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1. Matériels de terrassement
Les engins de terrassements, ce sont les engins servant à l'extraction et au
déblaiement, les engins de transports, les engins mixtes.....
1.1 Nivelleuse
La niveleuse automotrice est constituée par un long châssis, rigide ou articulé, portant,
entre le train avant et le train arrière, une lame d'acier qu'un système d'articulation et de
vérins permet de placer dans n'importe quelle position par rapport à lui.
La commande des déplacement principaux est faite en marche depuis le tableau de bord,
en général au moyen de vérins hydrauliques. Un vérins permet souvent le déplacement
latéral de la lame, ce qui facilite le travail dans les fossés.
Le train avant peut parfois recevoir une petite lame transversal fixe, dite lame bull qui
facilite le régalage de matériaux déposés en tas, mais présente l'inconvénient d'alourdir
le train avant, de durcir la direction , et d'induire en permanence la dangereuse tentation
d'utiliser la niveleuse en bulldozer.
Les roues avant sont directrices, et peuvent être inclinées â volonté en marche pour
absorber les poussées transversales.
Ce type de niveleuse sert aussi ben au reprofilage qu'au rechargement. Cependant, dans
certaines régions, pour la création de fossés latéraux, il est nécessaire de recourir à des
engins de plus forte puissance.
L'expérience montre que, dans bien des pays, il est souhaitable de conserver des
niveleuses avec boite de vitesses mécaniques, qui offrent une plus grande robustesse et
plus de facilité.
1.2 Bouteurs{bulldozer}
Ce sont des engins portant à l'avant une lame susceptible d'être levée ou abaissée, et
éventuellement de pivoter autour d'un axe vertical. Il en existe une très large gamme
avec des puissances variant de 60 à 300 CV.
Pour le déplacement des bouteurs entre chantiers, il est nécessaire d'utiliser des tracteurs
routiers avec remorques porte-engins.
1-3 chargeur
La chargeuse est engin de chargement le plus couramment utilisé. Son principe de
fonctionnement est le suivant.
La godet est monté à l'extrémité d'une structure qui porte un parallélogramme articulé
permettant de lever ou de l'abaisser sans modifier son inclinaison sur le plan horizontal, et un
mouvement supplémentaire de basculement {le cavage}.
La capacité du godet doit être adoptées à celle du camion. Si elle est trop faible, les
temps mort diminuent le rendement. Si elle trop importante, la suspension du camion
souffre exagérément au chargement. Un calcul d'optimum n'est pas possible, mais une
règle couramment admise veut que le chargement s'effectue avec le contenu de 3 à 5
godets.
Chaque engins peut être adaptée à celle du camion. Si elle est trop faible, les temps
morts diminuent le rendement. Si elle est trop importante, la suspension du camion
souffre exagérément au charger. Les godets doivent être pourvus de dents que l'on
remplace lorsqu'elle sont usées.
Les chargement peuvent être montées sur chenilles ou sur roues. Ces dernière peuvent
être à châssis rigide ou articulé.
Bien qu'en pays très humide les chargeuses sur pneumatiques offrent moins de facilité
d'emploi que celles sur chenilles, dans le cas général les chargeuses sur roues sont
préférable pour leur rapidité de manoeuvre et leur plus grande facilité de déplacement.
La capacité de godets du chargeur se situe entre 700 et 1 000 litres et la puissance varie
de 70 à 100 CV.
Il en existe une gamme très importante, sur pneumatique ou sur chenilles, dont les
puissances des modèles usuels vont de 6 à 25 tonnes.
Connaître le rendement d'un engin pour effectuer un travail déterminé, permet le calcul
de son coût d'exploitation.
1.7.3 Capacité
Un engin de terrassement extrait ou transporte des matériaux en place dans le sol. Sa
capacité en volume est donc fonction de la quantité de matériaux qui, par foisonnement,
augmente de volume au cours de leurs extractions du sol. Cette augmentation de volume
est indiquée par un indice de foisonnement, propre à chaque type de matériaux. De plus,
ces matériaux ont une densité spécifique qui permet de calculer leur poids
.
Tableau 1
VT = IF x CD
VT: Volume en place transporté
IF: Indice de foisonnement
CD: Capacité de la machine avec dôme.
La calcul du volume en place, transporté ou extrait, s'effectue en multipliant le poids
spécifique du matériel par le volume en place transporté ou extrait.
PT = PS x VT
PT: Poids en place transporté
PS: Poids spécifique
Exemple : Un engin d'une capacité avec dôme de 20 m3 et d'un poids à vide de 30 t, qui
transporté de l'argile humide, aura un poids total de charge de :
Une pente à gravir constitue un obstacle qui s'ajoute à la résistance au roulement. Cette
résistance proportionnelle au poids de la machine, est de 0.1 KN par tonne de poids et
pour chaque unité de pourcentage de pente.
