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Cours :
ELE-790
Présenté à :
Véronique François
Présenté par :
Frédéric Boucher
BOUF21087902
Le 18 décembre 2005
École de Technologie Supérieure
Table des matières
Annexe IV : Exemple de comparaison pour obtenir les données des potences et des
travaux
Annexe VII : Liste des intersections qui requièrent des feux sonores
Annexe VIII : Exemple de notes explicative fournie par l’institut Nazareth Louis-
Braille
1.0 Introduction
1.1 Mise en contexte de la nécessité de feux sonores
Une part de plus en plus importante de la population perds ses facultés visuelles du à la
vieillesse. C’est pourquoi, je propose d’étudier les options disponibles pour garantir la
sécurité des gens qui ne disposent pas d’une vision adéquate. En effet, le nombre de
personnes qui ne pourront plus fonctionner normalement dans un environnement urbain
est enclin à augmenter considérablement dans les prochaines années.
Les personnes ayant une déficience visuelle peuvent se déplacer de plusieurs façons.
Elles peuvent faire appel à l’aide humaine en les prenant par le bras, utiliser une canne
pour détecter les obstacles, avoir recours à un chien guide ou utiliser ce qu’il leur reste de
vision et leur ouie. Pour ces personnes, il est important d’être indépendants, elles ont
donc recours à leurs connaissances de l’environnement et aux bruits ambiants pour y
arriver.
Au cours des années, nous avons donc développé plusieurs techniques pour assister les
handicapés visuels dans leurs déplacements. Une des techniques qui s’est avérée la plus
prometteuse est l’installation de feux sonores aux intersections de rues. En effet, ceux-ci
émettent un signal sonore qui permet aux handicapés visuels de se diriger correctement
en traversant l’intersection.
Cette étude a pour but d’analyser les facteurs importants dans l’implantation des feux
sonores, de prévoir les coûts relatifs à l’implantation de ces dispositifs sur le territoire de
la Ville de Montréal, de discuter des avenues technologiques possibles ainsi que leurs
coûts de développement. De plus, je survolerai l’ensemble des problèmes et de solutions
des problèmes de déplacement des handicapés visuel.
1.2 Principe de fonctionnement des feux sonores
Les feux sonores sont des dispositifs sonores que l’on installe sur certaines traverses
piétonnes afin d’aider les handicapés visuels à se diriger lors de leur traversée. Ceux-ci,
quand ils sont activés, émettent une série de tonalités appelées « Mélodie de Montréal ».
Présentement, la Ville de Montréal installe un modèle de feu sonore, le Novax DS20001.
En fait le Novax DS2000 se branche directement sur le câblage existant. Comme source
d’énergie, le système utilise la tension fournie sur les câbles servant à alimenter les
lanternes piétonnes « silhouette/main ».
Pour éviter que le système ne soit appelé à tous les cycles de circulation alors qu’aucun
handicapé visuel n’est présent, le système Novax se branche également sur les boutons
poussoirs de l’intersection. Pour activer le signal sonore de l’intersection, l’utilisateur
doit peser sur ce bouton pendant une période prolongée (environ 6 secondes).
Il est évident que l’handicapé visuel ne pourra trouver facilement le bouton d’appel sans
aide. C’est pour quoi, près de chaque bouton d’appel on insère un localisateur de fût. Ce
localisateur émet un léger bruit ce qui permet à l’utilisateur de facilement trouver le
bouton d’appel. Il permet aussi d’indiquer aux piétons que cette intersection est munie
d’un dispositif de feux sonores Ce localisateur de fût se branche directement sur le
module Novax de chaque côté de l’intersection.
1
La documentation technique entourant le système Novax DS2000 est fournie en Annexe VI
1.3 Description des intervenants et revendications de ceux-ci
Cette partie vise à décrire les différents intervenants dans l’implantation de feux sonores.
Elle décrira aussi les enjeux pour chacun de ceux-ci ainsi que leurs politiques actuelles.
Transport Québec
« Le ministère des Transports du Québec a pour mission d'assurer, sur tout le territoire, la
mobilité des personnes et des marchandises par des systèmes de transport efficaces et
sécuritaires qui contribuent au développement durable du Québec. »2
En fait, le ministère des transports du Québec fournit les normes à respecter aux
municipalités. Dans le cas des feux sonores, c’est à cet organisme que revient la tâche
d’établir une norme3. Pour l’établissement de cette norme, il crée un comité consultatif
afin d’établir une législation efficace et sécuritaire.
Ville de Montréal
C’est dans cette optique que la Ville de Montréal a entrepris un programme de mise aux
normes visant l’amélioration de ses infrastructures routières reliées à la circulation. Ce
projet est effectué dans le cadre de l’entente intergouvernementale : Programme
d’Infrastructures Canada Québec » (PICQ).
La norme actuelle sur les feux sonores est fournie par le MTQ (ministère du transport du
Québec) ne convient pas aux besoins de la Ville de Montréal dû à ses infrastructures
particulières. C’est pourquoi celle-ci demande une mise à jour des règlements afin de
réduire considérablement les coûts d’implantation de signaux sonores.
