Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
VERSION 01
PREAMBULE...................................................................................................p. 3
1 Recherche documentaire .................................................................... p. 4
2 Etat des lieux ....................................................................................... p. 5
3 Etat des lieux par niveaux ................................................................. p. 15
4 Recommandations............................................................................. p. 16
Annexes
N° 1 AVANT PROJET SOMMAIRE
L’ONG DEGNIGBANYO a confié au cabinet GRAPH-CAD Consulting une mission d’étude pour la
rénovation et/ou la reconstruction des trois (03) blocs sanitaires de l’Ecole Primaire Publique de Bè Pade,
face différentes dégradation observée.
A la demande de L’ONG DEGNIGBANYO, nous nous sommes rendus sur le site de l’Ecole Primaire
Publique de Bè Pade, afin de vérifier l’état de la bâtisse et donner un avis circonstancié sur la possibilité
de rénovation ou de reconstruction des blocs sanitaires.
Le bâtiment étudié est situé sur le site de l’Ecole Primaire Publique de Bè Pade. Il s’agit de trois blocs
sanitaires dont la structure porteuse est constituée de raidisseur en béton armé.
Fosse septique 1
Bloc Sud
L’examen visuel du bâtiment met en évidence une structure présentant d’importantes traces de
corrosion , de multiple fissuration et de foisonnement des aciers.
- La dalle du bâtiment présente d’importantes fissurations et des éclatements de béton due à une
insuffisance d’enrobage aux infiltrations d’eaux stagnant sur la face supérieure de la dalle.
- La dalle du bâtiment présente d’importantes fissurations et des éclatements de béton due à une
insuffisance d’enrobage aux infiltrations d’eaux stagnant sur la face supérieure de la dalle.
- La dalle du bâtiment présente d’importantes fissurations et des éclatements de béton due à une
insuffisance d’enrobage aux infiltrations d’eaux stagnant sur la face supérieure de la dalle.
Poteaux
Les poteaux constituant les portiques présentent de nombreux éclatements et des traces de
corrosion sur les armatures, principalement aux arrêtes.
CORROSION : des aciers et des bétons localisée au droit des nœuds (en pieds
principalement) et des arrêtes. Sur de nombreux poteaux les aciers dénudés sont
apparents
ENROBAGE : insuffisant des aciers bas et cadres des poteaux ; les épaisseurs
réglementaires minimales ne sont visiblement pas respectées (enrobage de 0,5 à 1 cm
par endroit).
Les poteaux dégarnis et repiqués devront être repris et reconstitués au mortier de résine
pour assurer leur fonction structurelle.
CORROSION : des aciers et éclatement des bétons localisée sur appui (passage
des EP) et sur le champ vertical. Sur certaines poutres les aciers dénudés sont
apparents
ENROBAGE : insuffisant des aciers bas et cadres des poutres ; les épaisseurs
réglementaires minimales ne sont visiblement pas respectées (enrobage de 0,5 à 1 cm
par endroit).
Lors de nos différentes visites, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de certains logements, nous
n’avons pas observé de fissure ou de désordre caractéristique d’un mauvais comportement
d’ensemble du bâtiment (tassement, sous-dimensionnement des structures en statiques, etc. ….)
: la stabilité du bâtiment étudié peut a priori être estimée suffisante pour résister à des
sollicitations statiques.
Le bâtiment tel qu’il se présente actuellement est une construction relativement récente
(1975). De ce fait, elle ne respecte pas les dispositions constructives des derniers
règlements parasismiques en vigueur (règles PS 92) ni futurs Eurocode 8, même si le
précédent règlement PS69 a été respecté.
Les bétons et les aciers ont en effet beaucoup souffert des effets de la corrosion, qui a provoqué
un affaiblissement quelques éléments particulièrement exposés et situés en coursive.
Compte tenu de l’évolutivité du phénomène avec le temps, il semble qu’à moyen terme
l’on ne puisse envisager qu’une démolition de cet édifice.
Nous avons cependant pu observer que les deux niveaux situés en étage (le premier et le
deuxième) présentent des signes de dégradation plus avancés que le rez de chaussée.
Ces mêmes niveaux sont équipés de garde corps constitués d’éléments béton préfabriqués qui
présentent intrinsèquement des signes de foisonnement et d’éclatement, ou sont fixés sur des
arrêtes de poteaux béton fissurés. La stabilité et le rôle de protection de ces éléments ne sont
donc plus assurés.
Il y a en effet risque de basculement de ces équipements vers l’intérieur des coursives,
avec conséquences possibles de blessure physique et d’entrave à la circulation ou
l’évacuation du bâtiment.
Le rez de chaussée pourrait quant à lui rester en fonctionnement sous réserve de quelques
aménagements a minima.
Aux étages :
Isolement des deux niveaux en condamnant les escaliers d’accès
Dégarnissage après sondage des parements de façade dans les zones
de foisonnement des bétons
Dégarnissage des arrêtes de poteaux cloquées et reprise des
éléments trop endommagés au mortier de résine
4 CONCLUSION