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Mémoire présenté
À la Faculté des études supérieures
de 1' Université Laval
pour l'obtention
du grade de maître ès sciences (M.Sc.)
MAI 1999
O
Dany Pelletier, 1999
National Library Bibliothèque naîionale
du Canada
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électronique.
Plusieurs personnes m'ont transmis une part de leur énergie afin de me permettre
de compléter cette étude- Sans leurs idées, leur écoute et leur support, ma tâche aurait été
nettement plus difficile. Je tiens donc à remercier les personnes suivantes pour qui je
voue le plus grand respect.
Mes parents qui ont su me guider d'une façon admirable-,. nul n'aurait pu faire
mieux, ~blasœur dont l'écoute a été précieuse, Mon frère pour son support professionnel
et ses idées,
René del Villar, mon directeur actuel, qui représente une valeur précieuse pour les
étudiants.. .sans lui ce document n'existerait pas. Marion Lefrançois avec qui j'ai eu de
merveilIeuses discussions temps du point de vue humain que technique. Heriban Soto,
mon ancien directeur, grâce à qui j'ai commencé cette étude.
Jacques McMullen qui n'a jamais hésité à m'aider et à me donner sa confiance.
L'équipe de Est Malartic (Luc Tremblay, Eric Lévesque, Martin Demontigny, René
Gagnon, Christian Leblanc et Marlène Lanouette) pour l'excellence de leur travail,
Claudie et Alexandra qui m'ont vu écrire, me relire, déchirer et réécrire. Merci de
votre patience.. ,je vous aime.
.
RESUME ............................................................................................................................. -7
AVANT-PROPOS ............................................................................................................... 3
..................................................................................................
TABLE DES MATIÈRES 4
..................................9
LISTE DES TABLEAUX ......................-......-.....................................
Introduction ....................................................................................................................... il
2. Études d'amélioration de la flottation des fines particules basées sur une amélioration
de la probabilité de collision ............................................................................................. 33
1
3 .3.1 -3 Procédure de laboratoire-........,.. .................................................................61
3-3-14Résultats ...................................................................................................... 62
3 .3.1.5 Conclusion................................................................................................... 63
3.3.2 Seconde caractérisation ............*........................................................................ 64
3.3 2.1 Introduction ................................................................................................. 64
3.3.2.2 Méthode................................................................................................... 65
3.3.2.3 Résultats ...................................................................................................... 65
3.3 .2.4 Conclusion.............................................................................................. 67
*
3.3 -3 Etude de solutions potentielles ..........................................................................67
3.4 Travaux réalisés par S.Bulavovic ........................................................................... 69
3-4-1 Décisions et suite des travaux de S- Bulatovic ..................................................71
3 .4.2 Conclusion ......................................................................................................... 72
3.5 Étude sur le conditionneur à haute intensité à l'usine Est Malartic .........................73
3-5-1 Littérature et théorie .......................................................................................... 73
3 - 5 2 Essais sur le conditionneur à haute intensité au laboratoire de Est Malactic .....76
3.5.2.1 Série 1 (tests 1 à 5) ...................................................................................... 77
3.5.2.2 Série 2 (tests 6 à 8) .........................
.......................................................78
3.5.2.3 Série 3 (tests L 1 à 15) .................................................................................. 79
3.5.2.4 Série 4 (tests 16 à 23) .....................
...................................................... 80
3 S.2.5 Série 5 (tests 24 à 26) .................................................................................. 8 1
3.5.2.6 Série 6 (tests 27 à 29) .................................................................................. 82
3.5.2.7 Série 7 (tests 30 à 32) .................................................................................. 83
3.5.2.8 Série 8 (tests 33 à 36) ..........................................i.......................................83
3.5.2.9 Série 9 (tests 37 à 40) .......................................................................... .8 4
3.5210 Série 10 (tests 41 à43) ........................................................................ ..85
3S.2.11 Série 11 (tests 44 à 46) .............................................................................. 86
3 5 2 . 1 2 Conclusion des essais de laboratoire sur le conditionneur à haute intensité
................................................................................................................................. 87
3.5.3 Conditionneut à haute intensité installé à l'usine Est Malartic ......................... 89
3 - 5 4 Conclusion.............. .......................................................................................................... 92
.
Tableau 1.1 Dimension du matenel pulvense ...................................................................48
P c - r
Le procédé de concentration des minerais par flottation est utilisé depuis plusieurs
décennies. A ce jour. il demeure un des procédés les plus uùlisés, et ce à l'échelle
mondide. Un procédé simple à la base, lonqu'on le compare au lavage de la vaisselle
pour s a vulgarisation, la flottation sélective eue, demeure complexe- Faisant intervenir
des relations chimiques et hydrodynamiques. sa réussite est intimement reliée à la
minéralogie des gisements- Or, ceux-ci deviennent de plus en plus complexes à mesure
que les décennies s'écoulent. Afin d'assurer une rentabilité vitale à l'exploitation de ces
gisements, l'industrie minière a besoin d'avancements technologiques. Ceux-ci ne
peuvent être réalisés sans les efforts de chercheurs du domaine privée ou universitaire.
Les recherches en flottation ont permis d'éclaircir, au cours des années, la plupart des
phénomènes intervenant, Ces recherches ont donné suite à diverses améliorations dont le
développement a été généré par les théories mises en lumière. Sans ces avancements,
l'exploitation de certains gisements serait certainement plus difficile voire parfois non
rentable.
De 1995 à 1998, une étude très différente de celle du chapitre deux a été réalisée.
Elle a été accomplie dans un contexte industriel et par conséquent elle était dirigée
directement vers une opération existante. En plus des essais en laboratoire. des tests en
usine à l'échelle industrielle ont également été réalisés. Au cours de ces années, certaines
caractérisations de la problématique spécifique à cette usine ont été accomplies. Celles-ci
ont été suivies d'essais d'amélioration basés sur différentes approches dont la principale
-
était L'application d'un conditionneur à haute intensité afin d'améliorer la flottation des
fines panicules. Le troisième chapitre présente d'abord L'usine Est Malartic. Et par la
suite, les résultats des caractérisations et des essais réalisés.
Chapitre 1
Revue de la littérature
Fines particules ... une définition doit d'abord être établie: à queue dimension
doit-on tracer la ligne où une particule est considérée fme. Les discussions et la littérature
à ce sujet peuvent parfois porter à confusion. Le terme « fines panicules » est arbitraire et
dépend très souvent de l'expérience, des situations ou des procédés étudiés. Par exemple
en séparation gravimétrique, telle que L'uulisation de spirales de Hurnphrey pour
t'enrichissement de l'hématite, une particule est considérée Fine lorsque son diamètre
minimal se retrouve sous la classe ganulomévique de 75 microns-
Pour la présente étude, une particule est considérée fine Lorsque son diamètre
minimal est sous la classe granulornétrique d e 10 microns. En flottation, cette défulltion
est utilisée par la plupart des chercheurs [L, 3. 13, 14, 281. Bien que cette définition soit
adéquate pour la majorité des systèmes. la densité spécifique ou la masse volumique des
particules et leur degré d'hydrophobicité naturelle sont aussi des facteurs d'importance
[2]. Cette définition est par contre inexacte dans le cas du traitement de la potasse et du
charbon car ces minéraux possèdent une dimension différente de particules fines pour
laquelle la flottation est difficile. Les théories de la flottation iIlustrées dans le texte
suivant s'appliquent égaiement à ces cas plus particuliers.
11 est aujourd'hui reconnu par les auteurs que la récupération du minéral de valeur
par le procédé de flottation est optimale pour les tailles intermédiaires de particules. Dans
le cas des fines particules et des particules grossières, on observe des baisses
significatives de récupération. On retrouve habituellement le type de courbe présentée à
la figure 1.1 [6].
Figure 1.1 Variation de la récupération en fonction de la taille des particules en flottation
Cette figure montre une baisse marquée de récupération (15%) pour les particules
fines (de10 pm). On note également une réduction significative de la récupération au
niveau des particules grossières (d>lûû pm). Certes, l'amélioration de L'efficacité des
circuits de broyage afin de foumir un produit ayant une distribution granulométrïque
moins dispersée constitue une solution au problème. L'amélioration de la cinétique de
flottation des fines particules en est une autre. Afin d'améliorer la flottation des particules
grossières, certains éléments reliés aux particules fines doivent aussi être pris en
considération. La consommation de réactifs des particules fines et la contamination de
surface générée par leur présence en sont des exemples. Finalement, bien qu'on puisse
améliorer la flottabilité de fines particules, une problématique supplémentaire demeure
importante, soit la sélectivité obtenue à ces dimensions de particules. Dans ce sens, un
phénomène bien compris aujourd'hui est l'entraînement mécanique. Les paragraphes
suivants illustrent les diverses embûches de la flottation des fines particules.
1.1 Contamination de la surface
Dans les années '30, il fut établi que la présence de particules hydrophiles de taille
très fine (colloïdales) et en quantité importante pouvait nuire à la flottation des particules
grossières par un phénomène de contamination de surface [4]. Le pH hit identifié à
l'époque comme étant un paramètre potentiel de contrôle, étant alors cité comme un des
phénomènes les plus importants à contrôler en flottation. Bien que cette citation fiit
considérée plus tard comme étant exagérée Cl], la contamination de surface demeure une
problématique importante.
Les panicules colIoidaies forment une sous-classe des particules fines. Elles ont
une taille s'étendant de 0.001 à 0-1 microns et demeurent en suspension grâce au
mouvement Brownien, Selon Ieur nature, ces particules peuvent être naturellement
hydrophiles ou hydrophobes. Les particules métalliques sont un exemple de particules
hydrophobes étant donné leur faible affinité à L'eau. Pour assurer leur stabilité, toutes les
particules colloïddes doivent posséder une charge électrique à leur surface soit par le
passage en solution d'ions venant de leur surface ou même par l'adsorption d'ions déjà en
solution. On a alors un ensemble de particules colloïdales dont la charge est la même et il
s'en suit une répulsion électrostatique entre particules colloïdales hydrophobes. Ces
particules possèdent alors un champ ionique à travers lequel des ions de même charge
peuvent s'échapper ou s'adsorber à la surface. Par exemple, l'addition de particules
d'aluminium ou de fer permet souvent la flocculation de particules colloïdales de charge
négative.
