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Bernard Ruchet

RÉALISATION EXPÉRIMENTALE D'UNE DÉTECTION


COHÉRENTE POUR UN SYSTÈME OPTIQUE
CDMAfFDMA

Mémoire
Présenté
à la Faculté des études supérieures
de l'Université Laval
pour l'obtention
du grade de Maître ès Sciences (M.Sc.)

Département de Génie Électrique et de Génie Informatique


Faculté des Sciences et de Génie
Université Laval

MAI 1998

O Bernard Ruchet, 1998


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du Canada
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Université Lavai

Département de Génie Électrique et de Génie Informatique

Réalisation expérimentale d'une détection cohérente


pour un système optique CDMA/FDMA

Ce projet consiste en la réalisation expérimentale d'une transmission cohérente par fibres


optiques, combinant les codages FDM& CDMA et DPSK. Des fréquences optiques précises
sont générées de façon centralisée par des lasers à cavités étendues fournissant ainsi des
références d'une largeur spectrale inférieure à 30 kHz, puis transmises à tous les usagers sur une
fibre différente de celle des données. Dans chaque module d'émission et de réception, la
fréquence désirée est sélectionnée et amplifiée par des lasers DFB (par injection optique). Nous
obtenons ainsi localement des porteuses de qualité, utilisées pour la transmission des données
modulées DPSK (I ltR) à 1 0 0 Mbitsfs (20 Mbitds pour la réaikation), prialablement encodées
CDMA par une séquence de Gold d'une longueur de 127 bits à une fréquence de 12.7 GHz
(limitée à 2.54 GHz lors de la réalisation). Au récepteur, la détection est réalisée par un
montage (semi-)self-homodyneà diversité de phase et de polarisation.
AVANT-PROPOS

Je voudrais avant tout remercier :

Tous les membres du centre d'optique photonique et laser (COPL) du département de


génie électrique de I'université Lavai, pour leur chaleureux accueil, et pour l'ambiance amicale
qui y a régné durant les deux années qu'a duré ma maîtrise. Je tiens à en nommer plus
particulièrement quelques-uns pour leurs contributions plus spécifiques. En commençant
premièrement par remercier k professeur Leslie AM Rusch, qui a accepté de diriger ma
recherche, qui m'a encouragé et qui m'a soutenu tout au long de ma recherche, et sans qui. vous
n'auriez pas la chance (???) de lire ce document. Je tiens également à remercier le professeur
Michel Têtu. qui a consacré beaucoup d'effort pour m'aider et me soutenir dans mon travail, et
qui est l'initiateur du concept d'un anneau de distribution de références de fréquences pouvant
être mise à contribution par injection optique. Je voudrais encore remercier Ie professeur
Michel Duguay pour m'avoir apporté soutien et encouragements durant mon séjour à
l'université Laval. Il est un autre membre très important du COPL que je voudrais remercier
pour sa collaboration. pour son soutien. pour ses conseils et pour sa bonne humeur. j'ai nommé
l'égérie du laboratoire: Christine Latrasse. qui a de plus accepté de relire ce mémoire. et me
donner de précieux conseils pour sa rédaction. Je remercie également Jean-Philippe Laflamme
pour sa collaboration, ses conseils, pour avoir relu ce mémoire, et qui a accepté de prendre
soin. dans le futur. du montage décrit dans ce mémoire. Je voudrais également remercier Louis-
Patrick Bouliane. alias Patbou. qui a relu ce mémoire, et qui m'a initié à la poutine et au
hockey! Je n'oublie pas Habib Fathallah, que je remercie pour les nombreux échanges d'idées
relatifs à ce projet. Enfin, le dernier, mais pas le moindre. je remercie Michel Poulin qui a
accepté de dépenser temps et énergie pour mettre à ma disposition un peu de la lumière de son
montage. élément indispensable au fonctionnement du mien. Et maintenant: place à la
technique !
RÉSUMÉ ..............................................................................................................................
..
II
AVANT-PROPOS ..... ...................................................................................... ...
rri
TABLE DES MATIERES...................................................................................................... iv
INDEX DES ILLUSTRATIONS ........................................................................................... vi
INDEX DES TABLES ......................................................................................................... viri
...
...
INDEX DES ÉQUATIONS ................................................................................................. v u
INTRODUCTION GÉNÉRALE............................................................................................ 1

CHAPITRE 1 MODULATION ET ENCODAGE ..*.""


.m
.o
."
.*.H
. *.O
. *. .....3
1.1 Accès multiple par partage des fiéquences (FDMA)................................................. 4
1.2 Accès multiple par l'utilisation de codes (CDMA) ...................... . ..........................4
1.3 Modulation par sauts de phase (PSK)...................................................................... 7
1.4 Modulation différentielle par sauts de phase @PSK) ............................................... 9

II.1 Cahier des charges ............................................................................................... 12


D.2 Réseau e n ligne .................................................................................................... 12
iI.3 Réseau en boucle ............................................................................................... 13
iI.4Réseau e n étoile ................................................................................................... 14
iI.5 Réseau en étoile et arbres ................................................................................. 15
D.6 Comparaison des architectures ............................................................................. 16
II.7 Références centralisées......................................................................................... 17
iI.8 Architecture choisie ................................................................................ . . . . . . 19

CHAPITRE In LES COMPOSANTS.............................................................................22


[I.1 Les photodétecteurs.......... . . . ......................................................................... 23
L1.2 Les lasers injectés ...................................... .................................................... 24
. .
II.3 Les séparateurs de polarisation ............................................................................ 27
. .
l . 4 Les contrôleurs de polarisation ........................................................................ 2 9
3.5 Les modulateurs de phase ............................................................................... 3 3
11.6 Les coupleurs 2x2 50 % ...................................................................................... 34
11.7 Les coupleurs en arbres .......................................................................................35
11.8 Les coupleurs en étoile........................................................................................35
I.9 Les amplificateurs micro-ondes ...........................................................................36
1.10 Les mélangeurs micro-ondes .......................................................................- 3 7

IV .1 La détection cohérente........................................................................................ 39
N.2 Le récepteur cohérent à une branche ................................................................... 40
N.3 Le récepteur balancé ........................................................................................... 42
IV.4 Le récepteur à diversité de polarisation ..........................................................4 3
IV.5 Les récepteurs à diversité de phase ..................................................................... 44
N.6 Le récepteur à diversité de phase et de polarisation ............................................. 46
IV.7 Choix du récepteur........................................................................................... 47

............................... 48
CHAPITRE V LE MONTAGE. THÉORIEET RÉALISATION ,
V.1 Schéma général .................................................................................................... 49
V.2 Les références ...................................................................................................... 51
V.3 L'émetteur ........................................................................................................... 52
V.4 Le récepteur...................................................................................................... 53

CHAPITRE VI CALCUL DU RAPPORT SIGNAL À BRUIT .....................................66


VI.1 Extraction des données ....................................................................................... 67
VL2 Espérance du bruit et des perturbateurs ............................................................... 69
VI.3 Puissance des perturbateurs ................................................................................ 70
V1.4 Puissance du bruit ............................................................................................ 77
VIS Puissance cumulée des MAI et du bruit ............................................................... 82
VIA Rapport signal sur bruit ................................................................................. 8 3

GRAPHIQU3 DU TAUX D'ERREUR ...........86


CHAPITRE VII REPRÉSENTATION
VIL 1 Taux d'erreur .................................................................................................... 87
VIL2 Variance de la corrdation croisée ...................................................................... 90
VIL3 Incenitude sur la puissance des usagea .............................................................94
VU.4 Perturbateur unique, plus puissant ..................................................................... 98

CHAPITRE VIII MESURES......................................................................................... 100


VI11.1 Le montage ................................................................................................ 100
VIII.2 Les réglages .................................... .
... . 104
VIII.3 Mesure du taux d'erreur ................................................................................. 106
VIII.4 Autre mesure proposée .................................................................................. 112

CONCLUSION GÉNÉRALE .................................................. Error! Bookmark not defined .


SYMBOLES UTILISÉS ..................................................................................................... 116
OUVRAGES CITÉS ........................... . . ....................................................................... 118
ANNEXE A DESCRIPTION DES MONTAGES ÉLECTRONIQUES ......................121
A .1 Multiplicateur de fréquence ................................................................................ 121
A.2 Intégrateur ......................................................................................................... 125
A.3 Multiplicateur ................................................................................................... 127

ANNEXE B MODULATION DE POLARISATION................................................... 129


B .1 Les raisons de l'étude ......................................................................................... 129
B -2 La modulation de polarisation ............................................................................130
INDEX DES ILLUSTRATIONS

Figure 1-1 Spectre FDMA ........................................................................................................ 4


Figure 1-2 Spectre CDMA ....................................................................................................... 5
Figure 1-3 Modulation PSK ................................ ............................ ......................................... 8
Figure 1-4 Codeur et décodeur différentiels........................ ..... ......................................... 10
Figure 1-5 Signaux préencodés pour DPSK ............................................................................ 10

.............
Figure II- 1 Schéma d'un réseau linéaire ........... ..................................................12
Figure 11-2 Problème des usagers proches et lointains ............................................................ 13
Figure 11-3 Schéma d'un réseau en boucle ..........,.................................................................. 14
Figure I I 4 Schéma d'un réseau en étoile ................................................................................ 15
Figure 11-5 Schéma d'un réseau en étoile et arbres ................................................................. 16
Figure 11-6 Peigne de fréquences de référence ...................................................................... 18
Figure 11-7 Schéma bloc général du réseau .............................................. ................20
Figure 11-8 Coupleur en arbre 1:8 réparti ............................................................................... 20
Figure 11-9 Schéma bloc d'un usager ....................... . . .......................................................... 21
Figure III- 1 Schéma fonctionnel d'un laser injecté ............................................................ 2 4
Figure III-2 Laser injecté ...................................................................................................... 2 6
Figure III-3 Séparateur de polarisations à trois branches ........................................................ 27
Figure III-4 Séparateur de polarisations à quam branches .................................................... 28
Figure III-5 PoIarisation linéaire ........................................................................................... 3 0
Figure [II-6 Polarisation circulaire ................................ , ., ..................................................... 30
Figure 111-7 Élément A12 .................................................................................. . . . .......30
Figure III-8 Schéma de réglage de la polarisation ............................................................. 3 1
Figure III-9 Réglage d'une polarisation circulaire ................................................................... 31
Figure III- 10 Réglage d'une polarisation linéaire de 45" ....................................................... 32
Figure 111-11 Contrôleur de polarisation fibré......................................................................... 32
Figure III- 12 Modulateur de phase ..................................................................................... 3 3
Figure III- 13 Coupleur optique ........................................................................................... 34
Figure III- 14 Coupleur en arbre 1:8 ....................................................................................... 35
Figure III- 15 Coupleur étoile 823 ........................... . . ...........................................................36
Figure III- 16 Modulateur en anneau ...................................................................................3 7

Figure IV- 1 Pnncipe d'une détection cohérente ......................................................................39


Figure IV-2 Récepteur à une branche .................. . . .............................................................41
Figure IV-3 Récepteur balancé .............................................................................................. 42
Figure IV-4 Récepteur DPSK à diversité de polarisation ........................................................ 43
.
Figure IV-5 Récepteur DPSK à divenité de phase classique .................................... L
.
Figurc IV-6 Récepteur DPSK à diversite de phase amélioré .............................. . ............... 45
Figure IV-7 Récepteur à diversité de phase et de polarisation................................................. 47
Figure V- 1 Schéma théorique d'une transmission ..................................................................-49
Figure V-2 Schéma de la transmission réalisée .................................................................... 5 0
Figure V-3 Les références...................................................................................................... 51
Figure V-4 Schéma de l'émetteur ........................................................................................... 52
Figure V-5 Schéma du récepteur à diversité de phase et de polarisation ................................. 53
Figurr V-6 Le mélangeur............. . . ................................................................................. -55
Figure V-7 Détection quadratique.......................................................................................... 57
. .
Figure V-8 Séparateur de polarisation ................................................................................... -59
Figure V-9 Détecteur.................. ................................................................................. 6 1
Figure V- 10 Intégrateur................................................................................................ 6 3
Figure V- 1 1 Post-détecteur .................................................................................................. 6 5

Figure VD-1 B.E.R à 100 Mbls. Puissance = -30 dBm ........................................................... 88


Figure VII-2 B.E.R à 100 Mbls. Puissance = -40 dBm .................. . . ................................ 88
Figure VLI-3 B.E.R à 100 Mb/s. Puissance = 4 5 dBm ......................................................... 8 8
Figure V U 4 B.E.R à 100 MWs. Puissance = -50 dBm .......................... . . ............................ 88
Figure VIL5 B.E.R à 100 Mbls. Puissance = -55 dBm .................... . . ..........................8 8
Figure VII-6 B.E.R à 100 MWs. Puissance = -60 dBm ........................................................... 88
Figure VII-7 B.E.R à 20 W s . Puissance = -37 dBm ............................................................. 89
.
Figure VU-8 B.E.R à 20 Mbls Puissance = -47 dBm ............................................................ 89
Figure VII-9 B.E.R à 20 MWs. Puissance = -52 dBm ..................................................... 8 9
Figure VU- IO B.E.R à 20 Mbls. Puissance = -57 dBm ......................... . ...................8 9
Figure VU- 1 1 B.E.R à 20 Mb/s. Puissance = -62 dBm .................... .... ...............................8 9
Figure VII- 12 B.E.R à 20 Mb/s. Puissance = -67 dBm .......................................................... 8 9
Figure VIL 13 B.E.R à 100 Mb/s. P= -50 dBm .............................................................9 4
Figure VII- 14 Effet d'une incertitude de 11 dB de la puissance des usagers. à 100 Mb/s PMoyrn= .
-50 dBm ......................................................................................................................... 97
Figure Vn- 15 Plage de confiance des usagers à 100 MWs. P= -50 dBm ................................. 98

Figure VIII- 1 Schéma de la réalisation ....................


. . . ...................................................... 101
Figure Vm-2 Codeur différentiel..................................................................................... 103
Figure VIII-3 Schéma de mesure du battement ................................................................. 105
Figure VUI-4 Mesures avec un perturbateur plus puissant................ . . ............................... 110
Figure VtII-5 Schéma de la nouvelle mesure ........................................................................112

Figure A- 1 Schéma fonctionnel du multiplicateur de fréquence ............................................ 122


Figure A-2 Schéma du multiplicateur de fréquence .............................................................. 123
Figure A-3 Schéma fonctionnel de l'intégrateur ........... . . . ...............................................125
Figure A-4 Schéma de l'intégrateur ...................................................................................... 126
Figure A-5 Multiplicateur DC-250 MHz .............................................................................. 128
Figure A-6 Démodulation différentielle......................... . . ................................................. 128
Figure B- 1 Différence de chemins ........................................................................................ 130
.
Figure B-2 Modulation de polarisation ................................................................................. 131
INDEX DES TABLES

Table LI- 1 Comparaison des architectures de réseaux .......................................................... 17


Table VIII- 1 Temps nécessaire à la transmission de données à 20 Mbits/s ............................ 106
Table VIII-2 Bornes de codiance du BER pour un petit nombre d'erreurs ........................... 108
Table VIII-3 Mesures à un seul usager................................................................................. 110
Table V I I I 4 Mesures avec un perturbateur plus puissant ..................................................... 1 1 1

INDEX DES ÉQUATIONS

(III- 1) ............ 23 (111-6) ............26 (III- 1 1 ) .......... 29 (III- 16) ......... 3 4


(111-2) ............ 23 (111-7) ............27 (III- 12) .......... 29 (III- 17) ......... 3 4
(111.3) ............ 24 (111-8) ............27 (III- 13)..........33 (III- 18) ......... 3 4
(111-4) ............ 25 (111-9) ............28 (III- 14).......... 33 (III- 19) ......... 35
(111-5) ............25 (III- 1O) ..........28 (III- 15)..........33

( rv-s) ............ 45
(IV-6) ............ 46

(V- 1) ............. 56 (V- 14)............59


(V-2) .............56 (V- 15)............59
(V-3) .......a
.... 57 (V- 16)............60
(V-4) .............5 7 (V- 17)............60
(V-5) ............. 58 (V-18)............60
(V-6) ............. 58 (V- 19)............60
(V-7) ............. 58 (V.20).. ..........60
(V-8) ............. 5 8 (V-2 1 )............60
(V-9) ............-58 (V-22)............60
(V- 10) ..........-58 (V-23) ...........-60
(V- 1 1) ........... 59 (V-24)............60
(V-12) ...........59 (V-25 )............60
(V-13) ........... 59 (V-26)............60
(VI- 1)............67 (VI-22) ..........72
(VI-2) ............ 67 (VI-23) .........-72
(VI-3) ............67 (VI-24) ..........72
(VI-4) .......-....68 (VI-25) ..........72
(VI.5) ............ 68 (VI-26) ..........72
(VI-6) ............ 68 (VI-27) ..........73
(VI-7) ............68 (VI-28) .........-73
(VI-8) ............ 68 (VI-29) .........-73
(VI-9) ............69 (VI-30) .........-74
(VI- 10)..........69 (VI-3 1) ..........74
(VI- 11) .......... 69 (VI-32) ..........74
(VI- 12).......... 69 (VI-33) ..........74
(VT- 13)..........69 (VI-34) ..........75
(VI- 14)..........69 (VI-35) ..........75
(VI- 15).......... 69 (W-36) ..........75
(VI- 16).......... 70 (VI-37) ..........75
(VI- 17)..........70 (VI-38) ..........76
(VI- 18).......... 7 1 (VI-39) ..........76
(VI- 19).........- 71 (VI-40) ..........76
(VI-20) ..........7 1 (VI-4 1) ..........76
(VI-2 1) .....*....7 1 (VI-42) .........-76

(VII- I ) .......... 87 (VII-9) ...........92 (VII- 17) ........93


(VII-2) ..........90 (VII- 10).........92 (VII- 18) ........ 95
(VII-3) ..........9 1 (VII- 1 1 ) .........92 (VII- 19) ........ 95
(VII-4) ..........9 1 (VII- 12) .........92 (VII-20) a
.... 95
(VII-5) .......... 9 1 (VII- 13 ) .........92 (VIL2 1) ........95
(VII-6) ..........9 1 (VII- 14)......... 93 (VII-22) ........95
(VII-7) ..........9 1 (VII- 15).........93 (VII-23) ........95
(VII-8) .......... 92 (VII- 16).........93 (VII-24) ........96
Le sujet que nous aiions traiter dans ce mémoire fait partie d'un prokt de réseau local
optique multifréquence (FDMA) utilisant le codage CDMA (Code Division Multiple Access).
Les deux premiers chapitres décriront de manière générale le projet dans son ensemble. Dans le
premier chapitre «Modulation et encodage», nous aborderons les différents types de
modulations et de codages qui seront utilisés dans le cadre de notre probt. Le deuxième
chapitre «Architecture du réseau>>présentera les caractéristiques des différents types de réseaux
qui ont été envisagés, introduira la notion de fréquences de références centralisées. et enfin
présentera le réseau que nous étudierons. Le troisième chapitre «Composants» contient une
description des composants utilisés dans notre projet. et présente les équations qui relient
l'aspect théorie à l'aspect pratique. Dans le quatrième chapitre «LES récepteurs cohérents». nous
trouverons une description du fonctionnement des récepteurs cohérents homodynes, en partant
du cas le plus simple (à une seule branche), puis en le faisant progressivement évoluer pour
fuialement arriver au schéma du récepteur proposé pour notre projet (à diversité de phase et de
polarisation). Le cinquième chapitre «Le montage, théorie et réalisation» décrira pas à pas le
fonctionnement et les équations du système réalisé, il décrira également un montage théorique
plus complet. Dans le sixième chapitre <<Calcul
du rapport signal à bruit». partant des équations
obtenues au chapitre cinq, nous séparerons le signal des données. des perturbateurs et du bruit,
de manière à obtenir, après traitement statistique. le rapport signal à bruit du système. Le
septième chapitre <<Représentationgraphique du taux d'erreur» se base sur les équations du
chapitre précédent pour analyser le taux d'erreur en fonction de la puissance reçue et du nombre
d'usagers transmis simultanément. Le huitième chapiîre «Mesures» décrit la manière d'effectuer
les réglages, explique les mesures effectuées. et commente les résultats. Il présente également
une proposition d'une nouvelle mesure simulant plusieurs usagers réellement différents. Nous
trouverons dans l'annexe A «Description des montages électroniques» les schémas et la
description des modules électroniques qui ont été réalisés dans le cadre de ce projet. Dans
l'annexe B «Modulation de polarisation>>nous décrirons de façon succincte de ce type de
modulation. que nous n'utilisons pas dans notre projet. mais qui a cependant été envisagée pour
résoudre les problèmes de bruits de phase dans la détection homodyne.

Les nouveautés amenées par ce travail se retrouvent

Dans l'architecture:
C'est la première application de l'idée de M Têtu d'un anneau de distribution de
références. utilisant l'asservissement par injection (injection locking). dans le cadre d'un
réseau local optique CDMA. Ceci permet d'améliorer le réseau proposé par N.
KARAFOLAS])
Karafola ([ 1 Kara.folas][lZ ~RAFOLAS][SS en supprimant le bruit
thermique. et en réglant plus efficacement les problèmes de phases et de polarisations

Dans l'analyse du taux d'erreur:


C'est la première étude théorique d'une réception cohérente, pour une transmission
CDMA. dans laquelle les usagers se trouvent sur des polarisations aléatoires. Ce qui
nous a permis de démontrer que k nombre d'usagers. pouvant transmettre
simultanément. peut être doublé par rapport au cas où les polarisations seraient
identiques.

Dans le montage:
Un nouveau schéma d'un récepteur homodyne à diversité de phase. utilisant
uniquement des composants fibrés. est proposé. 11 est relativement simple à assembler
et à régler. et est très stable (les réglages peuvent tenir plusieurs mois).
CHAPITRE 1

MODULATION ET ENCODAGE

Ce chapitre introduit Ies différents types de modulations et de codages utilisés dans le


réseau proposé. Nous présenterons tout d'abord l'accès multiple par partage des fréquences. et
I'accès multiple par i'utilisation de codes. Nous aborderons ensuite la modulation par saut de
phase. et nous terminerons avec la modulation différentielle par saut de phase.
LI ACCI%MULTIPLE PAR PARTAGE DES FRÉQUENCES (FDMA)

L'accès multiple par partage des frCquences (Frequency Qivision Multiple &cess). aussi
appelé accès multiple par partage des longueurs d'ondes. WDM A (yavelength Division
Multiple Access) est le p ~ c i p a lprotocole de partage des transmissions aériennes. Ces
-
dernières années. l'évolution des technologies aidant. un intérêt croissant a été porté à
l'intégration de cette technique dans le domaine des transmissions optiques. afm d'accroître
l'utilisation de la capacité totale de transmission d'une fibre optique.

L1.1 Description
La bande passante disponible dans la fibre est divisé en canaux qui seront répartis entre les
différents utilisateurs (voir Figure 1-1). Actuellement. nous considérons surtout la plage de
Equences disponible dans la bande de gain de l'erbium. nous restreignant ainsi à environ 4 THz
(- 191 à - 195 THz). En considérant des canaux espacés de 100 GHz. nous pouvons tout de
même envisager 40 canaux distincts. Dans le cadre du réseau proposé. nous envisagerons de
n'en utiliser que 10, de façon à rester raisonnable dans nos choix.

Figure 1- 1 Spectre FDMA

1.2 A C C MULTWLE
~ PAR L'UTILISATION DE CODES ( C D U )

L'accès multiple par l'utilisation de codes (Code Qivision Multiple &cess). est une forme
d'accès multiple par étalement de spectre. SSMA (Spread Spectrum Multiple b c e s s ) . Ce type
de codage a été utilisé à I'origine par l'armée pour cacher les transmissions dans le bruit. et/ou
les rendre incompréhensibles. L'étalement de spectre peut également être utilisé pour partager
un canal fréquentiel entre plusieurs usagers simultanés.

