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Association SOLOT

SOlidarités LOrraine Togo


80, rue de la République
54140 JARVILLE LA MALGRANGE

03 83 54 20 59
06 64 83 94 47

Email : solotnancy@yahoo.fr
http://solotnancy.free.fr

PROJET DE CONSTRUCTION ET DE
GESTION D’UNE LATRINE SCOLAIRE AU
CEG DE TCHITCHAO
SOMMAIRE

I. Qui sommes-nous et quelles sont nos motivations p5

II. Buts et objectifs de SOLOT p5

III. Le Togo et la région de la Kara, spécificités p6


III. A. La région de la Kara P6
III. B. Le canton de Tchitchao p7
IV. Origines et justifications du projet p9

V. Objectifs du projet p 10

VI. Description du type de latrine à construire p 10

VII. Impact et bénéficiaires p 10

VIII. Les activités à développer p 11

IX. Les moyens matériels et humains mis en œuvre p 11

X. La planification des travaux à réaliser p 11

XI. Les besoins p 11

XII. Nos partenaires p 11

XII. Budget prévisionnel p 14

ANNEXES : p 16
DEVIS OUVRIER ESTIMATIF

PROPOSITION DE FINANCEMENT DU PROJET AU NIVEAU LOCAL

PHOTOS, LE CEG DE TCHITCHAO


I. Qui sommes-nous et quelles sont nos motivations ?

SOLOT est une association régie par la loi de 1901, créée en octobre 1999 par un ensemble
d’amis à la suite d’un voyage humanitaire de l’une d’entre nous au Togo en matière de
scolarisation, d’actions de santé, de reboisement et de construction.

Intéressés par ce pays, sa situation économique, politique et culturelle, et ayant pris


conscience de sa situation, nous avons décidé de mettre en œuvre des projets et des actions en
faveur du développement des pays en situation de difficultés économiques et sociales.

Pendant ce séjour, les actions ont été menées en contact avec la population locale. Ainsi, des
liens se sont créés au cours de ces échanges et nous avons décidé de soutenir une ONG locale, le
PADES, Programme d’Aide au Développement Economique et Social.

Pourquoi le PADES ? Car c’est une Organisation Non Gouvernementale de développement


à but non lucratif, apolitique et à caractère laïc.
Son programme lui permet de contribuer efficacement et de manière durable à l’amélioration
à la base de la qualité de vie des populations. En effet, le Togo est un des pays les plus pauvres
d’Afrique de l’Ouest.

C’est pourquoi nous œuvrons en direction de ce pays, où les besoins sont réels. En outre,
nous avons un écho de nos actions grâce à nos contacts locaux et depuis 2002, des membres de
SOLOT se rendent régulièrement sur le terrain.

II. Buts, objectifs et actions de SOLOT

Nos objectifs sont :


- d’œuvrer en faveur des pays en situation de difficultés économiques et sociales, et
de leur développement, par un appui technique et matériel, l’éducation, la formation et un
soutien financier à la réalisation de micros-projets et d’actions de développement dans
lesdits pays.
- de promouvoir les jumelages de coopération, les échanges culturels et échanges
de jeunesse entre le Togo et la Lorraine.
- de favoriser les échanges économiques et culturels entre les Pays en Voie de
Développement et la Lorraine.
- d’organiser des actions de sensibilisation aux problématiques du Togo en
Lorraine.

Grâce aux différentes actions menées ces dernières années (expositions, ventes d’artisanat
africain, concerts, soirées contes, ...), à diverses subventions (Conseil Général de Meurthe et
Moselle, Ville de Nancy, Conseil Régional de Lorraine...), aux dons et à l’investissement personnel
de nos sympathisants et adhérents, SOLOT a pu mettre en place, soutenir et élaborer différents
projets en faveur du Togo :

- le pôle informatique : ouvert en 2002 à Tchitchao dans un village au Nord du pays, ce pôle
initie la population locale à l’outil informatique et à internet. Les formations, reconnues par

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l’Etat togolais sont gratuites pour les élèves des collèges et lycées de la région. Une
participation est demandée aux jeunes adultes, en vue d’assurer le financement du centre.
Plusieurs apprenants ayant suivi la formation ont pu trouver du travail par la suite.

