Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ROUTIER
Alors que nous arrivons au terme de notre projet de mémoire, c’est pour nous une
réelle satisfaction d’exprimer notre sincère et profonde gratitude à l’endroit de tous ceux qui,
de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration de notre travail sans ménager leurs peines.
Notamment nous remercions :
Le président du jury et les différents membres du jury pour leur disponibilité
durant cette soutenance et surtout d’avoir accepté de nous prêter leur attention
pour pouvoir apporter leurs critiques et leurs suggestions dans le but
d’améliorer notre travail.
M. AKOUE, enseignant au génie électrique de l’ENSET qui, de par son rôle
d’encadreur, a suivi scrupuleusement ce travail avec dévouement.
Le directeur de l’ENSET Pr Léandre NNEME NNEME pour ses efforts
entrepris au quotidien en vue de nous assurer une formation digne de ce nom.
Le Dr SOSSO, chef de département du génie électrique.
L’ensemble du corps enseignant de l’ENSET plus précisément ceux du génie
électrique pour les connaissances qu’ils nous ont transmises.
Nos membres de familles respectives pour leurs soutiens de toute nature qui
ont permis à ce que nous terminions notre travail dans des bonnes conditions.
Nos amis et camarades pour l’entraide que nous avons eue tout au long de
notre parcours académique.
La liste étant loin d’être exhaustive, que tous ceux qui ont participé d’une manière ou
d’une autre à la réalisation de ce travail et qui n’ont pas vu leurs noms cités trouvent en cela
un oubli.
Notre système offre plusieurs avantages sur le plan socio-économique avec réduction de la
main d’œuvre et de la fraude.
Our duty was to establish a system of automatic pay through video-detection of road
turnpike in Cameroun. To achieve this goal, one importance is well established, we handled
as follows :
Our system offers several advantages over the socio-economic plan with the reduction of
workforce and fraud.
DEDICACE…………………………………………………………………………………...i
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………ii
AVANT-PROPOS……………………………………………………………………………iii
RESUME……………………………………………………………………………………..iv
ABSTRACT…………………………………………………………………………………..v
TABLE DES MATIERES…………………………………………………………………..vi
LISTE DES FIGURES…………………………………………………………… ………..vii
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………………..viii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS……………………………………………….ix
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………….....1
CHAPITRE 1 : ETAT DE L’ART…………………………………………..........................3
I) HISTORIQUE………………………………………………………………...........3
II) PRESENTATIONPRESENTATION DES POSTES DE PEAGES AU
CAMEROUN……………………………………………………………………4
III) LIMITE DES POSTES DE PEAGES ACTUELS DU CAMEROUN…………6
IV) SYSTEMES DE CONTROLE D’ACCES DES PEAGES AUTOMATIQUES…7
1) SYSTEME DE PEAGE AUTOMATIQUE A ACCES PAR CARTE
RFID………………………………………………………………………..8
2) SYSTEME DE PEAGE A CONTROLE D’ACCES PAR CAMERA…….8
3) SYSTEME DE PEAGE A CONTROLE D’ACCES PAR SATELLITE…9
CHAPITRE 2 : ANALYSE ET CONCEPTION DU PEAGE AUTOMATIQUE…….11
I) ANALYSE FONCTIONNELLE……………………………………………….11
1) BETE A CORNE……………………………………………………………11
2) DIAGRAMME PIEUVRE………………………………………………….12
3) DIAGRAMME FAST………………………………………………………13
II) ETUDE CONCEPTUELLE DU SYSTURNPIKE……………………………..15
1) GESTION DE L’ALIMENTATION……………………………………….15
2) GESTION DE MODE DE PAIEMENT……………………………………17
3) GESTION D’OUVERTURE ET DE FERMETURE DU POSTE DE
PEAGE………………………………………………………………………21
4) GESTION DE VIDEOSURVEILLANCE…………………………………..23
5) SUPPORTS DE TRANSMISSION SANS FIL………………………….....26
6) SYNCHRONISATION DES DIFFERENTS MODULES…………………28
III) CAHIER DES CHARGES……………………………………………………...32
1) OBJECTIFS VISES PAR LE SYSTURNPIKE………………………….....32
2) MOTIVATION DU THEME.……………………………………………....32
3) SPECIFICA\TIONS FONCTIONNELLES………………………………...32
4) SPECIFICATIONS MATERIELLES……………………………………....33
5) SPECIFICATIONS LOGICIELLES……………………………………...33
I) BLOC ALIMENTATION……………………………………………………...34
1) BLOC TRANSFORMATION…………………………………………..….34
2) BLOC REDRESSEMENT………………………………………………....36
3) BLOC FILTRAGE ET DEPARASITAGE………………………………...37
4) BLOC REGULATION……………………………………………………..38
