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République du Cameroun Republic of Cameroon

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


-------------------------------------------- ----------------------------------------------
Université de Yaoundé I University of Yaoundé I
Sapienta – Collativia – Cognitio Sapienta – Collativia – Cognitio
---------------------------------------------- --------------------------------------------
Ecole Nationale Supérieure National Advanced School of
Polytechnique Engineering
--------------------------------------------- ---------------------------------------------
Département de Génie civil et Department of Civil Engineering and
urbanisme urbanism

LA SIGNALISATION
ROUTIERE
Projet réalisé par les élèves ingénieurs de 5ème année Génie Civil de l’Ecole Nationale
Supérieure de Yaoundé

MEMBRES DU GROUPE 9 :
BOGAGNE TAMBA ANTHONY 17P087
EWANE NGOLE LOIC BADRANNE 17P199
IBRAHIMA MOUSSA 18P203
MBEDE NGA MARCELLIN 18P109
OLO’O CHRISTIAN PLACIDE 17P072

SOUS LA SUPERVISION DU :
Pr MADJADOUMBAYE Jérémie Dr Jacques Rémy MINANE
Ingénieur GC Ingénieur GC

Année académique : 2022 – 2023


LA SIGNALISATION ROUTIERE

REMERCIEMENTS

Rendons grâce à Dieu tout puissant pour nous avoir donné la vie. Par la même occasion,
nous tenons à remercier toutes les personnes qui, d’une façon ou d’une autre, ont œuvré pour
la concrétisation de ce travail. Nous pensons particulièrement :

Au Pr MEVA’A Lucien, Professeur titulaire des universités et Directeur de l’ENSPY


pour son encadrement et les efforts fournis ;
Au Pr MANJIA Marcelline Blanche, Maitre de conférences et Chef de département
de Génie Civil de l’ENSPY pour notre sélection au département dont elle a la charge ;
Au Pr MADJADOUMBAYE Jérémie, Maitre de conférences et chargé de cours au
Génie Civil de l’ENSPY pour sa disponibilité et son professionnalisme qui nous aide
tout au long de notre formation d’ingénieur ;
Au Dr MINANE, Ingénieur de Génie Civil et chargé de cours au Génie Civil de
l’ENSPY pour sa disponibilité et son professionnalisme qui nous aide tout au long de
notre formation d’ingénieur ;
A tous les enseignants du département de Génie Civil pour les différents cours
dispensés;
A tous nos camarades de la 5ème année Génie Civil ;
A tous ceux que j’ai oublié, qu’ils trouvent dans ce travail ma reconnaissance et ma
gratitude à leurs égards ;

Rédigé et réalisé par les membres du groupe N09, 5GC, ENSPY


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LA SIGNALISATION ROUTIERE

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS .................................................................................................................I
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... II
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................... IV
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1
I. GENERALITES SUR LA SIGNALISATION ROUTIERE ........................................ 2
I.1. DEFINITION ................................................................................................................. 2
I.2. HISTORIQUE ................................................................................................................ 2
I.3. L’IMPORTANCE ET LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA
SIGNALISATION ROUTIERE ............................................................................................. 6
I.3.1. L’IMPORTANCE DE LA SIGNALISATION ROUTIERE ........................................ 6
I.3.2. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA SIGNALISATION ROUTIERE ........ 7
I.4. REGLEMENTATIONS ET NORMES DANS LA SIGNALISATION ROUTIERE .... 9
I.4.1. CADRE REGLEMENTAIRE EN EUROPE .............................................................. 9
I.4.1.1. Références légales ............................................................................................. 9
I.4.1.2. Cadre normatif relatif à la signalisation routière .............................................. 9
I.4.1.3. Références règlementaires et administratives ................................................. 10
I.4.2. CADRE REGLEMENTAIRE AU CAMEROUN (CEMAC)..................................... 11
II. LES TYPES DE SIGNALISATION ROUTIERE ...................................................... 12
II.1. LA SIGNALISATION VERTICALE ......................................................................... 12
II.1.1. LES PANNEAUX DE SIGNALISATION ............................................................... 12
II.1.1.1. Les panneaux triangulaires de danger............................................................ 13
II.1.1.2. Les panneaux ronds d’interdiction ou d’obligation ....................................... 14
II.1.1.3. Les panneaux ronds de fin d’interdiction ...................................................... 15
II.1.1.4. Les panneaux d’indication ou d’information lors d’un trajet ........................ 16
II.1.1.5. Les panneaux de priorité................................................................................ 18
II.1.1.6. Les panonceaux ............................................................................................. 19
II.1.1.7. Le positionnement des panneaux sur la chaussée .......................................... 19
II.1.2. LES FEUX ET SIGNAUX LUMINEUX ................................................................ 20
II.1.2.1. Les feux tricolores .......................................................................................... 20
II.1.2.2. Les signaux lumineux ..................................................................................... 23

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

II.1.2. LES BORNES ET LES BALISES .......................................................................... 24


II.1.2.2. Les Bornes ...................................................................................................... 24
II.1.2.2. Les Balises ...................................................................................................... 24
II.2. LA SIGNALISATION HORIZONTALE .................................................................... 26
II.2.1. MARQUAGE AU SOL DANS LE CODE DE LA ROUTE.................................... 26
II.2.2. COULEURS DES MARQUAGES AU SOL .......................................................... 27
II.2.3. LES LIGNES MÉDIANES DANS LE MARQUAGE AU SOL ............................... 29
II.2.4. LES FLÈCHES DIRECTIONNELLES.................................................................. 32
II.2.5. LES VOIES RÉSERVÉES ..................................................................................... 32
II.2.6. EN AGGLOMÉRATION : UN MARQUAGE AU SOL POUR SÉCURISER ........ 34
IV. LA SIGNALISATION ROUTIERE AU CAMEROUN.............................................. 37
IV.1. ÉTAT DES LIEUX DU RESEAU ROUTIER CAMEROUNAIS.............................. 37
IV.2. ÉTAT DES SIGNEAUX ROUTIERS CAMEROUNAIS .......................................... 38
IV.2.1. LES PANNEAUX DE SIGNALISATION ............................................................. 38
IV.2.1. LES MARQUAGES AU SOL ............................................................................... 39
IV.3. ...................................................................................................................................... 39
V. CAS PRATIQUE : REAMENAGEMENT DES SIGNAUX ......................................... 40
CONCLUSION ....................................................................................................................... 41
ANNEXE ................................................................................................................................. 41
REFERENCES ....................................................................................................................... 41

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LISTE DES FIGURES

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

INTRODUCTION GENERALE

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

I. GENERALITES SUR LA SIGNALISATION ROUTIERE

I.1. DEFINITION
La signalisation routière désigne l’ensemble des signaux conventionnels implantés sur
le domaine routier et destinés à assurer la sécurité des usagers de la route, soit en les informant
des dangers et des prescriptions relatives à la circulation ainsi que des éléments utiles à la prise
de décisions, soit en leur indiquant les repères et équipements utiles à leurs déplacements. Elle
comprend deux grands ensembles : la signalisation routière verticale, qui comprend les
panneaux, les balises, les feux de signalisations (type gyrophare), les bornes et les feux
tricolores et la signalisation routière horizontale, constituée des marquages au sol et des plots.

I.2. HISTORIQUE
L’histoire de la signalisation routière débute à l’époque romaine avec les bornes
présentes le long des routes. Après quoi, la signalisation routière n’évolue guère jusqu’à
l’apparition de l’automobile. Cependant, c’est la Première Guerre mondiale qui marque un
tournant pour le réseau routier dans le monde, ainsi que pour ses équipements sur le bord des
routes. Les panneaux de direction, le marquage au sol ou les feux tricolores viennent
principalement, des pays anglophones.

