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RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

UNION – DISCIPLINE – TRAVAIL

MINISTÈRE DE L’EQUIPEMENT
ET DE L’ENTRETIEN ROUTIER

LABORATOIRE DU BATIMENT
ET DES TRAVAUX PUBLICS

Cycle Ingénieur de Conception

RAPPORT DE STAGE
D’IMMERSION
THEME :
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET
LES CLASSES DES SOLS ROUTIERS EN
CÔTE D’IVOIRE

PÉRIODE DE STAGE : Du 19 Juillet au 27 Août 2021

MAITRE DE STAGE : STAGIAIRE :

Mme KLOKOUIE M. GOMENE


N’Mandy Flore Christian Elie

ANNEE ACADEMIQUE : 2020 – 2021


ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

REMERCIEMENTS

Nous tenons à adresser nos sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin,
ont contribué à rendre ce stage possible.
Nous remercions tout particulièrement :

 M. KOUASSI Jean Claude, Directeur Général du LBTP, pour l’opportunité qu’il nous
a donné d’effectuer ce stage au sein de sa structure ;
 La direction générale de l’ESTP avec à sa tête M. KONAN Denis, pour tous les efforts
consentis dans la recherche de ce stage et pour avoir été une oreille attentive à nos problèmes
socio-académiques ;
 M. BAILLY Gabo Cyprien, Directeur des Etudes par intérim, du Cycle ingénieur de
l’ESTP, notre encadreur pédagogique, pour son aide, sa disponibilité et ses conseils qui ont
aidé à concrétiser ce rapport ;
 M. BRAFF N’Guessan, Directeur du Département Recherche, Formation et Qualité du
LBTP pour nous avoir accueilli dans son département ;
 Mme KLOKOUIE N’Mandy Flore, Chef de la division Recherche appliquée et
Formation du LBTP, notre maitre de stage, pour son aide, ses conseils et l’intérêt porté à
l’avancement de ce travail ;
 M. KARDIOULA Jonas, Chef de la division Laboratoire du LBTP, pour ses remarques
pertinentes qui ont été bénéfiques dans l’élaboration de ce rapport ;
 M. LEZIN Kouakou, Chef de la section Sols et Fondations, pour ses explications précises
lors notre passage dans sa section ;
 Mme K. Salomé et toute son équipe de laborantins pour leur disponibilité et précieuse aide
tout au long du stage.
 L’ensemble du personnel du LBTP pour son entière disponibilité tout au long de ce stage ;

Que toutes les personnes qui n’ont pu être citées, trouvent ici l’expression de notre
reconnaissance et profonde gratitude à leur égard.

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP I
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

AVANT-PROPOS

L’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP) est l’une des huit (8) grandes écoles de
l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Elle a pour
vocation la formation aussi bien théorique que pratique de ses ingénieurs de Conception (IC) et
de ses Techniciens Supérieurs (TS) dans le domaine du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP).

A la fin de la première année de cycle ingénieur, l’ESTP amène ses étudiants à réaliser
un stage d’immersion d’une durée de six (6) semaines, cela dans le but de permettre à ceux-ci
de se familiariser avec le milieu professionnel et de renforcer leurs connaissances acquises au
cours leur formation de base. C’est dans cette optique que nous avons effectué dans la période
du 19 juillet au 27 Août 2021, notre stage d’immersion au sein du Département Recherche et
Formation (DRF), plus précisément dans la division Laboratoire, au service Suivi des essais sur
le sol du Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP).

Le présent document est le rapport des travaux réalisés lors de ce stage d’immersion
dont le thème est intitulé : « Essais d’identification des sols et les classes des sols routiers en
Côte d’Ivoire ».

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP II
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... I
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... II
SIGLE ET ABBREVIATIONS ................................................................................................ V
LISTES DES TABLEAUX...................................................................................................... VI
LISTES DES FIGURES........................................................................................................... VI
RESUME................................................................................................................................ VII
ABSTRACT.......................................................................................................................... VIII
INTRODUCTION.................................................................................................................. - 1 -
I) PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ............................................... - 2 -
1) Généralités................................................................................................................... - 2 -
2) Objectifs et missions du LBTP.................................................................................... - 2 -
3) Organisation du LBTP ................................................................................................ - 4 -
II) ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS....................................................................... 7
1) La teneur en eau (ISO 17892-1) ...................................................................................... 7
2) Poids spécifique (ISO 17892-3) .................................................................................... 10
3) Analyse granulométrique (ISO 17892-4) ...................................................................... 13
4) Limites d’ATTERBERG (ISO 17892-12) .................................................................... 19
III) CLASSIFICATION DES SOLS ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE .......................... 25
1) Classification des sols fins ............................................................................................ 25
2) Classification des sols grenus........................................................................................ 26
IV) CAS PRATIQUE .......................................................................................................... 28
1) Teneur en eau ................................................................................................................ 28
2) Poids spécifique............................................................................................................. 28
3) Analyse granulométrique .............................................................................................. 29
4) Limite d’Atterberg......................................................................................................... 31
5) Classification du sol Sol-01........................................................................................... 32
V) BILAN DE STAGE ...................................................................................................... 33
1) Apport du stage ............................................................................................................. 33
2) Remarques ..................................................................................................................... 33
3) Suggestions.................................................................................................................... 33
CONCLUSION ........................................................................................................................ 34
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 35

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP III
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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

REFERENCES WEBOGRAPHIQUES................................................................................... 36
ANNEXES ............................................................................................................................... 37
TABLES DES MATIERES ..................................................................................................... 41

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP IV
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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

SIGLES ET ABBREVIATIONS

Ap : argiles peu plastiques

At : argiles très plastiques

BTP : Bâtiment, Travaux Publics

Cc : coefficient de courbure

CEBTP : Centre d’Expertise du Bâtiment et des Travaux Publics

Cu : coefficient d’uniformité

Dmax : Diamètre du plus gros grain

DPO : Direction Participative par Objectifs

EPIC : Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial

L.P.C. : Laboratoires des Ponts et Chaussées

LBTP : Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics

Lp : limons peu plastiques

Lt : limons très plastiques

SAEM : Société Anonyme d’Economie Mixte

SAPFPM : Société Anonyme à Participation Financière Publique Majoritaire

USCS : Unified soil classification system

W : teneur en eau

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP V
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LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1 – Masses minimales recommandées pour le tamisage .................................... 14


Tableau 2 – Masses maximales de sol retenues sur chaque tamis ................................... 16
Tableau 3 – Classification L.P.C des sols grenus ........................................................... 27
Tableau 4 – Résultats de l’essai de la teneur en eau....................................................... 28
Tableau 5 – Résultats de l’essai de la teneur en eau....................................................... 29
Tableau 6 – Doonées obtenues après l’essai de l’analyse granulométrique ..................... 29
Tableau 7 – Doonées pour la détermination de la limite de liquidité et de plasticité......... 31

LISTES DES FIGURES

Figure 1 : Organigramme du LBTP...............................................................................................6


Figure 2 : Etuve............................................................................................................................8
Figure 3 : tare...............................................................................................................................8
Figure 4 : balance.........................................................................................................................9
Figure 5 : Echantillon de sol avant puis après étuvage ................................................................. 10
Figure 6 : Remplissage de l’éprouvette ........................................................................................ 12
Figure 7 : Courbe granulométrique ............................................................................................. 18
Figure 8 : Classification des états du sol en fonction des limites de liquidité et deplasticité ............ 24
Figure 9 : Exemple de diagramme permettant de déterminer la limite de liquidité ......................... 24
Figure 10 : Abaque de plasticité de Casagrande ........................................................................... 26
Figure 11 : Courbe granulométrique ........................................................................................... 30
Figure 12 : Limite de liquidité ..................................................................................................... 32
Figure 13 : Cloche à vide ............................................................................................................ 37
Figure 14 : Balance .................................................................................................................... 37
Figure 15 : Etuve ........................................................................................................................ 38
Figure 16 : Echantillon de sol après séchage à 50°C .................................................................... 38
Figure 17 : Casagrande électrique ............................................................................................... 39
Figure 18 : Spatules à malaxage et à langue de chat, Rainure ...................................................... 39
Figure 19 : malaxage .................................................................................................................. 40
Figure 20 : Remplissage de la coupelle ........................................................................................ 40

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP VI
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RESUME

Ce présent rapport est le compte-rendu du stage que nous avons effectué au Laboratoire
du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP), dans le cadre de notre formation en première année
en cycle ingénieur à l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP). Nous avons eu à travailler
sur le thème « Essais d’identification des sols et les classes des sols routiers en Côte
d’Ivoire ».