- le parrainage individualisé : chaque année, en collaboration avec le PADES, nous menons


une action de parrainage : le parrain français permet à un élève togolais d’aller à l’école
pendant un an (inscription, uniforme et fournitures scolaires). Il entretient avec lui une
correspondance régulière et reçoit ses résultats scolaires. Le PADES fait le lien et sélectionne
les enfants les plus nécessiteux. Nous avons commencé en 1999, avec une dizaine d’enfants.
En 2009, un peu plus de 100 enfants ont pu être soutenus, dans la région de la Kara, comme
dans la région maritime. Cette action permet aussi de lutter contre le travail et le trafic des
enfants.

- le soutien à un foyer : l’ONG ODPE à Kara recueille des enfants à la rue, sans famille ou
abandonnés et leur assure gîte, couvert et éducation. Nous y intervenons ponctuellement, par
des dons de matériels (vêtements, jouets, livres, fournitures scolaires) et financière (aide à
l’alimentation, santé, rentrée scolaire).

- les chantiers communautaires d’utilité sociale : De jeunes bénévoles français sont partis
avec SOLOT dans la région de Kara pour assurer des cours de vacances auprès des élèves.
D’autres bénévoles ont pu participer à la mission de mise en œuvre du pôle informatique.

- la reconstruction de l’école de Nyigbé : Dans la région maritime, nous parrainons des enfants
depuis 2001. Nous avons décidé d’aller plus loin dans ce projet en apportant notre contribution
à la rénovation des trois classes de l’école : réparation du toit, installation de portes et de
fenêtres, maçonnerie, réalisation de nouveaux bancs et tables d’école.

- A ce jour, nous avons décidé, au vu de notre expérience et des différents projets mis en
œuvre, d’aller plus loin encore, dans notre soutien à l’aide à l’éducation au Togo, dans ce
projet de santé publique : en effet, bon nombre de maladies sont fréquemment constatées
parmi les élèves du Collège d’Enseignement Général. Aussi, il nous semblait important
d’intervenir par ce projet de santé publique, en faisant de la prévention et en assainissant le
milieu environnant du collège, tout en réduisant les risques sanitaires et, en conséquence,
l’absentéisme scolaire.

III. Le Togo et la région de la Kara, spécificités

Le Togo est situé en Afrique de l’Ouest dans le Golfe du Bénin et est frontalier du Burkina
Faso, du Ghana et du Bénin. Il est l’un des plus petits Etats africains avec ses 56 785 km².
En 2007, derniers chiffres disponibles, le Togo a une population estimée de 5,7 millions
d’habitants, Lomé, la capitale en dénombre 796 416, la densité est de 95 hab/km². Tsévié est la 7ème
plus grande ville du Togo, avec 58 090 habitants et se trouve à 30 km au Sud du village dans lequel
nous intervenons.
En 2005, le taux de croissance annuelle était de 2,17%, le taux de mortalité infantile
s’élevant à 66,6‰ et à 57,66 ‰ en 2007. L’espérance de vie était de 52,6 ans.
En 2003, 35% de la population habitait en ville.

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III. A. La région de la Kara
Le projet est localisé dans la Région de la Kara et précisément dans la préfecture de la
Kozah, dans le canton de Tchitchao

La préfecture de la Kozah est l’une des sept préfectures de la région de Kara. Elle a une
superficie de 1 075 km² et compte quinze 15 cantons : Atchangbadè, Awandjélo, Bohou, Djamdè,
Kouméa, Lama, Landa, Kpenzindè, Lassa, Pya, Sara-Kawa, Somdina, Tcharè, Tchitchao, Yadè

Elle est limitée au Nord par la préfecture de Doufelgou, au Sud par celle d’Assoli, à l’Est par
la Binah et à l’Ouest par la préfecture de Bassar. La préfecture de la Kozah est située à 410 km au
nord de Lomé, traversée par l’axe routier principal Lomé-Ouagadougou. Les massifs Kabyès qui la
traversent culminent à 600 m et constituent l’entrée de l’Atakora au Togo. Le réseau
hydrographique se réduit à la rivière Kara et ses affluents.

