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Ecole National des Ingénieurs de Monastir

Rapport de TPE hydraulique

Les engins de manutention

Elaboré par : Encadré par :


Khouloud CHOUCHANE Mr.Youssef TIMOUMI
Mohamed ARFAOUI
Abdarezzak BOUGUERRA ZINA

2ème génie mécanique Groupe 1

2016-2017

Sommaire
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Chapitre1 : étude bibliographique ……………………………………………………………………………………………….4

1. introduction……………………………………………………………………………………………………………………………….4

2. domaines d’applications …………………………………………………………………………………………………………..4

3. les engins de manutention………………………………………………………………………………………………….………5

3-1.chariot élévateur…………………………………………………………………………………………………………….………5

3-2.bouteur…………………………………………………………………………………………………………………………………….7

3-3.portique hydraulique………………………………………………………………………………………………………………8

3-4acsenseur hydraulique……………………………………………………………………………………………………………..9

Chapitre2 : dimensionnement d’un chariot élévateur………………………………………………………….………11

1. introduction………………………………………………………………………………………………………………………….….11

2. détermination de la course du vérin………………………………………………………………………………….……11

3. détermination du diamètre………………………………………………………………………………………………..…..11

3-1.effort théorique…………………………………………………………………………………………………………………….11

3-2.effort réel………………………………………………………………………………………………………………………………11

4. calcul de l’effort de la tige…………………………………………………………..……………………….………………13

5. résistance mécanique du vérin……………………………………………………………………………………….……….13

6. caractéristiques technique d’un chariot KEF10………………………………………………………………………...14

7. dimensions…………………………………………………………………………………………………………………………………14

8. dimensionnement du vérin…………………………………………………………………………………………………………15

Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………………..16

Sommaire de figures

2
Figures pages
Fig1 : château d’eau 4

Fig2 : turbine 4

Fig3 : composants d’un chariot élévateur 5

Fig4 : principe de fonctionnement 6

Fig 5 : bouteur 7

Fig6 : équipement avant 7

Fig7 : équipement arrière 8

Fig8 : portique hydraulique 8

Fig9 : principe de fonctionnement d’un ascenseur hydraulique 9

Fig 10 : composants d’un ascenseur hydraulique 10

Fig11 : Détermination de la course et le diamètre de vérin 11

Figure 12: Relation entre le diamètre de piston et l’effort axial 12

Figure 13: Effort de rentrée de la tige 13

Fig14 : Résistance mécanique de vérin 13

Fig15 : fiche technique 14

Fig16 : dimensionnement du vérin 15

Chapitre 1 : étude bibliographique

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1. introduction
L’hydraulique est un moyen simple de transmission de puissance d’un point à un
autre, au même titre que la mécanique et l’électricité. Différentes formes
d’énergie sont utilisées en hydraulique :

• L’énergie potentielle (par gravité), Exemple : un château d’eau.

• L’énergie cinétique (par vitesse), Exemple : une turbine hydroélectrique.


L’énergie par pression

• . C’est cette forme d’énergie qui est utilisée dans les systèmes hydrauliques
industriels et mobiles.

2. domaines d’application

● Il existe des diffères domaines d’application de l’hydraulique tel que:

Machine-outil

Engins de travaux publics

Machines agricoles

Manutention

Dans notre rapport, on doit s’intéresser par quelques engins de manutention


hydrauliques, leurs composants et leurs principes de fonctionnement.

La manutention désigne l'action de manipuler, de déplacer des marchandises, des


personnes ou des documents dans un lieu de production ou de stockage tel
une usine, un magasin, etc.

Fig1 : château d’eau Fig2 : turbine

3. les engins de manutention


3-1: chariot élévateur
Définition:

Un chariot élévateur est un appareil de levage et de manutention destiné au


transfert de charges dans les usines ou les entrepôts de stockage. Il sert

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principalement au transport de produits finis depuis les chaînes de fabrications vers
les lieux de stockage

Composants :

Un chariot élévateur typique est généralement composé des éléments suivants :

Un moteur à combustion interne alimenté par du GPL, ou du gazole, ou un moteur


électrique à courant continu ou à courant alternatif alimenté par une batterie
d'accumulateurs ou par des piles à combustible.

