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Module d’engins de chantier

I. INTRODUCTION

Terrasser c’est extraire, charger transporter, reprendre, remblayer.

Ses opérations peuvent être réalisé avec différent type d’engins. Il serait donc important de choisir
les matériels des mieux aptes aux conditions d’exécution des travaux.

Nous allons, passer en revenu les matériels courants qui équipent les entreprises du secteur de les
entreprises du secteur de l’entretien routier. Quels sont les choix à faire en vue d’un rendement ?

Nous n’allons pas évaluer un type ou une marque d’engins par rapport à un autre, mais nous allons
nous efforcer de tirer les règles générales qui pourront guider notre raisonnement pour un meilleur
choix.

D’habitude les travaux de terrassement s’occupent :

- L’exécution d’une fouille qui parfois peut être profonde comme le cas de réaliser des niveaux
en sous-sol.
- La réalisation de plate-forme par exemple pour réaliser une route et en ce cas il s’agit des
quantités importantes de remblais.
Les caractéristiques principales des opérations de terrassement sont :
 En cas d’une fouille :
- Masse de terre déplacée de faible importance
- La surface de chantier restreinte
- Excavation généralement assez-profonde
 En cas de terrassement de la plate-forme :
- Il s’agit des quantités importantes des mouvements de terre
- Il utilise des machines particulières et de très grande puissance.

II. Définition et type d’engins T.P

A. DEFINITION
Pour une situation de travail, on peut avoir le choix de plusieurs engins, en effet certains sont
polyvalents et permettent d’exécuter plusieurs taches. Mais nous pourrons constater, pour
tache particulière que certains choix sont plus rentables que d’autres.

Les engins de terrassement ou matériels de terrassement se classent en trois groupes


distincts : certains de ceux-ci peut se retrouver dans chacun des groupes en raison de leur
polyvalence.
B. TYPE D’ENGINS
Groupe 1 : chargement et manutention

 Les tracteurs à chenille ou sur pneu


 Les excavateurs
 Les pelles à chenilles ou sur pneumatique
 Les tractochargeur à chenille
Groupe 2 : Transport

 Les dampers, tombereaux


 Les motoscrapeurs
 Les camions
 Les bandes transporteuses

Groupe 3 : Mise en œuvre et finition


 Les tracteurs à chenille ou pneu
Les pelles à chenilles ou sur pneu
Les niveleuses
Les compacteurs sur pneus, vibrant ou dameurs
Stabilisatrice et charrue à disque.

Etude des différents groupes

GROUPE 1 : les engins de chargement et de manutention.

Tracteur sur chenilles

1. Description sommaire de l’engin et son fonctionnement.

Le tracteur est un engin à moteur sur lequel on peut adapter un certains nombre
d’équipement de pousser, de traction, d’arrachage , le décrochage et de levage.
Son chassis supporte une lame relevable au moyen de deux vérins hydrauliques
Il existe deux type de tracteur qui se différencie par leurs systèmes de déplacement : sur
chenille et sur pneus.

NB : Le tracteur sur chenille est beaucoup plus puissant que sur pneus.

2. Caractéristique de construction.
2.1 la chaine cinématique.

La chaine cinématique d’un tracteur à cheniles est composé :

Moteur + Embrayage ( convertisseur) + Boite de vitesses ( Classique ou Power Schift.) +


Entrainement de barbotins ( système de couple conique de renvoi et réducteur)

Le Power Schift permet de changer de vitesses sans arret de la transmission de


puissance. le power est souvent associé à,un convertisseur de couple qui permet de
transmettre à l’entrée de la boite de vitesse un couple supérieur ou couple moteur
( rapport 3/1 en général).

2.2. changement de direction.


Le changement de direction se fait par embrayage et freins ou par des moteurs
hydrauliques qui commandent directement les barbotins des chenilles.

