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Préface

Le code de la route est l’ensemble des règles qui régissent la circulation


routière dans un pays. Ces règles sont fixées par des lois, des décrets ou des
arrêtés gouvernementaux et conventionnels.

Le code de la route camerounais s’inspire de la législation routière issue du


décret 79/341 du 3 septembre 1979 et du règlement N° 04/01-UEAC 089-CM-
06 adopté par les ministres en charge des transports de l’UDEAC le 03 aout
2001 à Bangui portant adoption du code communautaire CEMAC.

Le présent code de la route élaboré pour la formation des candidats à l’examen


théorique du permis de conduire au Cameroun se base sur ces documents.
Cependant des améliorations ont été introduites afin de l’adapter aux
nouvelles normes dues aux avancées technologiques dans le domaine de
l’automobile et du code de la route au niveau international.

Une part importante a été faite sur le civisme des conducteurs, la connaissance
du véhicule, le secourisme en cas d’accident, la réglementation camerounaise
et plus particulièrement les infractions au code de la route et les amendes
subséquentes dans notre pays.

Nous avons dont là un outil qui se veux le plus complet possible et qui permet à
toutes personnes désirant passer son examen de permis de le préparer
correctement.

Et après toutes choses sachons que conduire est art mais bien conduire est
une « très grande œuvre d’art »

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REGLEMENT INTERIEUR DE L’AUTO ECOLE


Art 1 : agrée par le ministère chargé des transports et placée l’égide de ce dernier, l’AUTO-
ECOLE GLOBAL SERVICE est un établissement ou centre de formation chargé de dispenser en
fonctions des lois de la république et des normes internationaux les cours théoriques et
pratiques en conduite automobile.

Art 2 : la conduite automobile n’étant pas un jeu, et son apprentissage étant une activité
couteuse, qualifiante, et diplômant, tout apprenant est tenu de se conformer au présent
règlement intérieur

Art 3 : le type, la durée, les horaires et le cout de la formation sont fixés d’accord parties
entre l’AUTO-ECOLE GLOBAL SERVICE et l’apprenant dès le départ.

Art 4 : toute fois et pour des raisons de réajustement les négociations peuvent être opérées
sur clause de l’Article 3
 Pour tous les recalés à l’examen théorique et pratique, les frais de reconduction des
dossiers sont à leurs charges
 Si l’apprenant n’est pas apte au terme des leçons requises durant la formation il sera
tenu de payer un montant additionnel pour l’achèvement de son apprentissage.

Art 5 : le paiement des frais de scolarité donne obligatoirement droit aux leçons.
 Face à la conjoncture le taux de scolarité est fixé d’accord parties. Dans cette
approche citoyenne ledit taux s’illustre en véritable frais de franchise.
 L’AUTO ECOLE GLOBALE service ne s’engagera qu’à présenter la candidature d’un
élève que lorsque ce dernier aura payé la totalité de sa scolarité.
 Aucun remboursement ne sera effectué après 24 heures.

Art 6 : le permis provisoire est délivré par le ministère chargé des transports à tout lauréat
qui a fait la demande via l’AUTO-ECOLE GLOBALE SERVICE ou directement et ceci
conformément à la réglementation en vigueur.

Art 7 : L’AUTO-ECOLE GLOBALE SERVICE est en droit de suspendre les cours à un élève qui
foule aux pieds les notions élémentaires de la morale dans l’établissement.

Art 8 : chaque apprenant doit s’accorder avec l’enseignant en fonction des honoraires de
cours pour le programme de formation théorique et pratique.

Art 9 : les frais de dossiers sont à la charge de l’apprenant.

Art 10 : l’apprenant reconnais avoir pris connaissance du présent règlement intérieur et


s’engage à s’y conformé scrupuleusement.

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SOMMAIRE

1E PARTIE : généralité

 Chapitre 1 : le permis de conduire et réglementations relatives. ------------- 5


 Chapitre 2 : la connaissance du véhicule. ------------------------------------------- 10
 Chapitre 3 : l’environnement routier. ---------------------------------------------- 30

2E PARTIE : règles de la circulation.

 Chapitre 1 : l’arrêt et le stationnement. ------------------------------------------- 35


 Chapitre 2 : intersections et priorités. ---------------------------------------------- 38
 Chapitre 3 : croisement et dépassement. ----------------------------------------- 41

3E PARTIE : signaux routiers.

 Chapitre 1 : signalisations verticales. ----------------------------------------------- 45


A. Les panneaux de signalisations. ------------------------------------------------ 45
B. La signalisation lumineuse. ------------------------------------------------------ 59
C. La signalisation manuelle. -------------------------------------------------------- 61
D. Les balises et les bornes. ---------------------------------------------------------- 61
 Chapitre 2 : signalisations horizontales. ------------------------------------------- 65
A. Les marquages longitudinaux. --------------------------------------------------- 65
B. Les marquages transversaux. ---------------------------------------------------- 67

4E PARTIE: sécurité routière.

 Chapitre 1 : Qualités, civisme du conducteur et réglementations. --------- 70


 Chapitre 2 : accidentologie et secourismes. ------------------------------------- 75
 Chapitre 3 : les assurances. ----------------------------------------------------------- 82

Notions exceptionnelles (hors programme de formation normale).

 Conduite de nuit et par mauvais temps


 Conduite hors agglomération et sur autoroute.
 Eco-conduite et Conduite défensive

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e
1 partie :
généralité

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CHAPITRE 1 : PERMIS DE CONDUIRE ET REGLEMENTATIONS


RELATIVES.

Introduction.
La notion de permis de conduire et celle de la réglementation relative en vigueur est un
devoir que tout usager de la route doit connaitre et intégré. Ceci dans l’optique de faire de
ses derniers des protagonistes de l’environnement routier affranchis et respectueux vis-à-
vis des normes législatives relativement prescrites.
A. Le permis de conduire.
Définition : le permis de conduire est un diplôme délivré par le ministère chargé des
transports à toute personne étant passé par une auto école agréer et juger apte après être
soumis à un examen théorique et pratique, Il donne le droit à son titulaire d’exercer l’activité
de conduite en fonction de la catégorie choisi. Il existe 7 catégories de permis à la base :

Catégories Véhicules Ages Conditions validités


concernés
A Motocycles à 2 ou 3 roues et
quadricycles avec ou sans
sidecar dont la cylindrée est 16 ans Certificat médical 10 ans
inferieur ou supérieur à 125
cm³
B Véhicules de tourisme
caractéristiques :
Nbres de place ≤ 9
Nbres de roues =5 18 ans Certificat médical 10 ans
PTAC ≤ 3500 kg
Remorque ≤ 750 kg

C Véhicules de transport des Certificat médical et 5 ans pour les


marchandises (PL et SPL) justifier de deux ans personnes de
Caractéristiques : d’ancienneté de moins de 55
Nbres de place = 2 ou 3 20 ans pratique avec le permis ans, 3 ans pour
Nbres de roues ≥ 5 B ceux de 55 à
PTAC > 3500 kg 60 ans et 1 an
Remorque ≤ 750 kg après 60 ans

D
Véhicules de transport en Certificat médical plus
communs. Caractéristiques : casier judiciaire datant
Nbres de places > 9 d’au moins 3 mois et

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Nbres de roues ≥ 5 21 ans justifier d’un an Voir C


PTAC > 3500 kg d’ancienneté avec le
Remorque ≤ 750 kg permis C

Véhicules de catégories B, C et
D attelés a une remorque > 21 ans Voir conditions C ou D Voir C
750 kg

F
Véhicules de catégories A et B
spécialement aménagé pour
tenir compte de l’handicap de 18 ans Certificat médical Voir C
conducteur

G
Engins agricoles, industriels et
de travaux publics 18 ans Certificat médical plus 10 ans
permis B

PTAC : Poids Total Autorisé en Charge PTAC = PV + CU


PV : Poids à Vide ; CU : Charge Utile
PTRA : Poids Total Roulant Autorisé PTRA = PTAC + remorque
Remarques : le permis B est au centre de tous les autres catégories de permis a l’exception
du permis A.
NB : ses différents permis cités ci-dessus sont appelés permis classiques.

 Réglementation relatives aux différentes licences


En dehors des permis classiques énumérés ci-dessus, il existe d’autres permis appelés
documents spéciaux, carte bleu ou licences. La constitution du dossier de ces derniers
comprend :
 Une demande timbrée sur modèle réglementaire
 Une copie certifiée conforme de la CNI ou une copie du statut dans le cas d’une
personne morale
 Une quittance de payement de la redevance correspondante.

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Le dossier est déposé au service départemental des transports qui dispose de 30 jours pour
délivrer la licence.

LICENCES ACTIVITES SPECIFIQUES ET VEHICULES UTILISES

Encore appelé permis T (Taximan) ou capacité pour le transport urbain


Catégorie 1 des biens et des personnes affecté aux véhicules de tourisme à
carrosseries peintes en jaune. Il s’obtient en postulant comme candidat à
un examen national deux ans après l’obtention du permis B
Catégorie 2 Pour le transport des voyageurs affecté aux véhicules de tourismes dans
un rayon de 40 km. Il s’obtient sur étude de dossier.
Catégorie 3 Pour tout transport inter urbain affecté aux véhicules de catégories D. il
s’obtient sur étude de dossier.
Catégorie 4 Pour le transport des marchandises autres que les produits vivriers ou
encore transport à vide affecté aux véhicules de la catégorie C.
Catégorie 5 Pour le transport des marchandises aux conditions internationales affecté
aux véhicules de la catégorie C
Catégorie 6 Pour le transport mixte des marchandises et passagers (15 place au plus)
sur un itinéraire tracer au plus sur trois départements
PEC Qui signifie Permis Etranger Converti délivrer par les autorités
compétentes d’un pays hôte et affecté a toutes les catégories de permis
PM Permis Militaire qui est une autorisation de conduire les véhicules
militaires
Permis International affecté au transport de toutes les catégories
PI classiques avec une durée de validité d’un an renouvelable. Il est obtenu
sur étude de dossier auprès du secrétariat exécutif de la zone CEMAC
S1 Qui est une autorisation spéciale du transport des enfants de moins de 13
ans aussi appelé carte bleu affecté aux véhicules de la catégorie D
S2 Pour le transport urbain hors monopole affecté aux véhicules de la
catégorie D
SM Encore appelé spécial permis A ou capacité A (Motocycles) pour le
transport des personnes a but lucratif :

 Réglementation relative aux motocycles.


Les conducteurs de motocycles ont obligation de porter un casque de sécurité. Ils doivent en
outre avoir un casque en réserve pour leur passager. Il leur est aussi conseillé de porté des
équipements de protection tels que les gants, bottes, genouillères, gilet pelotonné etc.…
pour minimiser les blessures en cas d’accident.
Au Cameroun, les motos utilisées pour le transport des personnes à titres payant (mototaxi)
doivent être peintes en jaune. Leur conducteur doivent être titulaire du permis A quelque
soit la cylindrée de la moto utilisée.

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Il a été institué dans les grandes villes du Cameroun une autorisation spéciale de conduire
les mototaxis appelé capacité ou spéciale A. Cette licence se fait indépendamment du
permis A et ne la remplace pas.
Les rétroviseurs, les feux tels que les feux de croisement, les feux de route, les clignotants et
les cataphotes sont obligatoires devant et derrière. Il en est de même pour les différents
compteurs du tableau de bord.
En fin il est interdit d’ajusté les dispositifs appartenant aux véhicules d’urgence et
prioritaires. Il est interdit de modifier le système d’échappement pour rendre la moto plus
bruyante.
Quelques définitions
Quadricycle : cyclomoteur à 4 roues.

Cylindrée : volume total du cylindre d’un moteur, exprimé en cm³.

Remorque : véhicule ou tout autre objet tracté par un autre véhicule.

