Module TSGM 2. Copie

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Classe : Techniciens Supérieurs en Génie Module : Engins de Chantier ou Matériels de terrassement

Mécanique 2A
BURKINA FASO
COURS THEORIQUE
FASCICULE DESTINE AUX TSGM 2A
ENGINS DE CHANTIER OU
MODULE MATERIEL DE TERRASSEMENT
SECTEUR : BTP - MINES

SPECIALITE : CHEF DE MAINTENANCE DES
ENGINS DE CHANTIER
NIVEAU : TECHNICIENS SUPERIEURS EN GENIE
MECANIQUE
SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 1

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Mécanique 2A
SOMMAIRE
PAGES :
Introduction…………………………………….4
Tracteur sur chenilles…………………………5-9
1. DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ENGIN ET DE SON FONCTIONNEMENT ............................................................. 5
2. CARACTERISTIQUES DE CONSTRUCTION ...................................................................................................... 5
3. CARACTERISTIQUES GENERALES ................................................................................................................. 7
4. EQUIPEMENTS DISPONIBLES ........................................................................................................................ 8
5. AVANTAGES ET INCONVENIENTS ................................................................................................................. 8
6. UTILISATION PRATIQUE .............................................................................................................................. 9
Bulldozer ou bouteur sur chenilles et sur

pneus………………………………………...10-18
1. DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ENGIN ET DE SON FONCTIONNEMENT ........................................................... 11
2. CARACTERISTIQUES DE CONSTRUCTION .................................................................................................... 11
3. CARACTERISTIQUES GENERALES ............................................................................................................... 12
4. EQUIPEMENTS DISPONIBLES ...................................................................................................................... 14
5. AVANTAGES ET INCONVENIENTS ............................................................................................................... 15
6. UTILISATION PRATIQUE ............................................................................................................................ 16
7. MAINTENANCE ........................................................................................................................................ 18
Chargeur sur pneus…………………………19-22

7. MAINTENANCE ........................................................................................................................................ 23
Chargeur sur chenilles……………………...23-25

Niveleuse automotrice (ou motor grader)…26-36


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3. CHAINE CINEMATIQUE.............................................................................................................................. 38
7. MAINTENANCE ........................................................................................................................................ 40
Compacteurs…………………………….…..37-42
1. DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ENGIN ET DE SON FONCTIONNEMENT ............... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
3. CARACTERISTIQUES GENERALES ................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
4. UTILISATION PRATIQUE ................................................................................ ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
Scraper (ou décapeur) ……………………...43-45

1. DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ENGIN ET DE SON FONCTIONNEMENT ............... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
2. CARACTERISTIQUES DE CONSTRUCTION ........................................................ ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
3. CHAINE CINEMATIQUE.................................................................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
3. CARACTERISTIQUES GENERALES ................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
4. EQUIPEMENTS DISPONIBLES .......................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
5. AVANTAGES ET INCONVENIENTS ................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6. UTILISATION PRATIQUE ................................................................................ ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

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I. Introduction
Terrasser, c'est extraire, charger, transporter, répandre, remblayer des matériaux.

Ces opérations peuvent être réalisées avec différents types d'engins. Il sera donc
important de choisir les matériels les mieux adaptés aux conditions d'exécution des
travaux.
Nous allons passer en revue les matériels courants qui équipent les entreprises du
secteur de l'entretien routier, quels sont les choix à faire en vue d'un rendement
optimum.
Nous n'allons pas évaluer un type, ou une marque d'engin par rapport à un autre,
mais nous efforcer de tirer les règles générales qui pourront guider notre
raisonnement pour le meilleur.
D’habitude les travaux de terrassement s’occupent de :
✓ l’exécution d’une fouille, qui parfois peut être profonde – comme le cas de
réaliser des niveaux en sous-sol ;
✓ la réalisation de plates-formes – par exemple pour réaliser une route – et en

ce cas il s’agit des quantités importantes de remblais.
Les caractéristiques principales des opérations de terrassement sont :
❖ En cas d’une fouille :
✓ masse de terre déplacée de faible importance ;
✓ la surface de chantier restreinte ;
✓ excavation généralement assez profonde ;
✓ mitoyennetés, présence d’eau, donc difficultés accrues.
❖ en cas d’un terrassement de plate-forme :
✓ il s’agit des quantités importantes des mouvements de terre ;
✓ il utilise des machines particulières et de très grandes puissances.

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Tracteur sur chenilles

1. Description sommaire de l’engin et de son fonctionnement
Le tracteur est un engin moteur sur lequel on

peut adapter un certain nombre d’équipements
de poussée, de traction, d’arrachage, de
dérochage et de levage.
Il existe deux types de tracteurs qui se
différencient par leur système de déplacement :
sur chenilles et sur pneus.
Le tracteur sur chenilles est beaucoup plus
puissant, c’est celui que nous étudierons en
détail.
2. Caractéristiques de construction
2.1. Chaîne cinématique

Moteur + Embrayage (ou convertisseur) + Boîte de vitesses (classique ou Power-
shift) + Entraînement des barbotins (système de couple conique de renvoi et
réducteur)
Le Power-shift permet de changer les vitesses
sans arrêt de la transmission de puissance. Le
Power-shift est souvent associé à un convertisseur
de couple qui permet de transmettre à l’entrée de
la boîte de vitesse un couple supérieur au couple
moteur (rapport 3/1 en général).

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2.2. Changement de direction

Le changement de direction se fait par embrayage et freins ou, par des moteurs
hydrauliques qui commandent directement les barbotins des chenilles.
2.3. Châssis porteur
Le châssis porteur supporte les paliers d’articulation du bâti porte-lame. Les deux
trains de chenilles sont oscillants autour de l’axe du barbotin et reposent sur une
traverse avec amortisseur (lames de ressort ou blocs de caoutchouc).

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3. Caractéristiques générales
3.1. Vitesse:
La vitesse de déplacement est de l’ordre de 10 km/h en marche avant et en marche

arrière. La gamme des vitesses est de 2 à 4 en avant et de 2 à 4 en marche arrière.
3.2. Poids:
Le poids de l’engin, selon sa puissance est de l’ordre de 7 à 30 tonnes.
3.3. Puissance:
Les puissances courantes vont de 50 à 400 CV.

Par exemple, pour une gamme Caterpillar :
D4 = 65CV, D5 = 106CV, D6 = 142CV,
D7 = 200CV, D8 = 270CV, D9 = 410CV.

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4. Equipements disponibles
Les tracteurs, en plus de la lame, peuvent recevoir les équipements suivants :
✓ niveleuse
✓ scraper, tombereau, chargeur, transporteur, remorque...
✓ lame (bulldozer ou bouteur)
✓ dents excavatrices (ripper)
✓ tampon pousseur (pusher)
✓ godet chargeur (excavateur ou chargeuse)
✓ râteau (rock-rake), etc.
5. Avantages et inconvénients
5.1. Avantages :
✓ Effort de pénétration supérieur au tracteur sur pneus,

✓ meilleure adhérence au sol,
✓ peut travailler sur tous terrains,
✓ économique par rapport aux pneus (usure moindre)

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5.2. Inconvénients
✓ - nécessite une remorque pour déplacements sur route bitumée,

✓ - déplacement sur chantier plus lent que tracteur sur pneus
✓ - entretien plus délicat (chenilles, barbotins, galets, tendeurs des chenilles)
✓ - Immobilisation plus longue, plus coûteuse en cas de panne.
6. Utilisation pratique
L’effort utile dépend de l’adhérence au sol et de la vitesse du tracteur
6.1. Effort au démarrage
Au démarrage (vitesse zéro), sur un terrain compact, on peut constater les efforts (t =
tonnes) suivants:
D4 (65CV) = 16 t, D8 (270CV) = 50 à 60 t, D9 (410CV) = 60 à 70 t.

