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LA SIGNALISATION
ROUTIERE
Projet réalisé par les élèves ingénieurs de 5ème année Génie Civil de l’Ecole Nationale
Supérieure de Yaoundé
MEMBRES DU GROUPE 9 :
BOGAGNE TAMBA ANTHONY 17P087
EWANE NGOLE LOIC BADRANNE 17P199
IBRAHIMA MOUSSA 18P203
MBEDE NGA MARCELLIN 18P109
OLO’O CHRISTIAN PLACIDE 17P072
SOUS LA SUPERVISION DU :
Pr MADJADOUMBAYE Jérémie Dr Jacques Rémy MINANE
Ingénieur GC Ingénieur GC
REMERCIEMENTS
Rendons grâce à Dieu tout puissant pour nous avoir donné la vie. Par la même occasion,
nous tenons à remercier toutes les personnes qui, d’une façon ou d’une autre, ont œuvré pour
la concrétisation de ce travail. Nous pensons particulièrement :
REMERCIEMENTS .................................................................................................................I
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... II
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................... IV
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1
I. GENERALITES SUR LA SIGNALISATION ROUTIERE ........................................ 2
I.1. DEFINITION ................................................................................................................. 2
I.2. HISTORIQUE ................................................................................................................ 2
I.3. L’IMPORTANCE ET LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA
SIGNALISATION ROUTIERE ............................................................................................. 6
I.3.1. L’IMPORTANCE DE LA SIGNALISATION ROUTIERE ........................................ 6
I.3.2. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA SIGNALISATION ROUTIERE ........ 7
I.4. REGLEMENTATIONS ET NORMES DANS LA SIGNALISATION ROUTIERE .... 9
I.4.1. CADRE REGLEMENTAIRE EN EUROPE .............................................................. 9
I.4.1.1. Références légales ............................................................................................. 9
I.4.1.2. Cadre normatif relatif à la signalisation routière .............................................. 9
I.4.1.3. Références règlementaires et administratives ................................................. 10
I.4.2. CADRE REGLEMENTAIRE AU CAMEROUN (CEMAC)..................................... 11
II. LES TYPES DE SIGNALISATION ROUTIERE ...................................................... 12
II.1. LA SIGNALISATION VERTICALE ......................................................................... 12
II.1.1. LES PANNEAUX DE SIGNALISATION ............................................................... 12
II.1.1.1. Les panneaux triangulaires de danger............................................................ 13
II.1.1.2. Les panneaux ronds d’interdiction ou d’obligation ....................................... 14
II.1.1.3. Les panneaux ronds de fin d’interdiction ...................................................... 15
II.1.1.4. Les panneaux d’indication ou d’information lors d’un trajet ........................ 16
II.1.1.5. Les panneaux de priorité................................................................................ 18
II.1.1.6. Les panonceaux ............................................................................................. 19
II.1.1.7. Le positionnement des panneaux sur la chaussée .......................................... 19
II.1.2. LES FEUX ET SIGNAUX LUMINEUX ................................................................ 20
II.1.2.1. Les feux tricolores .......................................................................................... 20
II.1.2.2. Les signaux lumineux ..................................................................................... 23
INTRODUCTION GENERALE
I.1. DEFINITION
La signalisation routière désigne l’ensemble des signaux conventionnels implantés sur
le domaine routier et destinés à assurer la sécurité des usagers de la route, soit en les informant
des dangers et des prescriptions relatives à la circulation ainsi que des éléments utiles à la prise
de décisions, soit en leur indiquant les repères et équipements utiles à leurs déplacements. Elle
comprend deux grands ensembles : la signalisation routière verticale, qui comprend les
panneaux, les balises, les feux de signalisations (type gyrophare), les bornes et les feux
tricolores et la signalisation routière horizontale, constituée des marquages au sol et des plots.
I.2. HISTORIQUE
L’histoire de la signalisation routière débute à l’époque romaine avec les bornes
présentes le long des routes. Après quoi, la signalisation routière n’évolue guère jusqu’à
l’apparition de l’automobile. Cependant, c’est la Première Guerre mondiale qui marque un
tournant pour le réseau routier dans le monde, ainsi que pour ses équipements sur le bord des
routes. Les panneaux de direction, le marquage au sol ou les feux tricolores viennent
principalement, des pays anglophones.
