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I.1.2.1. La cellulose.......................................................................................................- 6 -
I.1.2.2. L’hémicellulose................................................................................................- 6 -
I.1.2.3. La lignine.........................................................................................................- 6 -
I.2. Biocarburants................................................................................................................- 8 -
I.2.3.1. Prétraitement.................................................................................................- 10 -
I.2.3.5. Déshydratation...............................................................................................- 17 -
I.2.6.2 impact du bioéthanol sur les émissions des gaz à effets de serre................- 19 -
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II.4. Fermentation.........................................................................................................- 31 -
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INTRODUCTION
La demande mondiale en énergie ne fait qu’augmenter mais elle est majoritairement
dépendante des énergies fossiles. Elle présente de plus en plus des problèmes liés à la
disponibilité des ressources en diminution continue vu leur nature non renouvelable. En plus,
les énergies fossiles engendrent des problèmes liés à l’environnement essentiellement
l’émission de gaz à effet de serre (GES) notamment le dioxyde de carbone (CO 2). Ces gaz
sont à l’origine du réchauffement de la planète qui est devenu une préoccupation mondiale
poussant à trouver d’autres alternatives. Les énergies renouvelables (éolien, solaire,
hydraulique, biomasse) constituent un ensemble de solutions puisqu’elles permettent de
réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole et la pollution de notre environnement (Didderen et
al, 2008).
Le bioéthanol représente une source d’énergie très prometteuse. Il peut être produit par des
ressources naturelles renouvelables comme les végétaux contenant du saccharose (betterave,
canne à sucre...) Ou de l’amidon (blé, maïs, pomme de terre...), les déchets de bois (copeaux,
sciures de bois). Cependant le Cameroun au second massif forestier d’Afrique, soit plus de 18
millions d'hectares de forêt dense exploitable, représentant 40 % de la surface du pays.
Environ 80 essences différentes y sont commercialisées. Il s’agit majoritairement de l'ayous
(bois blanc léger) et du sapelli (bois rouge lourd) qui comptent pour un tiers des exportations.
Si non, d’autres essences telles que l’acajou, le moabi, l’azobé sont aussi en exploitation
(mintyene, 2010). L’ayous est l’essence la plus abondantes et la plus utilisée. Les industries
de premières et deuxièmes transformations de ces essences génèrent des déchets à l’exemple
des sciures de bois d’environ un million de mètre cube par an (giz et al, 2012). Une bonne
partie est utilisée comme combustible en remplacement du feu de bois et comme fertilisant
avec un faible rendement à cause de sa dérivabilité lente. L’autre partie est brûlée polluant
ainsi l’atmosphère (mintyene, 2010).
Les déchets issus des industries de transformations de bois offrent cette opportunité. Ces
derniers attirent l’attention sur la production d'éthanol en raison de leur abondance, de leur
disponibilité, de leur biodégradabilité, de leur richesse en carbone et de leur contenu nutritif,
et aussi pour gérer les problèmes de déchets de l’industrie sur le plan économique et
environnemental (gassara f et al. 2010).
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I.1.2.1. La cellulose
La cellulose est un polymère naturel se présentant sous la forme de longues chaînes de
molécules dont le motif de base est la cellobiose. Une unité de cellobiose comporte deux
molécules de β-glucopyranose liés par une liaison osidique β (1→4). La structure est
présentée sur la figure 4.
I.1.2.2. L’hémicellulose
Les hémicelluloses sont composées de chaînes de polysaccharides dont la fonction
principale est d’assurer l’union entre la lignine et la cellulose. A l’état naturel, les
hémicelluloses se rencontrent sous forme amorphe. La composition des hémicelluloses varie
en fonction de son origine. En plus du glucose, les monomères de l’hémicellulose peuvent
être de la xylose, du mannose, du galactose, du rhamnose, ou de l’arabinose, liés entre eux par
des liaisons β1-4 la structure explicitée est présentée sur la figure 5 suivante.
I.1.2.3. La lignine
La lignine est une des principales composantes de la matière végétale. La lignine se
trouve mélangée avec les hémicelluloses et forment une matrice assurant la liaison des
microfibres de cellulose. Elle offre protection et résistance aux plantes, les lignines sont des
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I.1.4.1. Compostage
Le compostage repose sur le recyclage en agriculture des éléments fertilisants
contenus dans les effluents ou les produits épandus. Ces techniques permettent un apport en
minéraux, nécessaire pour la croissance des plantes (Grammont, 2006).