Les bornes romaines ou miliananes (milianum en latin)

Le premier équipement routier apparaît à l’époque romaine. C’est ici que commence
l’histoire de la signalisation routière. Les Romains possèdent un réseau de routes pavées
parsemées de bornes : les milliaires. Jules César a également codifié des règles de circulation
routière comme le sens unique, les passages piétons ou la réglementation du stationnement. Ces
règles se matérialisent par des équipements aménagés sur les routes.

Les bornes romaines persistent sur les routes même après le Moyen-âge. C’est
seulement au XVIIIe siècle que sont implantées de nouvelles bornes sur les routes royales. Le
panneau directionnel apparaît ensuite en Grande-Bretagne.

Les bornes étaient aussi utilisées par les Romains pour faire des rappels de travaux
d'entretien. Le nom de l'empereur ou magistrat qui payait les rénovations de la voie était indiqué
sur la borne.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 1 : Borne milliaire romaine de la voie d'Aquitaine indiquant la distance de 20 milles de


Narbonne et portant la mention de la 36e puissance tribunitienne d'Auguste, -14 av notre ère

Les coquilles du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

Les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle avaient pour coutume de rapporter puis


de se voir remettre comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu'ils fixaient
à leur manteau ou à leur chapeau, d'où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à
ces mollusques. La coquille Saint-Jacques était le signe à l'issue du voyage que c'était un
homme nouveau qui rentrait au pays. La coquille fut même gravée dans la pierre sur les frontons
ou les chapiteaux des églises qui servaient d'étape aux pèlerins.

Figure 2 : Chemin de Saint-Jacques de Compostelle à Dax - Landes - Voie de Tours

Le Fingerpost : Les premiers poteaux indicateurs

Le Fingerpost est né en Grande-Bretagne. C'est le premier poteau d'indication recensé à


l'échelle internationale. Il a été créé pour faciliter les déplacements des usagers.

Il est composé de plusieurs bras qui indiquent le nom des directions et des distances. Ce
poteau est entré dans la législation britannique en 1697.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 3 : Fingerpost, panneau indicateur anglais.

XVIe siècle : les bornes royales

En France, sous Louis XV, à partir de 1745, de hautes bornes de pierre ornées d'une
fleur de lys en bas-relief sont mises en place sur les routes royales. Elles sont implantées toutes
les mille toises, soit une demi-lieue (lieue de Paris) ou environ 2 km. Beaucoup de ces bornes
ont survécu jusqu'à nos jours. Les fleurs de lys ont été fréquemment martelées à la Révolution,
quelquefois même remplacées par des symboles républicains comme le bonnet phrygien. Elles
portent toujours un numéro d'ordre à partir de leur point d'origine.

Figure 4 : les bornes royales

1902 : premiers panneaux de signalisation à symboles

Avec l’apparition de l’automobile, apparaissent dès 1900 des panneaux de prescription


communs aux automobilistes et aux cyclistes avec les textes « Allure modérée » ou « Ralentir
» en France ou « Kraftwagen schritt » (« Roulez au pas ») ou « Kraftwagen Vorsicht » («
attention danger ») en Allemagne. De nombreuses initiatives voient alors le jour, grâce
notamment à l'action de certaines associations, des touring-clubs, ainsi que des fabricants de

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

pneumatiques Michelin et Dunlop. Les premiers signaux de routes à symboles modernes sont
créés en France en 1902 par l’Association générale automobile, association fondée en 1895. En
haut du panneau figurait le créateur du signal, et en bas à gauche, celui du partenaire financier
nommé par la phrase « Don de … ».

Marquage routier : une évolution parallèle à celle des panneaux

Le marquage routier constitue dès l’apparition de l’automobile un équipement


incontournable de la signalisation.

En 1883, un professeur de l’Université du Dakota du Sud prédit que les futures


automobiles rouleraient à la vitesse incroyable de 25 miles par heure sur des routes dont les
voies de roulement seraient séparées par des bandes blanches. Le premier marquage routier
axial intervint de fait en 1911 sur une route du Michigan.

Ces lignes blanches furent utilisées aux États-Unis jusqu’en 1971 où elles furent
remplacées alors par des lignes jaunes (souvent 2 lignes jaunes continues), qui sont toujours
utilisées pour séparer les sens de circulation.

En Europe, la première expérimentation connue d’une ligne blanche est faite en 1921 à
Sutton, à Maney Corner, à la suite de la plainte de plusieurs riverains sur la conduite imprudente
des automobilistes et de nombreux accidents.

En 1965 est introduite une nouveauté majeure qui allait rendre les routes encore plus
sûres : le marquage rétro réfléchissant.

En France, les premières lignes sont jaunes. À l’inverse des États-Unis, elles
deviendront blanches en 1972. Cette modification permet d’augmenter la visibilité sur les routes
et de se diriger vers une harmonisation des couleurs au niveau européen.

Au fil du développement du réseau routier et de sa signalisation, ce sont ainsi des


milliers de tonnes de produits de marquage qui sont appliqués sur les routes.

Feux de signalisation

Les premiers feux de signalisation ont fait leur apparition à Londres dès 1868. Il s’agit
alors d’un sémaphore artificiel constitué de bras articulés ; il était animé par la force musculaire
d’un policier. Ensuite, il fut équipé de lampes de différentes couleurs destinées à améliorer leur
visibilité nocturne, alimenté au gaz et allumées par le même policier. Mais le dispositif
londonien eut un destin tragique. Non seulement il provoqua la panique d’un détachement de

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

cavalerie, laquelle entraînera la mort de deux policiers, mais il connut également en 1869 une
explosion qui atteindra mortellement le policier venu allumer les lampes.

Le premier feu électrique fut installé à Salt Lake City en 1912, puis on en trouve à
Cleveland en 1914, à New York et Détroit en 1918, à Paris en 1923, à Berlin en 1924 et à
Londres en 1925.

En France, jusqu’aux années 1920, la circulation aux carrefours était réglée uniquement
par les signaux manuels des gardiens de la paix. Les premiers « feux de carrefour » (de simples
feux rouges) furent mis en service à Paris en 1923 au carrefour Rivoli-Sébastopol. Ils ne
comportaient qu’une couleur, le rouge.

Dans les années 1930, on ajouta un feu vert pour indiquer sans risque d’erreur que le
passage était libre. Cependant, seule une sonnerie avertissait les conducteurs du changement de
couleur : le feu rouge après le feu vert engendrait alors des arrêts brutaux cause de nombreux
accidents.

C’est alors que le feu orange fut inventé. On abandonna ensuite le signal sonore, source
de nuisance pour les riverains.

I.3. L’IMPORTANCE ET LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA


SIGNALISATION ROUTIERE
I.3.1. L’IMPORTANCE DE LA SIGNALISATION ROUTIERE

La signalisation routière joue un rôle important en matière de sécurité routière car elle
contribue à la lisibilité de la route. Les panneaux de signalisation de direction indiquent, en
premier lieu, des noms d'agglomération. Toutefois, lorsque l'information est utile, le numéro
des voies peut être ajouté, notamment dans le cas du réseau autoroutier maillé. Ainsi, l'usager
peut trouver sur un panneau à la fois le nom d'une ville et le numéro d'une voie.