Dans le cas des feux sonores, la Ville de Montréal sert d’exécutant et de conseiller. En
effet, l’institut Nazareth & Louis-Braille est en charge de déterminer les endroits où les
besoins de ces dispositifs sont le plus nécessaires. Elle soumet ensuite une
recommandation à l’administration montréalaise que celle-ci exécute.
2
Extrait du site officiel du ministère des transports du Québec, voir référence
3
La norme présentement en vigueur est figure à l’Annexe I
Service d’entretien de la Ville de Montréal
Les piétons et les handicapés visuels sont les utilisateurs principalement concernés par la
sécurité des intersections puisqu’ils sont les victimes des installations déficientes ou
insuffisantes.
Plusieurs organismes qui viennent en aide aux handicapés visuels sont présents sur le
territoire de la Ville de Montréal. De plus, plusieurs autres organisations font aussi affaire
avec des personnes dont la faculté visuelle est affaiblie.
Les principaux organismes qui viennent en aide aux handicapés visuels sur le territoire de
la Ville de Montréal sont l’Institut Nazareth & Louis-Braille et l’Association
montréalaise pour les aveugles. Ces organismes font pressions aux différents paliers de
gouvernements afin de promouvoir la sécurité de leurs membres.
Résidents à proximité
Les résidents à proximité peuvent être agacés par les feux sonores. En effet, comme les
feux sonores émettent un signal sonore, ils peuvent devenir irritant à la longue. Par
contre, les citoyens peuvent aussi y trouver leur compte puisque, généralement, une
installation de feux sonores signifie une sécurisation de l’intersection pour le piéton.
4
Un exemple de note explicative est fourni en Annexe VIII
2.0 Identification des problèmes et objectifs
2.1.1Problèmes incorrigibles
Les bruits environnants externes sont des bruits reliés aux activités près de l’intersection.
Ces bruits peuvent provenir d’une voix rapide de circulation à proximité, de travaux de
construction ou d’une industrie manufacturière. Cette pollution sonore est problématique
puisqu’elle empêche l’handicapé visuel de bien cerner le son provenant des hauts parleurs
ou des véhicules (dans le cas ou l’handicapé visuel utilise la circulation pour se diriger).
L’handicapé visuel utilise habituellement le trafic des véhicules pour se diriger. Par
contre, dans le cas ou plusieurs véhicules tournent, il devient problématique pour une
personne ayant une vue affaiblie de se diriger. De plus, le fait que plusieurs voitures
tournent augmente les risques d’un accident.
Intersection décentrée
Dans le cas d’une intersection décentrée, l’handicapé visuel se voit sans repères quant au
sens de la circulation. De plus, une intersection décentrée présente plus de risque q’une
intersection conventionnelle puisque les véhicules qui tournent voient moins bien la
traverse piétonnière. Il est aussi important de noter que la norme actuelle est déficiente
puisqu’elle ne donne aucune indication sur la marche à suivre dans le cas d’une
intersection décentrée.
Intersection large
Dans le cas des intersections à plusieurs voies, il peut être difficile de traverser pour une
personne ayant une mauvaise visibilité. En effet, le temps de traversée peut être limité en
plus d’offrir des obstacles comme des terre-pleins.
Dans le cas où il y a un trafic de véhicules élevé à une intersection il peut être difficile,
voire dangereux, de traverser pour un piéton puisque celui-ci est souvent moins visible du
au surplus d’informations que doit repérer le conducteur.
Dans plusieurs cas, l’handicapé visuel possède encore une certaine qualité de vision,
donc, ceux-ci peuvent se diriger à l’aide des lignes de traverses normalement visibles aux
intersections. Par contre, si l’entretien de ces lignes n’est pas fait convenablement,
l’handicapé visuel ne peut se diriger à l’aide de ce moyen.
Bateaux pavés mal dirigés
Les bateaux pavés sont les rainures présentes à chaque intersection. Ces rainures
indiquent aux personnes ayant une mauvaise vison la direction où se diriger afin de
traverser l’intersection. Par contre, dans certain cas, ces rainures indiquent une mauvaise
direction et peuvent donc représenter un danger pour le piéton qui s’y fie.
Intersection en T
Pour se diriger sans feux sonores, l’handicapé visuel utilise habituellement le sens de la
circulation. C'est-à-dire, qu’il évalue la direction à prendre à l’aide du bruit des véhicules.
Dans les intersections habituelles, cette technique s’avère efficace et sécuritaire. Par
contre, dans le cas où les intersections sont en forme de T, la totalité des véhicules
tournent ce qui ne fournit aucune information valide pour l’handicapé visuel.
Le bruit de type interne est le bruit relié à la circulation même de l’intersection. Ce bruit
est souvent dû à une circulation dense et il empêche souvent l’handicapé visuel de bien
discerner les sons nécessaires pour bien se diriger.
Sur le territoire de la Ville de Montréal, le temps de traversée alloué au piéton est calculé
à partir d’une vitesse de marche de 1,1 mètre/seconde. Par contre, il arrive quelque fois
que ce temps soit insuffisant pour que le piéton complète sa course ce qui pose un danger
pour le passant, surtout si celui-ci possède une vision affaiblie. Ce temps est rarement
remis en question puisque celui-ci est le résultat d’un calcul rigoureux et imposé par les
normes actuelles.