Le mât est l'assemblage vertical de profils métalliques (liaison glissière) qui permet
de lever, de baisser et d'incliner (liaison pivot) la charge. Le mât peut être
actionné hydrauliquement

Le tablier porte-charge, sur lequel sont fixées la ou les fourche en métal ou les
équipements optionnels

Une ou plusieurs fourches, qui sont les bras en forme de L qui retiennent la charge.
La partie verticale arrière de la fourche est le plus souvent accrochée au tablier
porte-charge au moyen d'un crochet

La cabine, qui avec une place pour le conducteur ou cariste, contient tous les
actionneurs de mouvements : les pédales de commande, le volant de direction, les
boutons et les leviers de commande hydraulique pour diriger le chariot, un tableau
de bord avec les voyants et un diagramme de charge informant le conducteur du
poids à ne pas dépasser en fonction des dimensions de la charge et de la hauteur
d'élévation.

Fig 3 : composant d’un

Chariot élévateur

Principe de fonctionnement du chariot élévateur

Le mat est actionné grâce à un vérin double effet. Durant la phase de levage, il faut
chasser l’huile de la petite chambre. L’huile repart vers à travers une série de clapets
et de distributeurs qui freinent la circulation de l’huile et par conséquence provoque
l’élévation de la pression d’huile pour le levage. Prendre en compte ce phénomène
nécessite un second capteur sur le circuit de retour de l’huile. De même, le vérin de
compensation permettant de maintenir l’assiette du tablier engendre des pressions
qu’il est judicieux de prendre en compte (schéma ci-dessous).

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Fig 4 : principe de

Fonctionnement

Avantages:
●Il peut être plus facilement utilisé à l'intérieur ou à l'extérieur que le chariot élévateur
électrique.

● Ils sont plus puissant que le chariot élévateur électrique

● Il peut fonctionner sur un sol irrégulier.

Inconvénients:
● le chariot élévateur de gaz besoin de plus d'entretien que les chariots élévateurs
électriques car elles sont sujettes aux fuites de conduites ici et là.

● Il peut être bruyant.

3-2Bouteur
Définition:

Le bouteur est un engin automoteur à chenilles ou à roues, son travail consiste à


déplacer et niveler des matériaux, selon un cycle alternatif

Domaines d’utilisation

●-Nettoyer la terre végétale

●-Tirer des charrues

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●-Opérer le régalage du sol pour le stabiliser

●-Faire le défonçage du terrain

●-Pousser une décapeuse

Fig 5 : bouteur

Composants:

Equipement avant:

-lame de terrassement

-lame de pousse

-lame pour travaux forestiers

Fig 6 : équipement avant

Equipement arrière:

-dent de ripper (défonceuse)

-scarificateur

-équipement soc (utilisé en cas de traitement de

- sol ou pour aérer des matériaux humides) Fig7 : équipement arrière

-treuil

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3-3Portiques hydrauliques
Définition :

Les portiques hydrauliques sont sûrs et constituent un moyen efficace de lever et de


positionner des charges lourdes dans des applications où les grues traditionnelles ne
conviennent pas et où des structures permanentes en hauteur pour les grues ne sont
pas possibles. Utilisés sur des rails, les portiques hydrauliques sont aussi un moyen
de déplacer et de positionner des charges lourdes.