Pour ce faire, le message doit être compréhensible pour chaque usager. La signalisation
doit également être visible en tout temps, et ce, même dans l’obscurité, la pénombre, le
brouillard, la pluie ou la neige. Un manque de signalisation, une surabondance, un emplacement
inadéquat ou une signalisation non visible ou illisible auront un effet direct sur le comportement
des usagers et, conséquemment, sur la sécurité routière.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

I.3.2. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA SIGNALISATION ROUTIERE

Pour être efficace, la signalisation routière doit s’appuyer sur les principes
fondamentaux que sont la crédibilité, l’uniformité et l’homogénéité, la visibilité, la lisibilité, la
clarté, l’adaptabilité et la cohérence. Ces sept principes sont décrits ci-dessous.

Crédibilité

Dans le processus de décodage et de respect de la signalisation routière, l’usager doit


considérer le message livré comme étant nécessaire et pertinent. Par conséquent, chaque
dispositif de signalisation doit être le reflet d’une règle clairement établie, que ce soit pour le
choix d’une limite de vitesse, de la priorité, du stationnement ou de l’utilisation des voies de
circulation, par exemple.

Uniformité et homogénéité

L’uniformité et l’homogénéité sont également essentielles pour assurer la clarté et


l’efficacité de la signalisation, ainsi que pour faciliter le décodage de la signalisation par tous
les usagers.

L’uniformité se traduit par l’utilisation des mêmes panneaux, pictogrammes, marques


sur la chaussée et signaux lumineux sur l’ensemble du réseau québécois. En effet, un code de
forme et de couleur permet de simplifier la reconnaissance et la compréhension des messages
signalisés.

L’homogénéité exige que, dans des conditions identiques, l’usager rencontre des
signaux de même valeur et de même portée, implantés suivant les mêmes règles. Ce principe
permet de faciliter la réaction des usagers, notamment en évitant les fausses manœuvres ou les
manœuvres inappropriées.

Visibilité (remarquer et voir)

Les dispositifs de signalisation doivent toujours être vus de façon claire, de jour comme
de nuit, et ce, peu importe la saison.

Pour ce faire :

 Ils doivent présenter une combinaison de dimensions, formes, couleurs et


réflectivité permettant d’attirer l’attention;
 Ils doivent être implantés aux bons endroits et situés dans le champ de vision
du conducteur;
 Ils doivent être propres et en bon état;

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

 Ils ne doivent pas être dissimulés, entre autres, par de la végétation ou des
affiches publicitaires.

Lisibilité (lire)

La signalisation doit être lisible au premier coup d’œil et sans ambiguïté pour tous les
usagers. Il est possible de maximiser la lisibilité par l’utilisation :

 De polices et de caractères optimaux, d’interlignes et de contrastes de


couleurs;
 De lettres de taille suffisante, placées à une distance appropriée de la route;
 De pictogrammes ou de symboles facilitant le décodage des messages.

Clarté

La signalisation doit transmettre un message simple et rapidement compréhensible par


tous les types d’usagers. Il faut éviter les distractions et la surcharge de la tâche de conduire.
Les messages complexes ou trop longs ne sont pas compris par les usagers.

Adaptation (aux usagers et au contexte)

Pour que la signalisation routière joue son rôle de mode d’emploi, elle doit être adaptée
à la route et à son environnement. La dimension des dispositifs de signalisation, leur
emplacement, le lettrage et la typographie utilisés ainsi que le message affiché, par exemple,
doivent tenir compte du type de voie publique, du milieu (rural/urbain), de la vitesse affichée,
du débit de circulation ainsi que des caractéristiques géométriques de la route.

Cohérence (avec les autres dispositifs)

Le message livré à l’usager doit être cohérent; il ne doit donc pas y avoir de contradiction
entre les différents dispositifs de signalisation tels que les panneaux, les marques sur la
chaussée, les feux de circulation et la signalisation de travaux. Cette cohérence influe
directement sur le processus de lecture de la signalisation. Toute diversion à cet effet aura un
effet direct sur le comportement des usagers.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

I.4. REGLEMENTATIONS ET NORMES DANS LA SIGNALISATION


ROUTIERE
I.4.1. CADRE REGLEMENTAIRE EN EUROPE

La signalisation routière satisfait aux prescriptions des documents suivants :

I.4.1.1. Références légales

1. La loi relative à la police de la circulation routière coordonnée par l'Arrêté royal du


16 mars 1968.

2. L'Arrêté royal du 01 décembre 1975 portant Règlement général sur la police de la


circulation routière et ses modifications successives.

3. L'Arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les


conditions particulières de placement de la signalisation routière et ses modifications
successives.

4. L'Arrêté ministériel du 07 mai 1999 relatif à la signalisation des chantiers et des


obstacles sur la voie publique.

5. Les Arrêtés royal et ministériel du 1er février 1991 relatifs à la signalisation des lieux
et établissements d'intérêt général ou à vocation touristique.

6. L'arrêté royal du 9 octobre 1998 fixant les conditions d'implantation des dispositifs
surélevés sur la voie publique et les prescriptions techniques auxquelles ceux-ci satisfont et
modifié par l’Arrêté Royal du 3 mai 2002.

I.4.1.2. Cadre normatif relatif à la signalisation routière

Normes européennes :

 NBN EN 1423 : Produits de marquage routier - Produits de saupoudrage - Microbilles


de verre, granulats antidérapants et mélange de ces deux composants.
 NBN EN 1424 : Produits de marquage routier - Microbilles de verre de pré mélange.
 NBN EN 1436 : Produits de marquage routier - Performances des marques appliquées
sur route.
 NBN EN 1463 - 1: Produits de marquage routier - Plots rétroréfléchissants - Partie 1 :
Spécifications des performances initiales.
 NBN EN 1463-2 : Produits de marquage routier - Plots rétroréfléchissants - Partie 2 :
Essai routier.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

 NBN EN 1790 : Produits de marquage routier - Marquages routiers préformés.


 NBN EN 1824 : Produits de marquage routier - Essais routiers.
 NBN EN 1871 : Produits de marquage routier - Propriétés physiques.
 NBN EN 12802 : Produits de marquage routiers - Méthodes de laboratoire pour
identification.
 NBN EN 12899-1 : Signaux fixes de signalisation routière verticale - Partie 1 :
Panneaux fixes.
 NBN ENV 13459-1 : Produits de marquage routier - Contrôle de la qualité - Partie 1 :
Echantillonnage sur stock.
 NBN ENV 13459-2 : Produits de marquage routier - Contrôle de la qualité - Partie 2 :
Guide de la préparation de plans qualité pour l'application des produits.
 NBN ENV 13459-3 : Produits de marquage routier - Contrôle de la qualité - Partie 3 :
Performances en service.
 NBN EN 13197 : Produits de marquage routier - Simulateurs d'usure.
 NBN EN 13212 : Produits de marquage routiers - Exigences pour le contrôle de la
production en usine.

I.4.1.3. Références règlementaires et administratives

RW99-L-1 "Règlements complémentaires et placement de la signalisation routière".


RW99-L-2 "Stationnement résidentiel".

Les documents de référence suivants sont d’application :

− RW99-A-4 "Guide pratique de la signalisation des chantiers" (2002)

− RW99-C-6 "Signalisation routière".

