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Objectif de l’écotoxicologie : préciser les modalités et les mécanismes de. contamination des divers
écosystèmes et de la biosphère par les principales catégories de polluants toxiques :
• circulation et transformations biogéochimiques des polluants dans les écosystèmes.
• effets biocénotiques et perturbations induites dans les processus écologiques fondamentaux.
• principal polluant des eaux marines (transit annuel de plus d’un milliard de tonnes par les océans)
• pollution aiguë et chronique sur plus de 60 millions de km2
a) Les métaux lourds.: Les métaux lourds (elements traces) sont formés de 37 éléments chimiques qui ont
une densité supérieure à 5 à l’exception du Ti et du Se. Les principaux elements traces sont:
As, Cd, Cu++, Zn, Ni, Cr, Al, B. Pb, Hg, Ba, Sb, , Ag, Se,
a3 / Cuivre (Cu)
• Elément essentiel dans de nombreux processus biochimiques (présence dans divers enzymes animaux)
• Faible toxicité comparée au mercure et au cadmium
• Largement utilisé dans les installations électriques et les conduites d’eau
• Utilisé comme algicide et fongicide.
• Contamination de certains sols cultivés suite à l’usage excessif de ce métal.
a4 / Plomb (Pb)
• Extraction très ancienne, remontant à l’époque pré-romaine
• Transport des particules de Pb d’origine anthropogénique à grande distance suite à leur faible diamètre <1µ
• Transport à faible distance des particules d’origine naturelle, de plus grand diamètre
• Teneur en Pb ( mg kg-1) des sols de Norvège - décroissance du sud au nord.
• Accumulation du Pb dans les glaces de l’inlandsis groenlandais entre le néolithique et l’époque actuelle
• Présence importante de plomb dans l’environnement aquatique (fin 80, apport de plomb en mer du Nord via
les rivières estimé à 950 tonnes par an et retombées atmosphériques entre 1530 et 6400 tonnes)
• Réduction importante des rejets suite à l’utilisation d’essence sans plomb et de peintures sans plomb
• Régression du taux de Pb sanguin des citadins américains (plombhémie)
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corrélativement à l’élimination de l’essence au Pb aux Etats-Unis
•Sources :
Réseaux autoroutiers, déversements pétroliers, zones maritimes récréatives et industrielles, effluents
municipaux et retombées atmosphériques
-Fluoranthène, chrysène et benz( a)anthrène prédominent dans les rejets des réseaux autoroutiers
-Fluoranthène, pyrène et phénanthrène abondants dans les effluents industriels
Essentiel des PAH urbains : retombées atmosphériques, suite à la combustion des énergies fossiles
• Polychlorobiphényles (PCB)
• Composés organochlorés qui sont des mélanges de biphényles à divers degrés de chloration
• Maximum théorique de PCB = 209 composés chlorés, d’activité biologique et de toxicité variables, fonction
du nombre et de la position des substituants chlorés
• Produits en grandes quantités aux USA depuis 1929 comme fluides diélectriques
(dans les condensateurs et transformateurs)
• Fabrication et utilisation réglementées dans les années 70
• Utilisés également comme lubrifiants, fluides hydrauliques et fluides d’isolation
• Rejets de PCB dans l’atmosphère suite à l’incinération des plastiques en-dessous de1200° C
• Dioxines et produits dérivés
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issus d’une grande variété de processus domestiques et industriels (incinération de plastiques, combustion
de matériaux fossiles, industries de pâte a papier, etc.)
Fig3 Effets des effluents de papeteries sur des larves vésiculées de truite fario incubée en eau pure
Echelle en mm
Détergents industriels
• Alkylphénols polyéthoxylates :surfactants non-ioniques, produits commercialement utilisés comme détergents
et constituants des peintures, herbicides, pesticides, etc.