Suspension de permis : saisie et retrait momentanée du permis de conduire à son titulaire


suite a une infraction commise sur la route. Celle-ci peut être contracté a la suite des fautes
telles que : délit de fuite ; refus d’obtempérer ; excès de vitesse ; conduite en état d’ivresse ;
violation des règles imposées par le code de la route etc.…

Annulation de permis : saisie et retrait définitif du permis de conduire à son titulaire. Celle-ci
peut être dus à des cas tels que : une incapacité physique ou mental observer chez son
détenteur ; des récidives ; des fautes lourdes ayant pour conséquences des dégâts matériels
ou humains très important ou encore lorsqu’ une erreur a été commise dans la procédure
de montage du permis.

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CHAPITRE 2 : CONNAISSANCE DU VEHICULE.

Introduction.
Un véhicule est tout moyen permettant le déplacement des biens et des personnes entre
deux points. Il existe plusieurs types de véhicule :
 Les véhicules terrestres (l’homme, le cheval, la voiture, etc.…)
 Les véhicules aériens et spatiaux (l’avion, le satellite, la fusée, etc...)
 Les véhicules marins et maritimes (le bateau, le sous-marin, etc.…)
Notre étude va se concentrer sur un type de véhicule terrestre appelé véhicule automobile

A. Expertise d’un véhicule automobile.


Définition : c’est un engin doté d’un moteur et des roues qui produit sa propre énergie pour
se déplacer. Il est constitué de deux grandes parties : la carrosserie et le châssis.

1) La carrosserie.
Définition : c’est la coque ou caisse métallique fixé sur le châssis dont la fonction est de
protéger les biens et personnes et de ressortir l’aspect esthétique du véhicule. Elle est
constitué de plusieurs composantes telles que : les portières, le pare choc avant et arrière, le
capot, les vitres, etc.….

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NB : l’intérieur de la carrosserie est appelé habitacle. Les carrosseries peuvent aussi être
faites en bois

2) Le châssis
Définition : il représente le squelette du véhicule c’est la plate forme métallique sur laquelle
sont fixés tous les organes fonctionnels du véhicule. Ses composantes sont :
 Le bloc moteur
 Le système de transmission
 Le système pneumatique
 Le système de freinage
 Le système directionnel
 Le système des suspensions

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a. Le bloc moteur.
Il représente le cœur du véhicule, c’est l’organe qui produit l’énergie (énergie mécanique)
indispensable au déplacement du véhicule. Il existe de nos jours 4 types de moteurs : deux
classiques (moteurs à essence et moteur diesel), et deux issus de l’évolution des sciences
technologiques (les moteurs électriques et les hybrides). Notre étude va se limiter sur la
connaissance des moteurs classiques.

Les moteurs classiques (essence et diesel) on le même principe de fonctionnement a


quelques différences prêt. Ce principe de fonctionnement passe par 4 étapes encore
appelées « les quartes temps d’un moteur » qui sont :

 Le premier temps ou temps d’admission c'est-à-dire l’admission du mélange air plus


essence dans le cas des moteurs à explosion et ou l’admission de l’air uniquement
dans les cas des (moteurs diesel) : le piston décent.

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 Le deuxième temps ou temps de compression c'est-à-dire compression du mélange


(moteur à essence) ou de l’air (moteur diesel) : le piston monte.
 Le troisième temps ou temps d’explosion et détente (moteurs à explosions) et ou
injection plus combustion et détente (moteurs diesel) : le piston décent.
 Le quatrième temps ou temps d’échappement : c'est-à-dire échappement des gaz
brulés (co₂, Co) : le piston monte.

Le bloc moteur est assisté par plusieurs autres sous organes et fluides qui assurent son bon
fonctionnement. Ils sont repartis en trois circuits : circuit d’alimentation ; circuit de
refroidissement et de graissage ; le circuit d’allumage (confer : expertise pratique).
L’étude comparative entre ses deux types de moteurs montre que :
 Les moteurs à explosions sont plus légers et occupent la plupart des véhicules de
luxe, le carburant employé (l’essence) plus couteux, moins polluant mais plus toxique
et les couts de réparations sont moins cher.
 Les moteurs diesels sont plus lourds et occupent la majorité des véhicules lourds, le
carburant employé (le gasoil) moins couteux, plus polluant mais moins toxique et les
couts de réparations sont onéreux.

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b. Le système de transmission.
Définition : c’est le système qui distribue aux roues motrices l’énergie mécanique produit
par le moteur. Ce système est constitué de deux grandes parties qui sont : l’embrayage et la
boite de vitesse

 L’embrayage : c’est l’organe qui établi une liaison progressive entre le moteur et la
boite de vitesse, c’est lui qui permet au véhicule de se déplacer, qui permet de passer
les vitesses et enfin s’est lui qui évite le calage du moteur.
L’embrayage a 3 positions qui sont :
 Débrayage : c'est-à-dire appuyer a fond sur la pédale d’embrayage.
 Patinage : c'est-à-dire libérer la pédale d’embrayage à moitié encore appelé
demi -embrayage.
 Embrayage : c'est-à-dire libérer totalement la pédale d’embrayage.

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 La boite de vitesse : c’est l’organe par lequel on règle les vitesses. Ses vitesses sont la
marche avant et la marche arrière. On distingue 2 types de boite de vitesse : les
boites de vitesse manuelles et les boites de vitesse automatiques.
 Boite de vitesse manuelle : équipé de trois pédales (embrayage, frein et
accélérateur). Elle soumet le conducteur à la responsabilité de contrôler les
plages de vitesses ce qui le rend maitre des vitesses. Elle possède 6 ou 7
vitesses et Les plages de vitesses sont les suivantes :
Première : 00 ― 20 km/h. Quatrième : 60 ― 80 km/h
Deuxième : 20 ― 40 km/h. Cinquième : 80 ― +∞ km/h
Troisième : 40 ― 60 km/h. Marche arrière (R) : 00 ― +∞km/h

 Boite de vitesse automatique : équipé de deux pédales (frein et


accélérateur). Ici le conducteur n’est plus responsable du contrôle des
vitesses car cette taches a été restituer a l‘intelligence du véhicule ce qui le
démet de la maitrise des vitesses. Les boites de vitesse automatiques
possèdent 5 modes de réglage :
Le mode (P) parking : c'est-à-dire stationnement.
Le mode (R) reverse : c'est-à-dire marche arrière.
Le mode (N) neutral : l’équivalent du point mort.
Le mode (D) drive : c'est-à-dire marche avant.
Le mode (T) ou (M) turbo : c'est-à-dire multiplicateur ou démultiplicateur de
vitesse.

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c. Le système de freinage.
C’est l’ensemble d’éléments dont la fonction est de réduire ou d’interrompre l’énergie
cinétique soumise au véhicule, en d’autres termes c’est l’ensemble d’éléments qui
ralentissent ou immobilisent le véhicule. On distingue plusieurs types de système de
freinage : le système de freinage a disque, le système de freinage a tambour, système de
freinage à pression etc. ... Par ailleurs il existe trois modes ou types de frein dans les
systèmes automobile à savoir :

Le frein moteur : qui est celui qui agit automatiquement en deuxième vitesse.
Le frein principal : ou frein a pieds ou encore frein hydraulique qui agit sur les quatre roues
par le biais des plaquettes de frein.
Le frein a main : ou frein de parcage ou frein de secours qui agit sur les deux roues arrière
par le biais des garnitures de frein.
Les composantes du système de freinage sont : (plaquettes et garnitures de frein, servofrein,
maitre cylindre, huile de frein, pédale de frein a pieds et levier de frein a main).

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d. Le système pneumatique.
C’est l’organe qui transforme l’énergie mécanique produit par le moteur en énergie
cinétique de rotation et de translation. Un véhicule de tourisme a 5 roues. Les composantes
de ce système sont : la jante, les pneus, les boulons, la chambre à air, l’air, la valve,
l’enjoliver.
Par ailleurs on entend par motricité dans un véhicule automobile la relation qui lie
étroitement le moteur et la pneumatique Ainsi :
― Lorsque ce sont uniquement les roues avant du véhicule qui reçoivent l’énergie
mécanique du moteur on parle ici de motricité à traction avant.
― Lorsque ce sont uniquement les roues arrière du véhicule qui reçoivent l’énergie
mécanique du moteur on parle de motricité à propulsion.
― Lorsque toutes les roues du véhicule reçoivent l’énergie mécanique du moteur on parle
de motricité à réduction.

e. Le système de direction
La direction dans une automobile à deux cotés : gauche et droite. Mais il existe deux types
de direction à savoir :
―la direction assisté qui prend de l’huile
―la direction non assisté ou a crémaillère qui ne prend pas de l’huile.
Les composantes du système directionnel sont : le volant et sa tige, les mannettes.

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f. Le système des suspensions


Définition : Les suspensions ont pour but de maintenir le confort des biens et des personnes
en permettant une adhésion cohérente et souple avec le relief irrégulier et accidentel de la
route. Ses différentes composantes sont citées sur l’image ci-dessous.

B. Eclairages, signalisations, contrôle et vérification d’un véhicule


automobile.
1. Eclairages.
a. Eclairage avant.
A l’avant d’un véhicule nous avons :
― Deux feux de positions ou veilleuses : matérialisés par un témoin ou voyant de couleur
verte, visible à environ 150 m, utilisé la nuit pour donné la position du véhicule.

― Deux feux de croisement ou codes : matérialisés par un témoin de couleur verte, qui
éclairent à environs 30 m, utilisés la nuit lorsqu’on croise ou lorsqu’on suit de prêt un
véhicule a moins de 100 m

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― Deux feux de route ou pleins phares : Matérialisés par un voyant de couleur bleu, qui
éclairent à environs 100 m, utilisés la nuit lorsqu’on circule sur une route non éclairée et
vide.

― Deux feux de brouillard ou antibrouillard : matérialisés par un témoin de couleur verte,


qui éclaire à environs 150 m, utilisés par mauvais temps (brouillard, pluie, tempête de sable
etc.…)

b. Eclairage arrière.
À l’arrière d’un véhicule nous avons :
― Deux feux rouges ou feux de position arrière : qui s’allument au même titre que les feux
de position avant, donc par conséquent ont les mêmes caractéristiques.
― Deux feux de polices (facultatifs) qui éclairent la plaque d’immatriculation.
― Un ou deux feux de brouillard (facultatifs) : matérialisés par un témoin de couleur orange
qui éclairent à environ 150 m.

― Deux dispositifs réfléchissant la lumière afin de rendre visible la position d’un véhicule
stationné appelés cataphotes ou catadioptres (facultatifs).

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2. Signalisations.
La signalisation dans un véhicule automobile est l’ensemble d’éléments qui permettent au
conducteur de communiquer avec les autres usagers de la route. On distingue les
avertisseurs lumineux et les avertisseurs sonores.

― Comme avertisseurs lumineux nous avons : les feux directionnels ou clignotants, les feux
de détresses ou double clignotant, les feux de recul ou de marche arrière, les feux stop ou
feux de stationnement.
― Comme avertisseurs sonores nous avons : le klaxon, les alarmes, les sirènes, et les
sifflets.
NB : il est existe aussi un avertisseurs qui joue les deux rôles appelé gyrophares.

3. Contrôles et vérifications.
Tout bon conducteur doit savoir contrôler la mise à jour et le bon fonctionnement de son
véhicule. Il doit être capable de détecter toutes sortes de disfonctionnement relatifs aux
organes vitaux du véhicule, soit physiquement ou soit par le signal des témoins de
disfonctionnements. Ainsi les contrôles et vérifications à faire sont les suivantes :

― toujours contrôler la validité et la présence des documents officiels du véhicule à savoir :


la carte grise(1), l’attestation d’assurance(4), la carte rose(5), la visite technique(3) et la
vignète de visite technique(2).

