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REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
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UNIVERSITÉ DE DOUALA UNIVERSITY OF DOUALA
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FACULTÉ DES SCIENCES
FACULTY OF SCIENCES
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DÉPARTEMENT DE CHMIE
DEPARTMENT OF CHEMISTRY
DEPARTEMENT DE CHIMIE
Ce mémoire représente mon travail original et le sujet abordé dans ce travail n’a pas été l’objet d’un
précédent travail dans une autre université pour la délivrance d’un diplôme. Toute information
mentionnée a été correctement citée et non plagiée.
This thesis is my original work and the matter embodied in this work has not been presented earlier for the
award of degree or diploma in any other University. Any information referred to has been properly cited
and not plagiarized.
Signature………………………….. Date……………...........
Signature
Noms et Prénoms……………………………………….
Names
Matricule……………………………………..
Matricule
CERTIFICATION
Ceci atteste que ce projet a été réalisée par MALLA TALLA EDITHE SORELLE, Matricule 21S65541
sous ma supervision a la Faculté des Sciences, Université de Douala Cameroun.
This is to certify the this project was carried out by MALLA TALLA EDITHE SORELLE, Matricule
21S65541 under my supervision at the Faculty of Science, University of Douala Cameroon.
Signature………………………. Date……………………….....
Encadreur/Supervisor………………………….
Grade……………………………………………..
Institution/Structure…………………………….
Signature………………………. Date……………………….....
Encadreur/Supervisor………………………….
Grade……………………………………………..
Institution/Structure…………………………….
Signature………………………. Date………………………....
Encadreur/Supervisor………………………….
Grade……………………………………………..
Institution/Structure…………………………….
DEDICACE
La réalisation de ce travail a été possible grâce à la résultante conjuguée de plusieurs efforts. Nous avons
bénéficié d’une aide variée. Il est donc important pour nous de témoigner notre profonde gratitude à
l’endroit de toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail. C’est
ainsi que nous adressons nos vifs remerciements à :
Pr Marie Joseph NTAMACK NIDA doyenne de la faculté des sciences pour l’opportunité
qu’elle nous a accordé d’effectuer cette formation ;
Pr NOUGA Achille animateur pédagogique de la filière QSE pour son soutien apporté au étudiant
de ce département ;
M. ATANGANA Rolland Didier qui malgré ses multiples et lourde responsabilité a su m’accordé
un peu de son temps pour la bonne réalisation de ce travail ;
Tous nos enseignant de la filière QSE pour la qualité de la formation et les conseils reçues tout au
long de notre cursus académique ;
Mme NDJIE responsable QHSE de KALFRELEC SARL, pour m’avoir accordé ce stage
enrichissant au sein de cette illustre structure ;
Aux membres du jury qui se sont donné de la peine pour examiner ce mémoire ;
Mes camarades de la promotion pour les moments passé ensemble et leur soutien moral
Ma maman qui a fait et continue d’être autant dévouer pour notre réussite sur le plan scolaire et
professionnel ainsi que son esprit de sacrifice pour notre humble personne ;
Ma famille tout entière, particulièrement mes frères pour le soutien à tous les niveaux pendant la
rédaction.
DECLARATION........................................................................................................................3
CERTIFICATION......................................................................................................................4
DEDICACE................................................................................................................................5
REMERCIMENTS.....................................................................................................................6
INTRODUCTION......................................................................................................................1
PROBLEMATIQUE.................................................................................................................1
OBJECTIFS..............................................................................................................................3
Objectif Généraal..................................................................................................................3
Objectifs Spécifique...............................................................................................................3
CHAPITRE I : GENERALITE...................................................................................................4
I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.............................................................................4
II-2.5.1 Enjeux...................................................................................................................24
A-Enjeux économique.......................................................................................................25
C-Enjeux humain...............................................................................................................25
D- Enjeux social................................................................................................................26
MATERIEL...........................................................................................................................28
OUTILS.................................................................................................................................28
Le questionnaire d’enquête........................................................................................28
Le QQOQC.................................................................................................................28
Le Pareto.....................................................................................................................28
Le Template DUER....................................................................................................29
METHODOLOGIE...............................................................................................................29
III-1. RESULTATS...............................................................................................................33
Le secteur de la construction est un domaine en pleine croissance dans notre pays en particulier et
dans le monde en général. Phénomène tout à fait normal car, de nos jours, on reconnait un pays développé
par la qualité de ses constructions. Ainsi, elle se définir comme étant le fait d’assembler différents
éléments d’un édifice en utilisant des matériaux et des techniques appropriées. On distingue différent
types de constructions à savoir résidentielles, commerciales, industrielles, de travaux publics(TP) et
institutionnelles [1]. Deux types d’édifices caractérisent les réalisations dans ce secteur. Il s’agit, d’une
part des constructions de logements qui servent généralement d’habitations et qui couvrent des villas,
duplex, gratte- ciel. Et d’autre part, des bâtiments de génie civil qui concernent les constructions non
résidentiels (bâtiment administratifs, hôpitaux, écoles...) ; les infrastructures de transports (routes, voies
ferrées, ports, aéroport, etc.), les infrastructures urbaines notamment les centres commerciaux,
monuments, et les constructions industrielles (usines, entrepôts, réservoirs) et hydraulique (barrages,
digues, etc.). Ces différentes constructions sont réalisées par l’intervention humaine.