Cela consistait dans un premier temps, à se familiariser avec les essais permettant
l’identification des sols tels que la teneur en eau, le poids spécifique, l’analyse granulométrique
et les limites d’Atterberg. Dans un deuxième temps, ces essais effectués nous ont fourni un
certain nombre de données et de résultats qui nous ont permis par la suite, de pouvoir classer
les sols routiers.

Les sols routiers sont d’abord classés en deux groupes en fonction de la taille de leurs
grains ; ainsi les sols ayant plus 50% de leurs éléments possédant un diamètre inférieur à
0,08mm sont appelés grave et ceux ayant plus de 50% de leurs éléments possédant un diamètre
supérieur à 0,08mm sont appelés sable. Ensuite, en fonction du coefficient d’uniformité, du
coefficient de courbure et l’indice de plasticité, nous dirons concernant les graves qu’un sol est
soit une grave propre bien graduée, une grave propre mal graduée, une grave limoneuse ou une
grave argileuse et s’agissant des sables, nous parlerons plus tôt de sable propre mal gradué,
sable propre bien gradué, sable argileux et de sable limoneux.

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP VII
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

ABSTRACT

This present report is the report of the internship that we carried out at the Laboratoire
du Batiment et des Travaux Publics (LBTP), as part of our first year in engineering cycle at
Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP). Our work focused on the theme : « Soil
identification tests and road soil classes in Ivory Coast ».

This consisted initially of familiarizing with the tests allowing the identification of soils
such as water content test, specific weight, particle size analysis and Atterberg limits. Secondly,
these tests provided us some data and results which subsequently enabled us to be able to
classify road soils.

Thus, this internship allowed us not only to increase and refine our knowledge in the
field of civil engineering but also to acquire experience and to confront with some realities of
civil engineering.

Road soils are first classified into two groups according to their grain size; soils with
more than 50% of their elements having a diameter smaller than 0.08mm are called gravel and
those with more than 50% of their elements having a diameter greater than 0.08mm are called
sand. Then, according to the uniformity coefficient, the curvature coefficient and the plasticity
index, we will say that a soil is either a well graded clean gravel, a poorly graded clean gravel,
a silty gravel or a clayey gravel, and as regards sands, we will speak earlier of poorly graded
clean sand, well graded clean sand, clayey sand and silty sand .

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP VIII
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

INTRODUCTION
A la différence des autres matériaux de génie civil, les sols (et les roches) préexistent
sur le site de tous travaux et la première phase de toute étude géotechnique consiste à définir la
nature et l’état de ces terrains. La nécessité en génie civil d’appréhender avec justesse et
précision la qualité d’un terrain est évidente. Tout sol est un mélange de grains solides, issus de
roches d’origine éruptive, sédimentaire ou métamorphique, d’air et d’eau. Du fait de la présence
de ces trois phases, solide, liquide et gazeuse, et surtout de leurs proportions variables dans le
temps, le matériau sol possède une structure de forte complexité, aggravée par les différents
états de contrainte qu’il peut subir. Cela entraîne une diversité importante d’éléments et
d’aspects à couvrir.

C’est en ce sens que nous nous demandons : comment la classification des sols se fait-
elle en génie civil ? En particulier, quels sont les essais géotechniques réalisés pour la
classification des sols routiers ?

Nous avons eu le privilège d’effectuer un stage de 6 (six) semaines au sein du


Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP), avec pour thème « les essais
d’identification des sols et les classes des sols routiers en Côte d’Ivoire ». Et ce présent
rapport en est le compte-rendu.

Pour mener à bien cette étude, notre travail sera subdivisé en cinq (5) parties à savoir :
- Présentation de la structure d’accueil ;
- Essais d’identification des sols ;
- Classification des sols routiers en Côte d’Ivoire ;
- Cas pratique
- Bilan du stage.

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP -1-
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
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I) PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

1) Généralités

Le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) a été créé en 1994 en tant
que société d’Etat par l’organisme français CEBTP (Centre d’Expertise du Bâtiment et des
Travaux Publics).

Le 20 décembre 1978 par la décision du gouvernement, le LBTP devient un


Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC). Ensuite en 1993, à la suite
du plan de restructuration de l’Etat, le LBTP est érigé en Société Anonyme d’Economie Mixte
(SAEM) avec une participation majoritaire de l’Etat, par décret n°92-941 du 23 décembre 1992.
Enfin, en 2006, le LBTP est reconduit en une Société Anonyme à Participation Financière
Publique Majoritaire (SAPFPM) avec un capital d’un milliard de Francs CFA (1 000 000 000
F CFA) dont plus de 92% des actions sont détenues par l’Etat.

Le LBTP, certifié ISO 9001 :2015 et fort de plus de 60 ans d’expériences acquises
depuis 1954 dans le secteur du génie civil, de l’industrie et de l’énergie du bâtiment, a développé
une expertise dans le domaine de la sécurité des infrastructures. Cette expertise permet
d’assister les maitres d’œuvres et les entreprises dans la construction et la maintenance de leurs
infrastructures.

2) Objectifs et missions du LBTP

a) Objectifs

Le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) s’est fixé préalablement


comme objectifs :

- de mettre à la disposition du secteur public et privé les données nécessaires à la


réalisation des infrastructures de base (routes, bâtiments, barrages, quais, …) ;
- d’assurer à ses clients la qualité et de meilleures conditions de mise en œuvre des
matériaux de construction ;
- d’établir à partir de résultats d’essais et d’analyses des normes conformes aux conditions
locales ;
- d’assurer ses clients de la qualité des installations électriques.

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
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Pour répondre à ses objectifs avec rapidité et fiabilité, le LBTP dispose d’une panoplie
de matériels d’essais et d’appareils récents assez sophistiqués. De plus, le LBTP dispose d’un
système informatique lui permettant non seulement de traiter les données mais aussi de
développer ou d’actualiser les programmes informatiques liés à ses activités. C’est dans ce
cadre que le LBTP vise également :

- la mise en place d’un label LBTP sur les matériaux de construction ;


- le développement de nouvelles capacités dans le secteur de l’énergie ;
- le renforcement de ses capacités au niveau du suivi du réseau routier, de la géotechnique
et des matériaux de construction ;
- la modernisation des systèmes de traitement actuels des informations.

b) Missions

Le LBTP est un établissement d’études, de contrôle et de recherche dans le domaine du


génie civil, du bâtiment, de l’économie d’énergie et du contrôle industriel. Ses principales
missions sont :

- Mission d’étude et essais :

Elle consiste à fournir aux maitres d’ouvrages du secteur public ou privé, les données
nécessaires à l’établissement des projets dans le domaine des routes, bâtiments, ouvrages d’art,
barrages, constructions portuaires et aéroportuaires et industrielles ;

- Mission de contrôle qualité des travaux et des installations électriques intérieures :


Elle a pour objet vérifier par des mesures la conformité de l’exécution des travaux prescriptions
imposées et règles de l’art et à observer le comportement de l’ouvrage construit vis-à-vis des
sollicitations auxquelles il est soumis pendant son existence. Pour les installations électriques
intérieures, il s’agit de vérifier la conformité avant leur première mise sous tension.

Mission de recherche et de règlementation

La mission de recherche et de réglementation technique a pour but d’adapter les essais et


procédés de construction existants au contexte ivoirien, de rechercher des solutions nouvelles
aux problèmes liés aux infrastructures. Elle consiste également à informer les entreprises et la
population sur la qualité des matériaux de construction disponibles sur le marché ivoirien.

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
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3) Organisation du LBTP

Le LBTP est organisé de sorte à ce que chaque structure se voit définie à elle, une
attribution précise. Ainsi nous observons à travers cette organisation et par ordre hiérarchique :

- Le Conseil d’Administration,
- La Direction Générale,
- La Direction des Opérations Techniques comprenant quatre (04) Départements
Opérationnels
- Le Département Administratif, financier et Comptable rattaché à la Direction Générale.