Visibilité du piéton
Comme l’environnement urbain de la Ville de Montréal est assez dense, il peut s’avérer
difficile pour le conducteur de bien voir les piétons qui désirent s’engager dans
l’intersection. Il peut donc être dangereux de s’avancer dans l’intersection sans avoir été
préalablement vu par l’automobiliste.
Absence de trafic parallèle
Il arrive que l’handicapé visuel utilise ce qui lui reste de vision pour savoir quand
traverser en se fiant aux feux piétons. Par contre, il peut advenir que ces lanternes soient
peu visibles ce qui représente un problème majeur.
Les feux piétons peuvent être activés de deux façons différentes : sur appel et sur rappel.
Le mode de fonctionnent sur appel demande à ce qu’un bouton d’appel soit utilisé pour
activer les feux piétons. Le mode sur rappel ne demande aucune intervention de la part
des usagers, les feux piétons sont donc fonctionnels à chaque cycle de l’intersection.
Dans le cas d’un feu piéton sur appel, il peut être difficile pour l’handicapé visuel de
localiser le bouton ou même d’y avoir accès ce qui l’empêche d’activer les feux piétons
nécessaires à sa traversée.
À certaines intersections les feux piétons sont absents. Comme ceux-ci sont souvent
utilisés par les handicapés visuels, ils se retrouvent sans ressources pour traverser
l’intersection de façon sécuritaire. Par contre, une norme gouvernementale donne certains
critères qui permettent de déterminer la nécessité de feux piétons.
Il arrive que certaines intersections possèdent un système de signaux sonores vétuste qui
ne possède pas de localisateur de fût. Cela pose un problème à l’handicapé visuel pour
trouver l’emplacement du bouton d’appel. De plus, comme le localisateur de fût indique
aussi aux usagers qu’un feu sonore est présent, ceux-ci ne peuvent savoir qu’un dispositif
est en place.
Signal sonore mal aligné
Il arrive que certaines installations de signaux sonores ne soient pas optimales. En effet,
comme l’handicapé visuel utilisera un signal sonore pour aider sa traversée, il est
important que la mélodie le dirige convenablement. À noter, cette problématique est le
principal obstacle à l’implantation de feux sonores sur le territoire de la Ville de
Montréal, puisque la disposition des fûts n’est pas équivalente à celle retrouvée en
banlieue.
Figure 2: Exemple de problématique que peut représenter une signal sonore mal aligné
Signal sonore trop haut
Pour qu’un feu sonore soit utilisé de façon efficace, il faut que les hauts-parleurs qui
émettent les mélodies soient installés à une hauteur entre 3 et 4 mètres. En effet, il sera
plus facile pour l’handicapé visuel de se diriger à l’aide des feux sonores si ceux-ci sont
le plus bas possible. Par contre, il n’est pas recommandé de les installer en deçà de 3
mètres puisque le bruit des véhicules entravera la propagation du son.
Il peut arriver qu’il y ait un obstacle à la traversée du piéton. Bien évidemment, pour un
handicapé visuel cet objet peut représenter un problème majeur lors de sa traversée. Les
obstructions peuvent aussi bien être des terre-pleins, des poubelles ou même des
contrôleurs de feux de circulation.
Il peut arriver que les boutons nécessaires pour activer les feux piétons (ou sonores)
soient éloignés de la traverse. Il peut donc être difficile pour un handicapé visuel de
pouvoir trouver celui-ci. De plus, il arrive que les boutons poussoirs soient difficilement
accessibles (banc de neige autour du poteau, clôture à proximité, obstacle sur le pavé
etc.…). En fait, étant donné la disposition habituelle des fûts à la Ville de Montréal, il est
difficile de positionner le fût selon la norme gouvernementale. Un exemple est fourni ci-
dessous afin de bien comprendre la problématique.
Comme on peut le constater sur les deux figures précédentes, la norme actuelle du
ministère du transport ne répond vraiment pas aux besoins de la Ville de Montréal. En
effet, la plupart des fûts installés sur son territoire sont trop loin du bord de la rue selon la
législation. À noter, cette intersection est une des plus près des indications de la norme
actuelle de toutes celles analysées.
2.1.5 Problèmes exclusifs à la Ville de Montréal
Sur le territoire de la Ville de Montréal, la disposition des fûts est différente de celle
normalement utilisée en banlieue ou en région. En effet, comme l’environnement urbain
de la métropole est dense, il est difficile d’installer 4 fûts doubles en fin de rayon.
L’administration municipale a donc opté pour un agencement à 8 fûts, chacun situés en
fin de rayon. Cette situation entraîne des problèmes particuliers quant au respect de la
norme en vigueur puisqu’il devient difficile de respecter le positionnement des boutons
poussoirs et d’alignement des feux sonores.
Encore une fois, puisque l’environnement urbain est très dense sur le territoire de la
municipalité de Montréal, les piétons sont peu visibles. De plus, une quantité élevée
d’immeubles en bordure de trottoirs rend la circulation des piétons encore plus
dangereuse.