Toutefois, la solution la plus favorable est parfois et dans certains cas souvent
l'élimination par classification des particules colloïdales ou très fines préalablement à la
flottation. Cette « solution » peut cependant entraîner des pertes importantes de minéral
de valeur lorsqu'une part importante de celui-ci se retrouve également sous forme
colloïdale. Mis à part le recouvrement de panicules grossières par des particules
colloïdales hydrophiles, un second mécanisme de dépression a été suggéré. Celui-ci
propose une adsorption de particules colloïdales de gangue chargées négativement à la
surface d'une bulle d'air. Cette adsorption pourrait alors créer une couche cornposir
d'ions cationiques formant une barrière à la flottation [n.Ce mécanisme n'a pas été
illustré subséquemment. Même à ce jour, la contamination de surface demeure un
problème difficile à identifier principalement au niveau industriel- Toutes les données
obtenues jusqu' à présent proviennent d'essais de laboratoire.
Le terme « consommation excessive » des réactif's par les fines particules a fait
l'objet de nombreuses contradictions dans le passé. Une théorie proposait que cette
consommation excessive était due au fait que l'activité de surface des fines particules
était supéneure. Cette théorie était basée sur Le principe qu'une fme particule devait avoir
une quantité supérieure d'irrégularités de surface. Cette activité de surface ferait en sorte
qu'il y ait une augmentation de la solubilité, de l'hydratation et produirait une adsorption
non spécifique de collecteur [LI. Il semble plutôt que cette consommation excessive n'en
soit pas une si on exprime la quantité de réactif nécessaire par unité de surface Dl. En
fait, le contraire est plutôt observé lorsque L'on regarde le pourcentage de la surface d'une
particule fine devant être recouverte par le collecteur par rapport à la surface d'une
particule grossière. En effet* dors que les particules grossières ont besoin d'un
recouvrement important de collecteur pour flotter, une particule fine dont la surface ne
serait recouverte que de 25% pourrait tout de même être récupérée par flottation [13].
Malgré cette observation, il demeure difficile d'établir un cas général pour la quantité de
réactif effectivement requis à la surface d'une particule en relation avec la dimension de
la particule. On obtient néanmoins une consommation excessive en terme de quantité
de réactif par unité de masse. Pour une même masse, la surface totale des particules est
nettement plus élevée en présence de particules fines qu'en présence de particules
grossières. La consommation supérieure de réactifs par les fines particules peut
égaiement produire une insuffisance de réactif pour assurer la flottation des particules
grossières entraînant la perte de celles-ci au rejet. Cette probIématique a été observée lors
de la flottation du charbon par exemple [8]. Par conséquent, il apparaissait fort probable
que la quantité de réactif nécessaire pour rendre hydrophobe cette masse de particules
devait être supérieure [2,4].
Un autre aspect de la consommation des réactifs par les fines particules est la
vitesse d'adsorption des réactifs en fonction de la dimension de particules. Ces réactifs
sont d'abord diffusés de la solution vers tes particules pour ensuite interagir avec ta
surface des particules+ Les particules f i e s possèdent un taux d'adsorption des réactifs
supérieur en raison d'un taux de diffusion supérieur des réactifs à leur surface. Lorsque la
quantité de réactif ajouté est accrue, pour augmenter la récupération des particules
grossières par exemple, et surpasse la quantité dont les particules fines ont besoin pour
leur flottation, on observe habituellement que le gain en récupération obtenue sur les
particules grossières est réalisé au détriment des particules fines [29]. il semble alors que
le surdosage de réactifs pour les panicules fines réduise la cinétique de flottation de ces
particules.
Tel que mentionné à la section précédente, la surface totde d'une masse de fines
particules est nettement supérieure à celle de la même masse de particules plus grossières-
Suivant cette observation, il apparaît nécessaire. qu'en présence de fines particules, la
surface totale d'interface air - eau doit être supérieure afin d'assurer un taux de flottation
similaire pour la même masse de particules grossières. Cela signifie qu'il est nécessaire
d'avoir un système à l'intérieur duquel le pourcentage volumique d'air serait supérieur.
Ce résultat ne peut être obtenu qu'en réduisant la dimension des bulles d'air utilisées. Un
article paru en 1963, établissait un énoncé selon lequel les particules fines s'attachent
préférentiellement aux bulles d'air de fine dimension alors que la flottation des particules
grossières est favorisée par les bulles d'air de plus grande dimension [2]. Cependant,
cette observation n'était appuyée d'aucun résultat expérimental. Eiie rencontre toutefois
la plupart des observations supplémentaires en matière de flottation des fines pattïcuies
relativement à la dimension des builes d'air. Par contre, celles-ci sont plutôt basées sur le
principe qu'une bulie d'air de dimension supérieure serait nécessaire pour soulever des
particules grossières.
Où Pr:Probabilité de flottation
P, :Probabilité de collision bulle - particule
P, :Probabilité d'attachement bulle - particule
P,:Probabilité de stabilité de ['agrégat bulle - particule
Lorsqu'une bulle d'air est formée dans un fluide, les lignes d'écoulement du
fluide autour de la bulle ressemblent à celles indiquées à la figure 1.2 [l].
Figure 1.3 Ligne d'écoulement d'un fluide autour d'une buiie d'air
Une seconde théorie stipulait qu'il y aurait une collision bulle - particule, lorsque
celle-ci possède une inertie suffisante pour quitter les lignes d'écoulement se formant
autour de la bulle d'air. Étant donné leur faible masse et par Le fait même leur faible
inertie, les particules fines possèdent alors une probabilité de collision inférieure à celie
des particules intermédiaires et grossières. Le principe d'inertie. bien qu'il soit véridique
ne constitue cependant pas le mécanisme déterminant et on peut considérer cette notion
comme étant marginale.
Lorsqu'une particule atteint le point de contact avec une bulle d'air. un certain
temps est requis afin qu'il y ait rupture du mince film séparant la bulle et la particule. Ce
temps, appelé le temps d'induction, est fonction des différentes caractéristiques de la
particule [6]. Pour qu'il y ait adhésion, le temps d'induction doit être inférieur au temps
permettant à la particule de glisser hors de la bulle. Dans le cas de l'adhésion. plus une
particule est grossière plus le temps d'induction est grand [9]. Cette augmentation du
temps d'induction requis fait en sorte que la probabilité d'adhésion est moindre pour une
particule grossière. Par conséquent, cette probabilité n'est pas un facteur Limitatif dans le
cas de la flottation des particules fines.
r
+0,s min +8 m ~ I 1
Figure 1-3 Flottation de la chalcocite saos collecteur pour deux temps de flottation
sur la récupération est moindre. La première figure est considérée comme étant
représentative de la récupération par entraînement. Selon cette figure, près de 80% des
particules de chalcocite d'un diamètre inférieur a 10 pn étaient récupérées par
entraînement après 8 minutes de flottation.
IO I
O 6
1 10 100 Io00
Dimension des particdes (pm)
I-to.5 min +8 min 1
Figure 1.4 Flottation de la chalcocite avec collecteur pour deux temps de flottation
Tel que mentionné à la section précédente, la récupération des fines particules par
flottation pure est normalement très inférieure à la récupération totale des fines particules
observée. Dans ces cas, la récupération par entraînement mécanique pour les particules
é i'entraînement mécanique est non sélectif,
fines peut être importante. Étant d o ~ que
celui-ci peut devenir tel qu'un concentré de qualité acceptable ne puisse pas être produit.
Dans de telles situations, la réduction de l'entraînement mécanique est de rigueur. La
méthode la plus utilisée pour réduire l'entraînement mécanique est l'addition de l'eau de
lavage. Cette solution est apparue au cours des années 1980 avec l'arrivée des colonnes
de flottation. Pour être efficace, l'addition d e l'eau de lavage doit être suffisante pour
assurer un écoulement net descendant d'eau, calculé par différence entre le de%it d'eau
récupérée au concentré et le débit d'eau d e lavage. Plusieurs travaux ont prouvé
l'efficacité de l'addition d'eau de lavage pour la réduction de l'entraînement mécanique
[LS, 18, 231. La réduction de l'entraînement peut également reposer sur l'utiiisation de
moussants de différents types permettant la réduction de la récupération d'eau au
concentré tout en conservant une récupération constante des particules fines.
-
1.6.2 Amélioration de la collision bulle particule
Plusieurs solutions ont été proposées afin d'améliorer les collisions entre bulles et
particules fines. Une première solution consiste à augmenter la dimension réelle des
particules fines. Parmi ce type de solutions, on retrouve cieux méthodes distinctes. La
première repose sur la flocculation sélective d'une espèce minérale par rapport à une
autre, suivie de la séparation des flocs ainsi formés. Ceux-ci peuvent être Bottés ou non
selon le cas. Cette méthode a reçu beaucoup d'attention au cours des années. Des
résultats intéressants furent observés par différents auteurs sur des minéraux purs ou
idéaux [26, 27. Cependant, les résultats sont marginaux dans le cas de minerais
complexes réels [26].
Au début des années 1970, des principes généraux ont été élaborés concernant la
réussite d'une flocculation sélective. La liste suivante présente quelques uns de ces
principes.
La Microcel1 où l'air est contacté avec La pulpe dans un mélangeur statique [Il,
191. Après le contact de la pulpe avec l'air, le mélange est introduit à L'intérieur de la
cellule. Ce mécanisme a montré une accélération significative de la cinétique de flottation
lors de son application sur un minerai porphyrique de cuivre [IL]. Par contre, l'étude n'a
pas fait de distinction pour les différentes classes de particules. Une autre étude indiquant
des améliorations significatives par l'utilisation de cette technologie porte sur un minerai
de chalcopyrite [19]. Le document présenté évoque une amélioration attribuée à la classe
des fines particules. Cependant, La répartition grandométrique est à 60% passant 37 pm
alors qu'aucune donnée sur le comportement des différentes tailles de particules n'est
présentée. Encore une fois, on ne peut pas conclure de cette étude que l'amélioration
observée soit sur les particules fines.
