur le plomb,
 Directive 85/203/CEE du 7/03/1985 sur le NO2 ,
 Directive 92/72/CEE du 21/09/1992 sur l’ozone,
 Directive 96/62/CE du 27/09/1996 concernant l’évaluation et la gestion de la
qualité de l’air,
 Directive 99/30/CE fixant les valeurs limites pour SO2 , NO2 , Nox , plomb,

 Directive 2000/69/CE sur le benzène et le CO,


 Directive 2002/3/CE sur l’ozone,
 Directive 2004/107/CE sur As, Cd, Hg, Ni et les HAP.

120
Chapitre II

Réglementation

Valeurs guides de quelques polluants sur la qualité de l’air selon les directives
européennes

Polluant Valeurs guides (en µg/m3) (24h)

Dioxyde de soufre 100…150

Fumées noires 100…..150

121
Chapitre II

Réglementation
Valeurs limites de quelques polluants sur la qualité de l’air selon les directives
européennes

Polluant cible Valeurs limites Moyenne des


(en µg/m3) mesures (en h)

Dioxyde d’azote santé 110 8

Dioxyde d’azote végétation 65 24

ozone Information de la 180 1


population
ozone Alerte de la 360 1
population

122
Chapitre III

L’Eau

Aspects fondamentaux, cycles de l’eau, pollution de l’eau

Rose-Michelle SMITH 123


Chapitre III
Importance de l’eau
 L’eau est nécessaire à la vie.

 L’eau exerce une influence sur le climat : c’est le régulateur de chaleur


important pour l’atmosphère en absorbant le rayonnement provenant de la
Terre.

 L’eau joue un rôle important dans la photosynthèse.

 L’eau sert de moyen de transport au niveau des plantes.

 L’eau constitue aussi une grande partie du corps humain (environ 70%).

Rose-Michelle SMITH 124


Chapitre III
Propriétés physiques de l’eau et leurs conséquences sur
l’environnement
Propriétés Remarques Conséquences sur
l’environnement
densité densité la plus élevée au dessus Rend le gel plus difficile des lacs.
du point de fusion (4°C)

Point de fusion et extrêmement élevés Permet l’existence d’eau liquide à


d’ébullition la surface du sol
Capacité calorifique La plus grande capacité Sert de tampon contre les
calorifique de tous les fluides changements extrêmes de
75,366 J/(K mol) à 20°C. température.

Enthalpie d’ évaporation La plus grande enthalpie Effet de refroidissement lors de


d’évaporation de tous les la transpiration des plantes, des
liquides (2281,9 kJ/mol) animaux et des hommes.

Rose-Michelle SMITH 125


Chapitre III
Propriétés physiques de l’eau et leurs conséquences sur
l’environnement
Propriétés Remarques Conséquences sur
l’environnement
Enthalpie de fusion 6,01 kJ/mol Petite baisse du point de fusion
dans de l’eau contenant du sel
Point de fusion et extrêmement élevés Permet l’existence d’eau liquide à
d’ébullition la surface du sol
Tension superficielle La plus grande tension Facilite la formation de goutes
superficielle de tous les liquides, dans les nuages et dans la pluie
sauf le mercure
(eau/air/humide :72 mN/m à
20°C)
Moment dipolaire moment dipolaire élevé (1,85 D) Solvant pour les composés
Constante diélectrique Constante diélectrique très polaires et de sels ; agent de
élevée (80,08 à 20°C) transport des substances
dissoutes dans les organismes
vivants.

Rose-Michelle SMITH 126


Chapitre III
Réserve en eau de la Terre (au total 1409. 106 km3)

Domaine de l’hydrosphère Volume de l’eau (en 106 km3)

Les mers 1370

La glace et la neige (pôles entre autres) 29

Les nappes phréatiques 9,5

Eaux de surface (lacs et fleuves) 0,13

atmosphère 0,013

biosphère 0,0006

Rose-Michelle SMITH 127


Chapitre III
Domaines d’exploitation des eaux

 Secteur de sports et loisir (se baigner, nager, faire du ski, waterpolo…..).

 Secteur des pompiers et de forêts.

 Utilisation domestique (boire, cuisiner, se laver, nettoyer, arroser les jardins….).

 Secteur industriel.

 Secteur agroalimentaire (irrigation, élevage …..).

 Secteur énergétique (production de l’électricité par exploitation des barrages,


énergie renouvelable à base d’exploitation des forces des vagues….).