3.0 Analyse des solutions existantes et des opportunités
technologiques
Tel qu’expliqué dans la section 2.1, il arrive souvent que les lignes de traverse soient peu
visibles dû à un mauvais entretien de celles-ci. Ce problème n’est en fait qu’un problème
de logistique puisque la municipalité possède les ressources nécessaires au marquage des
intersections. De plus, après avoir consulté Alain Miville Deschèsnes, technicien
responsable du marquage, celui-ci m’a confirmé que le marquage de certaines voies est
prioritaire. Par contre, il semble que le département de la circulation de la Ville de
Montréal, ne fasse pas suivre les demandes d’entretien prioritaire à Mr. Deschèsnes. Ce
problème de logistique pourrait être aisément réglé à l’aide d’une personne responsable
de lui transmettre les intersections concernées.
Il arrive que les bateaux pavés permettent aux handicapés visuels de prendre une bonne
direction. Ces bateaux pavés sont un des moyens les plus simples et économiques pour
faciliter la traversée des personnes visuellement affaiblies. Il est donc important que les
équipes qui construisent les trottoirs soient bien sensibilisées à l’importance de ces lignes.
De plus, habituellement, les surveillants de travaux devraient vérifier que ceux-ci soient
faits convenablement.
Les feux « tout rouge » sont une période de temps entre chaque changement de phase où
tous les feux de circulation de l’intersection sont rouges. Durant cette période, la
silhouette des feux piétons apparaît pour indiquer aux piétons qu’il est sécuritaire
d’entamer la traversée.
Les périodes où les feux sont « tout rouge » permettent d’augmenter grandement la
visibilité des piétons en leur permettant d’être bien plus apparents qu’au moment où ils
étaient sur le trottoir. De plus, dans le cas où des feux sonores sont installés, ils
permettent d’éliminer une grande majorité des bruits externes.
Avance piéton
L’avance piéton est une période tampon ou les automobilistes ne peuvent tourner. Seule
la flèche avant leur est présentée ce qui permet au piéton de s’engager dans l’intersection
sans avoir de véhicules qui interfèrent avec sa démarche. Cette flèche avant permet ainsi
aux piétons d’être plus visibles pour les automobilistes.
Il est évident que si le piéton ne peut traverser l’intersection dans le temps fournie, celui-
ci se retrouve dans une situation dangereuse. Allonger le temps de traversée semble donc
la solution idéale. Par contre, modifier le temps alloué pour un piéton peut avoir des
impacts majeurs sur la circulation et demande donc une étude approfondie de la part des
experts municipaux.
Il arrive souvent que les feux piétons soient peu visibles du à la position du fût ou à des
objets qui cachent ceux-ci. Dans certains cas, il peut être avantageux de changer la
disposition de ceux-ci. Cette tâche peut être accomplie en modifiant la configuration du
montage existant ou en le remplaçant par un autre type de montage. Des montages
allongés qui permettent d’approcher les têtes de feux du bord de la rue sont, entre autre,
des équipements qui augmentent la visibilité.
Tel qu’expliqué dans la section 2.1, il peut être difficile pour un handicapé visuel de
trouver le bouton d’appel lui permettant d’activer les feux piétons. Une solution simple à
ce problème est de changer la programmation du contrôleur afin que les feux piétons
soient activés systématiquement à chaque cycle.
Un handicapé visuel léger se fie habituellement sur les feux piétons pour juger du
moment opportun pour traverser l’intersection. Par contre, en cas d’absence de feux
piétons, la traversée devient périlleuse. Il est donc recommandé d’implanter des feux
sonores aux endroits où les citoyens en font la demande.
Il peut souvent être avantageux de proposer aux handicapés visuels une route alternative
afin de faciliter l’implantation des feux sonores. En effet, il peut arriver qu’un côté de
l’intersection ne respecte pas les besoins pour une implantation sécuritaire mais que la
traverse opposée soit mieux appropriée.
Cette solution peut régler le problème d’une traverse mal alignée en fournissant une
alternative au service de la circulation dans le cas où la traverse opposée serait plus
propice à l’installation de feux sonores. De plus, elle peut éviter de coûteux travaux dans
le cas où un obstacle était présent. Elle peut aussi représenter une opportunité dans le cas
ou plusieurs automobiles entament des virages d’un seul côté.
Repositionnement de fûts
Mis à part les coûts très élevés, un repositionnement de fûts représente la solution la plus
facile pour un signal sonore mal aligné, un bouton d’appel trop éloigné et pour augmenter
la visibilité des feux piétons. En effet, il est évident que le fait de repositionner un fût au
centre d’une traverse piétonne permettrait d’aisément régler des problèmes dûs à
l’infrastructure existante. Par contre, une telle entreprise représenterait des
investissements extrêmement élevés de la part de la Ville de Montréal.
Une potence pour feux sonores est un nouvel outil que la Ville de Montréal vient
d’ajouter à son répertoire pour faciliter l’implantation de feux sonores. Ces potences, sont
capables d’être installées sur des fûts de 4 mètres et permettent donc d’aligner les feux
sonores au centre des traverses dans plusieurs cas. Pour plus de souplesse, la Ville de
Montréal a crée 3 potences de longueur différente soit 1 mètre, 2 mètreset 3 mètres Voir
l’annexe I pour le plan des potences.