La végétation est celle d’une savane arborée. Les sols sont tropicaux et dégradés par
l’érosion, la surexploitation et l’action régulière des feux, ce qui nuit au couvert végétal. La
préfecture jouit d’un climat de type soudano-guinéen avec une saison sèche (novembre à avril),
caractérisé par un vent sec et glacial (l’harmattan) et une saison pluvieuse (mai à octobre), avec des
excès de pluies en août et septembre. Les précipitations annuelles atteignent 1200 mm.

La préfecture de la Kozah est une zone très peuplée. Selon les estimations faites à partir
du recensement général du 9 au 22 novembre 1981, la population de la Kozah est 214 000 habitants
en 2006. Elle a une densité de 146 habitants au km² et compte plus de 70% de ruraux. La population
autochtone est Kabyè. Toutefois, on y rencontre d’autres ethnies comme les Kotocoli, les Ewé, les
Nago, les Peulh, les Losso, etc.

Les Kabyès sont un peuple dont l’organisation évoque l’esprit communautaire. Les
coopératives d’entraide existent. Dans cette organisation, le pouvoir religieux, incarné par un prêtre,
intermédiaire et médiateur entre le sacré et l’individu, est prééminent. A côté, se trouve une
organisation héritée de la colonisation, reposant sur l’autorité de chefs de cantons, de village, de
quartiers. Ces derniers sont soumis à la tradition et aux croyances.

L’économie de la préfecture repose essentiellement sur l’agriculture. L’artisanat et l’élevage


restent des activités marginales. Le paysan Kabyè exploite des sols montagneux très pauvres.
L’agriculture ne lui permet qu’une exploitation de subsistance. Il cultive principalement le mil, le
sorgho, l’igname, le haricot, le maïs et le riz.

Le commerce s’organise autour de ces activités. Chaque jour de la semaine correspond à au


moins un marché. Chaque canton a un marché, mais tous les vendeurs se rencontrent au grand
marché de la ville de Kara qui s’anime tous les jours, avec une très grande affluence les mardis et
samedis.

III. B. Le canton de Tchitchao


Présentation générale
Tchitchao est situé à 8 Km au Nord de la ville de Kara, chef-lieu de la préfecture de la
Kozah, en empruntant l’axe principal Lomé-Ougadougou. Il se trouve au pied de la montagne

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(tchaa) qui le limite à l’Est. Au Nord se trouve le canton de Pya, au Sud celui de Yadè et à l’Ouest
le canton de Sara-Kawa.

Le village de Tchitchao se
situe à 8 km de Kara

Le canton a une population de 9500 habitants dont 50,25% des femmes. La population
analphabète est composée d’hommes et de femmes de plus de 40 ans, mais les femmes y dominent.
On y parle principalement le Kabyè, qui est la langue de l’ethnie autochtone (Kabyè), le français
étant la langue officielle de travail du pays.

Hors la montagne, on dénombre de nombreuses collines dans la partie Est du canton,


alors que la partie Ouest est dominée par les plaines. Ces plaines sont drainées par de nombreux
cours d’eau qui prennent leur source soit dans la montagne soit dans les collines de l’Est. Les
principaux cours d’eau sont : le Kassalanga situé au Centre et le Gnanzou au sud.

La végétation du canton est celle de la préfecture. Mais ces dernières années, la population
a entrepris le reboisement des flancs des collines dans les cantons et dans la préfecture. On y
rencontre généralement le palmier à huile, le manguier, le teck, le kapokier.

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Le canton de Tchitchao est subdivisé en cinq villages : Bou, Fatou, Hazé, Kigbèling et
Lohou. Chaque village est dirigé par un chef de village (sur le plan administratif) et un prêtre
traditionnel (sur le plan coutumier). Les villages sont subdivisés en quartiers. Tout ceci repose sur
un système de parenté qui va au-delà des liens biologiques.