Cependant le BTP (Bâtiment Travaux Publics) est l’un des secteurs d’activité les plus dangereux avec
plus de 20% d’accidents de travail et de maladies professionnels pour environ 7% des effectifs [2]. Il
recouvre plusieurs dangers qui peuvent être associés au travail en hauteur, l’inhalation des produits
toxiques ou poussières (ciments, peintures), à la présence des débris des briques et aux nuisances
sonores dues à l’utilisation des machines (bétonnières, soudure) qui pourraient engendrer plusieurs
risques altérant ainsi la santé et la sécurité des salarié et portant atteinte à l’environnement [2]. De plus,
les problèmes de santé et sécurités sont importants et plusieurs des accidents sont explicables par le fait
que dans un même endroit, en même temps, des activités interférentes se réalisent et génèrent des
possibilités d’accidents. C’est ce que nous appelons les risques de co-activités.
PROBLEMATIQUE
Lors de la construction d’un bâtiment, plusieurs corps de métiers sont régulièrement amenés à travailler
simultanément sur le chantier ce qui pose des problèmes d’interférences et génère de nombreux risques liés aux
activités, matériels, équipements des différents intervenants. De la co-activité peu naître des situations à risque
même si, dans la littérature sur la gestion des risques trop peu de littératures traite de ces risques liés aux situations
de co-activité ou risques interférents. Mieux appréhender et gérer la sécurité, les risques liés à la co-activité,
représente un enjeu de taille pour minimiser les accidents humain, matériels (très couteux) et conserver
1
la qualité de l’image de marque de l’entreprise. Nous nous intéresserons dans notre travail à ces
types de risque liés à la Co-activité. Afin de mieux appréhender l’étendu de notre problématique, un
QQOQCP a été réalisé tel qu’illustré dans le tableau ci-dessous.
Tableau 1 Elaboration de la problématique
Données entrée : Contribution à la mise en place d’un plan de prévention des risques liés à la co-
activité dans le bâtiment : cas du projet SCI GUI KALFRELEC Sarl
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OBJECTIFS
Objectif Général
L’objectif général de notre étude étant la mise en place d’un plan de prévention des risques
liés à la Co-activité au sein du chantier SCI GUI.
Objectifs Spécifique
D’identifier des différents corps de métier présent dans le site,
D’identifier et évaluer les risques liés à la co-activité c’est-à-dire les différents risques que
chaque corps de métier génère sur l’autre à partir du DUER,
Mettre en place des moyens et actions pour pouvoir prévenir et réduire ces risques.
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CHAPITRE I : GENERALITE
Elle a pour but d’accompagner les clients, particuliers et entreprises dans les différentes phases de
leurs projets c’est-à-dire de l’étude de faisabilité jusqu’à la livraison.
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I-1-1-4 Activité
Il existe différents services et plusieurs services sont offert par l’entreprise.
L’entreprise est spécialisée dans les secteurs d’activités suivant : les BTP (Bâtiments Travaux
Publiques) ; électricité et électronique domestique et industrielle ; le génie civil ; menuiserie bois,
métallique et aluminium ; peinture ; plomberie ; froid et climatisation ; câblage réseau informatique
solution cuivre et fibre optique.
Au fil des années KALFRELEC SARL à réussir à se hisser parmi les plus grandes entreprises
au Cameroun, ceci grâce à la qualité de ses réalisations mais aussi à travers : l’écoute client, l’esprit
d’équipe de son personnel, la promotion de l’excellence et de l’amélioration continue.
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I-1-3 Fiche d’identification de l’entreprise
ELECTRISITE
Logo
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I-1-4 Organigramme de l’entreprise
L’organigramme de l’entreprise est donné par la figure2.
DIRECTEUR
GENERAL
Assistante de
Direction technique direction
Le projet SCI GUI, il s’agit de la construction d’un immeuble 2SS+RDC+MZ+9 à usage mixte
c’est-à-dire habitation/commerce au quartier Akwa-Douala. Le bâtiment est situé non loin de l’Hôtel le
NDE et s’étend sur une superficie de 20230,43m2. Selon le rapport géotechnique, notre bâtiment sera
réalisé sur un sol meuble et la nappe d’eau situé à moins de 9 m dans le sol. Le bâtiment est composé de 2
sous-sols à usage parking ; RDC partie accueil, hall et parking ; Mezzanine à usage commercial et bureau
+ piscine ; cages d’escaliers ; cages d’ascenseurs.
Pour une bonne évaluation des risques dans le chantier SCI GUI, il est important de connaitre les
différentes phases de construction d’un bâtiment ainsi que les différents ouvrages qui s’y trouve afin de
mieux évaluer les risques de co-activité à chaque poste.