2.3. le chassis-porteur.
Le chassis-porteur supporte les paliers d’articulation du batis porte-lame ; les
deux trains de chenilles sont oscillant autour de l’axe du barbotin et reposent sur une
traverse avec amotisseur ( lames de ressort ou blocs de caoutchaouc).

3. Les caractéristiques générales.

3.1. La vitesse.

La vitesse de déplacement est de l’ordre de 10Km/h en marche avant et marche arrière. La


gamme de vitesse est de l’ordre de 2 à 4 en avant et de 2à 4 marche arrière.

3.2 le poids

Le poids de l’engin, selon la puissance est de l’ordre de 7 à 30 tonnes .

3.3. la puissance.
Les puissances courantes vont de 50 à 400 Cv.
Par exemple, pour une gamme Caterpillar :
D4 : 65Cv ; D5 : 106 Cv ? D6 ; 142Cv ; D7 : 200Cv ; D8 : 270Cv ; D9 : 400Cv.

4. Les equipements disponibles.

Les tracteurs, en plus de la lame, peut recevoir des équipements suivants :

 Niveleuse
 Scraper, tombereau, chargeur, transporteur, remorque
 Lame ( bulldozer ou bouteur)
 Dents excavatrices ( rippers)
 Tampon posseur ( puscher)
 Godet chargeur ( exvateur ou chargeuse)
 Rateau ( rock-rake), etc.

5. Avantages et inconvénients.

5.1. Avantages

 Effort de poussée supérieur ou tracteur sur pneus.


 Meilleur adhérence au sol.
 Peut travailler sur tout terrain.
 Economique par rapport au pneus ( usure moindre).

5.2. Inconvénients

 Nécessité d’une remorque pour les déplacements sur route bitumée.


 Déplacement sur chantier plus lent que le tracteur sur pneus.
 Entretien plus délicat ( chenilles barbotins, galets, tendeurs des chenilles)
 Immobilisation plus longue, plus couteux en cas de panne.

6. Utilisation pratique

6.1. Travaux de route et travaux de construction


6.2. travaux hydrauliques
6.3. carrières et mines
6.4. usage divers

7. Maintenance
La maintenance du tracteur se fait sur une base journalière, hebdomadaire et sur un rythme
de travail de 125heures soit :

 Révision du type A journalière, réalisée généralement par l’opérateur


 Révision du type B hebdomadaire, réalisée par le mécanicien de chantier
 Révision du type C, toute les 125 heures, réalisées sur le chantier.
 Révision du type D, toutes les 250 heures , réalisée sur le chantier
 Révision du type E toute les 500 heures, réalisées sur chantier ou en atelier.
 Révision du type F toute les 1000 heures, grande révision en atelier
 Révision du type G toutes les 2000 heures, très grande révision en atelier.

C. DESIGNATION DES DIFFERENTS TYPES D’ENGINS

CHARGEUSE SUR PNEUS


1. Définition

L’engin se compose d’un porteur sur chenille ou pneumatique avec un équipement frontal ne
pouvant débattre que dans un plan vertical.
Le godet est articulé au bout d’un bras unique ou de deux bras articulés.

 L’orientation du godet ne peut se faire qu’en orientant le porteur.


 La pénétration du godet dans le matériau nécessite le déplacement du porteur, la force de
pénétration dépend de l’effort de traction, de l’adhérence, du poids du chargeur, et de la
stabilité sur le sol. C’est l’essieu arrière qui transmet la puissance effective de traction.

2. caractéristique de construction

2.1. chaine cinématique

Deux technologies sont couramment utilisées :

 Moteur + Embrayage + boite de vitesse + inverseur + inverseur + Ponts à réducteurs


 Moteur + convertisseur de couple + Boite Power shift + ponts à réducteurs.
Cette dernière technologie est la plus utilisée pour les constructeurs Caterpillar, Allis
chalmers, Michigan, hanomag, wabco, Houch….
Le Power shift permet de changer les vitesses sans arret de la transmission de Puissance.
Le power schift est souvent associé à un convertisseur de couple qui permet de transmettre à
l’entrée de la boite de vitesse un couple supérieur au moteur ( rapport 3/1 en général)

2.2. changement de direction

Pour le changement de direction, trois systèmes sont utilisés : roues AV directrices, roues AV
et AR directrices et chassis articulé par vérins.