•Production mondiale de plus de 300.000 tonnes (nonylphenol 80% et octylphenol 20%), dont 60 %
aboutissent dans le milieu aquatique, via les stations d’épuration où ils sont transformés en métabolites
hydrophobes stables qui s’accumulent dans les boues
des stations d’épuration et dans les sédiments des rivières
• Activité oestrogénique, d’où la nécessité de réévaluer les effets des produits dont ils sont les constituants
Effets de polluants industriels sur la concentration en vitellogénine et sur le RGS chez la truite arc-en-
ciel
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Pesticides organochlorés
• Groupe de composés organiques de synthèse obtenus par chloration de divers hydrocarbures insaturés
• Largement utilisés dès les années 40, et surtout après la 2nde guerre mondiale
• Très persistants dans les sédiments (pour plusieurs décennies)
• Lipophiles et bioaccumulables à travers la chaîne trophique
dans les tissus adipeux des organismes aquatiques et terrestres
Remarque: Remplacés dans de nombreux pays par les organophosphorés et autres pesticides plus
rapidement dégradables
Fig.5. *Structures chimiques des pesticides organochlorés
a/Aldrine, dieldrine, endrine.
• Cyclodiènes insecticides à large spectre, très puissants
• Traitement de sol, de semences, d’animaux (antiparasitaires)
• Forte toxicité chez les mammifères, par absorption au travers de la peau, très longue persistance dans
l’environnement et bioaccumulation dans les graisses.
• Supprimé du marché aux USA en 1974
b/Chlordane.
• Cyclodiène chloré utilisé comme insecticide domestique et agricole
• Supprimé en 1974.
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d/ 2,4-D
• Herbicide sélectif largement utilisé dans les cultures fruitières,
fourragères et céréalières
•Non persistant et rapidement métabolisé par les plantes tolérantes, les bactéries du sol et les micro-
organismes aquatiques
•Modifie l’action des auxines, hormones végétales naturelles régulant la croissance et le développement
radiculaire
• Généralement considéré sans effet néfaste pour les animaux, mais présence de dioxines tératogéniques
dans certains produits associés ( 2,4,5-T), utilisés comme agent défoliant (Agent Orange) durant la guerre du
Vietnam
e/ DDT (dichloro-diphényl-trichloréthane)
• Pesticide largement utilisé depuis les années 40, jusqu’à la prise de conscience des dangers liés à l’usage
abusif des pesticides et des problèmes de persistance des organochlorés
• Concentration encore très élevée dans les eaux des Grands Lacs, 25 ans après arrêt d’utilisation
• Fixation dans les sédiments et longue disponibilité dans les lacs.
• Existe sous 2 formes p,p’ - et o,p’ - dégradées en DDE et DDD
Exemple. Variations de l’épaisseur de la coquille des œufs de faucons pélerins en relation avec le
début et la fin de l’usage du DDT en Grande-Bretagne
f/ Endosulfan (Thiodan®)
• Insecticide cyclodiène modérément persistant, parmi les plus toxiques pour la vie aquatique (LC 50-96 h =
0,01-40 mg l-1)
• Concentrations de 0,1-0,3 mg l-1 détectées dans les eaux du Rhin
(mortalité de poissons)
• Largement utilisé dans les pays en voie de développement pour le contrôle des parasites du coton,
du sucre de canne et de cultures végétales
g/ Heptachlor
• Utilisé intensivement contre les insectes du sol
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• Pesticide volatil métabolisé ou dégradé en époxyde qui se bioaccumule dans les tissus animaux
•Supprimé en 1969, suite à ses effets sur les oiseaux et sa présence dans le lait
i/ Pentachlorophenol
• Utilisé principalement comme fongicide dans la préparation de la pulpe et de la pâte à
papier, et dans la protection du bois.