Au niveau des infrastructures socio-sanitaires, le canton de Tchitchao dispose d’un


centre de santé pour les soins de santé primaire et les accouchements. C’est un centre sous-équipé
qui ne fait que des analyses de selle, d’urine et de paludisme. Il ne dispose pas d’ambulance pour le
transfert des malades.
Dans le domaine des latrines, il faut souligner que seules les écoles primaires sont dotées de
latrines scolaires et on en dénombre cinq. Le CEG construit depuis 1976 ne dispose pas
d’infrastructures sanitaires. Les latrines publiques font défaut dans tous les villages du canton

Au niveau économique, l’activité principale est l’agriculture. La population de Tchitchao


cultive du sorgho, du mil, du riz, de l’igname, de l’arachide et du haricot. Toutefois, en raison de la
pauvreté des sols, cette dernière reste une agriculture de subsistance. La culture maraîchère est
intensive en saison sèche mais ne dure que trois mois.
L’élevage est associé à l’agriculture. On élève la volaille et le petit ruminant. L’élevage
bovin reste très marginal et la possession de bœufs constitue un signe extérieur de prestige.
L’artisanat traditionnel est fait de vannerie et de cordonnerie.

IV. Origines et justification du projet

Nous souhaitons, par ce projet, étendre notre intervention d’aide à l’éducation. Actuellement,
nous parrainons une centaine d’enfants de la région et nous souhaitons aller plus loin dans le soutien
à l’éducation, en offrant de meilleures conditions d’apprentissage aux élèves de la région cible.

En effet, le Collège d’Enseignement Général (CEG) de Tchitchao, créé en 1976, compte à ce


jour plus de 500 élèves dans des bâtiments délabrés et ne dispose pas de latrine scolaire.
En 1978, les élèves avaient mis en place une latrine sèche traditionnelle en banco constituée
d’une fosse, d’une plate-forme ou dalle en bois et de deux cabines. Non seulement ce type de latrine
ne fait plus partie des latrines promues, mais en plus, la latrine en banco est tombée il y a 10 ans et
oblige les élèves et les enseignants à déféquer dans la nature.

Cette situation dégradante engendre aussi des maladies hydro fécales ou fécales telles que la
fièvre typhoïde, les amibiases, la poliomyélite, les trichomonas, etc. Ceci est constaté au CEG par
de fréquents maux de ventre des élèves, ce qui a aussi pour conséquence un nombre élevé de
consultations régulières d’élèves par jour (en moyenne 5 élèves).
Ces maladies sont dues surtout à la pollution de l’environnement et au fait que les élèves et les
enseignants ne se lavent pas les mains avant d’entrer en classe, les classes ne comportant pas de
poste à eau.

Nous avons ainsi décidé, avec ce projet de construction de latrine, en lien avec l’ONG PADES,
d’aller plus loin dans notre démarche d’accès à l’éducation, dans de bonnes conditions de scolarité,
d’autant plus que la demande locale est forte et favorable à la mise en œuvre de ce projet.

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V. Objectifs du projet

L’objectif général est de permettre aux élèves et aux enseignants d’avoir un lieu d’hygiène
et de réduire les risques liés aux maladies hydro fécales et fécales.

Les objectifs spécifiques sont essentiellement de pouvoir :


- offrir une infrastructure convenable pour les besoins naturels pour les élèves et les
enseignants ;
- limiter les infections microbiennes parmi les élèves
- sensibiliser les populations et les élèves à l’hygiène et à l’assainissement
- mettre en place un comité de santé scolaire

VI. Description du type de latrine à construire


Il s’agit d’une latrine sèche dite « VIP ». C’est une latrine améliorée et ventilée par le fait
qu’elle dispose de tuyaux de ventilation pour éliminer les odeurs. Elle possède aussi une dalle qu’on
peut enlever pour faire la vidange. Elle se compose donc d’une fosse, de dalles, d’une cabine et
d’un tuyau de ventilation.

