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FACULTE DE TECHNOLOGIE
Département de Génie Mécanique
Filière : Génie Mécanique
Thème
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Soutenu le : 16/07/2021
2 Mécanismes à cames……………………………………………………………………….1
2.7 Les avantages et les inconvénients des mécanismes came/ tige …………………….5
4 L’excentrique……………………………………………………………………………..11
Cette étude s’articule autour des mécanismes à cames, leurs types, les différentes
conceptions et leurs usages. Les mécanismes à cames sont largement utilisés dans plusieurs
domaines tels que : l’industrie automotive, aéronautique, navale, …. etc. Ces mécanismes sont
importants, voire nécessaires pour la transmission et la transformation de mouvement pour la
commande des systèmes mécaniques lors de l’accomplissement d’une fonction donnée. A
l’issue de cette étude, l’accent a été mis sur la came excentrique qui est utilisée pour la
commande du râteau mobile du laminoir de rond à béton.
2. Mécanismes à cames
Les mécanismes à cames sont utilisés dans diverses constructions mécaniques, telles que
les moteurs à combustion interne, les machines à couper le métal, les machines de l’industrie
alimentaire et les systèmes automatisés.
Une came est une face mécanique permettant de piloter le déplacement d'une pièce. Il s'agit
d’une pièce roulante (ou glissant) sur une autre pièce ; c'est donc une déclinaison du plan incliné
(machine simple). [1]
C’est une pièce en mouvement de rotation dont la géométrie du profil (du contour),
généralement non circulaire, imprime un mouvement à un coulisseau avec lequel elle est en
contact. La came transforme un mouvement circulaire continu en un mouvement qui peut être:
1
Figure .2 : système came / tige [2]
Le mécanisme se compose généralement d’une came et une tige, il produit presque n’importe quel
type de mouvement de l’élément mené (la tige) avec un mouvement continu de l’élément menant
(la came). Pour reproduire un chemin complexe de mouvement des unités de travail comme dans
les machines à tricoter, deux cames transmettent le mouvement à la tige. En général, le système
came – tige permet de transformer le mouvement de rotation de la came en un mouvement de
translation alternatif (de va-et-vient) de la tige (figure .3). [2]
❖ limitation statique : le contact came / tige ne doit pas être autre qu’un contact ponctuel pour
éviter qu’il ne se conduise à un coincement
❖ limitation dynamique : la vitesse de rotation est limitée par l’inertie des pièces en
mouvement alternatif. Si la tige ne reste pas en contact avec la came, la loi du mouvement
n’est plus respectée. [1]
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➢ Pour éviter les frottements et réduire l’usure, on remplace souvent le contact came/tige par un galet
qui roule sur la came.
➢ Réduire la vitesse de rotation et utiliser un ressort de rappel.
➢ Pour réduire la pression latérale sur les guides de la tige, on peut interposer un levier entre la came
et la tige. [1]
• Le schéma cinématique;
• La loi de mouvement de l’élément mené;
• Certains paramètres géométriques.
La came et la tige sont respectivement en liaison pivot et en liaison glissière, par rapport au bâti comme
présenté dans la figure I.4. [2]
Le contact peut consister en une liaison unilatérale ou bilatérale, de direction radiale ou axiale.
Le contact peut être :
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Le contact de la tige sur la came ne peut être maintenu que grâce à une force de rappel souvent
obtenue à l'aide d'un ressort. Une traction sur la tige ne peut donc pas entraîner la came. Ce
système est irréversible.
❖ Le rendement
a) Grandeurs de flux :
Le mouvement de la tige est périodique. Il dépend de la forme de la came. On fait l'hypothèse que
le mouvement de rotation se fait à vitesse angulaire constante. Pour connaître la vitesse de la tige,
il faut dériver la course de la tige par rapport au temps. [3]
b) Grandeurs d'effort :
La tige est généralement rappelée par un ressort. La force exercée par le ressort est de la forme :
F= F0+K× L (1)
• F0 : précontrainte(N) ;
• k : raideur du ressort (N/m) ;
• L : longueur de déplacement de la tige(m).
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La puissance en entrée est égale à la puissance en sortie au rendement près :
Pa = C ×ɷ Pu = F× V
Pa = C × ω= (2)
Le couple :
C= (3)
Ce système est complexe en raison de la variabilité de la forme de la came. Il est préférable de déterminer
le couple de manière expérimentale. [3]
Les avantages :
• On peut configurer la came de façon à faire varier le déplacement de la tige d’un mouvement
de translation à un autre ;
• Il n’y a aucun glissement, le rapport de vitesse est constant ;
• Ce système permet une réduction considérable de la vitesse ;
• Le système ne se desserre pas lorsqu’on relâche la tige ;
• Il permet des ajustements précis.