5) BLOC SIGNALISATION……………………………………………….…38
II) BLOC DE TRAITEMENT (CARTE ARDUINO)…………………………….38
III) SIGNALISATION……………………………………………………………..39
IV) INTERFACE DE PUISSANCE………………………………………………..40
V) CONCLUSION…………………………………………………………….......41
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………….….57
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………58
ANNEXES…………………………………………………………………………….59
INTRODUCTION GENERALE
Les routes ont un rôle prépondérant à jouer pour le développement économique d’un
pays. Leur importance, tant sur le plan de la densité que de la qualité, constitue le support
préalable de tout décollage économique. C’est dans cette optique que nombre de pays, aussi
bien développés que ceux en voie de développement sont amenés à faire montre d’abnégation
afin d’investir considérablement pour l’équipement en infrastructures routières. Ainsi donc,
l’Etat Camerounais a jusqu’ici consenti de nombreux efforts en vue du développement de son
réseau routier. Mais depuis son indépendance, il n’arrive pas à faire face à ses engagements en
matière de développement et de l’entretien du réseau bitumé. Les axes routiers sont soumis à
des dégradations pour des raisons diverses telles que le poids énorme de certains véhicules, la
surcharge et les cas d’accidents. L’Etat Camerounais se doit donc de financer ces différents
projets d’infrastructures routières et parfois faute de moyens, il se trouve dans l’obligation de
s’endetter, ce qui plombe l’économie camerounaise. Il fallait donc trouver une stratégie de
réhabilitation et d’entretien du réseau routier afin de réduire au minimum possible la dette
extérieure. C’est dans cette optique que l’Etat camerounais met sur pied le péage routier. Et
c’est ainsi qu’il procède à l’élargissement de son assiette fiscale en instituant une nouvelle
taxe depuis le 01er janvier 1994 [1] pour pouvoir dégager les ressources qui serviraient à
l’entretien du réseau routier. Malheureusement le système de péage routier instauré est
essentiellement manuel, vétuste, complètement en déphasage avec les exigences de la
modernité telles qu’appliquées dans certains pays et présente d’importantes irrégularités,
source de déperditions. Cependant, vu la contreperformance du système de péage actuel qui
d’ailleurs demeure précaire, nous avons pensé mettre sur pied le péage routier automatique:
un système moderne qui permettra de réduire les disfonctionnements observés dans nos
péages actuels.
ETAT DE L’ART
CHAPITRE 1 :
I) HISTORIQUE
En 1977, l’idée du péage routier est mise sur pied au Cameroun, à l’issue de l’étude de
la création d’un fond routier réalisé par une firme Italienne pour le compte du ministère de
l’équipement. Et, en 1989, lors de la session parlementaire, les députés avec satisfaction
notent la construction de l’axe lourd Yaoundé-Douala.
Ainsi, pour assurer la maintenance des routes bitumées, ils émettent le souhait de voir
instituer les péages et le ministère des transports prépare un projet d’ordonnance soumis à la
signature du chef de l’Etat mais qui malheureusement ne connait pas de succès.
En 1991, le projet de l’institution routier refait surface grâce aux raisons suivantes [2] :
Le refus de plus en plus prononcé des bailleurs de fond de supporter les coûts
d’entretien et de renouvellement des infrastructures routières.
La signature des contrats de performance avec les sociétés sous-tutelles du ministère
des transports ;
La baisse du prix du carburant intervenue en Mai 1991 et la loi des finances de
l’exercice 1992/1993.
L’arrêté n°003/A/MINATD du 18 Février 1993 fixe les routes à péage et crée 35 postes de
contrôle qui deviennent opérationnels à partir du 30 Novembre 1993. Ce nombre est de 35 au
départ et à 45 postes aujourd’hui en raison de la construction de nouveaux axes routiers [2].
Les postes de péage actuels du Cameroun sont ceux présentés par les deux images des
figures ci-dessus. Dans ce système, les collectes sont faites manuellement et dans un cadre
économique déplorable. En effet, l’automobiliste qui se présente devant chaque poste de
péage doit se munir d’une somme de 500 FCFA en échange de son ticket de péage.