Le premier équipement routier apparaît à l’époque romaine. C’est ici que commence
l’histoire de la signalisation routière. Les Romains possèdent un réseau de routes pavées
parsemées de bornes : les milliaires. Jules César a également codifié des règles de circulation
routière comme le sens unique, les passages piétons ou la réglementation du stationnement. Ces
règles se matérialisent par des équipements aménagés sur les routes.
Les bornes romaines persistent sur les routes même après le Moyen-âge. C’est
seulement au XVIIIe siècle que sont implantées de nouvelles bornes sur les routes royales. Le
panneau directionnel apparaît ensuite en Grande-Bretagne.
Les bornes étaient aussi utilisées par les Romains pour faire des rappels de travaux
d'entretien. Le nom de l'empereur ou magistrat qui payait les rénovations de la voie était indiqué
sur la borne.
Il est composé de plusieurs bras qui indiquent le nom des directions et des distances. Ce
poteau est entré dans la législation britannique en 1697.
En France, sous Louis XV, à partir de 1745, de hautes bornes de pierre ornées d'une
fleur de lys en bas-relief sont mises en place sur les routes royales. Elles sont implantées toutes
les mille toises, soit une demi-lieue (lieue de Paris) ou environ 2 km. Beaucoup de ces bornes
ont survécu jusqu'à nos jours. Les fleurs de lys ont été fréquemment martelées à la Révolution,
quelquefois même remplacées par des symboles républicains comme le bonnet phrygien. Elles
portent toujours un numéro d'ordre à partir de leur point d'origine.
pneumatiques Michelin et Dunlop. Les premiers signaux de routes à symboles modernes sont
créés en France en 1902 par l’Association générale automobile, association fondée en 1895. En
haut du panneau figurait le créateur du signal, et en bas à gauche, celui du partenaire financier
nommé par la phrase « Don de … ».
Ces lignes blanches furent utilisées aux États-Unis jusqu’en 1971 où elles furent
remplacées alors par des lignes jaunes (souvent 2 lignes jaunes continues), qui sont toujours
utilisées pour séparer les sens de circulation.
En Europe, la première expérimentation connue d’une ligne blanche est faite en 1921 à
Sutton, à Maney Corner, à la suite de la plainte de plusieurs riverains sur la conduite imprudente
des automobilistes et de nombreux accidents.
En 1965 est introduite une nouveauté majeure qui allait rendre les routes encore plus
sûres : le marquage rétro réfléchissant.
En France, les premières lignes sont jaunes. À l’inverse des États-Unis, elles
deviendront blanches en 1972. Cette modification permet d’augmenter la visibilité sur les routes
et de se diriger vers une harmonisation des couleurs au niveau européen.
Feux de signalisation
Les premiers feux de signalisation ont fait leur apparition à Londres dès 1868. Il s’agit
alors d’un sémaphore artificiel constitué de bras articulés ; il était animé par la force musculaire
d’un policier. Ensuite, il fut équipé de lampes de différentes couleurs destinées à améliorer leur
visibilité nocturne, alimenté au gaz et allumées par le même policier. Mais le dispositif
londonien eut un destin tragique. Non seulement il provoqua la panique d’un détachement de
cavalerie, laquelle entraînera la mort de deux policiers, mais il connut également en 1869 une
explosion qui atteindra mortellement le policier venu allumer les lampes.
Le premier feu électrique fut installé à Salt Lake City en 1912, puis on en trouve à
Cleveland en 1914, à New York et Détroit en 1918, à Paris en 1923, à Berlin en 1924 et à
Londres en 1925.
En France, jusqu’aux années 1920, la circulation aux carrefours était réglée uniquement
par les signaux manuels des gardiens de la paix. Les premiers « feux de carrefour » (de simples
feux rouges) furent mis en service à Paris en 1923 au carrefour Rivoli-Sébastopol. Ils ne
comportaient qu’une couleur, le rouge.
Dans les années 1930, on ajouta un feu vert pour indiquer sans risque d’erreur que le
passage était libre. Cependant, seule une sonnerie avertissait les conducteurs du changement de
couleur : le feu rouge après le feu vert engendrait alors des arrêts brutaux cause de nombreux
accidents.