Pesticides organophosphorés
• Substances organiques de synthèse douées de propriétés insecticides et généralement dérivées de l acide
othophosphorique
• Inhibition de l’activité acéthyl-choline estérase, par action préalable de biotransformation du composé initial
en des analogues oxygénés correspondant par des monooxygénases microsomales
• Dégradés beaucoup plus rapidement et bioaccumulés plus faiblement que les organochlorés
• Initialement considérés comme moins dangereux pour l’environnement, mais liens récents avec la
maladie affectant les vétérans de la guerre du golfe et les fermiers utilisant les organosphosphorés
anti-parasitaires pour traiter leurs
animaux
*Structures chimiques des pesticides organophosphorés
Diazinon Disulfoton Fenitrothion Fenthion
Malathion Parathion Methylparathion Quinalphos
Phenthoate Chlorfenvinphos Mevinphos
Monocrotophos Tetrachlorvinphos Tenephos TEPA
Glyphosate Thiophosphate Orthophosphate
a/ Chlorfenvinphos (Birlane®)
• Insecticide du sol, contre la vermine, mais très toxique pour les
mammifères
b/ Diazinon
• Traitement anti-parasitaire de la laine de mouton
• Concentrations élevées (200 mg l-1) mesurées dans les rivières à salmonidés proches des zones de
traitement de la laine de moutons
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• Utilisé dans le contrôle des insectes du sol et des habitations, et contre la vermine des fruits, fleurs et
cultures céréalières
e/ Glyphosates (Roundup®)
• Déjà très répandu et en utilisation croissante grâce à l’utilisation des OGM capables de résister à cet
herbicide
• Inhibiteur de glutamine synthétase et non d’acéthylcoline estérase
• Effets néfastes dus à la formulation plutôt qu’à l’ingrédient actif
f/ Malathion et Parathion
• Insecticides à usage domestique et en élevage
• Toxicité élevée chez les insectes
• Faible toxicité du malathion chez les mammifères, mais forte
toxicité du parathion
Autres pesticides
Carbamates
• Pesticides agricoles dérivés de l’acide carbamique HO-CO-NH2
• Considérés comme moins dangereux que les orgnophosphorés et moins persistants que les organochlorés
• Inhibiteurs d’acéthylcholine estérase, rapidement métabolisés par les plantes et les animaux
• Insecticides à large spectre( Carbofuran :Furadon®; Carbaryl :Sevin®; Baygon®) utilisés dans les cultures
végétales, coton, tabac et riz
*Formule chimique de quelques insecticides carbamates
Atrazine
• Herbicide systémique, à base de triazine, parmi les plus largement répandus
• Contrôle des mauvaises herbes dans les cultures de maïs, de sorgho, les vergers et les zones non cultivées
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• Concentrations atteignant 10 mg l-1 dans les rivières et les eaux souterraines européennes, contamination
des nappes phréatiques
• Impact écotoxicologique important dans les milieux aquatiques car forte toxicité pour le phytoplancton et les
algues
• Capacité à se transformer chez les vertébrés en nitrosamine cancérogène
• Dégradé par les microorganismes dans le sol où il a une demi vie de 1-12 mois
Polluants physiques
Radiations ionisantes + + + +
Pollution thermique + + + +
Polluants chimiques
Hydrocrabures + + + +
Plastiques + + + +
Pesticides + + + +
Détersifs + + + +
Composés divers de synthèse
Dérivés du Soufre + + +
Nitrates + + +
Phosphates
Métaux lourds + + + +
Fluorures + + + +
Particules minérales + +
Polluants biologiques
Matières organiques + +
Microorganismes + + + +
F (g cm 2 s 1) = v/C (g cm 3)
F = taux de déposition,
v = constante de proportionnalité,
C = concentration du polluant dans l’atmosphère
• Transfert des polluants des sols, eaux de surface et nappes phréatiques vers les océans, ultime réceptacle
des agents toxiques
1.5.1. Transfert des polluants et contamination de la biomasse
Influence de la dégradabilité
• La grande majorité des substances toxiques sont dégradables, soit par processus physico-chimiques, soit
par décomposition biologique (substances biodégradables), avec production de dérivés peu ou pas toxiques
• Existence de certains polluants non ou faiblement dégradables (organochlorés, PCB, dérivés de certains
métaux ou métalloïdes,...)
Tab12. Proportion d’insecticides organochlorés persistant dans les sols après un traitement.