Cependant, à la fin de chaque journée, les agents de péage doivent verser les recettes du
jour auprès du département de péage et de pesage du ministère des finances qui est présent
dans chaque ville du pays qui à son tour distribue les lots des tickets à chaque poste de péage.
Ainsi, le graphe de la page suivante représente le flux du péage routier plus précisément
dans le cas du Cameroun.
D’une manière générale, on note une tendance à la hausse des recettes du péage routier
depuis sa mise en place, lesquelles sont passées de moins d’un milliard de F.CFA en 1993-
1994 à plus de quatre (04) milliards de F.CFA en 2006, mais on ne peut s’empêcher de
remarquer une baisse de plus de 10% entre 2005 et 2006 [2]. Malgré la tendance à la hausse
d’une année budgétaire à l’autre depuis son instauration, le péage routier n’a pas encore
atteint son seuil potentiel. Un taux de fraude très élevé et une gestion contestable justifient ce
manque à gagner dans les recettes [3].
Les irrégularités auxquelles font face nos postes de péages aujourd’hui ne sont plus à
démontrer; nous pouvons citer entre autre :
La fraude au péage : C’est l’un des problèmes majeurs rencontrés au niveau du
péage. Il est parfaitement organisé, puisqu’il est impossible de suivre précisément les
recettes au jour le jour. Les fraudeurs utilisent trois techniques pour détourner les
recettes. La première technique consiste à vendre des souches à la place des tickets. La
deuxième s’illustre par l’usage, dans la même journée, de plusieurs carnets à souches.
Quant à la troisième technique, elle se caractérise de la manière suivante : les agents
de contrôle, lorsque l’occasion se présente, laissent passer deux fois le même véhicule
sur la base du même ticket payé à l’aller du trajet et remis à ceux-ci au retour. Ce
ticket est revendu à un autre usager par la suite. Plus fréquemment, le passage de
certains véhicules se fait moyennant un cadeau de 200 à 300 FCFA, certains usagers
fréquents payant encore moins.
Manque de structure (dont le rôle serait de recueillir la part des recettes destinées à
l’entretien du réseau routier) : du fait de l’unicité des caisses de l’Etat, tout va au
trésor public.
De nos jours, de nombreuses sociétés de gestion d’autoroute à péage ont déjà mis en place
des systèmes d’abonnement basés sur des étiquettes RFID, hyperfréquence, placées dans les
véhicules. Les abonnés bénéficient ainsi de voies particulières de passage aux barrières de
péage. Le paiement s’effectue sans arrêt du véhicule, par simple lecture de son identification.
a) AVANTAGES
Une plus grande durée de vie ;
La décongestion des postes de péage ;
Souplesse de positionnement.
b) INCONVENIENT
La sensibilité aux ondes électromagnétiques parasite
a) AVANTAGES
La collecte précise des données.
La baisse du nombre de véhicules dans la zone de péage réduisant ainsi la
congestion.
b) INCONVENIENTS
Le cout élevé du système.
Le problème de lecture de certaines plaques d’immatriculations.
Conçu en 2005 par SIEMENS pour le péage urbain des ETATS-UNIS dans le but
d’améliorer le contrôle d’accès au niveau des postes de péages. La technologie satellitaire est
fondée sur les calculs de distance, basés sur GPS ; le système de péage à contrôle d’accès par
satellite peut être utilisé aussi bien sur les petites routes que sur les autoroutes importantes
voire dans les profonds canyons urbains des mégapoles modernes, il offre une précision de
99,86% et ne nécessite aucune infrastructure routière particulière, ce qui revient à dire que
c’est un système extrêmement précis.
a) AVANTAGES
Son utilisation aussi bien sur les petites routes que sur les autoroutes importantes voire
dans les profonds canyons urbains des mégapoles modernes.
Très haute précision.
b) INCONVENIENTS
Eventuelle perturbation de réseau.
PROBLEMATIQUE
Le constat fait par la majorité des camerounais révèle que les objectifs fixés n’ont pas été
totalement atteints. Ainsi, pour résoudre ce problème, nous nous proposons un travail dont le
thème s’intitule CONCEPTION ET REALISATION D’UNE STATION DE PEAGE
AUTOMATIQUE AVEC VIDEOSURVEILLANCE.
