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Synthèse de connaissances

Basic

Description d'application Brûleur / Chaudière

Schéma & Fonction


Fumées
Chambre de Canal de Vase Radiateur
i
1  analisation de
C 7 11 13 15
combustion combustion d'expansion Chaudières à condensation (un
fioul ou de gaz
deuxième échangeur de chaleur
FIOUL
2 Brûleur 8 Échangeur de 12 Pompe de 14 Station de est parfois utilisé) :
chaleur circulation neutralisation
3 Ventilateur (condensat)
Les chaudières à condensation utilisent la chaleur
9 Canalisation de condensation des gaz de fumée en plus de la
4 Électrodes
montante chaleur de combustion. La combustion produit
d’allumage 7 9
du dioxyde de carbone CO2 et de l’eau H2O. Lors
5 Injecteur
10 Canalisation d’une combustion normale, l’eau produite est
descendante contenue dans les fumées à l’état gazeux. Dans
6 Formation de la une chaudière à condensation, cette vapeur d’eau
flamme
12 est refroidie en-dessous du point de rosée. On
obtient ainsi de l’eau de condensation à l’état
2 5
liquide. De la chaleur est dégagée lors de cette
Combustible : 1 6
fioul ou gaz transformation. Cette chaleur supplémentaire est
4 utilisée pour alimenter le système de chauffage.
15
INDUSTRIE
3

Point de
8 mesure 13

11 M

GAZ
10
Lors de la mise en service, il faut
M
veiller à ce que le ventilateur, les
canalisations d’air et la régulation soient parfai-
14 tement adaptés les uns aux autres pour créer la
ENERGIE COMBUSTION CHALEUR base d’une combustion efficace.

Processus de combustion typiques d’un système à chaudière

I. A
 limentation en combustible et préparation II. Alimentation en air comburant IV. Combustion
A : Fioul Le combustible est transporté du réservoir de fioul jusqu’au L‘air comburant est acheminé vers la flamme du brûleur par un ven- Les gaz chauds parcourent la surface de l’échangeur de chaleur de
brûleur par une pompe, ce processus est déclenché par le régulateur du tilateur. L’alimentation suffisante en air comburant garantit une large la chaudière, cédant ainsi l’énergie calorifique à l’eau de chauffage
chauffage (en fonction du besoin en énergie calorifique). Le combustible plage de régulation, une combustion stable et des valeurs d’émission par l’intermédiaire des surfaces intérieures. L’eau de chauffage est
est préchauffé. L’électrovanne s’ouvre, le combustible est pulvérisé par optimales. pompée à travers la canalisation montante jusqu’aux radiateurs par
l’injecteur et injecté dans la chambre de combustion. la pompe de circulation ; elle y cède sa chaleur à l’environnement.
III. A
 llumage du brûleur
B : Gaz Le combustible est acheminé jusqu’au brûleur sous l’effet de L’eau refroidie revient par la canalisation descendante pour être de
Des étincelles (jaillissant entre les électrodes d’allumage) assurent
la pression dans le réseau de gaz, ce processus est déclenché par le nouveau chauffée. Un ballon d’eau chaude peut être installé pour dis-
l’inflammation du mélange d’air et de combustible ; la combustion
régulateur du chauffage (en fonction du besoin en énergie calorifique). poser d’une certaine réserve d‘eau de chauffage. Une bonne isolation
s’entretient ensuite d’elle-même. Surveillance de la flamme par :
L’électrovanne s’ouvre, le combustible est pulvérisé par l’injecteur et et le respect de la température de consigne (p.ex. 60°C) doivent être
Gaz : contrôleur de flamme à ionisation (électrodes d’ionisation)
injecté dans la chambre de combustion. garantis.
Fioul : contrôleur de flamme photoélectrique ou détecteur infrarouge

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Description d'application Brûleur / Chaudière

