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Par :
NGWANA TAMBOU Varesse Fabiola
Matricule : 21I04528
Licence de technologie en Génie Civil
Sous la direction académique de :
Dr NYEMB Joel
Chargé des cours
ET
Je remercie le Seigneur Dieu sans qui aucune œuvre humaine n’est possible, pour ses bienfaits et
la grâce divine dont il ne cesse de me combler.
Ce travail est le fruit d’une succession de rencontres scientifiques, surtout humaines qui de près ou
de loin ont contribué à l’élaboration de ce mémoire.
Pr Arnaud Patrice KOUSKE Chef de département GENIE CIVIL et mon encadreur académique,
pour tous les efforts consentis pour mener à bien notre formation ;
Dr NYEMB Joel, mon encadreur académique pour ses conseils avisés, sa disponibilité ;
M. BINYEGUI Daniel et tout le personnel de l’entreprise qui m’ont aidé dans différents travaux
effectués
Pr MOUANGUE Ruben Directeur de l’ENSP de douala, qui m’a admis dans sa prestigieuse école
pour suivre cette formation ;
Dr NJITEU Cyrille notre Chargé Académique, qui a assuré le bon déroulement de notre
formation ;
Mes parents TAMBOU KOUETE ET PIEBENG Adeline ; mes frères et sœurs qui sont toujours
présents pour moi ;
Tous mes camarades de la première promotion pour les bons moments passés ensemble, l’esprit
d’équipe et de travail que nous avons développés ;
RESUME ..................................................................................................................................... ix
ABSTRACT ................................................................................................................................. x
ANNEXES.................................................................................................................................... b
Figure 1: Carte de localisation de la zone du projet (digitalisé à partir ArcGIS 10.1) ................... 10
Figure 2 : Vue aérienne de la zone du projet .................................................................................. 11
Figure 3 : Diagramme ombrothermique de la Région du littorale illustrant les précipitations ...... 12
Figure 4 : Carte géologique du Cameroun présentant la région de douala ( cercle en contour rouge)
........................................................................................................................................................ 14
Figure 5: Carte Géologique de la localité source (Extraite de la carte géologique du Cameroun à
l'échelle 1/500000) ......................................................................................................................... 15
Figure 6 : Carte hydrographique de la zone d’étude ...................................................................... 16
Figure 7 : Carte topographique de la zone d’étude ........................................................................ 17
Figure 8 : Réalisation des puits ...................................................................................................... 21
Figure 9 : prélèvement des échantillons sur le site de I 'emprunt .................................................. 23
Figure 10 : Echantillonnage par quartage....................................................................................... 25
Figure 11 : Echantillonnage par échantillonneur ........................................................................... 25
Figure 12 : Des échantillons dans l’étuve ...................................................................................... 26
Figure 13 : Série de tamis ............................................................................................................... 27
Figure 14 : Appareil de casagrande et outils .................................................................................. 28
Figure 15 : Immersion des éprouvettes .......................................................................................... 31
Figure 16 : Synthèse de classification des sols selon la classification GTR (cours géotechnique
routière unit.eu) .............................................................................................................................. 34
Figure 17 : Risque d’éboulement ................................................................................................... 47
Figure 18 : Risque d’inondation ..................................................................................................... 48
Figure 19 : Glissement de terrain ................................................................................................... 48
AG : Analyse Granulométrique
Ip : indice de plasticité
K : Coefficient de perméabilité
KN : Kilonewton
N F : Norme Française
% : Pourcentage
W : Teneur en eau
W l: Limite de liquidité
W P : Limite de plasticité
L’écroulement et la dégradation des immeubles se fait de plus en plus ressentir dans notre pays le
Cameroun. Ces risques qui peuvent être dû à la mauvaise qualité du sol portant les fondations, nous
ont amené à analyser géotechniquement les sols de pk21 et évaluer les différentes zones à risque
dudit quartier. La connaissance du comportement des sols est l’un des aspects du programme de
recherche du département de génie civil de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala.
Dans cette optique, des études des sols ont été mené dans le but de déterminer les différents
paramètres du sol de PK21. Aussi des prélèvements d’échantillons intactes ont été éffectué sur le
site et ont permis l’exécution en laboratoire des différents types d’essais. Le but de ces essais était
d’obtenir les caractéristiques d’état de compressibilité et de cisaillement du sol. Les résultats
obtenus ont permis de comprendre la nature du sol, son comportement sous l’effet des changements
à l’œdomètre et son comportement dans les conditions de non drainage. Ainsi, les résultats de cette
étude alimentent la base de données géotechniques utilisables dans le dimensionnement des futurs
ouvrages qui y seront enterrés. Par ailleurs, un bref rappel de la géologie de la région et un aperçu
bibliographique relatif aux paramètres géotechniques des sols argileux sableux rencontrés dans la
région ont permis de cadrer les résultats obtenus au cours de cette étude. Les essais ont été exécutés
avec la collaboration du laboratoire GEOFONDATION BTP SARL.
Toute construction en génie civil repose sur un sol d’assise qu’il est important d’identifier et
d’étudier de manière précise en vue de le préparer à recevoir une future construction permettant
d’abriter les personnes et objets (bâtiments) ; d’assurer le transit de ces personnes d’un point à un
autre (ponts, tunnels, routes etc…) ou de distribuer une ressource vitale (château d’eau, réservoir).
Il est donc important de se tourner vers la géotechnique qui est la science qui assure la stabilité et
la pérennité des différents ouvrages du Génie Civil ainsi que celle des usagers.
De nombreux dommages sont constatés sur les ouvrages du Génie Civil au Cameroun. Leurs
origines sont très diverses que l’on peut classer en trois catégories :
Catégorie 3 : manque d’entretien courant ou périodique alors que les ouvrages du génie civil en
particulier le réseau routier joue un rôle vital dans l’économie des pays.
Si les sols devant recevoir les ouvrages ne sont pas bien prélevés et bien étudiés, elles causeront la
dégradation inexorable de différents ouvrages entrainant ainsi une augmentation des coûts des
logements , des pertes en vies humaines comme c’est le cas des sinistres d’ouvrages observés au
quotidien dans notre environnement tel que l’effondrement d’un immeuble de type R+ 5 en cours
de construction à douala en septembre 2015, l’écroulement d’un immeuble R+3 en juin 2016,
écroulement d’un immeuble R+4 à douala en juillet 2023 sont autant d’appel à la rigueur
scientifique et technique dans la construction de nos ouvrages.
La principale question qui se pose est celle de savoir si les études géotechniques des sols devant
recevoir les projets ont été bien effectuées ?
La préoccupation à répondre cette question nous a conduit à adopter ce travail dont le thème est
<<Analyse Géotechnique des sols de la localité de pk21 et évaluations des risques
de ladite zone>>.