Les différentes phases de construction d’un bâtiment
L’acquisition du terrain et l’obtention du permis de construire
Démolition et/ou terrassement
Les fondations
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Construction de la superstructure : c’est dans cette phase que nous nous trouvons
Mise hors d’eau (mise en œuvre de la charpente et toiture)
La mise hors air (mise en œuvre des fenêtres et portes)
Crépissage et finitions
La livraison
Dans ce chantier, on distingue 03 ouvrages avec l’état d’avancement durant la période de janvier à
mai 2023
Zone habitation 10.5%
Zone bureau 9%
Zone piscine 0.1%
Chef projet
Conducteur Responsable
des travaux HSE
Chef
chantier
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I-2 ETAT DE CONNAISSANCE SUR LA THEMATIQUE
Selon la norme ISO 45001 version 2018, Danger est une source susceptible de causer traumatisme et
pathologie.
Risque est l’effet de l’incertitude.
Co-activité : activités menée simultanément par deux ou plusieurs corps de métier sur un même lieu
Fig. 4: organigramme du chantier
et en même temps et qui peuvent générer des risques interférent ou particuliers.
Risque lié à la co-activité : ce sont des risques générés lorsque deux ou plusieurs corps de métiers
travaille en simultané
Maladie professionnel [5] se sont des maladies résultant de la conséquence directe de l’exposition
d’un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique et résultant des conditions dans
lesquelles il exerce son activité professionnelle.
Accident est un évènement brusque et imprévisible qui se produit avec des conséquences sur les
hommes portant atteinte à l’intégrité physique des hommes.
Incident c’est un évènement qui se produit avec des conséquences ou dégâts sur les équipements ou
matériels, l’environnement mais sans que les hommes ne soient affectés.
Dommage blessure physique ou atteinte à la santé des personnes ou préjudice porté aux biens ou à
l’environnement.
Santé Sécurité au Travail (SST) ensemble de discipline visant à supprimer ou à limiter certains
effets nuisibles du travail de l’être humain (santé physique ou mentale) et sur son environnement
(santé environnementale).
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I-2-1- 2 Notion de risque
Le risque est une notion complexe, de définitions multiples car d’usage multidisciplinaire [4].
Néanmoins, il est un concept très usité depuis le XVIIe siècle, par exemple sous la forme de
L’expression « courir le risque de », notamment pour qualifier, dans le sens commun, un évènement,
un inconvénient qu’il est raisonnable de prévenir ou de redouter l’éventualité. La notion de risque
est également liée à la gravité des conséquences de l’aléas dont la survenue est probable. Prédire ou
prévoir les conséquences des aléas fait partie de l’analyse et la gestion des risques. En statistique
descriptives, le risque se défini comme étant la probabilité d’exposition à un danger, à un évènement
(maladie, décès, accident) pendant un intervalle de temps défini. En gestion des risques, il est
l’association de quatre facteurs : un danger, une probabilité d’occurrence, a gravité et de son
acceptabilité.
Dans les sociétés modernes, le risque est devenu « mesurable ». Les scientifiques parlent de
prévalence ou d’incidence de certains problèmes, et calculent l’imminence ou la prévisibilité du
risque. Le risque est avant tout construit socialement. Dans le monde, il est difficile d’éviter
tous risques. Le risque fait partie de la vie, il est présent dans toute activité humaine.
Toute activité humaine, qu’elle que soit sa nature et le lieu où elle s’exerce présente des
dangers pour l’homme, autrement dit, d’atteintes possibles à sa santé et à l’intégrité de son corps.
Ces dangers qui présentent essentiellement sous la forme d’accidents corporels et de maladies de
gravités variées, sont appelés risque. Les activités humaines engendrent des nuisances, c’est-à-dire
un phénomène (bruit, radioactivité) ou un produit (substances chimiques toxiques) qui agressent
l’homme et la nature en général, faune et flore comprises. Ces nuisances, de nature et d’importance
variables, existent partout et sont omniprésente dans notre environnement quotidien.
I-2-1-3 Concept de risque lié à la co-activité
Dans la gestion d’un projet, dans la gestion de nos activités quotidiennes, nous pouvons être exposé
à différent risques. Il existe plusieurs types de risques et on peut les répertorier en grandes famille à
savoir : les risques décisionnels ; risques industriels et commerciaux ; les risques technologiques de
recherche et développement ; les risques financiers ; les risques politiques et les risques normatifs ;
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Les domaines de l’industries et celui du Bâtiment et des Travaux Publics(BTP) sont des
secteurs d’activités à haut risque. Cependant, le BTP diffère des autres secteurs industriels par de
nombreuses particularités car dans un projet, nous avons la présence de plusieurs sous- traitant, ou
encore la présence de plusieurs corps de métiers, chacun de ces sous-traitant ou corps de métiers
étant responsable de la gestion de ses risques tout en essayant de rencontrer ses propres échéanciers
et en étant le plus efficace possible. Dans ce secteur d’activité comme d’autres mais de manière
moins évidente, les problèmes de santé et sécurité sont importantes et plusieurs des accidents sont
explicable par le fait que dans un même endroit en même temps des activités interférentes se
réalisent et génèrent des possibilités d’accident. C’est ce que nous appelons les risques de co-
activité.