 Roues directrices
Ce système a été pendant longtemps le seul utilisé, mais il présente deux inconvénients : le rayon de
braquage est important et les roues AV et AR ne passent pas sur les memes traces ( usure des
pneus). A présent, ce système à tendance à etre abandonné par les constructeurs.

 Les roues AV et AR directrices :

Cette solution est peu répandue ailleurs que chez le constructeur Michigan, car elle est conteuse et
complexe .

Chassis articulé par vérins :

L’axe d’articulation du châssis se situe à égale distance entre l’essieu AV et l’essieu AR, ce qui permet
aux roues AV et AR de passer sur les mêmes traces ( usures minimisée). De plus, le rayon de
braquage est braquage est très faible ( de 5 à 8 mètres).

3. Caractéristique générale

3.1. Vitesse

Vitesse de déplacement maximum en marche AV ou AR = 30 à 50 Km/h

Sur certains modèle, la vitesse en marche AR est supérieur à la vitesse en marche AV.

La gamme de vitesse est de 2 à 4 en marche AR comme en marche AV.

3.2. Poids

Selon le type d’engins, le poids va de 6 à plus de 67 tonnes.

3.3. Puissance

La puissance des engins varit de 60 à plus De 560 Cv

3.4. capacité.

Les godets ont une capacité qui peut aller jusqu’à 15 m3

4. Equipements disponibles.

Certains constructeurs fabriquent des chargeurs munis à l’arrière d’une petit Pelle rétro-caveuse. On
appelle ces engins-Back loaders.

5. Avantages et inconvénients

5.1. Avantage

* la qualité essentielle du pneu et sa mobilité,

* facilité de déplacement sur un chantier, d’un endroit à un autre,

* possibilité de déplacer des charges sur des courtes distances

* rapport capacité-poids supérieur à celui de la pelle hydraulique.

5.2. inconvénients
* l’usure des pneumatiques est un facteur de cout important pour cet engin

* Faible débattement de l’équipement ( hauteur d’attaque-hauteur de déchargement)

* cout d’entretien mécanique élevé

* durée d’un cycle de chargement supérieur à celui d’une pelle hydraulique ( hauteur= 30 à 40
secondes)

6. utilisation pratique

* reprise manutention et chargement de tous matériaux avec le godet approprié : gravier, sable,
terre, argile, roches…

* excavation en plat de matériaux meubles et désagrégées

* excavation en butte de matériaux tendres,

* nettoyage des aires

* épandage et nivellement des matériaux des routiers,

* ripage des voies ferrées

* manutention et transport de matériaux à l’intérieur du chantier et sur de courtes distances

* creusement des fondations

* alimentation de trémies …

7. maintenance

La maintenance du chargeur sur roues se fait sur une base journalière, hebdomadaire et sur un
rythme de travail de 125 heures ( soit voir cours précédants)

7.1. inspection journalière du chargeur sur pneus ( voir image)


Les pelles hydrauliques
I. DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ENGIN ET SON FONCTIONNEMENT.
Un excavateur (ou la pelle mécanique, comme il est appelé encore), est un engin de
terrassement qui travaille en station, c’est-à-dire que son châssis porteur sert uniquement
aux déplacements sans participer au cycle de travail.
(Le cycle de travail de la pelle : prendre les matériaux, basculer et remplir)
II. Caractéristiques de
construction