Insecticide Pourcentage persistant apres14ans
Aldrines 40%
Chlordane 41%
Heptachlore 16%
HCH 10%
Pourcentage persistant apres 17ans
DDt 39%
• facteur de transfert : rapport de la concentration d’un polluant dans un organisme à sa concentration dans
le biotope (>1lors de bioamplification)
*Bioamplification des PCB dans le réseau trophique des goélands dans les Grands Lacs
•Si le prédateur au niveau n+1 de poids corporel b1 consomme a1 g de proie au niveau n avec une
concentration X 0 de polluant
• Si le prédateur absorbe une fraction f1 de polluant qu’il excrète au taux journalier k1, la concentration
d’équilibre du polluant (X1) dans le corps du prédateur sera:
X1 = Ft(0, 1)X0
• Si le prédateur est lui-même la proie d’un carnivore de niveau n+2, la concentration d’équilibre du polluant
dans son organisme X2 sera :
X2 =Ft (1, 2) X1
Avec Ft (1, 2) = facteur de transfert du niveau trophique n + 1 à n + 2 :
Aspect inversé des pyramides écologiques dans le cas d’un polluant non biodégradable (DDT)
persiste dans les sols grâce à son insolubilité dans l'eau et qui peut causer des brûlures cutanées et des
malformations.
Les dioxines sont des polluants cancérogènes pour l’homme, hormis leur usage phytosanitaire, elles sont
produites dans les fonderies, dans les processus de blanchiment de la pâte à papier et dans les fumées des
incinérateurs d’ordures ménagères lorsque leur température est insuffisante pour les détruire.
- par les moisissures, comme les mycotoxines, dont certaines, notamment les aflatoxines, hautement
cancérogènes pour le foie, sont des toxiques terriblement actifs.
- à dose intermédiaire, on observe une relation quasi linéaire entre la cause et l'effet.
Ces sigmoïdes semblent bien reproduire les effets produits par les substances organiques synthétisées et par
les radiation
Transformation de probit
L'analyse comparée de phénomènes sigmoïdes est mal aisée avec des outils mathématiques, donc on
linéarise ces sigmoïdes, ce qui s'appelle une transformation de probit qui donne des droites dose-probit.
Effet de seuil
Les études d'écotoxicologie se compliquent par l'existence dans certains cas d'un seuil nécessaire pour
percevoir l'effet toxique. On observe dans ces cas là un décalage de la sigmoïde (Voir figure du § suivant).
Effet bénéfique à bas niveau
Dans certains cas l'assimilation à dose ou à fréquence faible d'un toxique est bénéfique à l'organisme étudié,
la courbe dose-effet comporte alors une partie négative.
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Chap3. Effets des polluants sur l’interaction entre les populations de
deux espèces:
Niveau de tolérance au cuivre de graines et plants de lagraminée Agrostis tenuis provenant de zones cuprifères du Pays
de Galles
Taux de germination de graines d’ Agrostis tenuis semées sur un mélange de sol normal et de carieres (steriles) de cuivre
en proportion croissante
Perte d’avantage sélectif des populations résistantes dans un sol non contaminé
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• Mécanismes d’adaptation aux métaux lourds chez les invertébrés marins (annélides polychètes Nereis
diversicolor)
Tolérance variable de N. diversicolor au cuivre selon les estuaires dans lesquels ils sont prélevés
- CL5024h des populations vivant dans les estuaires non pollués = 0,5 µg cm-3
- CL5024h des populations vivant dans les estuaires contenant des sédiments pollués au Cu = 2,5 µg cm-3
*Croissance du nombre d’espèces de plantes adventices des cultures résistantes aux principaux herbicides
La résistance croisée
Phénomène par lequel une population d’une espèce donnée résistante à une famille chimique de substances
biocides devient résistante à un autre groupe de tels toxiques sans avoir jamais été en contact avec ces
derniers
Spectre de résistance d’une souche de mouche domestique aux insecticides
La résistance multixénobiotique
Phénomène résultant d’une multirésistance des populations des espèces considérées à de nombreux
contaminants appartenant à des groupes chimiques différents
• présence d’un système de gènes dit MXR de vaste spectre d’action permettant de dégrader ou de réduire
