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Technicien Spécialisé
EN TRAITEMENTS DE SURFACES
ET
TRAITEMENTS THERMIQUES
Manuel de cours
Module 204
UTILISER LES OUTILS D'ORGANISATION ET DE GESTION DE LA PRODUCTION DES
TRAITEMENTS
Edition 2022
Direction de la recherche et ingénierie de la formation
2
Avant-propos
Le manuel de cours, de travaux dirigés est téléchargeable à partir de la plateforme e-learning OFPPT
Avant-propos
Manuel de cours et travaux dirigés
SOMMAIREManuel
de cours et travaux dirigés
3
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS ................................................................................................................ 3
SOMMAIRE ....................................................................................................................... 4
Chapitre ISOMMAIRE
COMPETENCES-CIBLES ET OBJECTIFS OPERATIONNELS ............................................................................... 6
CHAPITRE I........................................................................................................................ 8
A.1 - LE PLANNING DE PRODUCTION................................................................................. 9
A.1.1 LA PLANIFICATION ........................................................................................................................... 9
A.1.2 L’ORDONNANCEMENT ................................................................................................................... 20
CHAPITRE II..................................................................................................................... 39
B.1 GESTION DE FLUX DE PRODUCTION .......................................................................... 40
B.1.1 GENERALITES ................................................................................................................................. 40
B.1.2 GESTION DES FLUX MATERIELES .................................................................................................... 42
B.1.3 GESTION DES FLUX D’INFORMATIONS ........................................................................................... 46
CHAPITRE III.................................................................................................................... 53
C.1 PROCESSUS DE LA GESTION DE LA DEMANDE ........................................................... 54
C.1.1 PROCESSUS DE LA GESTION DE LA DEMANDE. ............................................................................... 54
C.1.2 L’EXPRESSION D’UN BESOIN .......................................................................................................... 55
C.1.3 LE CAHIER DES CHARGES ................................................................................................................ 56
C.1.4 LA FAISABILITE TECHNIQUE ............................................................................................................ 57
C.1.5 LA FAISABILITÉ ORGANISATIONNELLE ............................................................................................ 57
C.1.6 SOUS-TRAITANCE, COTRAITANCE ................................................................................................... 58
C.1.7 COUTS PREVISIONNELS .................................................................................................................. 60
4
C.1.2 CREATION ET FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE ....................................................................... 62
C.1.3 LE CLASSIFICATION JURIDIQUE : ..................................................................................................... 69
C.1.4 ELEMENTS GENERAUX DE GESTION DE L’ENTREPRISE : .................................................................. 70
CHAPITRE 4 ..................................................................................................................... 76
TRAVAUX DIRIGÉS / AUTOÉVALUATION .......................................................................... 76
5
COMPETENCES-CIBLES ET OBJECTIFS OPERATIONNELS
COMPETENCE N°21 : UTILISER LES OUTILS D'ORGANISATIOPRODUCTION DES TRAITEMENTS
CODE : TS-TST-21 Durée : 30 heures
ENONCE DE LA COMPETENCE
CONTEXTE DE REALISATION
Individuellement
Dans la classe avec ces collègues
À partir :
- De cours de gestion de production
- Des exercices dans la classe
- D’une approche d’explication
- Des illustrations, vidéos et schémas
- Des schémas, de plans et de la documentation technique
À l’aide :
-Tableau
- Vidéoprojecteur
- Etudes de cas
CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE
Utiliser les outils de gestion de production
Décrire les principes généraux de gestion de production
- La gestion des flux
- La gestion des stocks
- L’optimisation des processus,
Décrire les outils associés à la gestion de production
- Planning
- Méthode Kanban
- Diagramme de Gantt
- SMED
- Méthode MRP
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OBJECTIF OPÉRATIONNEL
ÉLEMENTS DE LA COMPETENCE CRITÈRES PARTICULIERS DE PERFORMANCE
A. Utiliser les outils de gestion de production • Adaptation correcte du planning d’une unité de
production à une évolution des besoins par la
méthode de Gantt
• Identification correcte des marges de progrès
d’une unité de production
• Proposition pertinente d’améliorations
• Description exacte des méthodes Kanban et
MRP
• Analyse correcte des indicateurs d’avancement
d’une production
B. Organiser la production Représentation juste d’un flux matière à partir
d’une implantation et d’une gamme de
production
Contrôle précis du niveau des stocks de pièce
de produits consommables et d’outillages
C. Organiser les conditions techniques et matérielles • Description juste du processus de gestion d’une
nécessaires au traitement d’une affaire demande de production
• Description correcte de l’entreprise de
Production
• Enumération exhaustive des types de coûts
engendrés par les activités conduites dans les
entreprises de production
• Production exacte des éléments techniques
nécessaires à l’établissement d’un devis de la
demande de production
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2
Chapitre 1
Chapitre I
LES OUTILS DE LA GESTION DE PRODUCTION
8
2
Chapitre
A.1 - LE PLANNING DE PRODUCTION
La fonction Production englobe l’ensemble des activités qui transforment des matières premières et
composants en produits vendus aux clients.
La production est le processus conduisant à la création de produits par l'utilisation et la transformation
de ressources. Les opérations sont les activités composant le processus de production.
La production est comme étant une transformation de ressources appartenant à un système productif
et conduisant à la création de biens et de services.
Les ressources peuvent être de quatre types :
- des équipements (machines, ...),
- des hommes (opérateurs, ...),
- des matières (matières premières et composants),
- des informations techniques ou procédurales (gammes, nomenclatures, fiches opératoires, ...).
La production d'un bien s'effectue par une succession d'opérations consommant des ressources et
transformant les caractéristiques morphologiques ou spatiales de "matières".
Les ateliers de fabrication mécanique sont organisés de façon très différente selon les choix
d’organisation qui ont été faits et le type de produit réalisé.
A.1.1 LA PLANIFICATION
1.1.1 Qu'est-ce que la planification ?
La planification
– est la tâche la plus exigeante de la gestion de projet.
– est une tâche continue qui est exécutée durant tout le projet.
– consiste à identifier :
les objectifs,
les contraintes du projet,
les tâches à effectuer pour réaliser les objectifs,
les lots de travail et les responsabilités,
les jalons (milestones),
les livrables produits par le projet.
La planification est une activité itérative ; Le résultat de cette activité sera raffiné au fur et à mesure
que les données se précisent.
Les outils utilisés :
- L’organigramme de tâches (WBS) : pour représenter la structuration du projet
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2
Chapitre
- Les diagrammes de Gantt : pour visualiser les relations temporelles des tâches et du personnel
- La méthode de Potentiel et la méthode Pert : pour déterminer l’ordonnancement du projet
(dépendances entre les tâches, chemin critique, marges).
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2
Chapitre
Comme nous l’avons détaillé précédemment, il faut commencer par :
Supposons qu’on cherche à ordonnancer la réalisation des 5 tâches d’un projet ayant les
caractéristiques décrites ci-après.
Tâches à réaliser
•B et D après A ;
•C après B ;
•E après D.
Le diagramme de GANTT se présente sous la forme d’un tableau quadrillé où chaque colonne
correspond à une unité de temps et chaque ligne à une opération à réaliser.
On définit une barre horizontale pour chaque tâche, la longueur de celle-ci correspondant à la durée
de la tâche. La situation de la barre sur le graphique est fonction des liens entre les différentes tâches.
Temps
tâches 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
A
B DDDD
C DDDDD
D DDDD
E DDDDD
DDDD
Représentation des taches Flottement
Figure 3.1 – Présentation du Gantt sur un exemple
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2
Chapitre
CRITÈRE DE REPRÉSENTATION CLASSIQUE DU GANTT
On commence le plus tôt possible les tâches qui ne sont précédées d’aucune autre.
On représente ensuite les tâches ayant pour antérieures les tâches déjà représentées, et ainsi de
suite...
On parle alors de jalonnement au plus tôt. Cette situation conduit à créer des stocks et ne
correspond donc pas à un système juste-à-temps.
MODES DE GESTION DES PRIORITÉS DANS UN GANTT
Pour définir le lien entre les différentes tâches d’un projet, on dispose de plusieurs possibilités :
• Priorité à la fabrication du produit ayant la date de livraison la plus rapprochée, pour respecter au
mieux les délais.