Certain feux sonores déjà existant sont des systèmes vétustes qui demandent à être
changé. Une mise à jour de ces systèmes permettrait de réduire la pollution sonore crée
par les systèmes toujours actifs (à chaque cycle les feux sonores s’activent ce qui
représente une irritation pour le citoyens avoisinants). De plus, les vieux système
n’étaient pas équipés de localisateur de fûts ce qui pose encore plus de problème pour
l’handicapé visuel.
Installer des feux sonores pour HV
Les feux sonores sont les principaux outils présentement à la disponibilité des
municipalités pour faciliter le déplacement des handicapés visuels. Ils permettent de
combler les lacunes de certaines intersections. En effet, l’implantation de ceux-ci sur le
site de certaines intersections permet tout d’abord de diriger l’handicapé visuel dans le
cas d’absence de trafic véhiculaire parallèle et d’une faible circulation locale. Ils peuvent
aussi compenser pour des feux piétons peu visibles. De plus, ils permettent d’orienter
l’handicapé visuel quand les intersections sont en T ou décentrées et que le trafic des
véhicules ne peut aider les personnes ayant une vision affaiblie.
Les feux sonores jumelés avec une « avance piéton » permettent aussi de sécuriser la
traversée des handicapés visuels aux intersections ou les véhicules tournent en grand
nombre.
De tous les problèmes que représente l’installation des feux sonores un seul pourrait être
réglé par de nouvelles avenues technologiques. En effet, les moyens dont dispose
présentement la Ville de Montréal pour faciliter l’implantation des feux sonores sont
presque complets.
Par contre, l’accès aux boutons poussoirs, souvent peu accessible ou trop loin de
l’intersection représente un problème particulièrement pointu pour celle-ci. C’est pour
quoi je propose d’étudier les différentes avenues que pourrait développer la Ville de
Montréal afin d’optimiser ses installations pour la sécurité des piétons.
De plus, habituellement les puits d’accès électriques sont situés sur le trottoir en centre de
rayon. La création d’une base régulière est donc impossible et nécessite donc
l’installation d’une base spéciale ce qui en augmente les coûts. C’est donc pour ces
raisons que la Ville de Montréal est à la recherche de solutions alternatives moins
5
Évaluation fourni par l’ingénieur en circulation Sylvain Lavallée
dispendieuses et plus pratiques. Cette option est donc rejetée et ne sera pas traitée dans
les prochaines discussions.
Pour activer un bouton d’appel à distance, il pourrait aussi être envisageable d’utiliser
une technologie optique du type infrarouge. En fait, un détecteur infrarouge pourrait être
intégré au module Novax DS2000 afin de détecter une activation à l’aide d’une
télécommande infrarouge. Cette méthode aurait l’avantage d’être très simple et peu
dispendieuse. Par contre, puisqu’il s’agit d’un dispositif optique, il serait un peu absurde
de demander à un handicapé visuel de pointer sa télécommande vers le fût pour activer le
feu sonore. Cette approche est donc peu recommandable pour activer des feux piétons et
ne sera pas débattue dans les discussions futures.
Tel qu’expliqué dans la section 3.2, des bollards ayant pour seule fonction de soutenir les
boutons poussoirs et les localisateur de fûts peuvent être utilisés aux endroits les plus
accessibles pour les handicapés visuels. L’avantage principal de cet outil est qu’il
permette aux boutons poussoirs de toujours être accessibles en centre de rayon.
La méthode d’installation de ces bollards serait la suivante. Une équipe creuserait un trou
directement dans le ciment du trottoir. Ensuite, celle-ci effectuerait un trait de scie du
bollard au fût de circulation le plus proche tout en ajoutant des conduits de PVC afin de
protéger les fils électriques. Un câble serait ensuite tiré entre le fût et le bollard. Le trait
de scie et le trou devront être recouverts de béton. Une fois le béton sec, une seconde
équipe vient boulonner le bollard à l’endroit où le câble se rend et connecter le bouton
d’appel.
Puisque ces bollards seraient installés sur des infrastructures moins rigides on peut
s’attendre à ce que leur durée de vie soit réduite de beaucoup. En effet, habituellement,
les fûts sont implantés sur des bases de béton et reliés entre eux avec des massifs eux
aussi en béton. Cela en fait des installations extrêmement fiables et rigides.
Comme ces bollards seront fixés sur une fondation beaucoup plus faible que les fûts, on
peut s’attendre à qu’ils ne résistent pas à la plupart des impacts avec les véhicules, plus
précisément avec les déneigeuses à trottoir. De plus, puisque ces bollards seront d’une
faible hauteur, ils seront moins visibles en hiver et risquent encore plus d’être heurtés par
les équipements de déneigement. Il faut donc que les bollards soient situés à l’intérieur
du centre de rayon afin de minimiser les chances d’impact avec les déneigeuses.