C’est alors que le feu orange fut inventé. On abandonna ensuite le signal sonore, source
de nuisance pour les riverains.
La signalisation routière joue un rôle important en matière de sécurité routière car elle
contribue à la lisibilité de la route. Les panneaux de signalisation de direction indiquent, en
premier lieu, des noms d'agglomération. Toutefois, lorsque l'information est utile, le numéro
des voies peut être ajouté, notamment dans le cas du réseau autoroutier maillé. Ainsi, l'usager
peut trouver sur un panneau à la fois le nom d'une ville et le numéro d'une voie.
Pour ce faire, le message doit être compréhensible pour chaque usager. La signalisation
doit également être visible en tout temps, et ce, même dans l’obscurité, la pénombre, le
brouillard, la pluie ou la neige. Un manque de signalisation, une surabondance, un emplacement
inadéquat ou une signalisation non visible ou illisible auront un effet direct sur le comportement
des usagers et, conséquemment, sur la sécurité routière.
Pour être efficace, la signalisation routière doit s’appuyer sur les principes
fondamentaux que sont la crédibilité, l’uniformité et l’homogénéité, la visibilité, la lisibilité, la
clarté, l’adaptabilité et la cohérence. Ces sept principes sont décrits ci-dessous.
Crédibilité
Uniformité et homogénéité
L’homogénéité exige que, dans des conditions identiques, l’usager rencontre des
signaux de même valeur et de même portée, implantés suivant les mêmes règles. Ce principe
permet de faciliter la réaction des usagers, notamment en évitant les fausses manœuvres ou les
manœuvres inappropriées.
Les dispositifs de signalisation doivent toujours être vus de façon claire, de jour comme
de nuit, et ce, peu importe la saison.
Pour ce faire :
Ils ne doivent pas être dissimulés, entre autres, par de la végétation ou des
affiches publicitaires.
Lisibilité (lire)
La signalisation doit être lisible au premier coup d’œil et sans ambiguïté pour tous les
usagers. Il est possible de maximiser la lisibilité par l’utilisation :
Clarté
Pour que la signalisation routière joue son rôle de mode d’emploi, elle doit être adaptée
à la route et à son environnement. La dimension des dispositifs de signalisation, leur
emplacement, le lettrage et la typographie utilisés ainsi que le message affiché, par exemple,
doivent tenir compte du type de voie publique, du milieu (rural/urbain), de la vitesse affichée,
du débit de circulation ainsi que des caractéristiques géométriques de la route.
Le message livré à l’usager doit être cohérent; il ne doit donc pas y avoir de contradiction
entre les différents dispositifs de signalisation tels que les panneaux, les marques sur la
chaussée, les feux de circulation et la signalisation de travaux. Cette cohérence influe
directement sur le processus de lecture de la signalisation. Toute diversion à cet effet aura un
effet direct sur le comportement des usagers.
5. Les Arrêtés royal et ministériel du 1er février 1991 relatifs à la signalisation des lieux
et établissements d'intérêt général ou à vocation touristique.
6. L'arrêté royal du 9 octobre 1998 fixant les conditions d'implantation des dispositifs
surélevés sur la voie publique et les prescriptions techniques auxquelles ceux-ci satisfont et
modifié par l’Arrêté Royal du 3 mai 2002.
Normes européennes :
Voire annexe N0 1
VU la constitution du 2 juin 1972 modifiée et complétée par les lois n° 75/1 du 9 mai
1975 et 79/2 du 29 juin 1979 ;
VU le chapitre 184 road traffic of the laws of the Federation of Nigeria and Lagos;
Décrète les normes et règlementations sur la signalisation routière au Cameroun dans la partie
suivante :
Ces panneaux ont des formes bien définis en fonction du message qu’il doit envoyer à
un usager. Dans le tableau suivant on a classé les panneaux par leurs formes et de leurs objectifs,
on obtient donc :
Les différents panneaux présentés dans le Code de la route ont différentes fonctions, et
permettent notamment de :
Signaler un danger imminent
Exprimer une interdiction, un ordre ou une obligation aux usagers de la route
Fournir un renseignement, une indication ou présenter un itinéraire aux
usagers de la route.