•Première commande confirmée, première commande exécutée, pour ne pas mettre en fabrication
des produits qui ne seront jamais vendus. Mais cette solution a un inconvénient majeur : elle conduit
à créer des stocks et à ne pas répondre à la demande en fonction du délai.
• Priorité à l’opération dont la durée est la plus courte. Cette proposition peut sembler un peu
surprenante. Elle est utilisée quand l’entreprise a de nombreuses urgences à gérer et à faire passer
avant certaines opérations programmées. Le fait de faire passer en premier les opérations de plus
courte durée lui permettent d’intercaler entre celles-ci des opérations urgentes sans couper la
dernière opération réalisée et ainsi d’économiser des changements de série.
Cette situation permet de tenir compte à la fois du délai de livraison et du temps de fabrication.
Ratio critique = temps restant jusqu’à la livraison/somme des temps des opérations restant à
effectuer.
Cette situation prend elle aussi en compte à la fois le délai de livraison et le temps de fabrication.
FLOTTEMENT, JALONNEMENT ET CHEVAUCHEMENT
Le diagramme de Gantt permet de visualiser l’évolution d’un projet, et de déterminer la durée globale
de sa réalisation. On peut mettre en évidence les flottements existant sur certaines tâches. Un
flottement correspond au temps de retard qu’on peut prendre sur une tâche particulière sans pour
autant augmenter la durée globale de réalisation du projet. Ce sont des éléments de flexibilité qui
permettent à l’entreprise de perdre un peu de temps sans que cela ne prête à conséquence .
Comme nous l’avons vu précédemment, le diagramme de Gantt classique consiste à représenter les
opérations en les faisant démarrer le plus tôt possible, ce qu’on appelle un jalonnement au plus tôt.
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2
Chapitre
Avec les préoccupations juste-à-temps, on a aujourd’hui plutôt tendance à faire commencer les
opérations le plus tard possible de manière à respecter « juste à temps » les impératifs fixés par le
client, et on procède alors à un jalonnement au plus tard.
On peut également, pour raccourcir les délais, utiliser la technique du chevauchement qui consiste à
faire démarrer une opération alors que la précédente n’est pas terminée, ou à effectuer des opérations
en parallèle, pour diminuer le temps global de réalisation du projet. Illustrons ces différentes
techniques par un exemple.
Exemple n 1
La société Duval a, parmi ses différentes activités, une activité de conception-fabrication de scooter
des neiges. Pour répondre aux évolutions du marché, elle vient de concevoir un nouveau modèle de
scooter qu’elle compte mettre en vente au cours du prochain hiver. Avant de lancer en fabrication le
nouveau modèle, elle se propose de réaliser un prototype. La fabrication de celui-ci nécessite les
opérations mentionnées sur la figure 3.2.
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2
Chapitre
La fabrication du prototype ne peut commencer que le 3 octobre pour des raisons de disponibilité des
matières et des composants nécessaires à sa réalisation. Si on effectue un jalonnement au plus tôt,
c’est-à-dire à partir du 3 octobre, pour réaliser le nouveau scooter, on obtient le Gantt de la Figure 3.4.
Temps
Tâches 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
A
B DDDD
C D
D D D
E D D DDDDD
F D D D
G D DDDDD
D
D
D D
H D
DDDDD D
D
Représentation des taches Flottement
D
D
Figure 3.4 – Gantt de l’exemple scooter, jalonnement
D au plus tôt
D
En fait, on voudrait surtout que la réalisation du prototype soit terminée le 10 octobre au soir.
On va effectuer un jalonnement au plus tard pour savoir quand il convient de démarrer les
différentes opérations pour que le projet se termine le 10 octobre au soir.
• on commence par positionner le plus tard possible la ou les tâches qui n’ont pas de successeurs,
dans notre exemple, G ;
• on positionne le plus tard possible la ou les tâches qui ont pour successeurs celles qu’on vient de
représenter, dans notre exemple, D et F ; et ainsi de suite jusqu’aux tâches qui n’ont pas d’antérieures.
Dans notre exemple, à la suite de D et F, on représentera les tâches qui les ont pour successeurs, soit
C, puis on représentera E, B et H, et enfin A.
Temps
Tâches 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
A
B DDDD
C D
D D D
E D D DDDDD
F D
D D
G D D DDDDD
D
H D D
D
DDDDD D D
Figure 3.5 – Gantt de l’exemple
D D
scooter, jalonnement au plus tard
D
D
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2
Chapitre
Il suffit de commencer le 4 octobre au matin pour avoir terminé la réalisation du prototype le 10
octobre au soir. On peut remarquer qu’en jalonnant au plus tard, on a repoussé le commencement
des tâches le plus tard possible ; on n’a plus de flottements, et donc plus de flexibilité, ce qui impose
un système de production fiable, sinon on ne pourra jamais respecter les engagements.
• On représente les opérations ou les tâches à effectuer par des flèches. La longueur des flèches n’a
pas de signification (il n’y a pas de proportionnalité par rapport au temps).
Pour présenter la méthode, choisissons un exemple tout à fait élémentaire qui ne serait jamais traité
dans la réalité par la méthode PERT.
• Deux tâches A et B qui se succèdent immédiatement se représentent par des flèches qui se suivent
(figure 4.1).
• Deux tâches simultanées (c’est-à-dire qui commencent en même temps) sont représentées comme
indiqué sur la figure 4.2
• Deux tâches A et B convergentes (c’est-à-dire qui précèdent une même étape C) sont représentées
comme indiqué sur la figure 4.3.
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2
Chapitre
Pour les besoins de la représentation, on est parfois obligé de créer des tâches fictives X de durée
nulle. Ainsi, le graphe PERT de la figure 4.4. Signifie que :
•A et B sont simultanées.
•C et D sont convergentes.
•A précède C.
•B précède D.
Il faut alors créer une tâche fictive X, de durée nulle, dont l’objectif est de modéliser cette condition
d’antériorité nouvelle. On aura alors la représentation de la figure 4.5.
Nous allons traiter un exemple concret et sa réalisation phase par phase à l’aide de la méthode PERT.
Reprenons l’exemple que nous avons traité avec la méthode Gantt et qui consistait à réaliser un
prototype de scooter des neiges dont les opérations à réaliser comportaient les caractéristiques
indiquées sur la figure 4.6.
Pour construire le graphe, il faut tout d’abord déterminer la manière de positionner les différentes
opérations. Plusieurs méthodes permettent d’apporter une solution à ce problème. Nous parlerons ici
de la méthode des niveaux qui se développe à partir du tableau des antériorités :
On définit le niveau 1 comme étant l’ensemble des tâches n’ayant pas de tâches antérieures.
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2
Chapitre
On barre dans le tableau des antériorités les tâches qui n’ont plus d’antériorités et on obtient le niveau
suivant, et ainsi de suite...
Les niveaux ainsi définis nous donnent la position des sommets de début des tâches correspondantes.
En appliquant cette démarche à notre exemple, nous obtenons les tâches de niveau 1 : A, B et H.
Barrons-les dans le tableau des antériorités pour définir les tâches de niveau 2 (figure 4.7).
On définit ainsi D comme tâche de niveau 4 et il reste de façon évidente G comme tâche de niveau 5.
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2
Chapitre
Deuxième étape
Elle consiste à numéroter les sommets. La numérotation se fait de gauche à droite dans la partie
gauche des sommets (figure 4.11).
Troisième étape
On travaille de gauche à droite en additionnant les durées des tâches les unes aux autres, en prenant
la plus grande valeur aux intersections.
En effet, on ne peut pas démarrer une tâche tant que toutes les précédentes ne sont pas terminées.
On positionne les dates au plus tôt dans la partie supérieure droite des sommets (figure 4.12).
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2
Chapitre
Exemple du scooter, calcul des dates au plus tôt
Quatrième étape
On travaille de droite à gauche en soustrayant les durées des tâches les unes aux autres, à partir de
la date finale, et en prenant la plus petite valeur aux intersections (puisqu’on ne peut pas
commencer une tâche plus tard qu’au moment qui permet de réaliser le projet dans le délai défini).
On positionne les dates au plus tard dans la partie inférieure droite des sommets (figure 4.13).
(Flottement de la tâche i = date au plus tard de réalisation de la tâche i – date au plus tôt de
réalisation de la tâche i.)
Cela signifie qu’on peut se permettre de prendre 2 jours de retard sur la réalisation de la tâche B sans
que cela ne modifie la durée globale de réalisation du projet.