La latrine à mettre en place comprend 6 cabines. Ceci permet de répondre aux conditions
d’utilisation d’une latrine VIP. Les fosses fonctionnent d’une manière alternative, c’est-à-dire que
les 6 fosses ne sont pas utilisées en même temps. Lorsque 3 fosses fonctionnent (garçons, filles et
enseignants), 3 sont fermées et attendent leur ouverture au moment où les 3 premières sont pleines.
Ces fosses pleines sont fermées pendant 24 mois pour permettre la décomposition. Elles sont alors
vidées et attendent que les autres soient pleines. Ce type de latrine convient au grand public comme
l’école car on n’a pas besoin d’eau pour les faire fonctionner, leur entretien est facile. Ce type de
latrine est muni de lave-mains pour permettre aux utilisateurs de se laver les mains avant d’aller en
classe.

VII. Impact et bénéficiaires


L’impact de ce projet est de pouvoir réduire les risques de maladies, et ainsi, l’absentéisme
scolaire, et permettre aux jeunes d’étudier dans des meilleures conditions.
Aussi, une latrine à 6 cabines sera mise à la disposition de l’établissement et un comité de
santé scolaire sera fonctionnel au sein de l’établissement.
Cela touche donc plus de 500 élèves fréquentant le CEG, ainsi que leurs enseignants, au
nombre de onze, et un bibliothécaire.

Mais ce projet va aussi permettre de sensibiliser les populations de Tchitchao à l’hygiène et


à l’assainissement, tout en les informant davantage sur les risques des maladies liées à un manque
d’hygiène.

Les destinataires du projet sont essentiellement les jeunes du milieu rural et plus
particulièrement les scolaires, ainsi que leurs professeurs et les parents d’élèves. Il est en effet
important d’inclure les parents, en leur donnant un rôle moteur dans l’éducation de leurs enfants, et

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l’hygiène, dans un pays où l’éducation et le rapport à la santé ne sont pas les mêmes que dans notre
société occidentale, comme nous avons pu le décrire dans nos objectifs généraux.

L’impact devrait sans aucun doute de permettre une baisse de consultations au dispensaire
évaluée à au moins 50 %, et un environnement moins pollué autour du CEG, et donc une meilleure
qualité des cultures.

VIII. Les activités à développer

Les activités suivantes seront réalisées :


 Information sur le projet et ses objectifs : il s’agit d’informer les autorités locales du milieu
(Préfet de la Kozah, chef de canton de Tchitchao et ses chefs de villages) et les services
techniques sur les objectifs du projet et avoir leurs conseils dans la réalisation du projet.
 Organisation de la population pour sa participation.
 Mobilisation de la participation de la population : ici, la population va apporter sa
contribution en matériaux locaux et en main d’œuvre non qualifiée.
 Lancement de la procédure de passation de marché et attribution de marché au niveau local.
 Construction de la latrine
 sensibilisation de la population sur l’hygiène et l’assainissement.
 Mise en place du comité de santé scolaire (CSS)

Des indicateurs de suivi seront également mis en place par notre partenaire, afin d’évaluer la portée
du projet en mettant en relation l’utilisation des latrines, le nombre de consultations au CMS de
Tchitchao et le nombre de personnes sensibilisées.

IX. Les moyens matériels et humains mis en œuvre


Le PADES est notre relais sur place, aussi bien sur le plan technique que logistique. Il assure
les relations avec les villageois comme les autorités locales pour le bon déroulement de ce projet et
a mandaté des entrepreneurs afin d’obtenir les devis. Il sera chargé de la supervision des travaux et
de leur suivi.