13.1 Description
Le principe le plus généralement utilw, le DSSS (oirect Bquence Spread Spectrum).
consiste à multiplier des données par une séquence de code pseudo-aléatoire. à spectre large.
Le spectre du signal ainsi généré s'étalera alors sur le spectre de la séquence de codage. comme
présenté à la Figure 1-2. À la réception. nous multiplierons Ies données codées par l'inverse d u
code. et nous retrouverons ainsi les données émises. II est à noter que. si la séquence de codage
est bipolaire [+1. -11. l'inverse de la séquence est égale à la séquence elle-même. En effet. le
carré de la séquence sera alors égal à 1.

d Données

; \\ ud;él"D
A'

Code

Figure 1-2 Spectre CDMA

Nous pouvons observer à la Figure 2-2 que le spectre du code (répété indéfmirnent) est un
spectre discret. et que tous les pics ont la même amplitude. Ce qui différencie un code de l'autre
c'est la relation de phase entre ces pics.

13.2 Les équations


Soit:
a(t) = f I = la séquence de codage propre à l'usager.
b(t) = f 1 = les données de l'usager.
Le signal modulé CDMA. C(t) s'obtient en effectuant le produit des données par la séquence de
codage:
C(t) = a(t) b(t) = I1 t Données encodées d'un usager CDMA (1-1)

Au récepteur, nous retrouverons les données en multipliant à nouveau le signai CDMA par la
séquence de code de l'usager:
C(t) - a(t) = a(t)' b(t) = b(t) (1-2)

En effet: a(t)' = (f 1)' = 1. Nous nous rendrons compte qu'il est très important de synchroniser
la séquence de code utilisée au récepteur avec celie des données reçues. Si nous considérons
maintenant plusieurs usagers transmettant simultanément, le signal codé résultant vaudra:
K

~ ( t=) a, (t) -4(t) = Signal total transmis. K usagers transmettent


k =i

Nous pourrons, au récepteur. conserver le principe de décodage de l'usager unique. Par


exemple: si nous désirons obtenir les données de I'usager U. nous multiplierons le signal reçu.
S(t), par a&), la séquence de codage de l'usager U. Le signal résultant de cette opération sera:
K

[s(t)+ bmit] - a,,(t) = b, (t) + a, (t) - a, (t) b, (t) + bruit


k=lk+u
\ #
t
MAI=Inlaf&cna d'Ac& Multiple

Une étude plus détaillée sera faite pour le MAI (Multiple Access Interferents = Interférents
d'accès multiple) et le bruit dans les Chapitres V et VI. Dans k but de diminuer la puissance des
MAI, nous aurons pris soin de sélectionner les séquences de codages, de façon à ce quelles
soient les plus orthogonales possible entre e k s . c'est-à-dire avec une corrélation croisée la plus
faible possible. Le produit de deux séquences différentes a, (t)-a,(t) conservera un spectre très

large, comme vu à la Figure 1-2, et nous pourrons ainsi le fütrer plus aisément en intégrant le
tout sur la durée d'une donnée. Mathématiquement dit:

T représente la durée d'une donnée. Elie correspond donc également à la durée d'une séquence
de codage, de longueur G. Nous allons maintenant aborder le traitement des perturbateurs, en
commençant par le cas d'usagers synchrones. c'est-à-dire dont les données sont synchronisées
en fréquence et en phase (en temps). Nous alions introduire un nouveau paramètre: p,. la
corrélation croisée entre un interférent k et l'usager u.
Si nous voulons traiter le cas d'usagers asynchrones. c'est-à-dire que les données sont
déphasées entre elles. donc qu'eues ne commencent ni ne finissent en même temps; et qu'elles
sont décalées d'un temps Z. nous devrons utiliser deux paramètres de cordations croisées
différents p c ' ( r )et pi2'(r)[5 PURSLEY]:

Le paramètre p:' représente la corrélation croisée entre la fin du bit bi" du perîurbateur. et le
début du bit de l'usager reçu. Le paramètre pf ' est la corrélation croisée entre le début du bit
b:" du perturbateur, et la fui du bit i'usager reçu. Un système asynchrone peut être considéré

comme un système synchrone ayant un plus grand nombre d'usagers [5 ~ R S L E Y ] Nous


. dons
donc introduire un paramètre d'interférence généralisé:

qui pourra être utilisé pour traiter indifféremment les cas synchrone et asynchrone. Dans le cas
synchrone. 7 vaut O, et par conséquent: J, = p,bk. Le paramètre d'interférence a une moyenne
nuile, car les donnés sont considérées comme ayant une moyenne nulle. et sont indépendantes
du code. En considérant le délai T comme uniforme entre O et T. la variance du paramètre
d'interférence prend la valeur: O; = V3C; G étant la longueur de la séquence de codage
15 PURSLEY] ] [7HAMELIN].
[8GERANIOTIS

1.3 MODULATION
PAR SAUTS DE PHASE (PSK)

La modulation par sauts de phase (Ehase Shift Keying). est la modulation de phase
appliquée à un signal binaire. Ce mode de transmission est celui qui présente le meilleur rapport
signal sur bruit dans un canal gaussien [3 B m ] ; et c'est pour cette raison que nous l'avons
choisi.
1 1 I
,
I ' 1 ,
modulé
~ l , I i d , , , ' , h~ ! h I , G K h ,

Figure 1-3 Modulation PSK

Comme nous le montre la Figure 1-3, les " 1" logiques sont encodés par des déphasages de
d 2 . et les "O" logiques par des déphasages de 4 2 . Ceci nous donne
m(t) = 5 sin(m + ~ ( t ) ) (1-9)

Ir
avec 5 = amplitude du champ électromagnétique. o = pulsation de la porteuse. et C ( t )= I-.
2
Dans ce cas particulier. le déphasage entre un " 1" et un "O" vaut R, ce qui correspond à une
inversion du signe du champ électromagnétique. Nous pouvons donc également écrire
l'équation du signal sous la forme:
m(t)= c ( t ) 6 .cos(un) (1- 10)

avec C(t) = f 1. Ce type de modulation de phase correspond donc également à un cas


particulier de modulation d'amplitude à porteuse supprimée. Cette forme de notation sera
d'ailleurs utilisée dans la suite de ce document.
1.3.2 Combinaison de PSK et CDMA
Nous venons de voir qu'une modulation par saut de phase de k nI2 pouvait être
représentée par une multiplication. Nous avons également vu que la démodulation CDMA est le
produit du signal par le code de ['usager que nous voulons écouter. Nous pouvons donc
envisager d'utiliser un modulateur de phase pour réaliser ce produit. et réaliser ainsi une
démodulation CDMA optique. Comme démonstration. faisons un parallèle entre la somme de
deux phases f n/2. et le produit de deux valeurs + 1. Considérons Ci et Cr.ayant pour valeurs
k id2 (k 1). La somme (le produit) prend comme résultat trois (deux) valeurs possibles:
CI + (a) C2 = f R (1) si C I et Cz sont de mêmes signes. O (-1) sinon.
Un déphasage de -R ayant dans notre cas les mêmes effets qu'un déphasage de +ir, nous
ignorerons le signe. et nous arrivons à:
C 1 + (-)Cz = K (1) si C 1 et Cr sont de même signe. O (- 1) sinon.
Nous pouvons considérer un déphasage constant comme étant en fait un retard pur. et décider
qu'il fait partie de la Ligne de transmission. En conséquence, nous pouvons le retirer des
équations de modulation. Déduisons donc un retard pur de dî,nous arrivons à:
CI + (-) Cz = lr/2 ( I ) si CI et C2 sont de même signe. -n/2 (- 1) sinon.
Nous allons maintenant intégrer ce résultat aux équations de modulation:
Somme des hases Produit
Signaux de départ: na(t) = 4 - cos(wt + ~ ( t ) ) m(t) = c ( t ) .6 .cos(wt)

C(t) = a(t) + b ( t ) d W2 C(t) = a(t) . b(t) = t I


Code a(t) = k ld2 a(t) = t l

Démodulation rn, (t ) = rn(t + a(t)Io) mD (4= 4)4)


mD(t) = t - c o s (+b(t)+2a(t))
~ mD(t)=a2(t)-b(t)-5-cos(wt)

mD(t) = 5.COS(OX +b(t )) mD(t ) = b(t ) -5 COS(-) (1- 1 1 )

Nous retrouvons dans les deux cas les données modulées en phase, mais débarrassées du
codage CDMA. il ne nous restera donc plus qu'à réaliser la démodulation de phase.

1.4 MODULATION
DIFFÉRENTIELLE PAR SAUTS DE PHASE (DPSK)

Dans le cas d'une transmission PSK, il est nécessaire au récepteur de retrouver la fréquence
et la phase de la porteuse. La restauration de la fréquence ne nous posera pas trop de
problèmes, mais la récupération de la phase sera beaucoup plus délicate. Dans le cas des
Equences optiques. c'est presque impossible. L'utilisation d'une modulation dErentielie
DPSK (oifferential Phase Shift Dying) simplifie ce travail en permettant d'utiliser. comme
référence. la phase de la donnée précédente.
1.4. I Description
Dans ce type de modulation. les données sont préalablement codées de façon différentielle.
Pour transmettre un " 1". nous maintenons la donnée précédente. et pour transmettre un "O".
nous changeons de signe par rapport à la donnée précédente; ceci s'effectue en multipliant les
données par le bit précédemment transmis (Figure 1-4).

DonnéeT
Codeur
Différentiel
=4
Données Différentielles
Décodeur
Différentiel
nnées

Retard d'une Retard d'une


durée d'un bit d u r i t d'un bit

Figure 14 Codeur et décodeur difErentiels

Données

Signal Différencié
OU

Signal Différencié -
1
!
I
- n
I
r L

u
n
r

Figure 1-5 Signaux pr6encodds pour DPS K

Nous pouvons observer à la Figure 1-5, qu'en fonction de la valeur des données
précédemment transmises. il existe deux possibilités complémentaires de transmissions. Dans
les deux cas. une transition représentera un " O , et une absence de transition représentera un
" 1 ". La transmission est donc insensible au signe du signal reçu. A la réception, le décodage est
réalisé en effectuant le produit des deux derniers signaux reçus (Figure 1-4).

Cette propriété, d'être insensible au signai reçu. est très intéressante dans le cas d'une
transmission sur paires torsadées (premières applications). ou comme dans notre cas. lors d'une
modulation de la phase d'une fréquence optique peu stable. compliquée encore par le fait que la
polarisation n'est pas connue. Nous reviendrons sur ce sujet dans les chapitms IV. V et VI.
CHAPITRE II

Ce chapitre contient une description des caractéristiques attendues du réseau entrepris, et


une explication succincte des raisons de ces choix. Ensuite, les différents types de réseaux
(linéaires, circulaires, en étoile, en étoile et arbres) seront rapidement présentés, en énumérant
Leurs points forts et leurs points faibles. Nous présenterons aussi un concept de génération
centralisée de fréquences de référence; dont le but est de synchroniser tous les usagers sur des
Mquences communes. Nous terminerons par une description générale du réseau proposé.
CAHIER
DES CHARGES

Le réseau proposé utilisera à la fois l'accès multiple par partage de fréquence (FDMA), et
l'accès multiple par I'utilisation de séquences codées (CDMA). Nous utiliserons dix fréquences
différentes. espacées de 1 0 0 GHz.Chaque fréquence devra êtrr partagée par 100 usagers, dont
10 pourront transmettre simultanément à un débit de 1 0 Mbits/s. Les séquences d'étalement
sont des codes de Gold d'une longueur G = 127. La transmission de ces données se fera après
un encodage DPSK à + W2. À la réception, comme nous le verrons dans le chapitre IV. un
détecteur cohérent, homodyne permettra la sélection de fréquence, l'amplification et la
démodulation CDMA optique. La décompression CDMA au niveau optique possède ['avantage
de diminuer la bande passante nécessaire au convertisseur optoélectronique. et augmente ainsi
la sensibilité du récepteur de plus de 20 dS (lOlog(G)) par rapport à une démodulation CDMA
au niveau électrique. Le taux d'erreur accepté sera de 1 0 ~ "Nous
. aurons donc besoin de codes
correcteurs pouvant détecter et comger les erreurs introduites lors de cette transmission. Ce
domaine d'étude ne sera cependant abordé dans ce mémoire. Il nous suffit de savoir que de tels
codes existent,

Les réseaux en ligne, tel que présenté à la Figure 11-1. ont une architecture semblable aux
réseaux du type Ethernet, chaque usager venant se connecter sur un câble parcourant le site du
réseau.

Figure II- 1 Schéma d'un réseau linéaire


IL2.I Points forts
C'est un réseau peu coûteux au niveau du câblage, très facile à planifier et à faire évoluer.
l'ajout ou le retrait d'un utilisateur se faisant sans avoir à repenser le réseau.

11.2.2 Point faible


De par sa structure. la distance entre deux usagers peut varier très fortement. Un
récepteur. très éloigné de I'émetteur qu'il veut recevoir, mais très proche d'un autre émetteur.
sera fortement perturbé par ce dernier (voir la Figure 11-2). Les usagers placés dans le centre du
réseau sont donc privilégiés par rapport aux usagers placés à ses exhémités.

Figure 11-2 Robléme des usagers proches et lointains

La Figure 11-2 illustre le problème des usagers proches et lointains (Near-Far Problem). qui
Limite fortement le nombre d'usagers pouvant parler simultanément [SO RUSCH]; i'usager
perturbateur proche sera requ avec beaucoup de puissance. et aura le même effet perturbateur
que plusieurs usagers perturbateurs moyens, plus lointains. Ce problème rend donc cette
architecture peu appropriée aux transmissions CDMA.

Les réseaux circulaires sont très proches des réseaux en Ligne. la différence étant que les
deux extrémités ont été reliées (voir la Figure 11-3). C'est une architecture, qui ne détruit pas les
données après qu'elles aient circulé une fois dans l'anneau (donc différente de l'architecture
"Token-Ring"),et qui ne peut s'appliquer qu'à des liaisons CDMA, très peu sensibles aux effets
de la circulation des informations dans i'anneau. Le codage CDMA est en effet résistant aux
effets des parcours multiples (multipath lesistant).
Figure 11-3 Schéma d'un réseau en boucle

IL3. I Points forts


Les avantages des réseaux en Ligne s'appliquent également à cette architecture, avec
cependant une complexité et un coût plus élevé. à cause de la nécessité de refermer la boucle.
En cas de rupture de la boucle. le réseau ne devient pas totalement inopérant. mais il conserve
les fonctionnalités de la structure en ligne.

U.3.2 Point faible


La diminution du problème des usagers proches et lointains s'appuie sur une répartition
régulière des usagers autour de la boucle. L'amélioration maximale n'étant que d'un facteur 2.
ce dernier point reste par conséquent le principal facteur Limitatif. rendant cette architecture peu
appropriée pour nos besoins.

11.4 RÉSEAU EN ÉTOILE

L'architecture en étoile. présentée à la Figure 11-4, est celle qui est le plus c
15 AYADI].Dans cette approche,
proposée pour les réseaux optiques CDMA [ 12 KARAFOLAS][
tous les usagers sont reliés par un tien individuel à un coupleur étoile central. ayant pour
fonction de regrouper et redistribuer les données.
-
Figure I I 4 Schéma d'un réseau en étoile

11.4. I Points forts


Dans ce schéma, les distances entre les utilisateurs sont réduites et relativement égales. De
plus. tous les usagers subissent la même atténuation dans le coupleur central. Le problème des
usagers proches et lointains est donc presque complètement résolu (il ne subsiste que par la
faible disparité de couplage du coupleur central). En effet. les différences de longueurs peuvent
être compensées par un ajustement de la puissance du laser d'émission. Les écarts de puissances
entre deux usagers. à un récepteur donné, peuvent donc être fortement réduits, et limités à un
facteur environ égal à deux. Ce qui nous ouvre la possibilité d'un plus grand nombre d'usagers
simultanés.

11-42 Points faibles


C'est une architecture assez peu conventionnelle (car elle présente peu d'intérêt pour des
réseaux n'utilisant pas un codage CDMA), plus compliquée, et plus chère à mettre en œuvre.
car nécessitant un câblage plus complexe. De plus, nous observons la présence d'un point
névralgique à l'endroit d u coupleur central, qui pourrait en cas de bris. paralyser l'ensemble du
réseau.

11.5 -EAU EN ~ T O Z I LET


E ARBRES

La Figure 11-5 nous présente une architecture en étoile et arbres. qui est une évolution de
i'architecture précédente. Plusieurs usagers proches sont tout d'abord reliés à un coupleur en
arbre local. qui est à son tour relié au coupleur étoile centrai.
Figure 11-5 Schkma d'un réseau en étoile et arbres

11.5. i Point fort


Ce schéma reprend tous les points forts du réseau en étoile, réduisant encore le problème
des usagers proches et lointains. En effet, le coupleur étoile voyant sa taille réduite, la variance
des facteurs de couplage (disparité de couplage) sera réduite. et les écarts de couplages des
arbres peuvent être compensés par un ajustement de la puissance de i'émetteur. L'ampleur du
câblage est égaiement notablement réduite. engendrant une réduction des coûts. et une
simplification des extensions futures du réseau.

115.2 Points Faibles


Nous retrouvons également les points faibles du réseau en étoile, mais fortement atténués
au niveau de la complexité du câblage. Une nouveUe faiblesse s'ajoute cependant: la présence
des coupleurs en arbres augmentant l'atténuation totale d'une liaison. il se peut qu'il soit alors
nécessaire de compenser cette perte supplémentaire par I'introduction d'arnpIifkateurs
[9 AYADI].

Le tableau suivant propose une comparaison des réseaux, et de leurs différents avantages
et inconvénients
1 Coûts 1 Near-Far 1 Souplesse
1 en Ligne I + I --
I ++
2 en Boucle 1 . 1 - 1 +
#

4 en Etoiie et Arbres - 1 ++ I x
u Excellent + Bon x Moyen - Peu satisfaisant -- Déplorable
Table 11- 1 Comparaison des architectures de réseaux

Le problème des usagers proches et lointains est primordial: c'est de lui que va dépendre le
nombre d'usagers pouvant communiquer simultanément, donc le débit total du réseau. Si nous
regardons la Table II-1, nous pouvons voir que ce critère élimine d'office les deux premières
architectures. Pour les deux restantes, nous pouvont considérer de façon égale les autres
critères. Le réseau en étoile et arbres s'impose alors, et sera donc retenu.

Nous verrons dans le chapitre IV qu'il est nécésaire d'utiliser des lasers ayant des
Wquences très précises et une largeur de raie très fine. c'est pour cela que nous proposons
d'adjoindre à notre réseau optique, une composante supplémentaire: la génération de façon
centralisée de fréquences de référence qui permettra de synchroniser facilement et précisément
les différents usagers entre eux. En effet, la transmission de données sur plusieurs longueurs
d'ondes implique l'utilisation de fréquences précises et contrôlées. Si dans le cas des fréquences
radio (R.F.) le problème est relativement bien maîtrisé, au niveau des fréquences optiques. tout
est beaucoup plus compliqué. La multiplication des composants coûteux que sont les lasers de
précision, deviendrait vite extrêmement dispendieuse. En centralisant la génération d'un peigne
de fréquences de référence, comme illusté à la Figure 11-6, il est possible de réduire notablement
les coûts totaux. puisqu'il nous suffit alors de n'acheter qu'un seul exemplaire des lasers de
qualité. Par la même occasion, le système gagne en qualité et en souplesse.

11.7.1 Deseription
Les fréquences de références peuvent être générées de beaucoup de manières différentes:
par des lasers indépendants de très grande qualité. par un groupe de lasers asservis sur une
même cavité Fabry-Perot, elle même asservie sur une raie d'acétylène par exemple
[45 GAMACHE],par un laser à fibre multi-longueurs d'ondes, ou par tout autre procédé à venir.

Figure 11-6 Peigne de fréquences de référence

Au niveau de l'usager, ces références sont utilisées pour synchroniser des sources locales.
Le mode de synchronisation. proposé et utilisé, est l'injection d'un laser semi-conducteur par le
signai de référence [44 ATR RASSE]. Le laser injecté (appelé Esclave) prend alors les
caractéristiques de Ia source de référence (appelée Maître): sa fréquence et sa largeur de raie
deviennent identiques à celles du maître. Nous reviendrons dans la section 111.2 sur les lasers
injectés.

11.7.2 Points forts


Un des avantages importants des références centralisées est la diminution du coût global du
réseau. Les lasers injectés sont des composants de qualité standard, donc d'un coût très
Uiférieur à un laser de grande précision. Une économie importante peut ainsi être réalisée au
niveau de chaque utilisateur.

ta qualité globale du réseau est également améliorée. Premièrement, en regroupant les


références en un même Lieu. il est plus aisé d'augmenter leur précision relative, et
deuxièmement. l'émetteur et le récepteur utilisant le "miroir" d'une même fréquence, la
précision relative sera forcément supérieure à celle que nous obtiendrions avec deux sources
semblables. mais distinctes.
L'aisance avec laquelle il est possible de faire évoluer le réseau est également un facteur
très intéressant. L'évolution technologique aidant, les références vont gagner en précision. Nul
besoin d'adapter tous les émetteurs et récepteurs; en remplaçant les références cenrralisées, tout
le réseau gagnera en précision.

L'amélioration de la précision relative des fréquences entre l'émetteur et k récepteur


autorise l'usage de la détection cohérente. Les récepteurs cohérents homodynes sont d'une
sensibilité supérieure à celle de la détection directe, et augmentent par conséquent le budget
optique. Les récepteurs cohérents rendent égaiement possible l'utilisation de la modulation de
phase, donc de signaux bipolaires. plus performante au niveau CDMA qu'une modulation tout
ou rien. Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre IV.

n.7.3 Point faible


Toute médaille ayant son revers. il nous faut un second réseau pour transmettre les
références; ce n'est cependant pas trop grave, car généralement. lors de la pose d'un câble
optique, le surcoût dû à des fibres supplémentaires n'est pas trop élevé.

Un autre inconvénient est celui qui est propre à tous les systèmes centralisés: en cas de
bris, c'est tout le réseau qui pourrait être paralysé. 11 est toujours possible de pallier à ce
problème en ayant un second jeu de sources de référence en réserve.

Nous avons maintenant tout ce qu'il nous faut pour construire notre réseau, dont le schéma
global [9&AD[] est ihstn5 à la Figure II-7.

11.8.1 Vue d'ensemble


Le réseau proposé est donc de type étoile et arbres, et emploie des amplificateurs optiques
pour compenser les pertes dans les divers coupleurs. II utilise également le concept des
références centralisées.
Données de quelques usagers Données de tous les usagers Fréquences de références

Figure iI-7 Scherna bloc général du réseau

Ll est à noter que les coupleurs en arbres ne sont pas forcément d'un bloc. ils peuvent
égaiement être répartis tout au long d'une branche de i'étoile. Par exemple. un coupleur e n arbre
1:8 peut être remplacé par le schéma de la Figure 11-8. Nous d o n s maintenant regarder un petit
peu plus en détail le schéma de l'interface d'un usager.

Figure 11-8 Coupleur en arbre 1 :8 réparti


IL8.2 L'interPace d'un usager
L'interface reçoit donc du réseau:

ks références, pour injecter ses Iasers esclaves: celui du récepteur, pour sélectionner
la Fréquence de son correspondant, et celui de I'émetteur pour qu'ii puisse envoyer
ses domees. Il est à noter qu'il est possible de se contenter d'un seul laser injecté
fonctionnant en alternance pour l'émetteur et le récepteur; nous h i t a n t alors à des
liaisons semi-bidirectionnelles(half-duplex).

la somme des données de tous les usagers. pami lesquelles, il extraira les données de
son correspondant.