Sixième étape
Il s’agit de la mise en évidence du chemin critique. Il passe par les tâches dites critiques (sans
flottement), qui sont celles pour lesquelles la date de réalisation au plus tôt est égale à la date de
réalisation au plus tard.
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2
Chapitre
Ce sont des tâches pour lesquelles un retard éventuel de réalisation entraînerait une augmentation
équivalente de la durée globale du projet.
On a dans notre exemple deux chemins critiques qui sont : A, E, C, D, G et, par ailleurs, H, C, D, G.
2. Planification de projets
A.1.2 L’ORDONNANCEMENT
L’ordonnancement de la production est le procédé par lequel on donne à différentes tâches des
priorités successives. Lorsqu’il est question d’ordonnancement et planification dans le secteur
industriel – planning & scheduling – il s’agit d’organiser la réalisation d’une suite de tâches dans le
temps en prenant en compte les différentes contraintes de production qu’elles soient :
*il s’agit de la description détaillée de tous les constituants d’un produit et de ses conditions
d’utilisation, c’est le recensement structuré de l’ensemble des articles qui composent un produit.
Arborescentes, les nomenclatures possèdent plusieurs niveaux et doivent définir les liens composés
– composants. Pour être utilisables dans un CBN fiable, les descriptions des nomenclatures doivent
être complètes et sans erreurs. En effet, toute erreur aura des répercussions :
Ruptures de stock,
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2
Chapitre
2.1.2 Principe du calcul des besoins nets
Le calcul des besoins nets permet, à partir des besoins bruts en produits finis déterminés avec le
PDP, de déterminer des ordres proposés.
Cette méthode est le cœur de MRP, elle existait dans MRP0.
Ces ordres proposés sont des lancements en fabrication ou des approvisionnements
prévisionnels.
• Pour réaliser le produit fini PF, il faut assembler deux sous-ensembles SE1 avec un sous-
ensemble SE2,
• Le sous-ensemble SE2 est lui-même fabriqué à partir de quatre composants C2 et d'un produit
P2, ce dernier est obtenu avec deux mètres de matière M2 et 3 composants C2 etc.
21
2
Chapitre
Supposons une machine qui fabrique des composants de deux types A et B et qui réalise aussi
l'assemblage de ces deux composants pour en faire un composé C.
C sera un composant fantôme car il n'y a pas de délai de fabrication ou de montage entre la
fabrication de A et B et le montage de C.
Exemples de calculs :
Pour déterminer les besoins nets à la période t, nous allons utiliser les formules suivantes :
22
2
Chapitre
SPt-1 étant le stock prévisionnel en début de période et OLt les ordres lancés attendus en période t :
BNt=BBt-SPt-1-Olt
SPt=SPt-1+OLt+OPt-BBt
Pour le produit fini PF, on supposera que le stock disponible est de 600, le lot économique de
lancement de 500 et la durée d'obtention d'une semaine.
1 2 3 4 5
Besoins Bruts BB 200 300 300 400 500
Ordres lancés
Stocks prévisionnels 300 400 100 300 400
Besoins nets -400 -100 200 100 100
Ordres Proposés 500 500 500
Début 500 500 500
Dès que le calcul du BN devient positif, le besoin net existe :
BN3=BB3-SP3-1=300–100=200
Mais le lot économique de lancement étant de 500, on ne peut pas proposer un ordre de lancement
de 200 aussi l'ordre proposé est de OP3=500.
La durée d'obtention étant d'une semaine, l'ordre proposé de début se fera en semaine 2.
D'après la nomenclature, pour réaliser le produit fini PF, il faut deux sous-ensembles SE. Les ordres
proposés pour PF permettent de calculer les besoins bruts en SE.
23
2
Chapitre
Calcul des besoins pour la matière M :
D'après la nomenclature, pour fabriquer le sous-ensemble SE, il faut 0,5 m de M. Les ordres proposés
pour SE permettent de calculer les besoins bruts en matière M
1 2 3 4 5
Besoins Bruts BB 500 500
Ordres lancés 400
Stocks prévisionnels 100 0
Besoins nets -100 400
Ordres Proposés
Début
Les gains de productivité entraînent une nette amélioration des processus de production et des
ressources supplémentaires de l'entreprise. De plus, les gains sont répartis à l'ensemble :
Des consommateurs : optimisation des pertes de vente, rabais, remises, ristournes, soldes, etc. ;
De plus, s'améliorer sur le plan technologique permet de maîtriser le bon fonctionnement du cycle de
production de manière plus efficace et de faire face aux risques liés à la technologie :
Les pannes ;
24
2
Chapitre
Les frais de maintenance ;
Etc.
C'est le nombre d'heures de travail qu'il faut à une personne pour produire une
Le Man-hour
certaine quantité de produits finis. Ex: 80 heures / million de sachet.
MTBF: Moyenne des Temps de Bon Fonctionnement, C'est le temps moyen de bon
fonctionnement entre deux défaillances.
La fiabilité: Basée sur le MTBF, c'est la probabilité ou % de chances qu'a un
équipement de fonctionner sans panne pendant un temps donné. Voir Méthodes de
Les indicateurs maintenance - Calcul de fiabilité -
de maintenance MTTR: Moyenne des Temps de Réparation, Le MTTR sert de base pour le calcul de
disponibilité des équipements.
Disponibilité: (intrinsèque, extrinsèque ...) permet de mettre en valeur le temps
utilisé par les opérations de maintenance et d'identifier les pertes sur lesquelles on
peut gagner de la productivité.
25
2
Chapitre
2.1.2 Qu'est-ce que le Lean Manufacturing?
Le Lean Manufacturing est basé sur l’élimination des Gaspillages au sein des processus de
production.
Les apports du Lean sont une réduction des stocks et des temps de production ainsi qu’une meilleure
qualité, moins de dommages et d’obsolescence, et une plus grande flexibilité grâce à une
organisation autour des processus.
C’est en cette période que M. Ohno constate que « les gens des usines ont toujours tendance à faire
de la surproduction » et cherche le moyen qui permette de produire :
Il fallait donc trouver un système d’information qui fasse remonter rapidement les besoins de l’aval
vers l’amont. Ce système existe et porte le nom de méthode Kanban
26
2
Chapitre
3.1.1 Définition :
Kanban », au départ, est un mot japonais du vocabulaire courant qui signifie « étiquette », « enseigne
». La méthode Kanban, quant à elle, a, au départ, fonctionné sur la circulation d’étiquettes.
Elle s’est développée au Japon après la Seconde Guerre mondiale. Elle a été élaborée dans l’entreprise
Toyota Motor Company et dès 1958, certaines lignes de production de Toyota MC ont parfaitement
bien fonctionné en Kanban.
Le Kanban est un système d’information et une méthode d’organisation et de gestion de l’atelier qui
n’intègre en aucun cas des éléments de gestion industrielle globale, la planification par exemple.
DESCRIPTION DE LA MÉTHODE
Soit un atelier de production où les postes de travail sont implantés les uns à la suite des autres, et où
le flux de production circule de gauche à droite en passant sur un poste puis sur l’autre…
On peut dire que la méthode Kanban spécifique va consister à superposer au flux physique de produits,
un flux inverse d’informations (figure).
Dans le détail, on peut observer qu’entre les deux postes de travails la situation est donnée sur la figure
ci-après :
27
2
Chapitre
Étiquette KANBAN
Poste 1 K Poste 2
K K
K
Le poste n°2 consomme des pièces usinées par le poste n°1. Chaque fois qu’il utilise un container de
pièces, il détache de celui-ci une étiquette appelée « Kanban (K) » qu’il renvoie au poste n°1. Cette
étiquette constitue pour le poste n°1 un ordre de fabrication d’un container de pièces.
Quand le poste n°1 a terminé la fabrication du container, il attache à celui-ci le Kanban. Le container
est alors acheminé vers le poste n°2.
Entre deux postes de travail, circule un nombre défini de Kanban (donc de containers).
S’il n’y a pas de Kanban sur le planning du poste n°1, cela signifie que tous les Kanban sont attachés à
des containers en attente de consommation devant le poste n°2. Le poste n°2 est donc très bien
approvisionné et le poste n°1 ne doit pas produire !
La règle de gestion au niveau d’un poste est donc simple : il y a des étiquettes Kanban sur le planning
de mon poste, je produis ; il n’y en a pas, je ne dois pas produire !