Le calcule s'effectue en multipliant le poids total de la machine en charge par 0,1 et par
le pourcentage de la pente. Par contre en descente la pesanteur s'ajoute à la force de
traction et cette <<aide>>se calcule de la même manière que la résistance due à la
pente.
Pour un engin qui gravit une pente, la résistance total comprend la résistance au
roulement moins la résistance à la pente. Dans ce dernier cas, l'aide due à la pente est
très souvent supérieur à la résistance au roulement et l'engin peut descendre par son
propre poids.
1.7.5 L'adhérence
L'adhérence est fonction du poids l'engin et du glissement ou du patinage de son train de
roulement sur le son.
Exemple d'application
Prenons le cas d'un tracteur à chenille d'un poids à vide de 12800kg, équipé d'une boite
de vitesses mécanique dont les rapports sont les suivants: 1er Vitesse 2.6 km/h, effort de
traction 147.30KN; 2éme Vitesse 4 km/h, effort de traction 98.4 KN; 3éme Vitesse 5.4
km/h, effort de traction 65.7 KN. Ce tracteur tire une remorque tombereau sur pneus
d'une capacité avec dôme 9m3, chargé de sable humide et pesant à vide 27700 kg. Le
déplacement s'effectue sur un sol boueux avec une pente
de 12%.
L'adhérence étant de :
- Poids appliqué sur les chenilles : 12800 kg
- Coefficient d'adhérence (terrain meuble) : 0.6
1.7.6 Le rendement
Dans la majorité des cas, le rendement d'un engin mobile de terrassement se calcule en
multipliant le volume ou le poids de matériau déplace par heure, par le nombre de
cycles de travail effectués en une heure. Il faut en plus pendre en considération
l'efficience, facteur tenant compte des condictions effectives de travail.
Efficience
Aucun engin ne travaille 6o minutes par heure. La moyenne généralement admise est de
50 minutes de travail effectif par heure, mais les conditions de travail peuvent modifier
cette moyenne.
Rendement horaire :
Les engins de manutention sur chantier sont utilisés pour déplacer une charge. Les
constructeurs ont mis au point des matériels qui peuvent, soit assurer les deux fonctions
déplacement-levage, soit seulement la fonction levage. Premiers les premiers, on trouve
grues à tour, chariots, élévateurs, grues mobiles et grues auxiliaires sur véhicule, parmi
les second, les ascenseurs et monte-charge de chantier.
Cependant, pour les engins de manutention spécifiques aux besoins des chantiers,
l'élément le plus important d'une charge est sont poids car celui-ci va fixer la puissance
de levage nécessaire de la machine choisie.
Cette puissance maximale de levage est, selon les engins, invariable ou variable. Elle est
pratiquement invariable pour les chariote, élévateurs, ascenseurs et monte-charge.
En revanche pour les grues à tour, les grues mobile et les grues auxiliaires sur véhicule,
elle varie en fonction de la portée, c'est- à-dire selon la distance qui sépare l'axe de la
charge de l'axe de la machine de manutention, et plus cette portée est réduite plus la
force levage de l'engin est élevée.
Ainsi, une grue qui peut lever 25t à 3m de portée, n'enlèvera plus que 17,6 t à portée de
5m et 5.8 t à une portée de 10 m. Les constructeurs de grues fournissent avec leur
matériel un tableau indiquant les charges d'utilisation en fonction de la portée, cette
portée est bien sur en fonction elle-même de la longueur de la flèche.
On peut également les répartir en grues tournantes du haut, généralement montable par
éléments, et les grues tournant du bas. Dans ces deux grandes familles, les machines se
subdivisent en grues statiques et grues roulantes.
Ces grues se composent principalement d'un châssis, fixe ou mobile, d'une tour à treillis
et d'une flèche portante d'un chariot mobile, équilibrer par une contre flèche lestée ou
par un câble de retenu, l'ensemble étant lesté à la base.
La zone couverte par une grue à tour est fonction de la longueur de la flèche et de la
mobilité de la grue. Les grue mobiles pouvant rouler sur rail desservant une aire plus
importante que celles fixée au sol.
Les grues distributrices à tour, montable par élément permettent d'atteindre les plus
grandes hauteurs et d'avoir les portées les plus importantes.
Elle assure le déplacement vertical d'une charge, ses déplacements radial et circulaire et,
en général, son déplacement latéral.
Ces grues se composent d'un châssis fixe ou sur rails, d'une tour composée d'élément
qui se fixent bout à bout. Par juxtaposition d'une partie supérieure tournante portante la
cabine la flèche, et son contrepoids, sur la flèche circule un chariot. Tous les
mouvements, commandés depuis la cabine, sont assurés par des moteurs électriques.