− RW99-L-3 "Matériaux pour la signalisation verticale"

− RW99-L-4 "Matériaux de recouvrement pour la signalisation verticale"

− RW99-L-5 "Performances des produits de marquages routiers"

− RW99-L-6 "Qualité des produits de marquages routiers"

Les guides d’Agréments techniques UBAtc suivants sont d’application :

− n° G0020 : Microbilles de verres

− n° G0023 : Peintures routières

− n° G0024 : Produits thermoplastiques

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

I.4.2. CADRE REGLEMENTAIRE AU CAMEROUN (CEMAC)

Voire annexe N0 1

Selon le Code communautaire de la route prescrit par la CEMAC du, DECRET N°


79/341 DU 3 SEPTEMBRE 1979 PORTANT REGLEMENTATION DE LA
CIRCULATION ROUTIERE ; LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

VU la constitution du 2 juin 1972 modifiée et complétée par les lois n° 75/1 du 9 mai
1975 et 79/2 du 29 juin 1979 ;

VU le décret N° 59/227 du 3 décembre 1959 portant code de la route ;

VU le chapitre 184 road traffic of the laws of the Federation of Nigeria and Lagos;

Décrète les normes et règlementations sur la signalisation routière au Cameroun dans la partie
suivante :

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

II. LES TYPES DE SIGNALISATION ROUTIERE

La signalisation routière a pour objet de rendre plus sûre la circulation routière, de


faciliter cette circulation, d’indiquer ou de rappeler diverses prescriptions particulières de police
et de donner des informations relatives à l’usage de la route. La signalisation routière désigne
l’ensemble des équipements de signalisation lisibles par les usagers de la route et pouvant être
implantés sur le domaine routier.

Elle se compose des dispositifs suivants :

La signalisation verticale par panneaux, par feux, par balises ;


La signalisation horizontale par marquage.

II.1. LA SIGNALISATION VERTICALE


Les typologies de signalisation routière verticale regroupent les panneaux, les feux et
signaux lumineux, ainsi que les bornes et les balises. Ce type d’équipement accompagne
l’automobiliste au quotidien, avec une foule de signaux distincts assurant la sécurité des usagers
dans l’espace routier. En agglomération ou sur autoroute, la signalisation verticale informe le
conducteur. Elle peut avertir de la présence d’un danger ou d’une intersection, donner une
indication, une direction, réguler la circulation, renforcer le marquage au sol.

Ce type de signalisation répond à trois missions fondamentales :

 Avertir des dangers à l'aide des panneaux triangulaires ;


 Signaler une interdiction ou une obligation à l'aide des panneaux ronds ;
 Donner des indications et des informations lors d'un trajet.

II.1.1. LES PANNEAUX DE SIGNALISATION

Ces panneaux ont des formes bien définis en fonction du message qu’il doit envoyer à
un usager. Dans le tableau suivant on a classé les panneaux par leurs formes et de leurs objectifs,
on obtient donc :

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 5 : différents types de panneaux selon leurs formes, couleurs et fonctions

Fonctions des panneaux du code de la route

Les différents panneaux présentés dans le Code de la route ont différentes fonctions, et
permettent notamment de :
 Signaler un danger imminent
 Exprimer une interdiction, un ordre ou une obligation aux usagers de la route
 Fournir un renseignement, une indication ou présenter un itinéraire aux
usagers de la route.

Ainsi, les différents types de panneaux routiers sont les suivants :


II.1.1.1. Les panneaux triangulaires de danger

Les panneaux triangulaires servent à indiquer un danger et comportent souvent un


pictogramme (une représentation graphique schématique, un dessin figuratif stylisé ayant
fonction de signe). Lors d’une conduite en agglomération, ces panneaux sont situés 50 mètres
en amont du danger, alors que sur les routes hors agglomération, ils se trouvent 150 mètres
avant le danger qu'ils montrent aux usagers.

On distingue 2 types de panneaux triangulaires de danger à savoir :

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

 Les panneaux à fond blanc et à bord rouge :

 Les panneaux à bord rouge et fond jaune :

Voire en annexe les différents panneaux de danger les plus répandus dans le monde

II.1.1.2. Les panneaux ronds d’interdiction ou d’obligation

a. Les panneaux ronds d’interdiction :

Reconnaître les panneaux d’interdiction est assez simple. En effet, ce sont des panneaux
ronds et bordés d’une lisière rouge qui indiquent une interdiction immédiate. Ils peuvent
également être complétés d’un panonceau, qui précisera si l’interdiction ne s’applique qu’à une
certaine catégorie d’usagers, ou si cette interdiction ne prendra effet qu’à une certaine distance.

Dans la plupart des cas, ils sont positionnés à l’endroit où ils prennent effet. Ils sont
installés à droite de la chaussée, sans distinction légale. Cependant, il est toujours plus logique
que le panneau soit positionné du côté où il mentionne un interdit. Par exemple, si la route que
vous empruntez dispose d’un terre-plein central et d’une intersection interdite vers la gauche,
il est logique que le panneau d’interdiction de tourner soit positionné sur le terre-plein, à votre
gauche.

Dans la majorité des cas, ces derniers comportent un pictogramme.

Sans pictogramme, il interdit la circulation à tout véhicule dans les deux sens (dans les
zones piétonnes, par exemple).

Important : A quelques exceptions près, ils existent des panneaux ronds qui indiquent
l’obligation.

Exemple : Ce panneau indique l’obligation pour le véhicule qui le rencontre, de


céder le passage au véhicule venant en sens inverse, la voie étant étroite.

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14
LA SIGNALISATION ROUTIERE

Voire en annexe les différents panneaux ronds d’interdictions les plus répandus dans le monde

b. Les panneaux d’obligation

Dans le Code de la route, ces panneaux sont destinés à obliger les usagers à respecter
certaines prescriptions et certaines règles à partir du niveau du panneau ou devant celui-ci. Ces
panneaux peuvent donc indiquer non seulement une direction que l'usager devra suivre, mais
aussi une vitesse minimum à respecter, ou encore une voir obligatoire pour certains types
d'usagers. Ils sont généralement ronds et ont un fond bleu.

Figure 6 : Exemples de panneaux d’obligation

Voire en annexe les différents panneaux ronds d’obligations les plus répandus dans le monde

II.1.1.3. Les panneaux ronds de fin d’interdiction

Comme les panneaux d’interdiction, les panneaux de fin d’interdiction possèdent une
signalétique qui les rend particulièrement simples à reconnaître. Ils sont ronds, bordés de noir
et barrés d’une bande noire oblique.

Ces panneaux de signalisation permettent généralement d’indiquer immédiatement la


fin d’une interdiction. Ces panneaux peuvent également être complétés d’un panonceau, qui
précisera notamment pour quels types de véhicules ou encore à quelle distance l’interdiction
prendra réellement fin.

Exemple :

Fin d’interdiction de dépasser Sortie de zone

Cependant, dans certains cas il ne sera pas nécessaire de mettre en place une
signalisation de fin d’interdiction, par exemple :

 Pour une indication ponctuelle évidente, par exemple dans le cas d’un
panneau d’interdiction indiquant « défense de tourner à gauche » ;

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15
LA SIGNALISATION ROUTIERE

 Lorsque l’étendue d’une interdiction est annoncée par l’intermédiaire


d’un panonceau, par exemple une interdiction de s’arrêter le long d'une
zone de 30 mètres ;

 Pour les interdictions de « faire demi-tour » ou de « stationnement interdit » qui ne sont


valables que jusqu’à la prochaine intersection incluse ;

 Après un péage, à la fin d’une bretelle d’insertion sur autoroutes ou routes à chaussées
séparées ;

 Lorsqu’une nouvelle interdiction ou limitation se substitue à celle qui est déjà en


vigueur.