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6.2. Effort en marche
L’effort dépend de l’adhérence au sol, de la

vitesse du tracteur, mais aussi de la vitesse
en prise. Le constructeur fournit des graphes
qui permettent de déterminer les efforts
utiles. Par exemple, pour le tracteur D6
(65CV) de Caterpillar :

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Bulldozer (ou bouteur) sur chenilles et sur pneus
Le bulldozer ou bouteur est un engin

d’excavation et de refoulement qui se
compose d’un tracteur sur chenilles ou sur
pneus. Son châssis supporte une lame
relevable soit au moyen de deux vérins
hydrauliques, soit par câbles avec renvoi de
poulies et treuil de commande). Nous
étudierons le bulldozer à commande
hydraulique qui est actuellement le plus
employé.
Nota: Bouter veut dire pousser, et bouteur = pousseur.

Excaver un terrain c’est déplacer le sol vers l’avant.
2.1 Chaîne cinématique
Bulldozer sur chenilles: Moteur + Embrayage (ou convertisseur) + Boîte de vitesses

(classique ou Power-shift) + Entraînement des barbotins (système de couple conique
de renvoi et réducteur)
Bulldozer sur pneus: Moteur + Embrayage (ou convertisseur) + Boîte de vitesses
(classique ou Power-shift) + Ponts à réducteurs planétaires.
2.2 Changement de direction
Bulldozer sur chenilles: Le changement de direction se fait par embrayage et freins.

Bulldozer sur pneus: Le châssis est du type articulé, avec essieu arrière oscillant.

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2.3. Châssis porteur

Le châssis porteur supporte les paliers d’articulation du bâti porte-lame. Les deux
trains de chenilles sont oscillants autour de l’axe du barbotin et reposent sur une
traverse avec amortisseur (lames de ressort ou blocs de caoutchouc).
2.4. Lame et système de relevage
La lame, articulée sur les paliers du châssis et son système de relevage hydraulique
ou à câble.
3.1. Vitesse
Bulldozer sur chenilles: La vitesse de déplacement est de l’ordre de 10 km/h en
marche avant et en marche arrière. La gamme des vitesses est de 2 à 4 en avant et
de 2 à 4 en marche arrière.
Bulldozer sur pneus: La vitesse de déplacement est de l’ordre de 30 km/h à 50 km/h.
La gamme des vitesses est de 2 à 8 en marche avant.
3.2. Poids
Bulldozer sur chenilles: Le poids de l’engin, selon sa puissance est de l’ordre de 7 à
30 tonnes.
Bulldozer sur pneus: Le poids de l’engin, selon sa puissance est de l’ordre de 20 à
50 tonnes.
3.3. Puissance
Bulldozer sur chenilles, les puissances courantes vont de 50 à 400 CV.
Par exemple, pour une gamme Caterpillar:
D4 = 65CV, D5 = 106CV,
D6 = 142CV, D7 = 200CV,
D8 = 270CV, D9 = 410CV. Bull CAT D3 Bull CAT D6C Bull CAT D9H
Bulldozer sur pneus, les puissances courantes vont de 170 à 500 CV.
3.4. Caractéristiques des lames
Les lames sont caractérisées par leur forme et par la position qu’elles peuvent
prendre. La forme de la lame et sa position est déterminée par la nature du travail à
exécuter.

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3.4.1. Formes des lames

✓ la lame droite, inclinée d’environ 20°
par rapport à la verticale, est utilisée
pour le refoulement des matériaux.
✓ la lame concave permet un mouvement

circulaire
des matériaux, qui diminue l’effort de
coupe.
✓ la lame à oreilles réduit les

éboulements latéraux en donnant
une coupe franche sur les bords.
✓ la lame en U permet de refouler les

matériaux sur une longue distance.

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3.4.2. Positions de la lame
✓ bulldozer: sa lame est droite ou concave,

elle est fixée sur deux longerons et
ne peut pas être orientée, ni inclinée.
✓ angledozer: la lame est moins haute et

plus longue que celle du bulldozer, elle est
orientable horizontalement.
✓ tilt-dozer: ou basculeur, la lame peut pivoter dans

le plan vertical (réglage manuel ou hydraulique).
La position inclinée permet l’exécution de fossés
en V et le travail à flanc de coteau.
✓ tip-dozer: ou culbuteur, la lame peut être inclinée

à volonté (réglage manuel ou hydraulique) de
manière à régler l’angle de coupe en fonction
de la nature des matériaux refoulés.
Certains équipements permettent de réaliser des opérations spécifiques :

4.1. Push-dozer (ou pousseur)
Est une lame spéciale, ou plaque de poussée, prévue pour exercer une poussée de
renfort à l’arrière d’un scraper.
4.2. Ripper et scarificateur (piocheuse et défonceuse)
C’est une ou plusieurs dents montées sur un bâti à l’arrière du bulldozer qui permet
de désagréger et ameublir les terrains durs ou rocailleux.
4.3. Rooter (Déracineuse, de “root”, racine)
Est une défonceuse tractée composée de un ou plusieurs socs dentés.

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4.4. Clearing-dozer (défricheuse)

Est une lame très lourde, munie de dents amovibles, qui est destinée au
débroussaillement et au déboisement.
4.5. Bush Cutter (couteau à broussailles)
Est un engin en forme de V, comme un chasse-neige, avec des ouvertures
rectangulaires sur la partie inférieure des ailes, qui permettent de réaliser des
débroussaillements légers.
4.6. Stumper (arracheur de souches)
Est une sorte de gros pic court, monté à l’avant, très près du tracteur, qui permet de
déraciner les souches et les arbres.
Nota: Pour les travaux de ripage, débroussaillage et décapage, l’engin doit toujours
travailler en première vitesse (la plus grande puissance).
5.1. Avantages
Bulldozer sur chenilles:
Effort de pénétration supérieur au tracteur sur pneus,
meilleure adhérence au sol,
peut travailler sur tous terrains,
économique par rapport aux pneus (usure moindre)
Bulldozer sur pneus:
Extrait et déplace les matériaux de façon continue,
a une meilleure efficacité en push-dozer que le bulldozer sur chenilles,
permet des manœuvres beaucoup plus rapides,
peut se déplacer rapidement sur de longues distances,
plus économique que le bulldozer sur chenilles sur des distances de 150 à 200m.
ne nécessite pas de remorque pour son transport.
5.2. Inconvénients
Bulldozer sur chenilles:
nécessite une remorque pour déplacements sur route bitumée,
déplacement sur chantier plus lent que tracteur sur pneus
entretien plus délicat (chenilles, barbotins, galets, tendeurs des chenilles)
Immobilisation plus longue, plus coûteuse en cas de panne.
Bulldozer sur pneus:
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coût d’entretien élevé,

ne peut pas travailler en condition topographique difficile,
moins d’adhérence au sol que le bulldozer sur chenilles.
6.1. Travaux de route et travaux de construction
✓ remblayage,
✓ épandage des matériaux excavés par l’engin même ou excavés par d’autres
engins,
✓ aplanissement des remblais,
✓ ouverture de tranchées (tilt-dozer),
✓ débroussaillement et déboisement (stumper, bush cutter, clearing-dozer,
rooter)
✓ déblayage de roches,
✓ remblayage de tranchées (après pose de tuyaux, buses ou câbles),
✓ construction d’approche de ponts,
✓ dégagement de véhicules,
✓ tracteur d’appoint (pusher),
✓ établissement de talus,
✓ tracé de routes à flanc de coteau (angledozer, tilt-dozer),
✓ entretien de voies d’accès (bulldozer),
✓ excavation de sable, gravier... (même en chantier partiellement inondé),
✓ manipulation des matériaux sur les chantiers,
✓ excavation de fondation,
✓ remise en place de matériaux excavés,
✓ entretien et réglage grossier des pistes et circuits de chantiers pour permettre
la circulation d’autres engins,
✓ extraction de latérite en carrière pour les routes en terre: décapage, gerbage,
stockage des matériaux... (bulldozer),
✓ arrachage de gros arbres (stumper),
✓ démolition de murs et bâtiments (à l’aide de câbles).
..
6.2. Travaux hydrauliques
✓ construction de digues et canaux,
✓ construction de barrages en terre,
✓ nettoyage de canaux
✓ construction de réservoirs, bassins...