Parmi les quatre départements de la direction des opérations techniques, nous comptons :

- Département Génie Civil :

Ce département fournit des données nécessaires à la réalisation des projets dans le domaine des
routes, des bâtiments, des ouvrages d’arts et suit également le comportement d’ouvrages du
génie civil déjà construits ou détermine les réhabilitations à effectuer à la suite de dégradations.
Pour mener à bien sa mission, le département Génie Civil regroupe trois (03) divisions qui sont
: la Division Routes et Ouvrages d’art, la Division Matériaux de Construction et la Division
Sols et Fondation.

- Département Contrôle industriel et Energétique :

Ce département s’occupe de la coordination de l’ensemble des activités du secteur électrique et


énergétique. C’est le second département technique du LBTP. Ses missions portent
essentiellement sur le contrôle des équipements électromécaniques et électriques du bâtiment
et de l’industrie. Il intervient donc dans le domaine de l’électricité des bâtiments (habitations et
industries), dans le contrôle des appareils à pression et la sécurité incendie. Pour mieux
accomplir ses missions ce département est structuré en deux (02) divisions, à savoir : la division
Economie d’Energie et la Division Contrôle Industriel.

- Département Recherche et Formation :

Le département Recherche Formation et Qualité, est l’une des directions de production du


LBTP. Il intervient dans le domaine des bâtiments, ponts, routes, ports et aéroports et aussi dans
le contrôle de qualité des matériaux de construction et exécute tous les essais de laboratoire

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pour le compte des autres départements techniques du LBTP. Ce département est structuré en
trois (03) divisions : la Division Recherche Appliquée et Formation, la Division Qualité et la
Division Laboratoire.

- Département SECUREL :

Ce département a pour activité principale la certification des installations électriques intérieures


avant leur première mise sous tension. Elle procède par une étude des plans et schémas
électriques et par des essais pour s’assurer de la conformité des appareillages électriques utilisés
et de leur mise en œuvre. Il comprend deux (02) divisions, à savoir : la Division Securel Abidjan
et la Division Securel Intérieur.

- Département Administratif, Financier et Comptabilité :

Ce Département a à sa charge la gestion du personnel et également les affaires financières et


comptables. Il est donc chargé d’élaborer les projets de budget et de contrôler leur exécution. Il
compte en son sein deux (02) divisions, à savoir : la division Administrative et Ressources
Humaines et la division Finance et Comptabilité.

L’organigramme ci-après présente l’organisation des relations fonctionnelles et hiérarchiques.

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Figure 1 : Organigramme du LBTP

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II) ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS

«Identifier » un sol en géotechnique revient classiquement à exécuter la série d’essais


suivante :

- Teneur en eau ;
- Poids volumique apparent (Densité apparente), Poids volumique des grains (Poids
spécifique) ;
- Analyse granulométrique ;
- Limites d’Atterberg ;

En outre, il est indispensable au moment du prélèvement de l’échantillon de noter toutes


les observations qui peuvent servir à ce sol de le distinguer des autres, à préciser son origine
génétique, ou à décrire son état in-situ. Par exemple on notera de manière systématique :

- la couleur,
- la consistance,
- l’origine géologique et podologique,
- la première classification géotechnique (estimation visuelle).

Les essais d’identification permettent en principe de classer les sols rencontrés lors
d’une campagne de reconnaissance géotechnique. Ils permettent également d’avoir une
estimation de l’ordre de grandeur des propriétés mécaniques en se reportant aux résultats
publiés pour des familles des sols semblables à celles étudiées.

1) La teneur en eau (ISO 17892-1)

A l’état naturel, tous les sols contiennent de l’eau. La consistance de la teneur offre une
base importante pour la classification des cohérents. Le procédé le plus utilisé pour la mesure
de la teneur en eau d’un sol au laboratoire est la méthode de l’étuvage.

a) But de l’essai

Cet essai a pour objet de déterminer la quantité d’eau existant dans un matériau.

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b) Appareillage
- Une étuve à 105°C ;

Figure 2 : Etuve

- Une tare ;

Figure 3 : tare

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- Une balance.

Figure 4 : balance

c) Mode opératoire
- On prélève une quantité quelconque de sol ;
- On pèse l’échantillon prélevé à l’aide de la balance pour avoir le poids du sol humide
(PSh ) ;
- On met ensuite l’échantillon à l’étuve qui est à 105°C pendant au moins 12h de temps.
- On pèse à nouveau l’échantillon sorti de l’étuve pour avoir le poids sec du sol (P S).
- On détermine la teneur en eau naturelle exprimée en pourcentage

d) Calcul de la teneur en eau (W en %)

𝑃𝑒𝑎𝑢 𝑃ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒 − 𝑃𝑠𝑒𝑐


𝑊( %) = × 100 = × 100 (1)
𝑃𝑆𝑒𝑐 𝑃𝑠𝑒𝑐

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Figure 5 : Echantillon de sol avant puis après étuvage

2) Poids spécifique (ISO 17892-3)

La détermination du poids spécifique des grains solides consiste à mesurer le volume


propre des grains à l’exclusion. Il est réservé aux sols dont les plus gros grains sont au maximum
de la dimension de sable fin (4mm) et présentant une cohésion déjà importante.

a) Appareillage
- Balance présentant une exactitude de 0,01g ou 0,1% de la masse de sol pesée
- Pycnomètre ;
- Thermomètre de précision 0,1°C ;
- Etuve.

b) Mode opératoire

Mesures préalables à faire

- Déterminer la différence de volume de liquide nécessaire pour remplir le pycnomètre


avec et sans l'éprouvette. La masse volumique des particules solides est calculée à partir
de la masse sèche des particules de sol et de la différence de volume.
- Déterminer la masse sèche du pycnomètre propre et sec à 0,01 g près ou à 0,1 % de la
masse de sol pesée, la valeur la plus élevée étant retenue (m0 ).
- Remplir le pycnomètre avec le liquide d'essai de sorte qu'il ne reste pas d'air dans le
pycnomètre ou dans le tube capillaire.

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

- Placer le pycnomètre dans le bain-marie, ou dans la salle ou l'armoire


thermorégulée. Enregistrer la température. Si un bain-marie est utilisé, il convient que
seuls le col, le bouchon et le tube capillaire du pycnomètre émergent de la surface de
l'eau du bain.
- Laisser le pycnomètre dans le bain-marie jusqu'à ce que la température du liquide d'essai
soit égale à celle du bain-marie. Il convient de prévoir au minimum 1 heure.
- Vérifier le niveau du liquide d'essai dans le pycnomètre, et ajouter ou retirer du liquide
si nécessaire. Selon le type de pycnomètre, il convient que le niveau du liquide se situe
en haut du tube capillaire.
- Déterminer sans tarder la masse totale du pycnomètre rempli avec le liquide d'essai, à
0,01 g près ou à 0,1 % de la masse de sol pesée, la valeur la plus élevée étant retenue
(m1 ).

Exigences sur l’échantillon de sol (éprouvette)

- L'éprouvette peut être séchée à l'étuve ou testée à l'humide. En cas de séchage à l'étuve,
l'éprouvette doit être séchée conformément à l'ISO 17892-1.
- L'éprouvette sélectionnée doit être représentative du sol, avoir une masse sèche d'au
moins 10 g et passer à travers un tamis de 4 mm (ou équivalent le plus proche) si un
pycnomètre de 50 ml est utilisé. Si des particules plus grosses sont présentes, on pourra
les broyer afin de satisfaire à la limite de 4 mm, soit utiliser un pycnomètre de plus
grande capacité avec une épreuve proportionnellement plus grande. Dans les cas, il
convient de prendre soin de broyer les agrégats de sols fins séchés å l'étuve avec le
mortier et le pilon afin de libérer les particules individuelles avant l'essai.
- Dans les matériaux renfermant des vides, la masse volumique mesurée des particules
est susceptible d'aboutir à une sous-estimation de la masse volumique réelle des
minéraux présents. Ceci est une conséquence du volume d'air présent dans les vides et
inclus dans le volume des particules. Si la masse volumique réelle des particules doit
être déterminée, il convient de broyer l'échantillon afin d'éliminer les vides.
- Il convient de réaliser les essais sur les matières essentiellement organiques à l'aide d'un
pycnomètre dont le volume nominal est de 100ml ou plus, et de le remplir avec un
volume d'échantillon représentant au moins 75 % de son volume.