Le terme co-activité peut s’expliquer de la façon suivante : dans un projet (bâtiment ou génie
civil par exemple) dans un site de construction durant sa période de réalisation, il existe des
entreprises qui ont des activités simultanées et dans lequel divers corps de métiers travaillent
ensemble. Autrement dit, divers entreprises ou corps de métier sont amenés à effectuer différentes
tâches dans un même lieu et en même temps. Dans ce cas, il est très facile de générer des risques
interférents liés au métier (maçon, coffreur, ferrailleur, grutier, monteur/démonteur
d’échafaudage…) et au activités de l’entreprise (pavillon, infrastructure de bâtiment, pont ou
route…)
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pour préserver la santé et la sécurité des travailleurs et assurer la qualité et la productivité du
travail, il est nécessaire d’évaluer à priori les risques interférents, sous la forme d’un diagnostic
systématique et exhaustif en amont, puis de gérer ces risques. Un aménagement intelligent des
espaces de travail, des mesures particulières de sécurité (casque ou masque de travail) peut faciliter
les gestes, les procédures, la communication tout en permettant de diminuer les risques ou danger
d’interférence entre les différents corps de métiers. Le principal objectif de cette recherche vise à
proposer des mesures de prévention durant la phase de construction, des risques liés à la co-activité.
II-1.4 Notion de gestions du risque
La gestion des risques est une fonction relativement récente dans les entreprises. Afin de
bien comprendre son évolution, il est indispensable de disposer de certains repères historiques.
Depuis le début des années 1970, le concept de gestion des risques financiers à beaucoup évolué et
s’est de plus en plus éloigne de l’assurance, qui est maintenant considérée comme un outil de
protection en concurrence et en complémentarité avec plusieurs autres outils de gestion des risques.
Après la deuxième guerre mondiale, les grandes entreprises, ayant des portefeuilles d’actifs
physiques très diversifiés, ont commencé à développer l’auto assurance contre des risques qu’elles
pouvaient couvrir aussi efficacement que les assureurs. La gestion des risques a pour but de créer un
cadre de référence aux entreprises afin d’affronter efficacement le risque et l’incertitude. Cette
dernière est une opération commune à tout type d’entreprise. Les objectifs visés peuvent concerner
par exemple :
La gestion du risque peut être définie comme un ensemble d’activité coordonnées en vue
de réduire le risque à un certain niveau jugé tolérable ou acceptable. Le processus
d’identification, d’évaluation et de gestion des risques fait partie du développement stratégique
de l’entreprise et doit être conçu et planifié au plus haut niveau, soit au conseil d’administration.
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3.Combattre les risques à la source
6.Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins
dangereux
8.Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de
protection individuelle
L’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et
protéger les travailleurs sur la base de principes généraux de prévention parmi lesquels figure
l’évaluation des risques et doit transcrire les résultats de l’évaluation dans un DUER qui contient le
cadre de l’évaluation, la méthode d’analyse des risques choisie ainsi que les outils mis en œuvre, la
méthode de classement choisie, l’inventaire des risques identifiés et évalués les actions à mettre en
place
14
prescrivent les conditions de travail, la sécurité et la santé au travail. Aussi, le titre VI,
Article 95-2 de cette même loi prévoit pour tout travailleur des normes d’hygiène et de
sécurité conformes à celles recommandée par l’organisation internationale du travail et
d’autres organismes techniques reconnus sur le plan international [8].
Loi n° 96/12 du 5 Août 1996 portant loi-cadre relative à la gestion de l’environnement
Décret n° 69/DF/179 du 14 Mai 1969 fixant les modalités d’application de la loi n° 68/LF/18
du 18 Novembre 1968 portant organisation de la prévention des accidents du travail et des
maladies professionnelles.
Décret n° 76/312 du 02 Août 1976 confiant la gestion des risques professionnels à la Caisse
Nationale de prévoyance Social (CNPS) sur toute l’étendue de la République du
Cameroun
Arrêté 039/MTPS/IMT du 26 Novembre 1984 fixant les mesures générales d’hygiène et de
sécurité sur les lieux de travail, les obligations de l’employeur et des travailleurs, les acteurs
institutionnels et internes de l’entreprise impliqué dans le système de la santé et sécurité au
travail ; l’employeur est directement responsable de l’application de toutes les mesures de
préventions, d’hygiène et sécurité destinées à assurer la protection de la santé des travailleurs
qu’il utilise.
Arrêté n° 055/MTLSS/SG/DSST du 06 Octobre 2009 fixant la liste des tableaux des
maladies professionnelles indemnisables, les délais pendant lesquels l’assureur et
l’employeur demeurent responsable et ainsi que les travaux susceptibles de les provoquer.
II-2.2 Evaluation des risques
L’évaluation des risques [6] consiste à identifier les risques auxquels sont exposés les salariés
d’un établissement ou dans un site de construction, en vue de mettre en place des actions de
préventions pertinentes couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. Elle
constitue l’étape initiale de toute démarche de prévention en santé et sécurité au travail. Cependant,
elle fait partie intégrante d’un bon plan de gestion de la santé et la sécurité, il faut faire la différence
entre les termes « analyses des risques », où il s’agit simplement de dépister les risques, et «
évaluation des risques qui permet de donner une valeur au risque et de classer les risques selon un
degré d’importance.