Immatriculation des véhicules automobiles en zone CEMAC


Les plaques d’immatriculation des pays de la zone CEMAC sont de couleur réfléchissante de
lumière. Elles comportent 7 éléments biens distinctives qui sont :
 Le logo de la communauté CEMAC
 Le sigle du pays
 Le sigle de la région d’immatriculation du véhicule dans le pays
 Le numéro d’immatriculation
 La série
 Le code barre
 La couleur de la plaque d’immatriculation
Au Cameroun les véhicules sont identifiés dans les services de ministère chargé des
transports.

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Couleur des plaques et écriture Initiales des pays de la CEMAC


Véhicules Couleur Ecriture Pays Initiales
Civils orange Noire Cameroun CMR
militaires Jaune Noire Congo CO
police Rouge Blanche Guinée équatoriale GE
administratifs blanche Noire République centrafricaine RCA
diplomatique Verte Blanche République Gabon RG
Tchad TCH
Initiale des différentes régions
Région initiale
Centre CE
sud SU
est ES
Littoral LT
Adamaoua AD
nord NO
Extrême nord EN
ouest OU
North west NW
South west SW

Périodicité des contrôles techniques des véhicules


VEHICULES VALIDITE
Véhicules de transport privés des personnes Tous les un an
Véhicules spéciaux (engins agricoles, industriel et Tous les 6 mois
de travaux publics)
Véhicules de location Tous les 4 mois
Véhicules de transport public des personnes (taxi, Tous les 3 mois
bus, cars)
Véhicules de transport des marchandises et Tous les 6 mois
matériels
Véhicules d’auto-écoles Tous les 3 mois

― contrôler sous le capot : le niveau et la pression d’huile de moteur, le niveau d’huile de


frein et d’huile de direction, le niveau du liquide de refroidissement.
― contrôler sous le châssis s’il n’y a pas une éventuelle fuite, contrôler aussi le bon gonflage
des pneus (entre 2 et 2,5 kilos bars), et la propreté du véhicule.

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Comment s’installer au poste de commande et mettre le véhicule en


marche ?
― Bien régler son siège de tel en sorte que l’on soit confortablement assis et qu’on
puisse appuyer sur les pédales d’embrayage et frein à fond
― boucler sa ceinture de sécurité et ajusté la position des rétroviseurs internes et
externes afin de pouvoir contrôler les angles morts à l’arrière.
― appuyer sur les pédales d’embrayage et de frein à fond et vérifier que le levier de
vitesse est au point mort ou au mode (P) pour le système automatique.
― introduire la clé dans le contacte, démarrer et appliquer la règle VIF.
Le contacteur

① Lock: coupé le contact du moteur


② Acc: activation de la radio et du lecteur cassette ou lecteur de disque
③ On: activation du tableau de bord
④ START : mise en marche du moteur

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Position des mains sur le volant

 Position au 9h 15 et 10h 10 pour la marche avant

 Position midi pour la marche arrière

Equipements de la sécurité passive et active du véhicule

 L’ABS : système anti blocage des roues qui agit sur les freins en évitant le blocage des
roues ce qui permet de conserver le contrôle de la direction

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 LA CARROSERIE : qui protège les biens et les personnes

 L’AIR BAG : ballon gonflable qui permet d’amortir la violence du choc lors d’une
collision frontal

 L’EPS : programme électronique de stabilité destiné à améliorer le contrôle de la


trajectoire du véhicule

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 L’AFU : l’aide au freinage d’urgence : système qui vient assister et compléter l’ABS
ceci en détectant un passage anormalement rapide de la pédale d’accélération à la
pédale de frein. Elle met la pression maximale de freinage sans blocage des roues

 LIMITEUR DE VITESSE : système destiné à fixer une vitesse maximale que je ne


souhaite pas dépasser

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 KIT TELEPHONE MAINS LIBRE : Bluetooth ou filaire, intégré dans le véhicule ou dans
le GPS

 RADAR DE RECUL : facilite et sécurise la manouvre de marche arrière

 GPS ; géo positionnement par satellite, qui est un système d’orientation et de


localisation qui permet de se situer, de trouver une adresse ou de calculer un
itinéraire

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Équipements de la trousse de secours du véhicule

La roue de secours, le cric, la manivelle, la clé à roue, l’extincteur, les calles, le triangle de pré
signalisation, la boite à pharmacie, le gilet de haute visibilité, la torche, une boite à outils,
pompes à air, un câble de remorquage.

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SUPPORT DE COURS

Les différents témoins ou voyants du tableau de bord

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CHAPITRE 3 : L’ENVIRONNEMENT ROUTIER.

Introduction.
Comme la plupart de certains environnements, la route est un domaine complexe face à
laquelle tout apprenti conducteur devrait être capables de la connaitre et de la comprendre
afin de mieux l’appréhender.

A. La notion de route.
Définition : espace aménagé au sol réservé à la circulation du public. On distingue plusieurs
types d’usagers de la route tels que : les piétons, les automobilistes, les cyclomotoristes les
animaux etc...
Il existe plusieurs formes de route qui sont distinctives les une aux autres par leurs natures,
leurs classes et leurs fonctions.

1. Les types de route.


Il existe 4 grands types de route :
 La route principale ou routes à grande circulation : caractérisée par un trafic dense,
généralement formé d’une double chaussée séparé par un terre plein et la circulation
s’effectué en sens unique sur chaque chaussée. On la reconnaît à la vue du panneau
de priorité ponctuel à l’intersection ayant pour symbole la flèche barrée.

 La route secondaire : ici la circulation n’est pas aussi dense comme dans le cas des
routes principales, elle est constituée en général d’une chaussée unique
bidirectionnelle ou unidirectionnelle. On la reconnait à la vue de la balise J₂.

 La route secondaire à caractère prioritaire : s’est une route secondaire à laquelle le


caractère prioritaire a été attribué au même titre que la route principale. On la
reconnait à la vue du losange jaune.

 Les autoroutes (voir fin du chapitre)

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2. Les parties de la route.


La route est constituée de plusieurs parties qui sont :
 La chaussée : espace aménagé sur la route réservé à la circulation des automobiles.
Elle a une largeur normale de 7m et peux être unidirectionnel ou bidirectionnelle.
 Le trottoir : espace aménagé sur la route réservé à la circulation des piétons.
Toujours surélevé par rapport à la chaussée. L’arrêt et le stationnement des
automobiles y sont interdits.
 L’accotement : c’est le semblable du trottoir à la seul différence qu’il n’est pas
surélevé c’est à dire qu’il se trouve au même niveau que la chaussée mais séparé de
celle-ci par la ligne de rive, ceci dans le but de permettre l’arrêt et le stationnement
des automobiles. Il est aussi permis aux piétons d’y circuler.
 Le caniveau : espace aménagé pour l’écoulement des eaux.
 La voie de circulation : partie de la chaussée ayant une largeur suffisante permettant
la circulation d’une file de véhicule.
 Terre plein : bétons ou îlots surélevés construits au milieu de la route qui séparent
les chaussées et les voies de circulation.
 Piste cyclable : partie sur l’accotement aménagé pour la circulation des cyclistes et
cyclomotoristes.
 Bande cyclable : partie sur la chaussée aménagée pour la circulation des cyclistes et
cyclomotoriste.
 Plateau pavé : partie de la chaussée surélevé et réservé à la traversé des piétons.
 Bateau pavé : espace aménagé pour l’entré et la sortie des véhicules prioritaires.

3) Les catégories de route.

Selon les normes conventionnelles et administratives les routes sont classées au nombre de
cinq catégories sur le territoire national et sept catégories à l’échelle internationale. Nous
avons :

 Les routes nationales : matérialisées par une cartouche de fond de couleur rouge
portant la lettre N et placée sur un panneau de localisation. Elles sont contrôlées par
le ministère chargé des travaux publics.

 Les routes départementales : matérialisées par une cartouche de fond de couleur


jaune portant la lettre D. Aussi contrôlées par le ministère chargé des travaux publics.

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 Les route communales et ou rurales : matérialisées par une cartouche de fond de


couleur blanche portant la lettre C ou R. Elles sont contrôlées par le maire.

 Les routes forestières : matérialisées par une cartouche de fond de couleur verte
portant la lettre F. Elles sont contrôlées par le sous-préfet.

Hors le territoire national et hors agglomération nous avons : les autoroutes matérialisées
par une cartouche de fond de couleur rouge portant la lettre A et les routes européennes
matérialisées par une cartouche de fond de couleur verte portant la lettre E. Elles sont
contrôlées soit par des organismes Etatiques soit par des organismes communautaires
d’Etats.

4) Les fonctions de la route.

Lors de sa conception et de sa construction la route a trois grandes fonctions qu’elle doit


exercer à savoir :

― La fonc on de cohésion ou de liaison : par cette fonction la route unie les peuples, les
Etats et les Nations. Ce qui va favoriser et engendrer des échanges ou brassages entres
individu, traditions, culture, biens et valeurs.

― La fonc on économique : la route étant un chemin reliant deux points, elle permet et
facilite les échanges de biens et services, participe au développement économique d’une
région.

― La fonction stratégique : par cette fonction la route permet à un Etat de protéger


l’intégrité de son territoire pendant des moments de crise ou de conflit.

En dehors de ses trois fonctions la route joue un rôle particulier qui est celui de desservir
d’autres lieu ou endroits d’où la naissance de ce qu’on appelle : bifurcations.

B. L’autoroute.

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Définition : généralement construite hors agglomération pour un trafic routier dense et très
rapide. Constituée au moins d’une double chaussée séparer par un terre plein avec une
circulation qui s’effectue en sens unique sur chaque chaussée.
On s’y introduit par des bretelles d’entrées suivies d’une voie d’accélération et on y ressort
par des bretelles de sorties précédées d’une voie de décélération.
NB : la rencontre entre voie d’accélération et une voie de décélération est appelé : voies
d’entrecroisement.
L’accès est interdit aux piétons, aux cyclistes, aux animaux, aux véhicules à traction animale,
et à tous autres véhicules dont la vitesse ne dépasse pas 40 Km/h.
Les manœuvres interdites sur autoroute sont : la marche arrière, le demi-tour sur route
l’arrêt et le stationnement. La seul manœuvre autorisée est le dépassement.
Les limitations de vitesse sont les suivantes :
― Par temps favorable : 130 Km/h.
― Par mauvais temps : 110 Km/h.

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e
2 partie :
Les règles de
la circulation

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CHAPITRE 1 : L’ARRET ET LE STATIONNEMENT.

Introduction.
Aucune conduite au monde ne se fait sans arrêt ni stationnement, hors ces deux notions
sont très mal connue pour la plupart du public de l’environnement routier. Alors il est
question pour tous apprenants de savoir la différence entre les deux, et savoir comment,
quand et ou les effectuer.
A. La notion d’arrêt.
Définition : l’arrêt est l’immobilisation momentanée d’un véhicule sur la chaussée ou sur
son bord droit pour faire monter ou descendre un colis ou une personne. Et cependant le
conducteur reste à proximité de son véhicule pour le dégager en cas de besoin.
Dans la circulation routière l’arrêt peu être volontaire ou involontaire, mais quelque soit les
circonstances le conducteur doit être capable de l’effectuer en toute sécurité.
Ainsi savoir comment effectuer un arrêt passe par la connaissance de ces éléments. Les
éléments et techniques à appliquer de manière chronologique sont :
― Le rétroviseur interne et externe droit pour contrôler à l’arrière (angles morts) l’arrivé des
autres usagers.
― Le clignotant droit et les feux stop pour alerter les autres usagers de notre intention.
― Le volant pour orienter progressivement et de manière oblique le véhicule vers le bord
droit de la chaussée.
― La pédale d’embrayage et celle du frein à pieds pour ralentir graduellement le véhicule
jusqu'à son immobilisation totale.
― Et enfin le levier de vitesse pour revenir au point mort et le frein à main pour stabiliser le
véhicule et se débarrasser du contrôle des pédales.
NB : lorsqu’un arrêt est permanent c'est-à-dire dure plus d’une minute il est permis d’arrêter
le contact.
Cas d’interdictions d’arrêt
L’arrêt est interdit :
 A proximité d’une intersection ou d’un bac à ordure
 Dans les tunnels sur les ponts rétrécis, les trottoirs et sur autoroute.
 A partir du panneau le prescrivant jusqu'à la prochaine intersection
 Sur le passage à niveau, passage clouté, les zébras Dans les virages les
chaussées rétrécies etc.…

B. La notion de stationnement.
Définition : le stationnement est l’immobilisation prolongée d’un véhicule sur l’accotement
ou dans un parc de stationnement ici les vitres sont montées, portières verrouillées, les feux

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éteints, frein a main serré (dans le cas d’un système de freinage à tambour), contact couper,
levier de vitesse réglé en mode parking (dans le cas des transmissions automatiques) ou
levier de vitesse réglé en fonction de la position au sol (dans le cas des transmissions
manuelles).