Voire en annexe les différents panneaux de danger les plus répandus dans le monde
Reconnaître les panneaux d’interdiction est assez simple. En effet, ce sont des panneaux
ronds et bordés d’une lisière rouge qui indiquent une interdiction immédiate. Ils peuvent
également être complétés d’un panonceau, qui précisera si l’interdiction ne s’applique qu’à une
certaine catégorie d’usagers, ou si cette interdiction ne prendra effet qu’à une certaine distance.
Dans la plupart des cas, ils sont positionnés à l’endroit où ils prennent effet. Ils sont
installés à droite de la chaussée, sans distinction légale. Cependant, il est toujours plus logique
que le panneau soit positionné du côté où il mentionne un interdit. Par exemple, si la route que
vous empruntez dispose d’un terre-plein central et d’une intersection interdite vers la gauche,
il est logique que le panneau d’interdiction de tourner soit positionné sur le terre-plein, à votre
gauche.
Sans pictogramme, il interdit la circulation à tout véhicule dans les deux sens (dans les
zones piétonnes, par exemple).
Important : A quelques exceptions près, ils existent des panneaux ronds qui indiquent
l’obligation.
Voire en annexe les différents panneaux ronds d’interdictions les plus répandus dans le monde
Dans le Code de la route, ces panneaux sont destinés à obliger les usagers à respecter
certaines prescriptions et certaines règles à partir du niveau du panneau ou devant celui-ci. Ces
panneaux peuvent donc indiquer non seulement une direction que l'usager devra suivre, mais
aussi une vitesse minimum à respecter, ou encore une voir obligatoire pour certains types
d'usagers. Ils sont généralement ronds et ont un fond bleu.
Voire en annexe les différents panneaux ronds d’obligations les plus répandus dans le monde
Comme les panneaux d’interdiction, les panneaux de fin d’interdiction possèdent une
signalétique qui les rend particulièrement simples à reconnaître. Ils sont ronds, bordés de noir
et barrés d’une bande noire oblique.
Exemple :
Cependant, dans certains cas il ne sera pas nécessaire de mettre en place une
signalisation de fin d’interdiction, par exemple :
Pour une indication ponctuelle évidente, par exemple dans le cas d’un
panneau d’interdiction indiquant « défense de tourner à gauche » ;
Après un péage, à la fin d’une bretelle d’insertion sur autoroutes ou routes à chaussées
séparées ;
Important : Les panneaux de fin d’interdiction doivent être visibles de jour comme de nuit, et
ils sont normalement répétés, si cela est nécessaire, après chaque intersection du réseau routier
publique.
Les panneaux d'indication sont des panneaux de signalisation qui donnent des
informations indispensables aux usagers. L'implantation d'un panneau d'indication permet de
fluidifier la circulation et de sécuriser les déplacements des automobilistes.
L’objectif du panneau d’indication est de vous donner des informations utiles sur la
route que vous parcourez, comme la présence de certains aménagements, le type de voie etc…
Ces panneaux n’ont pas de caractère obligatoire, mais ils vous aident à vous repérer, à adapter
votre conduite et votre vitesse en fonction de votre environnement et à rester vigilant.
Voire en annexe les différents panneaux d’indications les plus répandus dans le monde
Si la couleur bleue indique la direction d’une autoroute, la couleur verte indique, quant
à elle, une grande ville. Pour ce qui est des autres couleurs, la couleur blanche fait référence à
une localité voisine, alors que la couleur jaune stipule la mise en place d'un itinéraire
temporaire. Il existe, de plus, des panneaux de pré signalisation, d'annonce et de confirmation
qui se distinguent par leurs formes et leurs usages respectifs.
Les panneaux de direction indiquent les directions à suivre pour atteindre une
destination donnée, dans ce cas ils sont fléchés.
Ils peuvent aussi indiquer l'affectation des voies pour une direction donnée (souvent en
autoroute), ou simplement rappeler les distances vers les destinations d'une route, dans ce cas
ils sont rectangulaires.