Le Kanban est l’étiquette qui est attachée à un container. Il se présente généralement sous une forme
géométrique en carton plastifié, en plastique, en métal ou autre, de petite taille. Un certain nombre
d’informations sont précisées sur un Kanban.
Ces informations varient beaucoup selon les entreprises, mais il existe des informations indispensables
minimales que l’on retrouve sur tous les Kanban :
28
2
Chapitre
Mais il existe aujourd’hui de nombreuses entreprises ayant des lignes de production appliquant les
principes du Kanban sans étiquette.
La taille d’un conteneur ne doit être ni trop petite ni trop grande pour assurer la fluidité de la
production, elle peut être déterminée en fonction du demande journalière.
Pour déterminer le nombre de Kanbans a mettre en circulation, les entreprises procèdent, en général
par empirisme, en mettant beaucoup de Kanbans en circulation au début, puis en diminuant petit a
petit le nombre jusqu’a ce que le flux ≪ casse ≫.
Pour fixer les idées et avoir un nombre approximatif au début, il existe une formule :
Avec :
• On suppose implicitement que la consommation antérieure de chacun des articles se répétera dans
le futur.
• En supposant que l’on ait effectivement besoin dans le futur de chaque article, on ne se préoccupe
pas de la date où ce besoin sera effectif.
Alors en cas d’arrêt de la vente d’un produit, on aura des stocks intermédiaires, inversement, en cas
d’augmentation brutale des ventes, on aura un risque de ruptures des stocks.
3.2.2 Principe
De cela à partir de 1965 aux États-Unis un concept de gestion de la production permettant d’anticiper
les besoins exacts avec leur décalage dans le temps.
Cette méthode a été initialement appelée MRP (pour Material Requirements Planning, soit « calcul
des besoins nets »). Par la suite, une évolution en plusieurs étapes a permis d’aboutir au concept de
29
2
Chapitre
MRP2, où les mêmes initiales ont une signification bien plus globale : Manufacturing Resource Planning
que l’on peut traduire par « Management des Ressources de la Production ».
3.2.3 Définitions
C’est un outil de communication entre les diverses fonctions de l’entreprise, notamment les
fonctions Commerciale et Production (voir le chapitre précédent).
Il permet à tous les services de l’entreprise de gérer la production en parlant un langage commun.
Le maintien d'un faible niveau de stock, aussi bien de matière première que de produit fini.
La planification des activités de fabrication, des bons de livraisons et des ordres d'achats.
Le système MRP résout les problèmes auxquels les fabricants sont confrontés chaque jour, notamment
en termes d'achat de matière première. Un achat incorrect ou insuffisant peut prolonger les délais de
livraison et l'achat de matériel superflu entraîne un surcoût de stockage.
Le schéma ci-après présentant les trois niveaux de la planification. Il précise, en outre, l’indispensable
gestion des charges et des capacités qui permet de valider chaque niveau afin de maintenir un degré
de réalisme indispensable au bon fonctionnement du système.
Plan stratégique
Prévisions
commerciales
Charges Globales
Plan directeur de production
Gestion d’atelier
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2
Chapitre
Index :
Etat établi par la direction générale, présentant la politique de l’entreprise à long terme ainsi que ses
objectifs de recettes. Cet état est le plus souvent accompagné de budgets, de bilans prévisionnels et
d’une prévision de source et d’utilisation des fonds.
Niveau global prévu des ventes. Il présente habituellement le volume mensuel des ventes par famille
de produits, groupe de produits, articles, options, accessoires, etc. Il doit être exprimé dans la même
unité que le plan de production pour faciliter la planification. Il représente l’engagement des directions
commerciales et marketing de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les prévisions de vente
soient les plus proches des commandes clients réellement reçues.
Programme de fabrication prévu pour les articles dont un agent de planification a la charge. Ce
programme pilote le calcul de besoins. Il représente ce que l’entreprise a décidé de produire, exprimé
en termes de configuration précise, quantités et dates. Le PDP doit prendre en compte les prévisions,
le plan industriel et commercial ainsi que d’autres considérations importantes telles que le carnet de
commandes, les disponibilités des matières et des ressources, la politique et les objectifs de la
direction …
Le calcul des besoins a pour but de définir les quantités et les dates d’approvisionnement de tous les
composants d’un produit, qu’ils soient achetés ou fabriqués, pour une période donnée.
31
2
Chapitre
Gestion de l’atelier
Il faut vérifier que les charges peuvent rentrer dans le planning et bien gérer l’atelier de fabrication
pour pouvoir répondre aux besoins programmés.
En cas de problème, vous pourrez le signaler à l'équipe et agir rapidement ensemble pour le
solutionner.
Pour évaluer le suivi des activités de votre projet, il est important d'utiliser des Key Performance
Indicators (KPI). Ces indicateurs permettent de mesurer les performances de votre projet, d'évaluer
une situation et de prendre une décision adaptée.
Un état des lieux avec l’équipe est organisé de manière régulière, sur la base d’un planning projet à
jour. La participation de tous les acteurs engagés sur cette partie du planning est impérative.
› Pertinent et simple
› Adapté au projet
32
2
Chapitre
Les Questions à se poser :
› Est-ce que l’indicateur représente bien l’importance du problème qu’on cherche à mesurer
› Les données sont-elles disponibles ? Si non, quelles sont les ressources et les efforts requis ?
La mesure des processus permet d’apprécier le rythme d’avancement du projet, l’utilisation des
ressources et d’évaluer la manière dont le projet est mené. On compte différents types d’indicateurs
de processus associés à un projet.
Toutes les actions d’optimisation seront amenées pour diminuer la pondération de la capacité de
production gaspillée qui représente la différence entre la capacité de production théorique et la
capacité de production maitrisée.
TRS est aussi un indicateur pour le management et aide à la prise des décisions et au pilotage d’un
processus. Il condense en un seul chiffre les capacités de trois composantes :
La disponibilité du système de fabrication ;
La performance de celui-ci ;
La qualité qu’il est capable de fournir.
Le Taux de Disponibilité est calculé comme le rapport entre le temps de fonctionnement brut et le
temps d’ouverture net :
Le Taux de Performance est calculé comme le rapport entre le temps de fonctionnement net et le
temps de fonctionnement brut :
33
2
Chapitre
Le Taux de Qualité est calculé comme le rapport entre le temps utile et le temps de fonctionnement
net :
Le TRS est donc le produit des trois taux, soit le rapport entre le temps utile et le temps d’ouverture
net :
Dans la Figure représente un exemple de calcul du TRS pour une journée d’ouverture brut.
34
2
Chapitre
- Réduction des opérations à non-valeur ajoutée ;
- Élimination les gaspillages présents dans l’usine ;
- Optimisation du poste goulot ;
- Redéfinition d’un nouveau processus plus efficace ;
- Maximisation du pourcentage d'utilisation des machines ;
- Réaménagement des postes de travail afin d'être le plus efficace possible (méthode 5S).
Stabiliser et
Analyser la Standardiser le
situation Développer le
travail personnel
actuelle
Optimisation
des processus
Partager Fluidiser les opérationnels
la vision flux d’un Améliorer
processus l’efficience du
processus
35
2
Chapitre
4.2.2 Stabiliser et standardiser
A) La boucle continue SDCA
La boucle SDCA est une méthode très pertinente pour être utilisée lors d’une étape de stabilisation et
de standardisation. Elle a à la base le même principe de fonctionnement que la boucle d’amélioration
continue (PDCA-roue de Doming), sauf que l’objectif principal est de standardiser et ne pas
d’améliorer.
B) Le système 5S
Le bon ordre et la propreté d’une ligne de fabrication est le premier et le plus évident indicateur de
sa performance. Une bonne optimisation commence par l’implémentation d’un système pertinent de
5S, qui permettra d’obtenir les premiers gains dans le système de production et d’éliminer les pertes
de temps causées par les d’autres outils au moment nécessaire, par les mélanges de pièces, de
matériel ou de documents.
Une vision sur le système 5S parfait est présentée en dessous , avec les étapes intermédiaires
suivantes qui mènent vers la perfection :
1. Stabilisation + Contrôle
2. Système 5S Lean
3. Système 5S parfait
36
2
Chapitre
4.2.3 Fluidiser les flux d’un processus
L’intérêt de fluidiser et de dynamiser ces flux c’est qu’en faisant ceci, la vitesse de la production va
augmenter de manière implicite. Il existe plusieurs techniques, qui peuvent être appliqués lors d’une
démarche d’optimisation pour dynamiser les flux. Toutes ces techniques ont à la base un seul principe
: éliminer les croisements des flux, les contraintes qui empêchent les produits d’arriver le plus vite
possible à la fin de la ligne.