Important : Les panneaux de fin d’interdiction doivent être visibles de jour comme de nuit, et
ils sont normalement répétés, si cela est nécessaire, après chaque intersection du réseau routier
publique.

II.1.1.4. Les panneaux d’indication ou d’information lors d’un trajet

a. Les panneaux d’indication

Les panneaux d'indication sont des panneaux de signalisation qui donnent des
informations indispensables aux usagers. L'implantation d'un panneau d'indication permet de
fluidifier la circulation et de sécuriser les déplacements des automobilistes.

L’objectif du panneau d’indication est de vous donner des informations utiles sur la
route que vous parcourez, comme la présence de certains aménagements, le type de voie etc…
Ces panneaux n’ont pas de caractère obligatoire, mais ils vous aident à vous repérer, à adapter
votre conduite et votre vitesse en fonction de votre environnement et à rester vigilant.

Le panneau d’indications routière est généralement de forme carrée, ou parfois


rectangulaire, sur fond bleu liseré de blanc.

Le format du panneau d’indication :

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Exemples des panneaux d’indications :

Panneau d’indication Panneau Panneau Panneau d’indication


d’entrée sur une d’indication d’entrée d’indication d’une d’arrêt autobus
autoroute sur une autoroute impasse

Voire en annexe les différents panneaux d’indications les plus répandus dans le monde

b. Les panneaux de direction

Contrairement aux panneaux de danger ou d’obligation, qui donnent des directives


directes à l’usager, les panneaux de direction facilitent les déplacements des usagers.

Si la couleur bleue indique la direction d’une autoroute, la couleur verte indique, quant
à elle, une grande ville. Pour ce qui est des autres couleurs, la couleur blanche fait référence à
une localité voisine, alors que la couleur jaune stipule la mise en place d'un itinéraire
temporaire. Il existe, de plus, des panneaux de pré signalisation, d'annonce et de confirmation
qui se distinguent par leurs formes et leurs usages respectifs.

Les panneaux de direction indiquent les directions à suivre pour atteindre une
destination donnée, dans ce cas ils sont fléchés.

Ils peuvent aussi indiquer l'affectation des voies pour une direction donnée (souvent en
autoroute), ou simplement rappeler les distances vers les destinations d'une route, dans ce cas
ils sont rectangulaires.

Tous ces panneaux ont pour objectif de préparer le conducteur à une prise de décision :

 Les panneaux de pré signalisation sont de forme rectangulaire et signalent une


direction ;
 Les panneaux de position sont terminés par une flèche et sont positionnés pour
permettre la réalisation d'une manœuvre ;
 Les panneaux de confirmation indiquent le nombre de kilomètres à parcourir
pour atteindre l'information mentionnée. Ils sont accompagnés par un cartouche
qui précise la catégorie et le numéro de la route empruntée ;

Les panneaux blancs indiquent les directions de villes et de villages sur route :

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Les panneaux verts indiquent les distances vers des villes importantes sur route :

Les panneaux bleus indiquent des directions accessibles par autoroute, ou l'emplacement
d'une autoroute elle-même :

Les panneaux jaunes sont des panneaux de signalisation de direction temporaire


(travaux) :

Exemple :

Contrairement aux panneaux de danger ou d’obligation, qui donnent des directives


directes à l’usager, les panneaux de direction facilitent les déplacements des usagers.

II.1.1.5. Les panneaux de priorité

Il existe un certain nombre d’éléments de prescription routiers influant sur la priorité


des usagers sur une voie de circulation donnée:

 Le panneau de route prioritaire : il indique à l'usager qu'il se trouve sur une voie
prioritaire. Il doit cependant rester très vigilant, et doit anticiper tout refus de priorité.

 Le panneau de priorité ponctuelle : il indique à l'usager que la priorité est valable


uniquement pour la prochaine intersection.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

 Le panneau STOP : il oblige l'usager circulant dans cette voie à marquer un arrêt sans
dépasser la ligne blanche se trouvant au sol.

 Les panneaux "cédez-le-passage" : on distingue le panneau de priorité à droite, qui


oblige à céder le passage aux usagers venant de la droite (1er panneau), du panneau
obligeant à céder le passage à tous les usagers, venant de droite comme de gauche.

II.1.1.6. Les panonceaux

Un panonceau est un petit panneau, généralement de forme carrée ou rectangulaire, et


positionné sous l'élément de signalisation, ce qui permet de spécifier l'indication ou l'ordre qu'il
fournit. Il permet ainsi de définir, par exemple, la distance le long de laquelle l’obligation
s’applique, mais aussi les catégories d’usagers de la route concernées par cet élément de
signalisation, s’il ne s'applique qu’à des véhicules spécifiques.

II.1.1.7. Le positionnement des panneaux sur la chaussée

Une fois que les éléments de la signalisation verticale devant être apposés au niveau
d’une voie de circulation ont été choisis, les gestionnaires de la voirie doivent définir le futur
emplacement exact des panneaux. Ils doivent également s’assurer que les futurs panneaux
présenteront aux usagers une surface visible suffisante pour que leur message, qu’il soit textuel
ou sous la forme d’un pictogramme, puisse être parfaitement compréhensible. Les éléments de
signalisation devront également être positionnés à une hauteur suffisante, etc ...

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Une fois toutes ces vérifications réalisées, les gestionnaires de la voie de circulation
pourront commander un panneau en acier galvanisé ou en aluminium aux bonnes dimensions
et résistant aux conditions difficiles, comme l’eau de pluie ou la neige.

II.1.2. LES FEUX ET SIGNAUX LUMINEUX

II.1.2.1. Les feux tricolores

Les feux tricolores sont des éléments de signalisation lumineux servant à réguler la
circulation au niveau des intersections. En fonction de la couleur affichée, ils permettent ou non
aux usagers de franchir une intersection.

Contrairement à la plupart des indications de signalisation présentes sur les routes, les
feux tricolores s'adressent à tous les usagers.

Que l'usager soit piéton ou automobiliste, il se doit d'analyser l'intention des autres
usagers de la route, en effectuant des contrôles visuels même lorsqu’il a la priorité, avant de
réaliser toute action. Lorsque les feux tricolores sont en panne, c'est la règle de la priorité à
droite qui doit être respectée, sauf si un panneau disposé sous le feu donne une consigne de
conduite.

Figure 7 : rôle et fonction des feux tricolores

a. Les 3 signaux lumineux standards des feux tricolores


Les signaux lumineux verts des feux

Lorsqu'un feu de signalisation passe au vert, il permet aux usagers qui circulent face à
lui de passer, et de continuer leur route. Cela veut dire qu'ils peuvent également changer de
direction, sauf si le conducteur risque d'être bloqué. Par contre, lorsqu'un véhicule tourne à
gauche, il doit nécessairement céder le passage aux usagers qui arrivent face à lui.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 8 : signaux lumineux verts des feux

Les signaux lumineux orange des feux

Lorsqu'un feu de signalisation passe au orange, les conducteurs ont l'interdiction de


franchir la ligne d’effet du signal. Cependant, le franchissement reste toléré si le conducteur
estime qu'il ne pourra pas s'arrêter à temps. Cette tolérance a pour but de limiter les possibilités
de collisions par l'arrière aux abords d'une intersection.

Figure 9 : signaux lumineux orange des feux

Les signaux lumineux rouges des feux

Lorsqu'un feu de signalisation passe au rouge, il indique une interdiction absolue de


franchir la ligne d'effet du signal. Dans le cas où il n'existe pas de ligne d'effet du signal au sol,
l'interdiction prend effet au niveau du feu tricolore même.