Tous ces panneaux ont pour objectif de préparer le conducteur à une prise de décision :
Les panneaux blancs indiquent les directions de villes et de villages sur route :
Les panneaux verts indiquent les distances vers des villes importantes sur route :
Les panneaux bleus indiquent des directions accessibles par autoroute, ou l'emplacement
d'une autoroute elle-même :
Exemple :
Le panneau de route prioritaire : il indique à l'usager qu'il se trouve sur une voie
prioritaire. Il doit cependant rester très vigilant, et doit anticiper tout refus de priorité.
Le panneau STOP : il oblige l'usager circulant dans cette voie à marquer un arrêt sans
dépasser la ligne blanche se trouvant au sol.
Une fois que les éléments de la signalisation verticale devant être apposés au niveau
d’une voie de circulation ont été choisis, les gestionnaires de la voirie doivent définir le futur
emplacement exact des panneaux. Ils doivent également s’assurer que les futurs panneaux
présenteront aux usagers une surface visible suffisante pour que leur message, qu’il soit textuel
ou sous la forme d’un pictogramme, puisse être parfaitement compréhensible. Les éléments de
signalisation devront également être positionnés à une hauteur suffisante, etc ...
Une fois toutes ces vérifications réalisées, les gestionnaires de la voie de circulation
pourront commander un panneau en acier galvanisé ou en aluminium aux bonnes dimensions
et résistant aux conditions difficiles, comme l’eau de pluie ou la neige.
Les feux tricolores sont des éléments de signalisation lumineux servant à réguler la
circulation au niveau des intersections. En fonction de la couleur affichée, ils permettent ou non
aux usagers de franchir une intersection.
Contrairement à la plupart des indications de signalisation présentes sur les routes, les
feux tricolores s'adressent à tous les usagers.
Que l'usager soit piéton ou automobiliste, il se doit d'analyser l'intention des autres
usagers de la route, en effectuant des contrôles visuels même lorsqu’il a la priorité, avant de
réaliser toute action. Lorsque les feux tricolores sont en panne, c'est la règle de la priorité à
droite qui doit être respectée, sauf si un panneau disposé sous le feu donne une consigne de
conduite.
Lorsqu'un feu de signalisation passe au vert, il permet aux usagers qui circulent face à
lui de passer, et de continuer leur route. Cela veut dire qu'ils peuvent également changer de
direction, sauf si le conducteur risque d'être bloqué. Par contre, lorsqu'un véhicule tourne à
gauche, il doit nécessairement céder le passage aux usagers qui arrivent face à lui.
Le fait de ne pas s'arrêter face à un feu rouge comme l'exige le Code de la route est une
infraction grave. Cette dernière donne généralement lieu à une amende. Les forces de l'ordre
peuvent également faire le choix de suspendre le permis de conduire pendant une durée pouvant
aller jusqu'à 3 ans.
Si, généralement, les feux tricolores ont un fonctionnement standard, il existe quelques
cas particuliers comme les feux en forme de flèches ainsi que les feux clignotants. De plus,
lorsqu'un agent est en charge de la circulation, ses indications remplacent celles données par les
feux tricolores, et ce sont donc ses consignes que les usagers devront appliquer.
Les feux en forme de flèches ont les mêmes fonctions que celles des feux tricolores
standard. Ils fournissent aux usagers différentes indications :
La mise en place de feux clignotants sur un parcours, pour remplacer le feu vert doit
permettre d'attirer l'attention des conducteurs sur un danger particulier. Aussi, pour circuler en
toute sécurité, il est conseillé aux usagers d'effectuer de nombreux contrôles visuels et de
ralentir tout au long de ce trajet et jusqu’au rétablissement d’une signalisation standard.
Attention, ces feux sont des dispositifs de signalisation lumineuse routière qui ne se
retrouvent qu’exceptionnellement sur les routes, ceci afin d'alerter l’usager sur un danger très
spécifique.