NB : lorsqu’on stationne un véhicule à système de freinage manuelle sur un terrain plat le


levier de vitesse est enclenché au point mort, lorsque le véhicule est sur une pente
montante le levier de vitesse est enclencher en première et enfin lorsque le véhicule est sur
une pente descendante le levier de vitesse est enclencher en marche arrière.

On distingue trois types de stationnement


 Le stationnement en épis : ici les véhicules sont rangés en biais ou obliquement par
rapport à la chaussée.

 Le stationnement en bataille : ici les véhicules sont rangés perpendiculairement les


uns à coté des autres par rapport à la chaussée.

 Le stationnement en créneau : ici les véhicules sont rangés parallèlement en file


indienne les uns après les autres par rapport à la chaussée.

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Par ailleurs il existe aussi plusieurs modes de stationnement dans l’environnement routier
tels que :
― Le stationnement unilatéral : c’est celui qui s’effectue sur un seul coté de la chaussée.
― Le stationnement bilatéral : qui s’effectue sur les deux cotés de la chaussée.
― Le stationnement unilatéral à alternance semi mensuel : qui s’effectue sur un coté de la
chaussée en fonction des périodes (du premier au 15 du mois et ou du 16 à la fin du mois).
― Le stationnement gratuit mais avec contrôle par disque (s’est un document facultatif
relatif à l’automobile, il permet au conducteur qui le possède de stationner gratuitement
dans les zones bleues.
― Le stationnement gratuit.
― Le stationnement payant etc.…

Différents Panneaux d’arrêt et stationnement

NB : lorsque le stationnement est interdit, l’arrêt ne l’est pas. Par contre lorsque l’arrêt est
interdit le stationnement est aussi interdit

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CHAPITRE 2 : INTERSECTIONS ET PRIORITES.

Introduction.
L’environnement routier est un milieu particulièrement délicat, parsemé de nombreux
pièges appelés zones de danger. Parmi ses zones de danger nous avons les intersections.
L’objet d’étude de ce cour est de faire connaitre a l’apprenant ce que s’est qu’une
intersection, savoir la détecter afin d’être capables d’appliquer règles et techniques
préconisées pour l’appréhender en toutes sécurité.

A. Définition d’une intersection.


C’est la rencontre en un point et au même niveau de deux ou plusieurs routes. On distingue
quatre formes d’intersections :
― Les intersections en forme de croix.

― Les intersections en formes d’étoile

.
― Les intersec ons en formes de T et Y.

Remarque : les intersections en forme de T et Y constituent généralement ce qu’on appelle :


des bifurcations c'est-à-dire la rencontre de deux routes l’une secondaire se jetant sur
l’autre principale.
Pour aborder une intersection en toute sécurité une règle fondamentale a été
institué appelé RASVO qui signifie :
« R » pour ralentir et rétrograder son véhicule
« A » pour alerter ou annoncer son approche
« S » pour serrer le plus du coté ou l’on veut s’engager
« V » pour vérifier la voie transversale si elle est libre
« O » pour observer les règles d’or de la circulation

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B. Les règles d’or de la circulation : priorités aux intersections


Il existe trois grandes règles de priorités aux intersections :
 La règle de priorité à droite : s’est le droit non absolu que j’ai de passer à
l’intersection avant les autres usagers si et seulement si sur la route transversale la
droite est libre

Les cas d’applications de la priorité à droite sont :


― Devant une intersection de deux routes secondaires sans signalisation.
― Devant une intersec on signalée par le panneau de priorité ponctuel ayant pour
symbole la croix de saint André.

― Devant une intersection ou s’applique le croisement de trafic.

― Devant le feu rouge alternatif accompagné d’une flèche directionnel orienté vers
la droite.
NB : lorsque toutes les droites sont occupées on fait valoir ici la règle de la patience
qui est de passer après avoir fait passer les autres : s’est le principe de la courtoisie.
Remarque : Par ailleurs il existe aussi deux cas exceptionnel de priorité à gauche.
L’une s’appliquant au sens giratoire c'est-à-dire tous les véhicules qui ont engagés le
cercle du sens giratoire on la priorité de passage et l’autre s’applique dans une
intersection de deux routes, l’une principale à double sens traversée par une autre
secondaire à sens unique allant de la droite vers la gauche.

 La règle de priorité de passage : c’est le droit non absolu que j’ai de passer avant les
autres à l’intersection. Ses cas d’application sont :
― Devant le feu vert alternatif.
― Devant un agent de l’ordre vu de profil.
― Lorsque je circule sur une route à grande circulation.

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― Lorsque je conduis un véhicule prioritaire.

― Lorsque j’aperçois le losange jaune.

 La règle de priorité de céder le passage : c’est le devoir absolu que j’ai de laisser les
autres passer avant moi a l’intersection. Ses cas d’applications sont :
― Devant le feu rouge alternatif
― Devant un agent de l’ordre vu de face ou de dos
― Devant un véhicule prioritaire en service.
― Lorsque j’aperçois la balise J₂ ou un panneau stop.

― Lorsque je circule sur une route secondaire.

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CHAPITRE 3 : CROISEMENT ET DEPASSEMENT.

Introduction
Le trafic routier étant généralement dense et rapide les manœuvres tels les croisements et
dépassements se produise constamment. Ceci favorise la présence permanente des
situations dangereuses et augmente les risques de réalisation d’accidents. L’optique dans
cette leçon est de connaitre et d’appliquer les règles sécuritaires d’un bon croisement et
dépassement.

A. Le croisement.
Définition : c’est la rencontre en un point l’un à coté de l’autre de deux véhicules roulant
sur une même route et allant en sens inverse. Les règles fondamentales à appliquer en toute
sécurité sont :
― Toujours ralentir son véhicule et serrer le plus à droit pour éviter un accrochage ou une
collision frontale surtout sur chaussée rétrécie.
― sur chaussée rétrécie s’arrêter derrière un obstacle qui nous pousse à aller sur la voie de
gauche, question d’observer si cette voie est libre avant de s’engager.
― Si la chaussée est rétrécie des deux cotés, on applique la règle de la courtoisie et celui qui
est le plus engager a la priorité de passage.
― La nuit toujours croisé avec les feux de croisements et non les pleins phares.

Il existe trois types de croisements qui s’effectuent généralement sur la route :


 Le croisement de priorité ou croisement proprement dit ou croisement simple :
c’est lorsque deux véhicules roulant sur une même route et allant en sens inverse se
rencontre sur une portion de route rectiligne.

 Le croisement de trafic : c’est lorsque deux véhicules roulant sur une même route et
allant en sens inverse se rencontrent à l’intersection l’un désirant continuer tout
droit et l’autre désirant virer à sa gauche.

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 Le croisement a l’indonésienne : c’est lorsque deux véhicules roulant sur une même
route et allant en sens inverse se rencontrent à l’intersection les deux désirant virer à
leur gauche.

B. Le dépassement.
Définition : c’est l’art de devancer un véhicule lent à sa gauche ou à sa droite, s’est aussi la
manœuvre la plus embarrassante et la plus meurtrière de la circulation routière. Lorsqu’il
s’effectue à gauche on parle de dépassement normal et lorsqu’il s’effectue à droite on parle
de dépassement toléré.
Le dépassement est une manœuvre très délicate qui s’effectue en trois étapes :
 Avant le dépassement c'est-à-dire « je veux dépasser ». les conditions à remplir sont
les suivantes :
―Vérifié que nous ne sommes pas dans une zone ou le dépassement est interdit.
― Vérifié qu’on n’est pas dans une zone de limitation de vitesse.
― Vérifié qu’on a une bonne visibilité à l’avant.
― Vérifié qu’après le dépassement on retrouve sa place.
― Vérifié qu’on n’est pas sur le point d’être dépassé.
― Vérifié qu’on a une bonne réserve d’accélération.
Lorsque tout ceci est fait on alerte les autres usagers à l’aide du clignotant gauche, du
klaxon et des jeux de phares.
 Pendant le dépassement c'est-à-dire « je dépasse ». les conditions à remplir sont les
suivantes :
― Bien se déporter à gauche pour éviter un accrochage avec le véhicule à dépasse.
― Accélérer franchement pour raccourcir le temps jusqu’à voir le véhicule dépasser
dans son rétroviseur interne.
― Et enfin actionner le clignotant droit.
 Apres le dépassement c'est-à-dire « j’ai dépassé ». les conditions à remplir sont les
suivantes :
― Apres le clignotant droit se rabattre progressivement à sa droite en ligne oblique
pour reprendre rapidement sa place.
― Et enfin annuler le clignotant droit.
Remarque :

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 Le point de non recul est atteint lorsque l’aplomb arrière du véhicule qui
dépasse se trouve au même niveau avec l’aplomb avant du véhicule qui est
dépassé.
 La vitesse du véhicule qui dépasse doit être supérieur de 20km/h de plus que
celle du véhicule dépassé.
 Toujours vérifier et se rassurer que la manœuvre de dépassement ne dépasse
pas 10 secondes sinon il faudra annuler son intension.

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E
3 PARTIE :
Signaux
Routiers.

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CHAPITRE 1 : SIGNALISATIONS VERTICALES.

Introduction
La signalisation verticale est l’ensemble des dispositifs et dispositions conventionnels placés
ou implantés verticalement par rapport à la chaussée qui règlent et ordonnent le trafic
routier dans le but de préserver la fluidité et la sécurité des usagers de la route. Cette
signalisation est décomposée en quatre groupes qui sont : les panneaux de signalisations, la
signalisation lumineuse, la signalisation manuelle, les balises et les bornes.
A. Les panneaux de signalisations.
Définition : un panneau est un signe qui convient pour avertir, prescrire une information ou
encore indiqué une direction ou un lieu. Il existe quatre grands groupes de panneaux qui
sont :

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 Les panneaux de dangers : de forme triangulaire, bordure rouge, fond blanc ou jaune
et symbole généralement noir. Ils sont placés avant le danger c'est-à-dire 50 m en
agglomération, 150 m hors agglomération et environ 200 m sur autoroute.
NB : le fond blanc marque la permanence du danger et le fond jaune marque la
temporalité

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 Les panneaux de prescriptions absolues : communément de forme circulaire, encore


appelé panneaux de position ce sont des panneaux qui donnent un ordre. L’ordre peu
être :
― Une interdic on : c'est-à-dire de bordure rouge fond blanc et symbole
généralement noir.
― Une fin d’interdic on : c'est-à-dire de bordure noir fond blanc et symbole noir.
― Une obligation : c'est-à-dire de bordure blanche fond bleu et symbole blanc.
― Une fin d’obliga on : c'est-à-dire les panneaux d’obligations barrés de rouge.