Elle est également une démarche structurée donc les résultats sont formalisés dans un document
unique et ce document est mis à la disposition des salariés, des membres du CHSCT, des délégués
de travail, du médecin de travail, de l’inspecteur du travail et des agents de services de
prévention des organismes de sécurité social ainsi que les inspecteurs de la radioprotection.
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L’évaluation des risques est un examen systématique de tous les aspects du travail. Elle sert à
établir :
Ici, il est question de dépister sur le lieu de travail, les sources possible d’accident et à
identifier les personnes qui peuvent y être exposées. Il faut donc se rentre sur le lieu de
travail et y repérer les éléments pouvant engendrer un dommage, car aussi longtemps
qu’un danger n’est pas repéré, le risque y afférent ne pourra être ni analysé, ni géré. De
plus, pour chacun des dangers, il faut identifier les personnes menacées. Il ne suffit pas
d’identifier les personnes directement exposées au danger, mais également celles qui sont
indirectement exposées. Outre les personnes actives sur un lieu de travail, il faut également
considérer les groupes de personnes pouvant entrer en contact avec le danger comme par
exemple les salariés d’un autre secteur devant passer par ce lieu de travail ou encore les
personnes faisant partie de l’équipe de nettoyage, les visiteurs, etc. S’y ajoutent des
groupes de personnes plus susceptibles d’être menacés, tels que les jeunes travailleurs, les
travailleurs intermédiaire va prendre et déterminer un délai de mise en œuvre. Parmi les
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mesures à réaliser, on pourra ainsi distinguer :
Les mesures provisoires à mettre en place en attendant les mesures applicables à plus
long terme et plus couteuses
Les mesures applicables à terme et représentant des frais plus élevés.
Pour l’application de certaines mesures, une planification et un certain budget sont à prévoir au
préalable.
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sans formation spécifique, les travailleurs handicapés, les femmes enceintes et allaitantes, les
salariés convalescents etc.
Les mesures de préventions ne doivent en aucun cas avoir pour effet le déplacement du risque ou la
création d’un nouveau risque.
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5- Contrôle, examen, réexamen et enregistrement
Après que les mesures de prévention aient été mises en œuvre, il faut contrôler si elles ont été
exécutées et si les délais d’exécution des mesures ont été respectés. Il s’agit non seulement de
vérifier si les risques ont pu être éliminer ou écartés entièrement ou s’ils ont pu être diminués de
façon à pouvoir les maitriser mais aussi si aucun nouveau risque n’a été créé suite ànl’application
des mesures. De plus, il est recommandé de réaliser régulièrement une nouvelle évaluation des
risques, afin de déterminer si les risques sont bien pu être éliminés définitivement ou si d’autres
sont apparus depuis la dernière évaluation. Il est indispensable d’effectuer à nouveau une évaluation
des risques chaque fois qu’il y a eu un changement dans l’entreprise. Ce changement peut se situer
au niveau organisationnel, au niveau du personnel ou être de nature technique. Il peut s’agir, par
exemple, de la création d’un nouveau poste de travail, l’engagement de nouveau salariés,
l’installation d’une nouvelle machine, l’introduction d’un nouveau procédé ou l’introduction d’un
nouveau produit. Finalement, avoir enregistré l’évaluation des risques est toujours avantageux lors
des contrôles et des examens. Un bon enregistrement peut servir en tant que :
Afin de bien servir de base pour des évaluations futures, il est recommandé que
l’enregistrement contienne :
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Les noms et fonctions des personnes effectuant les contrôles et examens ;
Les groupes de personnes pouvant être menacés par les risques dépistés ;
Les mesures de prévention mises en œuvre, les informations concernant des contrôles
et examens futurs ;
Les informations concernant la participation des travailleurs dans l’évaluation des
risques.
II-2.4 Importance de l’évaluation des risques
L’évaluation des risques [6] constitue l’un des principaux leviers de progrès dans l’entreprise.
Elle lui est utile puisqu’elle peut contribuer à améliorer son fonctionnement tout au long de
son évolution, en consolidant la maîtrise des risques avérés mais également en pointant
l’apparition de risques à effets différés ou de nouveaux risques, en particulier ceux qui sont
liés aux nouvelles organisations (recours plus fréquent à des CDD, intérim, flux tendus…) ou
à de nouveaux procédés industriels. La santé et la sécurité des salariés ne doivent donc pas
être dissociés du fonctionnement de l’entreprise (choix techniques, organisation du travail,
mobilisation des compétences, formation…). La mise en place d’une démarche de prévention
contribuera à améliorer la performance de l’entreprise sur le plan humain et économique. Elle
en est le point de départ et permet dans un environnement à évolution rapide, de choisir des
actions de prévention appropriées et d’apporter, face à des risques déterminés, des réponses et
des solutions complètes qui ne soient pas « uniquement technique ».
Une évaluation des risques appropriée s’avérera avantageuse pour les entreprises, vu que les
coûts engendrés par les accidents et les maladies seront diminués, de même que le taux
d’absence pour cause de maladie. Des salariés en bonne santés sont plus productifs, plus
efficaces et peuvent ainsi mieux contribuer à la compétitivité des entreprises. L’évaluation des
risques mène donc aussi à une meilleure organisation de l’entreprise, ce qui signifie un gain
de productivité et une augmentation de la qualité de produit et services.