Voici des exemples de cas dans lesquels il est possible de retrouver l’utilisation de ces
feux, en association avec des panneaux de signalisation de prescription, d’indication, de
services et de direction conseillée :
Lorsque les feux de balisage et d’alerte sont utilisés pour compléter un panneau de
danger, de priorité ou de balisage permanent
Lorsque les feux de balisage et d’alerte sont utilisés pour appuyer un élément de
signalisation temporaire
Lorsque les feux de balisage et d’alerte comportent plusieurs feux s'allumant
successivement
Les bornes routières sont des éléments de signalisation verticale qui sont
systématiquement implantés sur l'accotement, le long du réseau routier français. Elles prennent
la forme de pavés rectangulaires au sommet arrondi et leur objectif est de permettre aux
conducteurs d'obtenir rapidement des informations sur leur localisation exacte durant un long
trajet. Ces bornes disposent d'une base de couleur blanche et d'un sommet peint en jaune ou en
rouge en fonction du fait qu'elles soient implantées sur une départementale ou une nationale.
En adéquation avec l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des
autoroutes, les bornes de localisation doivent obligatoirement comprendre les éléments suivants
:
Les balises sont des éléments de signalisation qui permettent d'alerte de la présence d'un
danger, par exemple la présence d'un passage à niveau. Ces dernières sont positionnées en
amont, car elles ont pour objectif d’attirer l’attention des conducteurs afin qu'ils réalisent des
contrôles visuels avant de continuer leur trajet, de réduire leur vitesse, mais également de
stopper le mouvement de leur véhicule.
La balise d’obstacle
La balise de virage
Les usagers peuvent aussi rencontrer des balises de guidage de différentes couleurs en
fonction des situations de conduite :
Le marquage au sol n’est pas obligatoire sauf dans les cas suivants :
La peinture routière blanche (RAL 9016) est la couleur la plus utilisée dans la
signalisation horizontale. Cette couleur délimite la chaussée de chaque côté, indique les voies
et les sens de circulation. Elle est utilisée pour :
Cette couleur informe d’un danger ou d’une interdiction. Elle est fréquente avant un
tronçon périlleux sous la forme d’un damier rouge et blanc. Cette voie de détresse est peinte
avec du rouge (RAL 3020) principalement afin que le conducteur en situation technique
délicate (freins défectueux) la repère instantanément. Ce tracé est issu de l'Arrêté du 24
novembre 1967 sur la signalisation des routes et des autoroutes.
Ces balisages délimitent ce que l’on appelle des « zones bleues ». Ce sont des zones où
l’on se gare pour une durée limitée. On l’indique à l’aide d’un disque bleu de
stationnement posé devant le pare-brise avant. Rendez-vous à la mairie de votre commune pour
le retirer gratuitement. Ces lignes bleues bornent aussi les places de parking réservées
aux personnes en situation de handicap.
Figure 19 : Marquage au sol pour personnes à mobilité réduite, et pour un stationnement limité
La couleur verte délimite les bandes et pistes cyclables réservées à la circulation des
cyclistes en ville ou hors agglomération, pour le stationnement des voiture électriques.
Les différentes lignes à connaître pour le Code de la route. Elles imposent des règles de
circulation bien précises :
La ligne continue : de couleur blanche, elle délimite les deux côtés de la chaussée. Elle
interdit tout dépassement et tout franchissement. À noter : depuis le décret du 22 juillet
2015, le chevauchement d’une ligne continue est autorisé pour le dépassement d’un
cycliste.
La ligne discontinue de guidage : elle indique les différents sens de circulation, elle
peut être franchie lors d’un dépassement ou d’un changement de voie. Ces lignes sont
séparées tous les 3 mètres d’un écart de 10 m en dehors d’une agglomération. En ville,
ces lignes de 1,5 m sont espacées de 5 mètres. Ces écarts conservent toujours un rapport
de 1 sur 3.
La ligne de dissuasion : sur des voies qui serpentent, qui présentent un dénivelé ou
empruntées par des véhicules lents, ce marquage déconseille d’opérer un dépassement
qui serait dangereux. Sur l’autoroute, elle indique qu'il est trop tard pour se rabattre afin
d'accéder une sortie. Chaque ligne blanche mesure 3 mètres et elles sont espacées de
1,33 m. Les flèches de rabattement tracées sur les routes à double sens sont
accompagnées d’une ligne de dissuasion.
La ligne médiane double ou mixte : ligne discontinue accolée à une ligne continue.
