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Ecotoxicologie

Introduction

A – Historique :
Pendant les années 70 et à la suite de problèmes de santé publique et de perturbation de
populations animales provoqués par certains polluants, l’écotoxicologie est née. Le terme
écotoxicologie est la juxtaposition de trois mots grecs oikos (l’écologie = habitat), toxicon (le
poison) et logos (la science). Ce terme a été créé par les Professeurs Jean-Michel Jouany et
Jean-Marie Pelt à la fin des années 1960. Ensuite, en juin 1969, le Professeur René Truhaut
(toxicologue français) a introduit ce terme qui traite les effets toxiques et le comportement
de diverses substances toxiques (métaux lourds, produits pharmaceutiques…) sur les
organismes vivants (faune et flore) (domaine de toxicologie animale et végétale) et les
populations et les communautés (domaine de l’écologie) d’un milieu naturel donné (milieu
marin, milieu limnique, milieu terrestre).
- L’écologie est une science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu en tenant compte de
leurs interactions. Cet ensemble, qui contient les êtres vivants, leur milieu de vie et les
relations qu’ils entretiennent, forme un écosystème.
- La toxicologie est la science des poisons. Elle étudie les effets nocifs des substances
chimiques sur les organismes vivants.
Parmi les problèmes de santé qui ont marqué les mémoires, on peut citer les exemples
suivants :

- La maladie de Itaï Itaï à Toyoma : En raison d’une intoxication au


cadmium, la maladie de Itaï Itaï (littéralement aïe aïe en japonais) est
apparue dès 1912 dans la ville de Toyoma au Japon. En effet, entre 1910
et 1945, ce métal lourd a été rejeté en grande quantité par l’exploitation
minière massive notamment pour satisfaire la production d’armement.
Ce rejet a fortement pollué la rivière locale Jinzu, ainsi que ses affluents
en cadmium durant cette période. Or cette rivière était à cette époque Figure 1 : La maladie de Itaï
utilisée pour irriguer les cultures de riz mais aussi comme source d’eau Itaï à Toyoma
de lavage et d’eau potable.
Ainsi, cette pollution a causé une mortalité très élevée des poissons de la rivière et une
accumulation du cadmium dans le riz consommé par les habitants. Les premiers cas de
maladie dus à l’intoxication au cadmium ont été signalés en 1912. Cette maladie provoque
un ramollissement (rendre mou) des os et une insuffisance rénale et a été nommée ainsi par
la population locale à cause des violentes douleurs aux articulations et à la colonne
vertébrale (Fig. 1).
La maladie de minamata : Une usine pétrochimique dirigée par
la société Chisso, a déversé des dérivés méthylés du mercure
(forme chimique d’utilisation du mercure) dans les eaux de la
baie de la ville de Minamata au Japon (150 tonnes au total)
pendant des décennies, et jusqu’en 1966. Ce polluant a
entrainé la contamination de l’eau et les fonds marins et par la
suite les poissons (avec des taux atteignant jusqu’à 50 mg/kg
de poids frais de poisson), puis les pêcheurs et leur famille qui
s’en nourrissaient. Cette contamination a entraîné des
dysfonctionnements nerveux et des malformations chez les
nouveau-nés : près de 3 000 cas de ce qu’on a appelé la Figure 2 : La maladie de minamata
maladie de Minamata ont été officiellement recensés et
10 000 personnes seraient affectées à un degré moindre
(Fig2).