Mesure
Point de mesure M testo 340 / testo 350 Avantages des analyseurs de combustion de Testo Ouverture de mesure typique
Où mesurer ? Quoi mesurer ? testo 340 : Mesures de réglage et de service
-d
 ans le canal de combustion - O2
Avantages :
Pourquoi mesurer ? - CO2 (calculé avec le testo 340)
-G
 râce à la technique robuste qui n’exige que peu
-M
 esure de combustion aux fins - CO
d’entretien, l'appareil est toujours prêt à fonctionner
de dépannage/diagnostic - NO
-E
 ffet auto-nettoyant dans le tuyau spécial (PTFE) : le
-M
 esure de combustion lors des - NO2
condensat et les particules de saleté ne s’accrochent pas
inspections et maintenances - SO2
régulières -R
 églage confortable : grâce à la rallonge pour tuyau
- Pertes
-R
 espect des limites d’émission (jusqu’à 7,8 m), vous pouvez surveiller l’écran de la
- Tirage/pression chaudière même en cas de lieu de mesure éloigné
-O
 ptimisation du rendement du
- Pression différentielle
brûleur -A
 ucune indisponibilité grâce aux capteurs de gaz
- Température précalibrés et interchangeables
-R
 églage à différents points de
charge - Température différentielle
-P
 lage de mesure étendue (facteur 5) : mesurer les fortes
concentrations (CO jusqu’à 50 000 ppm) sans restriction
Valeurs de mesure typiques au point de mesure :  onvient pour l’utilisation avec du biogaz et la mesure de SO2 et de
-C
H 2S
Grandeur Composition des fumées Composition des fumées
de
mesure
de fioul de gaz testo 350 : Mesure officielle des émissions (en fonction du pays) Conseils pratiques i
Le testo 350 est recommandé pour les mesures Réduction/faible température des fumées :
O2 2 … 5 % 2…3%
officielles des émissions (refroidisseur de gaz - Une goutte de condensat se trouve sur le thermocouple
CO 5 … 80 ppm 0 … 50 ppm disponible, dilution de valeurs de CO élevées). —> Fixer la sonde à l’horizontale ou vers le bas pour que le
CO2 10 … 15,4 % 6 … 12 % Avantages : condensat soit aspiré ou puisse s’égoutter
- Production de beaucoup de condensat ce qui risque de fausser les
NO 20 … 100 ppm 10 … 100 ppm -S
 ystème de préparation des gaz intégré pour
valeurs de mesure ou de détruire l’appareil de mesure —> utilisation
des résultats précis (du gaz séché) même en cas
NO2 2 … 25 ppm 2 … 25 ppm d’un système de préparation des gaz au lieu du pot de condensation
de mesures de longue durée sans surveillance
SO2 5 … 40 ppm (en fonction 5 … 40 ppm (en fonction de Pertes excessivement élevées :
-C
 onnexion Bluetooth pour un travail confortable
de la teneur en soufre du la teneur en soufre du com- - Mauvais étalonnage de l'appareil de mesure
même en cas de grande distance (jusqu’à 100 m
combustible) bustible) à l’extérieur) entre l’unité de contrôle et le lieu de mesure - Mauvais combustible réglé
- Sonde TA externe mesure directement sur l’installation
Fioul : Gaz : -C
 onvient pour les mesures officielles des émissions (en fonction du
pays) Faibles valeurs lors de la mesure de pression :
-T
 empérature des fumées : - Température des fumées :
- Le capteur de pression n'a pas été remis à zéro correctement
+40 °C … +200 °C +250 °C … +500 °C -P
 lage de mesure étendue (facteur 2, 5, 10, 20 ou 40) : mesurer les
(+40 °C dans les chaudières à (+40 °C dans les chaudières à fortes concentrations (CO jusqu’à 400 000 ppm avec le facteur 40) - Le circuit de tirage de l'appareil de mesure n'est pas étanche
condensation) condensation) sans restriction Valeurs élevées lors de la mesure de pression :
-P
 ression dans le canal de - Pression dans le canal de  onvient pour l’utilisation avec du biogaz et la mesure de SO2 et de
-C - Le capteur de pression n'a pas été remis à zéro correctement
combustion : combustion : H 2S - Tirage trop important de la cheminée —> montage d’un régulateur de
-0,5 … +0,5 mbar/hPa -0,5 … +0,5 mbar/hPa tirage, ouverture de la trappe de ramonage et mesure

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Description d'application Brûleur / Chaudière

Connaissances théoriques 1
Détermination des émissions à l’aide d’un diagramme de combustion Excès d’air (plage de fonctionnement optimal)

