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Décembre 2017
1. DONNEES DE BASE DU PROJET
Le Projet Eau Potable pour Tous (PEPT) au sein des communautés pauvres dans l’arrondissement
d’Obala Région du Centre-Cameroun consiste à approvisionner en eau potable les communautés des
zones marginalisées, à travers la construction et/ou l’aménagement des ouvrages hydrauliques simplifiés.
Pour sa phase pilote, le projet PEPT prévoit la réalisation de 03 points d’eau potable dans la localité de
Yebtan. Il vise à promouvoir l’autonomisation des populations locales par l’amélioration de leur état
socio-sanitaire. Plusieurs actions seront exécutées à cet effet à savoir : (i) la mobilisation – l’animation -
l’organisation – et la formation des bénéficiaires, (ii) la réalisation et la mise en exploitation des ouvrages
hydrauliques, (iii) et l’appui-accompagnement des activités de subsistance qui seront menées par les
femmes et les jeunes autour des points d’eau.
Les bénéficiaires du PEPT phase pilote sont les populations du village Yebtan estimées à 700 âmes. Ces
populations sont d’origine Eton, de l’ethnie Mbokani et des familles Etot, Mvog wo Ndom, Mvog Abi-Mbon,
Mvog Ndjob-Sana, Mvog Wobedjok, Mvog Tanga, Mvog Eka-Ndje. Elles n’ont accès ni à l’eau potable, ni à
l’électricité, ni aux soins de santé primaire. D’où le grand sentiment d’abandon et de marginalisation qui
les habite. L’absence de progrès social qui en résulte, affecte durement les ménages, et plonge les jeunes
et les femmes dans la détresse et le désarroi total.
Yebtan est un hameau du village Loua I, du groupement du même nom, dans l’Arrondissement d’Obala,
Département de la Lékié, Région du Centre au Cameroun. Il est subdivisé en 03 quartiers dénommés
Manga Embolo, Yebtan-centre et Nkol-Yebtan, à environ 4km de la Route Nationale N° 4 reliant Obala
à Bafoussam, à 25mn de la ville d’Obala, et à 75mn de Yaoundé la capitale du Cameroun.
Le projet PEPT phase pilote sera réalisé sur une période de 9 mois.
Alternatives Durables pour le Développement (ADD) est le partenaire local du projet. ADD est une
organisation sans but lucratif créée au Cameroun il y a 21 ans. Les régions du centre, du sud et de l’est
Cameroun font partie de se zone prioritaire d’intervention. Son expérience en gestion d’une soixantaine
de projets de développement et sa maîtrise du contexte local font d’ADD le partenaire local idoine pour
la réussite du projet. Parlant de l’hydraulique villageoise, ADD a par le passé construit un château de
retenue d’une capacité de m3 d’eau au profit du GICPAZ à Zamakoé. Il a également construit un forage
de 60m de profondeur au profit de l’Ecole Familiale Agricole de Mbalmayo, ainsi qu’une pompe à
motricité humaine à Mboma dans la région de l’Est et du Centre.
ADD jouit d’une longue expérience d’accompagnement des projets dans les communautés pauvres. Dans
ce cadre, L’ONG a par le passé mobilisé d’importants financements à travers des partenariats directs avec
des ONG internationales à l’instar de Cordaid (Hollande), Broederlijk Delen (Belgique), DISOP
(Belgique), Roncalli (Canada), Memisa (Belgique), Caritas (Italie), ou à travers des programmes de
coopération bilatérale menés par GIZ (Allemagne), FID (Banque Mondiale) et ACDI (Canada). En 2017,
ADD exécute des projets financés par la Conférence Episcopale d’Italie, Via Don Bosco et Commundos
de Belgique, Frateli Dell’Ouomo d’Italie, SeCoDeV Suisse. Ses approches de travail sont inclusives. Elles
incitent à la participation de tous les acteurs à l’atteinte des objectifs visés. Par ailleurs, son équipe jeune
et dynamique, et sa capacité de réédition des comptes sont des atouts supplémentaires qui militent pour
sa crédibilité et pour la réussite du projet envisagé.