Figure 10 : signaux lumineux rouges des feux

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Le fait de ne pas s'arrêter face à un feu rouge comme l'exige le Code de la route est une
infraction grave. Cette dernière donne généralement lieu à une amende. Les forces de l'ordre
peuvent également faire le choix de suspendre le permis de conduire pendant une durée pouvant
aller jusqu'à 3 ans.

b. Les autres types de signaux des feux tricolores

Si, généralement, les feux tricolores ont un fonctionnement standard, il existe quelques
cas particuliers comme les feux en forme de flèches ainsi que les feux clignotants. De plus,
lorsqu'un agent est en charge de la circulation, ses indications remplacent celles données par les
feux tricolores, et ce sont donc ses consignes que les usagers devront appliquer.

Les feux en flèches

Les feux en forme de flèches ont les mêmes fonctions que celles des feux tricolores
standard. Ils fournissent aux usagers différentes indications :

 La flèche verte permet à l'usager de franchir le feu en suivant la direction donnée


par la pointe de la flèche
 La flèche orange impose un arrêt sauf si ce dernier risque de provoquer une
collision
 La flèche rouge, comme pour un feu rouge, oblige l'usager à s'arrêter

Figure 11 : Les feux en flèches

Les feux clignotants

La mise en place de feux clignotants sur un parcours, pour remplacer le feu vert doit
permettre d'attirer l'attention des conducteurs sur un danger particulier. Aussi, pour circuler en
toute sécurité, il est conseillé aux usagers d'effectuer de nombreux contrôles visuels et de
ralentir tout au long de ce trajet et jusqu’au rétablissement d’une signalisation standard.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

II.1.2.2. Les signaux lumineux

Il s’agit de dispositifs lumineux qui veillent à assurer la bonne circulation de l’ensemble


des usagers. Derrière cet objectif, on distinguera également un enjeu majeur : la sécurité.

Ainsi, nous avons :

Les Feux de balisage et d’alerte

Quand l’aménagement de la chaussée ne permet pas aux usagers de saisir


immédiatement l’ampleur d’un danger, il est d’usage d’installer des feux de balisage et
d’alerte. Ces derniers sont ronds et diffusent une lumière jaune. Ils sont également utilisés pour
la signalisation temporaire d’une chaussée en travaux par exemple.

Attention, ces feux sont des dispositifs de signalisation lumineuse routière qui ne se
retrouvent qu’exceptionnellement sur les routes, ceci afin d'alerter l’usager sur un danger très
spécifique.

Voici des exemples de cas dans lesquels il est possible de retrouver l’utilisation de ces
feux, en association avec des panneaux de signalisation de prescription, d’indication, de
services et de direction conseillée :

 Lorsque les feux de balisage et d’alerte sont utilisés pour compléter un panneau de
danger, de priorité ou de balisage permanent
 Lorsque les feux de balisage et d’alerte sont utilisés pour appuyer un élément de
signalisation temporaire
 Lorsque les feux de balisage et d’alerte comportent plusieurs feux s'allumant
successivement

Figure 12 : Feu de balisage et d’alerte

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

II.1.2. LES BORNES ET LES BALISES

II.1.2.2. Les Bornes

Les bornes routières sont des éléments de signalisation verticale qui sont
systématiquement implantés sur l'accotement, le long du réseau routier français. Elles prennent
la forme de pavés rectangulaires au sommet arrondi et leur objectif est de permettre aux
conducteurs d'obtenir rapidement des informations sur leur localisation exacte durant un long
trajet. Ces bornes disposent d'une base de couleur blanche et d'un sommet peint en jaune ou en
rouge en fonction du fait qu'elles soient implantées sur une départementale ou une nationale.
En adéquation avec l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des
autoroutes, les bornes de localisation doivent obligatoirement comprendre les éléments suivants
:

 Un cartouche d’identification de la voie qui est composé d'une lettre et d’un


numéro
 Un chiffre ordonné qui permet à chaque conducteur de se repérer tout au long
d'une même route

Figure 13 : Exemple d'une borne de signalisation

II.1.2.2. Les Balises

Les balises sont des éléments de signalisation qui permettent d'alerte de la présence d'un
danger, par exemple la présence d'un passage à niveau. Ces dernières sont positionnées en
amont, car elles ont pour objectif d’attirer l’attention des conducteurs afin qu'ils réalisent des
contrôles visuels avant de continuer leur trajet, de réduire leur vitesse, mais également de
stopper le mouvement de leur véhicule.

Il existe plusieurs types de balises de signalisation qui sont :

 La balise d’obstacle
 La balise de virage

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

 Le musoir signalant la divergence des voies


 Le délinéateur permettant de baliser les limites de la chaussée
 Les balises d’intersection
 Les balises de tête d’îlot signalant un contournement par la droite
 Les balises d'alignement signalant la présence d'une zone dangereuse

Les usagers peuvent aussi rencontrer des balises de guidage de différentes couleurs en
fonction des situations de conduite :

 Les balises blanches renforçant le marquage au sol permanent


 Les balises vertes renforçant le marquage continu permanent
 Les balises jaunes renforçant les marquages au sol temporaires

Figure 14 : balise de virage

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

II.2. LA SIGNALISATION HORIZONTALE


Les équipements de signalisation horizontale guident l’usager, ordonnent les espaces de
déplacement, donnent les règles de circulation, indiquent la présence de dangers, participent à
l’information et concrétisent le stationnement. Ils se manifestent à travers le marquage des
chaussées. Chaque propriétaire d’une infrastructure routière, ou la personne morale désignée à
cet effet, a en charge de décider quelle politique d’entretien ou quelle politique d’installation
neuve il entend mettre en œuvre sur son propre réseau, dans le respect du cadre réglementaire
et juridique défini par les textes suivants :

 Le Code de la Route qui régit les relations entre le conducteur, le véhicule et la


voirie dans son utilisation.
 Le Code de la Voirie Routière qui régit les droits et devoirs d’un propriétaire de
domaine routier public ou privé.

II.2.1. MARQUAGE AU SOL DANS LE CODE DE LA ROUTE

Figure 15 : Marquage au sol

Le marquage au sol est un élément dominant de la sécurité routière. Il comprend


différentes marques peintes sur la chaussée avec des formes et des couleurs spécifiques.
Chacune possède une signification liée à la réglementation du Code de la route. Leur principale
fonction est de garantir la sécurité des usagers. La seconde est de délimiter des voies de
circulation.

Les indications sur chaussée appartiennent à la signalisation routière horizontale, par


opposition à la signalisation verticale qui est composé des panneaux, des feux de signalisation,
des bornes kilométriques et des balises d'intersection. Ces tracés annoncent des obligations à
suivre par les usagers de la route. Voici la liste de leurs indications principales :

 Ils délimitent les parties de la chaussée affectées aux 2 sens de circulation.


 Ils définissent les voies réservées aux différents usagers.
 Ils renseignent sur la conduite que doit suivre l’automobiliste ou le piéton.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Le marquage au sol n’est pas obligatoire sauf dans les cas suivants :

 Sur les autoroutes et les voies express


 La ligne blanche d’un panneau STOP
 Les pointillés du CÉDEZ-LE-PASSAGE
 La ligne d’effet d’un feu de signalisation

II.2.2. COULEURS DES MARQUAGES AU SOL

Marquage au sol blanc : le plus répandu

La peinture routière blanche (RAL 9016) est la couleur la plus utilisée dans la
signalisation horizontale. Cette couleur délimite la chaussée de chaque côté, indique les voies
et les sens de circulation. Elle est utilisée pour :

 Les Lignes continues et discontinues,


 Les lignes de rive
 Les Zébras,
 Les places de parking payantes,
 Les places réservées aux taxis.
 Etc.