D’après l’équipement de travail, les pelles hydrauliques peuvent être :


a) Pelle équipée en rétro-
Avec cet équipement, l’engin creuse généralement au-dessous du niveau du sol d’assise
de l’engin, et dans ce cas, le godet se remplit en raclant le sol de l’extérieur vers la pelle :

b) Pelle équipée en butte


Dans ce cas, elle travaille devant un front de taille dont la hauteur ne doit pas depasser
la hauteur maximale d’élévation du godet, qui se remplit en raclant le front de taille de
base en hauteur.

c) En dragline

Dans ce cas l’excavateur a une flèche qui peut pivoter en plan vertical de + 25° à + 60°, autour d’un
axe horizontal, maintenue par un jeu de haubans en câble métallique au-dessus de la cabine de
l’opérateur et avec un godet de forme spéciale

d) En benne preneuse

Suspendue à l’extrémité de la flèche et composée de deux semi coquilles, munies des dents, elle
tombe librement en position ouverte sur le terrain à excaver, après la benne est relevée ce entraine
sa fermeture.

3. Chaine cinématique

Description :
- Moteur thermique (Diesel)
- Pompes hydrauliques haute pression
- Distributeurs hydrauliques
- Moteurs hydrauliques d’entrainement

Train de roulement d’une pelle sur chenilles

Sa Composition :

4. Equipements disponibles
Par rapport à leurs destinations, les équipements des pelles en rétro ont les formes
suivantes :

- Le godet à éjecteur
- Le godet de terrassement
- Le godet normal tranchée
- Le godet curage de fossé
- Le godet fond de fouille
- Le godet en forme de fossé

5.Caractéristiques techniques

Ce sont :

 Profondeur maximale
d’excavation- A
 Portée maximale au
niveau de sol- B
 Hauteur maximale en fin
de vidange-C
 Hauteur maximale de
déchargement- D
 Hauteur minimale de
déchargement- E
 Profondeur maximale de
fouille pour fond plat- F
 Profondeur maximale de
la fouille-G
 Portée maximale H- etc

Deuxième groupe : Engins de transport.

DEUXIEME GROUPE
DUMPERS, Tombereaux
1. Description sommaire de l’engin et son fonctionnement.

Les dumpers ou tombereaux sont des véhicules comportant un châssis porteur, qui sont
équipés d’une benne basculante pour permettre le transport des matériaux sur chantier
ou sur le réseau routier.

1. Caractéristiques de construction

La principale caractéristique de ces camions est la capacité de transport (appelée charge


utile ou CU) qui correspond à la charge maximale placée dans la benne qui peut etre
transportée.
d'habitute pour déterminer la charge utile on utile la relation suivante :

CU = PTAC- PV
PTAC : est le Poids Total Autorisée en Charge et les valeurs :
PTAC < 19 T pour 2essieux
PTAC< 26 T pour 3 essieux et plus

PV : est le Poids de véhicule en ordre de marche sans conducteur, passagers ou


chargement.

D’après les numéros des essieux on peut trouver les notations suivantes :

4*4= camion à 4 roues, dont deux essieux moteurs


6*2= camion à 6 roues dont un essieu moteur

NB : on doit mentionner que, ici par le terme de roue on comprend une extrémité d’un
essieu, ou on peut trouver une roue isolée ou deux roues jumelées

Un cas spécifique du camion est le tombereau automoteur, qui est équipé d’une benne
ouverte pour transporter et déverser * : latéralement par l’arrière ou par fond les
matériaux, mais en restant toujours à l’intérieur du chantier.

2. Chaine cinématique ou chaine de mouvement ( tous les organes mécaniques qui


concourent à la transmission de la puissance du moteur jusqu’aux roues)

- Le moteur
- Convertisseurs de couple
- Un arbre
- Boite de vitesse power shift
- Arbre
- Réducteur
- Roues motrices
3. Carac
téris
tique
s

techniques : voire l’image.