ANALYSE ET CONCEPTION DU
CHAPITRE 2 :
PEAGE AUTOMATIQUE
I) ANALYSE FONCTIONNELLE
L’analyse fonctionnelle d’un système est une autre méthode de représentation des cahiers
des charges. Elle consiste à recenser et à caractériser les fonctions de service d’un produit
(bien, service, processus). Elle aboutit à l’élaboration d’un cahier de charge dit
fonctionnelle(CDCF) représentant l’ensemble des fonctions du système, ce CDCF s’obtient à
partir de plusieurs étapes :
1) LA BETE A CORNE
Le système de péage routier automatisé permet à l’Etat de gérer avec transparence les
péages. Il permet aussi aux usagers de la route de payer les taxes routières avec facilité.
2) DIAGRAMME PIEUVRE
Ce diagramme nous permet de mettre le système en relation avec les éléments du milieu
extérieur. A partir de ces relations, on a ressorti les différentes fonctions représentées dans le
diagramme pieuvre ci-dessous.
FONCTION DE SERVICE FP FC
Payer les taxes de péages via monnaie électronique et recevoir le code 1
Envoyer le code de passage des usagers à l’état 2
Charger le code de passage dans les postes de péage 3
Commander la barrière des postes de péage en introduisant le code 4
Alimenter le système en énergie compatible 1
Gérer le système de péage 2
Exploiter les phénomènes de l’environnement ambiant 3
Assurer la sécurité du système 4
Interagir avec d’autres réseaux 5
Commander la barrière des postes de péage en introduisant le code 6
Etre agréable à l’œil 7
Superviser et contrôler le poste de péage 8
Lever la barrière sans introduire le code 9
Respecter les normes et les réglementations 10
Etre économique 11
Loger le système 12
3) DIAGRAMME FAST
Le digramme FAST (Fonction Analysis and System Technic) constitue un ensemble de données essentielles permettant d’avoir une bonne
connaissance du systurnpike qui est notre système de péage et ainsi de pouvoir améliorer la solution proposée. Aussi, ce diagramme (illustré à la
Figure ) présente le système dans sa globalité en partant des services que devra offrir systurnpike jusqu’à l’élaboration des solutions
technologiques éventuelles et propres à une conception bien ciblée.
a) ARCHITECTURE DU SYSTURNPIKE
Comme tout automatisme, notre système comprend une partie opérative et une partie
commande à travers lesquelles le flux d’énergie et d’information se déplacent.
La chaine fonctionnelle illustrée à la figure représente le fonctionnement global du
système.
1) GESTION DE L’ALIMENTATION
Pour que notre système ne puisse jamais manquer d’énergie pour son fonctionnement,
il faudrait qu’il ait plus d’une source d’énergie disponible (Eneo, plaque solaire, groupe
électrogène) sinon ce dernier va cesser de fonctionner le plus souvent.
Légende
1 : Eneo
2 : Groupe électrogène
3 : Plaque solaire
S1 S2 S3 S
0 0 0 0
0 0 1 KM3
0 1 0 KM2
0 1 1 KM2
1 0 0 KM1
1 0 1 KM1
1 1 0 KM1
1 1 1 KM1
des clients. Les offres Orange Money et MTN Mobile Money sont structurées autour de trois
catégories de services :
• Le transfert d’argent
• Le paiement
Dans chacun de ces domaines, les opérateurs mobiles proposent plusieurs solutions
permettant une grande variété d’usages. L’accès à un compte Orange Money ou MTN mobile
Money est gratuit, tout comme certaines fonctionnalités : le dépôt d’argent, l’achat de crédit
de communication, et le paiement marchand. L’inscription est gratuite et peut se faire dans
l’un des points de vente des opérateurs mobiles mais aussi au niveau des réseaux partenaires
propres à chaque pays (Total, PMUC, banques, poste, etc.) et au niveau de nombreux
indépendants (supérettes, pharmacies, etc.). L’inscription peut également se faire directement
dans la rue, grâce aux nombreuses équipes de vente mobiles présentes sur le terrain qui vont à
la rencontre des habitants. Une fois l’inscription réalisée, un portemonnaie électronique
gratuit et totalement sécurisé est associé à la ligne du client.
Pour alimenter son compte Orange Money ou MTN Mobile Money, le client se rend
dans une boutique partenaire, et remet le montant désiré en espèces au vendeur. Celui-ci, qui
dispose de son propre compte distributeur, a seulement besoin de son mobile, de son code
secret et du numéro du client. Après validation, le vendeur et le client reçoivent un SMS de
confirmation certifiant le succès de l’opération. Le compte est crédité instantanément. Tous
les dépôts comme les transferts se font via le réseau GSM classique et utilisent la technologie
USSD, comparable à celle utilisée pour l’envoi de SMS et compatible avec 99 % des mobiles.
l’argent est reçu, disponible et prêt à être utilisé. Grâce à ces services, le travailleur urbain
peut envoyer de l’argent à sa famille, dès réception de son salaire. De la même façon, les
parents peuvent régulièrement envoyer de l’argent à leurs enfants partis étudier dans d’autres
départements.