Figure 16 : Marquage au sol de couleur blanche

Marquage au sol rouge : danger imminent et interdictions

Cette couleur informe d’un danger ou d’une interdiction. Elle est fréquente avant un
tronçon périlleux sous la forme d’un damier rouge et blanc. Cette voie de détresse est peinte
avec du rouge (RAL 3020) principalement afin que le conducteur en situation technique
délicate (freins défectueux) la repère instantanément. Ce tracé est issu de l'Arrêté du 24
novembre 1967 sur la signalisation des routes et des autoroutes.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 17 : Marquage au sol rouge annonçant un tronçon périlleux

Marquage au sol jaune : marquage temporaire, arrêt interdit ou places réservées

Les repérages au sol de couleur jaune (RAL 1023) annoncent :

 Un stationnement interdit : ligne jaune discontinue.


 Un arrêt et un stationnement prohibés : ligne jaune continue.
 Des places de stationnement réservées aux livraisons : lignes jaunes assorties de
2 croix et le terme « LIVRAISON ».
 Des arrêts de bus : zigzags jaunes (interdits aux autres usagers).
 Des travaux sur une voie.

Figure 18 : Marquage au sol jaune

Marquage au sol bleu : stationnement limité, personne à mobilité réduite

Ces balisages délimitent ce que l’on appelle des « zones bleues ». Ce sont des zones où
l’on se gare pour une durée limitée. On l’indique à l’aide d’un disque bleu de
stationnement posé devant le pare-brise avant. Rendez-vous à la mairie de votre commune pour
le retirer gratuitement. Ces lignes bleues bornent aussi les places de parking réservées
aux personnes en situation de handicap.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 19 : Marquage au sol pour personnes à mobilité réduite, et pour un stationnement limité

Marquage au sol vert : bandes cyclables

La couleur verte délimite les bandes et pistes cyclables réservées à la circulation des
cyclistes en ville ou hors agglomération, pour le stationnement des voiture électriques.

Figure 20 : Marquage réservé pour les pistes cyclables en agglomération et signalisation du


stationnement pour véhicule électrique

II.2.3. LES LIGNES MÉDIANES DANS LE MARQUAGE AU SOL

Les différentes lignes à connaître pour le Code de la route. Elles imposent des règles de
circulation bien précises :

La ligne continue : de couleur blanche, elle délimite les deux côtés de la chaussée. Elle
interdit tout dépassement et tout franchissement. À noter : depuis le décret du 22 juillet
2015, le chevauchement d’une ligne continue est autorisé pour le dépassement d’un
cycliste.

Figure 21 : ligne continue

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

La ligne discontinue de guidage : elle indique les différents sens de circulation, elle
peut être franchie lors d’un dépassement ou d’un changement de voie. Ces lignes sont
séparées tous les 3 mètres d’un écart de 10 m en dehors d’une agglomération. En ville,
ces lignes de 1,5 m sont espacées de 5 mètres. Ces écarts conservent toujours un rapport
de 1 sur 3.

Figure 22 : ligne discontinue

La ligne de dissuasion : sur des voies qui serpentent, qui présentent un dénivelé ou
empruntées par des véhicules lents, ce marquage déconseille d’opérer un dépassement
qui serait dangereux. Sur l’autoroute, elle indique qu'il est trop tard pour se rabattre afin
d'accéder une sortie. Chaque ligne blanche mesure 3 mètres et elles sont espacées de
1,33 m. Les flèches de rabattement tracées sur les routes à double sens sont
accompagnées d’une ligne de dissuasion.

Figure 23 : ligne de dissuasion

La ligne d’annonce : lignes blanches discontinues de 3 mètres écartées de 1,33 m qui


se situent avant une ligne continue. Une flèche blanche indique au conducteur qu’il doit
rapidement se rabattre.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 24 : ligne d'annonce

La ligne médiane double ou mixte : ligne discontinue accolée à une ligne continue.
Lorsque la ligne discontinue est de votre côté, vous pouvez la franchir. Ce n’est pas le
cas si c’est une ligne continue. À une exception près : pour dépasser un usager à deux
roues. À noter : quand la ligne discontinue devient une ligne continue, les pointillés se
resserrent, c’est une ligne d’annonce continue.

Figure 25 : ligne médiane double ou mixte

Les lignes de rive : elles bornent les côtés d’une chaussée de manière continue ou
discontinue. Sur l’autoroute, elles délimitent la voie d’arrêt d’urgence (lignes de
39 mètres séparées de 13 mètres). Elles peuvent aussi mesurer 3 mètres et être espacées
de 3,50 m. Parfois, elles font 20 mètres pour un écart de 6 mètres. C’est le cas lorsque
vous arrivez à proximité d’une intersection. À noter : une ligne de rive continue à
gauche de la chaussée signale que la circulation est à sens unique.

Figure 26 : ligne de rive

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

II.2.4. LES FLÈCHES DIRECTIONNELLES

Lorsque l'usager roule sur une chaussée qui comporte plusieurs voies, il peut rencontrer
des flèches directionnelles blanches tracées au sol indiquant la voie à emprunter selon la
direction souhaitée. À savoir :

 Vous tournez à gauche : vous vous engagez sur la voie de gauche.


 Vous continuez tout droit : vous vous déportez sur la voie du milieu si celle de
droite est embouteillée, ou vous allez sur celle de droite.
 Vous tournez à droite : vous prenez la voie la plus à droite.
 Quand c’est possible, rangez-vous en priorité sur la voie de droite.

Figure 27 : les flèches directionnelles

II.2.5. LES VOIES RÉSERVÉES

Les repérages au sol des voies réservées sont reconnaissables à leur largeur qui est plus
importante que les autres.

Les voies des véhicules de transport en commun

Les voies de bus se délimitent d’autres voies par des lignes continues et discontinues
avec de larges traits rapprochés. Le terme « BUS » est peint dessus.

Figure 28 : voies réservée aux bus

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Les damiers blancs

Les damiers blancs se situent au niveau des intersections pour indiquer aux usagers que
les bus ont besoin d’espace pour manœuvrer.

Figure 29 : les damiers blancs

Les lignes en zigzag

Les zigzags jaunes existent aux arrêts de bus pour délimiter l’emplacement où ces derniers se
garent. Ceci afin que les passagers puissent monter ou descendre. Cet espace sécurisé est
strictement interdit aux autres usagers. Ils peuvent le franchir, mais pas y stationner.

Figure 30 : ligne zigzag

Les pistes et les voies cyclables

Ces voies tracées en vert sécurisent les cyclistes. En plus de cette couleur rapidement
identifiable tout le long du couloir, un logo qui représente un cycliste est peint en blanc. Enfin,
ces pistes sont parfois séparées d’un terre-plein.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Figure 31 : piste cyclable

Les zébras

À l’extérieur d’une agglomération, des marquages au sol existent sous forme


de hachures ou de chevrons blancs. Ces zébras formalisent une zone où il est interdit de
rouler, de stationner ou de s’arrêter. Elles apparaissent à l’entrée d’une bifurcation et d’une
sortie d’autoroute.