ARSC
 Vitesse de descente stabilisée
 Réglable entre 10~55km/h
 Réglage fin de la vitesse
 Voyant de surchauffe
 Actif sur les roues AR
 Similaire au régulateur de vitesse
 Conduite plus souple et meilleur
 Contrôle avec machine chargée
 Réduction fatigue opérateur

Ralentisseur automatique lors d’une pente rai-


-de descendante

Commutateur de feux Commutateur de


de détresse mode puissance
Commutateur
Commutateur de
Commutateur direction de
AISS LOW
d’activation du secours
ralentisseur
automatique
En cas de problème mécanique enclencher le commutateur de direction de secours
( assistance de direction électrohydraulique)

L = demultiplication, système de crabotage

- SCRAPER OU DECAPEUR

1. Description sommaire de l’engin et de son fonctionnement


Le Scraper ou décapeur est un engin d’excavation de chargement de transport et de
déversement de matériaux de consistance moyenne non rocheux.
Il se compose essentiellement d’une benne sur pneus munie à sa partie inférieure d’une
lame racleuse, agissant comme un rabot. La lame est en trois parties, la partie centrale
est en saillie. La benne possède également des bords d’attaque qui permettent d’obtenir
une coupe nette. Cette benne peut se lever ou se baisser.

Nota : Scraper, en anglais, veut dire grattoir.

2 . Caractéristiques de construction

Il existe principalement trois types de scraper : les scraper tracté ( wagon scraper), le
scraper automoteur ( motoscraper) et le scraper automoteur avec élévateur ( elevating
craper)

3.Chaine cinématique

3.1 Scraper tracté :


Deux essieus à pneus. L’un est porteur, l’autre directeur est solidaire du Timon de
remorque et de direction.

Un tablier oscillant oscillant obstrue l’avant de la benne et le virage est obtenu par un
éjecteur. Les commandes sont transmises par cables.
3.2 Scraper automoteur :

La benne ne comporte qu’un seul essieu et l’avant sont reliés à un tracteur n’ayant en
général qu’un seul essieu ( non directeur )

Dans certains cas l’essieu de la benne est également moteur, un deuxième moteur est
placé à l’arrière de la benne.

La liaison entre le tracteur et la benne est réalisée par un pivot vertical. La commande de
direction se fait par des vérins hydrauliques, qui modifient l’angle entre la benne et le
tracteur.

Les commandes de benne (relevage, éjecteur, tablier) sont hydrauliques.

3.3 Le scraper automoteur avec élévateur :

L’avant de la benne est muni d’un élévateur incliné du type à palettes, commandé en
général par un moteur hydraulique. Cet élévateur charge la benne en pulvérisant vers
l’arrière.
Le déchargement est réalisé en changeant le sens de rotation de l’élévateur. Le tablier
est remplacé par un fond coulissant.

Niveleuse automotrice (grader)

1. Description sommaire de l’engin et son fonctionnement.


La niveleuse est engin de terrasement, il sert à creuser, à deplacer et à niveler la terre.

L’élément principal de cet engin est la lame, elle est placée entre les roues +
arrière au milieu du chassis. Une niveleuse comporte un chassis sur 4 ou 6 roues à
pneus au centre duquel se trouve une lame. Cette lame peut
 Etre descendue ou relevé
 Etre déplacé latéralement.
 Pivoter de 180° dans le plan horizontal de chaque coté de l’axe longitudinal du chassis,

 Pivoter de 0 à 90° dans le plan vertical de chaque coté de l’axe longitidinal du chassis
 Pivoter d’un certain angle autour de son axe longitudinal ( inclinaison de angle de coupe)

2. CARACTERISTIQUE DE CONSTRUCTION

2.1.Le chassis
Le chassis est solidaire du train AR, soit articulé. Son role majeur est de supporter
le système de réglage de la lame.
Certaines niveleuse sont du type articulé ( faible rayon de braquage).