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✓ remblais en marécages...
6.3. Carrières et mines
✓ évacuation des schistes, scories, etc...

✓ épandage et stockage des minerais,
✓ déplacement de roches abattues,
✓ mise en tas de matériaux encombrant la carrière,
✓ approvisionnement d’une trémie,
✓ chargement d’engins de transport,
✓ entretien des voies d’accès,
✓ mise en stock de bois de mine...
6.4. Usages divers
✓ déblayage et ensevelissement des ordures ménagères et déchets,

✓ travaux de parcs, cimetières...

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7. Maintenance
La maintenance du tracteur se fait sur une base journalière, hebdomadaire et sur un
rythme de travail de 125 heures ; soit:
✓ Révision de type A Journalière, réalisée généralement par l'opérateur.

✓ Révision de type B Hebdomadaire, réalisée par le mécanicien de chantier.
✓ Révision de type C Toutes les 125 heures, réalisée sur chantier.
✓ Révision de type D Toutes les 250 heures, réalisée sur chantier.
✓ Révision de type E Toutes les 500 heures, réalisée sur chantier ou en atelier.
✓ Révision de type F Toutes les 1000 heures, grande révision en atelier
✓ Révision de type G Toutes les 2000 heures, très grande révision en atelier
7.1. Inspection journalière du bulldozer

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7.2. Exemple de périodicité des entretiens
A. Entretien journalier :
La fiche d'entretien journalier répertorie toutes les vérifications ou interventions
qui doivent être réalisées, chaque jour, sur le véhicule ou l'engin.
B. Entretien hebdomadaire :
La fiche d'entretien hebdomadaire répertorie toutes les vérifications ou
interventions qui doivent être réalisées, chaque semaine, sur le véhicule ou
l'engin.
C. Entretien 3000 km (ou 125 heures):
La fiche d'entretien 3000km (ou 125 heures) répertorie toutes les vérifications,
interventions, réglages et échanges de pièces qui doivent être réalisées sur le
véhicule ou l'engin lorsque celui-ci vient de fonctionner pour 3000 km (ou 125
heures). Les opérations préconisées par cette fiche devront donc être réalisées
toutes les fois que l'engin atteint 3000 km 125 heures (ou 125 heures), soit:
3000 km, 6000 km, 9000 km, 12000 km, 15000 km, 18000 km, 21000 km,… (ou
125 h, 250 h, 375 h, 500h, 625 h, 750 h, 875 h ……)
D. Entretien 6000 km (ou250 heures):
La fiche d'entretien 250 heures (ou 6000km) répertorie toutes les vérifications,
véhicule ou l'engin lorsque celui-ci vient de fonctionner pour 250 heures (ou 6000
km). Les opérations préconisées par cette fiche devront donc être réalisées
toutes les fois que l'engin atteint 250 heures (ou 6000 km) en plus des opérations
requises pour la période 125 h (ou 3000 km) , soit:
250 h, 500 h, 750 h, 1000 h, 1250 h, 1500 h ……
(ou 6000 km, 12000 km, 18000 km, 24000 km,…)
E. Entretien 500 heures (ou 12000 km):
véhicule ou l'engin lorsque celui-ci vient de fonctionner pour 500 heures (ou
12000 km). Les opérations préconisées par cette fiche devront donc être
réalisées toutes les fois que l'engin atteint 500 heures (ou 12000 km) en plus des
opérations requises pour la période 125 h (ou 3000 km) et 250 h (ou 6000 km),
soit:
500 h, 1000 h, 1500 h, 2000 h ……
(12000 km , 24000 km, 48000 km…)
Entretien 1000 heures (ou 24000 km):
véhicule ou l'engin lorsque celui-ci vient de fonctionner pour 1000 heures (ou 24000

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km). Les opérations préconisées par cette fiche devront donc être réalisées toutes
les fois que l'engin atteint 1000 heures (ou 24000 km) en plus des opérations
requises pour la période 125 h (ou 3000 km), 250 h (ou 6000 km)
Chargeur sur pneus

L’engin se compose d’un porteur sur

chenilles ou sur pneus avec un
équipement frontal ne pouvant
généralement débattre que dans un plan
vertical (exception chargeuse Ahlman
avec tourelle pivotante).
Le godet est articulé au bout d’un ou deux
bras unique, articulés sur le porteur :
✓ L’orientation du godet ne peut se
faire qu’en orientant le porteur.
✓ La pénétration du godet dans le matériau nécessite le déplacement du
porteur, la force de pénétration dépend de l’effort de traction, de l’adhérence,
du poids du chargeur, et de la stabilité sur le sol. C’est l’essieu arrière qui
transmet la puissance effective de traction.

Deux technologies sont couramment utilisées :
Boîte de Pont à
Moteur Embrayage Inverseur
vitesse réducteurs

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Mécanique 2A
✓ Moteur + embrayage + boîte de vitesse + inverseur + ponts à réducteurs ;
Moteur Convertisseur deBoîte Pont à

couple Power shift réducteurs
✓ Moteur + convertisseur de couple + boîte power shift + ponts à réducteurs.
Cette dernière technologie est la plus utilisée pour les constructeurs Caterpillar, Allis-
Chalmers, Michigan, Hanomag, Wabco, Houch...
Le Power-shift permet de changer les vitesses sans arrêt de la transmission de
puissance. Le Power-shift est souvent associé à un convertisseur de couple qui
permet de transmettre à l’entrée de la boîte de vitesse un couple supérieur au couple
moteur (rapport 3/1 en général).
Pour le changement de direction, trois systèmes sont utilisés : roues AR directrices,
roues AV et AR directrices et châssis articulé par vérins.
Roues AR directrices :
Ce système a été pendant longtemps le seul utilisé,
mais il présente deux inconvénients : le rayon de
braquage est important et les roues AV et AR ne
passent pas sur les mêmes traces (usure des pneus).
A présent, ce système a tendance à être abandonné
par les constructeurs.
Roues AV et AR directrices :
Cette solution est peu répandue ailleurs que chez le
constructeur Michigan, car elle est coûteuse et complexe.
Châssis articulé par vérins :

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L’axe d’articulation du châssis se situe à égale distance entre l’essieu AV et l’essieu