Lorsque la ligne discontinue est de votre côté, vous pouvez la franchir. Ce n’est pas le
cas si c’est une ligne continue. À une exception près : pour dépasser un usager à deux
roues. À noter : quand la ligne discontinue devient une ligne continue, les pointillés se
resserrent, c’est une ligne d’annonce continue.
Les lignes de rive : elles bornent les côtés d’une chaussée de manière continue ou
discontinue. Sur l’autoroute, elles délimitent la voie d’arrêt d’urgence (lignes de
39 mètres séparées de 13 mètres). Elles peuvent aussi mesurer 3 mètres et être espacées
de 3,50 m. Parfois, elles font 20 mètres pour un écart de 6 mètres. C’est le cas lorsque
vous arrivez à proximité d’une intersection. À noter : une ligne de rive continue à
gauche de la chaussée signale que la circulation est à sens unique.
Lorsque l'usager roule sur une chaussée qui comporte plusieurs voies, il peut rencontrer
des flèches directionnelles blanches tracées au sol indiquant la voie à emprunter selon la
direction souhaitée. À savoir :
Les repérages au sol des voies réservées sont reconnaissables à leur largeur qui est plus
importante que les autres.
Les voies de bus se délimitent d’autres voies par des lignes continues et discontinues
avec de larges traits rapprochés. Le terme « BUS » est peint dessus.
Les damiers blancs se situent au niveau des intersections pour indiquer aux usagers que
les bus ont besoin d’espace pour manœuvrer.
Les zigzags jaunes existent aux arrêts de bus pour délimiter l’emplacement où ces derniers se
garent. Ceci afin que les passagers puissent monter ou descendre. Cet espace sécurisé est
strictement interdit aux autres usagers. Ils peuvent le franchir, mais pas y stationner.
Ces voies tracées en vert sécurisent les cyclistes. En plus de cette couleur rapidement
identifiable tout le long du couloir, un logo qui représente un cycliste est peint en blanc. Enfin,
ces pistes sont parfois séparées d’un terre-plein.
Les zébras
La signalisation horizontale est très présente dans les villes : zone 30 km/h, passage
piéton, zigzags pour les arrêts de bus, hachures pour les voies de bus, pistes cyclables en vert,
places de parking, etc. Elle instaure une réglementation très précise. Voici ce que vous devez
retenir pour l’examen du Code de la route.
Les feux de signalisation sont accompagnés de lignes d'effet tracés au sol pour indiquer aux
usagers où stopper leur véhicule.
Malgré ces efforts d’amélioration des infrastructures routières pour la réduction des
accidents de la route, le diagnostic des routes camerounaises par rapport à la mise en œuvre du
Plan mondial et du Plan d’action africain de la Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-
2020 n’est pas reluisant. En effet, le réseau routier du pays souffre, parmi d’autres problèmes,
d’un déficit de signalisation et de traçage, de fissures, de nids de poule, d’une mauvaise
évacuation des eaux de pluies, d’absence de trottoirs et de pistes cyclables, et de désordre en ce
qui concerne le stationnement.
Beaucoup de piétons sont ainsi mortellement heurtés par des véhicules qui traversent
ces villages sans réduire la vitesse (absence de signaux de réduction de la vitesse), surtout des
jeunes enfants qui doivent traverser la route pour aller à l’école.
Figure 38 : axe lourd Yaoundé-Douala avec l'absence de panneaux et sans marquage au sol
sens pour les usagers. Ce qui constitue également une des sources de plusieurs accidents de
circulation. Ainsi, pour 2021 35 % des accidents ont été causé par l'excès de vitesse d'après une
étude réalisée par le cabinet CYSCOM et 19 % d’accidents se sont produits pour non-respect
de la signalisation.
Le non-respect de ces consignes a, en 2021, provoqué 12% des accidents pour non-
respect des passages piéton et 7% des accidents pour non-respect des lignes stop.
IV.3.
CONCLUSION
ANNEXE
REFERENCES
https://fr.wikipedia.org/wiki/Signalisation_routi%C3%A8re
https://www.la-securite-routiere.com/histoire-signalisation-routiere-etapes-
cles-fil-siecles/
https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/securite-
signalisation/signalisation/Documents/fiche-principes-fondamentaux.pdf