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Détermination de la masse du pycnomètre rempli contenant l’éprouvette

- Que les éprouvettes soient humides ou séchées à l’étuve, au moins deux déterminations
doivent être effectuées. Si les résultats ne concordent pas à 0,03 Mg/m3 près, les essais
devaient être répétés.
- S'assurer que le pycnomètre est propre et sec. Placer l'éprouvette sèche dans le
pycnomètre et déterminer la masse totale à 0,01 g près ou à 0,1 % de la masse de sol
pesée, la valeur la plus élevée retenue (m2 ).
- Ajouter du liquide d'essai dans le pycnomètre jusqu'à ce que l'éprouvette soit recouverte
de 10 à 20 mm de liquide. S'assurer que l'air piégé dans l'éprouvette est éliminé, par
exemple par agitation mécanique, par chauffage doux ou par application d'un
vide. Tandis que l'agitation mécanique à elle seule peut suffire à éliminer l'air des
éprouvettes de sols grossiers, l'utilisation de la chaleur ou du vide est recommandée pour
toutes les éprouvettes de sols fins. Le pré-trempage de l'éprouvette peut être
bénéfique. Dans tous les cas, veillez à ne perdre aucun échantillon du pycnomètre.
- Remplir le pycnomètre du liquide d’essai
- Déterminer sans tarder la masse du pycnomètre entièrement rempli avec l'éprouvette
saturée et le liquide d'essai à 0,01 g près ou à 0,1 % de la masse de sol pesée, la valeur
la plus élevée étant retenue (m3 ).

Figure 6 : Remplissage de l’éprouvette

𝑚4 = 𝑚2− 𝑚0 (2)

𝑚4
𝜌𝑠 = ( 𝑚1 − 𝑚0 ) − (𝑚3 − 𝑚2 )
× 𝜌𝐿 (3)

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Avec :

ρs est la masse volumique des particules de sol, en Mg/m3 ;


m0 est la masse du pycnomètre sec, en g

m1 est la masse du pycnomètre rempli avec le liquide d’essai, en g ;

m2 est la masse du pycnomètre contenant l’éprouvette sèche, en g ;


m3 est la masse du pycnomètre contenant l’éprouvette et rempli avec le liquide d’essai, en g

m4 est la masse sèche de l’éprouvette, en g ;

ρL la masse volumique du liquide d’essai à la température d’essai, en Mg/m3.

3) Analyse granulométrique (ISO 17892-4)

L’analyse granulométrique est l’opération consistant à étudier la répartition des


différents grains d’un échantillon en fonction de leur taille et poids.

a) Appareillages
- Balance ayant une précision de 0,01g ;
- Etuve de séchage à 105°C ;
- Une montre ou une horloge ;
- Récipients suffisamment grands pour contenir l’échantillon ;
- Tamis de contrôle : il est recommandé d’utiliser les tamis 63mm, 20mm, 6,3mm,
2,0mm, 0,63mm, 0,20mm et 0,063mm ;
- Echantillonneur ;
- Agitateur de tamis mécanique (facultatif)
b) Mode opératoire

Préparation de l’éprouvette

- Bien que l’échantillon de départ puisse être humide, et bien que qu’un lavage de
l’échantillon sur un tamis puisse être effectué lors de la préparation de l’échantillon, tel
qu’il est décrit ci-après, l’essai au tamis permettant de déterminer la masse de matériau
retenue sur chaque tamis est toujours réalisé sur une éprouvette sèche.
- Préparer une éprouvette représentative de l’échantillon par quartage ou par division à
l’aide d’un échantillonneur. La masse humide initiale nécessaire d’éprouvette dépend

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

du diamètre maximal des particules (D max ) présent dans le tableau ci-dessous ou défini
pour les autres valeurs de D max .

Tableau 1 – Masses minimales recommandées pour le tamisage

Diamètre des particules


Masses minimales recommandées
Dmax3
gb
mma

< 2,0 100


2 100
6,3 300
10 500
20 2 000
37,5 14 000
63 40 000

a Diamètre maximal des particules de sol, en excluant les particules grossières


éventuellement présentes.
b L'utilisation d'une éprouvette de masse plus petite que la valeur minimale recommandée
indiquée nécessite une phase de réflexion, bien que ceci puisse être suffisant pour la
réalisation de l'essai.

Source : Norme ISO 17892-4

- Pour des valeurs de D max inférieures à 20 mm, la masse minimale doit être estimé par
l'interpolation des valeurs du Tableau 1. Pour des valeurs de D max supérieures à 20 mm,
il est recommandé d'évaluer la masse minimale recommandée (mmin , kg) à l'aide de la
Formule (1) :

𝐷𝑚𝑎𝑥 2
mmin = [ ] (4)
10

NB : Les granulométries ci-dessous sont fondées sur les limites entre sable, gravier et pierres,
telles que définies dans la NF EN ISO 14688-1.

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

- Les sols peuvent être prétraités avant le tamisage pour éliminer, si nécessaire, les sels
dissous, la matière organique et/ou le calcaire. La méthode utilisée ainsi que la quantité
de matériau mentionné doivent être décrites dans le rapport d'essai.
- Si un échantillon sec est utilisé, détermine la masse de l'éprouvette (m) à 0,1g près ou
0,1% de la masse, la valeur la plus élevée étant retenue.
- Si un échantillon humide est utilisé, déterminez la masse mouillée de l'échantillon (m w)
à 0,1g près ou 0,1 % de la masse, la valeur la plus élevée étant retenue, et sa teneur en
eau en séchant une épreuve prélevée sur l'échantillon selon la NF EN ISO 17892-1.
- Pour les éprouvettes contenant un gravier grossier ou des pierres, une séparation initiale
sur un tamis approprié peut s'avérer nécessaire pour éviter de surcharger les tamis
suivants plus fins. Pour cette séparation initiale, il est recommandé d'utiliser un tamis
de 20 mm, car ceci est la limite entre les graviers grossiers et intermédiaires, mais il est
possible d'utiliser d'autres tamis.
- Après cela, une détermination de la teneur en eau doit être réalisée, selon l’ISO 17892-
1, sur une éprouvette représentative du matériau passant à travers le tamis de séparation.
- Nettoyer le tamis de séparation du refus par lavage ou brossage doux pour éliminer tout
matériau fin adhérent. Le matériau retenu doit être séché et pesé (mr) à 0,1g ou 0,1% de
la masse totale (m), la valeur la plus élevée étant retenue.
- Ajouter le matériau éliminé lors du nettoyage et qui est plus petit que la taille de tamis
de séparation utilisée, au matériau original qui est passé à travers le tamis de séparation
et les mélanger. Déterminer la masse du matériau qui en résulte (ms ) à 0,1g ou 0,1% de
la masse totale (m), la valeur la plus élevée étant retenue.
- Placer le matériau plus fin que le tamis de séparation dans un plateau ou un seau et
couvrir d'eau. Attendre au moins une heure en agitant fréquemment. Pour parvenir à
disperser l'argile interstitielle, il peut être nécessaire d'ajouter un agent dispersant à l'eau.
- Laver l'éprouvette sur un tamis de 2 mm, lequel est emboité sur un tamis de 0,063mm,
jusqu'à ce que l'eau qui s'écoule soit quasiment claire.

NB : Dans les sols mixtes, il est parfois avantageux de ne tamiser, dans un premier temps,
que le matériau en suspension, de le laver jusqu'à ce que l'eau passant à travers le tamis de
0,063mm soit limpide puis, seulement alors, d'ajouter le matériau plus grossier qui a
décanté. S'assurer qu'aucun des tamis n'est surchargé. Il n'est pas nécessaire de conserver
le matériau qui passe à travers le tamis de 0,063mm.