Principe de fonctionnement:

Le portique, quant à lui, circule sur une bande de roulement, généralement


constituée de rails située à même le sol. L'appareil se compose de quatre poutres
verticales. Les deux poutres composant la largeur sont solidarisées. Au sommet de
l'ensemble, dans le sens de la longueur, sont installées deux poutres longitudinales,
elles aussi solidarisées, sur lesquelles repose un chemin de roulement composé de
rails. Sur ces rails circule un chariot qui supporte effectivement le matériel de levage
lui-même qui se compose d'un ou deux treuils sur lesquels s'enroulent les câbles de
levage ainsi que le moyen de préhension qui peut être un palan, une pince
hydraulique, un grappin, un électro-aimant etc. Une cabine de conduite suspendue
complète l'installation.

Fig 8 : portique hydraulique

3-4Ascenseur hydraulique
Principe de fonctionnement:

L'ascenseur hydraulique s'adapte à des espaces restreints et à des vitesses de


déplacement modérées.

Contrairement à l'ascenseur électrique, il ne dispose pas de contrepoids :

• La cabine de l'ascenseur se déplace sur simple pression d'un bouton qui


actionne un piston contenant de l'huile.

• L'huile est envoyée dans le vérin qui actionne le piston via une centrale
hydraulique (pompe).

• Lorsque le piston se remplit, la cabine monte.

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• La descente s'effectue par un simple arrêt de la pression

Fig 9 : principe de fonctionnement d’un ascenseur hydraulique

Critère de choix:

Qu'il s'agit d'un ascenseur électrique ou hydraulique, plusieurs critères de choix


sont à définir afin de répondre précisément à vos besoins.
Pour choisir entre ces 2 technologies, il faut avant tout définir vos besoins et vos
contraintes relatifs :
● à la consommation énergétique ;
● au confort souhaité ;
● à la vitesse de déplacement ;
● aux normes de sécurité.

Composants de ascenseur hydraulique:

L'ascenseur hydraulique est composé notamment :


● d'une cabine
● d'un réservoir d'huile
● d'un moteur électrique
● d'une pompe hydraulique

Fig 10 : composants d’un ascenseur hydraulique

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Avantages :
D'une manière générale, l'ascenseur hydraulique présente ces avantages par
rapport à l'ascenseur électrique :
•il est silencieux
• il est facile à installer
• les déplacements de la cabine s'effectuent en douceur
• son entretien est relativement simple.
Inconvénients:

• L'ascenseur hydraulique présente néanmoins quelques inconvénients :


• sa consommation importante en énergie et en huile ;
• sa vitesse de déplacement réduite ;
• le nécessaire renforcement de la dalle du sol lors de son installation ;
• Son élévation limitée.

Chapitre 2 : dimensionnement d’un chariot élévateur


1. Introduction
On retrouve des chariots élévateurs dans presque toutes les entreprises. Ceux-ci
peuvent soulever et transporter des charges pesant jusqu’à 3 600 kg à des hauteurs
pouvant atteindre 20 mètres. Afin de tirer le meilleur parti du chariot élévateur, le
cariste doit bien connaître les caractéristiques et les capacités de l’équipement
qu’il opère ainsi que les principes de sécurité qui entourent son utilisation.

2. Détermination de la course du vérin


La course est choisie en fonction du déplacement à réaliser. La longueur de course
du vérin doit au moins être égale à la course souhaitée (la fin de course se fera
enbutant sur les fonds du vérin ou sur des butées extérieures).

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Sur un vérin traditionnel, la longueur de la course influe directement sur
l’encombrement général.
Selon le vérin choisi, la course sera standard (imposée par le constructeur) ou spéciale
(réalisée à la demande).

Fig11 : Détermination de la course et le diamètre de vérin

3. Détermination du diamètre
Le diamètre du piston est en rapport direct avec l’effort axial développé par le
vérin.
3-1 : Effort théorique
L’air comprimé situé dans la chambre arrière applique une poussée sur toute la
surface qui l’emprisonne – entre autre, sur toute la surface du piston.
Il en résulte un effort axial théorique développé par le vérin et transmis en bout de
tige.
Ft : effort théorique axial
p : pression de service à l’intérieur de la chambre du vérin
S : surface du piston sur laquelle la pression s’applique
3-2 : Effort réel
Lorsqu’un vérin est en conditions réelles d’utilisation, il développe un effort de
poussée réel inférieur à l’effort théorique car il faut tenir compte :
Des frottements internes au vérin, De la contre pression qui est établie dans la
chambre opposée pour obtenir un mouvement régulier.