L’objectif principale de notre étude est d’analyser les différentes couches de sols de la zone de pk21
traversées par les sondages afin de définir celle qui sera la mieux adaptée pour abriter d’éventuelle
fondation garantissant la sécurité des populations et la durabilité des ouvrages. Il est évident que
pour atteindre cet objectif, il s’agit spécifiquement :
➢ Caractériser géotechniquement les sols lors de leur utilisation dans les travaux de
construction des ouvrages
➢ Choisir la meilleure méthode d’amélioration du sol
➢ S’assurer de la stabilité
Le travail présenté dans ce mémoire comporte quatre chapitres après l’introduction générale :
Le premier chapitre concerne les généralités sur les sols et la revue de littérature sur le cadre naturel
et sur les études antérieures outre que celui du secteur d’étude sélectionné ; Le second chapitre
présente les matériels et méthodes utilisés ; Le troisième chapitre est consacrés aux résultats
obtenus de l’analyse géotechnique ; Le quatrième chapitre est réservé à l’évaluation des risques que
présente la zone entière.
Par la suite nous aurons une conclusion générale qui fera ressortir les principaux résultats obtenus
au cours de ce travail, ainsi que les recommandations et perspectives.
I.1.1.2. Historiques
Né de la volonté de son promoteur et directeur général M. BINYEGUI Paul Olivier Ingénieur
géotechnicien dans le souci d'apporter sa modeste expérience dans la résolution de l'épineux
problème de la sécurisation des ouvrages de génie civil (bâtiments, ponts, routes, etc.) dans le
domaine des études et du contrôle géotechniques, d'où la maturation de GEOFONDATION BTP
société anonyme à responsabilité limité. C'est donc de ce crédit que s'est vu octroyé l'agrément N°
010068/A-B/MINTP/CAB par le ministère des travaux publics le 22 Mai 2014 et à cette date a
commencé les activités facturables et ceux depuis un peu plus de 7 années. Ce centre grandi aussi
bien grâce à son service efficace et sérieux qu'il offre à ses partenaires au quotidien que par la force
managériale de son directeur général.
Logo usuel
L'entreprise dispose dans son équipe des ingénieurs-experts agrée par la chambre professionnelle
des experts technique du Cameroun (CPET) et par les tribunaux de la république. Ils sont spécialisés
dans :
GEOFONDATION BTP SARL dispose en son sein une variété de matériels tel que :
• La presse à béton ;
• Le pénétromètre dynamique ;
• Les œdomètres ;
• Une étuve ;
• Les balances de précisions ;
• Les comparateurs ;
• Les tamis emboitables circulaires ;
• Les gamelles ;
• Les pycnomètres ;
• Les éprouvettes ;
• Les coupelles ;
• Les cônes d'ABRAMS ;
• Les tares ;
• Les foreuses ;
• Le poinçonneur CBR ;
• La machine de los Angeles ;
• Presse CBR manuelle ;
• Porte comparateur ;
• Le moule Proctor normal ;
• Equerre de surfaçage ;
• Bain thermostatique ;
• Dame Marshall ;
• Carotteuse à béton ;
• Série de grilles ;
• Bétonnière ;
• Densitomètre à sable ;
• Etc...
➢ Fonctionnement et personnels de l’entreprise
✓ Promoteur immobilier ;
✓ Les investisseurs voulant conquérir le Cameroun ;
✓ Le ministère des Tavaux publics (MINTP) ;
✓ Et toute autres personnes (publique ou privée).
➢ Les partenaires de GEOFONDATION BTP SARL ;
✓ SOGEA SATOM
✓ RAZEL-BEC CAMEROUN
✓ MAGIL
✓ CCCG Sarl
✓ CECG Sarl
✓ Etc...
Les sols jouent un rôle essentiel dans notre environnement et notre vie quotidienne. On distingue
plusieurs généralités des sols parmi lesquelles :
Les sols sont formés par la décomposition des roches et des minéraux au fil du temps, combinés à
des matières organiques en décomposition. Ils se composent de particules minérales (sable, limon,
argile) mélangées à de l'eau, de l'air et de la matière organique.
Les sols sont vitaux pour les écosystèmes terrestres. Ils fournissent un habitat pour les organismes
vivants, recyclent les nutriments, régulent les cycles de l'eau et du carbone, et filtrent les polluants.
Les sols sont classés en fonction de leurs propriétés physiques, chimiques et biologiques. La
classification la plus couramment utilisée est le système de classification des sols de l’USDA
(United states département of agriculture), qui classe les sols en fonction de critères tels que la
texture, la structure, la couleur et la composition organique.
➢ Propriétés physiques ;
Les sols présentent différentes propriétés physiques telles que la texture (taille des particules), la
structure (agencement des particules), la porosité (espaces vides), la perméabilité (capacité à laisser
passer l'eau) et la capacité de rétention d'eau.
En résumé, les sols sont des ressources naturelles précieuses qui jouent un rôle crucial dans notre
environnement. Leur compréhension et leur gestion durable sont essentielles pour assurer la
durabilité de nos écosystèmes et de nos activités humaines.
Physiques, chimiques et biologiques du sol. Voici les principaux critères utilisés pour la
classification des sols :
➢ Texture ;
La texture du sol fait référence à la taille des particules minérales qui le composent. Les trois
principales fractions de taille sont le sable (particules grossières), le limon (particules de taille
moyenne) et l'argile (particules fines). La combinaison de ces fractions détermine la texture du sol,
comme le sable limoneux, le limon argileux, etc.
➢ Structure ;
La structure du sol décrit l'agencement des particules individuelles en agrégats ou en mottes. Les
structures peuvent être granulaires, piriformes, en blocs, en prismes, etc. La structure influence la
porosité et la perméabilité du sol, ainsi que sa résistance à l'érosion.
➢ Couleur ;
La couleur du sol peut fournir des informations sur sa composition et ses propriétés. Elle est
influencée par la matière organique, les minéraux et l'activité microbienne. Les sols peuvent être
rouges, bruns, noirs, jaunes, etc.
➢ Profondeur ;
La profondeur du sol fait référence à la distance entre la surface du sol et la roche ou la couche
imperméable sous-jacente. Elle peut varier considérablement d'un endroit à un autre et influence la
disponibilité des nutriments et de l'eau pour les plantes.
➢ Composition organique.
La quantité de matière organique présente dans le sol est un critère important. La matière organique
contribue à la fertilité du sol, à sa structure et à sa capacité à retenir l'eau.
La classification des sols repose sur ces critères et utilise des systèmes de classification tels que le
système de classification des sols de l'USDA (Soil Taxonomy) ou le système international de
classification des sols (World Reference Base for Soil Resources - WRB). Ces systèmes classent
les sols en fonction de leurs propriétés et de leurs caractéristiques dominantes, tels que la texture,
la profondeur, la composition organique, etc. Les différentes classes de sols incluent des catégories
telles que les sols sableux, les sols argileux, les sols limoneux, les sols organiques, les sols
volcaniques, etc. Il est important de noter que la classification des sols peut varier d'un pays à l'autre
et peut être spécifique à chaque système de classification utilisé.