II-2.5 Enjeux et principes de l’évaluation des risques liés à la co-activité
II-2.5.1 Enjeux
Le principal enjeu de la sécurité est effectivement de préserver la santé des personnes, mais
pas seulement. Si maîtriser l’environnement de travail et l’activité caractérise une bonne
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intégrité de la sécurité cela souligne aussi de l’efficacité de l’entreprise à produire un travail
de qualité qui ne sera pas interrompu ni menacé par des dysfonctionnements.
L’évaluation des risques lié à la co-activité constitue une étape primordiale de la démarche de
prévention. Elle en est le point de départ, passant par l’identification, l’analyse et le
classement des risques permettant de définir les actions de préventions les plus appropriées,
couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. Elle s’appuie sur les
principaux enjeux suivants :
A-Enjeux économique
La maîtrise des risques lié à la co-activité permet d’accroître les performances de l’entreprise.
En effet, l’évaluation des risques et la recherche de mesures de prévention adaptées peuvent
conduire à une remise en question du processus, des organisations, des moyens matériels, ce
qui peut conduire à une réduction des coûts et, par voie de conséquence, de la cotisation des
accidents du travail et des maladies professionnelles (AT/MP). Cette démarche entraîne des
modifications qui rendent l’entreprise plus sûre, mais aussi plus compétitive.
C-Enjeux humain
Les accidents du travail ou les maladies professionnelles sont les symboles d’une dégradation
de la santé lors d’une activité professionnelle. En effet, dans ce cas précis, le travail n’est pas
un facteur d’épanouissement mais rend malade, inapte, invalide, fatigue ou tue. Les enjeux
humains sont donc considérables et les risques liés à la co-activité constituent à l’heure
actuelle une priorité de santé publique compte tenu de leur impact sur l’état sanitaire de la
population française. A l’exception de la responsabilité pénale du chef d’établissement liée au
respect de la réglementation en matière, santé et la sécurité au travail font l’objet d’enjeux très
importants. En effet, assurer la santé et la sécurité des salariés, anticiper l’usure
professionnelle et diminuer les pénibilités physiques et morales des travailleurs permet :
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De maintenir les salariés vieillissant ou handicapés, une fidélisation du personnel et la
diminution de l’apparition des accidents et des maladies professionnelles ;
D’améliorer les conditions de travail en structurant une politique de prévention et en
agissant sur l’ensemble des facteurs en lien avec les conditions de travail ;
De réduire l’absentéisme pour accroître la disponibilité des équipes ;
D- Enjeux social
Le champ de la santé et la sécurité au travail constitue un lieu privilégié de dialogue social. La
mise en place d’une politique de maîtrise des risques est pour l'entreprise l’occasion de
renforcer et de renouveler le dialogue avec son personnel :
En fédérant ses salariés autour d’un projet commun ; les salariés étant au bénéficiaire
de cette politique ;
En reconnaissant le rôle majeur de chacun dans ce projet ;
En favorisant le dialogue
II-2.5.2 Les principes
Le législateur exige de l’employeur qu’il évalue les risques auxquels sont soumis les salariés,
alors même qu’aucun accident du travail ne s’est produit et qu’aucun travailleur n’a déclaré
de maladie liée à son travail. Pour être efficace, l’évaluation des risques doit faire l’objet
d’une démarche structurée et participative dont les principes sont entre autres :
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L’affichage de sa volonté où l’employeur s’engage sur les objectifs, les moyens, les
modalité d’organisation et de communication ;
Le choix des outils adaptés qui doivent être à la taille et à la nature de l’entreprise :
L’organisation pour être autonome en s’appuyant sur les compétences existantes dans
l’entreprise;
L’association des salariés qui suscite des échanges entre salariés et experts pour
croiser les savoirs et les savoir-faire ;
La décision sur les actions de prévention ou l’on considère les risques dans leur
globalité pour apporter des réponse complètes plutôt que des réponses purement
techniques élaborées coup par coup.
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CHAPITRE II- MATERIEL ET METHODOLOGIE
Dans ce chapitre, il est question pour nous de lister les matériels, les outils, et la méthode utilisée. Par
ailleurs, notre stage s’est déroulé dans le site de construction d’un bâtiment à usage mixte 2
SS+RDC+MZ+9 appelé projet SCI GUI.
II.1. MATERIEL
Pour réaliser notre étude, nous avons eu besoin des EPI tel que : le casque de protection de type
DELTAPLUS, la tenue de sécurité, les gants de type latex, la chaussure de sécurité de marque
DELTAPLUS, des bouchons d’oreilles, un masque anti-poussière et des lunettes de protection. En
outre, le stylo, un bloc note, le téléphone portable de type HUAWEI p20 pro (pour prendre des photos
et faire des enregistrements), le sound meter (une application permettant de mesurer le bruit perçu par
les engins et appareil), les logiciels Word e t Excel pour les graphiques.
II.1.1. OUTILS
Pour mener à bien notre étude, nous avons utilisé comme outils :
Le questionnaire d’enquête
Il s’agit d’un instrument de recherche consistant d’une série de question auxquelles on doit répondre. Il
est constitué des questions à réponse fermée et des questions à réponses ouvertes. Son but est de collecter
les informations auprès d’une personne cible.