Le retrait d’argent s’effectue aussi simplement que le dépôt. Le client se rend dans son
point de vente le plus proche, et indique au vendeur le montant de la somme qu’il souhaite
retirer. La transaction n’est confirmée qu’après validation par l’utilisateur à l’aide de son code
secret. Et, grâce à une carte de retrait associée à son compte Orange Money par exemple, le
client peut retirer de l’argent dans la plupart des distributeurs automatiques de billets
existants.
Après avoir rechargé son compte dans n’importe quel point de vente, le client indique
son numéro de facture dans le menu, et valide le paiement en quelques secondes. Il reçoit
ensuite une confirmation de la transaction. Le nombre de partenaires de ce service s’accroît de
jour en jour, avec un engouement particulier des plus grands facturiers (eau, électricité, etc.)
et des grandes universités. Ainsi, par exemple, au Niger, au Cameroun et en Côte d’Ivoire,
l’utilisateur peut régler sa facture d’électricité grâce à Orange Money, sans se déplacer. Au
Sénégal, le service lui permet notamment de payer son abonnement de télévision.
Avec Orange Money, le client peut acheter du crédit de communication à tout moment
et n’importe où. En Côte d’Ivoire par exemple, le paiement sur Internet grâce à Orange
Money est devenu une réalité, comme par exemple sur le portail Abidjan.net. Payer en ligne
se fait en quelques clics, et de façon sécurisée. Et, au Mali par exemple, il suffit désormais
aux commerçants de disposer d’un téléphone et d’une carte SIM Orange Money « marchand »
pour accepter des transactions dans leur boutique. Cette solution pratique pour le client, qui
limite les risques de vol et assure une disponibilité en cash, est également un atout pour le
commerçant puisqu’il a la possibilité de suivre son activité en temps réel grâce aux outils mis
en place par Orange. De plus, Orange Money et MTN Mobile Money permettent de remplacer
l’argent liquide qui fait souvent défaut au marchand.
exemple le paiement de salaires versés directement sur le compte Orange Money des
personnes concernées ou le paiement d’assurance ou encore le service d’épargne.
Ainsi, ayant constaté que Orange Money et MTN Mobile Money deviennent des moyens
de paiement multi-usages à destination de toutes les catégories de classes sociales au
Cameroun; nous avons pensé mettre sur pied un système de péage routier automatique avec
vidéosurveillance que nous avons nommé « SYSTURNPIKE » dont le franchissement de la
barrière s’effectue en utilisant les services de paiement mobile et fonctionnant en trois
différents modes qui sont les suivants:
a) L’usager de la route grâce à son compte mobile va dans le menu orange money
ou MTN Mobile Money et achète le ticket du péage moyennant 500frs. Dès lors, les
500frs sont déduits de son compte mobile et un code lui est envoyé automatiquement
pour lui permettre de franchir la barrière du péage. Arrivé au péage, l’usager de la
route grâce à son Smartphone dans lequel est installé une application, insère dans
l’application le code qui lui a été envoyé par l’opérateur mobile puis appuie sur la
touche « valider » et alors la barrière se lève et l’usager de la route passe ;
b) L’usager de la route grâce à sa carte magnétique orange money ou MTN mobile
money arrive au poste de péage, insère cette dernière dans le lecteur de carte
magnétique Orange Money et MTN Mobile Money situé au poste de péage, le lecteur
la décrémente d’une somme de 500frs, la barrière se lève et l’usager de la route passe ;
c) Compte tenu des usagers de la route exempts du droit de paiement des frais de passage
au niveau des postes de péages et des pannes électriques, une personne va travailler au
poste de péage pour activer la levée automatique de la barrière au cas où un usager de
la route exempt du droit de paiement se présenterait au poste de péage. Aussi, la
personne va lever manuellement la barrière en cas de panne quelconque du système.
Enfin, puisque avec le SYSTURNPIKE le ministère des transports sera en réseau
avec tous les postes de péage en temps réel, ainsi on pourra lever automatiquement la
barrière de n’importe quel poste de péage du CAMEROUN depuis le ministère des
transports pour les usagers de la route exempts du droit de paiement.