La cellule Bahr, à L'intérieur de laquelle la pulpe est introduite à travers une série
de diffuseurs cylindriques poreux. Un haut degré de cisaillement de l'air est produit en
utilisant des diffuseurs de faible diamètre entraînant une grande vélocité de pulpe [ 151.
La cellule Jarneson dont l'alimentation est injectée sous forme de jets introduits
sous le niveau de la pulpe. L'air est introduit à l'intérieur des conduites d'alimentation
par aspiration .La pulpe est ainsi aérée avant son entrée dans la cellule de flottation [LS].
O La cellule à force centrifuge. dans laquelle la pulpe entre par une plaque située
sur le dessus de la cellule en y étant giclée. La force centrifuge dirige la pulpe contre la
paroi poreuse de la cellule à travers laquelle l'air y est injecté. Il est affirmé que grâce à
cette technologie, I'entraînement et les interactions particule-particule sont réduites
grâce à la force cenuifbge appliquée générant une séparation améliorée 1221. Par contre,
les études réalisées ont porté sur des mélanges de deux minéraux ayant des densités fort
différentes soient charbon-quartz et or-gangue. Or, il apparaît évident que la force
centrifuge produit dès le départ une différenciation des minéraux lorsque leur densité
respective est différente. On doit donc se questionner sur L'effet que pourrait avoir une
telle cellule lorsque les minéraux à séparer ont des densités similaires comme dans le cas
du traitement des sulhires massifs. De plus, dans le premier cas les essais lurent réalisés à
des pourcentages en solides de l'ordre de 0.13 à 1.3%, des valeurs certainement peu
plausibles en flottation des minerais à l'échelle industrielle.
Au niveau de la celIt.de centrifuge, deux modèles de ceiit.de différente ont été
testés récemment [30]. Le premier modèle consiste en un tuyau d'alimentation inséré à
l'intérieur de la cellule dont la pulpe est préaérée par l'utilisation d'un dïffûseur d'air. La
pulpe est par la suite introduite sur une cuve rotative. Le second modèle possède le même
concept de tuyau d'alimentation et de diffuseur. Par contre. l'élément de rotation consiste
plutôt en un tuyau d'alimentation dirigé par une courroie. Plusieurs essais avec des
équipements pilotes ont été réalisés sur des mélanges artificiels d e minéraux ainsi
qu'avec des minéraux naturels. Des résultats intéressants ont été obtenus en dégrossissage
pour les particules fines. Par contre, aucun résultat d'essais de production de concentrés
finaux n'a été présenté alors qu'une des conclusions de l'étude indique que ce type de
cellule présente généralement des teneurs de concentré inférieures à celles obtenues par
une flottation en cellule conventionnelle.
Finalement, une étude en laboratoire portant sur l'effet d'utiliser de fines bulles
d'air a montré certains résultats intéressants indiquant une augmentation de 10% de la
récupération des particules inféneures à 10 pm avec l'obtention d'une teneur de
concentré similaire et même légèrement supérieure pour un minerai porphyrique de
cuivre [20]. Par contre aucune indication sur la cinétique de tlottation du matériel n'a été
donnée. De plus, les concentrés produits ont été limités à une seule étape se limitant donc
à des teneurs de 7 à 9% cuivre seulement-
Plusieurs recherches sur le sujet ont été accomplies dans le passé. Un des
mécanismes proposés pour expliquer en quoi cet équipement pourrait aider la flottation
des fines paaicules repose sur le fait que celles-ci possèdent une grande surface. Cette
grande surface ferait en sorte qu'il ne puisse y avoir qu'un faible recouvrement de
collecteur entraînant a l o a une faible adhésion. Ii est alors postulé que le
conditionnement à haute intensité permet une adsorption plus efficace et plus sélective du
collecteur sur les particules fines 1171. Le conditionnement à haute intensité est d'ailleurs
discuté de façon plus détaillée à l'intérieur de c e mémoire au chapitre 3.
1.7 Conclusion
Certes. il n'existe pas qu'une seule solution à tous Les problèmes liés à fa flottation
des fines particules. La nature même des gisements et les espèces min6rales qu'ils
renferment déterminent Les mécanismes prédominants. Selon le cas, il apparatt évident
qu'une approche basée purement sur les théories hydrodynamiques n'apportera pas la
solution recherchée (dans le cas de problèmes de contamination de surface par exemple).
De façon similaire, une solution purement chimique ne réglera pas les questions
h ydrodynamiques.
2.1 Introduction
Le présent chapitre porte sur l'étude de l'efficacité de cette approche par l'essai de
trois systèmes générateurs de bulles d'air de faible dimension soit l'utilisation d'un pré-
contacteur par « mélange statique »,d'un pré-contacteur par tube poreux et l'application
d'un diffuseur d'air à l'intérieur d'une cellule de flottation conventionnelle- Les deux
premières études appliquent également une approche proposée pour l'amélioration de la
cinétique de la flottation soit l'aération de la pulpe avant que celle-ci n'alimente la cellule
ou la colonne de flottation. Tel que vu au premier chapitre, plusieurs systèmes
commerciaux reposent sur cette approche (la Microceii, la cellule Jarneson et la cellule
Contact). Les trois études ont été accomplies à l'échelle de laboratoire et visaient dans un
premier temps l'augmentation de la cinétique de flottation seule.
Etant donné Ia création d'un mélange plus efficace entre les bulles d'air et les
particules à 1' intérieur d'un mélangeur statique. comparativement à une colonne
ccnventionnelle, la probabilité de collision devrait être augmentée entraînant ainsi une
augmentation de la cinétique de flottation- L'étude a été réalisée dans une colonne de
flottation de laboratoire dont la longueur et le diamètre étaient d e 260 cm et 6.35 cm
respectivement. Cependant, la partie inférieure au point d'addition de l'alimentation est
inutile pour cette étude car la zone d e collecte est à I'intérïeur du mélangeur statique, Elle
est toutefois conservée afin de comparer les résultats de cette approche avec ceux
produits en utilisant une colonne conventionnelle.
Lors des deux premiers tests (HL et HZ),le mélangeur statique est inséré 80 cm
après l'injection d'air- Les résultats de ces essais sont présentés à la figure 2.1. La
quantité d'air retenu est fort décevante soit 3% pour L= 15 cm et 4.8% pour L t 3 0 cm où
L est la longueur du mélangeur statique. Il est à noter que ces valeurs correspondent au
maximum atteint en variant le deoit d'eau pour un delit d'air h é à 1 Umin.
, -
Lors des deux essais suivants, le mélangeur statique a été inséré immédiatement
après l'injection d'air (tests H3 et H4). On retrouve les résultats de ces tests à la figure
2.2. Cette modification a permis d'augmenter la quantité d'air retenu à 9.2% pour G- 30
et 45 cm- Bien que cette augmentation soit significative, 22595, la quantité d'air retenu
demeure faible. Lors des quatre essais précédents, l'alimentation a été introduite à
l'intérieur de la colonne par sa partie supérïeeur Un essai a également été réalisé afin de
vérifier la possibilité d'alimenter latéralement la colonne (test H5)-Le résultat de ce test
est présenté à la figure 2.3. Ce test n'a pas pas donné de meilleurs résultats, la quantité
d'air retenu étant de 3%. De plus, une étude de la variation de la quantité d'air retenu en
fonction du deôit d'air pour un de%t d'eau fixé à 975 d m i n a aussi été effectuée (test
H6). La figure 2.4 présente les résultats de cette étude. On peut ainsi observer que la
quantité maximale d'air retenu est obtenue pour un rapport airleau de 111.
Les conditions optimales observées Lors du système à deux phases ont été testées
en flottation afin de vérifier l'apport du mélangeur statique. Ii est fort probable que les
résultats dans ces conditions soient les meilleurs que l'on puisse obtenir par l'utilisation
du mélangeur statique en terme de cinétique de flottation. Les tests de flottation ont été
réalisés en utilisant un mineni de talc dont la répartition granuloméuique est présentée à
la figure 2.5. Cette répartition granulométnque est obtenue à l'aide d'une analyse par
Sédigraph. Le Dao du talc se situe à 7 pm. ce qui représente un matériel qui peut être
considéré comme étant de fines particules.
1 10
Dimension de particules (pm)
Ca, = 2.8-J,-dp-pJdb
p, : 2.5 gkrn3, d, :7 pm
diamètre de la colonne :6-3 cm
.Tg :3 1.6 cm,min (de'bit 1 Umin)
On a alors :
Les tests de flottation ont été effectués en circuit fermé. Les rejets ont été
recirculés pendant toute la durée des tests. Afin d'étudier le taux de production de
concentré, des échantiilons de concentré ont été prélevés pour divers temps de flottation.
Les résultats des tests sont présentés à figure 2.6. Le test C 1 a démontré la piètre
performance du mélangeur statique. Bien qu'utilisé dans les conditions produisant la
quantité optimale d'air retenu, le mélangeur statique a réduit la cinétique de flottation.
Aux mêmes conditions, la colonne conventionnelle a produit une récupération de 22%
après 35 minutes de flottation alors que l'utiiisation du mélangeur statique a permis de
recueillir seulement 15%du matériel flottable pour un temps de flottation de 40 minutes.