I.2. Biocarburants
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Les biocarburants gazeux tels que le biogaz, le bio hydrogène, les carburants gazeux
obtenus par pyrolyse et gazéification de la biomasse, les biocarburants solides tels que le
bio charbon.
Les biocarburants sont généralement classés en fonction de leur technologie de production
actuelle ou future, on distingue (WEO, 2016) :
Les biocarburants de première génération reposent sur l'utilisation des organes de réserve
des cultures de base tels que les semences, les graines ou l’ensemble des produits venant
de cultures comme le maïs, la canne à sucre, le soja, le blé, les graines de tournesol ou
l’huile de palme. Ils sont produits commercialement en utilisant des technologies
conventionnelles. (Mussatto et al., 2010).
Les biocarburants de deuxième génération n’utilisent plus les organes de réserve des
plantes mais les plantes entières ou des déchets de végétaux. Ce qui est valorisé est la
lignine et la cellulose des plantes qui sont contenues dans toutes les cellules végétales. Il
est alors possible de valoriser les pailles, les tiges, les feuilles, les
déchets verts (taille des arbres, etc) ils peuvent être produits à partir de diverses sources
non alimentaires. Il s’agit notamment de la biomasse contenue dans les déchets, les
résidus du blé et du maïs, le bois et les nouvelles cultures énergétiques (par exemple, le
miscanthus) (Mussatto et al., 2010)
Les biocarburants produits à partir de micro algues, ou « algocarburants », sont
considérés comme les biocarburants de troisième génération (WEO, 2016). Les algues
sont des matières premières issues de cultures aquatiques et sont utilisées pour la
production de triglycérides (à partir de l’huile d’algue) servant à la fabrication de
biodiesel. La technique de transformation est fondamentalement la même que celle
utilisée pour le biodiesel produit à partir de matières premières de deuxième génération
(Chisti, 2007).
Par la suite, on s’intéressera au bioéthanol qui est le biocarburant le plus produit
quantitativement dans le monde.
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I.2.3.1. Prétraitement
Le prétraitement vise à séparer et rendre accessible les constituants intimement liés et
cristallisés c’est-à-dire celluloses, hémicellulose et lignine. Par action thermique et/ou
chimique, la structure de la lignine est détruite, l'hémicellulose est plus ou moins hydrolysée,
et la structure de la cellulose est modifiée. On retrouve ainsi dans la phase liquide la lignine
solubilisée et les produits d'hydrolyse de l'hémicellulose, et dans la phase solide la cellulose et
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les résidus de lignine et d'hémicellulose. Selon le procédé retenu, ces phases sont, ou non,
séparées (Grammont, 2006).
La cellulose (et éventuellement les hémicelluloses), qui sont les cibles de l’hydrolyse
enzymatique, ne sont pas directement accessibles aux enzymes. C’est la raison pour laquelle
un prétraitement de la biomasse doit précéder l’étape d’hydrolyse enzymatique. Le
prétraitement vise à modifier les propriétés physiques et physicochimiques du matériau
lignocellulosique, et donc de la fraction cellulosique, telles que son degré de polymérisation
ou son état de cristallinité. D’un point de vue économique, il semble préférable que le
prétraitement conduise à une hydrolyse totale des hémicelluloses, de façon à récupérer les
pentoses et les valoriser séparément de la fraction cellulosique.
Le prétraitement préconisé doit être rapide et efficace fortes concentrations en
substrats, et les pertes de matières doivent être minimales. D'autre part, la nature du
prétraitement doit être compatible avec l'utilisation d'un matériel simple et peu onéreux.
Enfin, les coûts de fonctionnement devront être les plus faibles possible, notamment en
consommation de vapeur, électricité et réactifs chimiques.