Yebtan, site d’exécution de la phase pilote du PEPT, fait partie du village Loua
I, dans le groupement du même nom, Arrondissement d’Obala, Département
de la Lékié, Région du Centre au Cameroun. Longue d’environ 5km, la localité
a pour limites naturelles, au Nord la rivière Tche, et au Sud la colline Nkol-
Yebtan. Elle est située à 4km de la Route Nationale N°4 reliant Obala à
Bafoussam, à 25mn de la ville d’Obala, et à 75mn de Yaoundé la capitale. La
route qui la relie à ces agglomérations est non bitumée et de mauvais état en saison des pluies. Yebtan
abrite une population estimée à 700 âmes, dont environ 51% de femmes, 49% d’hommes et plus de 50%
de jeunes de 15 à 30 ans.
Cette population est essentiellement issue de la grande tribu Eton, de l’ethnie Mvokani et des sous
familles Etot, Mvog wo Ndom, Mvog Abi-Mbon, Mvog Ndjob-Sana, Mvog Wobedjok, Mvog Tanga, Mvog Eka-Ndje.
Le hameau fait partie de l’aire de santé de Ngongo. Mais le centre de santé le plus proche se trouve à
6km. Il a pour seule infrastructure une école primaire à cycle complet. Les élèves de niveau secondaire
vont au Collège d’Enseignement Secondaire (CES) du village voisin Ntuissong. Yebtan ne figure pas
parmi les 68 villages que compte l’aire rurale communale. C’est il n’a pas de chef. Certes, trois de ses fils
siègent au conseil des notables du village Loua I, mais l’absence d’une autorité traditionnelle propre fait
partie des grandes frustrations exprimées par ses habitants. Pour eux, c’est parce qu’il n’existe pas une
élite politique de poids que Yebtan est marginalisé et abandonné à lui-même.
L’agriculture occupe 99% de la population. Elle constitue la principale source de revenus des ménages.
Elle recouvre les cultures, vivrières et fruitières, orientée vers l’autoconsommation et la vente. Il y a
quelques années, les revenus du cacao couvraient une part importante des besoins des ménages ruraux.
Mais les variations des cours du cacao sur le marché mondial ont obligé les populations à s’orienter vers
les cultures vivrières (maïs, manioc, plantain, banane, igname etc.) et fruitières. Mais avec la démographie
galopante, les terres agricoles se sont amenuisées, rendant l’accès au foncier très problématique pour les
jeunes. La grande majorité des jeunes quitte alors les villages (exode rural) et migre vers la ville ou vers
l’Europe dans l’espoir d’y trouver un hypothétique emploi salarié. Quant à ceux qui vivent encore au
village, ils pratiquent les cultures maraîchères à revenus rapides et moins exigeantes en surface à cultiver.
Ces activités de production vivrière, fruitière ou maraîchère sont menées au sein des groupes locaux tels
que Femmes Dynamiques de Yebtan, Nso-Ngon, ASSA, etc.
L’eau potable est essentielle pour la vie. Au Cameroun, 47% de la population nationale n’a pas accès à
l'eau potable. Ce triste constat a fortement évolué dans le milieu urbain lors des 10 dernières années.
Quant au milieu rural où réside près de 84% des populations pauvres, le taux de couverture de l’accès à
l’eau potable se situe à près de 35%. Le Gouvernement s’est engagé à réaliser un point d’eau potable
(puits ou forage équipé d’une pompe manuelle) dans toutes les zones d’habitation allant de 300 à 500
habitants. Mais, les localités comme Yebtan où les populations n’ont pas accès à l’eau potable restent fort
nombreuses malgré la politique élaborée par les pouvoirs publics.