SOLOT œuvre à la mise en place du projet. Nous nous chargeons donc, avec nos bénévoles
et membres, de récolter les fonds nécessaires à la réalisation de cette action. Nous avons fait des
missions exploratoires et le suivi sera réalisé. Nous prévoyons chaque année, voire tous les 2 ans,
une visite au Togo afin d’évaluer l’impact de cette initiative. De plus, un contact permanent avec le
Togo nous permet de suivre l’évolution du projet au jour le jour. Aussi, nous prévoyons cinq
voyages, soit en moyenne deux personnes par voyage (en 2005, 1 personne s’est rendue sur place,
en 2007, 3, et 1 personne en 2008).

SOLOT entreprend donc des démarches pour réunir des subventions. Mais elle organise
aussi des actions dans le but d’avoir des fonds propres et de faire connaître son activité, telles la
vente d’artisanat africain, la mise en place d’un site Internet, des brocantes, des contacts avec
d’autres associations œuvrant au Togo, etc.

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X. La planification des travaux à réaliser

Activités Période en mois


I II III IV
Information sur le projet et ses objectifs
Organisation de la population pour sa participation
Mobilisation de la participation de la population
Lancement de la procédure de passation de marché et
attribution de marché
Construction de la latrine
sensibilisation de la population sur l’hygiène et
l’assainissement
Mise en place du comité de santé scolaire
Présentation des rapports financiers et technique

XI. Les besoins


Le collège possède le terrain, ce qui permettra de construire cet ensemble de cabine sans
problème de terrain.
La population locale est associée au projet en mettant à profit ses compétences techniques et
divers matériaux.

Le matériel utile à la construction sera acheté sur place, au Togo, afin de réduire les frais
d’acheminement, d’investissement en France et en contribuant de ce fait à l’activité économique
locale.

Le coût du projet est de trois millions trois cent quarante mille (3 340 000) francs CFA, soit
5091 euros. Les fonds recherchés s’élèvent à deux millions huit cent trente neuf mille (2 839 000)
francs CFA, soit 4328 euros. La contribution de la population est de cinq cent un mille (501 000)
francs CFA, soit 763 euros.

XII. Nos partenaires

Le PADES

La contribution du PADES à l’action est la mise en place et le suivi de ce chantier, évalué à


450 000 FCFA.

Le PADES n’a pas d’autres partenaires pour ce projet. En effet, la gestion des écoles est
laissée à l’appréciation des directeurs et des comités de parents d’élèves. La situation ne permet pas
de recevoir une aide de l’Etat à ce sujet. Nous allons toutefois solliciter nos partenaires
institutionnels afin de couvrir le budget manquant, soit environ 2 100 euros.
Cependant, le fait d’utiliser les cabines en alternance va nous permettre de pouvoir réaliser
les travaux en deux temps, si nous n’avons pas tout le budget réuni lors de notre séjour en octobre-
novembre 2009.

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Le Comité de l’Association des Parents d’Elèves
Par sa participation aux travaux et aux réunions préparatoires, avec l’apport de matériel.

Nous sollicitons des partenaires qui nous ont déjà apporté leur soutien, à savoir le
Conseil Général de Meurthe et Moselle, le Conseil Régional de Lorraine, la Mairie de Nancy.

Nous avons le soutien de l’Ambassade du Togo en France pour nos actions sur place. En
effet, nous avons obtenu un accord afin d’obtenir des visas de courtoisie pour nous rendre sur place.

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XIII. Budget prévisionnel
Dépenses

Coûts indirects
 Frais de fonctionnement : 260 €
Frais postaux 35 €
Papeterie 45 €
Communications téléphoniques 20 €
Frais bancaires de virement 160 €

Coûts directs
 Frais de voyage, de logement et de subsistance : (pour 8 participants) 9 520 €
Vaccins et traitement antipaludéen (120 euros/pers.) 960 €
Visas et passeports (70 euros/pers.) 560 €
Voyage et transports locaux (800 euros/pers.) 6 400 €
Logement et nourriture (200 euros/pers.) 1 600 €

 Coût de la construction : 3 340 000 francs CFA soit 5 091 €


Dont SOLOT 2 228 €
Dont contribution locale : main d’œuvre : 501 000 FCFA soit 763 €

 Imprévus 400 €

 Evaluation et prolongement au retour 200 €

Estimation Totale des dépenses du projet : 15 471 €

Nous espérons pouvoir faire baisser les dépenses par l’apport de la population locale.
SOLOT développe encore ses actions et des ventes d’artisanat sont programmées avant notre
départ, ce qui permettra sans doute d’augmenter la participation.