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

- Combiner les matériaux retenus sur les tamis de 2mm et 0,063mm et sécher l'ensemble
à l'étuve jusqu'à masse constante, puis peser à 0,1g près ou 0,1% de la masse sèche totale
de l'éprouvette (m), la valeur la plus élevée étant retenue.

Tamisage

- À tout moment au cours de l'essai de tamisage, la quantité d'échantillon peut être réduite
par division, ou toute technique analogue, afin d'éviter de surcharger les tamis de
maillage plus fin.
- Tamiser le matériau séché à travers une série de tamis de maillage de plus en plus fin
jusqu'à 0,063mm, en pesant le sol retenu sur chaque tamis de contrôle (ms1 , ms2 , ..., msn)
et en pesant le matériau passant éventuellement à traverser le tamis de 0,063mm
(mp ). Les masses retenues sur chacun des tamis ne doivent pas dépasser les valeurs dans
le Tableau 2.

Tableau 2 – Masses maximales de sol retenues sur chaque tamis


Taille nominale des Masse maximale de sol sur le tamis de diamètre
ouvertures du tamis 450 mm 300 mm 200 mm
mm kg Kg g
0,063 40
0,2 70
0,63 125
2 220
6,3 2 0,8
10 2,5 1,1
20 3,5 1,5
37,5 4,8 2,1
63 6,3 2,8
Source : Norme ISO 17892-4

Il est recommandé que la masse maximale sur les tailles de tamis qui ne se trouvent pas
au-dessus soit obtenue à l’aide de la formule (2) :

(5)
𝐴 × √𝑑
M=
200

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Où :

M est la masse maximale de sol retenue sur le tamis (g)

A est la superficie du tamis (mm2 )

d est la taille des ouvertures du tamis (mm)

- L'efficacité d'un tamisage mécanique dépend du type de sol, de la durée du tamisage, de


la charge sur le tamis et des paramètres du mouvement d'agitation, tels que l'amplitude
et la fréquence. Avec la plupart des sols, si un agitateur de tamis mécanique est utilisé,
l'éprouvette doit être agile pendant au moins 10 min. Si un tamis manuel est utilisé,
chaque tamis doit être agité pendant au moins 2 min.
- Le tamisage doit être considéré comme terminé quand une minute de tamisage
supplémentaire ne provoque pas de changement de la masse du refus des tamis de plus
de 1 % en masse.
- Si la masse maximale autorisée est dépassée sur l'un des tamis, le sol présent sur ce
tamis doit être divisé en au moins deux portions plus petites qui sont ensuite tamisées
séparément. La masse totale sur chaque tamis est la somme des masses correspondant
à chaque portion.
- Pour chaque essai, la masse totale retenue sur tous les tamis, et la fraction traversant le
tamis de 0,063mm doivent être additionnées. Si la masse de l'éprouvette a été réduite
par la division, les masses après l'étape de division doivent être multipliées par le rapport
des masses avant et après la division.
- Si le total obtenu diffère de plus de 1 % de la masse avant tamisage (m), l'essai doit être
recommencé.

Résultats d’essais

100
𝑚 = 𝑚𝑤 × (6)
100 +𝑤

𝑚′𝑠𝑠1 + 𝑚′𝑠𝑠2 +⋯+ 𝑚′𝑠𝑠𝑛


𝑓𝑛 = 100% − [ × 100%] (7)
𝑚

Où :

m est la masse sèche totale de l’éprouvette de sol (g) ;

mw est la masse humide de sol (g) ;

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

w est la teneur en eau (%) ;

𝑓𝑛 est la fraction passant à travers la taille de tamis donnée (%) ;

n est le nombre de tamis utilisé ;

𝑚′𝑠𝑠1 , 𝑚′𝑠𝑠2 sont les masses de sols retenues sur chaque tamis pour les tailles de tamis
supérieures au tamis de séparation (s’il a été utilisé) après calcul suite à chaque étape de
division (g) ;

𝑚′𝑠𝑠𝑛 est la masse de sol retenue sur une taille de tamis, n, pour les tailles de tamis
supérieures ou égales à la taille du tamis de séparation (s’il a été utilisé) après calcul suite à
chaque étape de division (g).

Figure 7 : Courbe granulométrique

Le coefficient d’uniformité caractérise la répartition en taille d’éléments qui composent


un matériau de type sol. Il se calcule de la façon suivante :

𝐷60
𝐶𝑢 =
𝐷10

Le coefficient de courbure ou de classement, quant à lui, permet de décrire la forme de


la courbe granulométrique entre D 10 et D 60 . Il est donné par la formule suivante :

(𝐷30 )2
𝐶𝑐 =
𝐷10 × 𝐷60

Avec :

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

- Cu, le coefficient d’uniformité


- D 60 , le diamètre du tamis correspondant à 60% du passant cumulé sur la courbe
granulométrique ;
- D 30 , le diamètre du tamis correspondant à 60% du passant cumulé sur la courbe
granulométrique ;
- D 10 , le diamètre du tamis correspondant à 10% du passant cumulé sur la courbe
granulométrique.

Si Cu ≥ 3 alors la granulométrie est dite étalée.

Si Cu < 3 alors la granulométrie est dite uniforme.

4) Limites d’ATTERBERG (ISO 17892-12)

Selon sa teneur en eau, un même sol fin peut se comporter comme un liquide visqueux
(état liquide), un solide plastique (état plastique) ou un solide non plastique.

L’agronome suédois ATTERBERG a proposé un mode opératoire permettant de définir


avec précision les teneurs en eau limite pour chaque état, teneurs en eau qui sont appelées
limites d’ATTERBERG. Les limites d’ATTERBERG les plus utilisées en mécanique des sols
sont la limite de liquidité WL et la limite de plasticité WP. Elles se mesurent sur le mortier, c’est-
à-dire la fraction du sol qui passe au tamis 0,4mm. La limite de retrait WS, quant à elle beaucoup
moins utilisée, marque le passage de l’état solide avec retrait à l’état solide sans retrait.

- WL est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol cesse d’avoir la consistance d’un liquide
très visqueux.
- WP est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol cesse d’être plastique
- WS est la teneur en eau à partir de laquelle le volume de l’échantillon cesse de diminuer
quand sa teneur en eau décroit.

La définition de l’état liquide et de l’état plastique est bien entendu conventionnelle et


est décrite dans le mode opératoire de l’essai.

a) Appareillage
- La Casagrande
- Balance ayant une précision de 0,01g

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- Étuve
- Tamis de 0,4mm
- Plaque à malaxage (généralement en marbre)
- Tares
- Spatule à langue de chat
- Spatule à malaxage
- Mortier et pilon en porcelaine
- Sèche-cheveux
- Pissette
- Rainure

b) Mode opératoire : méthode de Casagrande

Préparation du matériau

- Prélever l’échantillon de sol de telle sorte à avoir au moins de 200g après tamisage.
- Tamiser le sol prélevé au tamis 0,4mm. Ce tamisage se fait avec de l’eau. Les passants
et l’eau sont contenus dans un récipient.
- Laisser décanter au moins 4h de temps pour que les particules de sol plus lourdes aient
eu le temps de descendre au fond du récipient et déverser l’eau claire.
- La suspension restante peut-être partiellement séchée dans une étuve ou un séchoir à
50°C, jusqu’à obtenir une pâte ferme.

Malaxage

- Triturer et malaxer complètement la prise d’essai de sol de sorte à détruire la structure


du sol. Ajouter ou retirer la juste quantité d'eau nécessaire pour ajuster la consistance de
la pâte remaniée qui en résulte afin de la ramener dans la gamme de consistance
nécessaire pour l'essai.
- Il est recommandé d'effectuer le malaxage et le remaniement de la pâte manuellement
au moyen de spatules permettant de mélanger l'échantillon sur la plaque à malaxage.

Détermination de la limite de liquidité

- Au moyen d'une spatule, placer dans la coupelle de la casagrande la quantité de pâte


remaniée en prenant soin de ne pas emprisonner de bulles d’air. Etaler la pâte de sol et

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

la repartir dans la coupelle avec une profondeur d’au moins 10mm au point le plus
profond de la coupelle.
- Retirer l’excédent de sol à l’aide d’une spatule, en réalisant le moins de manipulations
et de chocs possible, de manière à obtenir une surface approximativement horizontale
et une couche présentant une profondeur de 10mm au point le plus profond de la
coupelle.