—> Rapport combustible/air comburant optimal (coefficient d’air λ) Inconvénients : CO (monoxyde de carbone) :
- Rendement réduit du combustible En cas d'excès d’air, l’O2 augmente car l’oxygène ap-
Manque d'air Excès d'air (résidus imbrûlés dans les fumées) porté n’est plus entièrement consommé par oxydation
par manque de CO. En raison du volume plus grand
Composants du gaz de fumée

rt es - Augmentation des valeurs de NOX (oxydes d’azote)


(effet de dilution), les pertes par les fumées augmen-
Pe - Pertes d’énergie par dilution avec de l’air froid
tent.
optimale de l’installation de
Plage de fonctionnement - Rendement réduit (beaucoup de perte de chaleur)
Taille des particules de combustible : plus les particules
Avantages : de combustible sont petites, plus le contact avec l’oxy-
Dioxy
de de + Fonctionnement sûr gène est intensif et moins d’excès d’air est nécessaire.
carbo
chauffage

Mélange combus- ne (CO + Le combustible est entièrement brûlé CO2 (dioxyde de carbone) :
2) (quasiment pas de suie) Le CO2 diminue à λ=1, mais pas suite à une réaction
tible/ air chimique, sinon par l'effet de dilution en raison du
Mo volume croissant d’air comburant qui n’apporte quasi-
no
xy ment pas de CO2 lui-même.
de O )
ène ( 2
d
(C e ca Oxyg Manque d'air
O) rb Inconvénients : O2 (oxygène) :
on
e - La combustion du combustible est incomplète Il n’y a que peu d’oxygène dans cette plage ou l’oxy-
- Formation de substances polluantes/toxiques gène n'est pas mesurable car l’oxygène apporté est
(p.ex. suie et CO) tout de suite consommé par l’oxydation du CO.
λ=1 - Réduction de l’utilisation de l’énergie CO2 (dioxyde de carbone) :
Au fur et à mesure que la concentration d’O2 aug-
L’air comburant et l’humidité influencent le volume de fumées : - Fonctionnement instable jusqu’à l'arrêt
mente, le CO diminue suite à l’oxydation en CO2. Le
CO (monoxyde de carbone) : CO2 augmente proportionnellement. Ce processus
-L
 e volume de fumées est dilué, c’est-à-dire que valeurs définies ou les résultats d’autres mesures
CO présent —> manque d’oxygène pour une oxyda- est terminé à λ=1 ou un peu au-dessus, le CO arrive
la concentration relative des composants gazeux  xemple : la concentration relative de SO2 varie
-E
tion complète de CO en CO2 quasiment à zéro et le CO2 est au maximum.
diminue entre 0,14 et 0,20% en fonction de l’humidité et de
-L
 ’utilisation de valeurs de référence est nécessaire l’excès d’air (voir tableau) :
pour garantir la comparabilité des résultats avec les Émission de suie dans les fumées (fioul)

stœchiométrique /
N2
82,6
CO2
16
SO2
0,20
H 2O
0
O2
0
Excès d’air moyen : i La suie (carbone) se forme si tous les composants
du fioul ne brûlent pas entièrement. Causes :
 - L
 ongue durée de fonctionnement du brûleur, aug-
mentation de la température des fumées
gaz séché Gaz : λ = 1,05 … 1,15
 - Manque d’air lors de la combustion à cause d‘une  - R
 atés d’allumage en raison de filtres à fioul bou-
stœchiométrique / 74,7 14,4 0,18 10,7 Fioul : λ = 1,1 … 1,2 arrivée d’air obturée/fermée chés, de gouttes d’eau dans le fioul, de défauts
humide (1,21 en cas de fort tirage au préchauffage de fioul, de présence d’air dans
 - Chaudière ou brûleur surdimensionné, chaudière
25 % d’EA / gaz séché 82,8 12,7 0,16 0 4,4 de la cheminée) l'arrivée de fioul ou dans le filtre, de composants
avec faible volume d’eau (mises en marche et ar-
25 % d’EA / humide 75,6 11,6 0,14 8,7 4 visqueux dans le fioul (vieillissement), de variations
rêts fréquents)
Fig. 1 Valeurs de référence des caractéristiques du fioul

Stœchiométrique = rapport entre la quantité d’air et la quantité de combustible (la combustion est
i  - Excès de combustible, débit de combustible trop
élevé du brûleur par rapport à la taille de la chau- —> Rendement élevé : température des fumées
dière aussi basse que possible (1 mm de couche de suie
alimentée par précisément la quantité d’oxygène théoriquement nécessaire à une combustion complète)
augmente la température des fumées d'environ 50
EA = excès d'air  - Mauvais profil de pulvérisation/mauvais angle de degrés —> augmentation du besoin énergétique
pulvérisation de l’injecteur (notamment dans le cas d'environ 2,5 … 3%).
de vieux brûleurs sans préchauffage de fioul)

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Description d'application Brûleur / Chaudière

Connaissances théoriques 2
Utilisation d’installations de brûleur/chaudière en pratique Différences entre tuyaux de prélèvement de gaz et sondes chauffés et non chauffés

Chauffage de bâtiments publics Vapeur chaude pour papeteries Tuyau de prélèvement de gaz et sonde chauffés
Avantages Inconvénients
Sonde +M  oindre salissure et moins de dépôts de particules -A
 limentation électrique requise
de com- de poussière -L
 a taille et le poids plus importants de la
bustion + Réduction des gradients de température et de la sonde rendent la manipulation au lieu de
condensation des fumées en cas de forte différence mesure et le transport plus difficiles
entre la température des fumées et la température -M
 esure de la température des fumées
ambiante influencée par la sonde chauffée
+ Pas d’effet d'encrassement dans le tube de sonde
par le condensat car la température de chauffage est
supérieure au point de rosée des fumées
+ Peu de corrosion
Où : Hôpital, université, musée, Où : Papeteries + Convient mieux pour les mesures de longue durée de
>1 jour à plusieurs mois
école, stade de football... Utilité : Génération de vapeur et d’eau
+ Précision de mesure plus élevée en cas de mesure de
Utilité : Chauffage, climatisation, eau chaude
longue durée du NO2 et du SO2
chaude Plage de puissance : env. 150 - 6 000 KW
Plage de puissance : env. 10 - 1 600 KW Tuyau +M  oindre salissure et moins de dépôts de particules -A
 limentation électrique requise
de de poussière -L
 e poids plus important rend la manipula-
prélève- + Convient mieux pour les mesures de longue durée tion au lieu de mesure et le transport plus
ment de difficiles
gaz

Chauffage de serre Vapeur chaude pour extraction de pétrole Tuyau de prélèvement de gaz et sonde non chauffés
Avantages Inconvénients
Sonde +M  esures de courte durée rapides et confortables -S
 alissure plus importante en cas de mesures
de com- + Aucune alimentation électrique requise de longue durée et d’utilisation fréquente
bustion + Mesure précise de la température des fumées, la -E
 ffet de corrosion plus important car de l'eau
valeur n'est pas faussée par la chaleur de la sonde de condensation se forme dans la zone de la
chauffée sonde en dehors de l’ouverture de mesure
+ Manipulation aisée au lieu de mesure et pendant le -E
 ffets d’absorption plus importants avec le
transport SO2 et le NO2 lors des mesures de longue
durée si la sonde n'est pas nettoyée régu-
lièrement
Tuyau +M  esures de courte durée rapides et confortables -D
 épôts plus importants dans le tuyau de
Où : Serres Où : Extraction de pétrole de + Aucune alimentation électrique requise prélèvement de gaz, notamment en cas de
Utilité : Système d’appui d’une cen- prélève- + Manipulation aisée pendant les mesures et le trans- mesures de longue durée et d’utilisation
Utilité : Génération de vapeur et d’eau
ment de port fréquente
trale de cogénération, alimen- chaude gaz -E
 ffets d’absorption plus importants avec le
tation en chaleur et en CO2 + Rallonge facile du tuyau
Plage de puissance : env. 500 - 7 500 KW SO2 et le NO2 si le tuyau de prélèvement de
Plage de puissance : env. 300 - 1 000 KW + Temps de réponse rapide des grandeurs de mesure
gaz est sale après une longue utilisation
du gaz grâce au faible volume mort

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