l’accumulation des polluants dans les organismes exposés
• Système MXR (parenté avec le système MDR universel) comportant un ensemble de protéines de stress
(métallothionéines et pglycoprotéines)
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Chap 4. Le monitoring (recherche) des polluants
4.1. Définition du monitoring : action de recherche et/ou de contrôl dont l’objet est de suivre dans le temps
les changements éventuels des principales caractéristiques environnementales, biologiques et écologiques
propres à une zone ou à un type d’habitat déterminés
4.2. Triple finalité du monitoring des polluants
1. Etudier les concentrations et la répartition des polluants dans l’environnement
2. Evaluer les effets de ces polluants, aux concentrations détectées, sur les populations et les écosystèmes
exposés
3. Fixer le niveau maximum de rejet au site des sources d’émission des polluants pour s’assurer que les
normes de qualité de l’environnement définies en (1) et (2) ne soient pas dépassées
*
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Concentrations moyennes en PCB dans divers organes de morue Gadus morhua calculées sur base
du poids frais, du poids sec, des lipides extractables et des graisses
3. Les poissons
• Utilisation à vaste échelle comme indicateurs en milieux continental et marin (monitoring des PCB et des
organochlorés aux USA, des métaux lourds en Scandinavie)
• Bioaccumulation importante chez les espèces prédatrices ou superprédatrices (105 à 106 fois la
concentration de l’eau en certains contaminants minéraux ou organiques )
• En eau douce : études très nombreuses sur la truite arc-en-ciel Oncorhynchus mykiss et le vairon américain
Pimephales promelas
• Importance de la température de l’eau, de la concentration du polluant
dans l’eau et du temps d’exposition dans le phénomène de bioaccumulation
Concentration moyenne corporelle en cuivre chez la truite arc-en-ciel en fonction de la durée d’exposition et de
la concentration en cuivre dans l’eau.
Espèces bioindicatrices en milieu terrestre
1. Les lichens
• Forte aptitude des lichens à bioaccumuler des contaminants présents dans l’atmosphère, essentielle source
de nutriments
• Corrélation entre teneur en soufre des lichens et distance des sources d’émissions industrielles
• Absorption de soufre >> couverture des besoins nutritifs (absence de régulation de l’absorption)
• Bon indicateur de contamination en métaux radioactifs ou toxiques (Pb)
-faible teneur des sols arctique en K et Ca .
concentration de 137Cs et 90Sr
-augmentation des teneurs en Pb dans les lichens poussant aux abords des autoroutes
2. Les mousses
• Excellents bioindicateurs de pollution atmosphérique (étude de la contamination atmosphérique au plomb et
aux organochlorés)
Concentration en plomb dans les mousses conservées dans les herbiers du Museum d’Uppsala
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3. Les phanérogames
•Plantes à bulbes ou à tubercules : excellents bioindicateurs de la contamination des sols
- carottes : épiderme et parenchyme racinaire riches en terpènes
- arachides : tubercules riches en lipides. bioaccumulation d’organochlorés
• Accumulation de métaux ( Ni, Cu, Cr) par certaines phanérogames, permettant la détection de concentration
anormale en ces éléments dans les roches superficielles
• Bioaccumulation d’or par certaines hydrophyllacées : bioindicateur de la présence de ce métal dans le sous-
sol
Ramade F., 1992 -Précis d’écotoxicologie. Collection d’écologie 22, Masson, Paris, 300p.
Forbes V.E. et Forbes T.L., 1997 -Ecotoxicologie Théorie et applications.INRA Editions, Paris, 256p.
Zelikoff, J.T. (Ed), 1997 -Ecotoxicology: responses, biomarkers and risk assessment. OECD, Paris.
Kime D., 1998 -Endocrine disruption in fish. Sheffield University Press, UK.
Lagadic L., Caquet T., Amiard J-C. et Ramade F., 1998 Utilisation debiomarqueurs pour la surveillance de la
qualité de l’environnement. Lavoisier Tech & Doc, Paris, 320p.
Ramade F., 2000 -Dictionnaire encyclopédique des pollutions. Les polluants de l’environnement à l’homme.
Ediscience International, Paris, 690p.