Toutefois, nous devons tenir compte de l’augmentation probable de certains matériaux pour
la réalisation des travaux. En effet, ces dernières années, le prix des matières premières a augmenté
au Togo, ce que nous avons pu constater lors de notre projet de rénovation de l’école en 2007-
2008.

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Recettes :

 Participation de SOLOT 3 788 €


Soit les frais de fonctionnement (260 €), l’enveloppe annuelle votée pour les
dépenses liées au séjour (avion, déplacement locaux) répartis entre tous les participants,
(700 €) les imprévus et le prolongement au retour (soit 400 € et 200 €), d’où un total de
1 560 euros pour ces parties.
Réalisation de la construction : 2 228 €

 Participation des membres de SOLOT aux frais de missions 7 260 €


Vaccins (45 euros/pers.) 360 €
Passeports (40 euros/pers.) 320 €
Voyage et transports locaux (contribution SOLOT déduite) 5 700 €
Nourriture (110 euros/pers.) 880 €

 Contribution de l’Ambassade du Togo dans les frais de visa 240 €


Octroi de visa de courtoisie, au lieu du visa touriste payant (soit 30 euros/pers.)

 Contribution du laboratoire GSK sollicité pour le traitement « MALARONE »


antipaludéen 600 €
Evaluation à une moyenne de 75 euros par personne, selon la durée du séjour,

 Participation du PADES 720 €


Hébergement (90 euros/pers.) 720 €

 Participation de la population locale 501 000 FCF soit 763 €

Estimation Totale des recettes du projet : 13 371 euros

Ainsi, à ce jour, 2 100 euros restent à financer :

Nous sollicitons nos différents partenaires : Conseil Général de la Meurthe


et Moselle, Conseil Régional de Lorraine, Mairie de Nancy, pour recueillir les
2 000 euros manquant au financement de ce projet. Nous sollicitons différents
organismes par l’envoi d’une présentation de projet (organismes financeurs).
Nous continuons aussi les actions de SOLOT pour augmenter notre participation aux
recettes et mener des actions de sensibilisation. Les membres de SOLOT participant aux missions
exploratoires et au suivi contribuent chacun à leurs frais. Il est à noter que SOLOT paye un billet
d’avion par an à un des membres ou à répartir entre les membres, pour assurer le suivi de ses
activités (soit une enveloppe de 700 euros par an).