Les inconvénients :
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3. Les types des cames
• came disque ou came à transmission radiale : la came est en rotation par rapport au support du
suiveur, l'effort est radial (perpendiculaire à l'axe de rotation) ;
• came à profil extérieur : engendre un effort centrifuge ;
• came à profil intérieur : engendre un effort centripète ;
• came cylindrique, came cloche, came à tambour, came à transmission axiale : la came est en
rotation par rapport au support du suiveur, et l'effort est parallèle à l'axe.
a b c
Figure I.7 : a-Came disque à profil extérieur, b-came disque à profil intérieur, c-
Came cylindrique. [1]
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-Autres types:
▪ Came à rainure (profil intérieur et extérieur) : le galet suiveur passe dans une rainure,
il est alternativement en contact avec un « bord » de la rainure (un profil), puis avec l'autre.
Il n'est pas nécessaire d'exercer un effort sur le galet pour le maintenir en contact avec un
des profils, ce qui constitue un avantage. L'inconvénient réside dans l’inversion brusque
du sens de rotation lorsque le galet change de profile (croisement). Lors de la transmission
du mouvement, il s’ensuit du patinage une usure importante du galet et une sollicitation
de la came. On peut éviter cet inconvénient en utilisant des cames conjuguées. [1] (figure
I.8)
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▪ Came plate : Une came plate transforme un mouvement de rotation continu en une
translation alternative du poussoir pour peu qu'un maintien de contact soit garanti entre le
poussoir et la came, c'est ce principe qui est utilisé au sein d'un moteur à explosion où les
cames de l'arbre à cames actionnent un poussoir qui lui-même agit sur les culbuteurs qui
commandent les soupapes. (voir figure I.10)
Came rectiligne : On désigne sous ce nom un ensemble très varié de cames dont le mouvement
moteur est une translation permettant d'obtenir un mouvement attendu d'un poussoir ou d'un
levier. (voir figure 11)
Le contact doit être continu pour éviter les chocs, vibrations et bruits. Le suiveur est généralement
maintenu en contact par un ressort. C'est le rôle du ressort de soupape dans le cas de l'arbre à came
dans les moteurs à combustion interne. Dans le cas de cames conjuguées, chacune des cames
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pousse légèrement en opposition par rapport à l'autre, ce qui assure un contact permanent des deux
galets avec leurs cames respectives.
Le mouvement est transmis par contact direct (frottement) ou indirect (par l'intermédiaire d'un
galet). Le contact direct induit un couple résistant sur la came dû au frottement entraînant alors
une perte d'énergie dissipée sous forme de chaleur dans les deux pièces en contact. L'utilisation
d'un galet permet d'augmenter le rendement de ce système de transmission en réduisant les
frottements, mais pose un problème d'encombrement. (Voir figure .9) [1]
C'est la loi de mouvement (ou équation de mouvement) que l'on désire pour déterminer le profil
de la came. Le cahier des charges prévoit en général que l'on doit faire un mouvement d'une
amplitude x en une durée t, l'amplitude pouvant être un déplacement linéaire (le suiveur se
translate) ou angulaire (le suiveur est sur pivot). Cela doit se faire en limitant :
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Cette loi de mouvement permet de définir la trajectoire du centre du galet, du sabot ou du plateau.
Dans le cas d'une came disque, on doit exprimer l'équation du de mouvement en coordonnées
polaires, et dans le cas d'une came cylindre, en coordonnées cylindriques.
Le profil de la came est obtenu par un produit de convolution de cette courbe par la forme du
suiveur. Concrètement, avec la notion de chaîne numérique (traitement numérique de la
conception à la fabrication par une machine-outil à commande numérique), on procède plutôt à
une résolution graphique : la courbe est importée dans un logiciel de dessin assisté par ordinateur,
les éléments suiveurs sont placés à intervalles réguliers, et l'on en extrait le profil de la came sous
la forme d'une suite de points qui sont ensuite envoyés vers un logiciel de simulation d'usinage
Les efforts de contact suiveur/galet dépendent de l'effort de plaquage du galet sur la came,
qui est de type statique (typiquement ressort de compression), de l'effort nécessaire pour accélérer
le système, et de l'éventuelle charge (si le système pilote un effecteur, un outil effectuant un
travail). Si l'on néglige la résistance au roulement du galet ou le frottement de sabot ou du plateau,
le vecteur force est normal au profil de la came au point de contact.
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4. L’excentrique
Un excentrique est un disque ou son centre de rotation diffère du centre de la came. La tige se
translate alternativement avec un taux constant. Ce type de came admet un profil simple et est
utilisée pour la commande des systèmes mécanique nécessitant des trajectoires élémentaires (voir
figure 11).
Came : la came est l’élément menant, elle est normalement reliée à un moteur d’entrainement.
Le contact entre eux est maintenu par une force extérieure qui est généralement fournie par
un ressort ou parfois par le poids de la tige lui-même quand elle est suffisante, ce contact doit être
continu pour éviter les chocs, les vibrations et les bruits.
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LISTE DES FIGURES
Figure .13 Les actions dynamique d’un système came/ suiveur …………………….. 10
[4] SITE :Mécanisme à came ; colbertserv .lycee colbert –tg .org : 3007/ cours_
Transformateurs_ visu .php