Min d'améliorer La cinétique de flottation des fines particules, il est fort probable
que I'on doive produire une quantité d'air retenu nettement supérieure. Puisque le
système étudié n'apparaît pas adéquat, on ne peut pas conclure qu'une augmentation de
la probabilité de collision ne puisse pas augmenter significativement la cinétique de
flottation des fines particules. il est important également de souligner que le système
étudié était fort simple du point de vue minéralogique puisque les problèmes liés à la
contamination de surface ne pouvaient être en cause.
temps (min)
-ttest C- 1 (mélangeur statique) -ttest C-2 (colonne convenhomeUe)
Pour les essais utilisant un tube poreux, Le montage est sensiblement le même que
lors des essais précédents avec un pré-contact par mélangeur statique. En fait, la seule
différence réside au niveau de l'entrée de l'akmentation à l'intérieur de la colonne :elle
est faite latéralement au lieu d'être injectée par le dessus de la colonne. De manière
similaire à l'étude précédente, on mesure dans un premier temps la quantité d'air retenue
à l'intérieur de la colonne pour le système biphasé air-eau. Comme dans le cas du
mélangeur statique, les debits d'air et d'eau ont été manipulés ; une seule longueur de
tube poreux a toutefois été testée. Le moussant utilisé est 1'Aerofroth 85 de Cytec à une
concentration de 20 ppm.
Le principe de base du tube poreux est simple. La pulpe. ou l'eau pour les essais
portant sur l'étude de la quantité d'air retenu, circule à l'intérieur du tube poreux- Autour
de celui-ci, on applique une pression d'air. L'air entre dors à l'intérieur du tube poreux à
travers les pores générant ainsi des builes de faible dimension.
La relation entre la quantité d'air retenu et les de%its d'air et d'eau est présentée à
la figure 2.7,
Les résultats obtenus montrent la faible infhence du de'bit d'eau sur la quantité
d'air retenu dans la colonne. On note toutefois une diminution de celle-ci pour des deoits
d'eau supérieurs lorsque le deôit d'air est fixé à des valeurs supérieures à 1.5 Umin. Ii
faut cependant tenir compte du fait que le deôit des rejets était maintenu constant et non
faut cependant tenir compte du fait que le de%it des rejets était maintenu constant et non
ajusté en fonction du de%it d'alimentation. Par conséquent, le flux net d'eau descendant à
I' intérieur de la colonne (biais) augmentait lorsque le de%it d'alimentation était augmenté.
Ainsi. la quantité d'air retenu à L'intérieur de la colonne étaît diminuée. il faut donc
prendre en considération cette observation lors de L'analyse des courbes de la figure 2.7.
D'après cette figure, on note une nette influence du de%it d'air sur la quantité d'air
retenu dans Ia colonne. Elle varie de 5 à 51%- Par contre, une augmentation considérable
de la turbulence est observée pour la valeur de de%it d'air la plus élevée. Par conséquent,
le point d'opération choisi pour les essais de flottation est celui à 2 Umin d'air et 1
Urnin d'eau.
Des expériences ont aussi été réalisées afin de vérifier la relation existant entre la
quantité d'air retenu dans la colonne et la concentration de moussant. Le débit d'eau a été
fixé à f Wmin dors que le deait d'air variait de 0-5 à 2 Umin. Les résultats de cette étude
sont présentés à la figure 2.8. Les valeurs en ordonnée représentent les quantités
maximales d'air retenu obtenues pour chaque concentration de moussant en variant le
débit d'air. On remarque que la relation entre la quantité maximale d'air retenu et la
concentration de moussant est linéaire pour des concentrations de moussant de 2 à 20
ppm. Ces maximums ont tous été obtenus à un deait d'air de 2 Umin , ce qui confirme
les résultats de l'étude précédente concernant le ratio eadair optimal.
Les résultats présentés à la figure 2.8 sont peu surprenants. Dobby et Finch 133)
font mention d'une augmentation de la quantité d'air retenu dans une colonne de
flottation lorsque la concentration de moussant augmente jusqu'à des valeurs de 30 ppm.
Suite aux résultats des deux études précédentes, les tests de flottation sur le tube poreux
ont été réalisés aux conditions suivantes : débits d'air et d'eau de 2 et 1 Umin
respectivement; dosage de moussant à 20 ppm et pourcentage de solides de 10%. Le
matériel utilisé est le même que lors de t'étude portant sur le mélangeur statique, soit un
minerai de talc.
Concentration& missant (ppn}
Deux tests avec le tube poreux (POR-I et POR-2)ont été effectués aux conditions
décrites précédemment. Les résultats de ces tests ainsi que ceux d'un essai en colonne
conventionnelle sont présentés à La figure 2.9. U faut. dans un premier temps, remarquer
la nette difference entre les deux tests effectués avec le tube poreux. Cette différence peut
être expliquée par la grande variabilité du débit d'air observée lors du test POR-1.On
doit également noter que le test effectué en colonne conventionnelle a été réalisé 5 un
débit d'air de 1 Umin comparativement à 2 Umin pour les tests du tube poreux. Par
conséquent. l'augmentation de la cinétique observée pour le tube poreux peut être
imputable à l'augmentation du débit d'air. P u contre, l'augmentation de récupération au
temps de flottation de 30 minutes apparaît suffisamment intéressante pour vérifier la
performance du tube poreux sur un matériel plus complexe que le talc.
O I L l 1 L l l L
O 5 10 15 20 25 30 35 40
temps (min)
Le minerai choisi pour effectuer les tests subséquents est un concentré de cuivre
d'une teneur de 15% cuivre fourni par la mine Mobm (aujourd'hui Bouchard-He'bert)-
Afin d'étudier la flottabilité de ce minerai au niveau des fines particules, on doit procéder
à une pulvérisation du concentré préalablement aux essais de flottation- Des essais de
pulvérisation ont été effectués pour des temps de 2,5 et 10 minutes et des poids de 80 et
160 grammes afin de déterminer le temps de pulvérisation idéal. Les résultats de ces
essais sont présentés au tableau 1-1. Ces essais montrent un gain appréciable au niveau de
la production de fmes particules lorsque l'on pulvérise 80 grammes de matériel pendant
10 minutes comparativement aux autres essais de pulvérisation. Le Dso du matériel ainsi
produit est de 10 p.Cette distribution de tailles de particules est adéquate pour la
réalisation des tests de flottation.
Tableau 1- L Dimension du matériel pulvérisé
Les essais sur le concentré de cuivre de Ia mine Mobnin ont été réalisés dans une
colonne en circuit fermé semblable à celle utilisée par Mular 1341- La colonne a une
Iongueur de 81 cm et un diamètre de 6.35 cm. L'utilisation d'une telle colonne, où Ie
rapport U D est faible comparativement aux colonnes conventionnelies, a pour but l a
diminution de l a quantité de matériel requis pour les essais. Etant donné la recirculation
des rejets, la zone de collection est à toute fin pratique inutile,
Les premiers essais effectués avec te nouveau matériel ont mis e n évidence un
problème opérationnel majeur soit le colmatage rapide de minerai à l'intérieur des pores.
Il fallait par conséquent nettoyer le tube à l'acide après chaque test. il est clair qu'une
telle pratique ne pourrait être viable à l'échelle industrielle. Par contre, l'étude demeure
pertinente puisqu'elle vise àI vérifier la théone voulant qu'une augmentation de l a
probabilité de collision pourrait permettre une amélioration de la cinétique d e flottation.
Dans le cas où la méthode s'avérerait prometteuse en laboratoire, on pourrait par la suite
chercher un type de matériel différent permettant l'élimination du problème de
colmatage,
La figure 2.10 présente les résultats de deux tests de flottation réalisés avec le tube
poreux, d'un essai utilisant la colonne conventiomelle et la courbe cinétique obtenue
lorsque le matériel n'a pas été préalablement pulvérisé. Ces quatre essais ont été réalisés
dans des conditions d'opération identiques; le test POR-6 est donc une répétition du test
POR-5.On remarque que le tube poreux augmente sensiblement la cinétique de flottation
comparativement à La colonne conventionnelle (essai POR-5). Par contre, l'essai POR-6
affiche des résultats inférieurs à ceux obtenus avec la colonne conventionnelle. On note
de plus que les trois courbes cinétiques obtenues avec le matériel pulvérisé f i c h e n t des
cinétiques de flottation nettement inférieures à celle obtenue en utilisant le matériel non
pulvérisé. Ces résultats tendent à confirmer la faible cinétique de flottation des fines
particules et illustre la piètre performance du tube poreux-
temps (min)
Il est clair que le système étudié dans les premières expériences avec le mélangeur
statique ne semblait pas être adéquat, Le fait d e ne pas avoir obtenu un pourcentage élevé
d'air retenu dans l a colonne est un bon indicateur que la taille des bulles d'air n'était pas
celle souhaitée. De plus, la difficulté du mélangeur statique pour cisailler l'air fut un autre
indice de Ia faiblesse du système.
Par contre. le tube poreux semblait être très intéressant tant au niveau du contact
air-particule que du pourcentage d'air retenu dans la coiome. Le système permettait
d'obtenir les conditions que l'on voulait réellement étudier. A partir de ces résultats, on
peut se questionner sur l'influence d'une arneloration des conditions de contact air-
particule et de la dimension des bulles d'air. Des essais réalisés en combinant la création
de bulles d'air de faible dimension par l'utilisation de tube poreux avec l'utilisation d'un
mdangeur statique démontrèrent la piètre performance d'une teHe approche-
Au cours du chapitre suivant, une approche différente sera par conséquent étudiée
consistant à procéder à un conditionnement intensif sur les particules avant la flottation.
Cette étude fut réalisée à l'échelle laboratoire et industrielle-
Chapitre 3
Études industrielles d'amélioration de la flottation et de
l'application d'un conditionneur à haute intensité
3.1 Introduction
Le texte suivant est divisé en quatre sections. Dans un premier temps, l'ensemble
des circuits de l'usine Est Malartic traitant le minerai de la mine Bousquet 2 et plus
spécifiquement celui de la flottation est présenté afin de saisir la complexité de
l'économique du circuit de flottation. Une brève description de la minéralogie du
gisement de Bousquet 2 est également donnée à l'intérieur d e cette section. La deuxième
section propose un survol des diverses études de caractérisation et d'essais ayant été
effectués par l'auteur permettant la compréhension de la problématique principale du
circuit de flottation. La section suivante résume les divers essais, recommandations et
conclusions d'une étude réalisée par S. Bulatovic de Laicefield Research Liée. Au cours
de la quatrième section. une revue bibliographique sur les conditionneurs à haute
intensité est présentée. Cette section couvre également les essais réalisés au laboratoire de
Est Malartic et ceux effectués en usine sur un conditionneur à haute intensité à grande
échelle.