Figure 32 : les zébras zone interdite aux véhicules

II.2.6. EN AGGLOMÉRATION : UN MARQUAGE AU SOL POUR SÉCURISER

La signalisation horizontale est très présente dans les villes : zone 30 km/h, passage
piéton, zigzags pour les arrêts de bus, hachures pour les voies de bus, pistes cyclables en vert,
places de parking, etc. Elle instaure une réglementation très précise. Voici ce que vous devez
retenir pour l’examen du Code de la route.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

Les passages piétons

Situé aux intersections et aux feux de croisement, ce marquage comporte de larges


bandes blanches qui rejoignent les deux côtés de la chaussée. Les piétons y sont prioritaires, à
partir du moment où ils s’engagent dessus ou en expriment l’intention. Le stationnement sur un
passage piéton est strictement interdit.

Figure 33 : passage piétons

La ligne continue du STOP

La ligne de STOP complète le panneau rouge STOP. Il invoque une obligation de


s’arrêter, un temps d’observation à droite et à gauche puis un redémarrage pour repartir.
Retenez que si le marquage au sol n’est pas accompagné d’un panneau, la contrainte reste la
même.

Figure 34 : La ligne continue du STOP

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

La ligne discontinue du CÉDEZ-LE-PASSAGE

Le CÉDEZ-LE-PASSAGE comporte un panneau et un marquage au sol constitué d’une


ligne discontinue. Le conducteur ralentit ou effectue un bref arrêt avant de s’insérer pour
vérifier qu’aucun véhicule ne circule sur la chaussée.

Figure 35 : ligne discontinue du CÉDEZ-LE-PASSAGE

Les lignes d’effet des feux de signalisation

Les feux de signalisation sont accompagnés de lignes d'effet tracés au sol pour indiquer aux
usagers où stopper leur véhicule.

Figure 36 : ligne d’effet des feux de signalisation

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

IV. LA SIGNALISATION ROUTIERE AU CAMEROUN

IV.1. ÉTAT DES LIEUX DU RESEAU ROUTIER CAMEROUNAIS


Dans le cadre de la mise en œuvre du pilier 2 du Plan d’action africain de la Décennie
d’action pour la sécurité routière 2011-2010, le Cameroun a entrepris le bitumage progressif
des routes. Selon un rapport de 2021 de la Direction des études, des normes et de la planification
(DENP) du Ministère des travaux publics, le réseau routier camerounais affiche un linéaire
global de 121 873,93 km (Le linéaire du réseau routier est passé de 55 000 km en 2010 à
121 873,93 km en 2021, soit un accroissement de 121%,), toutes catégories confondues (routes
bitumées, en terre, nationales, régionales, départementales, communales, etc.). Donc 48,86%
de ce réseau est en bon ou moyen état de circulation, et 51,14% en mauvais état. (Voir en annexe
N0……. présentation du réseau routier camerounais au 30 juillet 2020).

Malgré ces efforts d’amélioration des infrastructures routières pour la réduction des
accidents de la route, le diagnostic des routes camerounaises par rapport à la mise en œuvre du
Plan mondial et du Plan d’action africain de la Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-
2020 n’est pas reluisant. En effet, le réseau routier du pays souffre, parmi d’autres problèmes,
d’un déficit de signalisation et de traçage, de fissures, de nids de poule, d’une mauvaise
évacuation des eaux de pluies, d’absence de trottoirs et de pistes cyclables, et de désordre en ce
qui concerne le stationnement.

Plusieurs facteurs expliquent le mauvais état des routes au Cameroun : l’absence de


cadre institutionnel, la surcharge, la corruption, une gestion irrationnelle et approximative du
réseau, un défaut d’entretien, et la présence d’obstacles et de véhicules en panne sur les routes.

Figure 37 : route de douala en saison pluvieuse

Rédigé et réalisé par les membres du groupe N09, 5GC, ENSPY


37
LA SIGNALISATION ROUTIERE

IV.2. ÉTAT DES SIGNEAUX ROUTIERS CAMEROUNAIS


Bien que le Code de la route de la CEMAC en vigueur au Cameroun prescrit les
principaux signaux routiers à appliquer et qui sont tous inspirés de la Convention des Nations
Unies relative à la signalisation routière, le Cameroun n’a pas formellement adhéré à ladite
Convention des Nations Unies.

On observe ainsi des signalisations aberrantes qui peuvent induire le conducteur en


erreur. De même, l’actualisation de la signalisation routière n’est pas faite régulièrement. Des
inspections routières sur le réseau existant auraient permis de corriger et d’actualiser la
signalisation.

Beaucoup de villages inexistants lors de la construction de l’axe routier Yaoundé-


Douala, par exemple, sont nés aux abords de ladite route après le début de son exploitation.
Aucune signalisation indiquant ces nouveaux villages n’existe car, lors de la construction, ces
villages n’existaient pas. Les passages piétons ou les traversées aériennes ne sont pas prévus.

Beaucoup de piétons sont ainsi mortellement heurtés par des véhicules qui traversent
ces villages sans réduire la vitesse (absence de signaux de réduction de la vitesse), surtout des
jeunes enfants qui doivent traverser la route pour aller à l’école.

Figure 38 : axe lourd Yaoundé-Douala avec l'absence de panneaux et sans marquage au sol

IV.2.1. LES PANNEAUX DE SIGNALISATION

Encore appelés les signalisations verticales, ils sont de plusieurs catégories. On


distingue les signalisations de danger, d’intersection et de priorité, d’obligation et de fin
d’obligation, d’interdiction et de fin d’interdiction, de stationnement et d’indiction. Ils
permettent de rationnaliser la circulation. Leur présence dans les routes Camerounaise est trop
faible et il y a des routes qui n’en ont même pas car non installés ou saccagés lors de certains
événements comme les accidents routiers. Bien qu’il en existe, leur respect constitue un non-

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

sens pour les usagers. Ce qui constitue également une des sources de plusieurs accidents de
circulation. Ainsi, pour 2021 35 % des accidents ont été causé par l'excès de vitesse d'après une
étude réalisée par le cabinet CYSCOM et 19 % d’accidents se sont produits pour non-respect
de la signalisation.

IV.2.1. LES MARQUAGES AU SOL

Les marquages au sol encore appelés signalisations horizontales regroupent, dans le


cadre de la signalisation routière, l'ensemble des marques sur chaussées utilisées pour
matérialiser les règles d'utilisation des voies ouvertes à la circulation publique. Ils constituent
une aide importante à la conduite, en canalisant les flux de circulation, en précisant des règles
de prescription, en matérialisant le stationnement et en guidant visuellement l'usager, en
particulier la nuit. Ils permettent aux conducteurs de savoir où rouler sur la chaussée, quand
amorcer un dépassement ou non et aux piétons où marcher et où traverser la chaussée. Bref, ils
permettent d’hiérarchiser la circulation ou mieux encore la séparer. Au rang de ces
signalisations horizontales, on peut citer les lignes continue, discontinue, d’avertissement, de
dissuasion, les flèches de rabattement, directionnelle, etc.

Le non-respect de ces consignes a, en 2021, provoqué 12% des accidents pour non-
respect des passages piéton et 7% des accidents pour non-respect des lignes stop.

IV.3.

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LA SIGNALISATION ROUTIERE

V. CAS PRATIQUE : Réaménagement des signaux

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CONCLUSION

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ANNEXE

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REFERENCES

https://fr.wikipedia.org/wiki/Signalisation_routi%C3%A8re
https://www.la-securite-routiere.com/histoire-signalisation-routiere-etapes-
cles-fil-siecles/
https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/securite-
signalisation/signalisation/Documents/fiche-principes-fondamentaux.pdf

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