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 Les panneaux d’indication : de forme carré ou rectangulaire, ils sont implantés pour
données des informations relatives à la conduite ou encore relatives à des installations

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 Les panneaux de direction et de lieu: de forme rectangulaire ou en forme de flèche ils


indiquent un lieu ou un itinéraire à suivre.

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 Signalisations temporaire.

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SUPPORT DE COURS

Par ailleurs il existe aussi des petits panneaux appelés panonceaux qui apportent des
précisions sur les panneaux qu’ils accompagnent. Ainsi nous avons parmi eux :
― Les panonceaux de catégorie

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― Les panonceaux de divers d’identification

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― Les panonceaux de distance et d’étendue de directions et de positions

Étendu

B. Les feux de signalisations ou signalisation lumineuse

Définition : c’est l’ensemble des feux lumineux généralement implanté aux intersections qui
règlent la circulation par voie. Ill existe plusieurs sortes de feux.
― Le feu vert alternatif : sa durée normale est 15 secondes et il signifie passage libre.
― Le feu orange ou jaune alterna f : sa durée normale est 3 où 5 secondes. Il signifie arrêt
ou dégagement rapide.
― Le feu rouge alternatif : sa durée normale est de 20 secondes et il signifie arrêt
obligatoire.
― Le feu jaune clignotant permanent : il prend effet de 22h a 5h du matin. Ici il faux soit
appliquer la règle de la priorité à droite ou encore
. appliquer celle imposée par les panneaux présents.
― Le feu jaune clignotant temporaire : généralement placé a l’entré de certains ponts
mobiles, passage à niveau, il s’allume et s’éteint avant le danger et peux être remplacé par
le feu rouge clignotant temporaire.
― Le feu rouge fixe : s’est l’équivalent du panneau sens interdit, il interdit l’accès dans
certaines rues et tunnels, il a une durée indéterminé.
― Le feu en forme de croix : placé dans le dos des feux tricolores situés à la circulation
opposée, il indique à quelle phase (verte, orange, ou rouge) se trouve le feu de la circulation
venant en sens inverse.
― Les flèches directionnelles : de couleur verte, orange ou jaune, elles indiquent à
l’intersection la ou les directions imposées.
― Les feux d’affectation de voies :
― Les feux bicolores :

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C. La signalisation manuelle ou gestes de l’agent verbalisateur

Définition : c’est l’ensemble des signes exécutés par l’agent verbalisateur. La présence de ce
dernier sur la route annule momentanément toutes autres formes de signalisations. Ses
gestes représentent des ordres que doivent respecter tous usagers de la route.

D. Les balises et les bornes


1. Les balises
Définition : c’est un ouvrage ou dispositif implanté sur la route pour délimiter un obstacle,
définir le profil de la chaussée et enfin qui sert d’avertisseurs placer sur la route pour
orienter les usagers sur une conduite à tenir.
On distingue environ 14 types de balises :
 La balise J₁ ou balise de virage simple : elle jalonne certains virages dangereux et est
surmonté d’un drapeau ou capuchon rouge en zone tempéré et totalement blanche en
zone tropical

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 La balise J₂ ou balise de céder le passage : implanter a l’approche d’une intersection


elle indique que la route est secondaire

 La balise J₃ ou balise d’intersection : placé aux angles d’une intersection elle les rend
visible quelque soit le régime de la priorité

 La balise J₄ ou de virage particulièrement dangereux : c’est une plaque rectangulaire


fond bleu chevronné en blanc qui renforce le balisage lorsque le virage est
particulièrement dangereux.

 La balise J₅ ou tete d’ilot directionnelle : qui indique le sens de contournement du


terre plein

 La balise J₆ ou balise delineateur : se sont des poteaux equipés d’un dispositif


reflechissant la lumiere qui servent à definir et à delimiter le profil de la chaussée ils
sont très utile la nuit.

 La balise J₇ ou manche à air : l’inclinaison de la manche indique plus ou moins la


direction du vent latéral

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 La balise J₈ ou K₈ ou balise de déviation : c’est une plaque rectangulaire fond blanc


chevronné en rouge placé sur une route dévier et orienté vers la droite ou la gauche
à suivre

 La balise G₁ ou de voie ferrée : qui est un signal de position d’un passage a niveau

 La balise J₁₀ ou balise de distance : qui annonce un passage à niveau à 50 m, 100 m


et 150 m

 Les balises J₁₁ et J₁₂ ou balises de renforcement du marquage au sol.

 La balise J₁₃ ou balise d’obstacle

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 La balise J₁₄ ou tète de musoir : elle indique le point de divergence entre deux voies

2. Les bornes kilométriques


Définition : c’est un dispositif signalétique placé régulièrement en bordure de route et
destinée à identifier la route concernée, et à y indiquer les distances. Elles nous donnent des
informations sur le numéro et la catégorie de route, les distances par rapport à des
itinéraires et aussi les degrés d’altitudes. Ses bornes sont matérialisées et distinguées par les
cartouches suivantes :

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CHAPITRE 2 : SIGNALISATION HORIZONTALE

Introduction
Définition : c’est l’ensemble des marques peintes sur la chaussée. Ses marques ont pour
rôles de séparer les différentes voies de circulation, d’indiquer les espaces ou endroits
réservés à l’arrêt et la circulation d’une certaines catégories d’usagers. Ses marques sont
reparties en deux groupes : les marques longitudinales et les marques transversales.
A. Les marques longitudinales
S’est l’ensemble des lignes tracées parallèlement par rapport a la chaussée nous avons :
 La ligne continue : tracée au milieu de la chaussée il est interdit de la chevauché ou
de la franchir.

 La ligne discontinue : tracée en interrompu au milieu de la chaussée, ayant pour trait


peint 3 m et intervalle 10 m hors agglomération et 1,5 m intervalle 5 m en
agglomération, elle peut être franchir ou chevaucher.

 La ligne d’avertissement : tracée en interrompu au milieu de la chaussée, ayant pour


trait peint 3 m et intervalle 1,33 m elle annonce une ligne continue et est intercalé
par les flèches de rabattement a sa fin.

 La ligne de dissuasion : tracée en interrompu au milieu de la chaussée, ayant pour


trait peint 3 m et intervalle 1,33 m comme la ligne d’avertissement mais elle
n’annonce pas la ligne continue.

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 La ligne de rive : tracée en interrompu et séparant la chaussée de l’accotement,


ayant pour trait peint 3 m et intervalle 3,5 m sur route ordinaire et 38 m intervalle 14
m sur autoroute

 La ligne mixte ou accolée : tracée ou milieu de la chaussée c’est une ligne continue
doublé d’une ligne discontinue ou d’une autre ligne continue. Ici le conducteur doit
toujours tenir compte de la ligne la plus proche de lui à sa gauche

 Les flèches de rabattement : tracées aux nombres de 3 et intercalées par la ligne de


rive elles ordonnent de se rabattre sur la voie de droite car devant se trouve une
ligne continue ou une voie qui va être supprimé.

 Les flèches directionnelles : de formes droites ou brisées elles imposent de suivre à


l’intersection la ou les directions indiquées.

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B. Les marques transversales


C’est l’ensemble des lignes tracées perpendiculairement par rapport à la chaussée nous
avons :

 La ligne stop : elle indique l’endroit ou l’on doit s’arrêter lorsqu’on rencontre un
panneau stop a l’intersection.

 La ligne céder le passage : elle indique ou l’on doit s’arrêter pour céder le passage
lorsqu’on rencontre une balise J₂ a l’intersection.

 Le passage clouté ou plateau pavé : s’est l’espace aménagé sur la chaussée réservé a
la traversé des piétons. Il est strictement interdit aux véhicules automobiles de s’y
arrêter.

 Le zébra : c’est une zone hachurée en bandes blanches intercalées et délimités par
une ligne continue qui représente un terre plein. L’arrêt, le chevauchement et le
stationnement des véhicules automobiles y est interdit.

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 Les zigzags : espace aménagé sur la chaussée réservé à l’arrêt des autobus

 La voie de détresse : c’est une bretelle spécialement aménagé, généralement sur


autoroute permettant à un véhicule en situation de détresse (panne de frein)
d’effectuer un arrêt d’urgence. Elle est peinte sous forme de damier et se termine
par un bac à sable.

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SUPPORT DE COURS

e
4 partie :
sécurité
routière

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CHAPITRE 1 : QUALITES, CIVISME DU CONDUCTEUR ET


REGLEMENTATIONS RELATIVES

Introduction
Conduire c’est être capable de percevoir des informations en avance, analyser la situation,
prévoir et anticiper sur ceux qu’on doit faire et enfin agir rapidement et efficacement sur les
commandes du véhicule. Le conducteur est donc celui la qui doit adopter un comportement
préventif ou défensif vis-à-vis de son véhicule, de l’environnement et des autres usagers de
la route tout ceci en étant efficace dans la réalisation de sa tache. L’objectif de cette leçon
est de faire connaitre à l’apprenant les qualités et attitudes nécessaire à la réalisation d’une
conduite défensive.
A. Les qualités d’un bon conducteur.
Lorsqu’ un conducteur ou encore apprenti conducteur est soumis à une évaluation ou à un
test de conduite l’objet du test est porté sur trois grands aspects ou qualités qui sont :

 L’aspect physique : ici le conducteur doit premièrement être en bonne santé


corporelle c'est-à-dire avoir une bonne acuité visuelle évaluer au minimum au
5/10ᵉᵐᵉ pour l’ensemble des deux yeux et être capable de voir loin, voir large et voir
vite ; être apte et habile des membres ; avoir de bon reflexe c'est-à-dire être prompt
et rapide. Par ailleurs les personnes atteintes des maladies qui affectent le
fonctionnement du cerveau, de la vue ou des membres doivent avant de passer le
test de permis subir un examen médical qui déterminera si oui ou non elles peuvent
être autoriser à exercer l’activité de conduite automobile.
 L’aspect intellectuel et mental : ici on attend du conducteur qu’il ait le sens de
l’anticipation qu’il soit courageux, concentrer, qu’il soit capable de synchroniser, de
combiner commandes et manouvres, avoir la maitrise et le respect des règles de
bonne conduite ainsi que celle du code de la route, avoir le sens de l’adaptation et
enfin être capable de lutter contre le stress, la panique et toutes autres formes de
situations embarrassantes.
 l’aspect moral : le bon conducteur doit être doué de patience et de tempérance,
avoir le sens de la responsabilité, être courtois, assistant et prudent.

Lorsqu’un conducteur est en manque de ses qualités il est qualifié de chauffard

B. Principes de conduites sures ou règles de bonne conduite.

 Avoir toujours ses pièces officielles (carte national d’identité et permis de conduire)
et les pièces officielles du véhicule (carte grise, assurance, vignette et visite
technique) tous ceci en cour de validité.

Moniteur djoss Page 71


SUPPORT DE COURS

 Etre en bonne forme et avoir son véhicule en bon état


 Consommer avec modération les boissons alcoolisées pour éviter les excès ou à
défaut s’abstenir de conduire (le taux d’alcool maximal autorisé en zone CEMAC est
de 0,8 g/litre)
 Avant chaque départ toujours faire boucler sa ceinture de sécurité et veillez à ce que
les passagers du véhicule boucles la leurs.
 Equilibrer et contrôler le chargement de son véhicule
 Lors de la conduite, partagez la route et respectez les autres usagers.
 Respecter les règles dictées par le code de la route
 Etre maitre de sa vitesse c'est-à-dire roulé à une vitesse adapté en fonction du
temps de réaction des distances de sécurité et de l’environnement routier
 Toujours se rappeler qu’on n’est pas seul sur la route pour éviter de surprendre ou
de se faire surprendre par les autres usagers de la route.
 En conduite de nuit, ne pas éblouir et ne pas se faire éblouir par les autres usagers de
la route.
 Toujours garder une bonne marge et une bonne distance de sécurité vis-à-vis des
autres usagers de la route.
 Apres 2h de conduite toujours marquer une pause de 15 à 20 min
 Et enfin savoir que s’est celui qui cogne par derrière qui a tord

C. Infractions et contraventions
Infractions : toutes formes de violations relatives aux règles et normes prescrites par la loi
ou par une institution.