AR, ce qui permet aux roues AV et AR de passer sur les
mêmes traces (usure minimisée). De plus, le rayon de
braquage est très faible (de 5 à 8 mètres).
Cette solution a tendance à se généraliser (toute la gamme
chez Caterpillar et Allis-Chalmers, types A et C chez
Houch, types A, B, et C chez Michigan).
3.1. Vitesse :
Vitesses de déplacement maximum en marche AV ou AR = 30 à 50 km/h.
Sur certains modèles, la vitesse en marche AR est supérieure à la vitesse en marche
AV.
La gamme des vitesses est de 2 à 4 en marche AR comme en marche AV.
3.2. Poids :
Selon le type d’engin, le poids va de 6 à plus de 67 tonnes.
3.3. Puissance :
La puissance des engins varie de 60 à plus de 560CV.
3.4. Capacité :
Les godets ont une capacité qui peut aller jusqu’à 15 m3.
Certains constructeurs fabriquent des chargeurs munis à l’arrière d’une petite pelle
rétro caveuse. On appelle ces engins Back-loaders.
5.1. Avantages
✓ la qualité essentielle du chargeur sur pneus est sa mobilité,
✓ facilité de déplacement sur un chantier, d’un endroit à un autre,
✓ possibilité de déplacer des charges sur des courtes distances,
✓ rapport capacité-poids supérieur à celui de la pelle hydraulique.
5.2. Inconvénients
✓ l’usure des pneumatiques est un facteur de coût important pour cet engin,
✓ faible débattement de l’équipement (hauteur d’attaque - hauteur de
déchargement,
✓ coût d’entretien mécanique élevé,

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Mécanique 2A
✓ durée d’un cycle de chargement supérieur à celui d’une pelle hydraulique

(chargeur = 30 à 40 secondes, pelle = 20 à 25 secondes).
✓ reprise, manutention et chargement de tous matériaux avec le godet
approprié: gravier, sable, terre, argile, roches...
✓ excavation en plat de matériaux meubles et désagrégués,
✓ excavation en butte de matériaux tendres,
✓ nettoyage des aires,
✓ épandage et nivellement des matériaux routiers,
✓ ripage de voies ferrées,
✓ manutention et transport de matériaux à l’intérieur du chantier et sur de
courtes distances,
✓ creusement de fondations,
✓ alimentation de trémies...
7. Maintenance
La maintenance du chargeur sur roues se fait sur une base journalière,
hebdomadaire et sur un rythme de travail de 125 heures, soit :
Révision de type A Journalière, réalisée généralement par l'opérateur.

Révision de type B Hebdomadaire, réalisée par le mécanicien de chantier.
Révision de type C Toutes les 125 heures, réalisée sur chantier.
Révision de type D Toutes les 250 heures, réalisée sur chantier.
Révision de type E Toutes les 500 heures, réalisée sur chantier ou en atelier.
Révision de type F Toutes les 1000 heures, grande révision en atelier
Révision de type G Toutes les 2000 heures, très grande révision en atelier
7.1. Inspection journalière du Chargeur sur roues

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Mécanique 2A
Chargeur sur chenilles

L’engin se compose d’un porteur sur chenilles avec un

équipement frontal débattant dans un plan vertical. Le godet
est articulé au bout d’un bras unique, lui-même articulé sur la
tourelle du porteur.
Deux technologies sont couramment utilisées :
Boîte de Pont à
Moteur Embrayage Inverseur
vitesses réducteurs
✓ Moteur + embrayage + boîte de vitesse + inverseur + ponts à réducteurs.
Moteur Convertisseur de Boîte

couple Power shift
✓ Moteur + convertisseur de couple + boîte power shift + ponts à réducteurs.
Dans les deux cas, la transmission aux barbotins s’effectue par couples coniques de
renvoi et réducteurs.

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Mécanique 2A
Les changements de direction s’effectuent par embrayage et freins. Ces derniers

sont parfois commandés par pédales (Caterpillar). L’ensemble de la transmission est
relativement complexe.
3.1. Vitesse :
Vitesse de déplacement maximum :10 km/h en marche AV et 12 km/h en marche
AR.
En général, la vitesse de déplacement en marche AR est supérieure à celle en
marche AV.
La gamme des vitesses est de 2 à 4 en marche AR comme en marche AV.
3.2. Poids ;
Selon le type d’engin, le poids varie de 5 à 30 tonnes.
3.3. Puissance :
La puissance des engins varie de 40 à 275CV.
3.4. Capacité :
La capacité des godets va de 0,5 à 15 m3.

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Mécanique 2A
5.1. Avantages
✓ facilité de déplacement sur un chantier, d’un endroit à un autre,

✓ possibilité de déplacer des charges sur des courtes distances,
✓ rapport capacité-poids supérieur à celui de la pelle hydraulique.
5.2. Inconvénients
✓ faible débattement de l’équipement (hauteur d’attaque - hauteur de

déchargement,
✓ coût d’entretien mécanique élevé,
✓ durée d’un cycle de chargement supérieur à celui d’une pelle hydraulique
(chargeur = 30 à 40 secondes, pelle = 20 à 25 secondes).
✓ reprise de transport de matériaux foisonnés,

✓ reprise, manutention et chargement de tous matériaux avec le godet approprié:
gravier, sable, terre, argile, roches...
✓ excavation en plat de matériaux meubles et désagrégués, en butte de matériaux
tendres,
✓ extraction et surtout reprise en pied de butte en carrière (sable, minerais...)
✓ nettoyage des aires, épandage et nivellement des matériaux routiers,
✓ ripage de voies ferrées,
✓ manutention et transport de matériaux à l’intérieur du chantier et sur de courtes
distances,
✓ creusement de fondations, terrassements moyens,
✓ alimentation de trémies...

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Pelles hydrauliques
Un excavateur (ou la pelle mécanique,

comme il est appelé encore), est un engin
de terrassement qui travaille en station,
c’est-à-dire que son châssis porteur sert
uniquement aux déplacements sans
participer au cycle de travail.
D’après l’équipement de travail – les pelles hydrauliques peuvent être :
a) Pelle équipée en rétro –

Avec cet équipement, l’engin creuse généralement
au-dessous du niveau du sol d’assise de l’engin, et dans
ce cas, le godet se remplit en raclant le sol de l’extérieur
vers la pelle :
b) Pelle équipée en butte –

Dans ce cas elle travaille devant un front de taille dont la hauteur ne doit pas
dépasser la hauteur maximale
d’élévation du godet, qui se remplit en
raclant le front de taille de base en
hauteur.

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c) En dragline –
Dans ce cas l’excavateur a une flèche qui peut pivoter en plan vertical de +25° à +
60°, autour d’un axe horizontal, maintenue par un jeu de haubans en câble
métallique, au-dessus de cabine de l’opérateur, et avec un godet de forme spéciale.
d) En benne preneuse –
Suspendue à l’extrémité de la flèche et composée de deux semi coquilles, munies
des dents, elle tombe librement en position ouverte sur le terrain à excaver, et après
la benne est relevée, ce qui entraîne sa fermeture.

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3. Chaîne cinématique Distributeurs hydrauliques Moteurs hydrauliques
Pompes HP
Moteur diesel
Par rapport à leurs destinations, les équipements des pelles en rétro ont les
formes suivantes :
✓ Le godet à éjecteur
✓ Le godet terrassement
✓ Le godet normal tranchée
✓ Le godet curage de fossé
✓ Le godet fond de fouille
✓ Le godet en forme de fossé

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Les principales caractéristiques d’une pelle en rétro sont les suivantes :
✓ profondeur maximale d’excavation – A ;
✓ portée maximale au niveau de sol – B ;
✓ hauteur maximale en fin de vidange – C ;
✓ hauteur maximale de déchargement – D ;
✓ hauteur minimale de déchargement – E ;
✓ profondeur maximale de fouille pour fond plat – F ;
✓ profondeur maximale de la fouille – G ;
✓ portée maximale – H, etc.