Yebtan est réparti en trois quartiers à savoir Manga Embolo, Yebtan centre, et Nkol-Yebtan. Les points
d’eau où les populations se ravitaillent ont pour nom « Ekani-Wogo, Megue Bê Kogo, Etam Mbokani, Mbassi-
Ekassi. Les deux premiers points d’eau cités sont des Sources Non Aménagées (SNA). Ce sont des
espèces de cuvettes, marigots à ciel ouvert à même le sol sans aucun dispositif de filtration ou protection
de l’eau. Il n’y a pas de système de puisage élaboré,
généralement les usagers plongent directement leurs
pieds et le récipient dans l’eau. Les SNA sont les
ouvrages les plus vulnérables au niveau des pollutions.
L’accès à ce type de point est souvent sommaire et l’entretien des alentours doit être régulier. En théorie
les SSA doivent fournir de l’eau sortant de la boîte de puisage par des tuyaux mais ce système n’existe pas
ou alors il est vite laissé de coté, les usagers préférant ouvrir la boîte de puisage et prendre l’eau
directement au seau d’où des problèmes de pollution.
Les facteurs de pollutions de l’eau sont multiples à
savoir : les eaux de pluies qui charrient tout genre de
saletés, les pieds, mains et récipients sales trempés
dans l’eau, l’environnement immédiat insalubre, la
baignade dans l’eau des animaux domestiques, etc. La
consommation de cette eau polluée met en péril la
santé des populations. Elle entraine de nombreuses
maladies telles que la diarrhée, la typhoïde, le choléra,
l’Hépatite A, l’infection des yeux. Il ya aussi la
propagation de nombreuses maladies indirectement
liées à l’indisponibilité de l’eau potable. C’est le cas des
amibes et du paludisme. Ces problèmes de santé
récurrents à Yebtan sont une source de dépense
Photo 3 : La source sommairement aménagée importante qui réduit considérablement les revenus et
Etam Mbokani détériore les conditions de vie des populations locales.
Dans le cadre de la décentralisation amorcé au Cameroun en 2004, des compétences ont été transférées
aux communes dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Certes, les ressources financières de la
Commune d’Obala sont faibles par rapport aux objectifs de développement à atteindre. Mais, elle doit
exercer pleinement le rôle de Maitre d’Ouvrage des infrastructures d’hydrauliques construites dans son
ressort territorial, notamment celles relatives à la fourniture de l’eau potable aux populations (Cf. Décret
N°2010/0239/PM du 26 février 2010 portant sur les modalités d’exercices de certaines compétences
transférées par l’Etat aux communes en matière d’alimentation en eau potable dans les zones non couvertes par le
réseau public de distribution de l’eau concédé par l’Etat, notamment la maitrise d’ouvrage et la gestion des puits et des
forages. Et l’Arrêté N°2010/00298/A/MINEE du 01/09/2010 portant cahier des charges précisant les
conditions et modalités techniques d’exercice des compétences transférées par l’Etat aux CTD).
Par ailleurs, le fait que le secteur de l’eau relève d’un domaine social et que le retour d’investissement est
improbable ou à long terme, n’encourage pas les investisseurs privés à intervenir. Mais pour les
populations de Yebtan, c’est parce qu’il n’existe pas une élite politique ni intellectuelle de poids qu’elles
sont abandonnées. Elles en veulent pour preuve les ouvrages d’eau potable construits dans les villages
voisins Loua I, Nkoltomo, Nkolngock ou Nkolbiyem. Hélas, ces points d’eau se trouvent à 5km en
moyenne de Yebtan, ce qui rend quasi impossible l’accès à cette eau.
Avec 99% d’actifs, l’agriculture est le principal pourvoyeur d’emploi et la principale source de revenus des
ménages. Mais les pratiques usuelles dans ce secteur restent très fortement ancrées sur des méthodes
traditionnelles peu productives. De ces produits vivriers (arachides, maïs, macabo, plantain, et manioc), le
manioc, de même que certains produits maraîchers sont cités en prime comme des produits multiservices
financièrement rentables. Cette rentabilité dépend toutefois de leur transformation, et force est de relever
que l’accès à l’eau potable fait partie des difficultés qui jonchent ce processus de transformation, limitant
la capacité des femmes et des jeunes à en transformer en quantité suffisante.