3.2 L'usine Est Malartic
L'usine Est Malartic, en opération depuis 1939, est située à proximité de Malartic.
originellement une usine de cyanuration directe, elle a subi plusieurs modifications afin
de pouvoir usiner le minerai complexe du gisement de la mine BousQuet 2. L'usine peut
être divisée en cinq sections distinctes soit :
- Le circuit de broyage
- le circuit de gravimétrie
- le circuit de flottation (présenté à l'annexe A)
- le circuit de cyanmtion
- le circuit de destruction du cyanure
Le broyage est réalisé à l'aide d'un circuit composé d'un broyeur à barres et de
quatre broyeurs à boulets utilisés selon le tonnage usiné qui peut varier de 70 à LOS
tonnes par heure. L'objectif du circuit de broyage est de produire une répartition
granulométrïque se situant à environ 75% passant 75 microns. A l'intérieur du circuit de
broyage, deux concentrateun Knelson et deux tables Gemini forment le circuit de
séparation gravimétrique qui a pour but la récupération maximale de l'or libre par un
procédé gravimétrique. Ce circuit récupère entre 25 et 30% de l'or alimenté à l'usine.
La flottation du cuivre est obtenue par L'utilisation d'une combinaison simple d'un
collecteur et d'un moussant. Le collecteur utilisé est 1'Aerophine 3418A produit par la
compagnie Cytec. On retrouve trois points d'addition:
Les différentes additions sont contrôlées via une boucle de contrôle en cascade
utilisant un ratio volume de collecteur par unité de cuivre et de zinc alimentant l'unité de
flottation respective-
PH
- circuit de broyage (surverse des cyclones) 11.4
- alimentation de la première cellule de dégrossissage 11-5
- alimentation de la première ceIlule d'épuisage 11.7
- alimentation de la troisième cellule d'épuisage 11-9
- aiimentation de la première cellule du premier nettoyage 11.0
- alimentation de la première cellule du deuxième nettoyage 10.5
- alimentation de la première cellule du troisième nettoyage 9-8
Afin d'assurer la stabilité de la performance du circuit de flottation, on y retrouve
quelques éléments de contrôle additionnels.
3.3.1.1 Introduction
Les trois composés furent recueillis à un mois d'intervalle et sont donc répartis sur
une période de plus de deux mois. L'intérêt principal d'avoir une longue période
d'échantillonnage est de s'assurer que les zones de Bousquet 2 couvertes par L'étude
soient les plus représentatives possible du gisement. Ainsi, toute redondance des résultats
pourrait difficilement être représentative d'une seule zone et s'avérer potentiellement
tout-à-fait incorrecte pour le reste ou la majorité du gisement.
Après avoir été prélevés, les échantillons furent séchés puis tamisés afiin de
produire la répartition granulométrique des classes supérieures à 25 microns. L e s
différentes ouvertures de tamis s'étendaient de 150 à 25 microns suivant la série Tyler
standard. La classe de particules inférieures à 25 microns des trois échantillons fut
envoyée au Centre d e Recherches Minérales pour leur analyse par Cyclosizer, permettant
ainsi de produire les sous-classes granuloméuiques de 25 à IO microns. Toutes les classes
de particules ont par la suite été analysées au laboratoire de la division Est Malartic d e la
Société Aunfere Barrïck pour leur contenu en cuivre. Finalement, la classe
granulométrique inférieure à 10 pm pour les trois échantillons fut analysée par
microscopie au laboratoire minéralogique de Goldstrike de la Société Aurifere B d c k .
Cette analyse avait pour objectif la caractérisation des espèces minérales porteuses de
cuivre se retrouvant sous cette dimension au rejet de flottation.
3.3.1.4 Résultats
1
t- Microns
% poids Teneur en cuivre (96) 1 Distribution Cu (96)
1 Total
Figure 3.1 Caractérisation des rejets de flottation
3.3.1.5 Conclusion
3.3.2.1 Introduction
33.2.2 Méthode
3.3.2.3 Résultats
I Bornite libre
I
2.2
1
8.2 L 2.5
J
4.4
I
1 6.6
1
1 7.5 1
Chaicopyrite liée 8.2 11.8 9.5
Tennatite liée 8.2 9.2 6-8
Total LOO
Tableau 3-4Caractérisation #2
Les résultats montrent que plus de 75% des particules de cuivre se retrouvant au
rejet de premier nettoyeur sont des particules Libérées et principalement consituées de
tennantite et de bornite. Les caractérisations semblent montrer que la perte du cuivre au
rejet final peut être liée à une faible flottation des particules fines générées après le
rebroyage. Dans les deux caractérisations. plus de 75% des particules de cuivre perdues
au rejet final correspondent à de la bomite et de la tennantite alors que cette valeur est
supérieure à 60% dans le cas du rejet de 1" nettoyeur.
3.3.2.4 Conclusion
Puisqu'une partie importante des pertes de cuivre au rejet de flottation est liée à la
faible flottation des particules fines dont l'origine provient fort probablement du circuit
de rebroyeur, plusieurs études ont été ciblées à ce niveau. On peut établir facilement
qu'il existe deux types de solutions possibles. D'une part, la réduction de la quantité de
particules fines pourrait offrir une voie d'amélioration. D'autre part, l'amélioration de la
flottation de ces fines particules de cuivre serait égaiement souhaitable et ce, non
seulement pour l'usine Est Malartic mais pour la majorité des circuits de flottation.
Dans un premier temps, le premier type de solution f u t étudié. Lorsqu'on regarde
le circuit de flottation de l'usine Est Malartic, une première constatation peut être faite, Il
est certainement surprenant qu'aucune particule de cuivre ne puisse être récupérée au
concentré final sans préalablement être acheminée au circuit de rebroyage. En effet, on
note que tous les concentrés de dégrossissage et d'épuisage sont acheminés vers l e
circuit de rebroyage. Un essai a donc été réalisé en usine afin de vérifier la possibilité de
ne pas rebroyer le concentré de la première ceilule de dégrossissage. L'hypothèse ici faite
est que cette cellule a certainement le potentiel le plus élevé de récupérer la plus grande
quantité de particules de cuivre libre. Le test a été accompli à deux reprises sans
qu'aucun effet à long terme n'ait été observé. Certes, à court terne, la charge acheminée
au rebroyeur était réduite mais après quatre heures, le circuit revenait au même équilibre.
il est donc apparu que cette solution potentielle ne possédait pas de valeur économique.
Dans le second type de solution. diverses approches furent proposées. Les deux
premières consistaient à utiliser des cellules dont les conditions d'opération pourraient
favoriser la flottation des fines particules. Ces cellules étaient la cellule Contact de
Minnovex et la colonne agitée de Hydrochern. Ces cellules furent insérées à l'intérieur du
circuit de flottation au rejet du troisième nettoyeur. L'idée d e base était de produire un
concentré final de fines particules à partir du rejet de troisième nettoyeur. Dans le cas d e
la ceilule Contact, on utilisait une celIule à l'échelle industrielle. Tel que mentionné au
premier chapitre, cette cellule utilise le principe de préaération de l'alimentation avant
son injection à l'intérieur de la cellule. Le pourcentage d'air retenu selon le fournisseur
devrait être supérieur à 40% à l'intérieur du contacteur précédant l'introduction de la
pulpe dans la cellule. De plus, au cours de l'étude l'utilisation d'un mélangeur statique a
été testée. Finalement, on retrouve au dessus de la cellule une addition d'eau de lavage
afin de permettre le lavage de l'écume. Par ces essais, aucun résultat positif ne fut produit
principalement en raison de 1' instabilité même de la cellule. Celle-ci représentait pour les
gens de Minnovex un nouveau concept qu'ils désiraient étudier soit la réduction de la
hauteur de leur cellule habituelle qui présente plutôt L'aspect d'une colonne. Or.
l'opération même de la cellule était très difficile ne produisant pas les conditions requises
à une flottation efficace.
La seconde cellule ou colonne utilisée (hydrochern) correspondait à un modèle à
l'échelle pilote. Comme son nom I'ïndique, la colonne agitée possède plusieurs agitateurs
à l'intérieur d'elle même. L'injection d'air est réalisée par l'utilisation de difibeurs
situés à la base de la colonne et un Iavage d'écume est aussi intégré. L'addition
d'agitateurs est certes intéressante du point de vue d'augmentation de la probabilité de
collisions. Contrairement à la cellule Contact, l'opération de cette colonne était d'une
stabilité normale- Par contre, les résultats obtenus furent aussi décevants. En fait, la
colonne ne produisait aucune séparation réellement observable.
Les résultats de laboratoire ont montré que l'utilisation d'un déprimant et d'un
collecteur plus efficaces pour l'or et le cuivre (HD2) améliorait la teneur du concentré
produit et la récupération de l'or et du cuivre. L'introduction d'une étape de
conditiomement à haute intensité préalable au premier nettoyeur était également
importante. En laboratoire. Ie ~ 0 ~ d i t i o ~ e I n àe nhaute
t intensité peut être réalisé en
utilisant simplement une cellule de flottation de laboratoire standard Denver avec une
vitesse de rotation plus élevée (160-2700 rpm vs L200-1300 rpm). L'utilisation d'un
conditionneur à haute intensité permettait une augmentation de l a cinétique de flottation
du cuivre et de l'or, résultant en une réduction des pertes au rejet de premier nettoyeur.
Celle-ci permettait alors l'ouverture du circuit en combinant le rejet de premier nettoyeur
avec le rejet final. Les nouveaux réactifs et le rhéogramme modifiés hirent testés en
circuit fermé. La teneur du concentré de cuivre et la récupération de cuivre produites ont
été de 28.5% à 29.6% et 9 1% respectivement
Suite aux uavaux de S. Bulatovic, différentes décisions ont été prises. Dans un
premier temps. le collecteur HD2 a été testé en usine afin d'évaluer sa performance. Un
conditionneur à haute intensité a aussi été installé. Cependant, un degré inférieur
d'intensité a été instdlé par rapport aux recommandations a f ~ n de réduire
L'investissement en capital et le risque associé. Ces différences sont illustrées ci-dessous.