Détectioi

Figure 11-9 Schéma bloc d'un usager

L'interface reçoit de l'usager:


Les données à transmettre.

Les orm mations sur les séquences codées, et les fréquences avec lesquelles les
données sont reçues et transmises.

Nous verrons dans le chapitre V, le fonctionnement détaillé de cette interface.


LES COMPOSANTS

Ce chapitre présente les composants nécessaires à la réalisation d'une transmission, décrit


leurs fonctions générales, précise les montages particuliers, et amène enfin les équations qui
nous seront utiles dans les chapitres suivants. II n'a donc pas pour objcctif de faire une
description complète et approfondie de chacun de ces éléments, mais seulement de fournir une
base facilitant le passage des équations théoriques au montage pratique. Dans le cas du
contrôleur de polarisation, Ies équations nécessaires à sa constmction seront également
fournies.
Beaucoup d'ouvrages décrivant la structure et le fonctionnement de ce
composant [ l SALEH][~ SENIOR], nous n'aborderons donc pas cette matière. Ce
que nous retiendrons: c'est que, lonqu'un seul signal arrive sur la photodiode,
nous pouvons considérer que le courant généré est proportionnel à la puissance du signal reçu:

I=R-P
avec I = Courant dans le photorécepteur [A] P = Puissance du signal [Wl
R [NWJ= Efficacité de la conversion. Elle vaut, pour les photodétecteurs faits
&InGaAs, environ 0.85 A/W dans la région de 1550 nrn.
Lorsque, et tel est notre cas, plusieurs signaux arrivent simultanément, il devient
mdispensable d'utiliser la valeur du champ électromagnétique, les informations de phase et de
polarisation devant alors être considérées. Léquation du courant devient:

(III- 1)

avec ut = Fréquence optique #t = Phase du signal


Or = Angle de la polarisation du signal par rapport à la polarisation verticale
pour chacune des composantes k qui s'ajoutent

Les composantes hautes fréquences (fréquence optique 2- 10'" Hz) seront filtrées, et nous
n'en considérerons que la valeur moyenne.

Nous pouvons voir que si nous voulons avoir une grande interaction entre les différents
signaux (les doubles produits), il est préférable qu'ils soient de même Wquence. en phase, et sur
la même polarisation. En effet, si nous ne considérons que deux signaux de même fréquence:

le double produit devient:


24

Dans le cas où les pulsations sont différentes (des multiples de 1 0 GHz dans notre cas), la
-o,)t . Si le
différence de phase n'est plus constante, mais devient une pulsation: #, -0, = (a,

photorécepteur a une bande passante inférieure à lm, -m21 , nous devons considérer la moyenne
du double produit, qui est alors nulle.

Les détecteurs balancés utilisés dans notre montage sont


des modèles 1617 de New-Focus avec un amplincateur intégré,
ayant une bande passante DC-800 MHz,et un gain de 250 VIA
soit: un gain de 5 en tension (14 dB), l'impédance étant de 50
ohms. Les photorécepteurs sont faits dlInGaAs.

nI.2 LESLASERS MJECTÉS

Commande
- *

Isolateur Laser DFB Isolateur

Figure III- 1 Schéma fonctionnel d'un laser injecté

En injectant dans la cavité d'un premier laser (le laser esclave) un peu de signal provenant
d'un second laser (le laser maître) oscillant sur une fréquence très proche, il est possible de
synchroniser la fréquence du laser esclave sur celle du laser maître. Si le laser maître possède
des caractéristiques supérieures, une excellente stabilité en fréquence, et une largeur de raie très
fine. ces caractéristiques seront transmises au laser esclave [4û Hu1][43 LI]. Nous pouvons
faire l'analogie avec les oscillateurs synchronisés des circuits éiectroniques.

Le signal du laser esclave: JZP; . e ~ a .~ tej*.

Le signal du laser maître: G


2p .eJaut

Après injection. le signal du laser esclave: -e el(""" )


9 , est l'écart de phase apporté par i'injection, il dépend de l'écart de fréquence entre a, et
Nous noterons que la polarisation du signal injecté doit être identique à ceUe du laser
esclave. C'est pour cela qu'elle ne figure pas dans les équations.

Si le laser maître a une Fréquence trop éloignée de ceUe du laser esclave, il se trouvera en
dehors de la plage d'accrochage de ce dernier, et ne l'influencera pas (La plage d'accrochage
dépend du ratio entre la puissance du signal injecté et la puissance du laser esclave). Ceci va
nous permettre d'injecter le laser esclave, simultanément par plusieurs maîtres, et de choisir de
synchroniser l'esclave sur un des maîtres à choix.

Le signal des M lasers maîtres:

Si nous réglons le laser esclave de façon que sa fréquence libre soit proche du laser maître "p":
le signal du laser esclave devient: J ~ . e ~ %
. e ~>%.e~+,
l (III41

L'injection optique possède une autre caractéristique intéressante: si nous modulons


légèrement le courant du laser esclave, il devient dors possible de moduler la phase du signal
sur une plage légèrement inférieure à Iir/2 [39 Hui][41 Lidoyne][42 Kobayashi]. Ceci peut
nous permettre d'économiser des modulateurs de phase coûteux.

Le signal du laser maître: ,/2pM .eJmu' . e J * ~.

Le signal de modulation du laser esclave: m(r).


Après injection, le signal du laser esclave: 4% -e eJ" - eJ*"'
(II1-5)

Où 1.9 est un facteur de conversion [A-'] qui dépend des caractéristiques du laser et de la
puissance du signal injecté.

Les deux lasers injectés que nous utiliserons dans notre montage sont accordables, en
variant la température et un peu le courant, de 192.4 à 196.6 THz. La puissance générée est de
2.5 mW (4 dBm) pour le laser du récepteur, et de 2 m W (3 dBm) pour le laser de l'émetteur.
m.
1 Utilisation de plusieurs lasers en p m e l e
Si le choix des fréquences sur lesquelles nous voulons nous accrocher est étalé. la piage de
fonctionnement d'un seul laser esclave sera insuffisante pour que nous puissions sélectionner
chaque fréquence. Pour cela, il nous faudra utiliser plusieurs lasers eschves en parallèle, un seul
étant fonctionnel à la fois. et chacun pouvant capturer un choix de deux ou trois références
(voir Figure III-2) [44 ~ T R A S S E ] .

i tContrôleur
polarisation
de

;
1:M Injecté M hi: l

Figure III-2 Laser injecté

0'.P = Polarisation du signal de référence p


CL. = ,/%= Amplitude du champ électromagnétique du laser injecté
PL,, = Puissance du laser injecté
À cause de la biréfringence aléatoire des fibres classiques. attnbuable à des inhomogénéités
dans la fibre. à un coeur elliptique, ou à des contraintes dans la fibre [18 SCOIT],la polarisation
des signaux transmis dans une fibre, autre qu'à maintien de polarisation. sera perdue. De plus, si
les écarts de fréquences entre les signaux de références sont suffisants pour que les effets de la
biréfruigence soient différents pour chaque signal, il faudra du côté de l'utilisateur retrouver
l'information de polarisation, séparément pour chaque fréquence. Donc, en raison de la perte de
l'information de polarisation dans les fibres. une polarisation aléatoire O,, est introduite dans le
signal arrivant à l'entrée du sélecteur de fréquence, qui devient:

Le but du contrôleur de polarisation est de rattraper O,., la polarisation de la fréquence que


nous voulons sélectionner. Nous obtenons alors:
Seul le laser dédié à la fréquence sélectionnée est activé et synchronisé sur le signal de
référence. À la sortie du laser injecté, et par conséquent à la sortie du sélecteur de friquence
nous obtiendrons: Sr,ejPJ (111-8)

Quelques remarques:
Pour diminuer les coûts, iI est possible de remplacer les rnultiplexeur / démultiplexeur
de fréquences par des commutateurs optiques ou, pour autant que la puissance des
signaux de référence soit suffisante, par des coupleurs. Le laser injecté n'est. en effet.
pas perturbé par les autres fréquences de référence.

Il n'est pas nécessaire d'avoir autant de laser que de références. car chaque laser est

capable de s'accrocher sur un choix de plusieurs fréquences de référence proches.

Pour diminuer les coûts et l'encombrement, il est possible d'utiliser des bamttes de
lasers. voire en utilisant la technologie PIC (Photonic Integrated Component),
d'intégrer les lasers. les multiplexeur / démultiplexeur de Fréquences, et le modulateur
de phase sur le même substrat.

m.3 LES SÉPARATEURS DE POLARISATION


Sortie 1
xA
9
' z
y4
Symbole
Entrée

Sortie 2
Y' p

Figure 111-3 Séparateur de polarisations ii trois branches

En regardant la Figure 111-3, nous pouvons voir que l'onde sur la branche d'entrée peut être
décomposée en deux composantes de polarisation: verticale (x), et horizontale (y). La
28
x
composante horizontale représentée par eJT sera dirigée vers la sortie 1, et la composante
verticale représentée par eJO= 1 sera dirigée vers la sortie 2.

Soit Ie signai à l'entrée: fimeJa


.x

Nous aurons à la sortie 1: fi eJa .eJ* sin(@).e

et à la sortie 2: m - e J wseJ@-cos(0).eJO <DI-9)

il est possible d'utiliser ce composant pour générer la somme et la différence de deux


signaux orthogonaux en polarisation, il suffit pour cela d'orienter la polarisation médiane des
deux signaux sur un des axes de polarisation:

Zr K

Soit le signal à rentrée: .e-''l +J21.d"?.e~@- . e J -


m.e~m~'.e~@ 4

et à la sortie 2: (fi. e ~ m leJ'1


r . + fi.e~w~'. e ~ * ) e ~ O (III- 10)

Il est également possible d'utiliser la quatrième face du cube polarisant pour en faire une

seconde entrée (voir Figure III-4).


x*

Sortit: 1

Sortie 2

Figure I I I 4 Séparateur de polarisations à quatre branches


Cela va nous permettre de mélanger les composantes de polarisation des signaux des deux
entrées.

Soit le signal à l'entrée

le signal à l'entrée 2:

nous aurons à la sortie

et à la sortie 2:
Ce qui donne sous forme matricielle:
Sortie, x Sortie, x Entrée,
-y
Sortie, y Sortie? ]=[ Entrée,
(III- 12)

il existe plusieurs types de contrôleurs de polarisations [1 SALEH],tous


reposent sur le même principe: l'utilisation d'éléments biréfringents, qui vont
mduire des différences de trajet de A/2 ou A/4 entre les axes principaux de
polarisation. Les éléments Â/4 permettent de convertir une polarisation linéaire en une
polarisation circulaire ou elliptique, et inversement. Les éléments sont utilisés pour faire des
rotations de polarisation.

111.4.1 F'onctio~ementdes éléments Al4


Considérons un signal entrant dans l'élément A/4. ayant une polarisation linéaire, et un
angle 8 par rapport à l'axe de polarisation rapide. Si 8 est un multiple de id2, le signal traverse
l'élément sans être affecté, car une de ses composantes de polarisation est alors nuile.
Supposons maintenant que 0 vailk R/4 (Figure III-5): ses deux composantes de polarisation
seront en phase, et d'amplitudes égaies. À la sonie de l'élément A14, la polarisation sur l'axe lent
aura pris un retard de d 2 par rapport à celle de l'axe rapide. La polarisation résultante sera
donc circulaire (Figure 111-6). Pour les autres valeurs de l'angle 0, la polarisation résultante
sera elliptique. R6ciproquement. une polarisation circulaire o u elliptique pourra être convertie
en polarisation linéaire.

Figure 111-5 Polarisation linéaire Figure I I I 4 Polarisation circulaire

m4.2 Fonctionnement des éléments Â/2


La composante de polarisation sur Saxe lent prend un retard de n. ce qui correspond à un
changement de signe [ c o s ( t ~ t + @ + x ) = - c o s ( m + # ) V@]. Le signal subira donc une

rotation de 28, 0 étant I'angle entre la polarisation du signal. et l'axe rapide.

Axe rapide Axe rapide


4 6

Axe lent Axe lent

Figure 111-7 6ltrnent 7cn

m.4.3 Fonctionnement et réglage du contrôleur de polarisation


Pour construire un contrôleur qui puisse, à partir d e n'importe queiie polarisation à l'entrée,
obtenir n'importe quelle autre polarisation à la sortie, nous devons mettre en série un élément
U4, un élément U2. et un autre élément U4. Le premier élément U4 transformera une
quelconque polarisation du signal entrant en une polarisation linéaire, puis l'élément An lui fera
subir une rotation, et enfin, le dernier élément a4 transformera la polarisation linéaire en une
polarisation quelconque [ 17 LEFÈWE].

Nous d o n s voir maintenant comment effectuer les réglages de base. en se basant sur le
schéma suivant (Figure iIi-8),et en considérant que nous ne connaissons pas la polarisation du
signal entrant.

Pour obtenir une polarisation linéaire O0 (ou 90°), nous ajusterons successivement les trois
éléments en cherchant à chaque fois le maximum (ou le minimum) d'intensité, et nous
répéterons I'opération jusqu'à ce que plus aucun ajustement ne soit nécessaire.

À la Figure III-9,je propose deux procédures de réglages nous permettant d'obtenir un


signai ayant une polarisation circulaire:

Après avoir obtenu un maximum, on cornait la


7 7 polarisation à l'entrée du troisième élément,
Pas connu Pas connu
ainsi que I'onentation de cet élément.

Il suffit maintenant de tourner l'axe principal du


3 7 troisième élément de 45" pour obtenir une
Pas connu Pas connu polarisation circulaire. On peut se baser sur la
puissance po ur déterminer l'angle. Lorsque la
puissance a diminué de moitié: c'est réglé.
n Il est également possible, à partir du point A,
7 7 de faire le réglage sur le deuxième élément:
Pas c o n n u ~odifii
lorsque la puissance a diminué de moitié, c'est
réglé.
Figure 111-9 Réglage d'une polarisation circulaire
À la Figure iII-10 une autre procédure est proposée, permettant d'obtenir une polarisation
Linéaire avec un angle de 45" par rapport à la polarisation principale.

7
Pas connu
7
Pas connu
1 ! A
Après avoir obtenu un maximum, on cornait
la poLvisation ii kntrée du troisicme Clément.
ainsi que l'orientation de cet élément.

Ii suffit maintenant de tourner l'axe principal


7
Pas connu
7
Pas connu [ ' 0 4

B
du troisième élément de 45" pour obtenir une
poiarisatbn çircuiurs. On peut se baser sur la
puissance pour déterminer i'angle. Lorsque la
puissance a diminué de moitié: c'est réglé.

m 6 U faut maintenant ajuster le deuxième


7 7 Clément. La puissance va varier, puis revenir a
Pas connu ~oiifié la moitié de la puissance maximum.
C'est réglé.

Figure III- 1O Rkglage d'une polarisation linéaire de 45"

111.4.4 Construction d'un contrôleur de polarisation

Figure III- 1 1 Contrôleur de potarisation fibré

Avant d'utiliser des contrôleurs de polarisation. il faut en avoir. Voici donc quelques
formules nécessaires au dimensionnement et à la construction d'un contrôleur de polarisation
"tout fibre" [ 17 LEFÈVRE].

Nous allons utiliser le fait qu'une courbure sur une fibre crée une biréfringence. et
construire les différents éléments en enroulant une fibre autour des supports circulaires.
En partant de l'équation (3) de l'article [ 17 LEFÈvRE] : C%= -a (m-i3)

où 6i est la différence d'indice de réfraction. r: le rayon de la fibre, R: le rayon de coubure.


et a = 0.133 (Pour plus de détail sur cette constante, je renvoie le lecteur à l'article).
0.133-lt.d'. N
nous pouvons déterminer le diamètre du support [ml:D = (m-14)
retard
d [ml= diamètre de la fibre, généralement 125 p.
N = le nombre de boucles de fibre
retard [ml = Al2 ou h/4 (valeur de h dans le vide)

LESMODULATEURS DE PHASE

Commande

Figure III- 12 Modulateur de phase

Les modulateurs de phase sont construits dans un matériau dont l'indice de réfraction varie
assez fortement en présence d'un champ électrique [ l SALEH][~
SENIOR]. Ceci permet de
modifier la longueur du parcours optique. ce qui, finalement, revient à commander la phase de
l'onde optique.

Soit le signal à l'entrée: -e J~ e" e '*


lesignaldecommande: Cst.rn(t)

Cst = la constante de proportionnalité entre le signal de commande et la phase. Elie varie

d'un type de composant à l'autre, et est également dépendante de la longueur d'onde.

Nous aurons à la sortie: m.e .r. e '+'- e


;:m(l) e,e
(III- 15)
Si nous posons comme condition supplémentaire que m(r) est un signal bipolaire ne pouvant
prendre que les valeurs 11, nous pouvons écrire la valeur de sortie comme étant:
rn(t)JSP e" ej* e '@ (III-16)

Note: Nous n'avons pas tenu compte des retards purs, car ils sont généralement négligés en
télécommunication.
Les composants utilisés dans notre montage sont des modulateurs de phase de UTP,
modèle APE PM- 1.5-8- 1- 1 d'une bande passante de 8 GHz, et nécessitant 9.8 Volts pour
générer un déphasage de n, donc: I4.9 Volts (26.8 dBm) pour + id2. Cependant, l'impédance
d'entrée étant de 40 ohms, il faut prévoir un amplificateur capable de fournir 25 96 de tension en
plus sur 50 ohms, soit 6.1 Volts (28.8 dBm).

Figure ILI- 13 Coupleur optique

La puissance d'un signal arrivant sur une des branches est également répartie sur les deux
branches opposées. Cependant, les chemùis croisés (A-D, B-C) sont plus long de h14 que les
chemins directs (A-C, B-D). Ceci représente un déphasage de x/2 entre les deux sorties du
coupleur. Après un petit calcul mathématique, on montre que la somme des signaux sur une
branche, et la différence sur l'autre. En effet:

Soit les signaux aux e n ~ e s : cos(^ + $, ) et cos(^ +@,)


À un déphasage prêt, nous avons bien la somme des signaux sur une branche, et la
différence sur l'autre,

Ces équation peuvent également être écrites sous une forme matricielle:

111.7 LES COUPLIEURS EN ARBRES

Figure EI-14CoupIeur en arbre 1:8

Les coupleurs en arbre sont généralement composés, en tout cas ceux qui nous intéressent,
de coupleurs 1:2 cascadés (Figure III-14). Un coupleur 1:2 est un coupkur 2:2 dont une des
entrées a été désactivée; eue peut simplement ne pas être connectée, ou être polie à angle. ou
encore être trempée dans un gel d'indice, de fàçon à diminuer les réfiexions parasites. Pour un
taux de couplage l:N, il faut donc un nombre d'étages E égal à i'entier supérieur de log2 (N). Si
nous considérons que les coupleurs 1:2 sont identiques et d'un rapport de couplage en
puissance de 50 1,le rapport de couplage en puissance du coupleur en arbre sera de (%lE à
chaque sortie, et sa variance sera E fois supérieure à celle d'un coupleur 1 :2.

m.8 LES COUPLEURS EN ETOILE


Un coupleur en étoile N:N est différent de deux coupleurs en arbres N: 1 et 1:N cascadé.
c'est généralement un assemblage de coupleurs 2:2 (Figure III- 15). Le nombre d'étages
nécessaires à sa réalisation est identique à celui d'un coupleur en arbre 1 :N.soit E égal à i'entier
supérieur de log2 (N). Si nous considérons un coupleur étoile, construit à partir de coupleurs
2:2 d'un rapport de couplage en puissance de 50 96. le rapport de couplage en puissance
résultant sera donc de 2-E.et sa variance (disparité de puissances entre les sorties) sera E fois
supérieure à celle d'un coupleur 2:2

Figure ïlI- 15 Coupleur Ctoile 8:8

m.9 LESAMPLIFICATEURS MICRO-ONDES


La commande des modulateurs de phase demandant une certaine puissance, nous sommes
obligés d'amplifier préalablement le signal de modulation. Nous avons donc utilisé un
amplificateur de Mini-Circuit. modèle ZHL-42W. d'un gain d'environ 33 dB. ayant une bande
passante de 10-4200 MHz, et d'un niveau de sortie maximal de 28 dBm pour un signal
sinusoïdal (5.6 V,R, 8Vce,). Ce type d'amplificateur n'est pas réellement Limité par la puissance,
mais par la tension de sortie. Or nous allons amplifier des impulsions rectangulaires. ce qui
nous permet d'utiliser cet amplificateur, sans problèmes, jusqu'à 31 dBm si nécessaire.
ml0 LESM~ANGEXJRSMICRO-ONDES

Séquence
de Codage
10-1500 M H z

MHz

-Oo MW
Données

Figure III- 16 Modulateur en anneau

Le produit des données avec les séquences de codes se fait par l'intermédiaire d'un
modulateur en anneau tel q u ' h t r é à hi Figure In-6. Lorsque les données sont positives, k s
diodes "+" deviennent conductrices, dors que les diodes "-" sont bloquées par une tension
inverse. La séquence de codage passe alors par les diodes conductrices, et se retrouve avec la
même polarité à la sortie (signal codé). Si les données sont négatives, les diodes "-" deviennent
alors conductrices, tandis que les diodes "+" sont bloquées. La séquence de codage passe dors
par un autre chemin, et sa polarité est inversée. En fonction de l'amplitude des données, les
diodes seront plus ou moins conductrices ou bloquées, le signal à la sortie sera en conséquence
plus ou moins puissant. En cas d'absence de domées, la siquence de codage sera transmise de
façon égale par les quatre diodes, et des signaux d'amplitudes égales se soustrairont sur le
transformateur de sortie. donnant un signal de sortie nul.

Les composants utilisés nous permettent ainsi de réaliser la multiplication de la séquence de


codage et des données, avec une perte en transmission, "Séquence de Codage" "Signal
Codé" d'environ 4dB. Sa bande passante est de DC-500MHz pour les données. et de
1-2500 MHz pour les autres signaux. Le modèle est Mini-Circuits ROK-2500LH.
LES RÉCEPTEURS COHÉRENTS

Ce chapitre décrit tout d'abord le principe d'une détection cohérente optique, puis le
fonctionnement de différents types de récepteurs optiques utilisables lors d'une détection
cohérente. Il justifie ensuite le choix final pour la réalisation. Nous nous intéresserons, dans ce
chapitre, seulement à la détection de signaux PSK ou DPSK, et nous ne ferons qu'effleurer le
problème du bruit. L'étude de l'influence des interférents CDMA (MM) et du bruit de grenaille,
dû aux photodétecteurs. se fera plus loin, dans les chapitres V et VI.
Soit quatre signaux FDMA de très faibles puissances, répartis sur quatre canaux espacés de
100 GHz;nous désirons détecter l'un d'entre eux. Une détection directe consisterait à filtrer
tout d'abord k canal que nous désirons recevoir à l'aide d'un filtre optique, puis de renvoyer sur
un photodétecteur qui agirait en tant que détecteur d'énergie. Le problème, si le signal est très
faible, est qu'il risque d'être noyé dans le bruit thermique et de noirceur du détecteur. (Si la
puissance est faible, le bruit de grenaille sera très inferieur au bruit thennique et au bruit de
noirceur, et pourra par conséquent être négligé).