II.2 . le moteur
Le moteur est généralement situé au-dessus des roues motrices arrières.
C’est un moteur Diesel : la transmission se fait par embrayage à disque et
boite de vitesse classique ou par convertisseur de couple.

II.3 La transmission
La transmission est soit par embrayage monodisque, soit par convertisseur
de couple. Les liaisons sont faites par cardan : le pont arrière est son
différentiel.
Les roues de l’essieu avant inclinable par vérin.

2.4. le pont AR

Le pont AR est moteur souvent un montage de roues des Tandem


( balancier) la voie est en général étroite. Les Balanciers : Dans les balanciers,
la transmission se fait par chaine à rouleaux. Le carter de balancier oscille sur
roulements à galets qui encaissent tous les efforts dus aux roues. Par
conséquent, les démi-arbres de pont ne sont soumis qu’aux efforts de
torsion.

2.5. les balanciers

Les balanciers ont un débattement important et contribuent pour une


grande part à la stabilité de la niveleuse. Le passage d’une roue sur une
dénivellation de hauteur ne provoque sur la lame qu’une variation de h/8 et
par conséquent l’influence des dénivellations sur la lame est diminuée.

2.6. la direction

Elle est donnée par l’orientation des roues avant, c’est généralement une
direction assistée de facon à faciliter l’inclinaison des roues alors que l’engin
travaille en biais.
2.7. L’essieu AV

Les roues AV sont directrices. L’essieu AV de forme arquée avec une bonne
tenue par rappaort au chassis. Il est de type pendulaire. Le dégagement par
rapport au sol sous l’essieu AV est de l’ordre de 60 cm.
Les roues AV sont à la fois directrices et inclinables.
L’inclinaison des roues est absolument nécessaire pour compenser les efforts
latéraux dus à la lame dans la plupart des travaux.
De plus l’inclinaison des roues permet de réduire de façon appréciable le rayon
de braquage.

2.8. Le système de commande


La transmission des mouvements à la lame est mécanique et parfois hydraulique
(plus courant). Le système de commande mécanique est assez compliqué et
comporte de nombreux renvois. Il faut l’entretenir avec soin de façon à éviter
l’usure et le jeu. S’il y a du jeu dans la commande de la lame broute (saute) et
fera un travail irrégulier et peu précis.

2.9. La lame.

La lame, élément principal de l’engin est en acier spécial, est étudiée afin d’assurer une bonne
coupe et bon dégagement des matériaux arrachés.

Elle peut être pivotée de chaque côté. Inclinaison de l’angle de coupe.


Le porte-lame est mobile muni d’une couronne dentée.
Cet anneau est supporté à l’avant par la lame de traction qui est une poutre
hissée au châssis par une rotule.
A l’arrière, il est maintenu par des vérins ou des tiges réglables suivant le
relevage que l’on veut donner à la lame. Le porte-lame peut pivoter sur lui-
même.
Le système de manœuvre permet à la lame de prendre toutes positions voulues :
 Inclinaison par rapport au sol.
 Décalage par rapport à l’axe du châssis.
 Relevable.

La longueur de la lame est de l’ordre de 2à 5 mètres (durée de 200 à 400h) selon les

h2 h1

travaux)
3. La chaine cinématique

a. inverseur

a. Frein
b. Transmission
c. Boite de vitesse
d. Embrayage
e. Moteur
f. Pont AR
g. Balancier

4. Caractéristiques générales : Exemple.

 Moteur : de moteur 75 à plus de 250 CV


 Capacité de réservoir : 200 à 370 litres
 Vitesse de déplacement : de 0 à 30 ou 35 Km/h
 Circuit hydraulique : basse pression environ 180 Bars
 Poids total : l’ordre de 5 à plus 25 tonnes.