NB : La limite de liquidité est influencée par l’inclusion de bulles d’air lors du malaxage ou
lorsque la pâte est étalée dans la coupelle, ou par un malaxage et une homogénéisation
insuffisants de la pâte.

Figure 6 : Remplissage de la coupelle

Légende

A 10mm

1 coupelle
2 niveau de la surface arasée pour essai
3 schéma de principe du profil de la rainure
4 base de la coupelle mise à nu par la rainure
5 fermeture sur 10mm de la rainure en fin d’essai

- Réaliser une rainure dans la pâte de sol, en exposant la surface de la coupelle à la base
de la rainure. L’outil à rainurer doit être propre et sec et tenu perpendiculairement à la
surface interne de la coupelle, le bord biseauté orienté face au sens du mouvement.
- Si le sol semble être composé d’argile, il convient de réaliser la rainure en seul passage.
Si le sol semble être composé de limon, plusieurs passages peuvent être nécessaires, en

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

retirant une petite quantité à chaque passage. En réalisant la rainure, s'assurer que
l'éprouvette ne glisse pas sur la surface de la coupelle et ne se fissure pas.
- Relever et faire chuter la coupelle contre le socle en faisant tourner la came à environ 2
révolutions par seconde. Ne pas maintenir le socle pendant que la came tourne.
- Compter le nombre de rotations tout en observant attentivement la rainure réalisée dans
l'éprouvette de sol. Il convient que l'ouverture de la rainure se referme par écoulement
et non par glissement de la pâte sur la surface de la coupelle.
- Arrêter de faire tourner ta came dès gue la rainure s'est refermée sur une longueur de
10mm. Noter le nombre de rotations.
- Vérifier que le nombre de rotations est compris dans le bon intervalle de valeurs. Si
c’est le cas, alors l’on vient de déterminer un premier point avec sa teneur en eau. Si le
nombre de rotations sort du domaine requis, répéter les étapes en repartant de la phase
de malaxage en ajoutant ou en éliminant un peu d'eau, autant que nécessaire pour ajuster
la consistance de la pâte remaniée, puis reprendre la mesure.
- Prélever une masse minimale de 15 g de pâte remaniée dans la zone où la rainure s'est
refermée et déterminer la teneur en eau conformément à la norme ISO 17892-
1 (l'utilisation d'une masse aussi petite est permise).
- Retirer le reste de la pâte de la coupelle et l'ajouter à la pâte remaniée restant sur la
plaque de verre. Ajuster la teneur en eau par ajout d'une petite quantité d'eau, et
remélanger soigneusement l'échantillon en utilisant la spatule afin d'homogénéiser et
obtenir une répartition uniforme de l'eau.
- Répéter les étapes des points pour obtenir au moins quatre points d'essai à différentes
teneurs en eau, en nettoyant et séchant soigneusement la coupelle entre chaque essai.
Les quatre points doivent tous être compris dans l'intervalle de valeurs spécifié avec au
moins un point au-dessus et au moins un point en dessous de 25 rotations.

NB : l’essai est généralement réalisé par accroissement continu de la teneur en eau, bien
que partir de l'état le plus humide vers l’état le plus sec soit aussi acceptable. Il est
normalement plus pratique de réaliser les essais en partant de l'état le plus sec vers l'état le
plus par accroissement continu de la teneur en eau, bien que partir de l'état le plus humide
vers l’état le plus sec soit aussi acceptable.

- Si à un moment donné pendant la procédure décrite ci-dessus, l'essai doit être


interrompu, l'échantillon doit être recouvert par une coupelle ou par un linge humide
pour éviter sa dessiccation.

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

- Si la méthode d'essai en un point est utilisée, le comptage du nombre de rotations pour


atteindre la fermeture de la rainure sur une longueur de 10mm doit être réitéré au moins
une fois, Entre chaque mesure, la pâte soumise à essai doit être retirée de la coupelle et
malaxée à nouveau avant d'être réétalée dans la coupelle.
- La teneur en eau doit être déterminée pour chaque détermination séparément. Si l'écart
relatif entre les mesures de teneur en eau diffère de plus de 5 pourcents, l'essai doit être
répété.

Détermination de la limite de plasticité

- Prélever environ 15 à 20 g de pâte de sol préparée conformément au point et la placer


sur la plaque à malaxage.

NB : Il est souvent commode de réaliser l'essai avec une partie du matériau préparé par une
des procédures

- Laisser sécher temporairement sur la plaque jusqu'à ce qu'elle devienne suffisamment


plastique pour pouvoir en faire une boulette. La pâte peut être séchée à l'air libre, ou
séchée au moyen d'un léger courant d'air chaud.
- Pétrir la boule de sol partiellement séchée entre les doigts et rouler entre les paumes des
mains jusqu'à ce que la chaleur des mains sèche suffisamment le sol pour que de fines
fissures apparaissent à sa surface. Diviser la boulette en deux parties de masse à peu
près égale.
- Diviser une partie en 3 sous-parties.
- En prenant une sous-partie à la fois, pétrir chacune de sorte à obtenir un rouleau
d’environ 6mm de diamètre entre l'index et le pouce de chaque main.
- Placer le rouleau sur la plaque de malaxage et le rouler en arrière et en avant d'un
mouvement régulier de la main. Rouler le rouleau d'une main, du bout des doigts jusqu'à
la 2ème articulation s'est avéré être une bonne méthode. Maintenir une légère pression
uniforme et faire rouler le rouleau jusqu'à ce que son diamètre soit proche de
3mm. Utiliser si nécessaire la tige ou l'étalon de 3 mm pour évaluer le diamètre du
rouleau. Répéter ce procédé jusqu'à ce que le rouleau se brise en morceaux après avoir
atteint le diamètre de 3mm. L'essai arrive à son terme dès le début de la rupture des
rouleaux, et non lorsqu'ils commencent à se fissurer.

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

- Placer les morceaux des rouleaux dans un receveur adapté et placer un couvercle au-
dessus.
- Répéter le procédé pour les deux autres sous-parties de pâte séchée partiellement, en
répétant tous les morceaux des rouleaux des trois sous-parties dans le même
receveur. Déterminer la teneur en eau des rouleaux en morceaux conformément à
l'ISO 17892-1.
- Certains sols se caractérisent par une plasticité très faible, et il peut être difficile
d'atteindre la condition exacte de morcellement des rouleaux. S'il n'est pas possible de
réaliser des rouleaux de 3 mm, il de déclarer l'échantillon non plastique.

Indice de plasticité

L’indice de plasticité s’exprime en pourcentage du poids sec de l’échantillon de sol. Il


indique l’étendu de la gamme des teneurs en eau entre les lesquelles le sol reste plastique. En
général, l’indice de plasticité ne dépend que de la quantité d’argile présente dans le sol.

L’indice de plasticité (I P) se calcule à partir de la formule :

IP = WL − WP (4)

Où : WL est la limite de liquidité

WP est la limite de plasticité

Figure 8 : Classification des états du sol en fonction des limites de liquidité et de plasticité

Figure 9 : Exemple de diagramme permettant de déterminer la limite de liquidité

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

III) CLASSIFICATION DES SOLS ROUTIERS EN COTE


D’IVOIRE

Les systèmes de classification des sols ont pour but de ranger en familles, les sols
présentant les mêmes caractéristiques géotechniques ou des caractéristiques très voisines. Ils
permettent donc de grouper les très nombreux échantillons recueillis au cours d’une campagne
de sondages et d’établir des coupes géotechniques du terrain. Ces coupes sont précieuses pour
l’ingénieur. Elles viennent compléter les données de la géologie, qui n’entraînent pas celles de
la géotechnique : des sols de même origine géologique peuvent avoir des propriétés
géotechniques très différentes, et réciproquement.