LO
,,,,Adu récepteur
194 THz

Signaux dans la fibre \


Bande passante

d roo zoo G H Z
O 194 THz Spectre électrique
On ajoute I'oscillateur local

Figure IV-1 Rincipe d'une détection cohérente

Dans le cas d'une détection cohérente homodyne (Figure N- 1), nous allons ajouter au
signal reçu le signal provenant d'un oscillateur local puissant, dont la fréquence est égale à ceile
du signal que nous voulons détecter. Le photorécepteur n'étant pas linéaire (il détecte le carré
du champ électromagnétique), nous allons voir l'apparition de composantes de second ordre
(les doubles produits), qui contiendront toute l'information et qui seront amplifiées
proportionnellement à la puissance de I'oscihteur local. Le gain peut donc être très élevé. car il
correspond au rapport des puissances des deux intervenants. Le signal électrique résultant sera
alors suffisamment grand pour se trouver au-dessus des bruits thermique et de noirceur. Nous
ne serons plus alors limités que par le bruit de grenaille, qui sera proportionnel à la puissance de
I'oscülateur local. Les signaux dont la Equence est différente de celle de l'oscillateur local
seront également amplifiés, mais conserveront une pulsation égale à la différence de fréquence
avec l'oscillateur locaL Dans notre cas, i'écart étant un multiple de 100 GHz, ces signaux ne
seront pas détectés. car ils se trouveront en dehors de la bande passante électrique du
détecteur.

Un avantage supplémentaire de la détection cohérente est qu'il est plus aisé de séparer ks
Equences de référence par des filtres, mdBéremment larges ou étroits, ou directement par
injection du laser servant d'oscillateur local, qu'a ne I'aurait été de filtrer les données; car dans
ce dernier cas, les bandes latérales contenant l'information utile risqueraient d'être
endommagées par l'action du filtre.

Lorsque la Mquence de l'oscillateur local est exactement identique à celie de la porteuse


des domées. nous parlons de détection homodyne. Si elle est légèrement différente. nous
parlons de détection hétérodyne; au niveau électrique, les données se trouveront alors sur une
fréquence égale à la différence des friquences des données et de l'oscillateur locaL Il faudra
alors les démoduler pour les ramener en bande de base.

Nous pourrons trouver une b 0 ~ introduction


e aux récepteurs cohérents dans le Lvre
[3 B m , ainsi que dans les articles [34 B A R R Y ] [ BASCH]
~~ qui traitent ce sujet de façon assez
générale. Dans la suite de ce mémoire nous aurons également à travailler avec la polarisation
des ondes optiques; en introduction à ces phénomènes, je propose le livre [1 SALEHI, complété
[ 18 S e m ][2 1 FOSCHINI].
par les articles [ 16 JOHNSON]

Passons maintenant aux diffénnts types de récepteurs cohérents homodynes.

w.2 LE RÉCEPTEUR CO&RENT A UNE BRANCHE

Des bisons CDMA ont déjà été réalisées avec cette structure simple [54 KARAFOCAS]et
[ 10 KARAFOLAS].
Figure IV-2 Récepteur B une branche

Posons tout d'abord les variables suivantes:

Champ électromagnétique du Signal = b . 42 P - cos(# - t)


Champ électromagnitique du Laser Local = - cos(o t + #) - e J'
P = Puissance des données PI= Puissance du laser local
b = i 1 = Données 8 = Polarisation du laser local relativement aux
données
= Pulsation optique 9 = Phase du laser local relativement à la porteuse
des données

Le courant à la sortie du détecteur de la Figurc N-2vaut:

R = Sensibilité du photodétecteur [A/Wj I = Courant à la sortie du récepteur [A]


(Le facteur id2 est dû au passage dans le coupleur)

Nous pouvons décomposer cos2(o et) en


1
+cos(2o-t) . La Equence 2 0 est bien trop

élevée pour que nous puissions la détecter, nous n'en considérerons donc que la moyenne:
~ [ c o s ' ( o .t) ] = Yi. En considérant enfin que le carré des données (b2)vaut 1, nous arrivons à:

Le principal avantage de ce montage est sa simplicité. Quatre obstacles, dont trois majeurs,
Limitent cependant sa réalisation:

1. Le bruit d'amplitude du laser local a été négligé! En effet, le signal du laser local est
environ 50 à 60 dB plus puissant que celui des données. Une fluctuation de son
42

amplitude, même faible, sera très supérieure à la puissance des domées. Ceci peut
rendre la détection de ces demières problématique.

La présence d'une composante conrinue à la sortie du détecteur est très gênante.

Il faut que la polarisation du laser local soit identique à celle des données, sinon, eiles
peuvent changer de signe, être fortement atténuées ou, dans k pire des cas (si 0 vaut
~ n )les,données seront totalement perdues.
Il faut que le laser local soit déphasé de f par rapport à la porteuse des données
pour que l'interaction soit maumale, sinon, comme c'est le cas avec la polarisation, les
données peuvent être totalement perdues.

Nous allons voir maintenant comment remédier aux deux premiers problèmes.

IV3 LE RÉCEPTEUR BAL AN^

Plusieurs études et réalisations ont déjà été faites à partir de ce schéma [35 BAR-DAVID]
[38 ABBAS],
[37CREANER] OU avec quelques améliorations supplémentaires [30 PEITïl'lT].

Laser

Figure IV-3 Récepteur balancé

Nous pouvons voir à la Figurc N-3 qu'un deuxième détecteur, aux caractérist iqiues
identiques à celles du premier, a été rajouté sur la seconde branche du coupleur, permettant
ainsi d'utiliser toute la puissance reçue. Le counuit prend alors la valeur suivante:

= 2 - b .R - ,/W.
sin($)-cos(8)+ bruit W-3)

Ce montage résout le problème du bruit d'amplitude que pourrait avoir le laser 1oca.L En
effet, le bruit d'amplitude est éliminé parce que ses composantes aux deux détecteurs sont
directement corrélées, et que les courants résultants sont soustraits. R a en plus l'avantage de ne
plus avoir de composante continue mélangée aux données. Les problèmes de polarisation et de
phase ne sont cependant pas résolus. Voyons maintenant comment maîtriser la polarisation.

w.4 LE RÉcEPTEuR A DWERSITÉ DE POLARISATION

Plusieurs études ont déjà été faites sur la possibilité de récupérer la polarisation au niveau
du récepteur [Ig W ~ m [ 2 WALKER],
0 et sur la façon de réaliser des récepteurs
~ 1-
mdépendants de la polarisation: [25 G L A N C[29 [3Z-G]. Dans le cas d'une
trammission C D W il n'est pas envisageable de retrouver la polarisation d'un usager, noyée au
milieu des autres usagers; c'est pour cela que nous nous engagerons sur la voie de la diversité
de polarisation.

IV.4.I Description
Comme illustré à la Figure TV-4,nous allons séparer les deux composantes de polarisation
des domées et les traiter séparément. Nous additionnerons ensuite le résultat des deux
branches. La polarisation du laser local sera ajustée pour être identique à celle des données
après le séparateur de polarisation. Sa puissance devra être deux fois plus grande que celle des
montages précédents, car elle est répartie sur deux fois plus de photodétecteurs.

-
Laser
Local

Données

Figure IV-4 Récepteur DPSK à diversité de polarisation

Du fait de la diversité, nous perdons l'information du signe. En effet, en tournant, la


polarisation des données peut changer de signe par rapport à celk du laser local. Le séparateur
de polarisation ne redresse pas la polarisation, il se contente de la projcter sur ses axes
principaux de polarisation. Le signe de l'angle de polarisation se retrouvera donc dans le produit
croisé. C'est pourquoi il devient nécessaire d'utiliser un codage DPSK Les données seront
différenciées avant d'être transmises. Introduisons les variables suivantes:

d = f1 = Données
b = f1 = Données encodées DPSK
b= tl = Données encodées DPSK retardées d'un temps T

K=
,/Ampère
- = Facteur de conversion du multiplicateur
Ampère

Au récepteur, les deux derniers bits reçus seront multipliés entre eux, de façon à retrouver
les données d'origine. Nous considérons que, ni la phase, ni la polarisation ne changent entre
deux bits successifs. Le courant à la sortie du récepteur de la Figure N-4prend donc la vakur
suivante:

I = b - & [ R -~ ~ . c o s ( ~ ) . c o s ( 0 )+b-b-[~.~~~,~.cos(@)-sin(~)-ir]l
.~]2 +bruit

=~-R'.K'- P-f:.cos2(@)+bruit (TV-4

Nous pouvons ainsi constater que ce montage permet la détection des données,
indépendamment de leur polarisation. Attaquons-nous maintenant au problème de la phase.

De même que pour la polarisation. des études ont été faites pour tenter de rattraper les
fluctuations de la phase [27 KAZOVSKY], et d'asservir la phase du laser local sur celie des
données wues. C'est beaucoup plus délicat que pour la polarisation. car nous avons ici des
phénomènes beaucoup plus rapides. Il n'est donc là non plus pas envisageable d'utiliser un
asservissement pour une transmission CDMA. L'utilisation de laser injecté est une autre raison
pour ne pas envisager cette technique; en effet, la phase de l'oscillateur local n'est alon plus
suffisamment libre pour être capable de réaliser les corrections nécessaires à l'asservissement.
Nous récupérerons donc la phase d'une façon passive.

Pour les mêmes raisons qu'avec le montage à diversité de polarisation. il est nécessaire
d'utiliser un codage DPSK. Un des schémas classiques est le suivant [26 DAVIS]:
Figure IV-5 Récepteur DPSK à diversité & phase, classique

La variation de longueur de A/4 dans la liaison entre les quatre coupleurs de la Figure IV-5
permet la détection quadratique. Sur l'un des récepteurs. l'oscillateur local interagira avec la
composante en phase des données, tandis que, sur i'autre. il mteragira avec la composante en
quadrature de phase. Le courant à la sortie de ce récepteur devient donc:

Nous nous sommes ainsi afEanchis des variations de phases "lentes". c'est-à-dire ne
dépassant pas 30 kHz pour des données d'un débit de 100 Mbitds [52 KAZOVSKY].
Cependant,
ce montage possède un gros inconvénient: le coupleur avec un retard de 2 4 est beaucoup plus
simple à dessiner qu'à réaliser; ce composant n'est pas disponible en pratique. ll est donc
ptéfirable d'utiliser le montage Figure IV-6.ayant exactement la même fonctionnalité.

Laser
Local

Données

Figure I V 4 Récepteur DPSK à diversité de phase, amelioré

Avec ce schéma nous obtiendrons donc égaiement: I = d - R' K' + bruit. Si


P - f ) - cos2(@)
nous regardons le schéma de la Figure N-6,
après le cube polarisant, les données et le laser
local se retrouvent dans la même fibre, sur deux polarisations orthogonales. Ce signal est
ensuite divisé en deux branches. Sur l'une des deux branches, par biréhgence, nous retardons
tes données de ir/2 (u4), rendant ainsi possibie la détection quadratique. En tournant ensuite
les polarisations de 45". et en les envoyant sur les cubes
polarisants, les deux polarisations seront mélangées, et réparties
équitablement sur les deux photodiodes des récepteurs balancés.

Les deux schémas pricédents nécessitent cependant que la polarisation des données soit
connue et contrôlée. Combinons donc ce dernier schéma avec celui à diversité de polarisation,
de façon à pouvoir détecter n'importe quel signal.

IV.6 LE RÉCEPTEUR A DIVERSITÉDE PHASE ET DE POLARISATION

Plusieurs études [28 KAZOVSKY]


[3 1 SINGH]ont été dahées sur les récepteurs à diversité
de phase et de polarisation. Des expériences avec des faisceaux coIlimés [33 LANGENHORST]
et
d'autres n'utilisant pas de récepteurs balancés [23 OKOSKI]
ont déjà été réréaées. Si les schémas
different légèrement, le principe reste toujours le même.

En combinant les schémas de la Figure IV-4 récepteur DPSK à diversité de polarisation»


et de la Figure IV-6 «Récepteur DPSK à diversité de phase. amélioré>>,nous pouvons
construire un schéma de kcepteur à diversité de phase et de polarisation, tel qu'à la Figure N-
7. La puissance du laser local sera quatre fois supérieure à cele du récepteur simple mais
maintenant, le montage s'affranchit totalement de la phase et de la polarisation du signal reçu.

Le courant à la sortie de ce récepteur est:

Nous pouvons voir que ni la phase. ni la polarisation n'apparaissent dans le résultat final.
ce récepteur est réellement indépendant de la phase et de la polarisation des données reçues.
-
Figure TV-7 Récepteur il diversité de phase et de polarisation

Le choix devra se faire entre les deux derniers récepteurs présentés. Si nous envisageons
d'utiliser le récepteur à diversité de phase seulement. il sera alors nécessaire d'utiliser des fibres
à maintien de polarisation pour transmettre les données. Ce qui serait actuellement réalisable,
mais extrêmement dispendieux. De plus, comme nous le verrons dans le chapitre VI, la
transmission de tous les usagers sur une seule polarisation n'est pas très avantageuse, nous
perdons la moitié de la capacité de transmission! Je conseille donc plutôt l'emploi du récepteur
à diversité de phase et de polarisation, même s'il est plus complexe à réaliser.

Cependant, pour notre réalisation pratique, dans le but d'économiser des composants, nous
ne réaliserons qu'un récepteur à diversité de phase seulement; et nous ajusterons manuellement
la polarisation du signal de l'usager que nous désirons détecter. Nous verrons dans les
chapitres V et VI, que malgré cette simplification, nous resterons &s proche des résultats que
nous aurions obtenu à l'aide d'un kcepteur complet, à diversité de phase et de polarisation.
LE MONTAGE, THÉORIE ET RÉALISATION

La réalisation d'un récepteur cohérent indépendant de la phase et de la polarisation


nécessite une grande quantité de composants. La démonstration de la faisabilité d'un tel
récepteur ayant déjà été établie [23 O K O S H ~ ]LANGENHORST],
[~~ il a été choisi pour des raisons
d'économie de ne réaliser qu'un récepteur indépendant de la phase. Les variations de
polarisation étant un phénomène très lent, il est facile, en laboratoire. de contrôler ce paramètre
à l'aide de contrôleurs mécaniques. Je décris dans ce chapitre le fonctionnement d'un schéma
complet. c'est-à-dire indépendant de la phase et de la polarisation. ainsi que le fonctionnement
du montage expérimental, indépendant de la phase seulement. Pour le second schéma. l'étude
sera faite pour deux cas, afin de déterminer quelie option se rapproche le plus des performances
du récepteur complet:

1) Tous les perturbateurs ont la même polarisation que l'usager reçu.


2) La polarisation des perturbateurs est aléatoire (uniformément distribuée entre O et 2x).

pour un système CDMA.


L'étude numéro un est assez proche de c e k faite par [8 GERANIOTIS]
et nos résultats sont comparables aux siens.
Le réseau théorique est prévu pour fonctionner avec des données ayant un débit de LOO
MWs. Cependant, le laboratoire n'étant pas équipé d'instrument capable de générer des
séquences Chips à 12.7 GWs, les expérimentations se feront avec des données ayant un débit
limité à 20 Mbls. Afin de faciliter les comparaisons entre théorie et réalisation, l'étude théorique
sera faite pour les deux débits.

Avant de commencer la description détaillée des différents modules, de façon à avoir une
vue générale, je vais présenter le schéma global d'une b o n . Commençons par le schéma
théorique d'une transmission (théorique, car non réalisé. mais pas imalisable!).

\
Coupleur
Émetteur Modnlu cur
étoile
dc pbrir
1-1 i
l iijccit 1-( ]

Codeur
Diffdreniiel f

Figure V-1 Schéma théorique d'une transmission

Le bloc "Référencesncontient des oscillateurs de précision (lasers à cavité étendue par


exemple) asservis sur un peigne de Mquences de 100 GHz (voir la section II-6); M l
étant une source d'une longueur d'onde xi, etc.
Le bloc "Émetteurnest assez simple: il dkctiome une muence de référence, puis
l'amplifie en utilisant un laser injecté comme décrit dans la section 111.2. Ensuite, le
signal du laser injecté est modulé en phase (rIJ2) avec les donnies encodées DPSK et
CDMA en utilisant un modulateur de phase décrit dans la section m.5.
Le bloc "Récepteurnsékctiome la fb5quence de l'usager désiré, I'ampline en utilkant le
laser injecté. et rejette les données des autres fréquences. Ensuite. les données de
l'usager sont extraites avec le détecteur double balancé à diversité de phase et de
polarkation. comme décrit dans le chapitre N.ceia, quelles que soient les phases ou
polarisations de ces domées.

Le bloc "Coupleur étoilenest en fait une version fonctionnelle simplifiée du réseau.

Passons maintenant au schéma de la réalisation; il est un peu plus simple, et inclut une
astuce permettant de simuler des perturbateurs.

Figure V-2 Schéma de la transmission réalisée

Les éléments "CP," sont des contrôleurs de polarisation. tel que décrits dans la section
m.4, et les éléments "Att. x" sont des atténuateurs optiques variables, permettant d'ajuster la
puissance des signaux dans les fibres.
Le bloc "Référencesn ne contient que deux rt5fércnces. La première est un laser à semi-
conducteur à cavité étendue. dont la friquence est de 192.4 THz (-1558 nm). et sa
largeur de raie de 100 kHz. La seconde est un laser à semi-conducteur assenri sur um
cavité résonnante. dont la fréquence est de 192.6 THz (-1556 nm), et sa largeur de
raie est de 20 kHz, C'est à l'aide de ce dernier que seront faites la plupart des mesures.

Le bloc "Émetteur" u t identique à celui du schéma théorique, à cela près que le débit
des données est limité à 20 Mb/s.

Le bloc "Récepteurna été simplifié. et n'est pas à diversité de polarisation.

Le bloc "Coupleur étoikn a été remplacé par deux coupleurs 2x2 et deux atténuateurs
(Att. x). Les deux branches sont de longueurs différentes, et k a r t n'est pas un
multiple de la longueur d'une dom&. Le deuxième usager fait ainsi office de

-
perturbateur. En augmentant la puissance du perturbateur relativement à celle de
l'usager, nous pouvons simuler (avec quelques réserves) l'effet de plusieurs
perturbateurs.

1 Maître 1

Figue V-3 Les réf6rences

tr.p = , / 2 ~ , , ,= Amplitude du champ électromagnétique du signal de référence p


P '.P = Puissance du signal de référence p
M = Nombre total des maîtres
o, = Pulsation du signal de référence p

Commençons simplement par le champ électromagnétique généré par un des lasers de


références qui vaut er,,e"@'. À la sortie du coupleur de la Figure V-3, la somme de tous les
1
champs électromagnétiques vaudra donc - e,,e . Nous ne considérerons aucun
m P=l
je#

déphasage sur les fréquences de référence. car comme nous le verrons à la section V.4.1 elle
sera regroupée avec celle des données pour ne former qu'une seule variable aléatoire. Les
polarisations des références ont été considéries comme identiques, eles linéaires, car c'est une
des caractéristiques des lasers à semi-conducteurs, et elles ont un angle de O0 par rapport à la
polarisation principale des fibres. Cette polarisation héaire sera malheureusement perdue si
mus n'utilisons pas des nbres à maintien de polarisation. En effet, comme expliqué dans la
section III.2,les fibres classiques ne conservent pas les infoxmations de polarisation.

Nous dons maintenant voir le fonctionnement de l'émetteur, dont le schéma est illustré à la
Figure V-4.

Donntes 20
M bls

Codeur
Différentiel

Figure V 4 Schema de i'emetteur

au = au(t) = (kl) = Séquence de codage de l'usager courant


du = du(?) = (k1 ) = Données de l'usager courant
bu = bu(t) = (kl ) = 6 .du Données de I'usager courant, préencodées pour DPSK
5 -r

bu = b u ( t ) = ( f l ) = b uprécédent
Cu= Cu(t) = (+1 ) = au.bu = Signal codé CDMA de l'usager courant
OU = Pulsation du signal de l'usager courant

Pour simplifier la notation, nous supprimons la dépendance sur le temps, c.-à-d. au=a.(t);
précisons toutefois que les signaux ne sont constants que par intervalles.
M
Regardons la Figure V-4.Les fréquences de référence {,,peJ"p'e '"J sont envoyées dans
P=l

le sélecteur de m u e n c e (voir la section iII.2). qui sélectionne et amplifie la fréquence désir&.


et nous retourne l'onde ~ , , e J U J ,qui est ensuite envoyée dans le modulateur de phase.

Parallèlement, les données ( du ) de l'usager subissent un préencodage différentiel bu =& du,


".
qui correspond à une transition si la donnée vaut "- 1 ou pas de transition si la donnée vaut " 1"
(voir la section 1.4). Le résuitat est ensuite multiplié par la séquence de codage de l'usager
courant ( au ), ce qui nous donne Cu= au-bu-C'est ce signal qui va ensuite commander le
modulateur de phase. Un " 1" correspondra à un déphasage de "On. et un "-ln correspondra à un

dkphasage de "nn.Le signal à la sortie du modulateur de phase sera donc: &.ue( - '1
+c,,
j m ~ + f ' .que
.
nous pouvons écrire plus simplement: C,,&,eJ"=' comme expiiqué à la section 1.3.2

Figure V-5 Schema du récepteur à diversité de phase et de polarisation

Nous allons déterminer le taux d'erreur (BER).en parallèle. pour trois cas distincts. basés
sur deux schémas différents.
Le premier cas: Diversité de Phase et de Polarisation, que nous identifierons par DPP,
se base sur le schéma de k Figure V-5, et étudie un récepteur où les phases et les
polarisations des usagers sont des variables aléatoires uniformes entre O et 2 ~ Les
.
équations qui apparakont sur les prochaines figures se rapporteront à ce cas.

Les deux autres cas utilisent le schéma du montage réalisé, identifié par la sélection en pointillé
de la Figure V-5,qui est à diversité de phase seulement (pas de diversité de polarisation).

Le deuxième cas: Polarisations Udormes, que nous identifierons par PU. étudie un
récepteur où la polarisation de l'usager que nous voulons recevoir est connue, alors
que sa phase est une variable aiéatoire uniforme entre O et 2x. Les phases et les
polarisations des autres usagers sont, comme dans le premier cas, des variables
aléatoires unifonnes entre O et 2 ~ .

Le troisième cas: Polarisations Identiques, que nous idenmerom par -


I
P étudie un
récepteur où les polarisations de tous les usagers sont identiques et connues, alors que
leurs phases sont, comme dans les deux autres cas, des variables aléatoires uniformes
entre O et 2 ~ .

Le taux d'erreur binaire d'une transmission est déterminé par la forme et l'amplitude du
bruit, relativement à ceiies des données, dans la statistique de décision (S.D.)du récepteur.
Nous allons donc procéder en trois étapes: premièrement, nous d o m déterminer la statistique
de décision des trois cas (Section V.4), d m de déterminer le taux d'erreur (Chapitre. VT).

Le schéma étant assez gros et indigeste, nous d o n s suivre progressivement le


cheminement du signal. Les points A à E,traités par la suite, sont identifiés dans la Figure V-5.
La section V.4.1 traite la préparation à la démodulation CDMA, et l'addition des
signaux, pour nous mener jusqu'aux points A.

La section V.4.2 parle de la détection quadratique, et nous amène aux points B.

La section V.4.3 traite du mélange optique h a l de l'oscillateur local avec les usagers,
et nous nous retrouvons aux points C.
La saition V.4.4 fait le passage du signal optique au signal électrique, et nous
transporte aux points D.

La section V.4.5 parle du filtrage et de la réjection des perturbateurs. et nous arrivons


aux points E.

La section V.4.6 traite de la démodulation différentielle. fait la somme de toutes les


branches. et termine avec la statistique de décision.

V.4.l La démodulation CDMA


Nous avons à la Figure V-6 la portion de schéma que nous allons parcourir dans cette
section. Comme présenté dans k chapitre N, pour n a k r une détection cohérente homodyne,
il est nécessaire d'ajouter le signal d'un oscülateur local de même friquence que la porteuse des
domks. Nous dons donc sélectionner h bonne fréquence parmi les références. comme
expliqué à la section m.2. la modukr et l'ajouter aux données (la multiplication sera réalisée
plus tard. lorsque le photodétecteur fera le carré de cette somme).