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Scraper (ou décapeur)

Le Scraper ou décapeur est un engin d’excavation de chargement, de transport et de
déversement de matériaux de consistance moyenne non rocheux. Il se compose
essentiellement d’une benne sur pneus munie à sa partie inférieure d’une lame
racleuse, agissant comme un rabot. La lame est en 3 parties, la partie centrale est en
saillie. La benne possède également des bords d’attaque qui permettent d’obtenir
une coupe nette. Cette benne peut se lever ou se baisser.
Nota : Scraper, en anglais, veut dire grattoir.
Il existe principalement trois types de scrapers : le scraper tracté (wagon scraper), le
scraper automoteur (motorscraper) et le scraper automoteur avec élévateur
(elevating craper)
3. Chaîne cinématique
3.1. Scraper tracté :
Deux essieux à pneus. L’un est porteur, l’autre
directeur est solidaire du timon de remorque et de
direction.
Un tablier oscillant obstrue l’avant de la benne et le vidage est obtenu par un
éjecteur. Les commandes sont transmises par câbles.
3.2. Scraper automoteur :
La benne ne comporte qu’un seul essieu et l’avant sont relié à un tracteur n’ayant en
général qu’un seul essieu (non directeur).
Dans certains cas l’essieu de la benne est
également moteur, un deuxième moteur est placé à
l’arrière de la benne.
La liaison entre le tracteur et la benne est réalisée par un pivot vertical. La
commande de direction se fait par des vérins hydrauliques, qui modifient l’angle
entre la benne et le tracteur.
Les commandes de benne (relevage, éjecteur, tablier) sont hydrauliques.

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3.3. Scraper automoteur avec élévateur :

L’avant de la benne est muni d’un élévateur incliné
du type à palettes, commandé en général par un
moteur hydraulique. Cet élévateur charge la benne
en pulvérisant vers l’arrière.
Le déchargement est réalisé en changeant le sens de rotation de l’élévateur. Le
tablier est remplacé par un fond coulissant.
4.1. Scraper tracté :

✓ Capacité de 5 à 26 m3.
4.2. Scraper automoteur :
✓ Capacité jusqu’à 35 m3(scraper à 1 moteur) et 40 m3(scraper à 2 moteurs).
✓ Puissances de 150 à 900CV.
✓ Vitesses de déplacement de l’ordre de 50 km/h.
✓ 6 à 8 vitesses en marche AV et 2 vitesses en marche AR.
4.3. Scraper automoteur avec élévateur:
✓ Capacité jusqu’à 25 m3
✓ Puissances de 150 à 400CV.
✓ Vitesses de déplacement de l’ordre de 55 km/h.
Pas d’équipements ou accessoires supplémentaires nécessaires.
6.1. Avantages
L’avantage essentiel du scraper est son haut niveau de rendement: le temps de
chargement d’un scraper de 40 m3, avec pousseur, est de 30 à 60 secondes.

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6.2. Inconvénients
Le scraper est en principe un engin autonome, mais en réalité (sauf pour le scraper
automoteur à élévateur) il doit être assisté par un ou plusieurs autres engins durant
la phase de chargement.
Le scraper ne peut pas être utilisé sur des terrains rocheux.
7.1. Méthodes de travail

Différentes méthodes de travail peuvent être retenues :
Pousseurs : pour la phase de remplissage, on peut utiliser 1, 2 ou 3 pousseurs sur
pneus ou sur chenilles.
Méthode push-pull : (pousser-tirer) cette méthode consiste à travailler avec 2

scrapers : pendant le chargement, les deux engins sont accouplés et celui qui
occupe la position avant est le premier à charger. Durant cette phase il est poussé
par le deuxième engin. Lorsque le premier scraper est chargé, le second se met à
charger et est tiré par le premier. Pour utiliser cette méthode la longueur doit être
suffisante pour permettre les deux chargements (60 à 80 mètres).

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Dumpers, tombereaux
Les dumpers ou tombereaux sont des véhicules

comportant un châssis porteur, qui sont équipés
d’une benne basculante pour permettre le
transport des matériaux sur chantier ou sur le
réseau routier.
La principale caractéristique de ces camions est la capacité de transport (appelée

charge utile ou CU) – qui correspond à la charge maximale placée dans la benne
qui peut être transportée.
D’habitude pour déterminer la charge utile on utilise la relation suivante :
CU = PTAC – PV ; où :
PTAC – est le poids total autorisé en charge et a les valeurs :
PTAC < 19 (t) – pour 2 essieux
PTAC < 26 (t) – pour 3 essieux et plus ;
PV – le poids à vide : le poids de véhicule en ordre de marche, sans

Conducteur, passagers ou chargement.
D’après les numéros des essieux on peut trouver les notations suivantes :
- 4 X 4 – camion à 4 roues, dont deux essieux moteurs ;
- 6 X 2 – camion à 6 roues, dont un essieu moteur ;
- 6 X 4 – camion à 6 roues, dont deux essieux moteurs ;
- 6 X 6 – camion à 6 roues, dont trois essieux moteurs.

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On doit mentionner que, ici par le terme de roue on comprend une extrémité
d’un essieu, où on peut trouver une roue isolée ou deux roues jumelles.
Un cas spécifique du camion est le tombereau automoteur, qui est équipé d’une
benne ouverte pour transporter et déverser : latéralement, par l’arrière ou par fond
les matériaux, mais en restant toujours à l’intérieur du chantier.
4. Caractéristiques techniques

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Niveleuse automotrice (ou motor grader)

La niveleuse est un engin de terrassement il sert à
creuser à déplacer et à niveler la terre. L'élément
principal de cet engin est la lame, elle est placée
entre les roues avant et les roues +arrière au
milieu du châssis Une niveleuse comporte un
châssis sur 4 ou 6 roues à pneus au centre duquel
se trouve une lame. Cette lame peut :
✓ être descendue ou relevée,
✓ être déplacée latéralement,
✓ pivoter de 180° dans le plan horizontal de chaque côté de l’axe longitudinal du
châssis,
✓ pivoter de 0° à 90° dans la plan vertical de chaque côté de l'axe longitudinal du
châssis.
✓ pivoter d'un certain angle autour de son axe longitudinal (inclinaison angle de
coupe).
La niveleuse est automotrice (motor-grader).
2.1. Le châssis
Le châssis est soit solidaire du train AR, soit
articulé. Son rôle majeur est de supporter le
système de réglage de la lame.
Certaines niveleuses sont du type articulé
(faible rayon de braquage)
2.2. Le Moteur
Le moteur est généralement situé au-dessus
des roues motrices arrières
C'est un moteur diesel ; la transmission se fait par embrayage à disque et boite de
vitesse classique, ou par convertisseur de couple.
2.3. Transmission
La transmission est soit par embrayage monodique, soit par convertisseur de
couple. Les liaisons sont faites par cardan: le pont arrière est sans différentiel..
Les roues de l'essieu avant inclinables par vérins

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2.4. Le pont AR
Le pont AR est moteur avec souvent un montage de roues en tandem (balancier), la
voie est en général étroite. Les Balanciers : Dans les balanciers, la transmission se
fait par chaînes à rouleaux. Le carter de balanciers oscille sur roulements à galets
qui encaissent tous les efforts dus aux roues. Par conséquent, les demi-arbres de
pont ne sont soumis qu'aux efforts de torsion.
2.5. Les balanciers
Les balanciers ont un débattement important et contribuent pour une grande part, à
la stabilité de la Niveleuse.
Le passage d'une roue sur une dénivellation
de hauteur ne provoque sur la lame qu'une
variation de h/8 et par conséquent l'influence
des dénivellations sur la lame est diminuée.
h2 h1
2.6. La Direction
Elle est donnée par l'orientation des roues
avant, c'est généralement une direction assistée de façon à faciliter l'inclinaison des
roues alors que l'engin travail en biais
2.7. L'essieu AV :
Les roues AV sont directrices. L'essieu AV de forme arquée avec une bonne tenue
par rapport au châssis. Il est du
type pendulaire. Le dégagement
par rapport au sol sous l'essieu AV
est de l'ordre de 60cm.
Les roues AV sont à la fois
directrices et inclinables.
L'inclinaison des roues est
absolument nécessaire pour
compenser les efforts latéraux dus
à la lame dans la plupart des travaux. De plus L'inclinaison des roues permet de
réduire de façon appréciable le rayon de braquage.
2.8. Le système des commandes :
La transmission des mouvements à la lame est mécanique et parfois hydraulique.
Le système de commande mécanique est assez compliqué et comporte de
nombreux renvois. Il faut l'entretenir avec soin de façon à éviter l'usure et le jeu. S'il
y a du jeu dans la commande la lame broute (saute) et fera un travail irrégulier et peu
précis.