I.3.1.2. Relief ;
Situé sur un plateau dont les points les plus élevés atteignent rarement 1000 m d'altitude, la ville de
Douala a une morphologie dont le terrain évolue des côtes vers l'intérieur du territoire et devient de
plus en plus accidentée lorsqu'on s'éloigne du rivage. Ce relief est constitué d'un ensemble de
vallées pour la plupart à fond plat et humide ou sec.
I.3.1.3. Climat
La ville de Douala est soumise au climat équatorial, il se caractérise par une température à peu près
constante, autour de 26°C et des précipitations très abondantes particulièrement pendant la saison
des pluies de juin à octobre. Elle fait éventuellement deux saisons qui sont : La saison sèche de
décembre à février et une longue saison des pluies de mars à novembre. L'air est presque
constamment saturé d'humidité. Les valeurs mensuelles et annuelles sont consignées dans le tableau
2
Tableau 2 : Moyenne des températures et des précipitations de la ville de Douala entre 2016 et 2020 (station
météorologique de l'aéroport internationale de Douala).
Mois Jan fév mar Avril Mai Juin juil Août Sept oct. nov Dec Année
T (⁰C) 28.6 28.9 28.8 28.8 28. 27.0 25. 25.6 26.4 26. 25.7 28.2 27.5
1 9 9
Précipita 25.5 51.4 149. 228. 159 304. 369 590. 408. 27 131.2 26.3 2722.8
tion 0 1 .5 3 .6 3 8 8.8
(mm)
(Njike, 1984 : Regnault, 1986 : Ngueutchoua, 1996) mettent en exergue un certain nombre de
formations qui affleurent ou qui ont été traversées par des forages pétroliers et/ou reconnues à partir
de la sismique. La lithologie du bassin de Douala présente du haut vers le bas plusieurs formations
regroupées suivant leurs âges de dépôts : sédiments Quaternaire, Tertiaires et secondaires.
Les sédiments du Quaternaire sont représentés dans le bassin de Douala par les formations du
Wouri. C'est une unité non consolidée, sableuse avec intercalations de silts et d'argiles devenant
silteuses en surface. Les sédiments du Tertiaire sont représentés par les formations de Nkapa, de
Souellaba et de Matanda. Ils sont caractérisés par des marnes, des grès, des silts, des argiles noires
ou brunes, des sables argileux ainsi que des sables fin sites d'étude. Les formations secondaires sont
représentées par la formation de Logbaba et celle du Mundeck. Ces formations datent du
Cénomanien et de I'Albo-aptien et sont constitués de grès, de sables et d'argiles sableuses
fossilifères.
Figure 4 : Carte géologique du Cameroun présentant la région de douala ( cercle en contour rouge )
Figure 5: Carte Géologique de la localité source (Extraite de la carte géologique du Cameroun à l'échelle 1/500000)
I.3.1.5. Hydrographie
L'hydrographie du bassin de Douala, comme celle de l'ensemble des bassins côtiers camerounais,
et bien connue et a fait l'objet de plusieurs monogphies (Olivry, 1986; Sighomnou, 2004).
L'écoulement des eaux sur le bassin sédentaire de Douala se fait par un dense réseau
hydrographique (Figure 6). Le bassin versant concerné est la Dibamba. Le principal collecteur de
la zone d'étude, la Dibamba couvre un bassin versant de 2400 km2.
I.3.1.6. Orographie
De point de vue orographique, la zone d’étude se situe dans la plaine côtière d’altitude variant entre
0 et 62m environ (figure 7). L’observation de la carte géomorphologique montre qu’environ 30%
de la zone présente des reliefs ayant des altitudes inferieures a 15m, 50% de 15 a 50m, 25% de 50
a 62m. elle est balayée du centre vers le Nord-ouest par des hautes altitudes constituées en majorité
de nombreuses petites collines avec des pentes plus ou moins abruptes et acérés en alternance avec
des vallées en V (NJIKE, 1984 ; SNH/UD, 2005). Les zones de basses
I.3.2.1. Terminologie
La construction des structures de nos jours nécessite une parfaite maitrise de certains outils
techniques. Il est dès lors nécessaire d’avoir des informations adéquates sur les sols devant porter
cette structure, d’où l’appel à la géotechnique.
La géotechnique : est l’étude de l’adaptation des ouvrages humains au sols et roches formant le
terrain naturel. Elle traite de l’interaction sol/structure et fait appel à des bases de géologie, de
mécaniques des sols, mécaniques des roches et des structures.
La capacite portante d’un sol : est tributaire des performances géomécaniques caractéristiques de
la composition des couches du sol. Elle est une performance technique spécifiques qu’il est
indispensable de connaitre pour établir les systèmes de fondation d’un ouvrage. La mesure de cette
performance se trouve par deux méthodes : La méthode des essais de laboratoire qui prend en
compte la cohésion et l’angle de frottement interne du sol (méthode C-ϕ) ou par des méthodes in
situ.
En Afrique de l’ouest, le gisement d’argile de Alkeri au Nigeria s’est mis en place par le processus
d’altération des gneiss et granites riches en feldspaths et micas (shemang et al, 2004,2007)
Au Maroc, on constate des mouvements de terrain de plus en plus fréquent ce qui a conduit à la
recherche d’une possibilité de simuler la susceptibilité des versants aux déclanchements des
mouvements de terrain par deux approches différentes en application au Secteur De Boujibar Al
Hoceima (Allal Labriki ; Saïd Chakiri ; Wafae Nouaim ; Mohamed Allouza ; Jamil Ezzayani 2006).
Intervention de la Géodésie Classique et Perspective de la Géodésie Spatiale dans les mesures des
glissements de terrain dans la ville de Constantine a l’est de l’Algérie présentant des catastrophes
naturelles telles que : les inondations, les éruptions volcaniques, les séismes, glissement de terrains
etc… (Abdallah SAIHIA,2009)
effectués par la firme allemande Baugessellschaft fur keramische Anlagann (BKA) de 1960 à 1963.