Figure 6: Exemple d'une disposition de bollards en fin de rayons
Une seconde option pour faciliter l’accès aux boutons poussoirs serait d’utiliser un poteau
d’acier inoxydable d’environ 6,5 cm de diamètre encastré sur une petite base de béton
préfabriquée. Cette solution a pour avantage une meilleure résistance aux cycles de
gel/dégel puisque la structure est beaucoup plus dense. De plus, comme le poteau serait
situé sur une base de béton, celui-ci aurait une bien meilleure résistance qu’un simple
bollard riveté au sol. Ce choix entraînerait aussi des économies substantielles sur
l’installation puisqu’elle ne nécessiterait qu’une seule mobilisation d’équipe.
La procédure d’installation de ce dispositif serait la création d’un trou assez profond pour
ensevelir la base de béton. Ensuite, un trait de scie serait effectué du fût au poteau pour le
bouton d’appel. Ce trait de scie devrait être à la même hauteur que le conduit de la base
afin d’éviter des changements brusques de hauteur dans les conduits. Les conduits reliant
le fût au poteau seront un tuyau de PVC de diamètre de 1/2 pouces. Ensuite, les câbles
pour le bouton d’appel et le détecteur de fût devront être tirés et ensuite reliés à leurs
équipements respectifs. Finalement, le poteau sera fixé à l’intérieur du trou prévu à cet
effet sur la base et solidifié à l’aide d’un clou6.
Comme dans le cas des bollards, chaque poteau devra être situé à l’intérieur du centre de
rayon afin de minimiser les chances d’impacts avec les équipements de déneigement.
Cette solution offrirait d’ailleurs un avantage marqué sur celle du bollard puisqu’en cas
d’impact, il ne suffit que de remplacer le poteau et de réinsérer le clou de solidification
alors que le bollard demande que de nouveaux trous soient faits et que les boulons soient
remplacés (ceux-ci se tordent avec un impact).
6
Voir l’annexe II pour un exemple de plan de base qui pourrait être utilisé
Utilisation d’un dispositif utilisant une technologie RF et son principe de fonctionnement
En plus de permettre à l’handicapé visuel de pouvoir facilement activer les feux sonores,
elle réduirait la pollution de l’environnement urbain en réduisant le nombre de poteaux
ou bollards nécessaires dans le cas où les autres options seraient implantées.
Par contre, nous ne disposons d’aucunes données sur la durée de vie des équipements RF
impliqués ce qui peut représenter des investissements d’entretien élevés à moyen terme.
Ce mode de fonctionnement aurait aussi le désavantage de n’être efficace que dans le cas
où une vaste distribution serait implantée. En effet, advenant qu’un handicapé visuel ne
puisse se procurer de télécommande, celui-ci se verrait dans l’incapacité d’activer les
feux sonores de l’intersection. C’est pour quoi il est important de conserver le principe du
bouton d’appel, le système RF n’agissant que comme un complément au système en
place.
Bien que l’ensemble des feux sonores doivent être installés, seulement 38 intersections
seront traitées directement par le département d’ingénierie de la Ville de Montréal. La
balance sera traitée par les consultants qui sont en charge du projet de mise aux normes
du PICQ (Programme d’infrastructure Québec Canada). C’est d’ailleurs avec cet
échantillon que j’établirai la plupart des statistiques de cette section.
7
La liste des intersections qui requièrent une installation de feux sonores est fournie en Annexe VII
4.2 Statistiques sur le nombre d’intersections où une potence
pour feu serait nécessaire.
Pour obtenir ces statistiques, j’ai utilisé la même technique qu’à la section 4.2. C'est-à-
dire en analysant les plans existants, et la photo aérienne. Cette photo me permet
d’identifier le type de sol (pavé, trottoir, terre), la distance de la traverse, la possibilité
d’implantation et les complications éventuelles.
Table 2: Statistiques sur les travaux nécessaires selon les technologies choisies
Nombre de Nombre de
bases à bases à Nombre Longueur Longueur Longueur Nombre
déplacer si on déplacer si on de des traits des traits des traits de points
n'implante pas implante les poteaux de scie de scie de scie où il est
poteaux, poteaux, que l'on dans la dans le dans le impossible
bollard ou bollards ou devrait terre trottoir pavé de poser
Quantité télécommandes télécommande installer (mètre) (mètre) (mètre) un poteau
Moyenne par
intersection 1 0.96 0.04 0.93 1.87 1.76 0.09 0.04
Extrapolation à
l'ensemble du projet 111 107 4 103 207 195 10 4
Comme on peut voir sur le tableau précédent, l’utilisation d’un dispositif à poteau,
télécommande ou à bollard permet de réduire significativement la quantité de
déplacement de fûts qui serait nécessaire à l’implantation des feux sonores. En effet, on
peut s’attendre à ne devoir déplacer que 4 fûts pour l’ensemble du projet des feux
sonores, comparativement à 107 si on utilisait la méthode conventionnelle. L’approche de
développement de nouvelles techniques est donc totalement justifiable et souhaitable.
4.4 Statistiques sur les besoins des usagers
Pour obtenir ces données, j’ai extrait les données de 42 notes explicatives. Ces notes
explicatives sont les demandes fournies par l’institut Nazareth Louis-Braille afin de
justifier l’installation de feux sonores.