Le QQOQC
Il est un outil de résolution d’un problème et a pour but de de spécifier, décrire une situation, un sujet, des
faits.
Le Pareto
C’est un outil d’aide à la prise de décision, il Permet de déterminer l’importance des différentes donner
pour fixer les priorités d’actions. Représenté forme d’un graphique à barre, il affiche les informations par
ordre décroissant, mettant ainsi en évidence les éléments importants qui expliquent un phénomène ou une
situation. Son principe est le suivant : « 20% des causes sont à l’origine de 80% des conséquences ».
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Le Template DUER
Est un tableau regroupant en son sein le découpage de l’unité de travail, le danger, la population
exposée, le métier générateur, le risque, le moyen de contrôle existant, la survenue, la cotation, la
gravité encouru, la criticité et le plan d’action.
Est un outil de notation permettant d’évaluer le travail noté. Cette grille permet de déterminer le
risque en fonction de sa probabilité, sa gravité et sa maîtrise.
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.......
Evaluation de la survenance P
Evaluation des Risques en Hygiène Industrielle
L’évaluation de la survenance des cas aigus et des cas chroniques est réalisée au moyen de deux échelles
distinctes (catégorisées de 1 à 5).
Cas Aigus:
On évalue, comme dans la plupart des méthodes d’analyse de risque, la probabilité
d’occurrence Fréquence(exprimée en nombre de cas par unité de temps).
Evaluationde l’événement Cat.
Cas Chroniques:
Evaluation des Risques en Hygiène Industrielle
La Survenance des cas chroniques est évaluée par rapport à:
1. La LEMT (Limite d’Exposition en Milieu de Travail), Dose acceptable, Norme ou Recommandation, relative à la nuisance
considérée.
2. La durée d’exposition du travailleur
3. La fréquence d’exposition du travailleur
4. Le niveau de la nuisance sur le lieu de travail .
Presq
Exposition fréquente (quotidienne) à > 10 x LEMT 5
ue
certai
n
.......
Presq
ue 5 10 1 2 25
Certai 5 0
n
Survenanc
Probable 4 8 1 1 20
2 6
eP
Possible 3 6 9 1 15
2
Improbab 2 4 6 8 10
le
Rare 1 2 3 4 5
Elle est une fiche qui regroupes de manière non exhaustive tous les dangers auxquels peuvent
être exposé les personnes.
II.2. METHODOLOGIE
Dans cette partie, nous avons choisi de suivre les différentes étapes d’élaboration du DUER
en ajoutant quelques modifications. Ce DUER sera spécifique aux risques lié à la co-activité.
Notre étude se situe entre le SS-1 et le plancher haut étage 1 de notre site où les
activités étaient menées. Le bâtiment étant constitué de 2 ouvrages qui évoluent
simultanément, nous avons travaillé dans les deux zones.
II.2.3 Descente sur le terrain
Pour notre descente sur le terrain, nous nous sommes assuré d’avoir au préalable obtenu une
autorisation de descente sur le site de la Direction général, ainsi que d’avoir les équipements de
protection individuel obligatoire pour accéder au site.
Etant sur le site, nous avons tout d’abord débuté par une prise de contact avec les responsables du
site à savoir le chef projet, le conducteur des travaux, le chef chantier et le responsable HSE.
Par la suite, nous avons effectué une visite guidé et complète du site, ce qui nous a permis d’avoir
une vue globale de tous les activités et équipements que l’on peut retrouver sur ce site de
construction.
II.2.4 Découpage du site en unité de travail
Une unité de travail représente une situation de travail dans laquelle les salariés, avec des fonctions
et activité différente sont exposés au même danger. Le découpage s’est fait sur la base des
différents groupe d’activités qui interagissent ensemble afin de produire un résultat spécifique. Par
la suite, nous avons établi une liste des différentes unités de travail recensés sur l’ensemble du site
de construction.
II.2.5 Identification des différentes activités par unité de travail
Après avoir identifié les différentes unités de travail, nous avons par la suite procédée à
l’identification des différentes activités que l’on retrouve dans chaque unité de travail. Cette
identification s’est faite par observation et par utilisation d’un questionnaire. Ceci nous a permis
de ressortir la liste des différentes activités pour chaque unité de travail.
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II.2.6 Identification des co-activités
A cette étape, nous avons recherché et identifié les co-activités. Nous entendons ici par co-activité
toute les activités qui ont d’une manière ou d’une autre une influence sur une ou plusieurs autres
activités dans son déroulé.
II.2.7 Identification des dangers
Dans cette phase, nous avons fait des rondes dans le site afin d’observé et détecter à chaque unité de
travail les différents dangers qui peuvent causer un dommage ou préjudice aux employés. Nous
avons donc procédé par :
Demandé l’avis des opérateurs sur les situations dangereuse potentiel ou réel à leur
poste ;
Recherché d’éventuel dommage corporelles ou matériel antérieure au poste ;
Dans cette partie, lors des inspections, nous nous sommes plus intéressé aux dangers qui sont issu
de la co-activité et un tableau de dangers coactifs a été établi.