En suite sont venus les géologues du bureau de recherche géologique et minière (BRGM)allant de
1970 à 1985. La période allant de 1960 à 1961 est marquée par un vaste programme de construction
des logements dans les deux plus grandes villes du pays : Douala et Yaoundé. C’est ainsi que les
activités de laboratoire des travaux publics du Cameroun (LTPC)ont commencé à apporter des
réponses à ces problèmes. En 2017 ; dans son mémoire intitulé "Détermination de la capacité
portante d’un sol par la méthode de pénétromètre : application à la construction d’un bâtiment de
type R+4 à douala" NGOUNE Jacques montre l’importance de l’étude du sol avant toute
construction de bâtiment afin de déterminer le niveau approprié pour la base des fondations. C’est
également le cas de NZABAKURIKIZA Apollinaire en 2018 qui dans son mémoire intitulé "
Caractérisation minéralogique ; géochimique et géotechnique des granulats et des sols latéritiques
nodulaires de l’est et du sud Cameroun dans l’optique des travaux routiers" met en évidence les
différents facteurs qui peuvent être à l’origine de la dégradation prématuré des routes et la
caractérisation minéralogique ; géochimique ; géotechnique des sols de quelques localité des région
de l’Est et du Sud ;
Ce chapitre concerne le secteur de travail sélectionné. L’accent sera mis sur les travaux effectués
sur le terrain et au laboratoire. L’étape sur le terrain sera constituée des sondages au pénétromètre
dynamique avec un prélèvement d’échantillon de sol qui sera numéroté. Par la suite, nous passons
au laboratoire pour le traitement des résultats obtenus sur le terrain avec des études sur l’échantillon
de sol prélevé.
La connaissance du comportement des sols est l’un des aspects du programme de recherche du
département de génie civil de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de l’Université de
Douala. Le choix de cette zone obéit au double souci qui est celui de connaitre la structure du sol
et aussi la quantification des diverses grandeurs géotechniques pouvant servir au dimensionnement
des futurs grands ouvrages qui y seront enterres.
L’objectif de cette étude est de déterminer les capacités portantes du sol et donner les
recommandations sur les possibilités de réalisations des fondations ouvrages.
➢ Un récepteur GPS (Global Positionning System) pour la prise des coordonnées des points
de prélèvement et la détermination de la surface de l'emprunt ;
➢ Une machette pour débroussailler ;
➢ Une barre à mine, une pioche et une pelle pour creuser et prélever les échantillons des puits
;
➢ Des sacs en polystyrène et les plastiques pour emballer les échantillons de 50kg remaniés
prélevés ;
➢ Un appareil photo numérique pour prendre les images des différents travaux ;
➢ -Un véhicule Pick Up 4 × 4,
➢ -Un pénétromètre Dynamique Lourd ;
➢ -Une caisse à outils,
➢ -Des fiches d’essais.
La reconnaissance détaillée des sols de plateforme a été menée à l’aide des puits manuels implantés
et varie entre 1,0 m et 1,50 m. cinq (05) puits manuels ont été ainsi ouverts. Les puits manuels ont
permis d’obtenir des échantillons de sols remaniés au niveau de strates représentatives pour essais
d’identification (analyse granulométrique et limite d’Atterberg), de compactage Proctor, de
portance CBR et de teneurs en eau naturelle.
II.2.2.4. Echantillonnage
Les échantillons remaniés, prélevés soigneusement sur chaque puit ont été emballés dans les sacs
en polystyrènes. Ils sont par la suite utilisés au laboratoire pour des essais après des opérations de
carottages pour les prises d'essais.
H 1 1
RQd = (N × M 2 × A) (e) (P ) Avec ;
0 +n×t
Po : Masse passive initiale (masse du mouton+ masse tige guide + masse enclume);81.67 Kg.
Le logiciel Excel d’édition 2013 fabriqué par Charles Simonyie informaticien hongrois, nous a
permis de faire des analyses graphiques des résultats d’essais.
➢ Echantillonnage
L’utilisation de l’échantillonneur : il est utilisé lorsqu’on a une quantité peu importante de matériau.
L’échantillonnage, dans ce cas, s’effectue suivant la procédure représentée ci-dessous :
N B : Il faut noter que ces deux méthodes peuvent être utilisées séparément ou être combinées.
Dans le cas de notre étude, nous avons eu recours à l’échantillonnage par quartage.
On définit la teneur en eau W pour un certain volume de sol, le rapport de la masse de l’eau à la
masse du sol sec. Sa détermination peut se faire de trois manières différentes en fonction de la
méthode de dessiccation du matériau :
Détermination de la teneur en eau par la méthode par étuvage (NF P 94-050) qui est celle utilisée
dans notre travail.
*Le principe : est de peser un échantillon de sol humide de masse m comprise entre 200 et 300g
pour le sol de diamètre inférieur à 5mm, supérieure à 300g pour le sol de diamètre supérieur à
5mm ; puis le passer à l’étuve pendant 24h à une température moyenne de 105°(fig9). L’échantillon
est ensuite pesé à nouveau pour obtenir la masse sèche md ; la teneur en eau est obtenue par
𝒎−𝒎𝒅
l’expression : 𝑾 = 𝒎𝒅
La teneur en eau pondérale d’un matériau (W) est le rapport de la masse d’eau évaporée lors de
l’étuvage (mw) sur la masse des grains solides (md), exprimé en pourcentage.
La teneur en eau naturelle (Wnat) d’un matériau est la teneur en eau déterminée lorsque les
conditions de prélèvement sur site, de transport et de conservation de l’échantillon n’ont entrainé
aucune modification de celle-ci.
Cet essai fait l’objet de la norme NF P 94-056 et s’applique sur les matériaux de sol de taille
supérieure à 80 µm. L’analyse granulométrique a pour but de déterminer en poids, la distribution
des particules d’un sol suivant leurs dimensions au moyen d’une série de tamis.
*Principe : L'essai consiste à séparer les grains agglomérés d'une masse connue de matériau par
brassage sous l‘eau, une fois séché, à tamiser au moyen d'une série de tamis (figure 17) et à peser
successivement le refus cumulé sur chaque tamis. La masse de refus cumulée sur chaque tamis est
rapportée à la masse totale sèche de l'échantillon soumis à l'analyse. Ce qui permet de tracer la
courbe granulométrique.
Après le tracé de la courbe granulométrique, on peut ainsi classifier le sol ; à partir de cette courbe,
deux éléments de forme sont calculés pour qualifier le sol :
2 ⁄
Le coefficient de courbure donné par 𝐶𝑐 = 𝐷30 𝐷10 ∗ 𝐷60
Il faut noter que le calcul de ces deux facteurs n’est effectué que si le matériau passant au tamis de
63 mm présente plus de 50% de refus au tamis de 0,08mm.
➢ Limites d’Atterberg
Cet essai se fait suivant la norme NF P 94-051. Les limites d’Atterberg sont des paramètres
géotechniques destinés à identifier un sol et à caractériser son état au moyen de son indice de
consistance. Elles sont déterminées sur la fraction de sol passant au travers du tamis de 400 µm. Ce
sont en réalité les variations des teneurs en eau pondérales qui correspondent à des comportements
particuliers d’un sol. Les limites à déterminer sont respectivement la limite de liquidité, la limite
de plasticité ; à la suite de ces deux limites on détermine l’indice de plasticité.