Chips
2.54 Gbls
Références
Y

~$ck.,c.pe;-~~*4~~eJe~~
Modulateur '
PI t-t Usagers de phase

Figure V-6 Le melangeur

8, = Polarisation de l'usager k à la fréquence p


= Phase de l'usager k à la fréquence p, relativement à celle du laser local
tL, = , / 2 ~ ,=~AmpLitude, au récepteur, du champ de l'usager k à la fréquence p
KP = Nombre d'usagers actifs sur la fréquencep
.a
,iO
= Polarisation verticaie e '' = Polarisation horizontale

Nous dons donc partir du signal à la sortie du sélecteur de frtquence: ~,,e'"'B'.'e'O. Le

terme el0 représente la polarisation verticale du signai; mathématiquement cette composante


est inutile, car e k multiplie le tout par 1. Nous allons cependant la conserver, pour améliorer la
ciarté des équations. en ne dissimulant pas les infotmatioos de polarisation. Ce signal est ensuite
modulé en phase (O, R) par la séquence de codage propre à I'usager ( au ), ce qui nous donne

cela dans le but de réaiiser la démodulation CDMA.


au~,,e'"mre'O,

En passant, la démodulation CDMA serait sans doute plus mtuitive en modulant


directement le signal des dom& par k code; cependant, le modulateur introduisant des pertes
d'environ 2 dB, le budget optique de la transmission en serait diminué d'autant. Puisque lors du
passage optique à électrique nous allons détecter le produit des doanées et de Lbscillateur local,
la décompression CDMA se fera également si nous plaçons le modulateur sur le chemin de
l'oscillateur local.

Considérons le cas DPP:


La polarisation du signal sortant du modulateur de phase subit une rotation de x/4, de
façon à répartir équitablement k puissance sur les deux branches du séparateur de polarisation.
Sur l'autre entrée du séparateur de polarisation nous envoyons les domées provenant du
M KP

réseau, c'est-à-dire la somme des signaux de tous les usagers ~ ~ c k , p ~J(QV+@,#)


, . , ee
Je&.,,
, de

@on à séparer leurs composantes de polarisation et à les combiner orthogonalement avec


I'osciilateur local; comme expliqué dans la section m.3. Nous obtenons donc sur la première
branche (point Ai ):

et sur l'autre branche (point A*):

1
Le facteur - provient de la répartition de la puissance de I'oscillateur local sur les deux
fi
branches AI et A2, la première recevant cos(lr/4), la seconde sin(d4).
La description mathématique serait certes plus complète si j'avais utilisé une variable pour
k phase du laser locd et une autre pour la phase de chacun des usagers. Cependant, cela aurait
compliqué mutilement des équations déjà bien chargées. J'ai donc choisi d'inclure, sans perte de
généralité, ces deux idormations dans une seule variable i#b, reprisentant la dinçnnce de ces
phases, et de l'affecter aux usagers.

Dans Les cas et Pi,la puissance du laser local n'a pas à être répartie sur deux branches,
car nous utilisons qu'une sortie du cube polarisant. La polarisation de l'usager à détecter a été
ramenée à une valeur de 8, = dî.La sortie du cube polarisant, point Ai :

Dans le cas où tous les usagers ont la même polarisation a,


nous donnons aussi à O,,, la

valeur cie Rn, ainsi les termes "sinus" disparaissent, et nous obtenons au point A,

V.4.2 Détection quadratique de Ia phase


La réalisation d'une détection quadratique consiste à détecter et à traiter séparément les
composantes en phase et en quadrature du signai. À ce stade, les signaux n'interagissent pas
encore entre eux, nous ne faisons que les diviser et manipuler leurs phases relatives.

5 P ~ Z O+ zg c
M l
L
JZ "
~ . ~ ~ rin(ok., k';
~ , ~ ~ Y ~ . )

- Retard de fü2 soc


la polarisation
des donnCes

= M
2
l
e ~ ~ ~+ c ' i ~ , . ~ t . , e ' ( ~ ~a+kP
pl k-l
)t?"''
~+'~p
0
A 2 Rcwrd de W2 sac
la polarisation
des donntcs

Figure V-7 Détection quadratique


Nous commencerons avec le cas DPP et nous ne considérerons les manipulations que sur
une des deux polarisations. Choisissons la branche du haut. point Ai. Le signal à l'entrée du

j b ~ + h ) (etr )eJ: est divisé en deux e n introduisant


Sk
p=l k=l

un facteur 1 /a.
La partie qui passe tout droit ne rqoit pas de déphasage de la part du
coupleur (voir section m.6). Ce signai subit ensuite une rotation de sa polarisation de W4.
Nous nous trouvons maintenant au point Bi avec le signal suivant:

Considérons maintenant le signal sur l'autre sortie du coupleur. Il aura subi, par son
transfert d'une branche sur l'autre, un déphasage de id2, mdépendant de la polarisation (voir
section 111.6). Ce signal passe ensuite par un élément biréhgent, qui introduit un retard de ld2
sur la polarisation des domées, relativement à celle de l'oscillateur local. Les domies voient
donc un déphasage de ir/2 + d 2 , correspondant à un changement de signe. Ce signal subit
ensuite une rotation de sa polarisation de d 4 , et la sortie (au point Bz)est donnée par:

En répétant ces opérations pour l'autre branche (point Az), nous obtenons pour le point B3:

et pour le point Bq:

Dans les cas et PI, nous n'aurons qu'un seul coupleur et, en répétant le traitement ci-
dessus, les équations des deux sorties pour le cas seront:
* 1 M K.
sin ek,p
1
(au point B ) -a,~le'"m'e'T+ -
fi
7C c,,,&,e
6 ,=,
p,
J(v+@& s
( kJY
1
(au point B2) (V- 10)
et les équations des deux sorties pour le cas Pr seront:
1
.r
J-
1 ' K, .3rr
(au point ~ i -augpJwe
) + - ~ ~ c k . p < k . p e J(@,<*~.,)~ J~

fi J2 Fi k,

1 j are 1 M K, .3x
(au point BI) -a.& ( a J e ~ ~ - - ~ ~ ~ ( a~~ t * ~t . , ) ,~
J~ ~ ~ ~ , ~ e
fi fi , t=1

VA.3 Le séparateur de polarisation


Avant d'envoyer la lumière sur les photorécepteurs. ü faut mettre les données et
i'oscülateur local sur la même polarisation, de façon à ce qu'ils puissent interagir. Nous allons
utiliser pour cela un séparateur de polarisation (voir section III.3).

Figure V-8 Separateur de polarisation

La branche Ci verra interagir les cosinus des polarisations. I'autx branche les sinus. Nous
retrouverons donc la différence des signaux sur une branche, et leur somme sur l'autre. C'est
tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement d'un détecteur balancé. Si nous détaillons
toutes les branches: pour le cas DPP nous avons:

(point CI) jmm1


M

-C C c&,
p=l k=I
KP
J(.P~*S )
,p ,le ,O
(V-13)

M KP
(point CI) + C Cc& k=l
,Fe (V- 14)

(point C3) (V- 15)


p=l k=l
(point C4)

(point C5)

(point G)

(point Ci)

@oint Ce)

Dans les cas et PI, nous n'aurons que quatre branches à considérer.
Dans le cas PU, nous obtenons:

(point C3)
j cu
( f+l.
~ )
M K~
+ ~ ~ ~ ~ ~ k . ~ e

p=l k=l

(point C)
J a,
+ [ a ~ (~ e :)
r+-
- ~
p=l k=l
p
K,
k . ~ t k ~. ( w sin
~ ~ef * a . ~ )
(
ek g

)iJi
Dans le cas PI , nous obtenons:
M KP

(point C I ) CC p=l k=l


ck.~Ck,~e

(point ~ 2 ) '[ ..
- a 5 eJQJmf
2
+88~.,S...e
M

p=l k=l
KP
J(mv'*k.p)

1 2

(point C3)
FI k=l
J(QJpr++t.p)

1e,o
(point G)

V.4.4 Le détecteur
Nous arrivons maintenant à la conversion optique-électrique. Les signaux vont enfin
interagir e n a eux.

Lp-I k - i

Figure V-9 Détecteur

R = 0.85 AmpèreWatt à 1550 nm = Facteur de conversion des photodiodes


tL, = ,/% Amplitude du champ de l'usager k sur la porteuse p
4 = R x P,, Puissance de l'usager k sur la porteuse u, convertie en courant électrique
Ni = Somme des bruits des deux photodiodes du détecteur balancé
Maintenant que nous considéra ns les signaux électriques, les composantes proviement
toutes de la même Equence optique @a).
Pour améliorer la lisibilité des équations. l'indice
k p devient l'indice k.

Le bruit Ni est la somme des bruits de grenailles (shot noise) des deux photorécepteurs.
Comme nous l'avons vu au chapitre N, les bruits thermiques et de noirceur peuvent êtx
négligés. La puissance du bruit sur une photodiode [1 SALM] est de 2eBI. où e est la charge
de l'électron: e = 1.6022 x 10*19Coulombs, B = 800 MHz est la bande passante de la
photodiode, et 1 le courant moyen dans la photodiode, provenant principalement de la
puissance de l'oscillateur 1oca.L Après son passage dans l'intégrateur. N,' deviendra NA,et B
vaudra dors 10 MHz.
Cornidétons le cas DPP,et le premier détecteur (points Ci et C2). Sur la photodiode CI.
nous retrouvons la somme de l'oscillateur local et des données (LcD) (en simplifiant L = le
.
signal du laser local et D = Le signal des données) alors que, sur l'autre photodiode (C1). nous
avons ieur diEérence (L-D).
Le détecteur balancé mesure la différence des courants des
photodiodes, et par conséquent. la dinérence des carris des champs -us. Nous anivons donc
- ( L ~ D=) -4LD.
à: ( L D ) ~ ~ qui nous donne quatre fois le produit croisé. En tenant aussi compte
du facteur de conversion des photodiodes (R), en substituant k s champs électriques par des
racines de puissance. et enfin en ramenant Ics p h e u r s sous la forme trigonométrique nous
arrivons à:

Les usagers sur les Mquences différentes de celle de l'usager détecté sont rejetés par la
détection cohérente (voir section N.1).les photodiodes n'étant pas capables de détecter cette
différence de fréquence; nous les sortons donc de i'équation. il nous reste:

Le cosZ(uf)prend la valeur Li, et se simplifie avec le produit des & amenés par la
substitution des champs électriques par les puissances. Nous avons donc à la sortie des
récepteurs balancés:

(point Di): s n . ~ ~ k ~ ~ ~ o ( e k ) ~ i~2n ( $ k ) +

(point D3):
1Ji 2
?au
k=l
ckJI,IICOS(~~) sin(@k) +
Dans les cas et J
P nous n'aurons que deux récepteurs balancés à considérer.
Dans le cas PU. nous obtenons:

Dans le cas J
P nous obtenons:

(point D2): 1a,,i ck J~;T; ) + N:


k t

v.4.5 L'intégrateur
Nous dons maintenant filtrer Les mterférents et les bruits de grenailles générés par les
photorécepteurs. Pour cela, nous allons intégrer le signal reçu sur la durée d'un b i t

Figure V-10 Intégrateur

Le passage du bruit Ni en NA a déjà été abordé dans la section précédente. et nous y


reviendrons lors de l'application numérique dans la section VI.2. Nous avons introduit dans la

Section 1.2.2 la corrélation croisée: p, =


1
bu(?)a,(t)dt. En considérant
T
le cas DPP, à la

sortie du premier intégrateur (point E l ) nous avons:

et si nous traitons le cas général. synchrone e t asynchrone. nous utiliserons le paramètre


d'interférence Jk(s) que nous écrirons Jk, également introduit à la Section L2.2. Pour le cas
DPP les signaux à la sortie des intégrateurs sont:
-3
(point E3)

Dans les cas et m,nous n'aurons que deux intégrateurs à considémr.


Dans le cas PV. nous obtenons:

Dans le cas P
I nous obtenons:

V.4.6 Le post-détecteur
Pour réaliser la démodulation DPSK, il nous faut multiplier la d o n é e par celle reçue au
temps précédent. Le débit des données est supposé C
m beaucoup plus grand que les
fluctuations de phase et de polarisation. Le rapport de ces fréquences a été étudié dans i'article
[52 Kazovsky]. Nous considérerons donc que cette condition est réalisée et, par conséquent, la
phase et la polarisation sont donc supposées constantes sur k durée de ces deux données. Les
quatre résultats seront ensuite additionnés, de façon à retrouver, avec une amplitude constante,
les données envoyées.
Figure v-1 1 Post-detecteur

Na temps T, a E {A, B, C,D}


= Variable aléatoire du bruit retardée d' un
&, O, = >d,, KO, ,Changement d'unité dû au multiplicateur

- JAmPère = Facteur de conversion du multiplicateur


-
Ampère
= Codlation croisée entre I'usager courant et i'usager k
= Corrélation croisée Jk précidente (retardées d'un temps T)

En brassant ies équations, dans le cas DPP,nous arrivons au résuitat suivant, qui sera traité par
la statistique de décision:

+cos(e,)si+, )co~(~,)sin(+~) -cos@k )sin(#, XJJ, +J$,)


+ )COS(#, )sb(@;)~s(~i) )(
+si.(e&)~06(#k J A+LN,)
+&(et )sin(@,)sin(e;)sb(#;) -sin(@, )sin(+, )(Jt fi, + & N B )

Dans les cas a et JP nous n'aurons que deux branches à sommer.


Dans le cas PU, nous arrivons à:

W49)
Dans le cas J
P nous arrivons à:
CALCUL DU RAPPORT SIGNAL À B R W ï

À partir des équations du système trouvées au chapitre précédent, nous d o n s tout d'abord
séparer les données du bruit et des perturbateurs (section VI. l), puis étudier plus en détail ces
demien en trouvant leurs moyennes (section VI.0) et leurs variances (sections VI.3, VI.4 et
VIS), de façon à calculer le rapport signal sur bruits (section VI.6) qui nous permettra de
calculer et de tracer le taux d'erreur (section V1.W). Nous regarderons ensuite I'iduence de la
variance de la corrélation croisée, qui est doublement stochastique, sur le taux d'erreur (Section
VI.2), puis l'influence des écarts de puissances entre les usagers (Section VI.3). Nous verrons
halement rapidement le cas d'un perturbateur unique, mais beaucoup plus puissant que l'usager
que nous cherchons à détecter (Section VI.4). Nous supposons que la somme du bruit et des
perturbateurs est gaussieme; donc que le taux d'emur est une fonction simple du rapport signal
sur bruit.
Nous dons maintenant séparer les donées de l'usager u des domées des autirs usagers
(les interfénnts d'accès multiple) et du bruit, puis établir la puissance de ces interférents et de
ces bruits de façon à pouvoir estimer le taux d'erreur.

En partant des équations (V-48),01-49) et (V-SO), l'extraction des données a été faite en
décomposant premièrement la double somme en deux doubles sommes, dont l'une (A)
regroupera les indices identiques, et l'autre (B) les indices différents:

De la double somme (A), nous extrayons les données qui correspondent à L'indice "un:

Et enfin, la double somme (B) sera décomposée en trois doubles sommes,dans le but de mettre
en évidence les données qui comspondent à l'indice "un:

- -

k,i=l ki=u k l k.kl i=1 k l


i=k kti k u WU
b u i,ku ksi h i
do on^
VI.1.1 Extraction des données dans le cas DPP
En appliquant cette transformation à l'équation (V-a),
nous obtenons:

Et si nous identifions les différents termes, nous obtenons pour les données: d u (VI-5)

Les perturbateurs d'accès multiple p r e ~ e nla


t valeur suivante:

ktr

m.1.2 Extraction des données dans le cas


Appliquons maintenant la transformation des sommes en partant de l'équation (V-49). Nous
obtenons:
Et si nous identifions les différents temies, nous obtenons pour les données: I&Ï,,d, (VI-9)

Les peIturbateurs d'accès multiple prennent la valeur suivante:

(VI- 10)
Et voici enfin, i'équation regroupant les ternies du bruit:

VI.1.3 Extraction des données dans le cas


Appliquons maintenant la transfonnation des sommes en partant de i'équation (V-50). Nous
obtenons:

(VI- 12)

kt-I
tu
cd#, @ k K

+sin(#,)(
+ 44)
1
J,N, + T k ~ , )
Et si nous identifions les différents termes, nous obtenons pour les données: IJ,J,d, (VI- 13)

Les perturbateurs d'accès mu1tiple prennent la valeur suivante:

(VI- 14)

Et voici enfin. l'équation regroupant les termes du bruit:

Ifi$flcoi@k)(Jk
k-t
+ N.) + sin(@,)(J t G B + j t ~ g )+
] Z
ut
~ a i a (VI- 15)

m.2 ESPÉRANCEDU BRUIT ET DES PERTURBATEURS


En considérant les équations (VI-6)et (VI-7)pour le cas DPP,(VI-IO) et (VI- I I ) pour le
cas PU,(VI-13) et (VI- 14) pour le cas PI, dans chaque terme de leurs sommes. nous pouvons
toujours identifier un facteur qui est une variable aléatoire de moyenne nulle et indépendante de
tous les autres facteurs de ce terme. Chacun des termes ayant ainsi une moyenne nulle, les
sommes seront également nuiles. Nous obtenons donc finalement:

E [Perturbateurs + bruits] = 0.

w.3 PUISSANCEDES PERTURBATEURS


Commençons tout d'abord par calculer quelques variances simples, que no us utiliserons
dans les sections suivantes. Les phases et les polarisations sont des variables aléatoires
1
d o r m e s entre O et 2r, donc, qsin2(8)]=- = ~[cos~(6)].
Ces variables sont de plus
2
i f k. et û , l # kV i,k
mdépendantes et non corrélées entre eues c'est-à-dire 8,19, i # k , @il#,
Par mdépendance, i'espérance du produit des fonctions trigonométriques de ces variables est
égal au produit des espérances.

Nous allons d'autre part démontrer que E(J:&?) = E ( $ ) E ( ~ , ' ) (les espérances sont

conditionnées sur 2). c'est à dire que J: et 1; ne sont pas cornilées. Pour cela nous retournons
à la définition (1-8) de la section 1.2.2: 1, = pL1'b:"+ pt'b:" et donc 7, = + ~y'b;'"
avec cependant @;") = b:') donc 7, = p ,
-(1)-(1)
bk + Pf'b:". Les données sont non-correllées et de
moyenne nulle: mises au carré. elles valent " 1". Calculons tout d'abord E(J,')E(?:) (les

espérances sont conditionnée sur 2).


(VI- 18)

(VI- 19)

La moyenne par rapport à z des paramètres dmterferences Jk(?) et jk(z)étant nulle, leurs
variances sont égales aux espirances de leurs carrés. Ces variances étant identiques, nous
-
utiliseroos une variable commune pour les identifier J:

Donc: E(J,') = ~(7:) =

VU.1 Puissance des MAI pour le cas DPP


Étudions d'abord ks équations des perturbateurs pour le cas DPP. Nous allons calculer la
variance des interf"rents d'accès multiple de l'équation (VI-6).Étant donné que la moyenne des
MAI est nulle, sa variance est égale à l'espirance de son carré. Pour éviter d'avoir des équations
trop lourdes à manipuler, nous allons traiter séparément les trois sommes composant l'équation
(VI-6)- qui sont de moyennes nuiles, mdépendantes et non corrélées entre elles. Nous pourrons
donc ensuite additionner ces trois variances pour obtenir finalement la variance de i'équation
(VI-6). Traitons la première somme: l'espérance d'une somme étant égaie à la somme des
espérances, nous pouvons donc écrire:

Les variables aléatoires J: et étant non corrélées, l'espérance de leur produit devient
égal au produit de kurs espérances. Le terne Ïl étant constant, il peut être sorti de i'espérance
donc:
Et en remplaçant maintenant les espérances par kurs valeurs (tirée de i'équation (VI-20)).
nous arrivons à:

Passons maintenant au traitement de la deuxième somme: nous d o n s utiliser le fait que


l'espérance d'une somme est égale à la somme des espérances. Ensuite, chacun des termes du
produit étant indépendant des autres termes, I'espirance de kur produit devient égal au produit
de leurs espérances, donc:

Nous dons maintenant décomposer i'espérance de la somme des termes trigonométriques


en une somme d'espérance de ces termes, puis nous allons substituer les termes d e I'équation
(VI-20).Nous arrivons à:

En utilisant la valeur numérique des espérances des termes trigonométrique, nous arrivons
enfin à:

Nous allons passer maintenant au traitement de la troisième somme: nous utiliserons à nouveau
Ie fait que l'espérance d'une somme est égale à la somme des espérances, et ensuite, chacun des
temies du produit étant indépendant des autres termes, f'espérance de leur produit devient égal
au produit de leurs espérances.

2
~n préparation de ia prochaine étape, nous dons traiter le terme +& J ~ ]qui vaut

4bu7k]2 + '[- buJk car les d o ~ é e sont


s indépendantes et de moyenne nuile. D'autre part, les

domées et les paramètres d'interférences étant indépendants, nous pouvons remplacer


i'espérance du produit par le produit des espérances, et ce terme devient:

q b u ] 2 ~ [ ~+kE[bu]Z
]Z q.JLl2.
En se rappelant que qbu]L = 4612 = 1 nous arrivons halement

E[b,skbu^,] 2
= J:
-
+ J: . Dans les prochaines étapes, nous dons substituer les espérances
par leur valeurs, et nous obtenons:

T, qui multiplie le
Regroupons maintenant ces trois équations, et tenons compte du terme -
2
contenu de Saccolade dans l'équation (VI-6). et nous trouvons pour la variance des
2
perturbateurs = E [Perturbateurs] :

w3.2Puissance des MAI pour le cas PU


Nous allons suivre le même cheminement que pour le cas DPP. Nous dons calculer la
variance de l'équation (VI- IO) qui est égale, sa moyenne étant nulle, à l'espérance de son carré.
Nous allons traiter séparément les trois sommes composant I'équation (VI-IO), qui sont de
moyenne nuile, dépendantes et non corrélées entre elles. Nous additionnerons ensuite ces
trois variances pour obtenir finalement la variance de i'équation (VI- IO). Traitons la première
somme qui est identique au cas DPP.Nous retrouvons:

Passons maintenant au traitement de la deuxième somme: nous allons utiliser le fait que
i'espérance d'une somme est égale à la somme des espérances. Ensuite, chacun des termes du
produit étant mdépendant des autres termes, i'espérance de leur produit devient égal au produit
de leurs espérances, donc:

sh(8t )=(h )sin(4 )-(O, )


([ +~in(û,)sin(#~)sin(O~)sin(ei)

(VI-3 1)
Nous allons maintenant décomposer i'espérance de la somme des termes trigonométriques en
une somme d'espérance de ces termes, puis nous allons substituer les termes de l'équation (VI-
20). Nous arrivons à:

utilisant la valeur numérique des espérances des termes trigonométriques, no us arrivons


enfin à:

Nous dons passer maintenant au traitement de la troisième somme: nous utiliserons à nouveau
le fait que i'espérance d'une somme est Cg& à la somme des espérances, et ensuite, chacun des
termes du produit étant mdépendant des autres termes, i'espérance de leur produit devient égal
au produit de leurs espérances.
(VI-34)

+&J, ]
2
De même que pour le cas DPP, le terme peut être substitué par 2z. Nous

d o n s également substituer les espérances par leur valeurs, et nous obtenons:

)si.(%) cos(#,)

Regroupons maintenant ces trois équations. et tenons compte du terme & qui multiplie le
contenu de l'accolade dans i'équation (VI-IO), et nous trouvons pour la variance des
2
perturbateurs = E [Perturbateurs] :

VI33 Puissance des MAI pour le cas fl


Nous d o n s suivre le même cheminement que pour le cas DPP. Nous dons calculer la
variance de i'équation (VI-13) qui est égale, sa moyenne étant nulle. à l'espérance de son carré.
NOLISdons traiter séparément k s trois sommes composant l'équation (VI-13)- qui sont de
moyennes nulles, et indépendantes entre eks. Nous additionnerons ensuite ces trois variances
pour obtenir halement la variance de l'équation (VI-13). Traitons la première somme qui est
identique au cas DPP. Nous retrouvons:

Passons maintenant au traitement de la deuxième somme: nous allons utiliser le fait que
l'espérance d'une somme est égaie à la somme des espérances. Ensuite, chacun des termes du
produit étant indépendant des autres termes, l'espérance de leur produit devient égal au produit
de leurs espérances, donc:
Nous d o m maintenant décomposer L'espérance de la somme des termes trigonométriques
en une somme d'espérance de ces termes, puis nous allons substituer les termes de L'équation
(VI-20). Nous arrivons à:

En utilisant la valeur numérique des espérances des ternes trigonométrique, nous arrivons
enfin à:

Nous dons passer maintenant au traitement de la troisième somme: nous utiliserons à nouveau
le fait que l'espérance d'une somme est égale à la somme des espérances. et ensuite, chacun des
termes du produit étant indépendant des autres termes, l'espérance de leur produit devient égal
au produit de leurs espérances.