On distingue les prétraitements physiques (broyage, thermolyse), physicochimiques (thermo
hydrolyse, explosion à la vapeur, à l’ammoniac et au CO 2,), chimiques (acide dilué, alcalin,
procédé organosolv, procédé d’oxydation) et biologiques (Ogier et al., 1999 ; Ballerini, 2007 ;
Didderen et al., 2008 ; Balat, 2010). Ainsi donc ils existent plusieurs types de prétraitements
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Nous distinguons plusieurs procédés de prétraitements qui sont citée ci-dessus mais
dans notre cas nous allons nous focalisée sur le procédé Alcalin
Procédé acide
Une suspension aqueuse de substrat lignocellulosique est chauffée à la température
souhaitée et prétraitée à l’acide sulfurique préchauffé (concentrations <4% en poids) dans un
réacteur en acier inoxydable (Esteghlalian et al.; 1997; Torget et al.; 1992). Dans ce cas, le
prétraitement à l’acide dilué (AD) commence lors de l’ajout de l’acide. Le prétraitement AD
est effectué à une température comprise entre 140 et 215 ◦C. Le temps de séjour varie de
quelques secondes à quelques minutes en fonction de la température du prétraitement. Dans
un autre procédé, une biomasse préconditionnée et physiquement prétraitée dans un treillis
métallique est immergée dans un bain circulant d’acide sulfurique dilué. Le bain est ensuite
chauffé aux températures souhaitées pour effectuer un prétraitement à différentes sévérités
(basse température, faible concentration d’acide). Nguyen (2000) a signalé un prétraitement à
l’acide dilué en deux étapes visant à maximiser la récupération du sucre et à améliorer la
digestibilité de la biomasse. Un prétraitement à l’AD de faible sévérité a été utilisé dans la
première étape pour favoriser l’hydrolyse/la récupération de l’hémicellulose et une seconde
étape de forte sévérité a été utilisée pour hydrolyser une partie de la cellulose restante en
glucose (Nguyen; 2000). Lors de ce prétraitement, l’action de l’acide sur la BLC libère des
oligomères et des sucres monomères en affectant la réactivité des polymères de glucides de la
biomasse. En fonction de la gravité combinée du prétraitement, les sucres peuvent être
convertis en aldéhydes tels que le furfural et le 5-HMF. Dans un processus de prétraitement
en flux continu, la biomasse est mélangée ou mise en contact avec de l’acide sulfurique dilué
à moins de 0,1 % pour hydrolyser l’hémicellulose dans la biomasse, contre 0,6 à 3,0 % pour
l’AD. Un rendement en glucose supérieur à 80 % pour un équivalent en acide sulfurique de
0,05 % en poids a aussi été rapporté (Mok and Antal; 1992).
Procédé alcaline
Procédé bien connu dans l’industrie papetière sous le nom de procédé kraft qui utilise
un mélange de NaOH et Na2S donc nous allons remplacer par le Dalang pour traiter les
copeaux de bois car le Dalang est un composé basique produit a parti des déchets végétaux il
est moins toxique et disponible. Le but du procédé kraft est l’élimination des hémicelluloses
avec une forte élimination de la lignine. Les hydrolyses basiques sont réalisées au moyen de
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soude contenu dans le Dalang, de chaux ou d’ammoniaque. Les agents alcalins sont dans la
plupart des cas employés comme agents gonflants de la cellulose. Les réactifs peuvent alors
s’insérer à l’intérieur des fibres de cellulose pour permettre la rupture des liaisons hydrogène.
Les procédés alcalins sont principalement utilisés comme prétraitement pour s’affranchir de la
lignine et de l’hémicellulose, et libérer la cellulose.
a. Les réactifs utilisés pour le prétraitement Alcalin
NaOH
Na2S
Le Dalang
b. Le Dalang
Description
Le <<Dalang>> est un sel végétal qui est fabriqué suivant un procédé artisanal (figure7). Ce
sel végétal solide ou liquide de couleur grisâtre est basique et soluble dans l’eau, elle est
disponible grande quantité, il était le plus souvent produit dans un cadre domestique. Au
début du XXe siècle, certaines populations installées dans des environnements riches en
plantes halophytes ont produit du<<dalaŋg>>en grosses quantités, en vue d’en faire du
commerce. Très vite, l’intérêt porté à cette substance organoleptique retomba, si bien qu’un
siècle plus tard, ce produit encore couramment fabriqué n’a toujours pas fait l’objet d’une
étude spécifique. Les données disponibles relatives au <<dalaŋg>> étant encore très
sommaires. (Patricia C et al,2013).
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Cendres Eau
Mélangeage Déchets
Lixiviation
Filtration
Conditionnement
Evaporation
Stockage
Sel végétal cristallisé
Stockage
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I.2.3.5. Déshydratation
Avant tout usage, l’éthanol doit être déshydraté car les alcools résultants de la
rectification sont des alcools de 94°GL. Une déshydratation jusqu’à 99,7°GL est nécessaire.