90.00
80.00
70.00
60.00
50.00
40.00
30.00
20.00
10.00
0.00
L o is i
Éd u c
Com
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M ilie
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T ra n
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R é si
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go u v
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ur pe
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n té
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r son
un
ta u x
nes
ag é e
s
Figure 8: Analyse des besoins des handicapés visuels justifiant l'installation de feux sonores
On peut remarquer selon les statistiques précédentes que les transports en commun, les
services de santé et les services publics sont les principaux besoins des handicapés
visuels. De plus, on peut aussi constater que dans 35% des cas, une résidence pour
personnes âgées est à proximité ce qui laisse croire à une augmentation de la demande
pour les feux sonores dans ces secteurs au cours des prochaines années.
Nombre de besoins ressentis par intersection en %
50
45
40
35
30
25
20
15
10
0
1 2 3 4 5
Pour cette section, j’ai analysé 36 notes explicatives fournies par l’institut Nazareth
Louis-Braille. Cet échantillon varie de celui utilisé précédemment puisque certaines notes
ne contenaient pas les informations nécessaires à cette donnée.
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
In ter se
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Figure 10: Principaux problèmes des intersections nécéssitant des feux sonores
Comme on peut voir sur la figure précédente, très peu des problèmes des intersections
sont dues au bruit excessif provoqué par le trafic ou une intersection trop large. Ce qui
représente une bonne nouvelle puisque ces deux problèmes sont difficilement réglables8
(voir problèmes incorrigibles) sans avoir un impact sur la circulation. En effet, les feux
sonores s’avèrent presque inefficaces dans le cas où une intersection génère un niveau de
bruit trop élevé. Pour ce qui est du cas d’une intersection trop large, souvent, le temps de
traversée pour les piétons est trop court. Par contre, allonger ce temps de traversée a
souvent un impact majeur sur la circulation des véhicules.
8
Voir les problèmes incorrigibles à la section 2.1.1
4.6 Nombres d’accidents impliquant des piétons aux
intersections
Dans cette section, je voulais comptabiliser le nombre d’accidents qui impliquent des
piétons aux intersections où nous devons installer des feux piétons. Par contre, après une
discussion avec les ingénieurs en circulation Daniel Beaulieu et Carl Dufour, les données
recueillies par le service de police de la communauté urbaine de Montréal ne sont pas de
bons indicateurs quant à la sécurité d’une intersection. En effet, puisque les accidents
impliquant des piétons sont très rares (moins de 1 par année par intersection), il devient
difficile de déterminer si une intersection est dangereuse pour ceux-ci.
Les principes mêmes de ce type d’installation sont bien connus. En effet, depuis
longtemps, la Ville de Montréal installe ce type de produits. Habituellement, cette
technique d’installation est utilisée pour l’implantation de parcomètres. Il faudrait
cependant développer un bollard adapté aux besoins de la municipalité. L’élaboration des
dessins technique pourrait être accomplie au sein du département d’ingénierie. Par contre,
on peut s’attendre à un coût d’environ 1000$ pour le développement d’un prototype.
Pour l’élaboration de la base de béton, on prévoit utiliser un modèle de base déjà existant.
En effet, les bases présentement utilisées pour soutenir les poteaux d’arrêt seraient très
bien adaptées à nos besoins. Par contre, nous devrions y ajouter un conduit de PVC en
coude pour faciliter le tirage du câble. Nous pouvons donc nous attendre à des coûts de
développement faibles d’environ 1000$ pour la création du prototype.
Le développement d’un système RF pour activer les feux sonores se ferait à l’aide du
fournisseur des produits Novax au Québec, Électroméga. Cette entreprise à une forte
expertise dans le domaine des produits de circulation et possède aussi un département de
recherche et développement. Après avoir discuté avec les personnes responsables, elles
m’ont affirmé que la Ville de Montréal n’aurait pas à payer pour développer ce genre de
systèmes mais que les frais de développement seraient inclus dans le coût des modules.
Selon Mr. Poirrier, ingénieur chez Électromega, le module RF intégré devrait coûter
environ 600$ par unité. Ce prix relativement peu élevé est dû au fait qu’Électromega
utiliserait une technologie déjà existante dans le domaine des stationnements et ne ferait
que l’adapter au système DS2000.
5.2 Coûts relatifs à l’implantation de chaque solution
Dans cette section, j’analyse les coûts que chaque solutions entraînerait. J’ai effectué ces
évaluations à l’aide d’analyses de plans, de photos aériennes et de données déjà
recueillies précédemment. La plupart des prix proviennent des soumissions que je fournis
en Annexe V. Par contre, certains coûts ont été évalués approximativement à l’aide de
Bruno Villeneuve, ingénieur en circulation spécialisé en infrastructures. Ces
approximations sont appelées à changer mais représentent une estimation assez proche de
la réalité. De plus puisque les coûts de développement des solutions sont plutôt faibles
par rapport aux coûts totaux du projet, j’ai omis d’inclure ceux-ci dans mon analyse
finale.