*Principe : Apres échantillonnage du sol, une masse du sol est imbibée pendant 24 heures puis
ensuite tamisée par voie humide au tamis 400μm. Pendant le lavage l’eau mélangée au tamisat est
recueillie dans un récipient. L’eau de lavage est ensuite mise au repos et le tamisat se pose au fond
du récipient. Apres décantation simple pendant au moins 12 heures, l’eau claire est siphonnée sans
entrainer de particules solides. L’eau excédentaire est évaporée à une température ne dépassant pas
50°C.
La limite de liquidité (Wl): c’est la teneur en eau d’un sol remanié caractérisant la transition entre
un état liquide (le sol est humide et déformable) et un état plastique. L’échantillon de sol est mis en
place dans la coupelle de Casagrande et on trace un sillon avec l’outil à rainurer (voir figure 11);
on mesure la teneur en eau w au moment de la fermeture conventionnelle. Par convention, la limite
de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une fermeture de 1 cm des lèvres de
la rainure après 25 chocs.
La limite de plasticité (Wp): C’est la teneur en eau d’un sol remanié caractérisant la transition entre un
état plastique et un état solide (le sol durcit et se fissure). A partir d’une boulette d’échantillon que l’on
roule sur un marbre à la main ou avec une plaque, on forme un rouleau aminci progressivement jusqu’à
3 mm de diamètre sur une longueur de 10 à 15 cm ; on mesure alors la teneur en eau qui est la limite de
plasticité.
Indice de plasticité (Ip) : il définit l’étendue du domaine plastique du sol entre les limites de liquidité et
de plasticité ; son appréciation est donnée par le tableau 11. IP = Wl – Wp
Il est question de regrouper des essais qui ont pour principe de réduire les vides remplis d'air du
matériau en le comprimant. Les essais de compactage (l'essai Proctor et l'essai CBR) ont permis
d'isoler les paramètres influençant le compactage des matériaux, à savoir: la densité sèche
maximale, la teneur en eau OPM, ainsi que la résistance à l'effet du poinçonnement engendré par
le trafic (portance). Le matériau utilisé pour la réalisation des différents essais a fait l’objet, comme
précédemment, d’un échantillonnage.
✓ Essai Proctor
Les caractéristiques de compactage Proctor d'un matériau sont déterminées à partir des essais dits:
Essai Proctor Normal ou Essai Proctor Modifié (Norme NF P 94-093) ; ces deux essais sont
identiques dans leurs principes.
*Principe : Après échantillonnage, cet essai consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs
en eau et à le compacter , pour chacune des teneurs en eau, selon un procédé et une énergie
conventionnels. Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, on détermine la masse
volumique sèche du matériau et on trace la courbe des variations de cette masse volumique en
fonction de la teneur en eau.
D'une manière générale cette courbe, appelée courbe Proctor, présente une valeur maximale de la
masse volumique du matériau sec qui est obtenue pour une valeur de teneur en eau correspondante.
Ce sont ces deux valeurs qui sont appelées caractéristiques optimales de compactage Proctor normal
ou modifié suivant l'essai réalisé.
La détermination des indices CBR est reconnue sous la norme NF P 94-078, on en distingue 3 :
Indice portant immédiat ; qui est une grandeur utilisée pour évaluer l’aptitude d’un sol ou d’un
matériau élaboré à supporter la circulation des engins de chantiers.
Indice CBR immédiat et l’indice CBR après immersion ; sont les grandeurs utilisées pour
caractériser un sol ou matériau élaboré, en tant que support. L’indice CBR après immersion est
celui à déterminer dans notre cas.
Cet essai s’applique aux sols dont la proportion des éléments de taille supérieure à 20mm ne dépasse
pas 30%.
*Mode opératoire : faire une prise d’essai de 18kgs+80g après séchage et calibrage au tamis de
5mm pour les argiles. Prendre les caractéristiques (poids, volume) des trois moules correspondant
chacun au compactage de 56 coups, 25 coups et 10 coups ; calculer la formule de moulage de
chaque moule donnée par : f = γOPM *Volume moule*(WOPM +100)/100. On compacte les
éprouvettes en les mouillant à l’optimum proctor et en vérifiant le poids final avec le résultat de la
formule de moulage correspondante. On immerge les éprouvettes dans un bac à immersion pendant
4 jours en plaçant sur l’éprouvette de 25 coups un comparateur qui sert de mesure de gonflement
(voir figure 15). On passe au poinçonnement des éprouvettes en relevant pour chaque enfoncement
la pression correspondante ; l’indice CBR immergé se calcule par les formules suivantes :
L'indice recherché est par convention la plus grande de ces deux valeurs. Le pouvoir portant du sol
est d'autant meilleur que le CBR est grand. L'indice CBR ainsi déterminé permet de distinguer cinq
classes de portance des sols qui correspondent à une répartition assez constante des divers types de
sols rencontrés en pays tropicaux (Liautaud).
Pour la réalisation de l’essai, des éprouvettes sont confectionnées avec le sable argileux traité à
différents pourcentages suivant la même procédure que celle du Proctor modifié. Pour se faire, le
moule utilisé est lubrifié et solidarisé. On place au fond du moule un disque d’espacement. Les
échantillons sont ensuite humidifiés à la teneur en eau optimale. Le matériau est alors introduit dans
le moule en 5 couches successives, chaque couche étant compactée à 56 coups. Après le
compactage de la dernière couche la rehausse est retirée et on arase soigneusement le moule en
opérant radialement du centre vers la périphérie. L’éprouvette est ensuite démoulée et soumise à
une cure de 7 jours à l’air. Deux disques de mêmes diamètres que l’éprouvette, sont alors placés
aux deux extrémités de l’éprouvette. Puis, à l’aide d’un piston relié à un anneau dynamométrique,
on exerce de façon continue et sans choc, une charge sur le disque supérieur ; on note la valeur de
la charge après rupture de l’éprouvette. On calcule ensuite la résistance à la compression par la
formule suivante :
F
R c = π∗r2
Classification LPC Sol à partir des résultats fournis par : La granulométrie, les caractéristiques de
plasticité de la fraction fine (Atterberg). Les sols sont désignés par le nom de la portion
granulométrique prédominante qualifiée par un adjectif relatif aux portions secondaires. On
distingue trois grands types de sols :
Chaque caractéristique sera déterminée à l'aide des essais de laboratoire et l’exploitation des
résultats se fait suivant la figure 13 suivante.
Figure 16 : Synthèse de classification des sols selon la classification GTR (cours géotechnique routière unit.eu)
Le présent chapitre fait suite au précèdent. Au vue des différentes méthodes utilisées pour mener
a bien ce travail, il est important de présenter les différents résultats obtenus après analyse des
données de terrain (sondage au pénétromètre dynamique) et les données d’essais de laboratoire
(limite d’Atterberg, analyse granulométrique, essai CBR…).
➢ Cas du SPDL1
Pour le SPDL1, l’ensemble des résultats obtenus suites aux sondages pénétrométriques est
consigné dans le tableau suivant.