Recommandé Installé
Dimension du conditionneur 1.9rnx3 m 1.8 m x 2.6 m
Nombre de conditionneurs 2 1
Puissance installée 1 10 Hp chacun 60 Hp
Temps de résidence 15 min. 6 min.
Le déprimant DDS3 n'a pas été évalué en raison du questionnement sur les
impacts environnementaux de l'utilisation du Quebracho.
Les résultats des essais réalisés en usine en utirisant le collecteur HD2 n'ont pas
été tels que souhaités. Dans un premier temps, aucune amélioration n'a été observée tant
au niveau d e la teneur du concentré que du côté de la récupération de cuivre. De plus, un
effet moussant très important du collecteur était observé, générant une incapacité pour
contrôler efficacement le circuit de flottation. Les premiers essais d'utilisation du
conditionneur à haute intensité ont été tout aussi décevants; aucune amélioration n'étant
produite. Le conditio~eura été testé avec et sans collecteur, celui-ci a été parfois le
3 4 8 A et en d'autres occasions le HD2.
3.4.2 Conclusion
Les travaux de S. Bulatovic ont été certainement intéressants. ils ont permis de
montrer jusqu'à quel point les performances de l'usine en flottation pourraient
potentiellement être améliorées. De plus, ils ont c o n f m é des tendances observées en
usine au niveau de l'inefficacité de la chaux, utilisée à dosage élevé, pour déprimer la
pyrite alors que l'effet se situe plutôt au niveau de la flottation du cuivre.
Certes, les essais suivants les travaux de S. Bulatovic n'ont pas donné les résultats
escomptés. Par contre, les recommandations n'ont pas été suivies pour les raisons émises
précédement. Par conséquent, le potentiel du conditionneur à haute intensité n'a pas été
pleinement évalué. Une des faiblesses des travaux réaiisés par S. Bulatovic résidait au
niveau de l'infiuence individuelle des modifications proposées. Le conditionneur à haute
intensité n'a jamais été testé seul par S. Bulatovic. De plus, les mécanismes théoriques
agissant au sein du conditionneur à haute intensité n'ont pas été abordés Lors de la
rédaction de son rapport. Pour ces raisons. des travaux ont été entrepris alin d'améliorer
la compréhension du conditionneur à haute intensité, de vérifier la possibilité de L'utiüser
sans le collecteur et le déprimant proposés et d'établir les solutions potentielles pouvant
produire des améliorations à l'échelle industrielle. Les résultats de ces travaux sont
presentés à l'intérieur des sections suivantes et sont précédés d'une brève revue de
[ittérature sur le conditiomeur à haute intensité-
Un conditionneur à haute intensité peut être décrit simplement par le fait qu'il est
semblable à un conditionneur standard avec la distinction que la puissance installée en
terme de lC~h/rn~
est nettement supérieure. L'application d'un conditionneur haute
intensité a été étudiée sur plusieurs types d e minerai [17, 37, 381. L'amélioration
observée est principalement liée à une amélioration de la flottation des f i e s particules
comme on peut le voir à la figure 3.1 qui présente la récupération du cuivre en fonction
de la puissance transmise par mètre cube de pulpe. Dans ce graphique, on note une
augmentation graduelle de la récupération du cuivre pour une augmentation de la
puissance transmise par mètre cube jusqu'à une puissance de 1.5 ICwhlrn3.Au-dessus de
cette valeur. on note une baisse de récupération principalement pour les fines particules.
Une courbe similaire a été obtenue pour la teneur en zinc du concentré lors d'essais sur
un minerai de zinc. Le phénomène agissant pour les puissances supérieures à 2 KWh/rn3
n'a pas été discuté en détail et aucune explication théorique n'a été présentée.
RSssarife tranmiire (KTvldrn3de pulpe)
Figure 3-2 Effet du conditionneur à haute intensité selon la dimension des particules [171
Comme on peut le constater, il n'est pas clairement établi par quel principe le
conditionneur à haute intensité agit. De plus, le dimensionnement à L'échelle industrielle
n'est pas trivial. L'effet du conditionnement est illustré en fonction de la puissance
transmise par mètre cube. Ce faisant. on peut conclure que, si on réduisait de moitié la
puissance installée, il ne suffirait que de doubler le temps de résidence de
conditionnement pour produire L'effet similaire. Cet exemple simpliste illustre bien une
faiblesse de l'explication ou de la compréhension du système. Les paragraphes suivants
présentent donc différents essais réalisés afin d'augmenter la compréhension des
phénomènes intervenant lors du conditionnement à haute intensité du minerai de
Bousquet 2 afin de pouvoir solutionner la problématique de la mise à L'échelle.
3.5.2 Essais sur le conditionneur a brute intensité au fabonfoire de Est Maîartic
En tout, près d'une cinquantaine d'essais en laboratoire ont été réalisés à l'aide
d'une cellule de laboratoire Denver sur une période de plus d'une année. Ces essais ont
été effectués par un technicien du iabratoire de l'usine Est Malartic sous la supervision
de l'auteur. Les résultats détaillés sont d'ailleurs présentés à L'annexe B. Au cours de ces
essais, plusieurs variables ont été étudiées soient I'addition de collecteur et la valeur du
pH au conditiomernent, la vitesse et le temps de conditionnement, l'augmentation de la
température au conditionnement et l'emplacement du conditionneut à l'intérieur du
circuit de flottation Les conditionnements à haute mtensite ont été réalisés a L'aide d'une
cellule de laboratoire Denver. De plus, des essais standards de flottation ont été
accomplis pour fins de comparaisons. Ces essais standards ont été réalisés aux conditions
normales de flottation pour le minerai de Bousquet 2 permettant une reproduction des
résultats d'usine la plus juste possible. Tous les essais ont été effectués en utilisant de la
pulpe fiaîche provenant directement de l'usine Est Malartic. Les essais ont été accomplis
la même journée du prélèvement de l'échantillon de la pulpe afin d'éviter un effet de
vieillissement de la pulpe produisant habituellement des résultats anormauxUX
Les résultats sont séparés en onze séries. La comparaison entre séries n'est pas
appropriée puisqu'elles ont été effectuées à des journées différentes alors que le type de
minerai pouvait être très variable d'une série a l'autre. On analyse par conséquent les
essais d'une même série.
Résultats :
Note :les tests 9 et 10 ont été retirés en raison de problèmes survenus Iors des essais.
Résultats :
Résultats :
Résultats :
Résdtats :
Aucune conclusion n e peut être extraite de cette série mise à part la possibilité
que le conditionneur n'a pas d'influence sur la flottation lorsque le concentré produit par
un essai standard de flottation se situe à 27% cuivre.
3.5.2.7 Série 7 (tests 30 à 32)
Résultats :
Résultats :
Les résultats de cette série sont similaires à ceux obtenus lors de la série 5. C'est-
&-direque le conditionneur à haute intensité ne produit pas d'amélioration significative 5
la flottation (test 41 vs test 42). L'effet du pH est tel que celui observé en usine; une
augmentation de sa valeur produit une augmentation de la flottation du cuivre combinée à
une augmentation de la flottation du fer (test 43).
Les résultats de cette série sont très intéressants. Pour la première fois, le
conditionneur à haute intensité appliqué à l'alimentation du troisième nettoyeur produit
un effet très net sur la flottation (tests 45, 46 vs test 44). il semble qu'une des clés du
conditionneur i haute intensité est d'assurer un pH de la pulpe alimentant le
conditionneur supérieur à 10. Ii est à noter que le conditionneur à haute intensité produit
de bons résultats dans presque tous les essais pour l'dimentation du premier nettoyeur.
Or, la valeur du pH à cette étape de l'usine est toujours supérieure à LO contrairement au
troisième nettoyeur où l'on retrouve régulièrement des valeurs de pH inférieures à 10
telles que lors de l'exécution des séries 5 et 10.
352.12 Conclusion des essais de laboratoire sur le conditionneurà haute intensité .
Les essais réalisés en utilisant une injection directe de chaleur ont montré la
faiblesse de cette approche. ii semble donc évident que l'effet du conditionneur à haute
intensité n'est pas principalement lié à l'augmentation de la température de La pulpe.
La performance du conditionneur à haute intensité ne semble pas Liée à Ia finesse
de broyage produite par L'usine. Des améliorations de résultats ont été observées pour une
granulométrie s'étendant de 63% à 8896 passant 38 microns. Or, cet écart représente
L'étendue maximale observée lors des essais de Iaboratoire-
Tous ces résultats sont importants car ils peuvent servir de base à la
compréhension du conditionneur à haute intensité de L'usine. La prochaine section
présente les différents travaux ayant été réalisés à l'aide du c o n d i t i o ~ e u r5 haute
intensité de L'usine Est Malartic.
35.3 Conditionneur à haute intensité installé à l'usine Est Malartic
Tel que mentionné à la section 3.5.1, les premiers essais sur le conditionneur à
haute intensité installé à l'intérieur du circuit de flottation de L'usine Est Malartic n'ont
pas produit les effets souhaités. En fait, aucun effet ne fut observé à l'époque.
9
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L -*-
O
O 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Te- de conditiommnt (dn)
Par la suite, le conditionneur à haute intensité est testé en usine dors que des
essais de laboratoire sont également réalisés en utilisant la pulpe de cette journée pour fin
de comparaison. Un gradient deux fois plus élevé avec la même vitesse de rotation est
également testé. De plus. un conditionnement à plus grande vitesse de rotation et à
gradient de température de 10O C est étudié. Les résultats sont présentés ci-dessous.