Contraventions : infractions commisses sur l’environnement routier et soumise a des


sanctions (amandes et des blâmes appliqués par des agents verbalisateurs). Au Cameroun
elles sont listées en 4 classes : la première et la deuxième classe de contraventions pour les
fautes mineures ; la troisième et la quatrième classe de contravention pour les fautes graves
et très graves.

Délits : toutes formes d’infractions susceptibles de causer préjudice à la sécurité des usagers
ou à celle de l’environnement routier et dont le jugement relève de la compétence juridique.
Ils sont généralement punis par un emprisonnement supérieur à 10 jours et inferieur ou
égale à 10 ans et/ou d’une amende supérieur à 25000 FCFA.

Moniteur djoss Page 72


SUPPORT DE COURS

Tableau des infractions à la circulation routière et leurs taux d’amendes


forfaitaires

nature de l’infraction Classe Amende Autres sanctions


(FCFA)
Usage abusif première 1600 non
d’avertisseurs sonores
Non respect du sens deuxième 2400 non
giratoire
Eclairage non conforme première 1600 non
Défaut de permis de quatrième 25000 Immobilisation du véhicule
conduire
Défaut d’essuie glace deuxième 2400 non
Défaut de rétroviseur deuxième 2400 non
Défaut de feux deuxième 2400 non
Défaut de catadioptres deuxième 2400 non
Défaut de carte grise et quatrième 25000 Mise en fourrière du véhicule
de plaque
d’immatriculation
Défaut d’assurance délit ― Mise en fourrière du véhicule
Défaut et ou refus du troisième 3600 Possibilité de retrait de permis
port de ceinture de
sécurité
Défaut de vignette et Possibilité de mise en fourrière du
certificat de visite quatrième 25000 véhicule
technique
Coupure d’une colonne quatrième 25000 Possibilité de retrait de permis de
militaire conduire
Défaut d’extincteurs quatrième 25000 Immobilisation du véhicule
Arrêt et stationnement troisième 3600 non
interdit
Stationnement troisième 3600 Mise en fourrière du véhicule
irrégulier
Bagages mal arrimés ou quatrième 25000 Possibilité de retrait de permis
surcharges
Surcharges des délit ― Compétence tribunal
passagers
Conduite en état délit ― Compétence tribunal
d’ivresse ou
d’intoxication
Défaut de roue de troisième 3600 Immobilisation du véhicule
secours
Excès de vitesse quatrième 25000 Saisie immédiat du permis de
conduire
Défaut d’avertisseurs troisième 3600 non
sonores

Moniteur djoss Page 73


SUPPORT DE COURS

Chevauchement d’une
ligne continue ou d’un quatrième 25000 non
zébra
Dépassement interdit quatrième 25000 non
Défaut de boite a troisième 3600 non
pharmacie
Défaut de triangle de quatrième 25000 non
pré signalisation
Défaut de trousse de Troisième 3600 non
dépannage
Refus d’obtempéré quatrième 25000 Saisie immédiat du permis de
conduire
Refus de respecter la quatrième 25000 non
priorité
Défaut de licences de délit ― Mise en fourrière du véhicule
transport routier
Transport clandestin délit 500000 Compétence tribunal
(Emprisonnement de 3 à 6mois)
Non respect des troisième 3600 non
distances de sécurité
entre véhicules
Non respect de la quatrième 25000 non
signalisation routière
Défaut de dispositif de troisième 3600 non
freinage
Défaut d’indicateur de troisième 3600 Immobilisation du véhicule
vitesse
Défaut de casque pour troisième 3600 non
motocyclistes et
passagers
Usage du téléphone au quatrième 25000 Possibilité de retrait de permis pour
volant une durée de 1 an
Défaut de carte national délit ― Compétence tribunal
d’identité
Ouverture dangereuse deuxième 2400 non
de la portière

Quelques définitions

Sécurité routière : ensembles des dispositions et dispositifs individuels, collectives et


technico administratives donc la mission est de protéger et de préserver la vie des usagers
de la route. Elle est diviser en quatre niveaux :
 Niveau 1 : sécurité primaire ou active
 Niveau 2 : sécurité secondaire ou passive
 Niveau 3 : sécurité tertiaire ou secourisme

Moniteur djoss Page 74


SUPPORT DE COURS

 Niveau 4 : sécurité quaternaire ou intervention des services d’urgence compétent


Prévention routière : s’est l’aspect préventif de la sécurité routière donc le but est de
renforcé les actions menées par cette dernière.
Ethylomètre ou éthylotest : appareil qui permet de dépisté le taux d’alcool contenu dans le
sang d’un individu

Alcootest : s’est l’examen qui permet de dépister le taux d’alcool contenu dans le sang d’une
personne
Alcoolémie : s’est le taux d’alcool contenu dans le sang d’une personne

LA VITESSE
Définition : s’est la distance parcourue en un temps donné. Exemple 100km/h. la vitesse
excessive ou non adapté est responsable de 40% des accidents mortels ses conséquences
sont :

 Energie cinétique : c’est une force engendré par la puissance du moteur et acquise
par le véhicule pendant son déplacement. Elle tend à le pousser vers l’avant pendant
le freinage. Lorsque la vitesse double l’énergie cinétique est multipliée par quatre.
 Force centrifuge : c’est la force qui tend à déporter le véhicule hors de la trajectoire
de la route dans un virage.
 Temps de réaction : s’est le temps qui s’écoule entre la perception d’une information
et l’action qui va en suivre devant une situation. Pour un conducteur normal il doit
être de 1 seconde.
 Distance de réaction : c’est la distance parcourue pendant le temps de réaction. Par
convention pour la calculer on multiplie le chiffre des dizaines et ou des centaines de
la vitesse du véhicule par 3. Exemple : à la vitesse de 90km/h, la DR = 9 *3 = 27m ; à
la vitesse de 110 km/h, la DR = 11*3 = 33m.
 Distance de sécurité : s’est la distance qui doit exister entre deux véhicules qui se
suivent. En conduite automobile cette distance est égale à deux fois le temps de
réaction c.-à-d 2 seconde. Ainsi à la vitesse de 90km/h la DS = 9*3*2 = 54m ; à la
vitesse de 110km/h la DS = 11*3*2 = 66m.
 Distance d’arrêt : c’est la distance parcourue pendant le temps de réaction et la
distance de freinage. Par convention on admet que cette distance sur sol sec est
égale au chiffres des dizaines et ou des centaines de la vitesse du véhicule multiplié
par lui-même. Exemple : à la vitesse de 90km/h la DA = 9*9 = 81m ; à la vitesse de
110km/h la DA = 11*11 = 121m.

Moniteur djoss Page 75


SUPPORT DE COURS

NB : sur sol mouillé on multiplie ses valeurs par 1,5.


 Distance de freinage : c’est distance que le véhicule parcourt entre l’instant ou le
conducteur appui sur la pédale de frein et l’instant ou le véhicule est totalement
immobilisé. Elle dépend des facteurs suivant :
― Elle varie en fonction de la vitesse soumise.
― Sur une route mouillée l’adhérence est réduite de moitié.
― Plus le vehicule est chargé plus cette distance est augmentée.
Par déduction de la définition de la distance d’arrêt : DF = DA – DR.

LIMITATION DE VITESSE

 En agglomération : dans les pays de l’union européenne et presque partout dans le


monde la vitesse est limitée à 50km/h. des panneaux spécifiques peuvent abaisser
cette vitesse surtout dans les endroits réservés au piétons et a proximité de certains
écoles ou aires fréquentés par des enfants.
Dans les pays de la zone CEMAC la vitesse est limitée à 60km/h pour les véhicules
légers et 40km/h pour les poids lourds.
 Hors agglomération : la vitesse maximale dépend des types de routes et du climat.
TYPE DE ROUTE BEAU TEMPS PLUIE BROUILLARD
Route ordinaire 90km/h 80km/h 50km/h
Route à chaussée 110km/h 100km/h 50km/h
séparée
Autoroute 130km/h 110km/h 50km/h

Dans la zone CEMAC la vitesse maximale autorisée dépend du type de véhicule.

Types de véhicule Vitesse maximale autorisée


En rase campagne En agglomération
Véhicules légers 110km/h 60km/h
Véhicules de
transports en 90km/h 40km/h
commun des
personnes

Moniteur djoss Page 76


SUPPORT DE COURS

CHAPITRE 2 : ACCIDENTOLOGIE ET SECOURISME.

Introduction
Le phénomène d’accidentologie représente aujourd’hui un véritable fléau qui mine en
permanence l’environnement routier. Le pic statistique depuis l’année 2005 jusqu’en 2019
nous montre que le nombre d’accidents à la fois mortels, corporels et matériels recensés
varient entre 3200 et 4500 cas. Certes ce phénomène est en général le triste résultat
inéluctable d’une fatalité mais l’on ne doit jamais ignorer le fait qu’il provient toujours de la
somme d’un nombre important d’événement malheureux.

A. Accidentologie

Définition : un accident de la circulation est un événement brusque, malheureux, inattendu


et involontaire qui survient sur la route à la suite de certaines défaillances dont les
conséquences sont des dégâts matériels et humains généralement très important.
Lorsqu’un accident se produit sur la route il est toujours précédé par trois principales
causes :
 Les causes dues aux comportements humains : d’après les résultats statistiques des
experts, ses causes sont évaluées à environ 85% des cas d’accidents à l’échelle mondiale
et 75% des cas sur le territoire camerounais. Entre autre nous pouvons citer les causes
telles que :
 La vitesse : elle est en général l’objet sur lequel les usagers de la route se
livrent à des risques frôlant le pire et l’irréparable simplement parce qu’ils
veulent satisfaire certaines pressions ou urgence et parfois gouter à des
instances de sensations fortes. Son excès et son inadaptation est toujours la
cause principale de la plupart des accidents de la route. La vitesse est
responsable de 40% d’accidents mortels.

Moniteur djoss Page 77


SUPPORT DE COURS

 L’alcool : véritable fléau social. Il diminue considérablement les qualités et


capacités du conducteur et augmente gravement les risques de commettre un
éventuel accident.il est responsable de 30% d’accident mortels. Ses effets sur
le comportement humain sont : temps de réaction allongé ; agressivité ;
mauvaise perceptions des informations ; tendance à rouler vite ; excès de joie,
oubli, manque de concentration ; surestimation de soit et sous-estimation des
dangers.

