Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction :
Cancer hormono-dépendant, sous l’influence des androgènes, lymphophile et ostéophile
Exceptionnelle avant 40 ans, constitue 2éme cause de mortalité par cancer chez l’homme
L’ADK de prostate est le type histologique prédominant
La PSA est d’un grand intérêt, permettant le diagnostic, la PEC et la surveillance
Diagnostic est suspecté devant une PSA > 4ng/ml ou lorsque le toucher est anormal
Le choix du traitement repose sur une concertation pluridisciplinaire.
Facteur de risque :
o Age : exceptionnelle avant 40 ans ; risque augmente avec l’age (60% à 70 ans)
o Facteur génétique : 15% de Kc de prostate ont une origine familliale ou héréditaire, (la forme héréditaire est
probable lorsque 3 apparentés du 1er degré sont atteint, le risque est alors multiplié par 5 pour les autres
appaentés)
o Facteurs raciaux : fréquente chez les noirs
o Autres facteurs suspectés :
Ʊ Environnement : Alimentation (excés de graisses, de produit laitiers( reduction vitD protecteur) ); . . .
Ensoleillemnt (par diminuton de vitD facteur protecteur)
Ʊ Inflammation chronique de prostate (prostatite, MST)
Ʊ Facteurs hormonaux : excés de testostérone
Ʊ NE SONT PAS DES FDR : HBP, TABAC, ALCCOL, VASECTOMIE
Diagnostic :
Clinique :
Se pose chez un sujet de plus de 40 ans, généralement asymptomatique dans les formes localisées débutantes
SIGNES CLINIQUES REVELATEURS : TRADUISENT LE PLUS SOUVENT UNE LESION DEJA EVOLUEE
Troubles urinaires : Sd dysectasique urinaire non spécifique (PK, dysurie => anurie, dl mictionnelles),
. hématurie initiale, hémospermie, priapisme par envahissement des corps caverneux
Signes d'extension locorégionale : obstruction urétérale, phlébite, lymphœdème, ADP inguinales
Signes de métastases : osseuses, neurologiques, pulmonaires, hématologiques
Paraclinique :
PSA : une valeur > à 4ng/ml est anormal
o Elévation du taux de PSA : cancer de prostae, prostatite aigue infectieuse, sondage à demeure, infection
urinaire, gestes sur la prostate (massage prostatique, Biopsie, RTUP..)
o Si PSA > 10ng/ml le cancer est hautement probable
o PSA et extension lorsque K diagnostiqué :
- < 10 ng/mL : K intraprostatique sans franchissement capsulaire (pT2),
- > 30 ng/mL : forte probabilité d’extension extra-capsulaire (pT3)
- > 100 ng/mL : méta ~ certaine (os surtout)
Radiothérapie
o Localisée conventionnelle 60-70 Gy (technique de réf) ou curiethérapie
o Après avoir réalisé un curage ilio-obturateur de staging par voie coelioscopique (pour connaître le N) ++++
o Complications :
Ʊ Intestinales : rectite radique, iléite…
Ʊ Urinaires : cystite radique, incontinence, sténose…
Ʊ Sexuelles : impuissance
Indications
o Espérance de vie > 10 ans
Ʊ Surveillance simple si stade T1a
Ʊ Prostatectomie radicale
Ʊ Radiothérapie si âge > 70-75 ans, ou CI à la chirurgie ou préférence du patient
o Espérance de vie < 10 ans
Ʊ Surveillance puis Hormonothérapie en cas de progression
Ʊ Radiothérapie ± Hormonothérapie si EDV 5-10 ans et grade > 7
Biologique
PSA sérique : semestriel pendant 5 ans, annuel ensuite
Transaminases dans le cadre d'un traitement par anti-androgène non stéroïdien à 1, 3 et 6 mois après le début du traitement
ou en cas de symptomatologie digestive
ECBU, urée, créat, NFS, VS, calcémie
Imagerie et biopsies
Scintigraphie osseuse si évolution biologique (PSA > 1 ng/ml) ou clinique
Echographie rénale semestrielle si lésion clinique T3-T4
TDM abdomino-pelvienne ou IRM si suspicion de récidive locale après prostatectomie totale, avant traitement
complémentaire local par radiothérapie
Rx tho
Echographie et biopsies de la région péri-anastomotique après prostatectomie ou de la prostate après radiothérapie : non
recommandées en routine