METTRE EN PLACE UN SYSTÈME DE GESTION DES FLUX KANBAN
Le mot japonais Kanban signifie tout simplement « signe ». C’est un outil développé par Toyota, pour
la gestion des flux qui ne peuvent pas être organisés de façon continue. C’est surtout le cas des flux
des matières premières,
Le problème est que pour respecter la condition des stocks minimaux, même si la quantité à produire
est connue, il est difficile de prévoir quand il faudra produire et livrer la prochaine commande du
client.
Le Kanban est utilisé justement pour résoudre ce problème et pour transmettre au fournisseur « le
signal » de commencer la production et de réaliser une livraison d’un nouveau lot.
RÉORGANISER LES FLUX EN PIÈCE À PIÈCE
- Pour éliminer la plupart des gaspillages d’un processus, tous les flux qui le caractérisent,
doivent être organisés dans une logique pièce à pièce. La méthode Lean décrit un flux pièce à
pièce comme l’idéal de l’organisation.
- Donc c’est un flux continu qui utilise comme lot de livraison ou de passage d’une étape à
l’autre, au maximum une pièce. Ce type d’organisation d’un flux empêche la création des
attentes, des stocks intermédiaires, de surproduction, il favorise en même temps la détection
des défauts et diminue au maximum le nombre de rebuts.
37
2
Chapitre
Il faut impliquer le maximum possible les opérateurs et tous les acteurs du terrain, dans l’observation
et d’identification des gaspillages et des pertes et ensuite dans la prise des décisions et la planification
des actions nécessaires.
38
2
Chapitre
Chapitre II
ORGANISATION DES MOYENS DE PRODUCTION
39
2
Chapitre
B.1 GESTION DE FLUX DE PRODUCTION
Le schéma d'implantation dépend étroitement de la nature de l'activité.
On a recourt à l'implantation :
B.1.1 GENERALITES
1.1.1 Type de flux
Lors de la création d'une usine, d'un chantier ou l’amélioration de la disposition des machines dans
un atelier mécanique,
On peut classer les types de flux de production en quatre grandes tendances en fonction de la taille
des séries et de la diversité de la production.
Ces types de flux de production sont :
La production en continu.
La production en discontinu.
La production par projet.
Type d'élaboration du produit.
Les outils et méthodes de gestion des flux diffèrent selon le type de production.
40
2
Chapitre
Étroite gamme de fabrication : matériel dédié.
Délai de fabrication très court.
Production 24 h / 24 ; 7 j / 7.
En-cours faible.
Stock : matière première et produit fini.
Équipe de production faible.
Équipe d'entretien importante.
Forte automatisation.
Remarque On retrouve des caractéristiques identiques pour des produits fabriqués en grande série
tels que roulements à billes, embouteillage d'eau minérale, etc.
41
2
Chapitre
B.1.2 GESTION DES FLUX MATERIELES
1.2.1 ILOT (production en petites séries).
L'implantation par sections de fabrication, est adaptée pour la production de pièces de même famille,
ayant des gammes opératoires voisines.
Machines à vocation assez générale.
Production intermittente.
Flexibilité assez importante.
Les produits ont une gamme de fabrication différente.
Atelier homogène (mêmes machines).
File d'attente importante.
En-cours important.
Temps de fabrication important.
C'est une organisation en ateliers technologiques aussi appelée en « sections homogènes », est
orientée « métiers ».
On regroupe les machines ayant la même technicité, ou les mêmes fonctions (fraiseuse, tour,..).
On regroupe également pour des critères de facilité de mise en œuvre ou de sécurité (traitement
thermique ou finition).
Avantages :
Regroupement des équipements de même nature (par métiers)
Optimisation de l'utilisation des moyens de production
Flexibilité de la fabrication
Inconvénients :
Flux complexes
En-cours important
42
2
Chapitre
Gestion des lancements souvent délicate
43
2
Chapitre
Cette organisation implique l'affectation des moyens de production à une ligne de produits
identiques.
Ce qui suppose des volumes importants.
Les temps de changement de série peuvent être importants.
...
44
2
Chapitre
Le même organisé en cellules.
Il n'est cependant pas rare de voir cohabiter plusieurs typologies de production au sein d'une même
entreprise.
45
2
Chapitre
B.1.3 GESTION DES FLUX D’INFORMATIONS
Les systèmes d’information sont un ensemble d’éléments reliés entre eux qui servent à la collecte, au
traitement, au stockage et à la dissémination de l’information afin de faciliter la prise de décision.
Les données sont des faits bruts qui n’ont pas été organisés et disposés de manière utile.
L’information est la présentation utile de données.
L’accès à l’information au moment opportun permet aux membres de l’entreprise de s’adapter en
douceur aux changements. L’information peut avantager l’entreprise face à ses concurrents.
AVANTAGES DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS
Accroissement de la productivité des employés.
Travail de meilleure qualité.
Accélération des processus de production.
Meilleure réponse aux besoins des consommateurs.
L’information doit être : exacte, complète, et à jour. Idéalement, les dirigeants d’une entreprise ne
devraient disposer que de l’information nécessaire à leur prise de décision.
– La traçabilité logistique qui vise à suivre les mouvements de stocks dans l’usine
46
2
Chapitre
o Traçabilité matière : composants (ou matières) consommés et produits
o Sur les intervenants (opérateurs, techniciens de maintenance, agents qualité, …)
o Traçabilité sur les équipements et outillages
o La traçabilité du process avec un horodatage automatique de chaque étape de vos
process
Le stock est constitué de l’ensemble des biens en attente d’utilisation qui permet d’ajuster les flux de
livraison (sortie) aux flux de consommation (sortie).
47
2
Chapitre
La gestion ou la maitrise des stocks a pour objectif de maintenir à un niveau acceptable le niveau des
pièces, consommables, produits finis pour lequel le stock considéré existe.
Rechercher en permanence quels sont les articles qu’il est économique d’avoir en stock, et
les approvisionner de façon à maintenir le stock au niveau le plus économique.
– magasinage,
– distribution,
– comptabilisation.
Pour une bonne maîtrise de ses stocks, l’entreprise utilise différents indicateurs de gestion des stocks:
48
2
Chapitre
Stock de sécurité : c’est la quantité en dessous de laquelle il ne faut pas descendre
Stock d’alerte : c’est la quantité qui détermine le déclenchement de la commande, en fonction du délai
habituel de livraison
Stock maximum : il est fonction de l’espace de stockage disponible, mais aussi du coût que représente
l’achat par avance du stock
Il existe trois principaux indicateurs de gestion de stocks qui se calculent et s’interprètent de manière
différente.
1. Calculer le stock moyen : C’est la quantité permanente en stock au cours d’une période
donnée.
Le ratio de rotation des stocks = Quantité vendue pendant la période/ Stock moyen (en
quantité) de la période
3. Calculer la durée moyenne du stockage : C’est la durée moyenne pendant laquelle le produit
est en stock
Durée moyenne de stockage = (Stock moyen / Quantité vendue) x nombre de jours de la période
L’amélioration de la rentabilité → basée sur le suivi des indicateurs dans une durée donnée permettant
d’évaluer la gestion du stock. Ce suivi peut se faire aussi en comparant les données avec les chiffres de
la profession (benchmarking).
APPLICATIONS :
Exemple 1
Vous êtes chargé(e) de suivre le stock de produit A. Le responsable, vous transmet les éléments
suivants concernant les cartons :
49
2
Chapitre
Nombre de cartons vendues par mois : 60 cartons
Travail à faire
Proposition de correction
Il faut tenir compte du délai d’approvisionnement et du nombre de cartons vendus par jour.
Il faut dans un premier temps déterminer le nombre de jours correspondant au stock de sécurité.
Ainsi on a :
Le stock initial représente : 26 cartons ÷ 2 cartons par jour soit 13 jours de vente.
50
2
Chapitre
La date est donc le 5 janvier N
Exemple 2
Énoncé
L’unité commerciale Cascao vend des tablettes. Les achats mensuels s’élèvent à 12 000 €.