 Les drogues et médicaments: les drogues et certains médicaments étant de


véritables stimulant ou excitants produisent chez le conducteurs des troubles
mentaux, de la vision et de l’audition ; la somnolence, l’euphorie etc.…

 La fatigue : elle diminue les facultés du conducteur et le rend nerveux. Il est


aussi soumis au risque de s’endormir au volant. Les signes de la fatigue sont :
palpitations des yeux, picotement du corps, crampes au niveau des membres,
bâillement a répétition.
 Le non respect du code de la route : le refus de respecter la priorité, la
circulation en sens interdit, les mauvais dépassements l’utilisation du
téléphone portable au volant etc. sont responsables de plus de 50% des
accidents de la route

Moniteur djoss Page 78


SUPPORT DE COURS

 Les causes dues à l’état du véhicule : d’après les experts en sécurité routière elles sont
évaluées à environ 10% des cas d’accidents a l’échelle mondiale et 15% des cas sur le
territoire camerounais elles sont dues à :
 Défaillance mécanique du moteur
 Système de freinage défectueux
 Pots de phares et éclairages défectueux
 pneus Usés ou mal gonflés
 Suspensions en mauvaise état

 Les cause dues a l’environnement routier : d’après les experts elles sont évaluées a
environ 5% des cas d’accidents a l’échelle mondiale et 10% des cas sur le territoire
national elles sont généralement dues à :
 Mauvais état de la route : c'est-à-dire chaussée glissante, présence des cassis
ou nids de poules,
 Absence de signalisations routières
 Route non conforme
 Phénomène climatique et catastrophes naturels

B. Le secourisme

Définition : le terme secourisme désigne premiers secours c’est l’ensemble des actions
menés pour venir en aide aux personnes ayant subies un accident de la circulation.
Lorsqu’un conducteur arrive premièrement dans un lieu d’accident il a le devoir de venir en
aide aux accidentés. Pour ce faire il doit appliquer la règle préconisée par le sigle PAS qui
signifie : Protéger, Alerter et Secourir
 Comment faire pour protéger ? ici les conditions à remplir sont les suivantes :
 Bien garer son véhicule afin d’éviter qu’un autre accident se reproduise.
 Baliser le site de l’accident à l’aide d’un triangle de pré signalisation, qu’on place à
environ 30 m du site afin qu’il soit visible à au moins 100 m et si possible compléter
le balisage avec des touffes d’herbes ou tous autres objets.
 Ne pas fumer et éviter à ce que personne ne fume à proximité
 en cas d’incendies utiliser l’extincteur, du sable ou un drap pour éteindre les
flammes mais jamais de l’eau.
 A la limite de ses compétences et en cas de force majeurs sortir les accidentés s’ils se
trouvent dans une mauvaise position ou en dangers de mort.
 Si le moteur des véhicules accidentés tourne encore couper le contact ou
débrancher les cosses de la batterie.

Moniteur djoss Page 79


SUPPORT DE COURS

 La nuit se revêtir de son gilet de haute visibilité, activer ses feux de détresses et si
possible éclairer le site de l’accident à l’aide des pleins phares de son véhicule.
 Comment faire pour alerter ? ici il s’agit de crier au secours pour alerter rapidement le
voisinage mais la méthode la plus efficace est d’appeler les numéros secours à savoirs :
 La police au 117
 La gendarmerie au 113
 Les sapeurs pompiers au 118
 Le SAMU au 119
 La croix rouge international au 122
 Comment faire pour secourir ? secourir s’est sauver une vie, éviter l’aggravation du mal
et favoriser la guérison. Pour ce faire le secouriste doit savoir ce qu’il doit faire et ce qu’il
ne doit pas faire. Ainsi il faut :
 déplacer les accidentés avec délicatesse en appliquant la prise de rauteck et les
mettre en PLS (position latéral de sécurité).

 Les couvrir s’ils ont froid et les ventiler s’il transpire


 Les réconforter avec des paroles douces et les poser des questions afin qu’ils soient
moins traumatiser et ne s’endorme pas
 Ne pas retirer le casque d’un cyclomotoriste accidentée
 Ne pas donner de l’eau à un accidenté même s’il en demande
 Utiliser la trousse de premiers secours pour soigner les accidentés en fonction de
leur traumatisme.

C. Examen sommaire des accidentés et études des différents


traumatismes
1. Etude des fonctions vitales
C’est un procédé qui consiste à observer et à analyser de quoi soufre les accidentés. La
première des choses est de faire un contrôle des fonctions vitales c'est-à-dire appliquer le
CVC qui veut dire :
 Contrôler sa conscience : devant un accidenté il faut savoir s’il est conscient et s’assurer
qu’il le reste de peur de le perdre. Ainsi on lui pose des questions, on lui adresse des
paroles douces dans le pire des cas on essaie de lui tapoter les joues pour qu’il ne
s’endorme pas.

Moniteur djoss Page 80


SUPPORT DE COURS

 Contrôler sa ventilation : c’est savoir si la victime ne respire pas ou respire mal. ceci en
mettant notre joue ou un miroir au niveau de ses narines pour sentir et observer s’il
respire encore. Ou encore on pose la pomme de main entre le thorax et l’abdomen de la
victime. Si la main se soulève et s’abaisse s’est que la victime respire encore, dans le cas
contraire il ne respire plus.
 Contrôler sa circulation : il s’agit ici de voir si le cœur de la victime bat encore et si le
rythme de battement est filant. on applique alors le control du pouls radiale ou
carotidienne. Si ce pouls est filant s’est que la victime soufre déjà d’une hémorragie
interne.
2. Etude des différents traumatismes
Parmi ses traumatismes nous avons :
 L’hémorragie : s’est lorsque le sang coule hors des vaisseaux sanguins. Il existe trois
sortes d’hémorragie :
 Hémorragie interne : s’est la plus dangereuse de tous. ici le sang s’écoule hors des
vaisseaux sanguins mais à l’intérieur de l’organisme. Ses symptômes sont : visage pale
de l’accidenté ; transpiration exagérée ou sueur froide ; chair de poule ; pouls filant ;
soif intense ; anxiété ; fatigue extrême ; La conduite à tenir dans ce cas est de mettre
la victime en position de choqué alerter les secours ou évacuer rapidement la victime
à l’hôpital.

 Hémorragie externe : s’est lorsque le sang s’écoule hors des vaisseaux sanguins par
une ouverture accidentelle de la peau. La conduite à tenir ici est de faire un bandage
ou un pansement compressif sans trop serré.
 Hémorragie extériorisé : s’est lorsque le sang s’échappe hors des vaisseaux sanguins
en passant par les orifices naturels du corps c'est-à-dire la bouche, le nez, les oreilles,
les yeux, le vagin, l’anus etc. la conduite à tenir ici est d’appliquer le couché de
l’orifice car il faut que la victime puisse faire évacuer le sang qui coule dans la position
ou elle se trouve. Au niveau des narines par contre il faux comprimé le saignement
tête en avant. Ensuite alerter les secours ou évacuer la victime a l’hôpital.
 L’asphyxie : aussi dangereuse, car sans prise en charge la victime aboutis
progressivement à la perte de conscience puis au décès. s’est une urgence vitale qui
désigne un arrêt ou un manque de la circulation d’oxygène dans l’organisme. La conduite
à tenir ici est de faire un RCV (réanimation cardio-vasculaire) c'est-à-dire du bouche à
bouche ou bouche à nez.

Moniteur djoss Page 81


SUPPORT DE COURS

 Les fractures : s’est une rupture partielle ou complète d’un os. Il y’a celle qui sont
ouverte et d’autres fermés. Ainsi nous avons :
 Fracture des membres : pour les fractures fermées la première des choses est de
déplacer la victime en appliquant la prise de rautek. Dans le cas des membres
supérieurs l’entourer en écharpe avec des petits morceaux de bois et a l’aide d’un
tissu noué derrière le cou. Dans le cas des fractures des membres inferieurs placer des
morceaux de bois de chaque coté de la jambe fracturée et maintenir l’ensemble avec
du tissu noué sans trop serrer.
Dans le cas des fractures ouvertes contacter rapidement les secours et ne pas bouger
la victime. Si l’os est visible le protéger a l’aide des compresses stériles ou un linge
propre pour réduire les infections. Ne jamais appuyer directement sur la fracture et
ne jamais essayer de remettre l’os dans l’axe.

 Fracture du crâne : ici on observe une déformation du cuir chevelure, inconscience de


la victime, fuite de liquide et sang qui coule par le nez, la bouche, les yeux, les
oreilles ; des lésions cérébrales. La conduite à tenir ici est de faire un bandage du
crane si possible et évacuer la victime ou contacter rapidement les secours.

Moniteur djoss Page 82


SUPPORT DE COURS

 Fracture de la colonne vertébrale : ici on observe la victime qui soufre de douleurs


dorsales atroces, paralysie des membres. La conduite à tenir ici est de mettre la
victime sur un plan dur et interpeler les secours ou évacuer rapidement à l’hôpital
 Fracture des côtes ou du bassin : douleurs au niveau du bassin, respiration avec
ronflement. La conduite à tenir ici est de mettre la victime en position demi assise du
coté fracturé et l’évacuer rapidement à l’hôpital
 Entorse et luxation : c’est un étirement, une distension voir une déchirure des
ligaments qui connectent les os entre eux au niveau des articulations. Ce qui
engendre des déboitements. La conduite à tenir est d’administrer des antalgiques ou
anti-inflammatoires et évacuer rapidement la victime a l’hôpital.
 Brulures : s’est une blessure qui selon la gravité se caractérise par des lésions voire la
destruction de la peau, des parties molles et parfois des os. Il existe quatre types de
brulures classées selon leur intensité. Des brulures du 1er degré superficielle à la brulure
du 4e degré aussi appelé carbonisation. la conduite à tenir ici est : dans le cas des
brulures superficielles et de 2e degré refroidir la brulure avec de l’eau tiède et si possible
la recouvrir avec linge propre et mouiller. Dans le cas des brulures de 3e et 4e degré
interpeler les secours ou évacuer la victime à l’hôpital.

Moniteur djoss Page 83


SUPPORT DE COURS

CHAPITRE 3 : LES ASSURANCES

Introduction
L’assurance est une activité qui consiste à fournir une prestation lors de la survenance d’un
événement incertain et aléatoire souvent appelé « risque ». La prestation, généralement
financière, peut être destinée à un individu, une association ou une entreprise, en échange
de la perception d’une cotisation ou prime. L’activité de conduite automobile étant très
hostile et soumise à de nombreux risques il est donc impératif pour tous usagers de se
conformer aux normes et exigences prescrites en assurance auto.

A. Définition des termes en assurance automobile.

 Contrat d’assurance : c’est une convention qui lie deux partis l’assureur et l’assuré ayant
pour objet le risque devant lequel l’assurer s’engage à payer un montant et en contre
partie de cela l’assureur s’engage à résoudre l’éventuel risque.
 Assuré : personne soumise au risque faisant l’objet du dit contrat qui bénéficiera d’une
indemnisation.
 Assureur : société ou compagnie d’assurance qui garantie la prestation d’un service
moyennant le paiement d’une somme déterminer par le dit contrat.
 Risque : encore appelé sinistre c’est tout événement malheureux, inattendu et
involontaire qui cause préjudice soit à l’assuré soit à autrui.
 Prestation : réparation des dommages subis par le bénéficiaire.
 Avenant : toutes modifications apportées au contrat initial
 Franchise : clause d’assurance qui fixe une somme forfaitaire restante à la charge de
l’assuré en cas de dommage
 Prime ou cotisation : montant de base que doit verser l’assuré pour souscrire à une
police d’assurance.
 Souscripteur : personne physique ou morale soumise à des conditions particulières qui
est tenue envers l’assureur que quant au paiement des primes d’indamnisation.
 Bénéficiaire : personne ayant subie un dommage qui recevra une indemnisation
 Echéance principal : date limite à laquelle l’assuré est couvert et où toute action est
déclaré irréversible
 Déchéance : perte par l’assuré du droit à la garantie d’assurance.
 Résiliation : cessation des garanties ou engagement du contrat à l’initiative de l’une des
parties.
 Bonus : réduction du montant de cotisation
 Malus : majoration du montant de cotisation
 ASAC : association des sociétés d’assurances du Cameroun

Moniteur djoss Page 84


SUPPORT DE COURS

 CIMA : conférence interafricaines des marchés d’assurances

B. Types et compagnies d’assurance


1. Types d’assurance
Il existe deux types d’assurance :
 L’assurance nationale ou privé : c’est un document présentant une déclaration verbale
ou plus souvent écrite témoignant d’une situation ou d’un fait dont l’assureur s’engage à
indemniser l’assuré moyennant une prime vis-à-vis de certains éventuels risques ou
sinistres. Elle est constituée de trois parties qui sont :
 La souche qui est conservé par l’assureur.
 L’attestation d’assurance qu’on conserve dans les dossiers du véhicule.
 Le certificat d’assurance macaron à collé sur le pare brise coté droit.
 L’assurance international ou carte rose : c’est un document d’intégration sous-régional
(CEMAC) qui donne le droit à tout véhicule de circuler dans une zone ou région bien
défini. Ils sont repartis en trois zones :
Zone « A » correspond aux régions.
Zone « B » correspond aux départements.
Zone « C » correspond aux arrondissements.