Opérations préalables à l'exécution de certains travaux


Réglage de l'angle d'attaque de la lame

 Poser la lame au sol et desserrer les écrous des boulons (repère A) pour libérer
la cale de la crémaillère.
 Agir simultanément sur les deux vérins de levée de lame. Pour augmenter l'angle
d'attaque, pousser les deux leviers de commande des vérins de levée. Pour le
diminuer, tirer les deux mêmes leviers.
 Resserrer ensuite les écrous à l'une des positions choisies.
Ce réglage est utile suivant les travaux à exécuter dont on peut distinguer 3 familles :
1) Epandage des matériaux de corps de chaussées POSITION 1 - Angle de coupe à maxi 63°.
Crémaillère avancée au maximum vers les roues AV.
2) Terrassement : Tous travaux où les matériaux s'enroulent avant de glisser latéralement
suivant l'angle de rotation de lame. Nivellement, fossé, talus. Angle de coupe a environ
45°.
3) Décapage : Tous travaux où les matériaux, du fait de leur nature ne forment pas de
copeaux et nécessitent un angle de coupe à environ 28°, par exemple, pour les travaux en
terrain sec et dur.

7.1. Mise en place et dépose de pics du scarificateur

La traverse du scarificateur reste à demeure sur l'engin.


Pour poser les pics avant :
 Emmancher chaque pic dans le boîtier, le talon se situera vers l'avant.
 Emmancher la clavette.
Pour dégager un pic, taper les 2 faces latérales de la clavette pour obtenir son
décoincement et la retirer.

8.3. Verrouillage des bras porte-vérin


Vue du poste de conduite
8.4. Nivellement lame centrée
8.5. Fosse a droite, pan gauche

8.6. Fosse partie extérieure en talus


8.7. Reprise de cordon en talus, en fosse ou en épandage de pierres
III. Maintenance des engins

7.1. Opérations essentielles à réaliser tous les jours après le travail.

 Nettoyer au gasoil la couronne dentée et la graisser


 Nettoyer au gasoil l’arbre de coulissement de la lame et le graisser légèrement.
Attention, en atmosphère sèche et poussiéreuse :
 Ne graisser ni l’arbre ni la couronne en cours de travail.
Attention, en humide
 Graisser l’arbre et la couronne avant le travail.

7.2. Entretien journalier

Chaque jour on procédera aux opérations suivantes :


1. Vérifier (nettoyer) l’élément de filtre à air.
2. Vérifier l’indicateur de colmatage du filtre à air, moteur en moteur en marche à plein
régime,
3. Vérifier le niveau d’huile moteur, avec moteur en marche normale.
4. Vérifier le niveau d’huile au ralenti
5. Vérifier (compléter) le niveau d’huile hydraulique, avec les équipements posés au sol.
6. Vérifier (compléter) le niveau d’eau dans le radiateur.
7. nettoyer et graisser la couronne de rotation
8. nettoyer et graisser la glissière de la lame
9. vérifier (compléter) la pression de gonflage des pneumatiques
10. vérifier l’état des lames.
11. Vérifier les pointes du sacrificateur.
12. vérifier (compléter) le niveau de carburant dans le réservoir.
13. graisser les pivots d’essieux
14. graisser les pivots de fusées de direction.
15. graisser la barre de direction
16. graisser le pivot de vérin d’inclinaison de roue.
17. graisser tous les joints de cardan des commandes des équipements
18. vérifier le serrage de la boulonnerie.
19. vérifier l’absence de fuite d’huile.
COMPACTEUR
1. Description sommaire de l’engin et son fonctionnement.

Le compacteur est un engin lourd qui tasse la terre sous lui grâce à un ou plusieurs
rouleaux en fonte ou en plusieurs lignes pneumatiques.
Il existe plusieurs types de compacteurs :

1.1. Les rouleaux à cylindres lisses

Les bandages en acier sont disposés en triangle avec recouvrement d’une voie sur l’autre
d’environ 10 cm. On peut ajouter dans l’une des bandages des secteurs en route pour
lester l’ensemble. On augmente aussi le poids total du rouleau de 4 tonnes. Ces rouleaux
sont transportés sur remorque.