Le stock initial est de 30 000 €. Le stock final est de 10 000 €. Le responsable vous précise que les
achats sont réguliers.
Travail à faire
Proposition de correction
Il est nécessaire d’abord de calculer le montant des ventes en se servant de la formule suivante :
Ensuite on applique la formule suivante pour le délai de rotation : Délai = (stock moyen ÷ ventes) x
360 jours Ce qui nous donne :
(20 000 ÷ 164 000) × 360 jours = 43,90 jours arrondi à 43 jours.
Ainsi le stock de l’unité commerciale est renouvelé à peu près tous les 43 jours.
51
2
Chapitre
Donc on a : (164 000 ÷ 20 000) = 8,20
52
Chapitre 3
Chapitre III
ORGANISATION DES CONDITIONS TECHNIQUES
53
Chapitre 3
C.1 PROCESSUS DE LA GESTION DE LA DEMANDE
L'objectif principal des solutions de gestion de la demande est d'aider les entreprises à prévoir,
planifier et gérer la demande de produits, afin de pouvoir optimiser les approvisionnements, la
production et la distribution.
En ce sens la gestion de la demande est le processus de base d'une chaîne d'approvisionnement
optimisée.
La performance globale de la chaîne d'approvisionnement de l'entreprise dépend directement de la
qualité du processus de gestion de la demande.
Les principaux bénéfices à attendre d'une bonne gestion de la demande sont :
La réduction des niveaux de stock.
Un ajustement optimal et permanent des niveaux de stock à la politique commerciale voulue (taux de
service).
La réduction de l'obsolescence des stocks.
Une meilleure productivité et réactivité des unités de production et des moyens de distribution.
54
Chapitre 3
1.1.1 Facteurs influençant la demande.
Le processus de gestion commerciale s'appuie sur un ensemble d'outils appelés marketing mix ou les 4
P : Product, Price, Promotion, Place (canaux de distribution).
L'objectif est de tirer parti de chaque P afin de créer des produits et des services conformes à la
stratégie commerciale, au prix, à la promotion et au placement dans les bons canaux de distribution
Ce marketing mix permet de prendre conscience des facettes de la commercialisation, des décisions
qui influencent et qui façonnent la demande.
Marketing Mix Exemple de décisions marketing
55
Chapitre 3
1.2.1 L’analyse du besoin
L’analyse du besoin est une méthode qui contribue à la caractérisation du besoin c’est-à-dire la
détermination de la grandeur mesurable qui va être modifiée par l’utilisation du produit : c'est le
besoin caractérisé. De plus, l’analyse du besoin peut générer l’innovation.
56
Chapitre 3
Le cahier des charges ou périmètre détaillé du projet est le recueil des exigences fonctionnelles et non-
fonctionnelles, demandées par la maîtrise d’ouvrage. Il exprime la demande en termes de besoins à
satisfaire et de résultats ou services attendus du projet.
Il s'agit d'une description du besoin (le quoi) et non pas de la solution (le comment). Ainsi, lors du
montage de cahier des charges, concentrez-vous sur ce qu’il faut faire plutôt que comment il faut le
faire !
57
Chapitre 3
L’entreprise devra également s’assurer qu’elle aura la capacité de dédicacer une partie de son
personnel et de ses équipements à la gestion et à la réalisation du projet.
A la fin de l'étude de faisabilité, l'entrepreneur (seul ou en équipe) doit élaborer une synthèse qui lui
permettra de tirer les conclusions de l’étude de faisabilité.
Les trois volets de la faisabilité organisationnelle :
La récolte d’information :
A chaque étape de l’étude de faisabilité, le responsable projet devra collecter les informations utiles,
pour réaliser un catalogue complet des besoins en ressources humaines et matérielles, qui seront
nécessaires pour passer de l’idée à l’industrialisation.
La comparaison des moyens et des besoins :
Comparer les besoins répertoriés aux ressources.
L’existence du know-how, des chaînes de production et des capacités nécessaires à la réalisation du
projet, ne sous-entend pas pour autant, leur disponibilité pour le projet.
Évaluer leur disponibilité par rapport aux autres objectifs de la société.
Le bilan de ces disponibilités permettra de déterminer les ressources manquantes pour le projet.
L’analyse de la faisabilité organisationnelle devra être réalisée, avec l’ensemble des responsables qui
seront amenés à intervenir dans le projet. Une fois les différentes solutions envisagées, un plan
d’action sera proposé au décideur, pour qu’il puisse tenir compte de l’impact organisationnel et
structurel du projet sur la société.
1.6.1 La sous-traitance
Le recours à la sous-traitance est devenu une pratique largement répandue dans les moyennes et
grandes entreprises et s’étend désormais à la quasi-totalité des secteurs d’activité.
Les entreprises donneuses d’ordre recourent à la sous-traitance pour mobiliser une main d’œuvre
contribuant à leur production, sans qu’elles ne soient engagées vis-à-vis des salariés par un contrat de
travail. Elles ne gèrent ainsi que des charges variables et elles n’ont donc ni matériel à entretenir ni
personnel à payer.
AVANTAGES DE LA SOUS-TRAITANCE
Le sous-traitant, est gagnant à plusieurs niveaux :
58
Chapitre 3
Il s’assure un niveau satisfaisant de commandes tout en concluant des contrats à plus ou moins
long terme et incluant certaines garanties fixes. Les rapports entre commanditaires et sous-
traitant évoluent d’ailleurs souvent en de vrais partenariats reposant sur une solide relation
de confiance mutuelle.
Il s’épargne la promotion de la marque, les frais de publicité et les services de commerciaux
chevronnés
Il peut réduire les frais inhérents aux services de conception selon les accords conclus avec le
commanditaire. Le sous-traitant, en ne diversifiant pas ses services, peut ainsi se permettre de
limiter ses frais généraux.
En s’associant à de grandes entreprises, le sous-traitant adosse sa croissance à la leur.
1.6.2 La cotraitance
La cotraitance est l'opération au travers de laquelle une entreprise associe sa candidature à celles
d’autres sociétés en créant un « groupement momentané d’entreprises ».
Aussi dans la cotraitance même si les entreprises s’unissent elles restent indépendantes et chacune
garde sa personnalité morale.
Les formes
Le groupement conjoint
o Les cotraitants, s'engage à exécuter la ou les prestations qui sont susceptibles de leurs être
attribuées dans le marché, le marché est donc divisé en lots, c'est-à-dire que chaque membre
du groupe d’engage à exécuter le travail qui entre dans son domaine d’activité ;
o L'acte d'engagement indique le montant et la répartition détaillée des prestations que chaque
membre du groupement va exécuter ;
o Il n'y a pas de solidarité entre les entreprises ;
o Les membres du Groupe ont des compétences complémentaires.
Le groupement solidaire
o Les prestataires se sont engagés financièrement et solidairement sur la totalité du marché ;
o L’acte d'engagement indique la totalité du marché et l'ensemble des prestations que les
membres du groupement s'engagent solidairement à réaliser ;
o Les membres du Groupe ont la même compétence
Exemple de cotraitance (groupement conjoint)
Les Airbus sont réalisés au sein du GIE Groupement d’Intérêt Economique Airbus. C’est une sorte
d’association d’industriels pour pouvoir faire quelque chose que chacun d’entre eux, seul ne pourrait
pas faire parce que cela demanderait trop d’argent, trop de personnes pour faire, trop de 8 machines,
de hangars, d’usines.
59
Chapitre 3
C.1.7 COUTS PREVISIONNELS
Un coût prévisionnel est évalué a priori pour faciliter certains traitements analytiques ou pour
permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts.
Il est déterminé par observation (moyenne ou tendance) des périodes comptables antérieures et par
anticipation des modifications prévisibles dans les conditions techniques et économiques de
production.
INTERETS :
Les coûts prévisionnels proposent une évaluation rapide d’un coût ou d’une marge. L’entreprise peut
comptabiliser les mouvements à l’aide de coûts prévisionnels dès qu’elle connaît les quantités.
Elle constatera ensuite un écart entre le coût imputé et le coût réel.
Les coûts prévisionnels sont des outils de contrôle de gestion. Coûts de référence, ils traduisent une
norme (coût standard),
Un objectif (coût prévisionnel) ou la performance habituelle de l’entreprise (coûts des exercices
passés).
La comparaison de ces éléments peut aider l’entreprise dans sa prise de décision.