[m] (u) (Coups) [Bar] [Bar] [m] (u) (Coups) [Bar] [Bar]
[m] (u) (Coups) [Bar] [Bar] [m] (u) (Coups) [Bar] [Bar]
➢ Cas du SPDL 2
Pour le SPDL2, l’ensemble des résultats obtenus suites aux sondages pénétrométriques est
consigné dans le tableau suivant.
[m] (u) (Coups) [Bar] [Bar] [m] (u) (Coups) [Bar] [Bar]
8 9 16 88 4,19 16,2 16
➢ Cas du SPDL 3
Pour le SPDL3, l’ensemble des résultats obtenus suites aux sondages pénétrométriques est
consigné dans le tableau suivant.
[m] (u) (Coups) [Bar] [Bar] [m] (u) (Coups) [Bar] [Bar]
➢ Cas du SPDL 4
Pour le SPDL4, l’ensemble des résultats obtenus suites aux sondages pénétrométriques est
consigné dans le tableau suivant.
[m] (u) (Coups) [Bar] [Bar] [m] (u) (Coups) [Bar] [Bar]
Les profils des contraintes admissibles moyennes obtenus en fonction de la profondeur sont
consignes dans le tableau 5.
Prof PDL1 PDL2 PDL3 PDL4 Moyenne PDL1 PDL2 PDL3 PDL4 Moyenne
0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
20 34,4 60,2 25,8 34,4 38,7 1,6 2,9 1,2 1,6 1,8
40 25,8 51,6 17,2 25,8 30,1 1,2 2,5 0,8 1,2 1,4
60 25,8 34,4 17,2 25,8 25,8 1,2 1,6 0,8 1,2 1,2
80 25,8 25,8 17,2 34,4 25,8 1,2 1,2 0,8 1,6 1,2
100 24,1 24,1 24,1 32,1 26,1 1,1 1,1 1,1 1,5 1,2
120 24,1 24,1 16,1 24,1 22,1 1,1 1,1 0,8 1,1 1,1
140 16,1 16,1 16,1 24,1 18,1 0,8 0,8 0,8 1,1 0,9
160 16,1 16,1 16,1 24,1 18,1 0,8 0,8 0,8 1,1 0,9
180 16,1 24,1 16,1 24,1 20,1 0,8 1,1 0,8 1,1 1,0
200 15,1 15,1 22,6 15,1 17,0 0,7 0,7 1,1 0,7 0,8
220 15,1 22,6 22,6 22,6 20,7 0,7 1,1 1,1 1,1 1,0
240 15,1 22,6 22,6 15,1 18,9 0,7 1,1 1,1 0,7 0,9
260 15,1 15,1 15,1 15,1 15,1 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7
280 15,1 15,1 22,6 15,1 17,0 0,7 0,7 1,1 0,7 0,8
300 14,2 14,2 14,2 21,3 16,0 0,7 0,7 0,7 1,0 0,8
320 14,2 21,3 14,2 21,3 17,8 0,7 1,0 0,7 1,0 0,8
340 14,2 14,2 21,3 21,3 17,8 0,7 0,7 1,0 1,0 0,8
360 14,2 21,3 28,4 21,3 21,3 0,7 1,0 1,4 1,0 1,0
380 14,2 21,3 28,4 21,3 21,3 0,7 1,0 1,4 1,0 1,0
400 20,1 20,1 33,6 26,8 25,2 1,0 1,0 1,6 1,3 1,2
420 20,1 26,8 26,8 33,6 26,8 1,0 1,3 1,3 1,6 1,3
440 20,1 26,8 33,6 33,6 28,5 1,0 1,3 1,6 1,6 1,4
460 26,8 20,1 26,8 33,6 26,8 1,3 1,0 1,3 1,6 1,3
480 26,8 26,8 26,8 33,6 28,5 1,3 1,3 1,3 1,6 1,4
500 25,4 25,4 31,8 38,2 30,2 1,2 1,2 1,5 1,8 1,4
520 25,4 25,4 38,2 38,2 31,8 1,2 1,2 1,8 1,8 1,5
540 25,4 38,2 38,2 38,2 35,0 1,2 1,8 1,8 1,8 1,7
560 25,4 38,2 31,8 44,5 35,0 1,2 1,8 1,5 2,1 1,7
580 31,8 44,5 38,2 44,5 39,8 1,5 2,1 1,8 2,1 1,9
600 36,3 30,2 42,3 42,3 37,8 1,7 1,4 2,0 2,0 1,8
620 48,4 42,3 36,3 36,3 40,8 2,3 2,0 1,7 1,7 1,9
640 48,4 48,4 42,3 42,3 45,3 2,3 2,3 2,0 2,0 2,2
660 48,4 48,4 42,3 48,4 46,8 2,3 2,3 2,0 2,3 2,2
680 60,4 60,4 42,3 48,4 52,9 2,9 2,9 2,0 2,3 2,5
700 51,8 74,9 46,1 40,3 53,3 2,5 3,6 2,2 1,9 2,5
720 57,6 74,9 46,1 51,8 57,6 2,7 3,6 2,2 2,5 2,7
740 57,6 80,6 57,6 51,8 61,9 2,7 3,8 2,7 2,5 2,9
760 63,4 80,6 51,8 57,6 63,4 3,0 3,8 2,5 2,7 3,0
780 63,4 86,4 57,6 57,6 66,2 3,0 4,1 2,7 2,7 3,2
Prof PDL1 PDL2 PDL3 PDL4 Moyenne PDL1 PDL2 PDL3 PDL4 Moyenne
800 77,0 88,0 71,5 77,0 78,4 3,7 4,2 3,4 3,7 3,7
820 93,5 88,0 71,5 71,5 81,1 4,5 4,2 3,4 3,4 3,9
840 93,5 99,0 77,0 55,0 81,1 4,5 4,7 3,7 2,6 3,9
860 88,0 104,5 82,5 71,5 86,6 4,2 5,0 3,9 3,4 4,1
880 77,0 82,5 77,0 77,0 78,4 3,7 3,9 3,7 3,7 3,7
900 77,0 77,0 82,5 71,5 77,0 3,7 3,7 3,9 3,4 3,7
920 68,4 68,4 73,7 63,1 68,4 3,3 3,3 3,5 3,0 3,3
940 52,6 63,1 68,4 73,7 64,5 2,5 3,0 3,3 3,5 3,1
960 57,9 47,4 63,1 68,4 59,2 2,8 2,3 3,0 3,3 2,8
980 68,4 57,9 52,6 52,6 57,9 3,3 2,8 2,5 2,5 2,8
1000 68,4 57,9 52,6 57,9 59,2 3,3 2,8 2,5 2,8 2,8
1020 70,6 50,4 55,5 45,4 55,5 3,4 2,4 2,6 2,2 2,6
1040 75,7 45,4 50,4 50,4 55,5 3,6 2,2 2,4 2,4 2,6
1060 75,7 50,4 50,4 50,4 56,8 3,6 2,4 2,4 2,4 2,7
1080 80,7 55,5 55,5 55,5 61,8 3,8 2,6 2,6 2,6 2,9
1100 65,6 55,5 60,5 45,4 3,1 2,6 2,9 2,2
D’après le tableau 5, les contraintes admissibles varient d’un sondage à l’autre en fonction de
la profondeur. A noter que le dimensionnement des futures fondations se fera avec les valeurs
les plus défavorables des 04 sondages obtenus à différente profondeur.