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2.9. Lame :
La lame, élément principal de l'engin est en acier spécial,
est étudiée afin d'assurer une bonne coupe et un bon
dégagement des matériaux arrachés. Elle peut être
pivotée de chaque côté. Inclinaison de l'angle de coupe
Le porte lame est mobile muni d'une couronne dentée.
Cet anneau est supporté à l'avant par la lame de traction
qui est une poutre hissée au châssis par une rotule.
A l'arrière, il est maintenu par des vérins ou des tiges
réglables suivant le relevage que l’on veut donner à la
lame. Le porte-lame peut pivoter sur lui-même.
Le système de manœuvre permet à la lame de
prendre toutes positions voulues :
✓ Inclinaison par rapport au sol ;
✓ Décalage par rapport à l'axe du châssis ;
✓ Relevable.
La longueur de la lame est de l’ordre de 2 à 5 m (durée de 200 à 400 h selon les

travaux).
1. Inverseur,
2. Frein,
3. Transmission
4. Boîte de vitesse
5. Embrayage
6. Moteur
7. Pont AR
8. Balanciers

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4. Caractéristiques générales :
✓ Moteur : de moteur 75 à pus de 250 CV

✓ Capacité du réservoir : 200 à 370 litres
✓ Vitesses de déplacement : de 0 à 30 ou 35 km/h
✓ Circuit hydraulique : environ basse pression 120 bars
✓ Poids total : de l’ordre de 5 à plus de 25 tonnes.
On peut monter plusieurs types d’équipements :

✓ une lame frontale pour les travaux de poussée.
✓ un scarificateur à l'avant de la lame, il permet d’écroûter les surfaces dures
(surfaces bitumées, compactées...)
5.1. Avantages
La grande précision dans les travaux de finition et de nivellement, peut dans certains
cas remplacer le bull.
5.2. Inconvénients
✓ Ne peut pas travailler dans un sol sec ou trop dur,

✓ nécessite de ripper au préalable,
✓ engin délicat nécessitant beaucoup d'entretien.
✓
✓ Débroussaillage,
✓ nivellement ou reprofilage (déblai-remblai) de routes en terre,
✓ nivellement des surfaces de construction, aires... avant bétonnage,
✓ réalisation de terrasses contre l’érosion des sols,
✓ déplacement de matériaux ou cordon de décapage,
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✓ talutage (mise au profil),

✓ creusement de fossés en V et à profil trapézoïdal,
✓ entretien de routes et de pistes,
✓ creusement de canaux à fond plat,
✓ épandage et nivellement de matériaux,
✓ décapage, enlèvement de terres végétales,
✓ rectification de profil de route en terre (finition),
✓ étalement de matériaux de construction (lame frontale),
✓ mélange et incorporation de matériaux divers (malaxage),
✓ comblement d’excavations et remblaiement,
✓ scarification de sols bitumeux, fortement compactés...
✓ rabotage et reprofilage de routes en terre déformées,
✓ construction et maintient de petites pistes d’envol,
✓ construction de petits canaux secondaires en plaine et à mi-côte,
✓ engins de complément sur chantier ou travaillent avec les chargeurs et surtout les
scrapers : entretien des routes d'accès pour faciliter leur travail (diminution de
l'usure des pneumatiques et augmentation de la vitesse de déplacement ).
7. Maintenance
7.1. Opérations essentielles à réaliser tous les jours après le travail
✓ nettoyer au gasoil la couronne dentée et la graisser,

✓ nettoyer au gasoil l’arbre de coulissement de la lame et le graisser légèrement,
Attention, en atmosphère sèche et poussiéreuse :
✓ ne graisser ni l’arbre ni la couronne en cours de travail.
Attention, en humide :
✓ graisser l’arbre et la couronne avant de travail.
7.2. Entretien journalier

Chaque jour on procédera aux opérations suivantes :
1. Vérifier (nettoyer) l’élément de filtre à air ;

2. Vérifier l’indicateur de colmatage du filtre à air, moteur en marche à plein régime ;
3. Vérifier le niveau d’huile moteur, avec moteur en marche normale ;
4. Vérifier le niveau d’huile moteur, avec moteur au ralenti ;
5. Vérifier (compléter) le niveau d’huile hydraulique, avec les équipements posés au sol ;
6. Vérifier (compléter) le niveau d’eau dans le radiateur ;
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7. Nettoyer et graisser la couronne de rotation ;

8. Nettoyer et graisser la glissière de la lame ;
9. Vérifier (compléter) la pression de gonflage des pneumatiques ;
10. Vérifier l’état des lames ;
11. Vérifier les pointes du scarificateur ;
12. Vérifier (compléter) le niveau de carburant dans le réservoir ;
13. Graisser les pivots d’essieux ;
14. Graisser les pivots de fusées de direction ;
15. Graisser la barre de direction ;
16. Graisser le pivot de vérin d’inclinaison de roue ;
17. Graisser tous les joints de cardan des commandes des équipements ;
18. Vérifier le serrage de la boulonnerie ;
19. Vérifier l’absence de fuite d’huile.

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Mécanique 2A
7.3. Entretien hebdomadaire

Chaque semaine (ou 50 heures) on procédera aux opérations suivantes:
1. Vérifier l’exécution des prescriptions de la fiche A (entretien journalier)
2. Vérifier (compléter) le niveau d’huile de la boîte de vitesse à l’arrêt
3. Vérifier (compléter) le niveau d’huile du différentiel
4. Vérifier le niveau d’huile des carters des chaînes
5. Vérifier (compléter) le niveau de l’électrolyte dans les batteries
6. Nettoyer tous les graisseurs
7. Effectuer le graissage complet de l’engin
8. Nettoyer (souffler) le radiateur d’eau
9. Essayer la machine
10. Relever le compteur horaire de l’engin
11. Remplir la fiche d’entretien
12. Remplir le carnet de bord de l’engin
8. Opérations préalables à l'exécution de certains travaux
8.1. Réglage de l'angle d'attaque de la lame
✓ Poser la lame au sol et desserrer les écrous des boulons (repère A) pour libérer
la cale de la crémaillère.
✓ Agir simultanément sur les deux vérins de levée de lame. Pour augmenter l'angle
d'attaque, pousser les deux leviers de commande des vérins de levée. Pour le
diminuer, tirer les deux mêmes leviers.
✓ Resserrer ensuite les écrous à l'une des positions choisies.
Ce réglage est utile suivant les travaux à exécuter dont on peut distinguer 3 familles :
1) Epandage des matériaux de corps de chaussées POSITION 1 - Angle de coupe à maxi 63°.
Crémaillère avancée au maximum vers les roues AV.

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Mécanique 2A
2) Terrassement : Tous travaux où les matériaux s'enroulent avant de glisser latéralement

suivant l'angle de rotation de lame. Nivellement, fossé, talus. Angle de coupe a environ
45°.
3) Décapage : Tous travaux où les matériaux, du fait de leur nature ne forment pas de
copeaux et nécessitent un angle de coupe à environ 28°, par exemple, pour les travaux en
terrain sec et dur.
8.2. Mise en place et dépose de pics du scarificateur
La traverse du scarificateur reste à demeure sur l'engin.