Avec l’installation des ouvrages prévus, de nombreux jeunes seront encouragés par ADD à retourner au
village où ils pourront s’associer à ceux qui y développent déjà des cultures maraîchères à revenus rapides
tels que la salade, les carottes, le gombo, etc. cette activité prendrait alors une plus ampleur avec la
disponibilité de l’eau. Les femmes quant à elles, pourront créer de petites unités de transformation des
produits locaux. C’est le cas du maïs qui sert à la fabrication de la provende, ou à la fabrication de la bière
de maïs, ou le manioc qui sert à la fabrication du bâton de manioc. Cette transformation apportera une
réelle valeur ajoutée et une plus-value financière. Ainsi, les points d’eau envisagés seront de véritables
pôles de développement qui vont dynamiser l’économie locale et créer des emplois.
2.3. Objectifs du projet
Le Projet PEPT s’aligne parfaitement à l’ODD N°6 qui vise à « Garantir l’accès de tous à l’eau potable et
à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ». Dans sa phase pilote actuelle, il
consiste à construire un forage équipé d’une pompe immergée, à aménager deux sources naturelles, puis à
accompagner les initiatives génératrices de revenus qui vont être développées autour des points d’eau par
les jeunes et les femmes principaux utilisateurs de l’eau.
a) La mobilisation effective des contributions diverses attendues des partenaires et des bénéficiaires ;
b) L’implication effective de toutes les composantes de la population locale ;
c) La réalisation et la mise en service d’un forage d’une profondeur d’au moins 50m,
d) L’aménagement et la mise en service de 02 sources naturelles ;
e) La redynamisation d’au moins 06 groupes de jeunes et de femmes (à raison 2 groupes par bloc)
f) L’appui des groupes en actifs de production ;
g) La création de comités de gestion des points d’eau composés d’artisans formés et opérationnels
Les principales activités à mener pour atteindre les objectifs fixés sont les suivantes :
1. La mobilisation des contributions financières et matérielles préalables à l’exécution du projet
2. La réunion d’information et de planification opérationnelle des activités et des travaux du projet
3. Le renforcement des capacités des bénéficiaires
4. La construction et/ou l’aménagement des ouvrages, et leur mise en exploitation
5. Le suivi évaluation local et externe
6. La capitalisation de l’expérience
L’implication et la participation des bénéficiaires seront effectives à travers l’organisation d’un atelier de
lancement officiel du projet, et à travers les sensibilisations. Ces actions offriront l’occasion de mobiliser
l’ensemble des acteurs locaux impliqués à la mise en œuvre du projet, afin de les informer ou
d’harmoniser la compréhension sur les enjeux du projet.
Ce sera également l’occasion d’impulser une dynamique de collaboration saine, et de participation suivant
les niveaux de responsabilité attribués à chaque acteur. La sensibilisation permettra de bien expliquer les
objectifs du projet, de susciter une participation importante des bénéficiaires, d’amener les populations à
accepter le principe du recouvrement des coûts de fonctionnement dans le but d’assurer la durabilité des
ouvrages. La notion de « genre » est également un volet important à développer. Car, certes, les femmes
sont les principales actrices en matière de gestion de l'eau et de l'assainissement. Mais, leurs avis ne
passent pas souvent comme une priorité dans les projets d’hydrauliques villageoises. L’approche « genre »
se doit d’impliquer et de considérer hommes et femmes avec leurs différences et leurs besoins
spécifiques.
Une coopération active avec la municipalité d’Obala et l’administration locale en charge de l’eau sera
effective à travers leur participation aux activités de renforcement des capacités (réunions,
sensibilisation,...) où leurs représentants joueront un rôle d’éclairage sur les orientations liées à la
décentralisation, la mise à disposition des informations en matière d’assainissement, le cahier de charge
des comités de gestion, les appuis possibles en faveur des populations de Yebtan. Les charges liées à leur
déplacement, leur hébergement et leur facilitation doivent être prises en charge complètement par le
projet afin de garantir leur participation effective.