LIMITES :
La norme ne doit pas être figée, l’entreprise doit considérer les défauts de l’analyse prévisionnelle et
les défauts de la production réelle.
Il faut donc mettre à jour les références, en fonction des évolutions internes et externes à l’entreprise.
60
Chapitre 3
L'entreprise met donc à la disposition des consommateurs des produits (biens ou services) qu’il est
indispensable de produire ; s'il s'agit de biens, on dira aussi de les fabriquer.
Nous pouvons dès lors définir la production comme étant le processus grâce auquel
l’entreprise produit ou fabrique un bien ou un service apte à satisfaire une demande à l’aide de
facteurs de production acquis sur le marché
1ère : « l’entreprise est l’agent économique dont la fonction principale est la production de biens et
services destinés à être vendus sur un marché »
2ème : « l’entreprise est un corps social ayant une fin économique : la production »
3ème : « l’entreprise est une affaire commerciale ou industrielle dirigée par une personne physique ou
morale privée, unité économique de production »
4ème : « une entreprise est une organisation qui met en œuvre différents moyens, appelés facteurs de
production, de façon optimale pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés pour la production ou la
commercialisation de biens ou de services »
Par l’opération de production, l’entreprise transforme des flux d’entrée (Intrants ou Inputs) en flux de
sortie (Extrants ou ouputs).
61
Chapitre 3
- Le travail fourni par le personnel de l’entreprise
- Les consommations intermédiaires c’est matières premières, produits semi finis, énergie, …..ou les
services (publicité, transport, …etc. ) incorporés au processus de production.
Toute entreprise est organisée autour de deux pôles d'activité opérationnelle : la production et le
commerce.
• La production regroupe l'ensemble des fonctions qui produisent les biens et les services que
l'entreprise commercialise.
• Le commerce regroupe l'ensemble des fonctions qui commercialisent les biens et les services que
l'entreprise produit.
1.2.1 La production
La production est l'action de produire des biens, ainsi que le résultat de cette action.
Exemple : La production industrielle, la production agricole.
Le terme "production" s'emploie aussi pour les œuvres littéraires ou pour la réalisation artistique.
En économie, la production est l'activité qui apporte de la valeur ajoutée, par la réalisation de biens
et de services. Elle consiste à transformer des facteurs de production (matières premières, produits
intermédiaires, main d'œuvre, énergie…) en nouveaux produits.
62
Chapitre 3
L'expression "mode de production" désigne la façon dont les différents facteurs de production
(ressources, matérielles ou non, utilisées dans le processus de production) sont organisés et traités
pour réaliser un produit ou un service. Le choix du mode de production par une entreprise est l'un des
fondements de sa stratégie.
Quantités devant être produites. Plus le volume de la production est important, plus le mode
de production sera standardisé et reposera sur une structure de production formelle et
rigide.
PRODUCTION UNITAIRE :
PRODUCTION EN SERIE :
63
Chapitre 3
PRODUCTION EN CONTINU :
La structure décrit la façon dont les taches sont réparties, la manière dont le pouvoir est exercé, et
les relations entre les divers éléments du système (coordination).
Une structure est représentée par un organigramme (c’est un schéma ou un graphique représentant
le processus réel de l’exercice du pouvoir, la répartition des taches, les liens formels entre les différents
services).
Il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à déterminer les facteurs
qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure.
- La taille : généralement, l’évolution de l’organisation passe par une structure personnalisée pour
évoluer vers une structure fonctionnelle, centralisée. Ensuite avec la diversification du produit, on
adopte une structure divisionnelle et pour retrouver une certaine flexibilité, on peut adopter une
structure matricielle.
- Information des dirigeants : dans les pays en voix de développement, la structure adoptée par
l’entreprise est généralement très influencée par la formation des dirigeants, leur degré d’ouverture
sur le monde environnant et leur capacité de prévision et d’organisation.
64
Chapitre 3
La structure hiérarchique
▼ ▼ ▼
Atelier de Atelier de
Production Production
La structure fonctionnelle
Principe
La notion de « fonctionnelle » est due à TAYLOR. Elle résulte de l’introduction de spécialisation à qui
l’on confère une part de responsabilité, ce qui a pour conséquences qu’un subordonné peut recevoir
65
Chapitre 3
des ordres de plusieurs chefs. Le responsable peut intervenir dans le cadre de sa compétence, lorsque
des problèmes sont posés.
• Organigramme
66
Chapitre 3
La structure matricielle
• Principe
▼ ▼
• Organigramme :
• Avantage et inconvénients :
Elle n’est pas rigide, elle évolue en fonction des activités de l’entreprise et elle favorise la concurrence
entre les chefs de projets.
Par ailleurs, le personnel trouve souvent des ambiguïtés car cette structure ne précise pas clairement
de quoi doit il dépendre.
La structure divisionnelle
Principe :
Elle repose sur une division donnant lieu à des sous-systèmes correspondant soit aux produits
fabriqués, soit aux catégories de clients ou aux zones géographiques.
67
Chapitre 3
• Organigramme.
• Avantages et inconvénients :
C’est le type de structure adopté par la majorité des grandes entreprises. En effet on peut ajouter ou
supprimer une division sans perturber l’ensemble de l’entreprise bien que chaque élément du système
participe dans l’obtention des résultats.
Ses relations avec les autres fonctions de l’entreprise pourraient être les suivantes :
68
Chapitre 3
Sur ce schéma synoptique apparaissent les relations entre les fonctions de l’entreprise, à partir de la
fonction de production prise comme référence.
Par exemple, la fonction production peut faire connaître à la fonction « personnel » (Ressources
Humaines), un besoin en personnel qualifié pour occuper un poste de travail vacant. C’est la fonction
« personnel » qui cherchera le personnel ayant le bon profil pour le proposer à la Production.
On peut de fonction en fonction, définir tous les flux et entrants entre chaque fonction de l’entreprise
en relation avec la fonction « Production ».
Ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à l’Etat ; ce dernier détient l’intégralité du capital,
le pouvoir de gestion et de décision.
Ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics : choix des investissements, niveau des prix,
politique de l’emploi…etc, mais où des personnes privées participent au financement et/ou à la
gestion.
Elles peuvent être une entreprise individuelle, des sociétés ou une coopérative.
69
Chapitre 3
- L’entreprise individuelle : appartient en totalité à une seule personne qui assure la gestion et la
direction.
- La société : juridiquement la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en vue de partager
le bénéfice qui pourra être résulté.
- La coopérative : elle réunit des personnes qui désirent mettre en commun leurs économies ainsi que
leurs compétences pour autosatisfaction des besoins spécifiques (logement, consommation), sans
chercher le profit, ils peuvent exercer une activité lucrative (l’artisanat).
70
Chapitre 3
1.4.3 Définition et prise en compte des passifs
Les passifs constituent les obligations actuelles de l'entreprise, résultant d'événements passés. Les
passifs sont pris en compte dans le bilan lorsque : - II est probable qu'un transfert de ressources
économiques résultera du règlement de l'obligation à la charge de l'entreprise, - Le montant de ce
règlement doit être mesuré d'une manière fiable.
La mise en place d’un système du type coûts complets, doit être déterminante pour le pilotage de
l’activité. En effet, il s’agit d’un système lourd de gestion qui doit être mis à jour constamment pour
être un véritable outil d’aide à la prise de décision. De plus, les coûts complets sont souvent inadaptés
à certaines activités. Les coûts complets sont plutôt utilisés pour les activités industrielles.
71
Chapitre 3
Les matières et fournitures consommables : qui sont des objets plus au moins élaborés
consommés au premier usage et qui concourent à la fabrication sans entrer dans la
composition du produit fabrique ( huile du moteur)
Remarque : il faut calculer un coût d’achat pour chaque type d’éléments approvisionnés
et dont on désire suivre le niveau des stocks.
B- les composantes du coût d’achat : Coût d’achat = prix d’achat + charges directes d’achat + charges
indirectes d’achat
Parfois on parle de produit principal ou de produit secondaire qui est un produit obtenu du fait de la
production principale : exemple : une entreprise de raffinage, en produisant de l’essence obtient
plusieurs produits secondaires : goudron, nylon.
Les composantes du coût de production : Coût de production= coût d’achat des matières et
fournitures consommées + charges directes de production + charges indirectes de
production.
Remarque : De cette manière on peut déterminer facilement le résultat réalisé sur la vente de chaque
type de produits, en faisant une comparaison entre le chiffre d’affaires généré par chaque type de
produits et son coût de revient.