2 -
De même que pour le cas DPP. & terme +,yk +&/,] peut être substitué par 25:. NOUS

allons également substituer les espérances par leur valeurs, et nous obtenons:

Regroupons maintenant ces trois équations. et tenant compte du terme 6 qui multiplie le
contenu de I'accolade dans l'équation (VI-13)- et nous trouvons pour la variance des
2
perturbateurs = E [Perturbateurs] :
Nous allons encore aborder le bruit amené par les photodiodes. Le gain apporté par la
détection cohérente est considéré comme sufnsant pour que l'on se trouve au-dessus des bruits
thermique et de noirceur. Il ne reste donc plus que le bruit de grenaille (shot noise). La variance
du bruit, a i devient alors proportiomek au courant dans le récepteur; O; = 2eBI. donc
proportionnelle à la puissance optique sur le récepteur, c'est-à-dire à la puissance du laser local
sur le récepteur, les puissances des usagers étant vraiment négligeables. En conséquence, pour
le cas DPP, chaque récepteur balancé recevant un quart de la puissance du laser local, la
variance du bruit vaut:

Pour les cas et PI, chaque récepteur reçoit la moitié de la puissance du laser local, nous
aurons donc:

VIA.1 Riissance du bruit pour le cas DPP


2
Nous allons maintenant traiter la variance du bruit: E [Bruits] . Nous d o n s calculer la
variance de l'équation (VI-7),qui est égale, sa moyenne étant nulle. à l'espérance de son carré,
donc à:

Les variables aléatoires des phases et polarisations sont indépendantes des variables
aléatoires du bruit de grenaille, leurs moyennes sont nulles, donc l'espérance du double produit
sera nulle également Nous anivons donc pour l'équation de la variance du bruit:
Considérons l'espérance du premier terme de l'équation ci-dessus, les termes additionnés à
i'mtérieur des crochets sont indépendants entre eux, et de moyenne nulle; donc l'espérance des
produits croisés sera nulle également. Considérons maintenant l'espérance du second terme de
l'équation ci-dessus: les bruits de g r e n a h des ciifErent récepteurs étant mdépendants entre
eux, et de moyenne nulle, nous pouvons transformer kpérance du c a . de la somme en la
somme des espérances des carrés des bruits, ce qui nous amène à l'équation suivante:

Les termes à L'intérieur des espérances étant indépendants entre eux, nous pouvons
remplacer les espérances des produits par les produits des espérances, ce qui nous donne:

Considérons maintenant le terme E(J& +jkNa)


2
. que nous pouvons remplacer par
E(J, Na)* + E(& N,)*, car les deux termes J , & et j, Na sont indépendants et de moyenne

nuile. D'autre part, le bruit de grenaille et le paramètre d'interférence étant indépendants, nous
pouvons remplacer l'espérance du produit par le produit des espérances; donc ce terme devient:

E(J$ E(N, )2 + ~(1,)


E(N= ) 2 . En substituant avec les équations (VI-20) et (VI-44) nous

-el?& -~BÏ~
mivonsenfin à E(J,N, +&N,)* = J : - + J : - ,que nous repla~onsdans l'équation de
2 2
la variance du bruit. Nous d o n s également substituer les autres espérances par leur valeurs et
nous arrivons à une variance du bruit valant:
En simplifiant nous arrivons à:

Et enfin. nous remplaçons par sa valeur J: = 1, et nous trouvons pour la puissance du bruit:

(V1-52)

V u . 2 Puissance du bruit pour le cas


Nous d o n s maintenant calculer la variance de l'équation (VI4 1). qui est égak, sa
moyenne étant nulle. à l'espérance de son carré, donc à:

Les vanabks aléatoires des phases et polariîations sont indépendantes des variables
aléatoires du bruit de grenaille, leurs moyennes sont nulles, donc l'espérance du double produit
sera nulle également Nous arrivons donc pour I'équation de la variance du bruit:

Considérons l'espérance du premier terme de i'équation ci-dessus. Les termes additionnés à


l'intérieur des crochets sont mdépendants entre eux et de moyenne nulle, donc i'espérance des
produits croisés sera nulle également Considérons maintenant l'espérance du second terme de
l'équation ci-dessus: les bruits de grenaille des différent récepteurs étant indépendants entre eux.
et de moyenne nulle, nous pouvons transformer l'espérance du carré de la somme en la somme
des espérances des carris des bruits. ce qui nous amène à l'équation suivante:
Les termes à l'intérieur des espérances étant mdépendants entre eux, nous pouvons
remplacer les espérances des produits par les produits des espérances,ce qui nous donne:

2
Considérons maintenant k terme E(J,& + Y k N a ) , comme dans le cas DPP. nous

pouvons le substituer par E(J,)* E ( & ) ~ + ~(7~)'


E(N,)*. En substituant avec ks équations

rcplqons dans l'équation de la variance du bruit. Nous d o n s également substituer les autres
espérances par leur valeurs et nous arrivons à une variance du bruit valant:

En simplifiant nous arrivons à:

-
Et enfin, nous remplaçons par sa valeur J: = 1, et nous trouvons pour la puissance du bruit:

(VI-59)
wA.3 Puissance du bruit pour le cas
Nous allons maintenant calculer la variance de l'équation (VI-15). qui est égale, sa
moyenne étant nulle, à l'espérance de son carré, donc à:
Les variabies aléatoires des phases sont mdépendantes des variables aEaîoirts du bruit de
grenaille, leurs moyennes sont nulles, donc l'espérance du double produit sera nulle égaiement.
Nous arrivons donc pour l'équation de la variance du bruit:

Considérons l'espérance du premier de l'équation ci-dessus. Les termes additionnés à


Pintérieur des crochets sont mciépendants entre eux et de moyenne nulle, donc I'esjkrance des
produits croisés sera nulle également. Considérons maintenant l'espérance du second terme de
l'équation ci-dessus. Le bruit de grenaille des différents récepteurs étant indépendants entre eux,
et de moyenne nuile, nous pouvons transformer l'espérancedu carré de la somme en la somme
des espérances des carrés des bruits, ce qui nous amène à I'équation suivante:

Les termes à htérieur des espérances étant indépendants entre eux. nous pouvons
remplacer les espérances des produits par des produits d'espérances, ce qui nous dome:

(VI-63)
2
Considérons maintenant le terme E(J, + 7,N, ) , comme dans le cas DPP, nous

, ) ~+ ~
pouvons le substituer par ~ ( 1 E, ()N~ ( 7 E~ ()N' )~2 . En substituant avec ks équations
-
m-20) et (VI-4),
nous arrivons e h à E(J,N,+ j k ~ a=)J 2: e ~ < + z e ~ &que
, nous

replaçons dans I'équation de la variance du bruit Nous allons également substituer les autres
espérances par leur valeurs et nous anivons à une variance du bruit valant:

simplifiant nous anivons à:


-
Et enfin, nous remplaçons par sa valeur J: = 1, et nous trouvons pour la puissance d u bruit:

(VI-66)
VIS CUMUL& DES MAI ET DU BRUIT
PUESANCE

Étant dom6 que la moyenne du bruit et des perturbateurs est nulle, la variance de la S.D.
2
moins ie signal désS est égale à: E [MAI + b n t ] . Les MAI et le bruit sont mdépendants,
non corrélés et de moyenne nuk, Ies espérances des produits croisés le seront par conséquent
2 2 2
aussi Donc, E [MAI + bruits] = E [MAI ] + E [bruits] , et nous d o n s additionner les
résultats des sections VI.3 et W.4.

VI5.1 Riisance cumulée des MAI et du Bruit pour le cas DPP


En additionnant les équations (VI-29)et (VI-52), nous obtenons:

k a i ~ 3 k z ~
d

MAI BRUrS

w5.2Puissance cumulée des MAI et du Bruit pour le cas m.


En additionnant les équations (VI-36) et (VI-59).nous obtenons:

.
MAI BRUTE

VI5.3 Puissance cumulée des MAI et du Bruit pour le cas PL


En additionnant les équations (VI-43) et (VI-66), nous obtenons:
VI.6 RAPPORTSIGNAL SUR BRUIT

VI.6.1 Puissance normalisée des MAI et du Bruit,


Nous allons maintenant nomialiser la puissance du bruit et des perturbateurs sur la
puissance des données, de façon à faciliter les comparaisons entre les difErents récepteurs, et
également pour rendre possible k calcul du taux d'erreur. Nous identitierons ces puissances
. par la variabIe X, qui correspond également à Smverse du rapport signal sur bruit
nomiaùsees C

= l/SNR).

V I 6 1. i Puissance normeüsée des MAI et du Bruit pour le cas DPP


Calculons tout d'abord k puissance des données, en e%vant au carré l'équation (VI-5).
Rappelons au passage que (du)2= 1 :

Divisons maintenant l'équation de puissance des perturbateurs et du bruit (VI-67) par la


puissance des domées (VI-70).et nous obtenons:

VI.6.1.2 Puissance noTII18LiSBe des MAI et du Bmit pour le cas


De la même façon qu'à la section VIA. 1.1, en partant de l'équation (VI-9):

De la même façon qu'à la section VI.6.1.1,en partant des équations (VI-68)et (VI-72).
nous obtenons:
n 6 . 1 . 3 Puisssnce normaliséedesMAIetdaBrait pour le cas^
De la même façon qu'à la section VI.6.l. 1. en partant de I'quation (VI- 13):

De la même façon qu'à la section VI.6.1.1. en partant des équations (VI-69)et (VI-74).
nous obtenons:

m.6.2 Rapport signal snr bruit dans le cas de puissances égales


Nous dons maintenant nous arrêter à un cas p h particulier, de façon à pouvoir se faire
une pnmiète idée des performances de n o m récepteur. Nous dons supposer que tous les
usagers ont la même puissance, c'est-à-dire I, = 1,. C'est une situation idéale pour l'architecture
proposée à la section 11.8. Nous verrons plus tard, dans le chapitre W. le cas o u les puissances
sont différentes.

Considérons le cas du récepteur DPP:


En partant de l'équation (VI-71). et en remplaçant 1, et 1, par 1, nous arrivons a

(VI-76)

Pour le cas du récepteur PU.en partant de l'équation (VI-72):

Pour le cas du récepteur J


P en partant de l'équation (VI-73):

ktu ukti
n 6 . 3 Rapport slgnsl sur bruit dans le cas de corrélations croiséos égales
Nous allons maintenant poser une autre simplitration: nous allons considérer que
l'espérauce des corrélations croisées est identique pour tous les usagers, donc que p, = p .
Cette égalité est vraie dans k cas de systèmes synchrones utilisant des séquences "m". Dans
notre cas, cette situation n'est pas parfaitement correcte. E k a cependant l'avantage de mus
d o ~ e rdes résultats plus simple pouvant nous aider à développer une mtuition sur la
peiformance du système, par exemple l'effet d'une augmentation du nombre d'usager K. Nous
venons dans le chapitre W une approche plus complète de ce problème.

Considérons le cas du récepteur DPP:


En partant de l'équation (VI-76), et en remplaçant p, par p nous arrivons à:
I -
9 -

Dans cas du récepteur J


P en partant de l'équation (VI-77):

Dans cas du récepteur en partant de l'équation (VI-78):


CHAPITRE

REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DU TAUX D'ERREUR

Dans ce chapitre. nous démontrerons analytiquement quatre résultats:

Que le montage expérÎrnental nous domera un taux d'emur très proche de celui du
système complet proposé, et cela malgré i'absence de la diversité de polarisation, et
malgré le débit réduit.

Que le système proposé peut accepter jusqu'à 50 usagers simultanés sur une seule
longueur d'onde, cela en maintenant un taux d'emur inférieur à 10".

Que l'équation développée pour le taux d'emur est valide même si i'on tient compte
d'un modèle plus compliqué de corrélation croisée entre les codes.

Que le taux d'erreur du système est sensible aux &arts de puissance entre les
différents usagers. La capacité descend jusqu'à 40 usagers pour un taux d'erreur de
104 lorsque l'écart de puissance attemt t 1 dB.
La probabilité d'erreur est Cgale à la probabilité que les perturbateurs soient plus grands et
de signes oppods aux données [4 PAPOULIS].Je fais l'approximation que les pemirbateurs et le
bniit sont gaussiens:

Daas cette section, nous u ~ o Ics


m équations du chapitre précédent pour générer des
courbes du taux d'erreur du système expérimental et du système proposé, pour les debits de 20
Mb/s et de LOO Mbls, pour chacun des trois cas traités, avec des séquences de Gold d'une
longueur G = 127.

Pour le débit de LOO W s , les puissances étudiées sont


-30 dBm, -40 dBm, 4 5 dBm, -50 dBm, -55 dBm et -58 dBm.

Pour le débit de 20 MWs, les puissances étudiées sont;


-37 dBm, -47 dBm, -52 dBm, -57 dBm, -62 dBm et -65 dBm.

Le choix d'un écart de puissance de 7 dB entre les deux débits, correspond à l'écart d'énergie
entre une donnée à 100 Mb/s et à 20 Mb/s

Regardons &tenant les courbes des Figures W-


1 à W - 6 , et W - 7 à W-
12. Nous
voyons immédiatement que. dans chaque exemple, les courbes pour les cas DPP et PU sont
très proches l'une de l'autre. Nous pouvons en conclure que le récepteur à diversité de
polarisation ne fait pas perdre k bénéfice du suivi de la polarisation de l'usager à détecter. En
conséquence, les caractéristiques du montage réalisé (contrôle de la polarisation de l'usager à
&tecter, PU) seront très proches des résultats que nous pourrions obtenir avec un récepteur à
diversité de polarisation (DPP). Lcs courbes montrent aussi le bénéfice d'avoir une polarisation
différente pour chaque usager. En effet, les courbes du récepteur PI sont toujours au-dessus de
celles du récepteur PU.
' . O IO 28 H 44 9 O 7O O W t O O
Nombre d'usagers Nombre d'usagers

Figure VII- 1 B E R à 100 MWs, Riissance = -30 dB m Figure VII-2 B E R à 100 Mbk, Puissance = 4dBm

Pol. Uniformes
O IO I I W 40 5 0 4 0 70 80 90100
Nombre d'usagers Nombre d'usagers

Figure VU-3 B E R à 100 MWs, Puissance = -45 dBm Figure VU-4B E R à 100 MWs, Puissance = -50 dBm

l ; / l i m
I j i j /
I i 100 Mbls 1
1
I
I
1

I 1 -64 dBm

1
I
I
I
Pol. Ideotiques
Dir. Ph&Pol
Pol. Uniformes
I

i 1 ----- Pol. Uniformes


8 II 10 W 9 6 0 70 W t O O IO 21 W 44 50 60 70 80 H l 0 4
Nombre d'usagers Nombre d'usagers

Fïmrre VII-5 B E R à 100 MWs. Puissance = -55 dBm Fimtre VII-6 B E R A 100 Mb/s, Puissance = -60dBm
Nombre d'usagers Nombre d'nsagers

Figure VII-7 B E R à 20 MWs,Puissance = -37dBm Figure VII-8 B E R à 20 MWs, Arissance = 4 7 dBm

la4

laJ
la4
laJ
6 10.

< laa
L.

=
L

+ laJ
ta'

1da
Dir. Ph&PoI
1otl
Pol. Uniformes
' - 8 ID za M 4 sa a 70 a n i n " a 1) 2) w u w a TI LI n i n
Nombre d'usagers Nombre d'usagers

Figure VIT-9 B E R à 20 Mb/s,Puissance = -52dBm Figure VII-IO B.ER à 20 MWs, Puissance = -57 dBm

1 / i 2OMblr ' '


1 -17 dBm y
---
'
l
_ _____- 1

Pol. Identiques
Dir. Pb&Pol
----- Pol. Uniformes
zt M a 9 O tb I n i "
Nombre d'usagers Nombre d'usagers

Figure VII- 1 1 B.E.R à 20 MWs, Puissance = -62 dBm Figure Va-12 B E R à 20 MWs, Puissance = -67 dBm
En comparant les courbcs VII-1 & W - 6 avec les courbes W - 7 à W-
12, nous voyons que
k s courbes sont très similairw à i'exception d'un décalage de 7dB (correspondant au rapport
entre L'énergie d'un bit à 20 MbiWs et l'énergie d'un bit à 100 MbiWs). Nous pouvons donc
conclure que les caractéristiques du récepteur à 20 W s comspondent à celles du récepteur à
100 M W s . Là encore, les mesures réaiisées expérimentaiement seront représentatives des
pe~omÿuices attendues du schéma théorique. Dans toutes les courbes, nous pouvons
également voir que: lorsque la puissance au récepteur diminue, le nombre d'usagers pouvant
parler simultanément dimmue également Une puissance de -50 dBm paraît être un bon
compromis à LOO MBitls. C'est cette valeur que nous cousidérerons dans la suite de nos calculs.

Cependant, le pomt le plus important que nous montrent ces courbes est le nombre
d'usagers autorisés à communiquer simultanément: nous en demandions 10 avec un taux
à'emur de 104, alors que le récepteur proposé, combmé à L'architecture du réseau, nous en
O& 50. Ces performances supérieures proviennent en partie de la diversité de polarisation, qui
nous apporte un facteur 2 en nombre d'usagers. En effet. la moitié de la puissance des usagers
, ne se trouvant pas sur ia b 0 ~ poiarisation.
perturbateurs ne sera pas " ~ i e "car e Le reste du
gain provient du fait que nous avons négligé le problème des usagers proches et lointains. Nous
aborderons le calcul de ce problème dans la section VL3.

Jusqulà maintenant, nous n'avons considéré que la valeur moyenne de puissance de la


perturbation due à la corrélation croisée. Nous allons maintenant également nous intéresser à sa
-
variance, qui a été caicdée [5 P~RSLEY]et simulée [7HAMELIN]. En effet, le terme J' = 0;
qui arrive dans l'expression de la variance totale, représente la variance de la corréhtion
croisée, introduite dans la section 1.2.2. Nous avons donc:
E{J,} = O et E{J:} = 1 / 3 ~ (Vu-2)

Hamelin a montré que la variable de la corrélation croisée est doublement stochastique


[7 HAMELIN],c'est-à-dire que sa variance E{J:} peut elle-même être considérée comme étant

une variable aléatoire gaussieme que nous représenterons par le symbole 3,et dont l'écart-type
peut-être approximé par 5% de sa moyenne.
Par conséquent, pour les séquences de Gold:

De fqon à déterminer les bornes des courbes de taux d'erreur, j'introduis donc p, et a,, la
moyenne et kart-type de 3; par conséquent: 3 - ~ ( p , O,).
, Nous allons maintenant
K
introduire une autre variable aléatoire: 9; = 3,. qui sera également gaussieme. car elle est
k=l

la somme de variables aléatoires gaussknnes. Sa moyenne vaudra Kp, et son écart-typc


aB,
car les variables aléatoires 3 sont indépendantes. Nous avons donc halement:
K
3
: - N(K',, a, )devons
Nous .encore introduire une variable aléatoire: 9: =x~,3,, k= 1

dont nous d o n s calcukr ks caractéristiques. Pour cela, nous devons déterminer la moyenne et
la variance de la variable aléatoire: X = $3,. Sa moyenne s'obtient facilement:

allons avoir recours à une variable aléatoire de calcuL Y = ~ ( 0 O,)


, . La variable aléatoire 3
peut donc aussi être d é f ~ comme:
e 3 = p, + Y. Nous pouvons maintenant calculer

Nous savons par d é f ~ t i o n : E{Y} = O et E { Y ~ =


}

et nous avons: E{Y'} = O et E{Y'} = 303, démontré dans le livre [4 Papoulis]


Nous arrivons donc à: E{x') = p i + 6 = ~ ( 3 ,=)pi~+ 6&0: + 3 0 ; Wn-6)

' N(c(, correspond A une distribution Gaussienne de moyenne p, et de variance d


02)
Maintenant que nous connaissons p, = & +ai et o: = 4&a; + 20: nous d o n s considérer

la variable aléatoire 3: comme étant gaussienne pour des valeurs de K suffisamment élevées, et
nous arrivons à:

Nous pouvons maintenant repartir des équations (VI-76), (VI-77) et (VI-78) et traiter
E { J ~ )comme une variable aléatoire. Nous obtenons pour la puissance normalisée des
perturbateurs et du bruits:

Pour le cas du récepteur DPP:

Pour le cas du récepteur PU:

Pour le cas du récepteur

Nous pouvons maintenant moyenner les équations (VII-9). (VII-10) et (VII-1 I ) sur la
densité de 3:-, et 3:-?. Relevons tout d'abord que les variables si-, et3:-2 sont
-
indépendantes, car la seconde somme se fait sur tous les J : . à l'exception de celui de la
-
première somme. or les J: étant indépendants (approximation). les variables et 3:-, le
seront aussi. Pour les moyennes des puissances normalisées, nous obtenons:

Pour le cas du récepteur DPP:

Pour le cas du récepteur PU:


Pour le cas du récepteur PI:

Avec i'appro ximation gaussienne. nous pouvons calculer les intervalles de confiance de
6 7 8 en remplaçant les variables aléatoires par la somme de la moyenne et de I'écart-type. puis
par la différence de la moyenne et de l'écart-type. En faisant cela nous considérons que la
.
corrélation entre Si-, SEd2et SI-, vaut I . Ce n'est pas tout à fait le cas. mais cela simplifiera
beaucoup notre étude. et nous donnera un résultat moins bon que la réalité. Nous verrons à la
Figure VII-13 que ce n'est pas gênant Les équations des intervalles de confiance valent donc:

Pour le cas du récepteur DPF?

Pour le cas du récepteur PU:

1 1
- [ ( ~ - I ) p & o , J G ~ ( K - ~ ) ~io,
, JK-~J+~~{I+-![(K-l)p,
4 -
fc ,m]}+2-
1

1,'
(VII- 16)
Pour le cas du récepteur m:

Les courbes de taux d'erreur ne seront tracées que pour le cas du récepteur DPP en
utilisant une première fois I'équation (VII-12). puis deux fois I'équation (VII-15);une fois pour
la bome supérieure. une fois pour la bome inférieure. Nous ne considérerons que le débit à
IOOMbitls car nous avons vu précédemment que le débit n'avait pas d'influence sur l'allure
générale des courbes. Nous obtenons ainsi les courbes de la Figure VII- 13.
Les trois courbes de la Figure VIL 13 sont dificilement discernables les unes des autres; et
cela malgré le fait que nous ayons considéré un cas plus mauvais que la réaiité. L'incertitude sur
la corrélation croisée est par conséquent un problème que nous négligerons.