ADD recherchera des synergies avec tous les autres organismes d’appui opérant dans le secteur de l’eau
et dans les activités de subsistance. Ces synergies seront développées à travers une plate forme informelle
avec les acteurs étatiques, les ONG, et les organisations professionnelles opérant dans le milieu. Elles
seront axées sur une harmonisation des approches d’intervention, le partage d’informations sur les
expériences des uns et des autres, la mutualisation de l’expertise en vue de la facilitation des ateliers
d’informations et/ou de formations.
Le transfert de compétences reste la base de toute action de développement durable comme celle-ci. Outre
les réunions, ce transfert se fera à travers des formations tant techniques que gestionnaires. Au niveau
technique, il sera davantage question de la formation d’artisans locaux à la maintenance des systèmes
d’adduction d’eau potable communautaires.
En ce qui concerne la gestion, l’objectif sera d’aider les acteurs à maîtriser leurs rôles et responsabilités, à
planifier leurs actions, et à se doter d’outils de gestion transparente.
Le projet sera exécuté sur une période de 9 mois à compte de la mise à disposition du financement. Les
principales activités à réaliser sont les suivantes :
1. Information – sensibilisation
2. Etudes géotechniques
3. Lancement officiel du projet
4. Mise en place des comités de gestion
5. Formations des membres des comités de gestion
6. Réalisation des ouvrages
7. Inauguration et mise en exploitation
8. Accompagnement des activités génératrices de revenus
9. Suivi évaluation
10. Le rapportage
Une équipe composée d’un Chef de projet, un Coordinateur terrain et un Comptable sera mise en place.
C’est à cette équipe qu’il reviendra la responsabilité de recruter un prestataire qualifié pouvant réaliser les
ouvrages prévus.
Au plan socioculturel : La pérennité du projet est axée sur quatre piliers essentiels à savoir :
1. l’amélioration de l’état de santé des populations, ceci à travers (i) l’accès à une eau propre et
accessible pour tous, (ii) la réduction de la pénibilité rencontrée par les usagers à la recherche
de l’eau, (iii) l’amélioration du taux de desserte de l’eau.
2. la consommation de l’eau potable n’induira aucun changement dans le mode de vie
traditionnel des populations de Yebtan
3. la gestion des ouvrages sera confiée à un comité constituée de personnes élues au sein de la
communauté dont certains membres seront formés à la maintenance des ouvrages.
4. le projet pourra s’attaquer à certains facteurs qui entravent l’auto entreprenariat au sein de la
population. Les jeunes partis en ville seront sensibilisés pour retourner au village. Leur
insertion sera facilitée par la mise à disposition d’actifs de production. Cela va accroître la
cohésion sociale, renforcer les dynamiques associatives existantes, augmenter le sentiment
d’appartenance à la communauté. Les rapports de genre seront mieux mis en compte, les us
et coutumes locales mieux valorisés, le leadership des femmes et des jeunes amélioré.
Au plan économique : Les AGR développées autour des points d’eau vont diversifier et
accroître les revenus des ménages, et plus singulièrement les revenus des femmes et des jeunes.
Ces revenus leur permettront de réaliser une épargne susceptible de financer aussi bien la
maintenance des ouvrages que d’autres projets des femmes et des jeunes.
Au plan environnemental : Les matériaux (sable, bois) locaux utilisés seront prélevés dans le
strict respect des normes d’aménagement durable. En
outre, la quantité de sable prélevée pour la construction du
forage et pour les travaux d’aménagement des sources est
négligeable par rapport au potentiel naturel local et
n’engendre pas de réels dégâts environnementaux. D’autres
mesures préventives en rapport avec les changements
climatiques seront prises notamment lors de l’aménagement
des sources. Les populations seront sensibilisées à cet effet.
Les photos des ouvrages seront publiées à travers les réseaux sociaux et la page Web d’ADD. Une plaque
signalétique du projet sera implantée à l’entrée du site pour informer les usagers.
3. BUDGET DU PROJET
Fiche élaborée par : Stanislas BINELI, Secrétaire Général ADD et Chef de projet
Fait à Mbalmayo le 11 Décembre 2017