L'orientation de la partie supérieure tournante est assurée par grande couronne dentée
commandée par un pignon.
Pour le montage, plusieurs procédés sont utilisés par les constructeurs, ils nécessitent
généralement un moyen auxiliaire de levage (grue mobile), au moins au début de
l'opération.
Sur les grues sans chariot de distribution, les changements de protée sont assurées par
relevage de la flèche. De conception simple et de puissance limitée, elles sont utilisées
pour la construction de petits bâtiments de faible hauteur.
Les divers modèles de grues à flèche avec chariot se différencient par leur système de
montage. C'est ainsi que l'on trouve des grues télescopiques qui se relèvent et ensuite se
télescopent en hauteur et même horizontalement pour certains modèles et des grues
pliant avec une tour généralement en deux éléments.
Certaine de ces grues sont placées sur un châssis à roues, remorquable, automoteur ou
fixer sur un camion.
Contrairement à la grue tour qui est un engin de distribution, la grue mobile est conçue
pour des déplacements qui peuvent être effectués à vide d'un chantier à un autre, ou en
charge pour des translations de charges d'un point du chantier à un autre.
C'est un engin indépendant, mobile avec sas propre source d'énergie, et se déplaçant sur
pneumatique ou sur chenilles.
Sur un plan général, l'utilisation d'une grue mobile est fonction de la durée et de la
nature de chantier. On aura intérêt à utiliser une telle machine :
C'est emploi des grues mobiles conduit les utilisateurs à passer de plus en lus par les
loueurs car l'achat de ce matériel ne se justifie que si l'on a un emploi quasi permanent
d'un engin de levage d'une puissance donnée. De plus les opérations de levage
nécessitant le plus souvent une bonne connaissance des techniques de levage de façon à
éviter tout accident, les entreprises spécialisées passent de plus du stade de la loction
avec conducteur, au stade de la prestation de service, l'entreprise de levage prenant en
charge la responsabilité de toute l'opération.
Les grues mobiles se classent en trois grandes familles : La grue automotrice, les grues
routières et les grues sur chenilles.
2.3.1 Grues automotrices
Ce sont les grues de chantier qui en général, sont équipées d'une seule cabine regroupant
tous les organes de commandes : mouvement de la grue et translation du véhicule.
Elle sont <<tout-terrain>>, montée sur quatres roues motrices et directrices et offrent de
bonnes possibilités sur les chantiers difficiles.
Elle sont généralement équipées d'un motrices puissance avec transmission automatique
et convertisseur de couple, capables de fournir un maximum de rendement sur les
terrains les plus varriés et dans les conditions les plus dures.
Equipées d'une flèche télescopique du type caisson, elles offrent des puissances de
levage maximales allant jusqu' à 300 t, mais ce sont surtout des grues moyennes ne
dépassant pas 50 t pour la majorité des machines.
2.3.2 Grues routières
Les grues routières se subdivisent en deux catégories : les grues automobiles et les grues
sur porteur.
Les grues automobiles sont équipées d'une cabine unique avec double poste
de conduite réversible : conduite sur route vers l'avant, commande des
mouvements de grue vers l'arrière. Limitées en général à une capacités de
l'ordre de 20t, ces grues possèdent de bonne qualité en tout terrain. Avec des
performances routière de l'ordre de 60 km/h, elles sont plutôt réservées aux
interventions rapides et aux chantiers de courte durée.
Les grues sur porteur sont généralement assez mal adapté aux chantiers
difficiles car les machines au-delà de 20t sont assez encombrantes en raison
de leur longueur et surtout du nombre d'essieux qui les composent.
un socle qui sert d'assise à l'ensemble de la grue et se fixe sue le camion par
étriers, boulonnages ou autres dispositifs.
Des stabilisateurs, au nombre de deux qu assurent la stabilité et soulagent le
châssis durant le travail; deux stabilisateurs extensibles sont placés aux extrémités
de la base et sont commandés hydrauliquement. Les grue légères ne sont
généralement équipés qu de simple béquilles à commande manuelle.
Une flèche qui s'articule sur le socle; elle est commandé par un vérin hydraulique.