La classification L.P.C. (1965) utilise les résultats d’essais classiques d’identification


des sols :

- Des critères granulométriques :


• Les pourcentages de gravier, sable et particules fines (tamisats à 2mm et 0,08
mm) ;
• La forme de la courbe granulométrique : coefficient d’uniformité ou de Hazen
Cu et coefficient de courbure Cc.
- Les caractéristiques de plasticité WL et IP, et la ligne A d’équation :
IP = 0,73 × (𝑊𝐿 − 20) (Relation de Casagrande) (8)
- La teneur en matières organiques.

La classification peut également s’effectuer à partir de l’observation visuelle du sol et


de tests simples de chantier. Mais il faut une grande expérience pour appliquer correctement
cette méthode de classification de chantier.

Nous distinguons deux types de sols :

- Les sols fins ou cohérents


- Les sols grenus ou pulvérulents.
-
1) Classification des sols fins

Le diamètre de ses grains est inférieur à 20µm. La classification des sols fins utilise les
critères de plasticité liés aux limites d'Atterberg. Elle est précisée dans le diagramme de

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP 25
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

plasticité ci-après (figure 8). Selon la position dans le diagramme du point représentatif ayant
pour abscisse la limite de liquidité et pour ordonnée l'indice de plasticité, on définit quatre
grandes catégories principales :

- Les limons très plastiques : Lt


- Les limons peu plastiques : Lp
- Les argiles très plastiques : At
- Les argiles peu plastiques : Ap

Figure 10 : Abaque de plasticité de Casagrande

Ainsi, en connaissant l’indice de plasticité et la teneur en eau d’un sol fin, l’on peut
facilement déterminer sa nature.

2) Classification des sols grenus

Le diamètre de ses grains est supérieur à 20µm. La classification des sols grenus se fait
par la granulométrie et les limites d'Atterberg. Elle est précisée dans le tableau ci-après
(Tableau 3)

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP 26
Symboles
Définitions Conditions Appelations
LCP C (USCS)
Grave
Cu > 4 e t Cc
propre bie n Gb (GW)
moins de 5% < 3
gradué e
d'é lé me nts ont un
diamè tre < Une de s
Grave
0,08mm conditions
propre mal GM (GP)
plus de 50% de s de s Gb n’e st
gradué e
é lé me nts ont un pas
Graves diamè tre > Limite s
0,08mm d’Atte rbe rg Grave
GL (GM)
plus de 12% e n-de ssous limone use
d'é lé me nts ont un de la ligne A
diamè tre < Limite s
0,08mm d’Atte rbe rg Grave
GA (GC)
au-de ssus de Argile use
la ligne A
moins de 5% Sable
Cu > 6 et
d'é lé me nts ont un propre bie n Sb (SW)
1 < Cc < 3
diamè tre < gradué
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Une de s
conditions Sable
de s Sb n’e st propre mal SL (SM)
plus de 50% de s pas gradué
Tableau 3 – Classification L.P.C des sols grenus

é lé me nts ont un satisfaite


ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS

Sables diamè tre compris plus de 12% Limite s


e ntre 0,08mm e t d'é lé me nts ont un d’Atte rbe rg
Sable
2mm diamè tre < e n-de ssous Sm (SP)
limone ux
0,08mm

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP
de la
ligne A
Limite s
d’Atte rbe rg Sable
SA (SC)
au-de ssus de Argile ux
la ligne A

27
Lorsque la te ne ur e n particule s fine s (< 0,08 mm) e st comprise e ntre 5% e t 12%, on utilise un
double symbole . Par e xe mple : Sb-SL
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

IV) CAS PRATIQUE

Dans cette partie, il sera question d’identifier un échantillon de sol préalablement


prélevé ; c’est-à-dire faire subir à cet échantillon de sol, les quatre (4) essais d’identification
précédemment cités et ensuite interpréter les résultats que l’on obtiendra à l’issue de ces essais
pour pouvoir donner la classe de ce sol.

Nous appellerons notre échantillon de sol Sol-01 pour plus de commodité.

1) Teneur en eau

Les résultats que nous avons obtenu après l’essai de la teneur en eau sont consignés
dans le tableau suivant :

Tableau 4 – Résultats de l’essai de la teneur en eau


Code de l’échantillon Sol-01
N° de la tare 1
Poids total humide 290,5
Poids total sec 255,76
Poids de la tare 64,31
Poids de l’eau 34,74
Poids du matériau sec 191,45
Teneur en eau en % 18,14
Source : Norme LBTP

2) Poids spécifique
Les résultats que nous avons obtenu après l’essai du poids spécifique sont consignés
dans le tableau suivant :

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP 28
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Tableau 5 – Résultats de l’essai de la teneur en eau


Code de l’échantillon Sol-01

N° de la tare 7

Masse du pycno (m0 ) en g 203,70

Masse du pycno + eau (m1 ) en g 893,47

Masse du pycno + matériau (m2 ) en g 303,70

Masse du pycno + matériau + eau (m3 ) en g 953,70

Masse du matériau (m4 ) en g 100

Température du liquide d’essai (°C) 27

Masse volumique du liquide d’essai (Mg/m3 ) 0,9966

Masse volumique du sol (ρ s) en Mg/m3 2,5


Source : Norme LBTP

3) Analyse granulométrique
Après l’exécution de cet essai sur notre échantillon de sol Sol-01, nous avons obtenu
comme résultat :

Tableau 6 – Doonées obtenues après l’essai de l’analyse granulométrique

Code de
Sol-01
l’échantillon

Poids sec (g) 241,6

Diamètre Poids cumulé par


% Refus cumulés % passants
(mm) tamis

31,5

25

20

16

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP 29
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Code de
Sol-01
l’échantillon

Poids sec (g) 241,6

Diamètre Poids cumulé par


% Refus cumulés % passants
(mm) tamis

12,5

10

6,3 8,61 3,56% 96,44%

5 12,99 5,38% 94,62%

4 16,93 7,01% 92,99%

2 25,37 10,50% 89,50%

1,25 30,24 12,52% 87,48%

0,63 46,95 19,43% 80,57%

0,2 125,37 51,89% 48,11%

0,08 235,47 97,46% 2,54%

0,063 240,53 99,56% 0,44%


Source : Norme LBTP

120,00%
Courbe granulométrique
100,00%

80,00%
% PASSANTS

60,00%

40,00%

20,00%

0,00%
0,063 0,08 0,2 0,63 1,25 2 4 5 6,3
DIAMÈTRE (MM)
Figure 11 : Courbe granulométrique

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP 30
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Calculons le coefficient d’uniformité C u et le coefficient de courbure C c.

𝐷60 (𝐷30 )2
𝐶𝑢 = et 𝐶𝑐 =
𝐷10 𝐷10 ×𝐷60

D’après la courbe granulométrique :

𝐷10 = 0,1 𝑚𝑚 ; 𝐷30 = 0,15 𝑚𝑚 ; 𝐷60 = 0,36 𝑚𝑚

0.36 0,152
Ainsi, 𝐶𝑢 = = 3,6 et 𝐶𝑐 = = 0,625
0,1 0,1×0,36

4) Limite d’Atterberg

Après la préparation de notre échantillon Sol-01, malaxage puis passage à la casagrande,


nous avons obtenu les résultats suivants :

Tableau 7 – Doonées pour la détermination de la limite de liquidité et de plasticité

Limite de liquidité Limite de plasticité


Nombre de
19 23 27 31
coups
N° de la tare 12 7 9 1 3 2 6
Poids de la
20,7226 20,9310 21,9211 21,7971 21,1777 20,9699 21,8270
tare (g)
Poids total
35,9538 35,9357 36,9596 36,8432 36,4815 24,1278 25,4721
humide
Poids total sec
30,9045 30,9975 32,0525 31,9837 31,6087 23,5418 24,7798
(g)
Poids
d’échantillon 15,2312 15,0047 15,0385 15,0461 15,3038 3,1579 3,6451
(g)
Poids net
5,0493 4,9382 4,9071 4,8595 4,8728 0,5860 0,6923
d’eau (g)

Poids sec (g) 10,1819 10,0665 10,1314 10,1866 10,4310 2,5719 2,9528
Teneur en eau
49,59 49,05 48,43 47,70 46,71 22,78 23,44
(%)
Source : Norme LBTP

Calculons la limite de liquidité, la limite de plasticité et l’indice de plasticité

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

50,00%

49,50% 49,59%

49,00%
Teneur en eau

48,50%

48,00%
47,70%
47,50% y = -0,149x + 52,32

47,00%

46,50%
19 23 27 31
Nombre de coups
Figure 12 : Limite de liquidité

La limite de liquidité est égale à la valeur de la teneur en eau au 25ème coup :

WL = 48,595 %

La limite de plasticité vaut :


22,78 +23,43
WP = = 23,105 %
2

Ainsi, l’indice de plasticité est égale à :

I P = WL - WP = 48,595 – 23,105 = 25,49 %

5) Classification du sol Sol-01

Des résultats de l’analyse granulométrique, nous remarquons que :


- Plus de 50% des grains ont un diamètre supérieur à 0,08mm : nous sommes en présence
d’une grave
- Moins de 5% des éléments ont un diamètre inférieur à 0,08mm
- Cu<4

Par conséquent, d’après le Tableau de la classification L.P.C des sols grenus (Tableau 3),
notre sol étudié Sol-01 est une grave propre mal graduée.