Coûts de travaux par intersection si on implante l'option des poteaux
Quantité Coût unitaire Valeur monétaire Sous total Total du projet
Coûts de main d'œuvre et des travaux
Coût moyen des traits de scie sous le pavage de rue 0.09 134.99 $ 12.53 $
Coût moyen des traits de scie sous le trottoir 1.82 134.99 $ 245.98 $
Coût moyen des traits de scie sous la terre 1.94 108.13 $ 209.45 $
Raccordement du câblage dans les fûts 2.93 130.00 $ 380.90 $
Coût du tirage du câble dans les conduits 3.85 4.60 $ 17.71 $
Installation d'un feux sonore sur fût 2.00 117.50 $ 235.00 $
Coût d'installation des boutons poussoirs 2.00 138.04 $ 276.08 $
Coût moyen d'installation des potences 0.68 345.09 $ 234.17 $
Coût d'installation des bollards (comprends main d'œuvre et
matériaux) 0.93 400.00 $ 371.43 $
Coût moyen par intersection en installations de bases régulières
(comprends main d'œuvre et produit) 0.04 1,425.38 $ 50.91 $
Coût de mobilisation des ouvriers 2.00 783.35 $ 1,566.70 $
Note: Les valeurs surlignées ont été évaluées à l'aide de Bruno Villeneuve, ing.
Coûts de travaux par intersection si on implante l'option des poteaux
Quantité Coût unitaire Valeur monétaire Sous total Total du projet
Coûts de main d'œuvre et des travaux
Coût moyen des traits de scie sous le pavage de rue 0.09 134.99 $ 12.53 $
Coût moyen des traits de scie sous le trottoir 1.82 134.99 $ 245.98 $
Coût moyen des traits de scie sous la terre 1.94 108.13 $ 209.45 $
Raccordement du câblage dans les fûts 2.93 130.00 $ 380.90 $
Coût d'installation des boutons poussoirs 2.00 138.04 $ 276.08 $
Coût du tirage du câble dans les conduits 3.85 4.60 $ 17.71 $
Installation d'un feux sonore sur fût 2.00 117.50 $ 235.00 $
Coût moyen d'installation des potences 0.68 345.09 $ 234.17 $
Coût moyen d'installation de bases réduites (comprends main
d'œuvre et les matériaux) 0.93 300.00 $ 278.57 $
Coût moyen par intersection en installations de bases régulières
(comprends main d'œuvre et matériaux) 0.04 1,425.38 $ 50.91 $
Coût de mobilisation des ouvriers 1.00 783.35 $ 783.35 $
Note: Les valeurs surlignées ont été évaluées à l'aide de Bruno Villeneuve, ing.
Coûts de travaux par intersection si on implante l'option des poteaux
Quantité Coût unitaire Valeur monétaire Sous total Total du projet
Coûts de main d'œuvre et des travaux
Note: Les valeurs surlignées ont été évaluées à l'aide de Claude Poirrier, ingénieur chez Électromega
6.0 Recommandations sur la gestion de la politique
d’implantation des feux sonores à la Ville de Montréal
Système RF
Permet aux handicapés visuels de toujours pouvoir activer
les feux sonore où qu'ils soient Représente un risque technologique
Ne pollue pas l'environnement urbain Demande une vaste distribution des télécommandes
N'est pas sensible au gel/dégel N'est pas accessible à tout les piétons
N'est pas vulnérable au déneigement
Nécéssite peu de travaux d'implantation
À la lumière des résultats obtenus dans cette étude, je recommande à la Ville de Montréal
d’implanter des systèmes de détection de radiofréquences pour activer les feux sonores de
ses intersections. En effet, les économies engendrées par l’implantation de ce système
sont substantielles (89 000$). Les risques technologiques engendrés par l’implantation
d’une telle technologie se voient largement diminués par cette économie. De plus, leur
immunité aux gels/dégels, me permet de prévoir une durée de vie plus grande que les
deux autres solutions étudiées. Par contre, pour que cette technologie soit efficace il faut
que les télécommandes soient accessibles à tous les handicapés visuels. C’est pour cette
raison que je recommande qu’avec l’implantation de ces systèmes, on distribue des
télécommandes aux organismes en charge des handicapés visuels. Celles-ci devraient être
fournies au prix du fournisseur ou même subventionnées par la municipalité.
Dans le cas où la Ville de Montréal ne désirerait pas aller de l’avant avec des systèmes
RF, je recommande que celle-ci utilise le système de poteaux sur des petites bases. En,
effet, cette solution offre plusieurs avantages sur le principe des bollards tels que les
coûts d’implantation ou d’entretien.
Références
Ministère des transports du Québec
http://www.mtq.gouv.qc.ca/fr/ministere/index.asp
Annexe I : Norme des feux piétons
Annexe II : Plan des potences des embouts pour feux
sonore
Annexe III : Plan de base du poteau
Annexe IV : Exemple de comparaison pour obtenir les
données des potences et des travaux
Annexe V : Soumissions présentées à la Ville de
Montréal
Annexe VI : Documentation technique du système
Novax DS2000
Annexe VII : Liste des intersections qui requièrent des
feux sonores
Annexe VIII : Exemple de notes explicative fournie par
l’institut Nazareth Louis-Braille