Pour gérer l’ouverture et la fermeture des barrières des postes de péage, nous avons
choisi les moteurs pas à pas.
a) PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Moteur qui sous l’action d’une impulsion électrique de commande effectue une
fraction de tour (ou « pas »). La valeur du pas est définit :
Figure 2.8 : Structure interne des différents types de moteurs pas à pas
MECANIQUE :
Pas par tour (valeurs classiques : 12, 14, 48, 100, 200).
e) COUPLE ET POSITIONNEMENT
Figure 2.10 : Courbes de couple et vitesse de rotation d’un moteur pas à pas
Nous pouvons actuellement trouver sur le marché une pléthore de cameras. Mais les plus
couramment utilisés dans le domaine de vidéosurveillance sont :
Camera analogique
Ces caméras sont facilement reconnaissable ; elles ont une sortie de type BNC, la liaison se
fait via le câble coaxial.
Caméra infrarouge
Cameras discrètes
Les progrès des technologies font que de nos jours une caméra peut se loger dans
n’importe quel accessoire. Les plus courants sont le détecteur d’intrusion, l’horloge et la tête
de détection incendie (voir figure).
Pour notre SYSTURNPIKE, nous avons apporté notre choix sur la caméra numérique.
Le Wi-Fi utilise des interfaces de même type que le Bluetooth, avec une puissance
d’émission plus élevée, ce qui engendre une consommation en énergie plus élevée que celle
du Bluetooth. De même, le mode de modulation est différent.
peuvent apparaitre pour des fonctions plus complexes. Pour plus de détails à ce sujet referez-
vous à la rubrique matérielle du site Arduino : http://arduino.cc/en/Main/hardware.
Dans l’interface de programmation ; le menu Tools » Board permet de définir avec quelle
machine l’on travaille. Le microcontrôleur traite des informations reçues par ses entrées pour
agir sur les sorties suivant un programme défini par l’utilisateur et ce via l’environnement de
programmation Arduino.
a) INTERFACE USB/SERIE
Cette partie permet d’établir une communication avec un ordinateur directement avec un
câble USB afin de programmer le microcontrôleur ou d’échanger les informations avec un
programme qu’il exécute. La carte Arduino apparait au même titre que n’importe quel
périphérique USB et nécessite l’installation d’un pilote. Aussi, lorsqu’on utilise cette
connexion, l’ordinateur assure directement l’alimentation de la carte Arduino via liaison USB.
b) ALIMENTATION
Ce circuit assure l’alimentation de l’ensemble des composants et des sorties suivant
deux modes différents :
Lorsque la carte est connectée à un ordinateur via USB, c’est le port USB de
l’ordinateur qui fournit l’énergie (5V)
Lorsqu’on branche une source d’énergie au connecteur de la carte (batterie,
transformateur ou pile), le système peut fonctionner de manière autonome.
Ce circuit induit un régulateur de tension délivrant 5V mais il doit être alimenté entre 6V et
20V maximum. On conseille en général de l’alimenter entre 7 et 12V pour garder une marge
en basse tension et éviter que le circuit ne chauffe trop. Sur le premiers modèles de la carte
Arduino, un petit sélecteur permettait de choisir le mode mais depuis le model « Due
duinilanove » le passage de l’un à l’autre est automatique. Il ne faut pas brancher sur la sortie
5V de la carte des composants qui consomme plus de 500mA.
c) ENTREES/SORTIES
C’est par ces connexions que le microcontrôleur est relié au monde extérieur. Une carte
Arduino standard est dotée de :
6 entrées analogiques
14 entrées/Sorties numériques qui reçoivent ou envoie des signaux « 0 » ou « 1 »
traduit par 5V ou 0V.
On décide du comportement de ces connecteurs (entée ou sortie) en général dans
l’initialisation du programme mais il peut être aussi changé dans le corps du programme.