L’identification d’un sol se fait suivant des essais bien précis et nommés. Elle a pu se faire grâce
à l’essai de teneur en eau, l’analyse granulométrique et les limites d’Atterberg. La nature des
matériaux se donne grâce à la classification du sol et l’indice de plasticité du sol.
Les caractéristiques géotechniques analysées sont synthétisées ci-après sous forme de tableaux
récapitulatif des essais au laboratoire et diagrammes de Casagrande illustrant la variation de
différents paramètres.
La densité sèche OPM de 1,593 à 1,685T/m3 est obtenue pour une teneur en eau moyenne de
14,1%.
Les pourcentages des différentes classes de CBR à 95% de l’optimum proctor modifié pour tous
les points est présenté ci-dessous ;
Les conditions hydrogéologiques de notre zone d’étude sont favorables ; les venues d’eau n’ont
pas été observées.
D’après les caractéristiques géomécaniques obtenues entre 0 et 11,60m nous pouvons faire les
recommandations suivantes :
Pendre le soin de rendre étanche les éléments de structures qui sont en contact avec l’eau.
Solution 1 : Fonder le bâtiment sur semelles isolées ou radier général ancrés à la profondeur tel
qu’indiqué dans le tableau ci-dessous :
Solution 2:
Fonder le bâtiment sur semelles isolées ou radier général ancrés à la profondeur tel qu’indiqué
dans le tableau ci-dessous :
Selon l’implantation d’un projet, ce dernier peut être soumis à des risques dû au sol, à l’eau ou
à l’activité humaine. Le sol étant un matériau par nature hétérogène, ses caractéristiques et
l’environnement d’un projet de construction peuvent conduire a des risques varies qu’il faut
savoir anticiper. Les sols présentent un certain nombre de risques pour les projets de
constructions ou rénovations qui sont susceptibles d’engendrer des désordres structurels
(humidité, fissuration etc…)
Nous avons au cours du présent travail procédé à l’analyse géotechnique des sols de la localité
de pk21. Il se veut ainsi de montrer l’importance de l’étude du sol avant toute construction
d’édifice afin de déterminer le niveau approprie pour la base des fondations devant recevoir des
projets.
Afin d’atteindre cet objectif, 04 sondages ont été effectués par le pénétromètre dynamique lourd
sur une profondeur de 11,60m environ. Cependant tout ne réside pas sur l’ingénierie des
fondations pour éviter des problèmes d’écroulement et des dégradations fréquentes enregistrés
dans les ouvrages de Génie Civil au Cameroun. Bien plus l’application judicieuse des règles de
l’art qui régissent les constructions, le test des matériaux, le suivi de la mise en œuvre, la lutte
contre des personnes non formées et mal formées seront d’un très grand recours. Cela
diminuerait sans doute des problèmes et surtout pertes en vies humaines suite aux accidents.
Les contraintes admissibles proposées ci – dessous doivent satisfaire aux conditions suivantes
:
NB : Les coefficients de sécurité qui seront appliqués viendront du DTU 13.12 pour le calcul
des contraintes ultimes selon les essais pénétrométriques.
D’autre part, ne disposant pas d’informations relatives aux descentes de charge des futurs
ouvrages, les résultats obtenus à l’issu de la présente campagne et récapitulés dans les tableaux
qui suivent, serviront de base pour le dimensionnement des fondations des dits ouvrages.
PERSPECTIVES :
Ce mémoire sur l’analyse géotechnique des sols de la partie orientale du sous bassin de Douala
n’est qu’une contribution à la connaissance scientifique et à la valorisation du sol. Le travail a
été limite par les modestes moyens financiers pouvant être mis en jeu. Il serait judicieux de faire
une étude comparative pour le dimensionnement des fondations entre l’essai de pénétration
statique et les essais de laboratoire. Une cartographie à l’aide des outils du SIG (Système
d’Information Géographique ) des argiles dans le sous bassin de Douala sera un atout majeur
pour gérer de manière rationnelle et durable l’intégrité des ressources minérales disponibles
localement.
[5] : Dr ZOA AMBASSA D (2021), Support de cours base de la Géotechnique, 132 pages ;
[7] : Itech (2010), Manuel d'utilisation du logiciel ALIZÉ-LCPC version 1.3, 84 pages ;
Fares, A., Rollet M., Broquet P., 1994. Méthodologie de la cartographie des risques naturels
liés aux mouvements de terrain. Revue Française de Géotechnique n° 69, p. 63-72.
Faleh, A., Sadiki A., Akdim B. & Haloui B. 2002. Application des analyses minéralogiques et
géotechniques des argiles dans l'étude des glissements de terrains : exemples du Prérif central
(Maroc septentrional). Pap. Géogr., Univ. Murcia (Espagne), 35, 115-128.
Malatrait, A.M., Letourneur J., Antoine P., 1977. Essai de cartographie systématique des
mouvements de terrain dans les Alpes Françaises. Bull. Ass. Int. Geol. De l'Ingénieur, n°16, pp.
39-46.
Olivier, P., 1984. Evolution de la limite entre zones internes et zones externes dans l’arc de
Gibraltar. (Maroc-Espagne). Thèse d’Etat, Géologie Université de Toulouse, France, 129p.