II.2.9 Identification des personnes exposées au dangers issus de la co-activité
Après avoir longuement observé les salariés pendant la réalisation de leurs activités, nous avons
observé à chaque unité de travail les personnes qui sont exposés aux dangers coactifs car pendant
qu’ils effectuent leur tâche, certain corps de métier génèrent des situations, utilisent des produits
ou des équipements (tels que les meules, le marteau piqueurs, la plaque vibrante…) susceptibles de
causer un dommage aux autres.
II.2.10 Identification des risques liés à la co-activité
Dans cette étape, nous avons repérer tous les risques liés à la co-activité auxquels peuvent être
exposés les salariés. À cet effet, nous nous sommes interrogé sur :
31
La nature des dangers (qui peuvent provenir des matières biologiques, des substances
chimiques, des procédés, des pratiques, des équipements/machines etc…) ;
Le nombre de salarié potentiellement exposées ;
Est une action de coter un risque ou de lui affecter une note. C’est un point important à ne pas
négliger car nous a permis d’aboutir à une priorisation des risques et donc à la priorisation
des actions à mener.
II.2.11.2 Hiérarchisation des risques issus de la co-activité
Hiérarchiser les risques nous permet de déterminer quels sont les risques graves qu’il
faut maîtriser en premier.
II.2.11.3 Maîtrise et gestion des risques liés à la co-activité
Dans cette étape, nous avons choisir les actions correctives et les moyens de préventions à mettre
en place en suivant les 09 principes de prévention des risques. Les mesures de prévention adaptées
aux risques devront être discutées avec les représentants du personnel. Le choix et la
programmation des actions seront décidés pars le chef d’entreprise
32
RESULTAT, INTERPRETATION ET DISCUSSION
III-1. RESULTATS
III-1.1. Donnée recueillies
Il s’agit des données recueillies dans nos investigations. Elle a été faite à travers, des entretiens
avec le personnel et des observations. Concernant les entretiens avec le personnel il était
question dans ces échanges de connaître les différentes tâches effectuées dans chaque UT, de
s’imprégner de leurs conditions de travail, les mesures de prévention existantes et de déterminer
les dangers coactifs auxquels ils sont exposés.
Nous avons également procédé à des observations directes dans le but de valider les
informations reçues lors des entretiens. Cette méthode nous a permis d’obtenir les informations
utiles car nous avons assisté en temps réel aux opérations effectuées dans les différentes UT et
observé des situations de travail dangereuses. Après cela, nous avons eu un entretien avec le
responsable de chaque UT pour leur présenter le résultat de nos investigations. A la sortie de
cette étape, nous avons pu recenser les différentes UT et l’effectif présent, les différentes
activités menées au sein de chaque UT, et les co-activités.
III-1.1.1 Découpage du site en unité de travail
En ce qui concerne le découpage du site en différents UT, nous avons obtenu les résultats ci-
dessous ;
Tableau 8 Unité de travail et effectifs
Pour ce qui est de l’identification des activités par UT, nous avons obtenu les résultats suivent :
Maçon
Ferrailleur
Monteur
d’échafaudage
Pompiste
Machinistes
Aide
Electricien
Topographe
Tableau 10 Présentation des co-activités
III-1.1.4 identification des dangers coactifs
Pendant notre visite sur site, nous nous sommes plus intéressé au dangers coactifs. La particularité
de notre tableau est qu’il possède en son sein la rubrique métier générateur.
pompiste
14%
maçon
18%
monteur
d'échafauda
ge ferrailleur
14% 14%
Danger/ Métiers
Découpage/ Personnes
Sit Dangereuse/ générateu Risque
Unité de Travail exposées
Subst. Dangereuse r
manutention d' outils de coffrage ,(marteau,arrache-
ferrailleur coffreur chute d'objet
clou niveau d'eau)en hauteur
d'échafaudage
aide, coffreur,
transport des élément d'échafaudage monteur heurt
ferrailleur
prence des chevrons meni de ferrailleur coffreur perforation du pied A RAS probable 4 serieux 3 12 veiller a ce que les 19/07/2023 stagiaire
pointes soient
pointe chassé avant le HSE
rangement
port obligatoire
bruit emie par la scie- fatigue ,lesion port du bouchon responsable
ferraileur coffreur A probable 4 sérieux 3 12 des bouchons 24/07/2023
circulaire auditive d'oreilleur HSE
d'oreille
créé une zone de
stockage des chute chef chantier
encombrement du passage glissade, presque
coffreur ferrailleur A RAS 5 sérieux 3 15 d'acier et veiller et 31/07/2023 et stagiaire
par les chute de fer trébuchement certain
au rangement HSE
constant
III-1.3 Quelques non-conformité constaté et Quick wins
Lors de notre descente sur le terrain, nous observé quelques non-conformité à savoir :
Mise à disposition d’un aide pour évacuation des gravats abandonné sur la voie
d’accès
RECOMMANDATION
Veiller au rangement constant et mettre sur pied des sanctions en cas de non-respect
des consignes ;
Pour la visibilité des différentes zones de stockage, faire des affiches sécurité et les
coller à chaque zone de stockage ;
Informer tout nouveau arrivant sur le site sur les différentes mesures de sécurité ;
pourcentage des risques
élevé
45%
moyen
55%