2. Compagnies d’assurance
On distingue trois types de compagnies en assurance :
 Les compagnies en IARDT (Incendies, Accidents, Risques Diverses et Transport) : ses
compagnies couvrent les risques que peuvent subir les biens de l’assuré.
 Les compagnies de vie : ses compagnies couvrent et protègent les personnes contre
toutes sortes de risque et événements futurs qu’ils peuvent subir.
 Les compagnies de réassurance : ce sont celles qui assurent les entreprises d’assurances

C. Les catégories d’assurances


Il existe 10 catégories d’assurance regroupées en fonctions des caractéristiques et usages du
véhicule assuré.
Catégories Types de véhicules et activités concernées
Véhicules à carrosserie de tourisme appartenant à des
N°1 personnes physiques ou morales utiles tant pour les besoins
professionnels que privés.
Véhicules conçue pour le transport des produits,
N°2 marchandises ou de matériels, appartenant à l’assuré

Moniteur djoss Page 85


SUPPORT DE COURS

Véhicules utilisés pour le transport de marchandises


N°3 appartenant à des tiers

Véhicules aménagés pour le transport de personnes à titre


N°4 payant ou gratuit (4A pour les taxis et bus de transport
urbains, 4B pour le transport inter urbain des voyageurs et
enfin 4C pour le transport du personnel ou des élèves).
Véhicules motorisés à 2 ou 3 roues et véhicules à 4 roues d’un
N°5 poids égal ou inferieur à 150 kg dont le nombre de places
n’excède pas 2 à but lucratif ou non lucratif.
Véhicules appartenant ou confiés aux garagistes et
N°6 professionnels de la vente, de la réparation pour les essais ou
la mise au point.
Véhicules destinés à l’enseignement de la conduite
N°7 automobile (auto-école) à commande double et simple

Véhicules à carrosserie de tourisme destinés à la location sans


N°8 chauffeur.

Pour les engins de travaux publics, les engins agricoles et les


N°9 engins industriels.

Pour les véhicules prioritaires tels que les ambulances, les


N°10 corbillards, ou véhicules de voiries.

D. Les garanties en assurance

Définition : c’est une obligation de remboursement ou de prestation que le contrat impose à


l’assureur en cas de réalisation du risque envisagé, cette obligation se traduit du coté de
l’assuré par un droit à la réparation
On distingue deux types de garanties en assurance :
 La garantie en assurance obligatoire : dite « au tiers » elle consiste à couvrir votre
responsabilité civile et de celle de toute personne conduisant ou stationnant votre
véhicule. Cela signifie que l’assurance couvre les dommages que vous ou autrui
pourriez causer avec votre véhicule aux autres personnes (tiers) ainsi qu’à leur
véhicule ou tout autre bien.
 La garantie en assurance facultative : l’assuré qui ne trouve pas la garantie
responsabilité civile suffisamment protectrice peut choisir de souscrire des garanties
plus étendues et se prémunir face à d’avantage de situation. Ces options et
extensions de garantie vont automatiquement réévaluer à la hausse la prime
d’assurance auto. Nous avons ainsi les garanties telles que :

Moniteur djoss Page 86


SUPPORT DE COURS

 Garantie dommage du véhicule, vol et vandalisme


 Garantie recours tiers et incendies
 Garantie personnelle du conducteur
 Garantie individuelle des personnes transportées
 Garantie défense recours
NB : on parle d’assurance tous risques lorsque l’assuré contracte à la fois la garantie
responsabilité civile et les garanties facultatives.

Que faire en cas d’accident de la circulation?

Lorsque nous sommes victime d’un accident de la circulation la première des choses à faire
est de chercher un arrangement à l’amiable verbale ou écrite avec le conducteur adverse. Si
cela ne marche pas :
 Faire appel au service compétent c'est-à-dire la gendarmerie, la police ou encore un
‘huissier de justice pour le constat.
 Etablir un rapport d’accident à déposer chez l’assureur dans un délai de 48h lorsqu’il
y’a eu dégâts corporels et un délai de 5 jours pour les dégâts matériels
NB : ce rapport doit être fait en deux exemplaires au moins : un pour l’assureur et un sur
lequel il décharge et qu’on conserve.
 Ne pas accepter un échange des originaux des dossiers du véhicule avec l’adversaire
 Ne pas céder au chantage de la foule, mais plutôt interpeler rapidement le service de
constat.
 Eviter les bagarres avec l’adversaire.

Moniteur djoss Page 87


SUPPORT DE COURS

100 questions du code de la route

1) Quel poids maximum doit peser un véhicule conduis avec un permis B ?


2) Citer trois catégories de conducteurs soumis à une visite médicale obligatoire ?
3) En cas de changement d’adresse quel est le délai de modification de la carte grise ?
4) Donner la liste des papiers à présenter en cas de contrôle d’un véhicule par les agents
verbalisateurs.
5) Donner la fréquence des contrôles techniques pour les véhicules de transport des
marchandises tous types.
6) Quel fond de couleur porte les signaux temporaires ?
7) Définir piste cyclable.
8) Citer 3 éléments du circuit de refroidissement.
9) A quoi correspondent les panneaux carrés à fond bleu ?
10) Donner la fréquence des contrôles techniques pour les véhicules d’auto école.
11) Donner la différence entre l’arrêt et le stationnement.
12) Quel est la largeur normal d’une chaussée ?
13) Citer trois cas d’application de la priorité de céder le passage.
14) Citer trois signes qui montrent qu’un accidenté souffre d’une hémorragie interne.
15) Le défaut d’indicateur de vitesse est sanctionné d’une amende de combien ?
16) Avec un permis B, quel nombre maximum de passagers un transporter peut porter ?
17) Quel est la longueur maximum qu’un véhicule peut dépasser a l’avant ?
18) Citer 5 éléments de la trousse de secours du véhicule.
19) Quel est la longueur maximum qu’un véhicule peut dépasser a l’arrière ?
20) Sur la route ou est ce qu’on ne stationne pas et ne s’arrête pas ?
21) Quel permis faut-il avoir pour tracter une caravane de 1200 kg ?
22) Le fond blanc sur les panneaux de dangers signifie quoi ?
23) Les pleins phares éclairent à environ combien de mètre ?
24) De quelle couleur est la plaque d’immatriculation des véhicules militaires ?
25) Quels sont les fonctions de la route ?
26) A quoi correspondent les panneaux carrés à fond blanc ?
27) Donner le nom de la balise J₄ et de la balise J₆.
28) Comment appelle t’on les dispositifs réfléchissants la lumière fixé sur un véhicule ?
29) Quel est la forme de ses dispositifs réfléchissants ?
30) Combien de temps gagne t’on sur un parcours de 100 km si on roule a 120 km/h au lieu
de 100 km/h ?
31) En montagne pour réaliser des économies, faut-il utiliser un limiteur de vitesse ou un
régulateur de vitesse ?
32) C’est quoi le croisement a l’indonésienne ?

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33) En cas d’infraction au code de la route, en plus des amendes quel sont les autres
sanctions possibles ?
34) Citer trois cas de retrait immédiat du permis de conduire.
35) Quel est la couleur du témoin des feux de routes ?
36) Quel est le montant de l’amende si je téléphone au volant ?
37) Quant on est seul sur une chaussée non éclairée la nuit quels feux faut t’il réglé ?
38) Quel est la limitation de vitesse quant il pleut sur une chaussée à double sens hors
agglomération ?
39) L’adhérence d’une voiture dépend de trois paramètres cité les.
40) Citer trois infractions qui constituent des délits.
41) C’est quoi une hémorragie extériorisée ?
42) Citer 5 zones ou le dépassement est interdit.
43) Quel est le système qui transforme l’énergie mécanique en énergie cinétique dans un
véhicule ?
44) Donner la distance d’arrêt lorsqu’on roule à 110 km/h.
45) Quels feux peut-on régler la nuit lorsqu’on circule dans un endroit éclairé ?
46) Donner la distance de sécurité lorsqu’on roule à 90 km/h.
47) Sur le tableau de bord les témoins qui alertent d’un disfonctionnement sont de quel
couleur ?
48) A quoi sert l’ABS sur une voiture
49) Que signifie AFU
50) Définir voies d’entrecroisement ?
51) Comment fonctionne l’AFU
52) Usage abusif d’avertisseurs sonores est une infraction de quelle classe ?
53) Quels feux peut-on utiliser dans un tunnel ?
54) Quels feux peut-on utiliser quant il pleut légèrement ?
55) Donner la distance de réaction lorsqu’on roule à 110 km/h.
56) Quel est la limitation de vitesse quant il pleut sur une chaussée à sens unique hors
agglomération?
57) Donner la distance de freinage lorsqu’on roule à 110 km/h.
58) Quels feux peut-on utiliser quant il pleut fortement ?
59) Quel est la profondeur minimale des rainures principales des pneus ?
60) Quels est la règle à appliquer lorsqu’on aborde une intersection ?
61) C’est quoi la sécurité active ?
62) De quel couleur est la plaque d’immatriculation des véhicules diplomatiques ?
63) Le non port de la ceinture de sécurité est une infraction de quelle classe ?
64) En assurance s’est quoi une déchéance ?
65) En zone CEMAC le taux d’alcool dans le sang d’un conducteur ne doit pas dépasser
combien ?
66) S’est quoi la sécurité passive ?

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67) En assurance s’est quoi la prestation ?


68) Les feux de croisement éclairent à environ combien de mètre ?
69) C’est quoi la signalisation routière ?
70) Quels sont les caractéristiques de la ligne discontinue en agglomération et hors
agglomération ?
71) En assurance s’est qui le souscripteur ?
72) Quel est la durée de validité du permis D pour une personne âgée de 57 ans ?
73) Quel est la pression habituel des pneus en (kilo bars) ?
74) Le moteur ne démarre pas donner les trois causes possibles ?
75) Quels sont les trois choses à faire si vous êtes témoin d’un accident de la circulation.
76) Quel est la distance latérale maximale de sécurité en ville ?
77) C’est quoi le croisement de trafic ?
78) En secourisme que signifie CVC ?
79) Combien de groupe de panneaux existe-t-il et citer les ?
80) Que signifie le feu jaune clignotant permanent ?
81) Ou trouve-t-on les feux bicolorés vert et rouge ?
82) Quelle signalisation prime sur toutes les autres signalisations ?
83) Quel sont les caractéristiques de la ligne de rive sur route ordinaire et sur autoroute ?
84) Que signifie CIMA ?
85) En assurance s’est quoi la franchise ?
86) Quel est la couleur des symboles des panneaux d’obligations ?
87) Citer 5 effets de l’alcool ?
88) Comment appelle-t-on la force qui tant à déporter un vehicule vers l’extérieur dans un
virage ?
89) Quel sont les trois positions de l’embrayage ?
90) En secourisme le numéro 113 correspond à quel service d’urgence ?
91) A l’échelle nationale combien de catégories de routes existe-t-il ?
92) S’est quoi un échangeur ?
93) Citer 4 avertisseurs lumineux d’un véhicule.
94) Quel sont les manœuvres interdites sur autoroute ?
95) Qu’entend-t-on par assurance tous risques ?
96) Citer deux dispositifs du véhicule qui joue le rôle de sécurité passive.
97) Comment appelle-t-on l’appareil qui permet de dépister le taux d’alcool contenu dans
l’organisme d’un usager ?
98) Que signifie RASVO ?
99) Que signifie EPS et à quoi sert-il ?
100) C’est quoi une bifurcation ?

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Annexe

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