Pour poser les pics avant :
✓ Emmancher chaque pic dans le boîtier, le talon se situera vers l'avant.
✓ Emmancher la clavette.
Pour dégager un pic, taper les 2 faces latérales de la clavette pour obtenir son
décoincement et la retirer.
8.3. Verrouillage des bras porte-vérin

Vue du poste de conduite

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Mécanique 2A
8.4. Nivellement lame centrée

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8.5. Fosse a droite, pan gauche
8.6. Fosse partie extérieure en talus

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Mécanique 2A
8.7. Reprise de cordon en talus, en fosse ou en épandage de pierres

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Mécanique 2A
Compacteurs
Le compacteur est un engin lourd qui tasse la

terre sous lui grâce à un ou plusieurs rouleaux
en fonte ou encore plusieurs lignes de
pneumatiques. Il existe plusieurs types
d’engins.
1.1. Les rouleaux à cylindres lisses :

Les bandages en acier sont disposés en
tricycle avec recouvrement d'une voie sur
l'autre d'environ 10cm. On peut ajouter dans
l'axe des bandages des secteurs en rente pour lester l'ensemble. On augmente aussi
le poids total du rouleau de 4 tonnes. Ces rouleaux sont transportés sur remorque.
1.2. Pieds de Mouton :
Les rouleaux à pieds de mouton sont des

rouleaux hérissés de pointes tronc-coniques
destinées à poinçonner le sol. Ces pointes
font 20 cm de profondeur. Les rouleaux
peuvent être lestés par remplissage d'eau ou
de sable. Les pieds de pieds de mouton
assurent un très bon compactage en
profondeur.

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Mécanique 2A
Ils sont inutilisables pour le compactage superficiel (0 à 5 cm) car ils jouent le rôle
d'un scarificateur. On peut dans ce cas utiliser un système de pied de mouton
amovibles.
1.3. Les rouleaux à pneus :
Les rouleaux à pneus offrent l’avantage sur

les rouleaux à bandages en acier, d’être plus
rapides et d’assurer un compactage plus
régulier, du fait de la déformation du pneu.
Pour obtenir un compactage uniforme, les

pneus doivent être aussi indépendants que
possible les uns des autres.
Les pressions exercées par un pneu et par un rouleau lisse :

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Mécanique 2A
Les roues avant et arrière doivent être

intercalées de façon à compacter toute la
surface.
Remarque : La pression exercée par un
compacteur à pneus sur le sol dépend de deux
facteurs :
✓ la pression de gonflage des pneus ;
✓ le poids de l’ensemble de l’engin.
1.4. Les rouleaux vibrants :
Pour améliorer le compactage des remblais, on a imaginé de faire vibrer les

rouleaux, ce qui augmente la densité apparente du sol. La fréquence de vibration est
assez grande (de 25 à 60 Hz). Elle est obtenue par la rotation de balourds solidaires
du bandage, a une vitesse beaucoup plus grande que celle du rouleau. La force
centrifuge obtenue peut atteindre 30 tonnes avec des vitesses de rotation de
3000t/mn et des balourds de 70kg.
1.5. Compacteurs tractés :
Il existe deux sortes de compacteurs tractés :
✓ compacteur à pneus lisses ;

✓ compacteur à pied de mouton.
Généralement, pour le travail de compactage, ils sont tractés par un tracteur

agricole, mais, par soucis de rentabilité on peut les faire tracter par un autre engin,
par exemple par une niveleuse qui exécute les passes de finition sur un chantier de
route en terre.
Le compacteur à pneus comporte une benne qui doit être lestée avec des moellons
ou du sable.
Le compacteur à pied de mouton est constitué simplement d’un rouleau et d’une
chape servant à s’atteler au tracteur.

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2.1 Cylindres tricycle statiques :
Largeur de compactage de l’ordre de 2 à 2,80 mètres

Poids minimum 10 tonnes
Lest 4 tonnes
Vitesse de travail de l’ordre de 1,5 à 6 km/h
Embrayage très doux pour éviter le creusement au démarrage,
Puissance : 30CV
Répartition des charges par cm de génératrice :
Roues avant 30 kg/cm
Roues arrière 80 kg/cm
2.3 Rouleaux vibrants :
-Largeur de compactage de l’ordre de 0,7 à 2 mètres

-Poids de l’ordre de 0,6 à 6 tonnes
-Vitesse de travail de l’ordre de 1 à 3 km/h
-Fréquence de vibration de l’ordre de : 22 à 60 Hz
-Force centrifuge développée : 0,8 à 30 tonnes
-Répartition des charges par cm de génératrice :
✓ Roues avant 13 kg/cm
✓ Roues arrière 22 kg/cm.
2.3 Rouleaux pieds de mouton :
-Les pieds de mouton sont en général montés sur des rouleaux vibrants :
-Nombre de pieds : jusqu’à 150

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Mécanique 2A
-Hauteur des pieds 20 à 25cm

-Surface d’appui sur le sol : 80 à 100cm2
-Prévoir un tracteur plus puissant (10%) pour un pied de mouton que pour un rouleau
lisse.
Rouleaux à pneus automoteurs
-Largeur de compactage de l’ordre de 2 mètres
-Poids minimum 15 à 50 tonnes
-Vitesse de travail de l’ordre de 25 km/h
-Capacité de lestage 4 à 9m3
-Nombre de roues : 7 roues (4+3), 9 roues (5+4) ou 11 roues (6+5)
-Puissance : 65 à 240CV
-Charge par roue (poids/nb roues) est de l’ordre de 1,5 à 3 tonnes.
-Pression des pneus de 2 à 10 bars.
-Largeur des pneus de l’ordre de : 30cm
Exemple de charge par roue : un compacteur de 24 tonnes qui a 9 roues, a une
charge par roue de 2,7 tonnes.
L’utilisation du compacteur dépend des résultats donnés par l’essai Proctor du

terrain. Le compactage se fait par couches successives, chaque couche est au
préalable soit humidifiée, soit exposée à l’air, selon la teneur en eau du matériau.
Les terres sont régalées au bulldozer ou à la niveleuse, sur une épaisseur qui est
établie en fonction du type de compacteur dont on dispose.
Exemples :
✓ Pied de mouton 25 cm en 15 passes
✓ Rouleau à pneus 15 tonnes 10 cm en 6 passes

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Mécanique 2A
Pour des raisons de rentabilité, on aura souvent avantage à augmenter le nombre de

passes plutôt que le calibre de l’engin.
Suivant le type et la granulométrie du sol, il faudra utiliser tel ou tel type de
compacteur :
✓ Cylindre lisse : tous terrains, surtout gravier et concassé, sauf sols sableux ou
terreux ;
✓ Cylindre cannelé : pour remblais corroyés ;
✓ Cylindre vibrant : sols granulaires ou rocheux ;
✓ Pied de mouton : sols plastiques ou peu pauvres en eau, argile, revêtement de

chaussée ;
✓ Pneus : Argile, revêtement de chaussée.