Figure 12: Relation entre le diamètre de piston et l’effort axial

On estime, en usage général, les forces qui s’opposent à l’effort de poussée à


environ 3 à 20% de l’effort obtenu (et 10% en général) Avec

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Ft : effort théorique axial
Fr : effort réel
Ff : forces de frottement et divers

Calculs et unités pratiques


La formule F = p.S permet de déterminer l’effort développé par un vérindonné ou
de déterminer la section nécessaire pour développer un effort donnée.
F = p.R^2
Attention aux unités
En automatisme, l’unité de pression employée est le bar (et non le pascal), il en
résulte un choix d’unités pratiques, permettant des calculs simples.
Avec :
P est exprimé en bar
R est exprimé en cm
S est exprimé en cm2
Fr = Ft – Ff F r = 9 0 % . F t
F est exprimé en daN (déca-newton)
Selon l’effort (Ft ou Fr) choisi dans le calcul, on déterminera un rayon théorique ou
réel du piston.

4.Calcul de l’effort de rentrée de tige


Les calculs que nous venons d’aborder permettent de déterminer un vérin pour un effort axial
en poussant. La méthode de calcul est la même pour le mouvement de rentrée de tige mais la
surface du piston sur laquelle la pression de l’air comprimé agit n’est plus la même. En effet,
il faut tenir compte de la tige du piston

Figure 13: Effort de rentrée de la tige

La section est déterminée à partir de la relation suivante:


S = Spiston – Stige S = π *(Rpiston 2 – Rtige2)

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5. Résistance mécanique du vérin
Comme indique la figure ci-dessous, la résistance au flambage Sous l’action d’une charge
axiale, la tige du vérin est sollicitée au flambage. Plus la course est longue et le diamètre de
tige petit, plus le flambage est élevé

Fig14 : Résistance mécanique de vérin

6. Caractéristique techniques d’un chariot élévateur KEF10:


Capacité charge :1000 Kg
Centre de charge :500 mm
Max. Hauteur de levage :3000 mm
Inclinaison du mât (F/R) :6º/12º (deg)
Rayon de braquage minimum :1850 mm
Max. Vitesse (à vide) :16.5 km/h
Vitesse de levage (à pleine charge) :330(mm/s)
Capacité de levage max (pleine charge) :22%
Poids sans batterie :2830 Kg

Fig15 : fiche technique

7. Dimensions :
• Longueur (jusqu’aux extrémités des lames) :2075mm
• Largeur :1080mm

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• Min. Hauteur du mât :1970mm
• Hauteur :2045mm
• Mesures des lames :35x100x920mm
• Lames Distance min/max :200/920mm
• Roulement de la roue avant :900mm
• Roulement de la roue arrière :915mm
• Distance au sol :90mm

8. Dimensionnement du vérin
Pour dimensionner les tiges de vérin, on applique la formule de la charge
critique d’Euler FC qui donne la charge maximum admissible en compression
(instable) en fonction :
• du module de Young E du matériau
• du moment quadratique de la section de la tige
• de sa longueur libre de flambage L = course . K. Le facteur K dépend du
mode de fixation du vérin et du type de guidage de l’extrémité de la charge.
Ces coefficients sont en général donnés sous forme de tableau par les
constructeurs de vérins.

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Fig16 : dimensionnement du vérin

Conclusion :
L’intérêt de ce travaux pratique est de familiariser dans le domaine hydraulique et
en particulier au circuit hydraulique existant dans les chariots élévateurs
Ce TPE nous a permet d’approfondir le recherche en partie bibliographique mais le
calcul et le dimensionnement est la partie la plus essentiel vue qu’on applique
directement la science acquise au cours du machine hydraulique.

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