1.2. Les pieds de mouton

Les rouleaux à pied de mouton sont des rouleaux hérissés de pointes tronconique
destinés à poinçonner le sol. Ces points font 20 cm de profondeur. Les rouleaux
peuvent être lestés pour remplissage d’eau ou de sable. Les pieds de moutons assurent
un très bon compactage en profondeur. Ils sont utilisables pour le compactage
superficiel (0 à 50 cm) car ils jouent le rôle d’un scarificateur. On peut dans ce cas
utiliser un système de pieds de mouton amovible.

1.3.Les rouleaux à pneus

Les rouleaux à pneus offrent l’avantage sur les rouleaux à bandage en acier, d’être plus
rapide et assurer un compactage plus régulier, du fait de la déformation du pneu. Pour
obtenir un compactage uniforme, les pneus doivent être aussi indépendants que
possible les uns des autres. Les pressions exercées par un pneu et par un rouleau lisse :
les roues avant et arrières doivent être intercalées de façon à compacter toute la
surface.
Remarque : la pression exercée par un compacteur à pneus sur le sol de deux facteurs :
 La pression de gonflage des pneus
 Le poids de l’ensemble de l’engin

1.4.Les rouleaux vibrants

Pour améliorer le compactage des remblais, on a imaginé de faire vibrer les rouleaux,
ce qui augmente la densité apparente du sol. La fréquence de vibration est assez
grande (25 à 60 Hz).
Elle est obtenue par la rotation de balourds solidaires du bandage, à une vitesse
beaucoup plus grande que celle du rouleau. La force centrifuge obtenue peut atteindre
30 tonnes avec des vitesses de rotation de 3000 tr/min et des balourds de 70 Kg.

2. Caractéristiques générales
2.1.Rouleaux vibrants
- Largeur de compactage de l’ordre de 0,7 à 2 mètres
- Poids de l’ordre de 0,6 à 6 tonnes.
- Vitesse de travail de l’ordre de 1 à 3 Km/h
- Fréquence de vibration de l’ordre de : 22 à 60 Hz
- Force centrifuge développée : 0,8 à 30 tonnes
- Répartition des charges par un génératrice

 Roues avant 13 Kg/cm


 Roues arrières 22 Kg/cm

2.2.Rouleaux pieds de mouton

Les pieds de mouton sont en général montés sur des rouleaux vibrants :

- Nombre de pieds jusqu’à 150.


- Hauteur des pieds 20 à 25 cm.
- Surface d’appui sur le sol : 80 à 100 cm2
- Prévoir un tracteur plus puissant (10%) par un pied de mouton que pour un rouleau lisse.

Rouleaux à pneus automoteurs

- Largeur de compactage de l’ordre de 3 mètres.


- Poids minimum 15 à 50 tonnes.
- Vitesse de travail de l’ordre de 25 Km/h
- Capacité de lestage 4 à 9 m3
- Nombre de roues 7 roues ( 4+3) 9 roues ( 5+4) ou 11 roues ( 6+8)
- Puissance 65 à 240 Cv
- Charge par roue ( poids/ nombre roues) est de l’ordre de 30 cm
Exemple de charge par roue : un compacteur de 24 tonnes qui a 9 roues à une charge par
roue de 2,7 Tonnes.

Utilisation pratique

L’utilisation du compacteur dépend des résultats donnés par l’essai proton


Du terrain. Le compactage se fait par couches nécessaires successives, chaque
couche est du préalable soit humidifié, sont exposés à l’air, selon la terre sont régalés
au bulldozer ou à la niveleuse, sur une épaisseur qui est établie en fonction du type
de compactage dont on dispose.
 Pied de mouton 25 cm en 15 passes
 Rouleau à pneus 15 tonnes 10 cm en 6 passes
 Rouleau à pneus 50 tonnes 50 Cm en 10 Passes.

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