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Voyants et symboles des tableaux de bord
1. Description sommaire fonctionnement
NIVEAU DE MISE EN GARDE 1
À ce niveau, seule une mise en garde apparaît dans l’écran d’affichage. Ce niveau
avertit le conducteur que le circuit de la machine a besoin d’attention. La défaillance
de ces circuits n’endommage pas gravement les pièces de la machine.
Tension de la batterie. Cette mise en garde indique que le circuit électrique

de charge ne fonctionne pas correctement. Cette mise en garde est également
affichée pendant la marche normale à suivre pour le démarrage. La machine peut
être conduite lorsque cette mise en garde est affichée. Si cette mise en garde ne
disparaît pas, contrôler immédiatement les composants électriques du circuit de
charge. Effectuer les réparations nécessaires.
Module de commande électronique. Lorsque la fonction du module de

commande électronique est anormale ou lorsque la communication entre le module
de commande électronique et le moniteur est anormale, cette mise en garde est
affichée dans l’écran d’affichage. Cela n’indique pas forcément un problème dans le
module de commande électronique.
Couper le moteur, puis le remettre en marche au bout de quelques minutes. Si la
mise en garde ne réapparaît pas dans l’écran d’affichage, le problème n’existe pas.
Panneau du moniteur. Si la mise en garde est affichée dans l’écran

d’affichage, un problème pourrait exister dans le panneau du moniteur. Le problème
pourrait également exister dans les lignes de communication de données.
Filtre à carburant colmaté. Cette mise en garde est affichée lorsque le filtre à
carburant est colmaté. Si le filtre à carburant est colmaté, la puissance développée
par le moteur sera réduite. Examiner immédiatement le filtre à carburant et le
remplacer au besoin.

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Mécanique 2A
Filtre à air colmaté. Cette mise en garde est affichée lorsque le filtre à air est
colmaté. Si le filtre à air est colmaté, la puissance développée par le moteur sera
réduite. Contrôler immédiatement le filtre à air, le nettoyer. Vérifier l’état du filtre à air
et le remplacer au besoin.
Filtre hydraulique de retour colmaté. Cette mise en garde est affichée

lorsque le filtre hydraulique de retour (filtre capsule) est colmaté. Si le filtre
hydraulique de retour est colmaté, les organes hydrauliques ne fonctionneront pas
correctement. Tourner le contacteur de démarrage sur ARRÊT. Laisser la machine
sur terrain plat pendant au moins 10 minutes. Si la mise en garde réapparaît,
remplacer la cartouche du filtre de retour.
La mise en garde relative au filtre hydraulique de retour colmaté disparaîtra de
l’affichage au bout de 3 minutes.
Séparateur d’eau. Lorsque le séparateur d’eau est plein, cette mise en garde
est affichée. Vidanger l’eau du séparateur d’eau dès que possible.
Niveau de carburant. Si le niveau de carburant du réservoir est inférieur au

niveau spécifié, cela sera affiché dans l’écran d’affichage. Ajouter immédiatement du
carburant.
À ce niveau, la mise en garde est affichée dans l’écran d’affichage et le voyant de

mise en garde s’allume. Ce niveau requiert une modification de la conduite de la
machine pour réduire la température excessive dans un ou plusieurs des circuits de
la machine.
Température d’huile hydraulique. Cette mise en garde indique une

température excessive de l’huile hydraulique. Si cette mise en garde apparaît dans
l’écran d’affichage, réduire le régime de marche de la machine. Maintenir le moteur
au régime de ralenti jusqu’à ce que la température de l’huile hydraulique diminue
jusqu’au niveau correct. Si la mise en garde reste affichée après que l’on ait remis la
machine en service, couper le moteur. Vérifier s’il y a des débris dans le refroidisseur
d’huile hydraulique. Effectuer les réparations dès que possible.

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Mécanique 2A
Température du liquide de refroidissement. Cette mise en garde indique une

température excessive du liquide de refroidissement. Si cette mise en garde apparaît
dans l’écran d’affichage, réduire le régime de marche de la machine. Laisser tourner
le moteur au régime de ralenti jusqu’à ce qu’il ait refroidi. Si la mise en garde reste
affichée après que le moteur ait tourné au ralenti, couper le moteur. Contrôler le niveau
de liquide de refroissèrent et vérifier s’il y a des débris dans le radiateur.
À ce niveau, les actions suivantes se produisent :

✓ la mise en garde est affichée dans
l’écran d’affichage,
✓ le voyant d’alarme s’allume,
✓ l’avertisseur sonore retentit.
Ce niveau requiert l’arrêt immédiat de la machine afin d’empêcher les risques

d’accidents pour le conducteur et/ou de dégâts importants au niveau de la machine.
Pression d’huile moteur. Cette mise en garde apparaît dans l’écran

d’affichage lorsque la pression de l’huile moteur est basse. Si cette mise en garde
apparaît, arrêter immédiatement la machine. Couper le moteur et rechercher la
cause du problème. Ne pas utiliser la machine avant d’avoir éliminé la cause du
problème.

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Les utilisateurs de ce document sont

invités à me communiquer toutes les
remarques et suggestions afin de les
prendre en considération pour
l’enrichissement et l’amélioration de ce
programme.
= MERCI ET BONNE UTILISATION =

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Classe : Techniciens Supérieurs en Génie Module : Engins de Chantier ou Matériels de terrassement

SECTEUR : BTP - MINES

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 1

Bulldozer ou bouteur sur chenilles et sur

Chargeur sur pneus…………………………19-22

Chargeur sur chenilles……………………...23-25

Niveleuse automotrice (ou motor grader)…26-36

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 2

2. CARACTERISTIQUES DE CONSTRUCTION .................................................................................................... 36

Scraper (ou décapeur) ……………………...43-45

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 3

Terrasser, c'est extraire, charger, transporter, répandre, remblayer des matériaux.

✓ la réalisation de plates-formes – par exemple pour réaliser une route – et en

Les caractéristiques principales des opérations de terrassement sont :

❖ En cas d’une fouille :

✓ masse de terre déplacée de faible importance ;

✓ la surface de chantier restreinte ;

✓ excavation généralement assez profonde ;

✓ mitoyennetés, présence d’eau, donc difficultés accrues.

❖ en cas d’un terrassement de plate-forme :

✓ il s’agit des quantités importantes des mouvements de terre ;

✓ il utilise des machines particulières et de très grandes puissances.

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 4

Tracteur sur chenilles

Le tracteur est un engin moteur sur lequel on

2.1. Chaîne cinématique

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 5

2.2. Changement de direction

2.3. Châssis porteur

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 6

La vitesse de déplacement est de l’ordre de 10 km/h en marche avant et en marche

Le poids de l’engin, selon sa puissance est de l’ordre de 7 à 30 tonnes.

Les puissances courantes vont de 50 à 400 CV.

D4 = 65CV, D5 = 106CV, D6 = 142CV,

D7 = 200CV, D8 = 270CV, D9 = 410CV.

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Les tracteurs, en plus de la lame, peuvent recevoir les équipements suivants :

✓ Effort de pénétration supérieur au tracteur sur pneus,

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 8

✓ - nécessite une remorque pour déplacements sur route bitumée,

L’effort utile dépend de l’adhérence au sol et de la vitesse du tracteur

6.1. Effort au démarrage

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 9

6.2. Effort en marche

L’effort dépend de l’adhérence au sol, de la

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 10

Bulldozer (ou bouteur) sur chenilles et sur pneus

1. Description sommaire de l’engin et de son fonctionnement

Le bulldozer ou bouteur est un engin

Nota: Bouter veut dire pousser, et bouteur = pousseur.

2.1 Chaîne cinématique

Bulldozer sur chenilles: Moteur + Embrayage (ou convertisseur) + Boîte de vitesses

2.2 Changement de direction

Bulldozer sur chenilles: Le changement de direction se fait par embrayage et freins.

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2.3. Châssis porteur

SAM Mouné Philippe Professeur Technique en Mécanique Automobile 12

3.4.1. Formes des lames

✓ la lame concave permet un mouvement

✓ la lame à oreilles réduit les

✓ la lame en U permet de refouler les

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