Lorsqu’on utilise une entrée numérique, il est important de s’assurer que le potentiel de
l’entrée au repos soit bien celui auquel on s’attend. En effet, si on laisse l’entre libre c’est-à-
dire câblé à rien, le potentiel qu’elle prendra ne sera nécessairement pas 0V, on parle alors de
potentiel flottant car l’électricité statique ambiante ou les perturbations électromagnétiques
peuvent faire apparaitre des valeurs très fluctuantes. Pour s’assurer du bon fonctionnement,
l’on utilise une liaison protégée par une résistance qui va tirer vers le haut (5V) ou tirer vers le
bas (0V) le potentiel au repos comme une sorte d’élastique et on utilise en général une
résistance de 10KΩ.
e) CIRCUIT DE COMMANDE
La carte Arduino est un circuit de commande servant principalement à contrôler des
actionneurs et recenser les informations des capteurs ; il n’est pas construit pour alimenter les
éléments qui requièrent un certain niveau de puissance, il faudrait utiliser un circuit
additionnel que l’on désigne par circuit de puissance.
f) CIRCUIT ADDITIONNEL
Il est possible de spécialiser la carte Arduino en l’associant avec des circuits additionnels
que l’on peut fabriquer soit même ou acheter déjà monté. Lorsque ces circuits se branchent
directement sur la carte ils s’appellent ‘SHIELDS’ ou carte d’extension. Ces circuits
spécialisés apportent au système des fonctionnalités divers étendues dont voici quelques
exemples :
Bluetooth ;
Pilotage des moteurs ;
Pilotage matrice de LED ;
Ecran LCD pour afficher les informations ;
Lecteur de carte mémoire : lire ou stocker les données ;
Lecteur de MP3 ;
GPS pour avoir une information de position géographique ;
La liste est loin d’être exhaustives.
Dans le but d’optimiser et d’avoir une gestion transparente des postes de péage au
Cameroun, notre cahier de charge définit l’ensemble des fonctions que devra remplir notre
système (SYSTURNPIKE). Il permet non seulement de savoir quelles sont les fonctions que
doit remplir le systurnpike, mais également de mieux définir les priorités et savoir quelles
sont les marges de manœuvre.
2) MOTIVATION DU THEME
En vue de l’obtention du diplôme de professeur d’enseignement technique de premier
grade (DIPET1) en Génie électrique, nous nous sommes proposé de mettre sur pied le
systurnpike dont la commande s’effectue par un Smartphone pour la levée de la barrière de
n’importe quel poste de péage du Cameroun et dont le paiement du ticket s’effectue en
utilisant la monnaie électronique via les opérateurs mobiles.
3) SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES
Le systurnpike devra remplir les fonctions suivantes :
4) SPECIFICATIONS MATERIELLES
Elles concernent :
5) SPECIFICATIONS LOGICIELLES
Pour notre module, nous avons utilisé les logicielles suivants :
I) BLOC ALIMENTATION
C’est le bloc qui fournit de l’énergie nécessaire pour le fonctionnement de notre montage,
notre montage ne saurait fonctionner sans ce bloc. Cette alimentation nous fournit en sortie
une tension de 12V.
1) BLOC TRANSFORMATION
a) SYMBOLE
b) ROLE
Il permet d’abaisser la tension de la source à une valeur souhaitée sans modifier sa forme.
c) DIMMENSIONNEMENT
Tension efficace secondaire
On a : V2= X X√
( )
AN : V2 X X√ V2= 14,91 V
On a :
I2 = 1.8Is =1.8A
On a :
S= V2I2= 27ANVA
: AN : S=15x1.8
Tr : 220V/15V-50VA
2) BLOC REDRESSEMENT
a) SYMBOLE
b) ROLE
Il permet de transformer la tension bidirectionnelle double alternance
c) DIMENSIONNEMENT
Courant nominale de chaque diode avec une marge de 50%
D’où VD2 = - V2
VRM = 33V
VRM = 2.2V 2
AN : VRM = 2.2 X 15V
b) ROLE
Il permet de réduire les ondulations de la tension obtenue après redressement
c) DIMENSIONNEMENT
IS a
C 1
Rédigé et soutenu par BAKOUMA-MFINA
f⩟U A. S., DELI HENOC et SAIBOU VONDOU 51
CONCEPTION ET REALISATION D’UNE STATION AUTOMATIQUE DE PEAGE ROUTIER
On a :
AN : C1 = 4634µF
( ) C1 = 4700 µF
4) BLOC REGULATION
Pour maintenir la tension stable, il est nécessaire d’utiliser un régulateur de tension. La
tension de sortie du régulateur dépend de sa référence. Ainsi pour notre tension de 12V, on
utilisera un régulateur de référence 7812 sous un courant de 1A.
5) BLOC SIGNALISATION
Ce bloc a pour rôle de mettre en évidence la présence d’un signal à la sortie de
l’alimentation. Ici, on retrouve une DEL monté en série avec une résistance de protection dont
la référence sera fonction du niveau de tension présente en sortie. Pour une DEL ayant les
caractéristiques suivantes : VDEL = 1.6V ; IDEL= 25mA.