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ANNEXES

N° DEVIS OUVRIER ESTIMATIF (en FCFA) U Q PU PT


0 INSTALLATION APPROVISIONNEMENT ET REPLI DU CHANTIER 100 000
0.1 Installation et repli du chantier Ens 1 100 000 100 000
I TERRASSEMENTS 121 398
I.1 Nettoyage, décapage, préparation du terrain m² 300 125 37 500
3
I.2 Fouille pour fosse et fondation m 64,91 1 200 77 892
3
I.3 Remblai provenant de fouille y compris compactage m 8,58 700 6 006
II BETON MACONNERIE 1 536 665
3 3
II.1 Béton de propreté dosé à 150kg/m m 1,72 28 000 48 160
3 3
II.2 Béton armé pour semelles dosé à 350kg/m m 1,51 68 000 102 680
3 3
II.3 Béton armé pour poteaux dosé à 350kg/m m 1,81 75 000 135 750
3 3
II.4 Béton armé pour longrine dosé à 350kg/m m 1,33 75 000 99 750
3 3
II.5 Béton armé pour poutres au dessus des fosse dosé à 400kg/m m 1,4 75 000 105 000
II.6 maçonnerie de 15 pleins pour mur de fosses m² 54,54 2 500 136 350
II.7 maçonnerie de 15 pleins pour soubassement des murs d'urinoir d'écran m² 16,56 2 500 41 400
II.8 maçonnerie de 12 creux pour mur de cabines de guichet et d'urinoir m² 118,91 2 500 297 275
3
II.9 Fourniture et pose de dallettes de 1,065x0,75 en BA m 0,16 65 000 10 400
3
II.10Fourniture et pose de dallettes de 1,065x0,95 en BA m 0,2 65 000 13 000
3
II.11Fourniture et pose de dallettes de 1,02x0,75 en BA m 0,61 65 000 39 650
3
II.12Fourniture et pose de dallettes de 1,02x0,95 en BA m 0,78 65 000 50 700
3
II.13Fourniture et pose de dallettes de 1,095x0,75 en BA m 0,17 65 000 11 050
3
II.14Fourniture et pose de dallettes de 1,095x0,95 en BA m 0,21 65 000 13 650
3
II.15BA pour chaînage en haut (0,15x0,20) au-dessus des ouvertures m 0,48 75 000 36 000
3
II.16BA pour poutre sous dalle (0,15x0,20) m 0,45 75 000 33 750
3
II.17BA pour dalle pleine de couverture des cabines (e=10cm) m 2,57 75 000 192 750
3
II.18Dallage au sol dans les urinoirs (8cm) m 0,72 65 000 46 800
3
II.19Caniveaux en BA pour urinoirs m 0,69 85 000 58 650
II.20Puits perdu pour évacuation des urines ycts u 1 63 900 63 900
III REVETEMENT 572 922
3
III.1Enduits gras dosé à 400 kg/m sur les faces int des murs des fosses m² 73,97 1 800 133 146
III.2Enduit dosé à 350 kg/m3 sur murs des cabines et urinoirs m² 274,86 1 600 439 776
IV MENUSERIE METALLIQUE 672 600
IV.1 Fourniture et pose de porte métalliques y cts u 11,8 57 000 672 600
V PLOMBERIE ET DIVERS 66 000
Fourniture et pose de tuyaux en pvc 63 y compris chapeau pour
V.1 aération du wc ml 24 2 500 60 000
V.2 Fourniture et pose de grillage anti-mouches m² 3 2 000 6 000
VI BADIGEON-PEINTURE 270 415
VI.1 Peinture à huile sur porte métalliques et intérieur des cabines (h=1,90) m² 85,4 2 000 170 800
Badigeon à la chaux sur maçonnerie et soubassement (urinoirs mur
VI.2 écran) +surface intérieure de la dalle m² 199,23 500 99 615
TOTAL GENERAL 3 340 000

Montant de l'ouvrage (coût entreprise) A 100% 3 340 000


Montant Total participation des bénéficiaires B 15% 501 000
Montant Total de subvention C = ( A - B ): 85% 2 839 000

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Le coût du projet est de trois millions trois cent quarante mille (3 340 000) francs CFA, soit
5091 euros. Les fonds recherchés s’élèvent à deux millions huit cent trente neuf mille (2 839 000)
francs CFA, soit 4328 euros. La contribution de la population est de cinq cent un mille (501 000)
francs CFA, soit 763 euros.

PROPOSITION DE FINANCEMENT DU PROJET AU NIVEAU LOCAL

TOTAL GENERAL 3 340 000

Montant de l'ouvrage A 100% 3 340 000

Montant Total participation des bénéficiaires B


15% 501 000

Montant Total de subvention C = ( A - B ): 85% 2 839 000

La contribution totale de la communauté est de 501000 F CFA. Cette contribution se fait en nature
selon le tableau suivant :

DESIGNATION UNITE QUANTITE COUT COUT TOTAL


UNITAIRE
Sable Camion 5 12 000 60000
Gravier Camion 3 35 000 105000
Eau M3 50 1500 75000
Location de magasin et Mois 3 30000 90000
sécurisation des matériaux
Main d’œuvre non qualifiée H/J 132 1300 171600
Total 501600

Soit 763 euros

PHOTOS DU CEG DE TCHITCHAO :

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