Nombre d'usagers
Figure VII- 13 B E R à 100 Mb/s. PE -50 dBm

Jusqu'à maintenant. nous avons considéré que tous les usagers avaient la même puissance.
Nous allons maintenant étudier le cas où la puissance des usagers est uniformément répartie sur
une plage de 2 dB. Nous étudierons le cas moyen, où la puissance de i'usager détecté se trouve
au centre de la distribution, et les deux cas extrêmes. o ù la puissance de I'usager détecté est aux
limites inférieure et supérieure de la distribution. Nous ne ferons l'étude que pour le cas DPP.
Pour cela, nous d o n s regarder à nouveau les sections VL3.1 «Puissance des MAI pour le
cas DPP» et VL4.1 «Puissance du bruit pour le cas DPP» en considérant toujours f, comme
une constante. mais en considérant f, et [ comme étant des variables aléatoires indépendantes
les unes des autres. L'équation (VI-29) est la puissance des MAI conditionnée sur Ï, et i,. On
trouve la puissance totale en moyennant sur bs distributions de Ï, et f,. Dans i'équation (VI-
-
29) (terme de gauche) et (VI-52). nous devons remplacer Ies temies Ï,' par ~{i:) = I : . les

termes & = E{Ï,}


E{W2 =c.et enfin les termes & E{&} = c.
Nous obtenons donc pour la puissance des MAI:

(V II- 1 8)

et pour la puissance du bruit:

(VII- 19)

Nous les additionnons et les normalisons sur la puissance des données (VI-70), et nous
obtenons l'équation qui remplacera (VI-71):

Nous allons maintenant déterminer E{&) et ~{f,'}. Pour cela. nous d o n s étudier la

variable aléatoire f, qui est une fonction d'une autre variable aléatoire: la puissanceP, (exprimée
en dBm) qui est uniforme dans l'intervalle [P,, , P,,], P,, et P
, correspondant à la puissance

moyenne de chaque usager avec une tolérance de f 1 dB. Nous dons maintenant calculer la
fonction de densité de probabilité de &,et calculer ses deux premiers moments. Soit la variable
aléatoire:

où nous avons introduit la variable \Y = P,RK


où Po= 1mW est la puissance de référence du dBm.
Pour calculer sa densité de probabilité. nous devons d'abord dériver g(&). ce qui nous donne:
Nous avons aussi besoin de la fonction inverse de Ï k:

Nous avons bien sur besoin de la densité de probabilité de P, (exprimée en dBm) qui est:

O ailleurs

rintroduit la variable AP = P,, - P,, .et je calcule la densité de probabilité de Ïk en suivant la


méthode de [4 Papoulis]:

O ailleurs

Et en simplifiant:

O ailleurs

Nous pouvons maintenant calculer les deux prcmiers moments de cette variable aléatoire:

Nous allons maintenant passer à l'application numérique pour le cas DPP à 100 Mbitds,
avec une puissance des usagers comprise dans l'intervalle [-51 dBm, -49 dBm]. L'usager
détecté prendra successivement les valeurs -49 dBm, -50 dBrn et -5 1 dBm.
O 1O 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombre d'usagers

Figure VIL 14 Effet d'une incertitude de II dB de la puissance


des usagers. à 100 Mb/s. PMOy,=-50 dBm

Nous pouvons voir à la Figure VII-14 qu'un étalement de 1 1 d B de la puissance des


usagers nous fait perdre environ 10 communications simultanées. En effet. si nous voulons que
tous les usagers puissent transmettre avec un taux d'erreur inférieur à Io4. nous devrons limiter
le nombre de transmissions simultanées à 40. Nous alions également tracer les courbes pour
d'autres marges de puissances; soit I 0.5 dB, I2 dB et + 3 dB.

Nous pouvons constater à la Figure VII-15 qu'il ne vaut mieux pas autoriser une trop
grande dispersion de puissance au récepteur sous peine d'une forte pénalité sur le nombre
d'usagers pouvant transmettre simultanément.
O 1O 20 3O 40 50 60 70 80 90 1O0
Nombre d'usagers

Figure VII- 15 Plage de confiance des usagers à 1O0 Mb/s, P= -50 dBm

Il peut être intéressant, car c'est assez économique, de simuler les perturbateurs en utilisant
l'usager courant décalé dans le temps, et d'augmenter la puissance du perturbateur ainsi créé
pour simuler plusieurs usagers. En partant des équations (VI-71). (VI-73) et (VI-75).et en ne
considérant que deux usagers de puissances différentes. nous arrivons à l'équation de la
puissance normalisée des MAI et du bruit:

Dans le cas DPP, nous obtenons:


Dans cas PU, nous obtenons:

Dans cas P
t nous obtenons:

La valeur que prendra J' dépendra du code choisi, ainsi que du retard entre l'usager et le
perturbateur. II est à noter que nous pouvons plus difficilement considérer le perturbateur
comme gaussien-

Je reviendrai sur cette mesure dans le prochain chapitre en comparant la théorie à la


réalisation.
CHAPITRE

MESURES

Ce chapitre décrit le montage réalisé, la manière d'effectuer les réglages, introduit quelques
notions théoriques sur la mesure du taux d'erreur, explique les mesures effectuées et commente
les résultats. Il propose également quelques modifications qui permettront d'améliorer le
montage, et enfin donne une nouvelle méthode de mesure pour simuler plusieurs usagers
perturbateurs réekment différents de i'usager que Ibn veut détecter.

Nous d o n s tout d'abord décomposer le montage (Figure VIII- 1) en cinq parties, qui sont:
les références, l'émetteur, le récepteur, le réseau et le système de test. Nous étudierons
séparément chaque partie.
Oscillateur tOMHz
Générateur Donntcs Codcur
sy nchronisé dc séquences 70 Mbls Différentiel
- *Donnéesm
79.375 M H ~ T O ~156.35 KHz

O- -
1

~inir-~ode v
de codage
de stqucaccs 2.54 Gbls
2-54 GHz "Chips" Tm]

Perturbateur =

Récepteur
Figure Vm-l Schéma de la réaiisation

VIII.l.1 Les références


Le bloc "Références" est composé de deux lasers maîtres. M 1 est un laser à cavité étendue
à 194.4 THz (1558 nm), d'une largeur de raie de 200 W z . M2 est un laser affiné par
"feedback" optique avec d'une cavité en anneau à 192.6 THz (1556 nrn), d'une largeur de raie
de 20 kHz. faisant partie d'un autre projet [46 POULIN],et dont la lumière a été généreusement
mise à disposition pour les besoins de nos mesures. Les longueurs de fibres de 10 m et 35 m
viennent du fait que les maîtres sont situés dans des laboratoires séparés. Une des longueurs
n'est pas connue pkcisément, mais c'est sans importance.

Les kférences sont ensuite envoyées sur l'émetteur et le récepteur. Une bobine de fibre de
25 km est intercalée sur le chemin du récepteur de façon à décorréler les signaux des références
du récepteur par rapport à ceux de l'émetteur. fl aurait été plus correct de placer la bobine sur
le chemin des données, mais comme nous utilisons la même source de séquence "Chips" à
l'émission et à la réception, nous aurions des problèmes, lors des mesures de longue durée, pour
maintenir la synchronisation de la phase de ces séquences. En effet. le verre ayant un coefficient
de dilatation de i'ordre de IO-*par OC. une variation d'un degré de la température de la bobine
engendre une élongation d'environ 25 cm, soit environ trois "chipsn. Des mesures de courtes
durées ont cependant été réalisées de cette façon. et les résultats observés ont été comparables
à ceux obtenus avec l'atténuateur.

wn.1.2 Le système de test


Le système de mesure est piloté par une horloge à 2.54 GHz, qui est premièrement utilisée
par k générateur de séquence Chips (GSC) qui est en fait la partie émettrice d'un système de
mesure de taux d'erreur. La séquence de codage générée est soit, par défaut, une séquence "mn
x7 + x5 + x2, soit une autre séquence. quelconque, programmée par i'utilisateur. Le GSC nous
fournit trois signaux utiles: la séquence "chipsn,l'inverse de la séquence "chips" et un signal de
synchronisation égal, soit à la fréquence de l'horloge 1 32 (79.375 MHz).soit à la friquence de
l'horloge 1 PPCM (128, longueur de la séquence), donc 156.35 KHz. Maiheureusement, la
synchronisation dont nous avons besoin est la fnquence de l'horloge 1 longueur de la séquence,
c'est-à-dire 20 MHz. Nous allons donc devoir kgénérer cette Wquence à l'aide d'un oscillateur
synchronisé, décrit dans l'annexe A. Ce signal va nous servir à synchroniser le générateur de
séquences de domees (GSD), qui est la partie émettrice d'un autre système de mesure de taux
d'erreur. Des séquences de donnés de différentes longueurs seront utilisées lors d e nos mesures.
Des séquences CO urtes (2l- 1) seront utilisées pour faciliter la synchronisation de l'appareil de
mesure du taux d'erreur, lorsque le BER prévu est élevé, ou lorsque les données seront
visualisées sur l'oscilloscope. Des séquences longues (2*-1) seront utilwes lors de la mesure
de BER faible. Lx niveau de décision sera toujours fixé à O Volt

VIII.1.3 L'émetteur
Le contrôleur de polarisation CPl est là pour permettre une injection optimale du laser
esclave. qui fournit un signal d'environ 2 mW. envoyé via une fibre à maintien de polarisation
dans le modulateur de phase. ParallèIement. les domées sont envoyées dans le codeur
différentiel (Figure Vm-2).

Horloge 20 MHz
>CP q
i

Figure ViII-2 Codeur differentiel

La nouvelle donnée différenciée est égale à i'ancie~edonnée différenciée multipliée par la


donnée. Les données différenciées vont ensuite multiplier la séquence "chips". puis sont enfin
amplifiées, a h d'avoir une amplitude suffisante pour commander le modulateur de phase. Le
signal optique résultant est ensuite envoyé dans le réseau.

VIII.1.4 Le réseau
Le signal est divisé en deux. puis envoyé sur deux chemins de longueur différentes
(quelques mètres) et d'atténuation différentes (O à 20 dB). Les deux signaux sont ensuite
recombinés. L'un des signaux sera considéré comme étant t'usager que l'on désire détecter,
l'autre sera un usager perturbateur. La différence de longueur entre les deux chemins doit être
différente d'un multiple de la longueur d'une donnée, soit:

k est un nombre entier c = la vitesse de la lumière,


n = l'indice de réfraction du verre T = la durée d'une donnée

VTn1.5 Le récepteur
Au récepteur. nous allons utiliser comme séquence de codage. la sortie inversée du GSC.
car grâce à la transmission différentielle. le signe du signal n'a pas d'importance. La longueur du
chemin micro-onde est ajustée pour que la différence de chemin avec la Liaison optique soit un
nombre entier de données. Les phases des séquences de codages du signal de pompage et du
signal provenant du réseau pourront ainsi être synchronisées. La séquence de codage est
ensuite multipliée par une composante continue, de façon à contrôler son amplitude, puis
amplifiée en puissance afin de commander le modulateur de phase. Le reste du récepteur
fonctionne comme expliqué dans le chapitre V. à i'exception de la partie filtrage. L'intégration
sur la durée d'une donnée a été remplacée par un amplificateur ayant une bande passante limitée
à environ DC-40MHz. Nous verrons plus loin que cette caractéristique est insufiante pour
rejeter correctement les perturbateurs, et nous proposerons un nouveau circuit

Les réglages se feront dans l'ordre suivant


L'injection du laser esclave de l'émetteur.
L'injection du laser esclave du nkepteur.
Ajustement grossier de l'amplitude du signal commandant les modulateurs de phase.
Ajustement grossier de la phase de la séquence de codage au récepteur.
Les contrôleurs de polarisation du récepteur.
Ajustement fin de la phase de la séquence de codage au récepteur.
Ajustement fin de l'amplitude du signal commandant les modulateurs de phase.
L'amplitude et la polarisation des usagers.

Nous allons voir maintenant plus en détail comment procéder à ces réglages.

VIIIJ. 1 L'injection des lasers esclaves


Ne disposant pas de systèmes de contrôle automatique de la fréquence des lasers injectés.
le réglage devra se faire manuellement, en deux temps. Tout d'abord* le courant du laser esclave
sera fixé pour avoir le maximum de puissance. Puis nous utiliserons un analyseur de spectre
optique pour mesurer sa fréquence libre, c'est-à-dire non injecté, avec une précision d'environ
10 GHz, et la régler grossièrement, en ajustant la température du laser, sur la Fréquence du
maître. Nous allons ensuite faire battre le laser esclave avec le laser maître (Figure VIII-3) pour
ajuster plus précisément la fréquence de l'esclave.
Lascr
Esclave
CP
Laser
Maitrc Analyseur
de spectre

Figure ViII-3 Schéma de mesure du battement

Le contrôleur de polarisation sera réglé pour avoir un h u m de puissance sur


l'analyseur de spectre micro-ondes. Il ne nous reste plus qu'à ajuster la température et le
courant du laser esclave pour amener le battement à la friquence la plus basse possible.

v"11.2.2 Ampiitude du signal sur les modulateurs de phase


L'ajustement grossier se fait en réglant l'amplitude du générateur de séquence "chips" sur
26.8 dBm - 33 dB + 4 dB = -2.2 dBm = 175 mV. On obtiendra ainsi à peu près une modulation
de 4: W2.

L'ajustement fin peut être effectué iorsqu'une transmission est réalisée, les données
détectées sont affichées sur un oscilloscope, et on ajuste successivement les amplitudes des
signaux sur les deux modulateun de phase pour obtenir une amplitude maximale des données.

VIII.2.3 Les contrôleurs de polarisation du récepteur


Pour commencer, il ne faut envoyer sur les récepteurs que le signal du laser local. CP4 sera
réglé pour foumir une polarisation linéaire à 45" (la façon de procéder est décrite dans la
section 111.4.3). et CP5 sera réglé pour délivrer une polarisation circulaire. Note: la tension à la
sortie des deux détecteurs balancés doit être nulle. Nous ajoutons maintenant le signal
provenant de l'émetteur. et réglons CP3 pour avoir des données d'une amplitude maximale. Une
variation de la phase d u signal provenant du réseau, un déplacement de la fibre par exemple, ne
devrait pas avoir d'influence sur l'amplitude des données. Si l'amplitude change, cela provient de
biréfringences dans Ies fibres entre les contrôleurs de polarisation et les séparateurs de
polarisation. II est possible de corriger cet effet en déplaçant légèrement le troisième élément de
CP4 ou CP5. et en ramenant à zéro, avec le second élément, la composante continue du
détecteur balancé. Si les variations d'amplitude des données diminuent, continuer jusqu'à
i'obtention d'une amplitude constante. Si les variations augmentent, effectuer la correction dans
la direction inverse.

VIn.2.4 La phase de la séquence de codage au récepteur


L'ajustement grossier se fait en mesurant et calculant à 5 cm près la longueur des câbles
micro-ondes, nécessaires à la synchronisation des phases des séquences de codages. Un dément
à longueur variable sera inclus dans le chemin. C'est lui qui servira au réglage fin, on ajustent sa
longueur pour obtenir une puissance maximale des données au récepteur.

mn.3 MESUREDU TAUX D'ERREUR


Avant d'aborder les mesures, nous allons nous intéresser à la durée des mesures, et à Ia
conkace que nous aurons dans les valeurs mesurées. En effet. si nous pouvons considérer
comme exacts le nombre de bits transmis et le nombre d'erreurs détectées, le rapport du second
sur le premier nous donnera un taux d'erreur exact pour cette mesure seulement. Nous allons
voir dans la section suivante comment relier le BER mesuré au BER réel du système.

VII13.I Codance dans les mesures


Nous allons tout d'abord déterminer le temps nécessaire au calcul d'un taux d'erreur. La
Table Vm-1 indique la durée nécessaire à transmettre un nombre de bits donné.

Bits transmis Durée Bits transmis Durée


1O" 14 heures 1o7 500 rns
10" 1 heure 25 min, 1o6 50 ms
,
1oio 9 minutes id 5 rns
10' 50 secondes 1O' 5 0 0 ~
io8 5 secondes id 50 ps
- - --- -- --

Table VIII- 1 Temps ndcessaire à la transmission de données à 20 Mbitds

Dans le cas où aucune erreur (ka)


n'a été constatée sur n bits transmis, en utilisant la loi
de Poisson, nous pouvons calculer la confiance en la probabilité d'erreur (p) [4 Papoulis]:
en sachant que:

et en considérant que i'on n'a aucune connaissance du taux d'erreur attendu, P(k=û) = lin,
n étant le nombre de bits transmis, nous arrivons à:

Donc, en considérant que n est très grand (> 104:

le taux d'erreur est de


BER 5 lln avec une probabilité de 63 %
BER13/n avecune probabilitéde 95 %
BER < Sln avec une probabilité de 99 %
BER 1 7/n avec une probabilité de 99.9 %
BER I mln avec une probabilité de Le"
n = Nombre de bits transmis

Dans le cas où plusieurs erreurs (k) ont été détectées, nous pourrons considérer que le taux
k
. Jk
d * e m u .est paussien. de moyenne - avec un écart type de -; donc N[;.
k Jk :
n n

k
BER S - avec une probabilité de 50 %
n
7

k+Jk
BER I avec une probabilité de 84 %
n
7

k+2Jk
BER S avec une probabilité de 98 %
n
-
k+3Jk
BER I avec une probabilité de 99.9 %
n

n = Nombre de bits transmis k = Nombre d'erreurs détectées


Dans Ie cas intermédhk où le nombre d'erreurs est faible, nous pouvons faire
i'approximation [4 Papoulis]:

et nous arrivons à:

La Table VIII-2 nous donne les bornes de confiance du BER pour plusieurs valeurs de k, ainsi
que le terme de correction par rapport à la loi normale:

BER avec prob. 84 8


----------------
(Correction)
BER avec prob. 98 8
----------------
(Correction)
BER avec prob. 99.9 %
(Correction)
Table VIII-2 Bornes de confiance du BER pour un petit nombre d'erreurs

Nous pouvons voir que pour k > 30, nous approchons des bornes de la loi normale. Nous
allons maintenant pouvoir commencer les mesures.

VIII3.2 Introduction aux mesures


La durée maximak de chaque mesure est plus ou moins fixée par la stabilité des lasers
maîtres, qui sont des montages expérimentaux, et qui "décrochent" après quelques heures de
fonctionnement. 11 aurait été intéressant d'établir la courbe de taux d'erreur en fonction de la
puissance. cependant cela nécessiterait de modifier l'électronique pour chaque point mesure. En
effet, pour un fonctionnement correct de la détection, il est nécessaire d'ajuster le gain de
plusieurs amplificateurs, ce qui modifie également kurs bandes passantes. Le but premier du
montage étant la mesure des effets des perturbateurs, les circuits seront réglés pour détecter
une puissance de -25 dBm. de façon à se trouver loin du bruit, et à avoir une réserve de
puissance suffisante à I'émetteur pour simuler des usagers perturbateurs jusqu'à 20 dB plus
puissants. Le choix de -25 dBm peut parantre assez éloigné des -57 dBm offerts par la théorie,
c'est pour compenser quelques faiblesses du montage réalisé:

1. La puissance du laser esclave n'est pas assez grande pour arnplincr suffisamment le
signal et l'éloigner du bruit thermique, engendrant une perte du rapport signal sur bruit
d'environ 10 dB.

2. La figure de bruit d'un des deux détecteurs balancés s'est détériorée. comme suite sans
doute à quelques erreurs de manipulations, engendrant une perte du rapport signal sur
bnüt d'environ 6 dB.

3. L'utilisation d'un filtre passe-bas (DC- 40 MHz), en lieu et place d'un intégrateur sur la
durée d'un bit (50 ns), engendre une perte du rapport signai sur bruit d'environ 9 dB, et
resserre dans l'axe du temps la plage utile du diagramme de l'oeil.

Tous ces points nous amènent à des dégradations totales d'environ 25 dB. Le troisième
facteur est celui qu'il faudra corriger en premier, car il aura encore plus d'influence sur le
filtrage des MAI. comme nous le verrons plus loin. Un schéma du nouveau circuit est joint dans
hnnexe A, et est actuellement en cours de construction pour les besoins des prochaines
expériences.

VIII3.3 Les mesures


Une première série de mesures a été effectuée. avec un seul usager et à différentes
puissances. Les résultats sont présentés dans la Table VIII-3.

La mauvaise qualité des deux dernières mesures provient surtout du fait d'une amplitude
insuffisante des données à l'entrée du système de mesure de taux d'erreur.
1 Puissance 1 Durée 1 J2rreurs 1 BER ]
-25 dBm - 4 heures O < 10'"
-26 dBm - 10 heures O < 10-11
-27 dBm - 4 heures O < IO-''
-28 dBm - 2 heures 10 - 7 x 10" '
1 -29 dBm 1 - 30 minutes 1 532 1 - lSx10-~ 1
Table Vm-3 Mesures à un seul usager

Nous allons maintenant effectuer des mesures en ajoutant un second usager perturbateur,
qui sera en fait le signal du premier usager décalé dans k temps. Ce perturbateur aura la même
polarisation, et aura une puissance égale ou plus grande que celle de l'usager que l'on veut
détecter. La puissance du premier usager sera de -26 dBm pour toutes les mesures, celle du
second variera de -26 dBm à -8 dBm. La Figure Vm-4 et la Table VIII-4 présentent les
résultats des mesures.

O 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
Écart de Puissance en dB

Figure VIII-4 Mesures avec un perturbateur plus puissant


1 Écart Durée

5 dB 120 minutes O
-
< 10-"
-
-O
10 dB 120 minutes O < 10-l~ -0
1 I dB 60 minutes 32 2.7~
1 -0

16 dB 1 15 minutes 1 2.7~10~ 1 2.7~10" 1 -O


17 dB 1 15 minutes 1 i.2x107 1 1.2~10" ( 9.25E-12
18 dB 1 15 minutes 1 3 . 4 ~ 1 0 ~1 3.4~10.~ 1 1.1 1E-07

Table VI114 Mesures avec un perturbateur plus puissant

Nous pouvons constater un écart d'environ 6 dB, c'est-à-dire un facteur 4, entre les valeurs
mesurées et la théorie. en défaveur de la mesure. La différence provient essentiellement de
l'utilisation d'un filtre passe-bas du premier ordre à la place de l'intégration sur la durée d'un bit.
Car au lieu d'avoir à considérer la corrélation croisée à la fin de la séquence. nous devons tenir
compte de la corrélation croisée "glissante" maximale tout au long de i'intégration. Autrement

dit. nous devons considérer p, = ~Mar


=[a.r] {lro,,(r)o,(t)dt}. où r est la constante de temps du
O

filtre passe-bas. qui facteur aggravant. est trop petite dans le cas de notre montage. Ceci
expliquant cela, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'approfondir davantage l'étude de cette
mesure. Cependant. je souligne à nouveau I'irnportance de changer de filtre avant Ies prochaines
mesures.
Pour la suite du projet, en plus de répéter les mesures avec un nouveau filtre (présenté dans
la seconde section de l'annexe A). et peut-être un laser plus puissant au récepteur. je propose
une nouveiie manière économique de simuler plusieurs usagers simultanés. Supposons que nous
ayons N usagers synchrones, de même puissance, utilisant pour code des séquences de Gold
différentes les unes des autres, et envoyés simultanément sur le réseau. Supposons également
que nous ayons N récepteurs. chacun détectant et mesurant le taux d'erreur d'un usager
différent. Si N n'est pas trop petit, les taux d'erreurs mesurés seront proches les uns des autres.
et nous pourrons considérer la moyenne de ces taux d'erreur comme étant k taux d'erreur du
réseau. C'est ce taux-là que je propose de mesurer. Supposons encore qu'au lieu de mesurer
tous les bits transmis, nous ne considérions qu'un bit sur N bits transmis, cela nous prendrait N
fois plus de temps pour effectuer la mesure. mais eue serait statistiquement correcte. car nous
considérons que tous les bits sont indépendants. et par conséquent il n'est pas important que les
bits mesurés soient consécutifs. Voici donc le schéma de la mesure (Figure VIII-5) pour un cas
à 8 usagers.