Rose-Michelle SMITH 128


Chapitre III
Cycle de l’eau
Précipitations Évaporation Condensation
Évapotranspiration

Évaporation
Précipitations

Infiltration

Ruissellement

Rose-Michelle SMITH 129


Chapitre III
Intervention de l’homme dans le cycle de l’eau

Traitement Distribution
Égouts
Eau potable Consommation

Ressource Station d’épuration


en eau Eau épurée

Traitement d’appoint
Eau industrielle

Prélèvement
Usage industriel
Usage agricole
Milieu naturel

Rose-Michelle SMITH 130


Chapitre III
Classement des eaux de surface stagnantes et courantes
d’après leur qualité

Classe de Taux de Oxygène DBO5 DCO IBGN Qualité de


qualité saturation en dissous (mg/L) (mg/L) l’eau
oxygène (mg/L)
IA ≥ 90 ≥7 ≥3 ≥ 20 ≥ 17 Excellente

IB 70….90 5….7 3…5 20…25 16…13 bonne

2 50….70 3….5 5….10 25…40 12…9 moyenne

3 < 50 < 3 10…25 40…80 8…5 médiocre

4 _ _ > 25 > 80 ≤4 Hors classe

Rose-Michelle SMITH 131


Chapitre III
Classement des eaux de surface stagnantes et courantes
d’après leur qualité

Classe de qualité Qualité de l’eau Remarques

IA Excellente Absence de pollution

IB bonne Pollution modérée

2 moyenne Pollution nette

3 médiocre Pollution importante

4 Hors classe Pollution très importante

Rose-Michelle SMITH 132


Chapitre III
Pollution de l’eau
Notion d’eaux naturelles
• eaux telles qu’on les trouve dans la nature
• non modifiées par un traitement
• suivent un cycle hydrologique = cycle de l’eau
• influencées par les conditions climatiques

Notion de pollution (OMS)

Un cours d’eau est considéré comme pollué lorsque la composition et l’état de


ses eaux sont directement ou indirectement modifiés du fait de l’activité de
l’homme, dans une mesure telle que ces eaux se prêtent moins facilement aux
utilisations auxquelles elles pourraient servir à l’état naturel

Rose-Michelle SMITH 133


Chapitre III
Sources de pollution de l’eau

Pollution

Pollution ponctuelle Pollution diffuse


 STEP  ruissellement agricole après
 Effluents d‘hôpitaux, amendement en boues de STEP ou
 sites d'élimination des déchets en fumiers,
 fosses sceptiques.  ruissellement des eaux pluviales
et urbaines
 transport de polluants toxiques par
l’atmosphère
Rose-Michelle SMITH 134
Chapitre III

Sources de pollution

• les décharges sauvages (huiles de vidange, batteries, …)


Chapitre III

Sources de pollution

• rejets provenant des intestins des animaux et hommes


 évacués dans le sol ou déversés dans cours d’eau
• peuvent provoquer pollution microbiologique
• désinfection systématique des eaux dans les pays industrialisés
Chapitre III

Sources de pollution

• élevages  excédent de déjections animales


 évacuation dans les cours d’eau et nappes souterraines
 pollution bactériologique
• engrais chimiques (nappes souterraines)
• herbicides, insecticides, produits phytosanitaires (sols et nappes phréatiques)
 agriculture doit être maîtrisée
Chapitre III

Sources de pollution

• eaux des toilettes, eaux de lavages


 pollution organique
 pollution chimique

Pollution domestique :
 eaux usées domestiques, eau de pluie (qui lave les rues), les
commerces
Chapitre III

Sources de pollution

• déversement de produits polluants lors d’accidents de la circulation


• dispersion dans la nature de gaz ou liquides toxiques par les usines
• panne dans le fonctionnement de STEP des eaux usées
• mauvais entreposage de produits chimiques solubles
• incendies …
Chapitre III

Sources de pollution

Pollution “naturelle”

• contact de l’eau avec des gisements minéraux (concentrations inhabituelles en


métaux lourds, arsenic, …)
• éruption volcanique
• épanchements sous-marins d’hydrocarbures
•…
Chapitre III
Pollution de l’eau (résumé)
Types de pollution Nature Sources
 PHYSIQUE
Pollution thermique rejets d’eau chaude centrales thermiques
Pollution radioactive radio-isotopes installations nucléaires

 PARTICULAIRE MES rejets urbains et industriels


contenant des MES
 dépôt, envasements,
perturbation photosynthèse

 MATIERES glucides, lipides, protides effluents domestiques,


ORGANIQUES agricoles, agro-alimentaires
ammoniac, nitrates élevages et piscicultures
 dégradation par voie
bactérienne  conso O2 dissous
 eutrophisation 141
Chapitre III
Pollution de l’eau (résumé)
Types de pollution Nature Sources
 CHIMIQUE
Fertilisants Nitrates, phosphates Agriculture, lessives
Métaux et métalloïdes Hg, Cd, Pb, Al, As, … Industries, agriculture,
pluies acides, combustion
Pesticides Insecticides, herbicides, Agriculture, industries
fongicides
Organochlorés PCB, solvants Industries
Composés organiques de Nombreuses molécules Industries
synthèse
Détersifs Agents tensio-actifs Effluents domestiques
Hydrocarbures Pétrole et dérivés Industrie pétrolière,
transports