En somme, fes résultats obtenus au cours des derniers travaux réalisés en usine et
en laboratoire sont de bonne augure. Par contre. le conditionneur tel qu'installé
présentement ne produit pas. à long terme, les résultats souhaités. Au cours du texte
suivant, une discussion sur les observations et les résultats observés lors des différents
essais réalisés sur le conditionneur à haute intensité est présentée, Une comparaison de
ces résultats est réalisée avec les posnilats proposés par S. Bulatovic. On tente également
d'établir certains mécanismes théoriques pouvant être à la base de la réussite du
conditionneur à haute intensité.
3.5.4 Conclusion
ii n'est certainement pas facile d'établir clairement les mécanismes agissant lors
du conditionnement à haute intensité. Les travaux réalisés au laboratoire et à l'usine de
Est Malartic ont par contre permis de mieux établir l'effet des divers paramètres tels que
la vitesse de rotation. le temps de résidence et le pH de la pulpe. On peut constater que
plusieurs résultats ou observations générés par l'étude sont en contradiction avec les
mécanismes proposés par S. Bulatovic. Ce dernier affirme qu'une addition de collecteur
est nécessaire au bon fonctionnement du conditionneur à haute intensité alors que
plusieurs résultats intéressants ont été produits sans l'addition de collecteur au
conditionnement. De plus, l'utilisation seule du paramètre d'énergie par mètre cube de
pulpe n'est pas suffisante pour établir les paramètres clés du conditionneur. De plus. le
pH a été nettement identifié comme étant un paramètre critique tu bon fonctionnement
du conditionneur- L'absence d'influence de la granulométrie du produit conditionné sur
la performance du conditionneur à haute intensité est également très intéressante.
Finalement, on observe. grâce à des analyses par microscopie. que les concentrés,
dont la teneur en cuivre produite est supérieure à 22%' contiennent un pourcentage de
bornite supérieure à ceux dont la teneur en cuivre est inférieure. En fait, il semble que le
pourcentage de pyrite dans le concenué soit de 50% et que La variable faisant augmenter
ou diminuer la teneur en cuivre du concentré soit principalement le ratio de
bornitefchalcopyrite-
Certes, les hypothèses exprimées précédemment ne sont que des idées de base.
Une étude nettement plus approfondie serait nécessaire afin de les établir clairement. De
plus, on ne peut généraliser le cas de Est Malartic de part la nature complexe de la
minéralogie du gisement de Bousquet 2.
Tous les systèmes étudiés au cours du deuxième chapitre avaient comme approche
l'augmentation de la flottation des fines particules par augmentation de la probabilité de
collision réaiisée en utilisant de fines buIles d'air, Elle représente probablement
l'approche la plus simple. Les systèmes étudiés ont été la pré-aération par mélangeur
statique, la pré-aération par tube poreux et l'utilisation d'un diffuseur d'air en cellule
conventionnelle. Lors de cette étude, un talc et un concentré de cuivre furent utilisés- Les
trois systèmes ont produit des résultats mitigés. La vitesse de flottation des fines
particules était égaie ou même inférieure au système conventionnel de flottation.
Pourtant, les systèmes produisaient de fines bulles d'air; ils auraient dû théoriquement
augmenter la vitesse de flottation. Ces résdtats tendent à démontrer que L'approche
hydrodynamique ne représente pas une solution à elle seule pour améliorer la flottation
des fines particules.
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ANNEXE A
Schéma du circuit de flottation de Est Malartic
Rejet final
4
-4
* ÉPuiseur Dégrossisseur
A
Alimentation
r
Rebroyeur
r *
Nettoyeur 1 + Nettoyeur-épuiseur 1 . L
4-7 Nettoyeur 2
1 Nettoyeur 3/4
t-
1 Rejet final
2 Alimentation fraîche
3 Rejet Nettoyeu épuiseur
4 Aiimentation 1er nettoyeur
5 Alimentation 3e nettoyeur
ANNEXE B
re: dala\excd\9?HIC
REMARQUES: ~inibirl&hpulg.ll.Oo
- -
, €TAPE . 5418 MieC 1 CHAUX 1 RPM CON0 - FLbT
fS3 I 1 11 i
n
-
b
REACTIFS (en) TEMPS (min)
ETAPE 3418 MleC CHAUX RPM CON0 FLOT PH
Nltt 1 36-9 13.0 1300 1 0.5 9.30
t 1300 2 I
re: datekaR97HIC
ESSAI DE FLOlTATIOU: 97HK;S 1303-97
L
Pab, kulynr -R (%)
(0) % Cu(%) Fe(%) ti (96) Cu h tn
Cmc neit 3 188.9 2356 25-00 18.30 S.= - 76.31 13.51 83-18 '
Rq ndt3 24.1 3.00 6.80 35.80 1-10 265 3.35 1.96
1 0.m
I
Rsj Net-Ep, 360.2 _ 44.91 0.99 35.90 0-14 5-76 W.52 3-73
Alirn. -0 1 100.00 7.72 1 31.92 1.a 1 0 0 . 0 0 ~ 100.00 1 10~00 '
Cmc nett 3 18ô-9 23.S - 25.00 18.30 5-85 76.31 13.51 83.18
ConcNett2 213.0 .. 26.M 22W 20.20 5-40 78.36 16.66 85-14
Conc Nstt 1
Concûégro.
364.0
6020
45.39
IOô.00
15-54
7.72
S.89
31.92 1
3.49
149
91Aû
1ûO-ûû
3ô.24
100-00
. û4.08
lûO.ûO .
re: daSr\excd\97HIC
Btn: Tabt STANMRD pour twPI 9fnlC-1 i5
REMARQUES: pH initiJdoLpup.11.3
re: dabkwh97HIC
re: databxcd\97HIC
ESSU DE FLOTIATlm: SftllG7 Mm 3-02-97
(0) % h al
Concm3 , 98.8 15.91 17-68 28.30 3-40 63-34 13.16 74-11
Rq -3 43-9 7-07 6.70 36-30 0.m 10.87 7.51 7.66
R q twtî2 135-7 21-85 204 38.20 0-33 13-81 . 23-16 9-08
con Nat-Ep. 85.2 15-33 1 - s.55 0-19 5-11 t8-41 3-99
R a Na-En. 247.5 39.155 0-77 6-91 4.37
REMARQUES: pHmi61.pulp.11.20
(0) % Cu Fe Zn
Conc natt 3 99.4 14.97 17-15 29-25 3-4s 57-85 1201 71.86
Rqnat 3 36.9 1 S.% 6.50 36.90 0.67 8-14 5.62 5-18
Rej -2 119.3 17-96 3.16 37-40 0.37 1279 18.43 9-25
Con Na-€p. 113.6 17-10 275 39.00 029 10.60 18-30 6.90
R q Nat-@. î95.0 44.41 1.06 37-45 0.1 1 10.61 4563 6.80 '
Alirn. W.2 100.00 4.44 36-45 [ 0.M 100.00 ?OO.ûû iûû.aO
Conc nett 3 99.4 1 14.97 17.15 29.25 1 3.45 57.85 1201 1 71.M
Conc Nat 2 136.3 1 20-52 .. 14.27 31-32 270 65.99 17-83 1 n.û5
Conc Nat 1 2556 1 38.48 9.08 34-10 1.61 78.79 36.m 1 =?O
c ~ n ~ l x g r o ~664.2
. 1 100.00 4.44 36-45 0-72 iw-o0 100.00 1 r00.00
L
Coricnea3 103.1 14-80 1S2û 39-55 280 5023 1 1271 61-15
CosrcNàt2 138.1 19.83 13-16 3284 2s Sô2S 17.72 68-51
Conc Nat 1 2428 34.88 9.23 34.79 1-50 71.84 S.#) 74.44
Coricûégror. 696.5 100-00 4-48 36.75 0-70 100.00 100.00 l ~ . ~
re: data\sxcd\97HiC
DATE:
re: databxcetn97HIC
BVT: HIC ? 1600 RPM prndrit 2520 min* ( a md.20 O C)
~ôocdlœtwrw HIC
Alim. 768.2 100.00 5.01 3925 ' - 0.58 100-00 100.00 - 100.00
REMARQUES: pH mW do U p u b
re: databxcd\97HIC
1 t -- - 1 1 TEMPS (min) I 1
1 Mi6C 1 CHAUX RPM COND
I I 11M
re: dptrbxc
BARRICK GOCO COR#WUTK)eic
Cmc neü 3
Rej n a t 3
Rej nat2
(a)
81-1
28.0
98-7
m
%
11-10
3-W
13.88
Cu(%)
2
5.a
1245
6.25
- -
h(W
10.40
31.25
36-55
Tir(%)
10.80
260
4-11
CU
5624
9-41
16.71
Fa
3.30
3.42
14.10
(%)
621
Zn
74.71
9.35
Con M-Ep. 87.2 12-28 na 1 40.20 1 0-64 7-68 13.70 4.76
R q Na-€p. 416.2 58.52 0.88 40.25 0.14 9-92 65-48 4-97
Alim. 711.2 100.00 1 5.19 - 35.97 - 1.65 100.00 1 100.00 1 100.00
re: databxcaR97HIC
ESSAI DE m A T K ) N : û7HIC-19 M'TES 1-87
DET'LS: 1.OLbilimritliondunmayrUri
re: databxcd\9?HIC
(9) % Cu (%) 1 Fe(%) I Zn(%) Cu Zn
'~mc
nett 3 1S.6 22.28 13.55 30.80 ( 5.45 5828 18.97 72-95
R q mtt3 89.6 1267 5.35 412û 1.O7 33-08 14.43 8-14
Rq n a2 1ôô-9 23.59 3-14 41-30 0.56 14-30 26.94 7-94
Cori Na-€p. 06.2 1219 3-38 34-85 0.07 7-85 11-61 7-10
Rej Net-€p. 207-1 29-28 1-93 34.65 0.22 6.39 28.05 3-87
Alirn. 707.4 100-00 5-18 36-17 1.66
--
100.00 100-00 100.00
a
Coric nett 3 157.6 1 22% - 13.55 30-W) - 5.45 S.28 18-97 1 7295
~ o n Nat2
c 247.2 34.84 1O.S 34-57 3.06 71.36 33-40 81-09
Conc Nett 1
CMC -m.