Données
1 Dg 1 D7 1 D6 I D5 1 D4 1 D3 1 D2 1 Dl Émetteur -

Codes synchronisés avec les donnics


en pratique: 8 Siqucnccs de Gold de longueur 127

Données
D4 ] D3 1 D2 ID1 1
Récepteur

Codes du récepteur. synchronisés avec les


donnics ayant passé par le chemin 8L
Figure VIII-5 Schéma de ta nouvelle mesure
Nous n'utiliserons qu'un seul émetteur, comme illustré à la Figure VIII-5,qui enverra une
suite de domées à 20 Mbitds, encodées CDMA par une suite de 8 codes de Gold différents,
d'une longueur 127, représentant les codes des 8 différents usagers. Ce qui revient à envoyer
séquentiellement les données des 8 usagers simulés.

Le signal ainsi généré est ensuite divisé en 8, puis envoyé sur 8 chemins (chemin L à
chemin 8-L),de longueurs différentes, multiple de la longueur (L) d'une donnée. Dans notre
cas, les données étant à 20Mbits/s, l'indice de réfiaction effectif des fibres étant de 1.54, la
longueur d'une donnée vaudra donc: L = 9.75 m. Les signaux des différents chemins seront
ainsi décalés les uns par rapport aux autres d'un multiple entier de données. Les signaux de tous
les chemins sont ensuite recombinés; et nous obtiendrons finalement dans la fibre aliant sur le
récepteur, un signal qui est la somme des 8 signaux des différents usagers, ayant des données et
des codes différents à un instant donné (voir la Figure VIII-5).

À l'arrivée, nous n'utiliserons également qu'un seul récepteur, qui utilisera comme
séquences de décodage la même suite de 8 codes de Gold qu'à I'émetteur, et que nous
synchroniserons sur les données ayant passé par le chemin 8-L. Les données des 8 usagers
seront donc décodées séquentieilement, et nous retrouverons à la sortie du récepteur la
séquence des données envoyées par l'émetteur. En comparant les données reçues avec les
données émises, nous pourrons mesurer le taux d'erreur moyen du réseau.
CONCLUSION GÉNÉRALE

Nous avons étudié dans ce mémoire un nouveau concept de réseau local basé sur
i'utilisation des modes de partages FDMA et CDMA, sur l'utilisation de fréquences de
références générées de façon centralisée, sur l'utilisation de l'injection optique pour sélectionner
et amplifier ces Equences de référence, et enfin sur l'utilisation d'un récepteur self-homodyne à
diversité de phase et de polarisation.

Nous avons démontré par la théorie qu'avec un taux d'erreur de 104. ce réseau était
fonctionnel jusqu'à concurrence de 40 usagers simultanés par fréquence; ce qui nous donne
finalement un total pour les 10 fb5quences de 400 liaisons simultanées parmi 1 0 0 utilisateurs
branchés; donc un débit théorique total de 40 Gbits/s.

Nous avons démontré par la pratique que les modes de partages FDMA et CDMA
pouvaient être utilisés conjointement. que la génération et Sutilisation de références centralisées
étaient réalisables, que i'injection optique pouvait être utilisée dans la sélection et l'amplification
de ces références centralisées, que la réalisation d'une détection CO hérente self-homodyne
autorisait la sélection de fréquence et le décodage CDMA de manière optique, et surtout que
l'utilisation combinée de références centralisées et de l'injection optique simplifiait notablement
la réalisation d'une détection cohérente.

Nous avons également démontré que le montage réalisé, malgré une légère différence par
rapport au montage théorique, pouvait être utilisé pour confirmer l'étude théorique. et que les
mesures effectuées, malgré une simpiification dans la génération des usagers perturbateurs
pouvaient aussi être reliées à I'étude théorique.

Nous avons ensuite proposé (et construit, mais pas encore utilisé) un nouveau filtre plus
performant pour que le montage corresponde mieux au schéma théorique. Nous avons
également proposé une nouvelle méthode de mesure inédite, de simulation d'usagers multiples.
qui sera effectuée dans les semaines à venir.
SYMBOLES UTILISÉS

= t 1 = a(f) E Séquence de codage DSSS en général


= Séquence de codage DSSS de I'usager k sur la porteuse p
= Séquence de codage DSSS de I'usager détecté
= fl = b(t) = Données d'un usager en général
= Données différentielles d'un usager, retardées d'un temps T
4.

= 'k., - dk.p e Données différentielles de l'usager k sur la porteuse p


= b, précédent (retardé d'un temps 7)
= Données différentielles de l'usager détecté
CI

= bu du
t buprécédent (retardé d'un temps 7')
= 50 MHz r Bande passante (Montage d'essai = 10 MHz)
= f1 = C(t) i Données spectralement étalées
a Données spectralement étalées de I'usager l'usager k sur la porteuse p
r Données spectraement CtaIées de l'usager détecté
= Données de l'usager k sur la porteuse p
a Données de l'usager détecté
= Polarisation verticale
= Polarisation horizontale
= 1-6022 x 10'19 Coulornb r Charge de l'électron
= 127 = Longueur de la séquence de codage
= R x P, = Puissance de I'usager k sur la porteuse u, convertie en courant électrique
= id, = Courant de I'usager k sur la porteuse u après le multiplicateur
= p, b, + pf'b:"
(1) ( 1 )
= Paramètre d'interférence généralisé
t Paramètre d'interférence généralisé, retardé d'un temps T
= Indice de comptage pour les usagers
= Nombre d'usagers actifs sur la porteuse p
= Somme des bruits des deux photodiodes d u détecteur balancé a
= Bruit des kcepteurs balancés, filtré
= Bruit des récepteurs balancés, filtré, retardé d'un temps T
= 10 = Nombre de porteuses
= Puissance des données IW]
= Puissance du signal de l'usager k sur la porteuse p
= Puissance de l'oscillateur locai
= Puissance du signal de référence p
= hissance du signal de de I'usager détecté
= 0.85 [A/W r Sensibilité du photodétecteur à 1550 nm
K
S(t) = a, ( t ) bk(t) = Données spectralement étalées
k=i
t = Paramètre du temps
T =lOns = D d e d'une donnée (Montage d'essai = 50 ns)
u = Indice représentant I'usager détecté
a E (A,B,C,D}= Indice réprésentant un détecteur balancé
8 = Angle de polarisation d'une onde optique,
généralement par rapport à la polarisation verticale
8, Angle de polarisation de I'usager k sur la porteuse p
eu 1 Angle de polarisation de l'usager détecté

K = ,/-/Ampère = Facteur de conversion du multiplicateur


gL, = ,/%'= Amplitude du champ de L'usager k sur la porteuse p
tr = = Amplitude du champ de l'oscillateur local
gr., = ,/%= Amplitude du champ du signai de référence p

Pt =
O:
=
1 T
-
= Amplitude du champ de l'usager détccté
(t)dt Cordation croisée entre un interférent k et l'usager u
(?)ak

= KG, = Variance du bruit filtré par l'intégrateur


6, = KG, = Variance du bruit filtré, après le multiplicateur
Z = Décalage temporel entre deux usagers asynchrone
# Phase d'une onde optique en général
,, Phase de l'usager k sur la porteuse p, relativement à celle du laser local
# Phase de I'usager détecté, relativement à celle du laser local
X Puissance normalisée de la somme MAI et bruit = Inverse du SNR
tu s Pulsation optique en général
up Pulsation optique de la référence p
tu E Pulsation optique de la porteuse de l'usager détecté

Pour améliorer la lisibilité des équations, une fois en électrique, l'indice p disparait, car nous ne
considèrons alors que la fréquence détectée.
OUVRAGES CITÉS

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Cette annexe contient les schémas et la description des modules électroniques qui ont été
réalisés dans le cadre de ce projet.

Nous avons utilisé, pour g é n é ~ les


r séquences de codage, la partie émettrice d'un système
de mesure de taux d'erreur, pouvant fonctionner jusqu'à 3 Gbitds. Malheureusement, cet
appareil ne possède pas de sortie de synchronisation indiquant le début de chaque séquence.
Les seuls signaux de synchronisations disponibles sont, soit un trente-deuxième de la fiQuence
dhorloge, destiné à la génération de diagrammes de i'oeil, soit un cent Wigt-huitième de la
Equence de répétition de la séquence, destiné à Ia visualisation de ces données sur un
oscilloscope. C'est pour cela qu'il nous a fallu construire un oscillateur capable de se
synchronker sur ces signaux "lents" pour régénérer la Mquence de répétition des séquences de
codage. Nous allons tout d'abord voir Ie fonctioamment général de ce circuit (Figure A-1). puis
nous passerons à l'explication du schéma plus détaillé (Figure A-2). Ce circuit a été conçu pour
obtenir une friquence la plus stable possible, en partant du principe qu'à l'entrée, la fréquence
des impulsions est également très stable.

-
+
F *
128

Entrée
Étage de
mise en
forme
F
128 -
:2
.-F
Cornpirateor
de phase
- Oscil tatcur
cornmandi
en tension

L 1

Figure A- 1 Schéma fonctionnel du multiplicateur de fréquence

Le circuit est construit autour d'un oscillateur commandé en tension (VCO), pouvant
générer une w u e n c e entre 25 et 50 MHz, soit deux fois la fréquence souhaitée, de façon
qu'après avoir divisé sa lkéquence par deux, nous obtenions un signal avec un rapport cyclique
de 50 % exactement

À l'entrée, nous avons une suite d'impulsions négatives de 0.8 Volt, d'une durée de 6.3 ns,
et espacées de 6.4 jîs, ce qui comspond à la durée de 128 données. Un premier étage de mise
en forme va nous fournir un signal de niveau Tn, dont nous diviserons ensuite la fréquence
par deux, de façon à obtenir un rapport cyclique de 50 %, indispensable au bon fonctionnement
du comparateur de phase.

Sur l'autre entrée du comparateur de phase, nous avons le signal provenant du VCO, qui
oscille à deux fois la m u e n c e qui nous est nécessaire, dont la fréquence a été divisée par 5 12
pour que les deux entrées du comparateur de phase aient des signaux de même fréquence. Le
comparateur de phase nous f o d t un signal dont le rapport cyclique varie proportionnellement
à l'écart de phase des deux signaux. Après Ie filtre passe-bas, nous aurons une tension,
relativement stable, qui comgera, si nécessaire, la fréquence du VCO.
Figure A-2 Schema du multiplicateur de muence

Commençons par i'étage de mise en forme; le sipal entrant, d'une fréquence de


156.25 kHz. possède la fome suivante:

- O0.8V l
V - - I l ~ ~ ~
La résistance R 1 sert à adapter l'impédance de la Ligne, et le condensateur C 1 filtre la
composante continue. Les résistances R2 et R3 fixent le niveau d'entrée de U1 à 2.25 Volts,
soit 0.25 Volt en dessous du seuil de décision de l'inverseur. U2a divise ensuite la fréquence de
ce signai par deux, et nous obtenons un signal de 78.125 kHz d'un rapport cyclique de 50 %.

Voyons maintenant le VCO. Sa tension de commande peut varier entre O et 20 Volts. pour
piloter une Wquence entre 25 et 50 MHz, soit une sensibilité de 1.25 MHzNolt. Sa tension de
commande sera donc de 12V. À sa sortie. nous avons un signal sinusoïdal de 40 MHz. que
nous envoyons sur U6a. qui divisera sa fréquence par 2. Ce signal est ensuite séparé en deux.
La première branche va sur U9, qui l'amplifie pour le rendre disponible pour le reste du
montage, et isole la sortie du reste du circuit. R I 2 est là pour adapter l'impédance du signal à
ceiie de la ligne. La seconde branche est envoyée sur les circuits diviseurs U6b à U2b. qui
diviseront sa frCquence par 256, et nous obtenons un signal de 78.125 1cHr d'un rapport
cyclique de 50 8, qui est envoyé sur la seconde entrée du comparateur de phase. À la sortie de
U7a, nous aurons un signal dont la m u e n c e est le double de ceDes des entrées, et dont k
rapport cyclique varie proportiomeilement avec l'écart de phase des signaux aux deux entrées:
de O 96, si les signaux sont en phase, à LOO %, si les signaux sont en opposition de phase. Ce
signal est ensuite amplifié pour atteindre un niveau suffisant pour commander le VCO, soit
entre O et 20 V. Pour cela, nous utilisons un montage classique "push-pull" de classe AB, c'est-
à-dire, que les transistors Tl et T2 fonctionnent en alternance. cependant sans être jamais
bloqués, ni saturés. Les diodes électrolumine.scentes servent à la fois de chute de tension de
1.5 V o h , et d'indicateur de rapport cyclique. La luminosité de D l est proportionnelle au
rapport cyclique, alors que celle D2 est inversement proportionnelle.

Ce signal est ensuite filtré par R8 et C2, de façon à agir en douceur sur le VCO.
Choisissons une stabilité de lo4 pour le signal sortant du VCO. ce qui nous donnera comme
précision d'environ %%O sur la durée cumulée de 256 données, qui est la durée
d'assewissement du VCO, donc un décaiage possible d'environ 3 % de la durée d'un "chip".
L'écart de fréquence autorisé au VCO est donc de 40 Hz, ce qui correspond à une variation de
32 pVolts (AUc) de la tension de commande. Lorsque % système fonctionne, le signal au
collecteur des transistors est le suivant:

La constante de temps R8 C2 est égale au produit de la tension de correction par la durée de


la correction sur AUc, et vaut 1 seconde. Nous choisirons donc R8 = 100 ka,et C2 = 10 pF.

L'indicateur de synchronisation fonctionne de la façon suivante: lorsque le système est


synchronisé, le signal à la sortie de comparateur de phase est très proche de l'inverse de
l'horloge commandant U2b. D3 sera donc illuminée 90 % du temps, et D4 IO % seulement. Si
le système n'est pas synchronisé, les deux signaux précédents ne seront plus de la même
ftéquence, et un battement apparaîtra, faisant clignoter les D3 et D4 à la différence de
fréquence.
L'intégration sur le temps de chaque donnée est plus facile à exprimer mathématiquement
qu'électroniquement. En effet, la réalisation d'une remise à zéro instantanée n'est, en pratique,
pas réalisable. Nous pouvons soit utiliser deux branches paraPles, vavaillant en alternance,
nécessitant deux intégrateurs, deux échantillomeurs bloqueurs, beaucoup d'interrupteurs
rapides, et une synchronisation délicate, soit utiliser une remise à zéro "lente" (Figure A-3).

-4
--
É c h a n r i l l o u ~ e u r sBloqueurs

Entrée,
z-*i *
1

i,
A B Sortie

Horloge 20 M H z

Horloge 1 1 ! 1 t
Horlogt 1 i I l
Données

Figure A-3 Schéma fonctionnel de l'intkgrateur

Le signal est tout d'abord amplifié pour l'éloigner du bruit, puis il est ensuite intégré de
façon continue (de -- à +O) (point A), puis échantiiionné et bloqué une première fois à la fin de
chaque donnée (point B), puis &hantifionné et bloqué une seconde fois au milieu de chaque
donnée pour rejeter la première période d'échantillonnage. Au point 1, les fuies Lignes noires
représentent tous les cas possibles; la ligne rouge plus épaisse est le cas que nous analysons.
Une partie du signal de sortie est ensuite réinjectée à l'entrée de l'intégrateur de façon ii
"effacer" la donnée précédente. De cette façon. la remise à zéro de la donnée précédente se fait
en même temps que l'acquisition de la nouvelle donnée. Voyons maintenant le schéma complet
des intégrateurs, pour les deux branches en phase et quadratique.
f- R? R3 RQ
7

2.2 t~ IercBranche '


Rtl RI2
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Horloge

6
12 v Horlogc ' I V ~ P C C C - 1
Cornpararcor 13 as

Figure A 4 Schéma de L'intégrateur

Du schéma de la Figure A-4. nous allons d'abord étudier la première branche. qui est
identique à la seconde, puis décrire ensuite le fonctionnement de la partie horloge. La capacité
Cl est ici pour filtrer toute composante continue, qui en principe devrait déjà être nulle. et qui
pourrait perturber l'intégrateur. La kistance R1 sert à la fois à adapter l'impédance de la Ligne.
et à rejeter le mode commun de l'étage amplificateur U1. c'est pour cette dernière raison qu'elle
a été placée après la capacité C l . L'étage amplificateur UI possède un gain de 20 et une bande
passante d'environ 300 MHz. L'étage U2 est monté en intégrateur, avec un gain de - 1.25- 106s-'
m e s ) , soit si nous considérons la durée d'une donnée (50 ns). un gain de 4/16. Les
échantiUomeurs-bloqueurs (E-B) U3 et U4 ont un gain interne de 4, ce qui donne un gain total
égal à 1 pour la partie intégration et échantillonnage. Nous allons maintenant réinjecter une
partie de ce signai à l'entrée de l'intégrateur, de façon à effacer la trace de la donnée précédente
dans I'intégrateur. Pour que les données soient effacées correctement. il faut que le gah de la
boucle de réinjection soit de - 1, donc le gain de l'intégrateur devra être de - 1/16. c'est-à-dire
1.25-106s'l . La résistance R9 doit donc avoir une vakur de 2.2 kR. L'étage d'amplification U5
fournit un gain de 2.2, et protège la boucle d'intégration des effets parasites pouvant provenir
de la sortie, et la résistance R I 3 adapte l'impédance de sortie à c e k de la Ligne. Les
condensateurs C3 à C5, ainsi que les résistances R6 à R8, R11 et R12 sont présents pour
charger les signaux en bansi&et filtm ainsi les parasites générés par le montage.

Au niveau de l'horloge, la capacité Cl 1 est là pour supprimer la composante continue,


autorisant ainsi un seuil de O Volt pour les comparateurs U 11 et U 12. La résistance R27 adapte
l'impédance d'entrée à ceDe de la Ligne, et le couple R28 Cl2 retarde horloge de 2 ns avant
qu'elle soit mise en forme par le cornparateur U 1 1. C'est ce signal qui servira de référence
temporelle, l'horloge mise en forme par le comparateur U 12 est donc en avance de 2 ns.

Les raisons de cette avance sont: premièrrment de permetm au second EB (U4) de se


mettre en mode bloqué. de façon sécuritaire, avant que le premier EB (U3) ne quitte son mode
bloqué, et deuxièmement de rattraper le retard, dû aux temps de transfert dans U2. U3 et U4,
avant de refermer la boucle par les résistances R9 et R 10. En effet. même si le début de la
correction ne sera ainsi pas tout à fait exact, cela sera toujours meilleur qu'une comction,
pendant le même laps de temps, complètement fausse une fois sur deux. Les résistances R29 à
R36 servent de charges adaptées, du niveau ECL (Logique à Émetteur Commun). pour les
comparateurs U 1 1 et U 12.

Pour la démodulation différentielle, les délais de 50 ns se font à l'aide de câble EW d'environ


10 mètres. Les modules multiplicateurs ont une bande passante de 250 MHz. et leur schéma est
illustré à la Figure A-5. Le composant principal est le circuit d'halog Devices AD835, capable
de multiplier des tensions entre O et 1 Volt, jusqu'à une fréquence de 250 MHz. Les impédances
d'entrées de X 1 et Y 1 sont de hautes impédances (100 m),et il a été choisi de ne pas adapter
l'impédance de la Ligne à l'intérieur du module. À la place, à chaque entrée X et Y correspond
un renvoi X' et Y', qui devra recevoir une impédance de charge identique à celle de la Ligne.
+5 V
Entrée X

AD835

.Y'
-5 V 100 nF
50 R

;
Encrée Y
-
Y' , kQ++ =

-5 V I O ~ ~ F
=
Entrée Z

Figure A-5 Multiplicateur DC-250MHz

Ce peut être une charge temi.de, ou une autre Ligne RF permettant ainsi au multiplicateur
de venir "piquer en passantn du signal. C'est d'aüleurs ce p ~ c i p qui
e a été retenu pour réaliser
la démodulation différentielle (Figue A-6). Le signal sortant de I'intégrateur est envoyé dans
i'entrée X, puis ressort par X',est retardé de 50 ns (durée d'une donnée) avant d'être envoyé
dans rentrée Y. La sortie Y' recevra une charge 50 fi, ou pourra être utilisée comme sortie de
contrôle, et être reliée à un instrument de mesure. Les Sorties DCl et DC2 sont prévues pour
fournir si nécessaire une tension de commande pour l'entrée Z ou i'entrée Y transformant ainsi
Ie module en rin amplificateur à gain variable.

-
I
T

Figure A-6 Démodulation différentielle


MODULATION DE POLARISATION

Nous n'utiliserons pas ce type de modulation, mais il a cependant été envisagé de I ' u t k r ,
pour résoudre les problèmes de bruits de phase dans la détection homodyne, avant de passer à
un récepteur à diversité de phase. II me paraît intéressant d'aborder les raisons qui ont suscité
Mtude de ce type de modulation, et celles qui nous ont fait délaisser ce choix.

Comme nous l'avons vu au chapitre IV, pour réaliser une détection cohérente homodyne,
nous avons besoin de régénérer une onde de même fréquence que celie des données arrivant au
récepteur, et dont la phase correspond à la phase moyenne de ces données. Une première partie
de solution a été apportée avec l'utilisation de références centralisées (chapitre II), et de
l'injection optique (chapitre III). Un problème important demeure cependant: le trajet des ondes
de réErences est de O à 5 km, alors que le trajet des ondes modulées est de O à 15 km (Figurr
B-1).

Coupleur
étoiie

-
Émetteur Récepteur

Références

Figure B-1 Différence de chemins

Une première difficulté serait de trouver des lasers de références ayant un bruit de phase
suffisamment faible pour avoir une longueur de cohérence très supérieure à la différence de
longueur des deux chemins; c'est-à-dire de plusieurs dizaines de kilomètres. La seconde
difficulté, insoluble, provient du fait que les signaux circulent dans des fibres optiques
différentes. créant ainsi un gigantesque Mach-Zender de plusieurs kilomètres. La moindre
contrainte mécanique, la moindre variation de température générera des différences de longueur
de chemins. égales à des dizaines, des centaines, voire des milliers de longueurs d'ondes, qu'il
serait impensable de vouloir compenser au récepteur.

L'idée est donc venue d'utiliser la même fibre pour transmettre simultanément la référence
et le signal modulé, la première sur la polarisation verticale, le second sur la polarisation
horizontale. Les deux signaux subiraient ainsi les mêmes effets thermiques et mécaniques. Un
tel codage correspond en fait à une modulation de polarisation (voir Figure B-2).
Modulation de polarisation (I d2)
/ \

Signal (O) Signal (1)


Résultant Résultant

Signal de Signal de
Donnée (O) Donnée ( 1 )

~ o d u l a t i o nde phase (I d2)


Figure B-2 Modulation de poIarisation

En effet, la somme d'une référence constante et d'une donnée modulée en phase à Iir/2

engendre un un signal modulé en polarisation à I d4.

Il reste maiheureusement encore un problème majeur: des contraintes mécaniques,


thermiques, électriques ou magnétiques peuvent générer des phénomènes b i r i h g e n t s
[ l SALEH][~
SEM OR][^^ S C O ~ ]dans la fibre, c'est-à-dire que l'indice de réfraction sera
différent dans les deux axes de polarisation. Les longueurs des chemins des références et des
données subissent donc à nouveau des variations pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de
longueurs d'ondes optiques. De plus. ce type de modulation se prête très mal à des
transmissions simultanées. En effet, au récepteur, il serait très difficile, voire impossible. de
différencier la référence d'un usager de celle d'un autre. C'est pour ces raisons que la
modulation de polarisation a finalement été écartée, au profit d'une détection à diversité de
phase.
iMACjL LVALUAIION
TEST TARGET (QA-3)

=
APPLIED
- I W G E lnc.
--
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-. 1653 East Main Street

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,Rochester. NY 14609 USA
Phone: 716i482-0300
Fax: 71W88-5989

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