 MICROBIOLOGIQUE Germes pathogènes, virus Effluents urbains et


bactéries, champignons d’élevage 142
Chapitre III

Production d’eau potable

http://www.techmania.fr/CIEAU_playbac/production_deau_potable.pdf 143
Chapitre III

Production d’eau potable

Valeurs limites

Pb 10 µg/L
Cd 5 µg/L
Hg 1 µg/L
Fe 200 µg/L
Nitrates 50 mg/L
Pesticides 0,10 µg/L
HAP 0,10 µg/L
Benzo(a)pyrène 0,010 µg/L

144
Chapitre III

Eaux usées- définition

Ce sont toutes les eaux parvenant dans les canalisations d’eaux usées dont les
propriétés naturelles sont transformées par les utilisations domestiques, les
entreprises industrielles, agricoles et autres.

145
Chapitre III

Catégories de polluants dans l’eau

Matières En Suspension (MES) : toutes les matières minérales ou organiques qui


ne se solubilisent pas dans l’eau et la troublent.

Matières Organiques (MO) : entre autres, tous les déchets carbonés tels que la
cellulose produite par les papeteries, le sucre ou le lactosérum des industries
agroalimentaires.

Matières Inhibitrices (MI) : Des métaux ou des métalloïdes (plomb, mercure),


des pesticides, notamment les organo-chlorés, certaines huiles minérales et
certains hydrocarbures.

146
Industries Caractères des effluents et produits polluants
Abattoirs Forte concentration en matières organiques dissoutes et en suspension, sang, protéines, graisses.

Laiteries Fortes concentrations en matières organiques dissoutes et principalement protéines, lactoses, graisses ; Eaux très
acides ou très alcalines.
Sucreries Fortes concentrations en matières organiques dissoutes et en suspension, sucres et protéines.

Brasseries et distilleries Teneurs élevées en matières organiques dissoutes contenant du sucre et de l’amidon fermenté. Matières azotées.

Levureries Teneurs élevées en matières sèches (surtout organiques) et en DBO. Acidité forte.

Huileries et Matières grasses abondantes, acidité et salinité élevées, DBO très élevée.
margarineries
Féculeries Teneurs élevées en matières organiques dissoutes (amidon et sous-produits), fortes teneurs en potassium, en azote.

Industries chimiques et Argiles, limons et huiles provenant des opérations de lavage et dégrillage des minerais.
de synthèse pH très acide, dérivés nitrés, forte DCO (fabrication de colorants et synthèse organique).
Teneurs élevées en chlorure, forte DBO (fabrication de caoutchouc et de polymères de synthèse).

Blanchisseries Teneurs élevées en alcalinité et en matières organiques, détergents.

Industries textiles Présence de solvants, colorants, sulfures, graisses, produits chimiques réducteurs. DBO très élevée. Eaux alcalines
ou acides. Eventuellement des pesticides.
Industries papetières DCO et DBO élevées, matières organiques abondantes, matières en suspension abondantes, lignine et dérivés,
sulfites, fibres, alumine, titane, sels de mercure, sulfures, produits phénoliques, mercaptans.
Sidérurgie Eaux pouvant être très chargées en cyanures et sulfures

Industries mécaniques Graisses et huiles

Traitement de surface Eaux acides ou alcalines, présence de chromates, cyanures, fluorures, fer cuivre, aluminium, cadmium, plomb,
des métaux tensioactifs.

Electronique Eaux acides, acide fluorhydrique, chlorure ferrique, métaux lourds, mercure, matières en suspension.

Electrochimie et Matières en suspension, mercure, fluorures, SO2.


électrométallurgie
Energie nucléaire et Eléments radioactifs, eaux chaudes.
matières radioactives
Raffineries, pétrochimie Hydrocarbures aliphatiques et aromatiques, sulfures, matières en suspension, peu de DBO.
Chapitre III

Traitement des eaux usées

 Prétraitements

 Traitement primaire

 Traitement secondaire

 Traitement tertiaire

http://www.astrosurf.com/luxorion/Sciences/station-epuration-dwg.jpg
148
Chapitre III

Règlementation
Arrêté du 2 février 1998, relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau.

Décret du 20 novembre 2001 relatif aux eaux de consommation.

Décret du 10 janvier 2007 relatif à la politique de santé publique du 9 aout 2004.

Epandage des boues

Décret n° 97-1133 du 8 décembre 1997.

149
Chapitre III
Règlementation
Paramètres Valeurs paramétriques
Paramètres microbiologiques
Escherichia coli 0 pour 100 mL
Entérocoques 0 pour 100 mL
Paramètres chimiques
Benzène 0,10 µg/L
Benzo[a] pyrène 0,010 µg/L
Plomb 10 µg/L
Mercure 1,0 µg/L
Nitrates 50 mg/L
Total pesticides 0,50 µg/L
HAP 0,10 µg/L
150
Chapitre IV

Le sol

bases du sol, pollution du sol, métaux lourds

151

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