AN : Rprotection = 416Ω
III) SIGNALISATION
Notre montage est équipé d’un système de signalisation constitué de deux lampes à
savoir une lampe rouge et une lampe verte. Ce système fonctionne comme suit :
Lorsque la barrière n’est pas levée, la lampe rouge reste toujours allumée. Dès lors qu’un
usager de la route arrive au poste de péage et qu’il introduit son code de passage, la lampe
rouge s’éteint et la lampe verte s’allume signalant ainsi que l’usager peut traverser. Après
avoir traversé la barrière, cette dernière s’abaisse, la lampe verte s’éteint et la lampe rouge
s’allume.
a) PARTIE COMMANDE
Elle comprend un transistor bipolaire permettant d’amplifier le signal en provenance du
microcontrôleur de la carte Arduino. Notre choix a donc porté sur le transistor bipolaire
2N222A donc les caractéristiques se trouvent en annexe. Il peut commander un relais
électromagnétique.
b) PARTIE PUISSANCE
Cette partie comprend un relais électromagnétique permettant de dissocier la partie
puissance à la partie commande. Il permet l’ouverture et la fermeture d’un circuit électrique.
Les bobines relais électromagnétiques nécessitent un fort courant pour s’exciter, c’est le rôle
du transistor bipolaire 2N2222. Il permet d’amplifie le courant venant de la carte Arduino.
DIMENSIONNEMENT DE LA RESISTANCE R2
Le transistor bipolaire 2N2222 a un gain est de 10. On sait que Ic = β . Or =40mA d’où
=10×40=400mA.
On sait que =0,7V. Nous pouvons donc avoir la maille suivante :
12V-R2 -0,7=0.
De ce qui précède, nous pouvons alors déterminer R2.
V) CONCLUSION
En somme, la réalisation d’un prototype passe par plusieurs études des différents blocs le
constituant. Ainsi il était question pour nous de présenter ces blocs et de dimensionner les
différents composants les constituants. La partie matérielle étant présentée, qu’en est-il de la
partie logicielle de notre prototype ?
REALISATION DU PROTOTYPE ET
Chapitre 4 :
PRESENTATION DES RESULTATS
Après avoir fait l’étude sur les différents blocs entrant dans la conception de notre
prototype, il est essentiel de passer à la réalisation proprement dite. Dans ce chapitre, il sera
question pour nous de présentateur dans un premier temps la procédure de réalisation de
notre prototype ceci en passant par le développement des interfaces, la réalisation de la carte
électronique et dans un deuxième temps, faire les tests et présenter les différents résultats.
DEBUT
INITIALISATION
CONNEXION AU SERVEUR
OUI
OUI
OUI
LE MODULE INFRAROUGE
LA BARRIERE
DETECTE-T-ILTOUJOURS LA
RESTE OUVERTE
VOITURE ?
NON
FIN
2) ETAPES DE LA REALISATION
COTE COMPOSANTS
ALIMENTATION
PARTIE OPERATIVE
CONCLUSION GENERALE
Dans le but de construire et de d’entretenir le réseau routier, l’Etat camerounais a
instauré les péages routiers. Cependant, vu les tripatouillages et d’autre problèmes que nous
observons sur nos péages, nous avons trouvé une stratégie de maximisation des recettes des
péages routiers en instaurant un système automatique de péage avec vidéo-surveillance. Notre
travail s’est cristallisé sur quatre objectifs principaux.
Le premier objectif concernait l’historique des péages routiers camerounais et le bilan
financier depuis sa création. Après cela vient l’étude du système automatique fonctionnant par
Smartphone et la monnaie électronique (mobile money).
Le deuxième objectif s’accentuait sur l’analyse et la conception du péage automatique.
Le troisième objectif était réservé au dimensionnement des différents composants des
blocs.
Enfin le quatrième objectif était de réaliser le prototype de notre montage.
Cependant, en dépit du système automatisé que nous souhaitons mettre sur pied et qui,
rappelons-le, présente plusieurs avantages, il faudrait noter que les fraudes ne seront jamais
éradiquées tant qu’il n’y aura pas une volonté de l’Etat de bien gérer les recettes des péages
routiers.
Toutefois, notre montage reste perfectible; nous espérons que des futurs travaux y
seront consacrés dans le but de rendre d’avantage meilleur le système de péage routier
camerounais.
BIBLIOGRAPHIE
22h10
ANNEXES