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ANNEXES 3:
Nombre de coups 55 25 10
DONNEE CBR Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion
N° de Moule
N° Tare
Teneur en eau ( w % )
14.4 14.9
0.2 4 2 1
0.4 7 4 2
0.6 10 5 2
0.8 13 7 3
1.0 16 9 3
1.5 19 11 4
2.0 22 12 4
2.5 25 41 14 23 5 8
3.0 28 16 6
3.5 32 17 8
4.0 35 19 9
5.0 42 46 22 24 12 13
6.0 46 24 14
7.0 51 26 16
8.0
9.0
10.0
GONFLEMENT
Lecture initiale 0
Gonflement: 0.55
Correction 0.22
90% = 3709
Nombre de coups 55 25 10
DONNEE CBR Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion
N° de Moule
N° Tare
Teneur en eau ( w % )
12.9 14.1
0.2 3 1 1
0.4 7 3 2
0.6 11 6 4
0.8 15 8 5
1.0 18 10 7
1.5 22 12 8
2.0 26 15 10
2.5 30 49 17 28 11 18
3.0 33 19 11
3.5 37 20 12
4.0 40 22 12
5.0 47 52 25 28 13 14
6.0 51 27 14
7.0 56 29 14
8.0
9.0
10.0
GONFLEMENT
Lecture initiale 0
Gonflement: 0.55
Correction 0.22
90% = 3770
Nombre de coups 55 25 10
DONNEE CBR Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion
N° de Moule
N° Tare
Teneur en eau ( w % )
13.5 13.2
0.2 3 2 1
0.4 6 3 1
0.6 8 5 2
0.8 11 6 2
1.0 14 8 3
1.5 17 9 3
2.0 19 11 4
2.5 22 36 12 20 4 7
3.0 25 14 5
3.5 28 16 6
4.0 30 17 6
5.0 36 40 21 23 8 9
6.0 40 23 9
7.0 43 26 10
8.0
9.0
10.0
GONFLEMENT
Lecture initiale 0
Gonflement: 0.55
Correction 0.22
90% = 3564
Nombre de coups 55 25 10
DONNEE CBR Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion
N° de Moule
N° Tare
Teneur en eau ( w % )
15.8 15.8
0.2 2 1 1
0.4 7 3 2
0.6 11 4 2
0.8 16 6 3
1.0 21 7 3
1.5 26 9 4
2.0 30 10 4
2.5 35 58 12 20 5 8
3.0 36 14 6
3.5 38 17 7
4.0 39 19 8
5.0 42 46 24 26 10 11
6.0 44 27 11
7.0 46 30 13
8.0
9.0
10.0
GONFLEMENT
Lecture initiale 0
Gonflement: 0.55
Correction 0.22
90% = 3664
Nombre de coups 55 25 10
DONNEE CBR Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion Avant immersion Après immersion
N° de Moule
N° Tare
Teneur en eau ( w % )
14.6 13.7
0.2 2 1 1
0.4 7 3 2
0.6 11 4 2
0.8 16 6 3
1.0 21 7 3
1.5 26 9 4
2.0 30 10 4
2.5 35 58 12 20 5 8
3.0 36 14 6
3.5 38 17 7
4.0 39 19 8
5.0 42 46 24 26 10 11
6.0 44 27 11
7.0 46 30 13
8.0
9.0
10.0
GONFLEMENT
Lecture initiale 0
Gonflement: 0.55
Correction 0.22
90% = 3619
E.C.M.E utilisée:
N° TARE
POIDS HUMIDE 461.3 456.2 478.2 434.3 630.3 612.0 467.5 474.0 457.1 477.8
POIDS TOTAL SEC 424.7 418.3 432.3 394.0 557.1 543.5 408.1 415.9 394.5 410.8
POIDS TARE 36.4 36.0 35.6 37.5 36.2 34.6 35.1 36.9 35.5 35.6
POIDS EAU 36.6 37.9 45.9 40.3 73.2 68.5 59.4 58.1 62.6 67.0
POIDS DU SOL SEC 388.3 382.3 396.7 356.5 520.9 508.9 373.0 379.0 359.0 375.2
TENEUR EN EAU % 9.4 9.9 11.6 11.3 14.1 13.5 15.9 15.3 17.4 17.9
TENEUR EN EAU MOYENNE 9.7 1 1.4 13.8 15.6 17.6
E.C.M.E utilisée:
N° TARE
POIDS HUMIDE 461.3 456.2 478.2 434.3 450.3 462.0 477.5 464.0 437.1 447.8
POIDS TOTAL SEC 426.7 424.3 436.3 397.0 403.1 413.5 423.1 410.9 381.5 388.3
POIDS TARE 36.4 36.0 35.6 37.5 36.2 34.6 35.1 36.9 35.5 35.6
POIDS EAU 34.6 31.9 41.9 37.3 47.2 48.5 54.4 53.1 55.6 59.5
POIDS DU SOL SEC 390.3 388.3 400.7 359.5 366.9 378.9 388.0 374.0 346.0 352.7
TENEUR EN EAU % 8.9 8.2 10.5 10.4 12.9 12.8 14.0 14.2 16.1 16.9
N° TARE
POIDS HUMIDE 461.3 456.2 477.8 435.1 450.2 462.4 476.9 464.0 437.1 447.8
ESSAIS PROCTOR MODIFIE (NF P 94-093)
POIDS TOTAL SEC 426.4 423.0 436.3 397.0 403.1 413.5 423.1 410.9 381.5 388.3
Provenance du matériau: Date:
POIDS TARE 36.4 36.0 35.6 37.5 36.2 34.6 35.1 36.9 35.5 35.6
Ech N°: Puit 3 Operateur:
POIDS EAU 34.9 33.2 41.5 38.1 47.1 48.9 53.8 53.1 55.6 59.5
E.C.M.E utilisée:
POIDS DU SOL SEC 390.0 387.0 400.7 359.5 366.9 378.9 388.0 374.0 346.0 352.7
TENEUR EN EAU % 8.9 8.6 10.4 10.6 12.8 12.9 13.9 14.2 16.1 16.9
POIDS HUMIDE 470.3 466.2 490.8 445.1 460.2 472.4 489.9 480.0 447.1 457.8
POIDS TOTAL SEC 426.4 423.0 436.3 397.0 403.1 413.5 423.1 410.9 381.5 388.3
POIDS TARE 36.4 36.0 35.6 37.5 36.2 34.6 35.1 36.9 35.5 35.6
POIDS EAU 43.9 43.2 54.5 48.1 57.1 58.9 66.8 69.1 65.6 69.5
POIDS DU SOL SEC 390.0 387.0 400.7 359.5 366.9 378.9 388.0 374.0 346.0 352.7
TENEUR EN EAU % 11.3 11.2 13.6 13.4 15.6 15.5 17.2 18.5 19.0 19.7
TENEUR EN EAU MOYENNE 1 1.2 PROCTOR
ESSAIS 13.5 MODIFIE (NF P 94-093)
15.6 1 7.8 19.3
E.C.M.E utilisée:
POIDS HUMIDE 450.3 446.2 490.8 445.1 455.2 467.4 484.9 480.0 447.1 457.8
POIDS TOTAL SEC 411.4 407.0 439.0 399.0 403.1 413.5 422.1 415.9 382.5 393.0
POIDS TARE 36.4 36.0 35.6 37.5 36.2 34.6 35.1 36.9 35.5 35.6
POIDS EAU 38.9 39.2 51.8 46.1 52.1 53.9 62.8 64.1 64.6 64.8
POIDS DU SOL SEC 375.0 371.0 403.4 361.5 366.9 378.9 387.0 379.0 347.0 357.4
TENEUR EN EAU % 10.4 10.6 12.8 12.8 14.2 14.2 16.2 16.9 18.6 18.1
TENEUR EN EAU MOYENNE 1 0.5 PROCTOR
ESSAIS 12.8 MODIFIE (NF P 94-093)
14.2 1 6.6 18.4
E.C.M.E utilisée: