Le pouvoir

calorifique
Realisé par : Islem Kosksi
Professeur : Mme Imen Ghouma

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Plan

• Introduction
• Les types du pouvoir calorifique
• Le calcul d’un pouvoir calorifique
• Des exemples
• Cas d’une chaudiére à condensation
• Conclusion

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Introductio • Tous les combustibles ne dégagent pas la
même énergie lorsqu’ils brûlent. C’est ce
n qu’on appelle le pouvoir calorifique.

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Définition du notion du pouvoir
calorifique
Le pouvoir calorifique est une grandeur thermodynamique, c’est-à-
dire une grandeur physique relative au comportement thermique des
corps Le pouvoir calorifique, également appelé « chaleur de
combustion », représente la quantité de chaleur dégagée par la
combustion complète d’une unité de volume ou de masse donnée,
dans des conditions normales de température et de pression.
HHV = LHV+Hv(nH2O,out/nFuel,in)

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 Les types du pouvoir calorifique
• Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) : il
représente l’énergie thermique produite lors de la
combustion complète d’une unité de combustible.
Cette combustion produit à la fois une chaleur dite
 sensible  et une chaleur latente.
• Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) : est
également une énergie thermique produite lors de
la combustion complète d’une unité de
combustible, au même titre que pour le PCS.
Lorsque l’on parle de PCI, la vapeur d’eau est donc
considérée non condensée et non récupérée.
• le pouvoir calorifique supérieur à volume constant
Pv ou (Pcs)v .
• le pouvoir calorifique inférieur à volume constant
Iv ou (Pci)v.
•
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 Les types du pouvoir calorifique

• Parmi ces quatre types de pouvoirs

calorifiques, seuls les pouvoirs
calorifiques à pression constante sont
utilisés en pratique car ils correspondent
aux conditions généralement mises en
œuvre en combustion industrielle ou
domestique. Quand aux pouvoirs
calorifiques définis à volume constant, ils
sont essentiellement utilisés au
laboratoire lors des mesures de chaleur
de combustion réalisées en bombe
calorimétrique.

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 • Par définition, on a vu que :
∆H = Qp = – (Pc)p
et : ∆U = Qv = – (Pc)v
Relation
entre (Pc)p avec ∆H = ∆U + P ∆V
où ∆V représente l’écart VF – VI des
et (Pc)v volumes occupés par les espèces
gazeuses dans l’état final et l’état initial.
En combinant les équations précédentes ,
il vient :
(Pc)p = (Pc)v – P(VF – VI )

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MÉTHODES DE DÉTERMINATION DES
POUVOIRS CALORIFIQUES
• Les pouvoirs calorifiques d’un combustible quelconque
de composition inconnue ne peuvent se déterminer
qu’expérimentalement, en opérant :
• à volume constant, au moyen d’une bombe
calorimétrique de type MAHLER plongée dans un
calorimètre pour les combustibles solides ou liquides
(mesure du Pcs)v, car l’eau est condensée) .
• à pression constante, au moyen d’un calorimètre à
circulation d’eau, analogue à un chauffe-eau, pour les
combustibles gazeux (mesure de (Pcs)p car l’eau est
condensée).

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 Ø Combustibles solides :
• Pour les combustibles solides, on peut citer la
formule de DULONG-PETIT, proposée
initialement pour le charbon :
MÉTHODES DE Pcs= 337,7 C% + 1440,4 (H%– O%/8) + 104,5 S%
DÉTERMINATION en kJ.kg–1
DES POUVOIRS • et celle, plus récente, de BOIE :
CALORIFIQUES Pcs = 351,1 C% + 1160,5 H% – 110,7 O% + 104,5 S%
+ 62,7 N%
en kJ.kg–1
La composition élémentaire est exprimée, dans ces
deux formules, en pourcentage massique.
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Ø Combustibles liquides :
• Les mesures couramment entreprises sur les combustibles liquides
industrielles sont : la masse volumique ρ à 15ºC, exprimée en kg.l–1, la
teneur en soufre S%, le taux d’humidité totale E% et le taux de cendre
K% (souvent négligeable).
C’est la formule de CRAGOE qui donnerait les meilleurs résultats :
• (Pci)v = (46,704 – 8,802 ρ2 + 3,167 ρ) . [1 – 0,01 (E% + K% + S%)] +
0,094 S% – 0,024 E% en MJ.kg–1
• Cette expression est également utilisée sous forme simplifiée :
• (Pci)v = 55,5 – 14,4 ρ – 0,32 S% en MJ.kg–1

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Ø Combustibles gazeux :
La connaissance de la composition d’un mélange de combustibles gazeux
permet de calculer le pouvoir calorifique du mélange à partir du pouvoir
calorifique de ses constituants défini dans les mêmes conditions :
Pc = ∑ (xj .(Pc)j) en MJ.m–3

• ou xj représente la fraction molaire (ou volumique) du combustible

gazeux j.

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Valeurs PCS et
PCI pour les
différentes
énergies

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Le cas d’une chaudière à condensation

• Le principe d’une chaudière à condensation

est simple , elle récupère la chaleur latente
produite par la condensation des vapeurs
d’eau contenues dans les fumées.
Cette récupération permet de faire
des économies de combustibles qui peuvent
aller jusqu’à 30 %. Pour le gaz naturel, on peut
récupérer jusqu’à 10 % de rendement
supplémentaire si on peut condenser la
vapeur d’eau des fumées et récupérer cette
chaleur.
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 Enfin, il s’agit d’une grandeur permettant de
comparer entre elles les différentes sources
Conclusion énergétiques possibles (combustibles fossiles
et électricité) pour réaliser un service donné.

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