Dans les modèles de fortes capacités de levage ou de portées importantes, la
flèche est constituée par plusieurs éléments articlés coulissants; commandés
hydrauliquement. On peut en augmenter la portée par des rallonges ou la mise en
place d'une flèche. Pour le transport, la flèche se remplie de façon à demeurer
dans le gabarit du véhicule. La rotation de la flèche est assurée par un ou deux
vérins commandant des crémaillères ou par un moteur hydraulique.
un poste de conduite avec les commandes des mouvements groupées sue un des
côtés à la base. Les grues de fortes puissances sont équipés d'un siége, placé sur la
partie inférieur de la flèche, dans le but d'augmenter la visibilité de l'opérateur,
un dispositif hydraulique composé d'une pompe hydraulique entraînée par le
moteur du camion ou plus rarement par un moteur auxiliaire qui assure l'énergie
nécessaire aux mouvements de levage, extension pivotement, etc. Cette énergie
est transmise aux organes accessoires tels que benne, grappin etc.
Derrière la cabine, c'est le montage le plus courant; il nécessite la construction
d'un soubassement lié aux longerons du plateau du véhicule. C'est la solution
adaptée pour montage sur un camion-benne.
Au centre du véhicule, ce montage ne s'exécute que sur des véhicule de poids
totale en charge supérieure à 15 t.
A l'arrière du véhicule, ce montage permet de charger à la fois la camion et
éventuellement, une remorque. Ce montage se fait également sur des véhicule
supérieur à 15 t.
En montage "roll-loader"; pour augmenter la zone du travail, la grue est montée
sur un boggie pourvu de quatre rouleau circulant sur les longerons de remorque ou
de la semi-remorque. Les commandes sont montée à portée de la main sur le fût
de la grue et le chauffeur peut surveiller toute la sone de travail de cette position.
La possibilité de déplacer la grue le long de la plate-forme pendant le travail rend
inutile les levages à une portée extrêmement longue.
Dans la plupart des cas, on trouve des mâts télescopiques standard qui permet une
hauteur d'élévation de 3,5m à 4m.
Cependant dans certaines utilisations, il faut des charges à des hauteurs supérieurs. Le
chariot est alors équipé d'un mât triples, composé d'un mât télescopique pourvu d'un
troisième élément qui reçoit porté-équipement. Dans ce cas d'élévation est portée
valeurs pouvant atteindre 6 m.
Élévateur de la construction
Pou une telle levée, couramment utilisé dans la construction de petites immeubles les
capacités décroissent avec l'élévation. Par exemple, pour un chariot qui léve 3t à 0,5 m,
la capacité n'est plus que de 1,7 à 6 m.
Les chariots élévateurs de chantier classiques ne peuvent pas présenter ou placer leur
charge au-delà d'un obstacle ou à travers une. Cependant les chariots de chantier à bras
articulés ou télescopiques peuvent travailler dans cette condition grâce à deux systèmes
principaux suivants.
Le mât est placé en bout de deux solidaires et articulés, ce qui permet de placer la
charge en hauteur et en avant de la machine.
Le second système utilise un mât télescopique, semblable à celui d'un grue,
articulé à sa base et pourtant un jeu fourches à sa partie supérieure. Cela lui
permet de soulever la charge de la flèche et de la porter vers l'avant de l'engin.
2.6 Ascenseurs de chantier
L'ascenseur de chantier présente l'avantage de pouvoir transporter non seulement des
chargement des charges, mais également des personnes, en hauteur ou en profondeur
avec distribution à des niveaux définis. Il peu desservir des hauteur considérables
pouvant largement dépasser 200 m.
2.7 Monte-charge
Un des plus anciens appareils de manutention utilisé dans le bâtiment, le monte-charge
appelée également monte matériaux, est un petit engin destinés à lever des charges
légères à une hauteur limitée.
Les plateau porte charge est guidé à par un mât, généralement semblable à une échelle.
Ce mât peut se placer verticalement, mais le plus souvent il est incliné.
L'énergie nécessaire est assurée par un moteur thermique, mas il existe des monte-
charge à moteur électrique.
Un des modèles très utilisés est du type mobile, placé sur deux roues, ce qui lui permet
d'être tracté. Commandé par un moteur thermique, le treuil actionne le câble qui tire un
plateau guidé par un mât type échelle
3-Machine de béton.
Description de la pompe à béton sur remorque :
La pompe à béton sur remorque adopte un moteur diesel à économie d'énergie. Elle peut
économiser jusqu'à 20% d'énergie. Grâce à l'utilisation du système de direction à tension
hydraulique, la pureté de son gasoil est bonne, la température de ce dernier est basse et les
chocs émanant de la direction sont faibles.
Pompe à béton sur remorque
.
1. Description du malaxeur de béton JS2000 :
Le malaxeur de béton JS2000 est doté d'une structure raisonnable. Il est
commode, fiable et efficient. Il se distingue par son temps de malaxage
court, sa vitesse de décharge rapide, sa consommation d'énergie basse et son
bruit faible. Ce malaxeur de béton JS2000 convient à de nombreux
domaines. Il peut non seulement malaxer le béton flexible et le béton dur,
mais aussi ...