Elle peut être réalisée de diverses manières : par ajout de réactifs déshydratants tels que la
chaux ou la baryte, la déshydratation sous vide, déshydratation extractive. Mais la méthode la
plus employée est la déshydratation par entraineur azéotropique.
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I.2.6.2 impact du bioéthanol sur les émissions des gaz à effets de serre
La présence de l’oxygène au sein de la molécule de bioéthanol engendre une
combustion plus complète que celle des hydrocarbures (Dermibas, 2008). Son utilisation
réduit dont les émissions d’hydrocarbures imbrûlés et par conséquent les émissions des gaz à
effet de serre (Dermibas et al., 2011). La réduction de l’émission des gaz à effet de serre est
moins marquée pour l’éthanol produit à partir des matières premières agricoles (Ballerini,
2006). Cette réduction varie de 6 à 9% pour des taux d’incorporation à l’essence allant de 10 à
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95% dans le cas du bioéthanol issu du maïs (Didderen et al., 2008). Par contre le bioéthanol
issu de la biomasse lignocellulosique permet de réduire grandement le dioxyde de carbone,
principal gaz à effet de serre. Leur incorporation, même à de faible proportion permet de
réduire les émissions de CO2 de 60 à 90% par rapport à l’utilisation des carburants fossiles
seuls (Didderen et al., 2008 ; Dermibas et al., 2011). Les micro algues sont capables de
capturer le co2 à partir de différentes sources : le co2 atmosphérique, le co2 émis à partir des
plantes et des industries et le co 2 à partir du carbonate soluble. Leur utilisation comme matière
première du bioéthanol présente un bilan très positif pour la capture de co2 (Chisti, 2007).
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II.2. METHODES
L’hydrolyse enzymatique
Distillation Ethanol
Avant de prétraiter notre sciure de bois, nous avons déterminé les caractéristiques
physico-chimiques de notre sciure de bois à savoir :
Principe
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La matière sèche (MS) constitue la partie d’un produit végétal qui reste une fois que
l’eau en a été totalement extraite. Elle est déterminée par séchage à l’étuve ventilée de
l’échantillon
Protocole
Dans un creuset en porcelaine préalablement séché et taré ( M t ), une masse (m)
d’échantillon a été pesé (VanSoestet al, 1985). Mettre dans l’étuve à 105°C pendant 24h
jusqu’à obtenir une masse d’échantillon constante. Cette masse a été refroidie dans un
dessiccateur et l’ensemble de la masse M0a été pesé. Le pourcentage en matière sèche
déterminé par la formule suivante :
%MS = 100 × ( M 0– M t ),) /m
La teneur en eau (%H2O) quant à elle, est déterminée par la formule suivante :
MS (%) = 100 –%H 2 O
Principe
La matière minérale (MM) représente la partie d’un produit végétal qui reste une fois
que la matière organique en a été totalement extraite. Elle a été déterminé par calcination de
l’échantillon (VanSoestet al. 1985).
Protocole
L’échantillon sec (sciure de bois) préalablement obtenu a été placé dans un four porté
à 550°C pendant 6 heures. Cet échantillon a été refroidi dans un dessiccateur et l’ensemble de
masse M M a été pesé. Le pourcentage de matière minérale a été déterminé par la formule
suivante :
% MM =100( M M −M t )/¿)
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(concentrations <4% en poids) dans un réacteur en acier inoxydable (Esteghlalian et al.; 1997;
Torget et al.; 1992).
Le prétraitement Alcalin consiste à introduit 12,5 g de sciure de bois dans 250 mL
d’eau avec la masse de dalang respectivement donnée par la matrice expérimentale,
l’ensemble est porté à la température de consigne et pendant une durée indiquée par la matrice
expérimentale. Le temps de traitement est compté à partir du moment où la température de
consigne est atteinte. Le temps de mise en température était compris entre 19,5-70 minutes.
L’arrêt du traitement a été effectué par un refroidissement et la fraction liquide a été récupérée
à l’aide d’un dispositif de filtration. La teneur en cellulose et composé phénoliques totaux ont
été déterminé dans la fraction liquide.