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

V) BILAN DE STAGE

1) Apport du stage

Au cours de stage, j’ai principalement travaillé dans les laboratoires du LBTP, dans les
sections Identification et Sols et Fondations. Lors de ce stage de 6 semaines, j’ai pu mettre en
pratique mes connaissances théoriques acquises durant ma en première année de formation en
cycle ingénieur à l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP), tout en étant confronté à
certaines difficultés du monde du travail.

Ce stage a été très enrichissant pour moi car il m’a permis d ’avoir ma première
expérience professionnelle dans le domaine du génie civil, de me confronter à ses acteurs et à
ses contraintes et de pouvoir répondre à certains questionnements que j’avais concernant le
déroulement de certains essais.

Aussi, nous avons bénéficié de toute l’assistance nécessaire et avons pu avoir recours à
toutes les informations et à la documentation dont nous avions besoin pour mener à bien notre
travail. Nous avons également pu avoir des prérequis sur la deuxième année de cycle
d’Ingénieurs des Travaux Publics à travers quelques essais en laboratoire que nous avons pu
réaliser, analyser et interpréter.

2) Remarques

Durant notre séjour au LBTP, nous avons pu constater un certain nombre de choses à
savoir :

- Un très grand nombre d’échantillons à traiter ;


- Un nombre insuffisant de laborantin afin de traiter à temps tous ces échantillons ;
- Une conservation pas toujours appropriée des échantillons ;
- Un vieillissement de certains ustensiles et appareils servant à faire les essais.
3) Suggestions

Nous recommandons au LBTP de :

- recruter un nombre suffisant de laborantin pour pouvoir traiter au mieux tous leurs
échantillons ;
- remplacer tous les équipements défectueux des laboratoires ;
- créer un label LBTP afin de certifier leur travail.

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

CONCLUSION

Au terme de ce rapport, nous retiendrons que, classer un sol consiste à l‘identifier grâce
à des mesures quantitatives et à lui donner un nom afin de le rattacher à un groupe de sols de
caractéristiques semblables. La classification L.C.P.C., pour laquelle nous avons opté, s’est
faite à partir des résultats fournis par :

- La granulométrie du sol ;
- Les caractéristiques de plasticité de la fraction fine du sol (Atterberg).

En somme, ces six (6) semaines de stage passées au sein du LBTP nous ont permis, en
premier lieu, non seulement de nous familiariser au milieu professionnel, mais surtout de mieux
comprendre les essais permettant l’identification des sols. Ensuite, ce stage nous a aussi permis
d’acquérir une certaine polyvalence grâce à la rotation entre les différents services du LBTP et
nous a fourni une vision d’ensemble des différents services et activités délivrés par une
entreprise du BTP. Et enfin, ce stage a favorisé un gain de confiance en soi par la responsabilité
qui incombe chaque apprenant par rapport au bon fonctionnement de la section ou du
département.

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] Norme, ISO 17892-12 (2018) Reconnaissance et essais géotechniques – Essais de


laboratoire sur les sols – Partie 12 : Détermination des limites de liquidité et de plasticité

[2] Norme, ISO 17892-4 (2016) Reconnaissance et essais géotechniques – Essais de laboratoire
sur les sols – Partie 4 : Détermination de la distribution granulométrique des particules

[3] Norme, ISO 17892-3 (2015) Reconnaissance et essais géotechniques – Essais de laboratoire
sur les sols – Partie 3 : Détermination de la masse volumique des particules solides

[4] Norme, NF EN 1097-5 (2008) Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et
physiques des granulats – Partie 5 : Détermination des limites de liquidité et de plasticité

[5] Rahal Nour Elhouda (2020), Mémoire de Master, Identification, classification et


caractérisation des sols fins

[6] Université Virtuelle de Tunis, Chapitre : Classification des sols

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

REFERENCES WEBOGRAPHIQUES

[1] www.pdfprof.com

[2] www.techniques-Ingénieur.fr

[3] www.fao.org

[4] www.coursehero.com

[4] https://www.scribbr.fr/rapport-de-stage/

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ANNEXES

Figure 13 : Cloche à vide

Figure 14 : Balance

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Figure 15 : Etuve

Figure 16 : Echantillon de sol après séchage à 50°C

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ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Figure 17 : Casagrande électrique

Figure 18 : Spatules à malaxage et à langue de chat, Rainure

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP 39
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

Figure 19 : malaxage

Figure 20 : Remplissage de la coupelle

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ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

TABLES DES MATIERES


REMERCIEMENTS ................................................................................................................... I
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... II
SIGLES ET ............................................................................................................................... V
ABBREVIATIONS................................................................................................................... V
LISTES DES TABLEAUX...................................................................................................... VI
LISTES DES FIGURES........................................................................................................... VI
RESUME................................................................................................................................ VII
ABSTRACT.......................................................................................................................... VIII
INTRODUCTION.................................................................................................................. - 1 -
I) PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ............................................... - 2 -
1) Généralités ................................................................................................................. - 2 -
2) Objectifs et missions du LBTP ................................................................................. - 2 -
a) Objectifs..................................................................................................................... - 2 -
b) Missions ..................................................................................................................... - 3 -
3) Organisation du LBTP.............................................................................................. - 4 -
II) ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS....................................................................... 7
1) La teneur en eau (ISO 17892-1) ................................................................................... 7
a) But de l’essai .............................................................................................................. 7
b) Appareillage ............................................................................................................... 8
c) Mode opératoire......................................................................................................... 9
d) Calcul de la teneur en eau (W en %) ....................................................................... 9
2) Poids spécifique (ISO 17892-3)................................................................................... 10
a) Appareillage ............................................................................................................. 10
b) Mode opératoire....................................................................................................... 10
3) Analyse granulométrique (ISO 17892-4)................................................................... 13
a) Appareillages............................................................................................................ 13
b) Mode opératoire....................................................................................................... 13
4) Limites d’ATTERBERG (ISO 17892-12) ................................................................. 19
a) Appareillage ............................................................................................................. 19
b) Mode opératoire : méthode de Casagrande .......................................................... 20
III) CLASSIFICATION DES SOLS ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE .......................... 25
1) Classification des sols fins........................................................................................... 25

Réalisé par GOMENE Christian Elie, élève ingénieur des Travaux Publics à l’ESTP 41
ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ET LES CLASSES DES SOLS
ROUTIERS EN COTE D’IVOIRE

2) Classification des sols grenus ..................................................................................... 26


IV) CAS PRATIQUE .......................................................................................................... 28
1) Teneur en eau .............................................................................................................. 28
2) Poids spécifique ........................................................................................................... 28
3) Analyse granulométrique ........................................................................................... 29
4) Limite d’Atterberg ...................................................................................................... 31
5) Classification du sol Sol-01 ......................................................................................... 32
V) BILAN DE STAGE ..................................................................................................... 33
1) Apport du stage ........................................................................................................... 33
2) Remarques ................................................................................................................... 33
3) Suggestions ................................................................................................................... 33
CONCLUSION ........................................................................................................................ 34
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 35
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES................................................................................... 36
ANNEXES ............................................................................................................................... 37
TABLES DES MATIERES ..................................................................................................... 41

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