- Les effets du pesticide DDT : Le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane) est un insecticide de


la famille chimique des organochlorés. Ce produit a été intensément utilisé à partir du début
de la deuxième guerre mondiale contre les insectes ravageurs des cultures et les insectes
porteurs de maladie (malaria, typhus...) avec un certain succès (Fig. 3). Cependant, ce
pesticide a également démontré des effets toxiques très importants vis à vis des populations
aquatiques et terrestres dans les régions régulièrement traitées pour la démoustication.
Selon différents auteurs, le DDT est en partie responsable du déclin sévère des populations
européennes et nord- américaines d’oiseaux piscivores (mangeurs de poissons) et des
oiseaux de proie, à travers un amincissement de la coquille des œufs. En effet, le DDT, ingéré
à travers la consommation de poissons, empêche la formation normale de la coquille d’œuf :
celle-ci est parfois si fine qu’elle est cassée lors de la couvée. Bien qu’interdit depuis les
années 70 dans les pays occidentaux (principalement pour des raisons écologiques), on le
retrouve encore aujourd’hui dans les sols et les eaux en raison de sa faible biodégradabilité.

Figure 3 : Utilisation du DDT comme insecticide.

Ces accidents révélaient :


- les conséquences néfastes pour l’Homme pouvant résulter de la pollution de
l’environnement,
- la transformation possible dans les milieux naturels de certains polluants en des formes
plus toxiques,
- leur transfert possible via les chaînes alimentaires
Ainsi naissait l’écotoxicologie : En 1977, Ramade donnait la définition suivante de
l’écotoxicologie : "c’est l’étude des modalités de contamination de l’environnement par les
agents polluants naturels ou artificiels produits par l’activité humaine ainsi que de leurs
mécanismes d’action et effets sur les êtres vivants qui peuplent la biosphère". Dans cette
définition sont présentes les notions de base de l’écotoxicologie.

B- Notions de base de l’écotoxicologie :


1. Les Polluants
1.1 Qu’est-ce qu’un polluant ?
Un polluant est une substance naturelle ou artificielle que l’homme a introduite dans un milieu où
elle était absente ou présente en quantité différente. Remarque : on parle également de polluants
physiques (chaleur, radioactivité, bruit, luminosité) et de polluants biologiques (toxines algales,
germes pathogènes, parasites). Tout comme les polluants chimiques, ils peuvent affecter l’Homme et
son environnement.

1.1.1- Exemple d’une "substance polluante d’origine naturelle" : le sel


Dans de nombreux pays tels que l’Espagne, des pays du Moyen Orient et même l’Angleterre, des
usines de dessalement fonctionnent afin de transformer l’eau de mer en eau douce pour être
consommée. Cependant, l’un des inconvénients majeurs de cette technique par ailleurs très
gourmande en énergie, est le rejet, en mer ou dans le sol, de saumures (eau très salée) concentrées
au double de la salinité naturelle : la salinité de l’eau de mer se situe entre 37 et 38 (g/L), alors que la
salinité des saumures peut atteindre les 70 g/L. Le sel est présent à l’état naturel dans l’eau de mer.
Cependant, on peut considérer qu’il s’agit d’une pollution puisqu’il se retrouvera en plus grande
quantité qu’à l’état naturel.

1.1.2- Exemples de "substances polluantes artificielles":


Ce sont des substances créées et introduites dans l’environnement par l’activité humaine (dite
d’origine anthropique). Les exemples sont innombrables :

a- Les pesticides : appliqués sur les cultures, on les retrouve notamment dans les sols et les rivières
(ex : le glyphosate, le chlordécone, le DDT, etc.)

b- les PCB (Polychlorobiphényles) : massivement utilisés des années 1930 aux années 1970 comme
lubrifiants pour la fabrication des transformateurs électriques, condensateurs, ces composés se sont
accumulés dans les sédiments de cours d’eau et sont notamment à l’origine de l’interdiction de la
consommation de poissons pêchés à partir de ces cours d’eau.

c- Les CFC (Chlorofluorocarbones) anciennement utilisés dans les systèmes de réfrigération sont
responsables de la destruction de la couche d’ozone.
1.2- Que désigne le terme "Micropolluant" ?
Un micropolluant désigne une substance détectable dans l’environnement à très faible
concentration (μg/L voire ng/L).

Sa présence est, au moins en partie, due à l’activité humaine (procédés industriels, pratiques
agricoles ou activités quotidiennes) et peut à ces très faibles concentrations engendrer des effets
négatifs sur les organismes vivants en raison de sa toxicité, de sa persistance (= non biodégradable)
et/ou de sa bioaccumulation (= accumulation dans les tissus de l’organisme).

Chapitre 1 : Généralités sur la pollution de la biosphère


1. Définition des pollutions
1.1. Notion de biosphère
Le mot biosphère est apparu pour la première fois en 1875 dans le livre La Formation des Alpes du
géologue autrichien Éduard Suess. Il définit ce terme comme étant l’ensemble des organismes
vivants (végétaux, animaux et microorganismes) sur l’ensemble de la planète. En 1920, Vladimir
Ivanovitch Vernadsky (géochimiste russe) dynamise le terme de biosphère en considérant, outre les
êtres vivants, les éléments du milieu au sein duquel se déroulent les échanges d’énergie et de
matière qui permettent et caractérisent leur fonctionnement. Sous cet angle la biosphère devient un
gigantesque système formé par l’ensemble des écosystèmes du globe. Au sens strict du terme de la
biosphère (ensemble des êtres vivants, végétaux, animaux et microorganismes) ne représente
qu’une infime partie de la masse globale de la planète car 300x plus petite que celle de l’atmosphère
et 70.000x plus petite que celle de l’hydrosphère.

1.2. Composition et structure de la biosphère


1.2.1. Composition chimique
Les constituants chimiques de la matière vivante sont nombreux et d’importance quantitative
variable. Le carbone représente l’élément de base de la matière organique. On retrouve également
en quantité non négligeable de l’azote, du phosphore, ainsi que du soufre et du fer en moindre
mesure. L’abondance de l’oxygène et de l’hydrogène s’explique par la forte teneur en eau de la
matière vivante. Divers sels minéraux comme des chlorures, des bicarbonates et des phosphates de
sodium, de potassium, de calcium et de magnésium, tous solubles dans l’eau, jouent un rôle
important dans la physiologie des organismes. En quantité très faible on retrouve également le bore,
aluminium, le zinc, le cuivre, le silicium, le gallium, le molybdène, le manganèse, le cobalt et l’iode.
Par ailleurs l’implication de ces éléments dans des molécules simples (urée, sucres, acides aminés,
acides gras), parfois très complexes (polymères glucidiques et protidiques et ADN) rend la matière
vivante encore plus originale.

1.2.2. Diversité morphologique et fonctionnelle des êtres vivants


Les êtres vivants présentent une diversité morphologique considérable. La biosphère telle qu’elle
nous apparaît aujourd’hui est le résultat d’un nombre immense de transformations. Le mécanisme
de ces changements par l’intermédiaire des mutations, de la recombinaison génétique et de la
sélection fait ressortir le rôle des facteurs du milieu. Les modifications continuelles du climat de la
planète sont à l’origine de l’orientation de continuelles transformations de l’ensemble des flores et
des faunes. Autrement dit les diverses régions du globe sont soumises à des climats qui diffèrent à la
fois par les moyennes et les fluctuations des principaux facteurs du milieu (le rythme quotidien du
jour et de la nuit, les variations saisonnières dans l'année, et les différences de latitudes affectent le
rayonnement solaire reçu par la surface de la terre, les températures, les précipitations, l'humidité
de l'air, les vents, ...).

1.1.3. Fonctionnement de la biosphère


Le fonctionnement de la biosphère est la résultante du fonctionnement de tous les êtres vivants qui
la composent. Il se manifeste par des transferts continuels de matière et d’énergie entre le milieu
physicochimique ambiant et les organismes d’une part, et entre les organismes d’autre part. Grâce à
l'énergie photonique du soleil, le CO2, en se combinant avec l’eau (H2O) donne des précurseurs
organiques à partir desquels se forme, avec les sels minéraux (nitrates et phosphates divers), toutes
les molécules complexes de la matière organique vivante.

- Les producteurs regroupent l’ensemble des végétaux chlorophylliens capables de matérialiser


l’énergie du soleil en énergie chimique de nature organique.

- Les consommateurs regroupent les êtres vivants, animaux, champignons, bactéries ou tout être non
chlorophyllien, qui transforment cette matière organique pour leur propre métabolisme. Exemple les
herbivores consommateurs de végétaux, des carnivores consommateurs d’autres carnivores.

- Décomposeurs sont des micro-organismes qui sont prédominant dans le fonctionnement du point
de vue quantitatif mais qui ne sont pas moins des consommateurs de matière organique morte.

1.3. Les pollutions


1.3.1. Définition de la pollution
La pollution est toute modification anthropogénique d’un écosystème se traduisant par un
changement de concentration des constituants chimiques naturels, ou résultant de l’introduction
dans la biosphère de substances chimiques artificielles, d’une perturbation du flux de l’énergie, de
l’intensité des rayonnements, de la circulation de la matière ou encore de l’introduction d’espèces
exotiques dans une biocénose naturelle.

1.3.2. Classification des pollutions


La pollution peut être classée selon la nature du polluant qu’elle émet ou le milieu qu’elle pollue.

- Selon la nature du polluant qu’elle émet

 Physique : rayonnements ionisants, température (réchauffement artificiel du milieu


ambiant), champs électromagnétiques, poussière, bruit, humidité, …
 Chimique : les métaux lourds, les pesticides, les hydrocarbures…
 Substances minérales, organiques abiotiques ou encore de nature biochimique…
 Biologique : microorganismes pathogènes (virus, bactéries, levures et moisissures),
populations d’espèces exotiques invasives introduites artificiellement par l’homme.

- Selon le milieu qu’elle pollue (air, eau, sol) :

 Pollution atmosphérique : présence dans l’air de particules ou de gaz nocifs ou non, qui
entraînent, en fonction de leur concentration, un inconvénient quelconque (oxydes de
carbone, de soufre et d’azote, poussières, particules radioactives provoquées par les rejets).
 Pollution de l’eau : présence dans l’eau (océans, mers, lacs, fleuves, nappes phréatiques, etc.)
d’éléments toxiques qui engendrent la destruction de la faune et de la flore. Elle peut rendre
l’eau impropre à la consommation ou à la baignade (effluents industriels, urbains (eaux-
usées), agricoles (nitrates, pesticides), hydrocarbures (marées noires) …
 Pollution du sol : provoquée par l’infiltration d’eau polluée, elle est souvent d’origine
industrielle ou agricole : utilisation d’engrais chimiques, de pesticides ...

2. Voies d’exposition des organismes aux polluants


L’organisme doit être exposé à un produit toxique pour qu’un effet nocif se manifeste. Dans ce cas,
le produit peut agir au point de contact (effet local) ou pénétrer dans l’organisme (effet systémique).
Certains produits agissent pendant leur contact avec la surface exposée, soit la peau ou les yeux, par
exemple les acides qui causent des brûlures chimiques graves. D’autres doivent pénétrer dans
l’organisme pour provoquer des effets nuisibles. Les principales façons de les absorber sont
l’inhalation (voie respiratoire), l’absorption par la peau (voie cutanée) et l’ingestion (voie digestive)
(Fig. 4).

Figure 4 : Les voies d’exposition

2.1. La voie Respiratoire (Inhalation)


Les poumons sont les organes où se font les échanges gazeux entre l’air des alvéoles et le sang des
vaisseaux capillaires qui tapissent les alvéoles pulmonaires (Fig. 5). Ils sont le siège de la respiration,
qui permet l’absorption et l’élimination des gaz. Dans la majorité des milieux de travail, la voie
respiratoire représente la principale voie d’entrée des contaminants.

2.2. La voie cutanée (Peau)


La peau est une barrière imperméable qui recouvre toute la surface du corps et qui le protège. Cette
enveloppe protectrice fait obstacle à la pénétration de nombreux contaminants. Toutefois, cette
barrière n’offre pas une protection complète, car elle présente des failles, dont la base des poils et
les pores. C’est un passage important, puisque plusieurs toxiques peuvent pénétrer dans l’organisme
en traversant la peau à la suite d’un contact avec un liquide, un solide ou des vapeurs (ex. : certains
solvants employés pour nettoyer des pièces mécaniques ou encore des diluants ou des décapants qui
sont utilisés sans protection).

2.3. La voie orale (ingestion)


En milieu de travail, l’ingestion n’est généralement pas considérée comme une voie d’exposition
importante. Il ne faut cependant pas la négliger, car des méthodes de travail inadéquates peuvent
conduire à une ingestion accidentelle. De plus, de mauvaises habitudes peuvent également être à
l’origine d’une exposition par ingestion, notamment manger, boire ou fumer dans des lieux de travail
contaminés.

2.4. Les autres voies


Il existe d’autres voies d’entrée, appelées parentérales, d’une importance généralement moindre et
propres à certains milieux de travail, par exemple les injections accidentelles d’un médicament et les
piqûres d’aiguilles en milieu hospitalier.

3. Facteurs affectant la toxicité des polluants dans les organismes


3.1. La toxicité
Les toxiques ne présentent pas tous le même degré de toxicité. Certains ont une faible toxicité,
même si on les absorbe en grande quantité, par exemple le sel de table, tandis que d’autres ont une
forte toxicité, même si on en absorbe de faibles quantités, notamment les dioxines. Ces variations
peuvent être expliquées par les différences qui existent entre la structure chimique des substances.
Ces différences peuvent affecter la capacité des substances à perturber le fonctionnement de
l’organisme (Fig. 5).

Le Benzène provoque le cancer du sang

Or que le toluène n’a aucune cancérogénicité connue.


De plus, les caractéristiques physico-chimiques, par
exemple la volatilité et la solubilité dans l’eau,
interviennent également dans la réponse toxique. Ainsi,
la connaissance des caractéristiques physico-chimiques
des toxiques proprement dits se révèle importante pour
en évaluer la toxicité. Figure 5 : Structure chimique et effet.

3.2. L’individu
La population est un groupe hétérogène au sein duquel il existe une grande variabilité entre les
individus. Ceux-ci peuvent être affectés différemment par une même dose toxique, et une personne
peut y réagir différemment selon le moment (relation dose-réponse).
Deux principales catégories de facteurs contribuent à expliquer la nature et l’intensité des effets
toxiques.
3.2.1. Facteurs génétiques :
Des différences génétiques peuvent intervenir dans la capacité des individus à transformer des
toxiques.
3.2.2. Facteurs physiopathologiques :
 L’âge : la sensibilité aux effets toxiques est habituellement plus grande chez les enfants et les
personnes âgées.
 Le sexe : il existe des différences entre les mâles et les femelles, en ce qui concerne le
métabolisme des toxiques.
 L’état nutritionnel : la toxicité peut être influencée par la masse de tissus adipeux, la
déshydratation, etc.
 L’état de santé : les individus en bonne santé sont plus résistants, car ils métabolisent et
éliminent les toxiques plus facilement que ceux qui souffrent de maladies hépatiques ou
rénales.
 La gestation (grossesse) : il se produit des modifications de l’activité métabolique des
toxiques au cours de la gestation.
3.3. L’Environnement
Certains facteurs environnementaux, c’est-à-dire les éléments extérieurs à l’individu, peuvent
influencer la toxicité. La lumière et la température peuvent notamment modifier les effets d’un
toxique. Mentionnons comme exemple la réaction photo-allergique au cours de laquelle la peau
exposée à l’éthylène diamine peut devenir plus sensible à la lumière.

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