414.1
707.4
58.54
10ô.00
7.58
5.18 1
37.28
30.17 1
253
1.W
85-68
1ûû-a
60.34
W0.m
89.03 ,
100.00 .
IETAPE
I RUCTIFS (g/t)
MlBC
I
RPM
I TEMPS (min)
CONO FLOT
1 i
Si8 CHAUX PH
N e1 4-1 lZOO 1.33 10.67-11.û1
Nm-€pu& 7.1 4.1 1200 0.5 0.67
Nat2 4.1 1200 0-75 10.31-11.05
Nstt 3 1 4-1 12M 0.5 9-51-11-63
re: dataiexW7HIC
BUT: HIC 1640 RPM A ZOD C (25.5 min-)
Cmc nett3 1
95.6 13-45 24.25 15-70 9.85 61.% 5-88 1 7Q.U
Conc Naît 2 1
132.4 18.63 20.46 20.72 7.74 71.62 10.7s âô-42
CocicNett1 1244.0 34.33 13-39 28-71 4.57 88.37 2?-46 9)-14
C ~ ûégrm.
C 1 710.8 100.00 5.32 35.90 1 7 100.00 - 100.00 100.00
w
REACT~FS (@) TEMPS (-1
ETAPE 3418 MIE CHAUX RPM CON0 fLOT
Nott 1 4.0 lm 1.33 lO.ôSll.û4
Na-Ep~ir 7.0 1 4.0 1 1Zoo 0.5 0.67
Nstt 2 I 1 4.0 1 1ZOO 0.75 10.22-11-04
Ndî 3 1 4.0 I 1200 1 OS 10.03-11.01
re: databxceW7HIC
SARRICK GOLO C O R P O R A m
(0) % Cu Fe Zn
Conc nett 3 98.3 13.34 24.80 15.45 9-0û 62-88 5.87 80.50 -
1
Rej mît3 31-6 4-38 11-15 33.20 240 9.32 4.00 6.47
R q W2 97.1 13.45 5-10 38-35 0.- 13.10 14.m 7-12
Con Nd-Ep. 79-3 10.09 278 40-40 , 0-10 5.83 1222 2-71
Raj Nd-Ep- 417.4 S 8 4 1 0.82 4035 0.09 9-06 83.91 3-20
Nim. 721.? 1 106.00 1 5.24 36.34 1 1-62 1100.00 1100.00 100.00
--
MlBC 1 CHAUX -ROT
7
re: data\eYrwn_QfHIC
Poids w
(01 % Cu (%) a(%) h (%) Cu Fa Zn
Cacndt3 116.9 16.35 15.85 2ü-45 bOO 4@2 1281 60 .s
R q -3 79.5 1 11-12 6.85 30.80 1.22 14.47 11.BI 8.38
R q naît2 209-1 29.24 3.03 41.m 0.62 1 33.67 11.20
Con --€p. 93.2 t 3.03 -
4.80 33.W 1-63 1213 42-17 13.12 I
Rq' W-Ep. 216.4 1 Jo.26 1-28 35-30 1 O-= 7-38 29.43 6.73
Ali
b.
Coricndt3 116.9 16-35 95.85 28-15 , 6-00 4û.22 1281 dO.56
CorrcNat2 196.4 27.46 1221 3268 4.W 63.a 24-73 68-95
ConcNdt1 405.5 56-71 1-47 37.38 229 40.51 ' 58.40 80.15
Conc Dagrou- 715.1 100.00 ) 5-26 36.30 _ 1 100.00 1 100-00 1 ~ - ~
L
(01 % Cu(% Foi%) Zn(%) Cu F8 Zn
Coric nett 3 116.4 24.50 18.0 32Sû 1-10 4-76 21-16 48.54
Rej ~ t t 3 357.2 75-42 6.30 38.4s 0.38 . 51.24 78.04 51-46
Aiim. 473.6 100.00 9.27 37-74 0.56 100.00 100.00 1 100.00
re: databxceW7HlC
BUf: HIC sur olimritrtiari du mttoyaur 3
t a m t s t u i d u d ( ~HiC)pHmariUrnccha~~
~~~
(el % Cu h ti
b ~nett c3 206.0 43.68 14.35 35.60 0.91 - 67.33 4214 72-33
Rej - 3 285.6 58.32 5-40 37.90 0.27 32.67 S?.m 27.67
Alim. 471.6 100.00 9.31 f S-80 0.55 100.00 300.00 1 100.00
1 1 -- -
REACTIFS (UR) I 1 TEMPS (min) I 1
ETAPE 3418 MIE CHAUX RPM CONO kO f PH
Nat 3 1200 1 1 9.33-1 1-155'
re: data\excd\97HIC
ESSAI DE FLOrrA'IKm: 97HIGZ6
L -
Pd8 kutli.r -8 (%)
(0) % Cu(%) Fe(%) al (%) Cu Fe Zn
Conc nett 3 184.3 38.99 17.m 33.25 1-14 73-63 34.64 0233 A
I
REMARQUE5: pH inibildo I
.p u e :9.33
Concwirw:20%Cu. =%Fe
- - -
S u m m cydori.r w r : 98.3 % 0-
: û6.8 W 4ûûM
L J
re: ~ b ~ 7 H I C
DATE:
Concnat3
R q nat3
Rej n a t 2
(01
45.3
19.2
65.3
Poidr
1
1
%
9.07
3.85
13.09
Cu(%)
=.BO
11.00
535
-
h(%) a (%)
26-60
S.25
37-46
3-10
O.=
0.30
Cu
54.71
9-52
15.75
--.-
Fe
6-15
3-73
13.10
(%)
Zn
70.84
8.33
9.89
Con Net-€p. 69.2 13.87 247 38-10 0-14 7.71 14.72 4.89
Rej Net-€p. 300.1 80.12 0.91 38.60 0.04 1231 62.01 6-06
1
Alim- 499.2 100-W 1 4-44 37-42 0-10 1 100.00 1 100.00 100.00
Conc nett 3 45.3 9-07 26.a 26Bû 1 3-10 54.71 1 6-45 70.W
Coric N a t 2 5 1292 22-10 29-47 1 243 W.23 1 10.18 79.17
Conc N a 1 129.8 26.01 13.67 33.49 1 1.36 79.98 1 23.27 89.05
Conc Dégrau. 499.2 - 100-00 - 4.44 37-42 1 0.10 106.00 1 100-00 100.00
L
REACTIFS (Qn, TEMPS (min)
RAPE 3418 Ml= CHAUX RPM CON0 FLOT
Corrd 2400 1 11.24
Ndt 1 4.0 1200 1 1.5 11-24
Nat-€pub 20.0 10.0 - 12m 0.5 1 0.75
Nat2 10.0 1 1200 1 0-75 1021-11-12
Nat 3 8 . 1 1 1200 1 0.5 9.34-11.13
Total 20.0 322
REMARQUES: pH nitpldehpuP.: 11.24
re: data\rrrruna7HIC
Total
REMARQUES: pH iniliild.iapu@m:11.08
re: datakixaA97HIC
REMARQUES: pH~dmhpulg.rl1-09
3418
RBCTlFS (en)CHAUX RPM
TEMPS (min)
COND FLOT
MIE PH I
Cord lm 19.5
Nd& 1 4 1 1200 1.5 11.15
Ndt-Epui 14.3 4.3 1 12W 1 0.5 0.75
,M2 4.3 1 1200 0.75 1O.î&11-12
Ndt3 4.3 1 1200' 0.5 9 . 6 11.11
T a 14.3 17.2
REMARQUES: pHmtiird8bpub.: 11.17 2
REACïiFS
- (gn) TEMPS (min)
ET- â418 MlôC CHAUX RPM WND FLOT 1
Corid 1 1
REMARQUlS: pHniibolbtpuk:l1.05
ri n i i2 2 9 C
T. f e 425. C (125 mimnir)
re: databrorl\F17HIC
Conc nett 3 53.4 1 9.99
.1 --,--, - 1 -.
,
19-45 1 28-55 1
--rn
9.30
.--w .
1 50.67
-
8.15
-
1
-
49-97
'
Rai nett 3 33-9
---- 1 6-31
- - 1 7-90
rn -- - -- 1
1 37-ô5 3.06 1 13-66 8.W 1 10.0s
R q netî2 105.0 19.65 3-79 38-30 t -33 18-42 21.51 13.80
Con Nd-€p. 70.2 13-14 208 37-35 1.35 7-04 q4.02 9.36
~a ~d- p. 271.7 50.87 0-74 34-05 0.86 9.81 49-50 17-73
Alïtn. 534-1 100.00 3.84 35-00 1 100.00 160.00 100.00
re: d a ? a ~ f H I C
Padr kulywr R)euplrlianr
(0) % Cu (%) h(%)h (96) Cu h ti l
re: datakce(\97HIC
REMARQUES: pH inW do le pu@ :9.30
re: databXCBRQ7HIC
DATE: ms97
Canc2 1 6-75
re: data\exwR97HlC
-- -
ETAPE .. 3418 . MIE CHAUX RPM CON0 . FL~T PH
,Conc 1 1200 1 OS 10.79
Conc 2 12a I 0.5
re: datakœW7HIC
REMARQUES: pH inW do I
.plp.:10.79
re: datakceRS7HIC
-Fs (dt) l'uws
ET- 3418 MIBC 1 CHAUX RPM CON0 FLOT PH
Corid* 11-5
Cotlt # 1 1200 1
ToW
Cœtc#2
0-0
6.7
6.7
1200 0.5 -
REMARQUES: pH inibirldmiapulp.: 11-4
re: databwcd\N3HIC98
PaZk
-
-&w- w (A)
(01 - % Cu(%) Fa(%) a(%) C u I - 1 tn
Cmc # 1 335.6 45-60 2200 21.35 10.10 71.49 33.W , 8261
Conc # 2 129.1 17.54 1243 32.60 3.30 15.9 19.76 10.38 J