"Un coût variable de produit est constitué par les seules charges qui varient avec le volume d 'activité
de l'entreprise, sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la variation des charges
et la variation du volume des produits obtenus."
72
Chapitre 3
C.3.4 LES MARGES ET LES RESULTATS
"On appelle marge toute différence entre un prix de vente et un coût partiel"
La marge sur coût variable est donc la différence entre le prix de vente et le coût variable.
Le taux de marge est le rapport entre la marge sur coût variable et le chiffre d'affaires, exprimé en
pourcentage.
Le résultat obtenu par l'entreprise à l'occasion du cycle fabrication / distribution d'un produit peut être
calculé ainsi :
Coût Prévisionnel Théorique : Il correspond au coût standard mais calculé pour la quantité de produit
prévue. C'est aussi ce qui est édité sur le détail PRF dans la colonne Prévu quand on choisit comme
Origine calcul écarts les données standards.
Coût Prévisionnel de Lancement : C'est le coût prévu par rapport au données de l'OF. Il est équivalent
à ce qui est édité sur le détail du PRF dans la colonne Prévu quand on choisit comme Origine calcul
écarts les données de l'OF.
73
Chapitre 3
Coût Prévisionnel de Production : Ce coût est semblable au coût prévisionnel de lancement mais est
calculé en fonction de la quantité réellement produite.
Cet élément peut être obtenu en décomposant les charges présentes dans une entreprise en deux
catégories ; les charges fixes et les charges variables.
Seuil de rentabilité = Marge sur coût variable - Frais fixes (méthode basée sur la marge)
Le prix de cession interne permet de valoriser les transferts de prestations entre unités de production.
La fixation du prix de cession interne doit respecter l’autonomie et la performance de chaque centre
en veillant à l’intérêt de l’entreprise.
74
Chapitre 3
C.4.4 DEVIS
Un devis est un document écrit détaillant les prestations proposées par le professionnel ainsi que leur
prix. Le fournisseur s’engage à ne pas modifier le devis tant que l’acheteur n’a pas décidé de renoncer
à son service.
Le devis n’est pas un contrat mais un engagement unilatéral qui ne devient un contrat seulement
lorsque le devis a été signé par les deux parties d’où l’importance des mentions obligatoires.
Il est tout à fait possible d’établir un devis gratuit à condition de respecter les différentes règles de
base qui régissent l’écriture d’un devis.
C.4.5 FACTURE
Une facture est un document de comptabilité générale qui prouve un achat ou une vente. Une facture
atteste de la créance d’un créancier envers un débiteur, autrement dit de la dette d’un client envers
un fournisseur.
La facture identifie le créancier (entreprise) et le débiteur (client), le montant dû et à quelle date. Elle
engage le débiteur à payer le montant d'ici la date d'échéance indiquée.
Une facture doit obligatoirement être établie lors de la vente/achat de produits ou d’immobilisations,
ou lors d'une prestation de service. Le terme « facture » doit obligatoirement figurer sur le document
pour l’identifier comme telle.
Facture proforma : la facture proforma est établie dès l’achat pour des raisons pratiques et à
la demande de l’acheteur,
Facture définitive : facture classique établie lors de la livraison des biens ou suite à la
réalisation de la prestation de service.
Les factures doivent être conservées par les deux parties pour une durée d’un à dix ans, suivant la
nature du produit ou service.
Pour atteindre ses objectifs, une entreprise doit exprimer sa stratégie de manière mesurable.
L'entreprise doit déterminer si un projet est financièrement réalisable, puis lier les objectifs de
l'entreprise aux ressources disponibles.
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Chapitre 3
Le budget d’une entreprise est une estimation faite de toutes les dépenses et de tous les revenus de
cette entreprise.
Généralement le budget d’une entreprise est réalisé pour une année complète. Ce budget est établi à
la fin de l’année précédente.
Le budget d’une entreprise se présente généralement sous la forme d’un tableau financier.
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Evaluation
Chapitre 4
Travaux Dirigés / Autoévaluation
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Evaluation
Evaluation chapitre 1
Exercice 1 : Outils de gestion de production
1. Le diagramme GANTT :
o Est un chronogramme qui consiste à placer les tâches chronologiquement en fonction des
contraintes techniques d’un processus.
o Est un document qui décrit une norme de planification des travaux de fabrication.
Exercice 12
Une société SGTB a reçu la maîtrise d’œuvre de la construction d’une piscine sur un campus
universitaire. Le tableau des
antériorités des tâches est le suivant Les travaux débutent le 1er avril :
Travail :
Faire apparaître le nom des tâches et la durée prévue pour chacune d'elle.
A Excavation 5 A
B Fondation du bâti 2 A
E Etanchéité 9 D
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Evaluation
F Mise en place de la station d’épuration 6 A
H Raccordement électrique 4 C et G
J Dallage SGTB 6 E et I
M Mise en eau 3 K
N Essais et tests 2 M
Questions :
2. Lors de la pose des canalisations, on apprend que, suite à un incident technique, cette
opération durera 6 jours de plus que prévu. Cela aura-t-il une influence sur le
délai prévu ?
Exercice 2 : Donner les différents types de gaspillage qui peuvent exister dans un processus de
production.
1. Comment peut-on améliorer le temps de circulation d’un article dans une chaine de production ?
3. La société ABCD est spécialisé dans la fabrication des volants moteur. Dans le cadre de l’amélioration
de son processus de fabrication les responsables ont eu recours au calcul du TRS. On donne :
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Evaluation
a) Calculer le taux de disponibilité TD
Exercice 3
La fabrication comporte plusieurs références de carters (CMA, CMB, CMC, CMD). Il est envisagé de
mettre en place un système de type Kanban entre les deux phases, la taille des containers sera égale
au dixième de la production journalière. Les machines étant dans le même atelier les temps de
transfert des étiquettes sont négligeables.
L'objectif est de définir le nombre de MOCN permettant de supporter la charge de fabrication, puis
de déterminer la valeur minimum de la taille de lot de lancement sur le(s) postes de la première
phases (l'index vert) on prendra comme première approximation que la taille du lot minimum ne
sera pas en dessous de la valeur du temps de 10 réglages.
Questions
1) Déterminer pour chaque poste la charge journalière maximum, en considérant qu'il peut y avoir
deux changements de série pour chaque référence.
2) Déterminer les valeurs minimums des tailles de lot de lancement sur le poste aval.
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Evaluation
Evaluation chapitre 2
Exercice 1 : Définition de la GP et implantation des moyens de production
A partir de la figure ci-après qui représente l’implantation des moyens de production d’un
atelier mécanique :
1. Quel est le type d’organisation de l’implantation des moyens de production de cet atelier ?
2. Préciser deux avantages et deux inconvénients de ce type d’implantation :
3. Quelle est la différence entre ce type d’implantation et l’implantation en cellule de
fabrication ?
4. Définir la gestion de production ?
5. Identifier les différents types de flux dans un processus de production.
6. Quel est le type de cette implantation ?
Exercice 2
L’entreprise S qui commercialise un produit P désire optimiser sa gestion de stocks. Elle vous
communique les informations suivantes :
– la demande est de 5000 articles par an ;
– le coût de passation d’une commande est de 50€ ;
– le taux de possession de stock est de 20 % par an ;
81
Evaluation
– la valeur d’achat d’un article en stock est de 25€.
Quel est le nombre de commandes à passer qui minimise le coût total ?
Exercice 3
L’entreprise U vend à sa clientèle une quantité mensuelle de 11 250 kg de matière M. Le prix d’achat
d’un kilo de matière s’élève à 62,5€
Sachant que le coût de possession de stock est de 10 % du prix d’achat pour une durée d’une année
de stockage, et que le coût de commande unitaire est de 100€_, déterminer le lot économique ainsi que
la cadence d’approvisionnement.
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Evaluation
Evaluation chapitre 3
Exercice 1 :
Exercice 2 :
A travers les seuls flux financiers générés par l’entreprise Identifier l’impact d’une entreprise de
production dans son environnement social et économique
Exercice 3 : QCM :
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Evaluation
Quels sont les principaux objectifs économiques de l'entreprise ?
a) rentabilité
b) conquête de marchés
c) profit
a) impôts et taxes
b) amortissement du matériel
d) répartition du profit
a) environnement technologique
d) environnement judiciaire
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