Sciure de bois
Tamisage Rébus
Séchage
Eau
Dalang
Prétraitement par le procédé
Alcalin(T=213,638C ,t=19,7789 et
m=6,02269g)
Refroidissement
Filtration Eau
Résidu
Hydrolysat
solide
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a) Principe
Il est basé sur la réduction de l’Acide 3,5 dinitro salicylique (DNS) en milieu alcalin
par les sucres et la formation d’un produit rouge brun lorsqu’il est chauffé. L’intensité de la
couleur développée à 540 nm est proportionnelle à la concentration en sucre.
b) Mode opératoire
Dans un erlenmeyer contenant 0,5 g d’échantillon, 20 mL d’eau distillée a été ajoutée et
laissée à ébullition pendant 1 h. Puis, la solution a été refroidie, centrifugée, avant d’être
Déféquée à l’aide de 0,5 mL de ZnSO4 (0,02g / mL, 0,5 mL de K 4 [Fe (CN)6] (0,106g /
ml) et 10 mL d’éthanol à 70%. Le tout a été filtré dans une fiole de 50 mL, complété au
volume avec de l’eau distillée et enfin dosé (Annexe 3).
D.O = a X + b ;
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a) Principe
Le réactif de Folin - Ciocalteu est un mélange d’acide phosphomolybdique (H 3PMo12O24)
et d’acide phosphotungstique (H3PW12O4o) qui par réduction lors de l'oxydation des phénols
donne un mélange d'oxyde bleu de tungstène (W 8O23) et de Molybdène (Mo8O23). La
coloration bleue obtenue possède une absorption maximale à 725 nm elle est proportionnelle à
la qualité de composés phénoliques.
b) Mode opératoire
Un échantillon de 0,1 mL de l’hydrolysat dilué au dixième et 2,3 mL d’eau distillé sont
mélangés avec 0,1 mL de Folin–Ciocalteu, l’ensemble est incubé pendant 8 min ensuite 1 mL
du carbonate de sodium a été ajouté. Le mélange est maintenu à température ambiante
pendant 2h avant de lire les densités optiques à 725 nm (Annexe 5).
a) Principe
Elle est basée sur la déshydratation de pentoses en furfural en milieu acide sous l’effet de la
chaleur. Le furfural produit se condense à l'orcinol en présence de Fe3+ pour former un
complexe coloré (vert).
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b) Mode opératoire
masse à pr è straitement
PM = 100 – ( −¿ 100 ¿
masseavanttraitement
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L’hydrolyse enzymatique a été réalisée suivant les étapes présentées sur la figure 16.
Peser une masse de Solide sec Introduire dans une bouteille en verre
CO2
Ethanol
Filtration L’hydrolysat Fermentation à T= 37°C ; t=72h hydraté
Eau
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L’activité de la cellulase totale (activité papier filtre) a été déterminée selon la ligne
directrice établie par l'Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée (IUPAC), Procédure
de laboratoire et d'analyse (LAP-006) fournie par le NREL (2008) (National Renewable
Energy Laboratory of United State of América). En suivant la quantité de sucres réducteurs
libérés à 50°C par l’action des enzymes (dilution appropriée) sur un papier filtre Whatman
n°1 (Adney et Baker, 1996), elle est de 71FPU (Décrit en annexe a). Pour suivre l’évolution
de la conversion dans le temps, la concentration des sucres réducteurs des produits a été
mesurée (Annexe a). Il est important de noter que les réactions enzymatiques nécessitent des
milieux réactionnels à pH contrôlé. Pour cela une solution de tampon citrate à 50 mM et à pH
4,8 a été utilisée pour réaliser l’hydrolyse enzymatique (Bey et al., 2011).
C × V ×a
%CEC = ×100 (2)
m ×%cellulose ×1,1
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Lorsque le temps de consigne fut atteint, les hydrolysats ont été stérilisé dans un bain
marie à 100°C pendant 15 minutes pour inhiber toute éventuelle contamination microbienne
avant de la fermentation.
II.4. Fermentation
1,03 g de Saccharomyces cerevisiae a été utilisé pour fermenter 100 ml d’hydrolysats
issu de l’hydrolyse enzymatique. Le rendement en éthanol a été calculé en divisant la quantité
totale d'éthanol produit (éthanol g) dans le bouillon de fermentation par la masse de sucres
réducteurs initiale (g). Il peut également être exprimé en pourcentage de rendement d’éthanol
comparé à la valeur théorique en utilisant l’équation (3) :
' Ethanol ( g )
rendement d ethanol=
0,511× glucose ( g )
'
rendement d ethanol
g
= ()
Masse d ' éthanol ( g )
g Masse de sucres réducteurs ( g )
Où 0,511 représente le rendement théorique d'éthanol (g) produit par gramme de glucose
(Thomas et al, 1996.).
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