Le secteur
Les conducteurs routiers de marchandises travaillent dans le secteur
des transports. Ils peuvent transporter des denrées alimentaires, tous
types de marchandises inertes, ainsi que des produits dangereux.
L'activité peut se distinguer en trois types, suivant la distance par
courue transports locaux, régionaux ou internationaux.
Les fonctions
Les chauffeurs routiers conduisent des poids lourds de plus de 3,5t,
voire pouvant même aller jusqu’à 44t, pour les véhicules avec
remorque. Ils sont chargés, outre la conduite de leur véhicule, de le
charger et le décharger, le bâcher et le débâcher, contrôler les
marchandises, les livrer et organiser leur trajet. Ils doivent de plus
veiller au contrôle et à l'entretien de leur véhicule.
S’il a conduite occupe la plupart du temps de travail, il ne faut pas
non plus négliger les fonctions commerciales, techniques et
administratives, qui occupent de plus en plus de temps.
Les conducteurs exercent leur activité dans le respect des règles de
la sécurité, de manière relativement autonome dans un
environnement technologique en pleine évolution (repérage par
satellite, informatique embarqué) et en relation avec les opérateurs de
leurs clients. Leurs horaires sont particulièrement irréguliers, et ils
peuvent travailler de nuit ou être obligés de dormir dans leur camion.
Les profils
Le conducteur de poids lourds doit être titulaire du permis C ou EC. Il
doit avoir le sens des responsabilités, être autonome, et capable de
repérer une panne sur son véhicule, et, le cas. Échéant, la réparer si
la panne est simple.
Il doit avoir une bonne condition physique, être éventuellement
capable de porter de lourdes charges et avoir une bonne résistance
au stress lié aux impératifs de livraison.
Conditions de travail?
Les routiers travaillent de jour commende nuit à l'échelle nationale ou
internationale ils doivent faire preuve d'endurance et être
particulièrement résistant nerveusement. Ils doivent être en parfaite
santé (vue, audition, cœur ....)
Quelles qualités ?
Un goût conduite bien évidemment, une aisance relationnelle et le
goût d'une certaine solitude car il peut passer des heures seul à son
volant... Il doit bien connaître son véhicule et posséder de bonnes
connaissances en mécanique pour éviter ou solutionner une panne
La formation
Ces derniers ans le inonde a connu des vastes changements au
niveau de l'économie. Le transporte est l'un du domaine qui ont une
influence directe sur cette économie (national et international).
Dans ce but il y a lieu d'accrocher une attention à la mise au niveau
du secteur de transporte, afin de permettre l’adaptation de ces
réglementation aux nonnes exigées par le biais d l'O.F.P.P.T à la
création des établissements disposant des formations ayant trait au
secteur du transport routier.
La formation au sein de ces établissements, s'étale sur une période
d'un an, une attestation de conducteur routier de marchandises est
délivrée à la fin de la formation.
L'histoire du transporte routière de marchandises
La route est l'infrastructure de transport terrestre la plus souple car
c'est une infrastructure banalisée, c'est-à-dire est utilisable par des
usagers de types différents. Les routes ont été rarement créées néant
(Sauf à une époque toute récente).
A partir de la simple piste d'origine, elle est prise progressivement
des formes de plus en plus évoluées sur les mêmes itinéraires
(chemins de terre, puis routes dallées ou empierrées, enfin
macadamisées et goudronnées). En outre, la route peut grimper de
fortes pentes (18% en principe, mais afin de ne pas trop ralentir la
circulation, on limite aujourd'hui les déclivités à 5-9% sur les grandes
routes). Sur les versants raides, les virages peuvent être très serrés,
notamment en montagne (lacets), mais ils tendent de nos jours à
s'élargir en raison de l'accroissement de la taille des véhicules: le
rayon n'est jamais inférieur à 40m. Enfin, la route, qui n'est pas close,
ne crée pas une rupture dans l'espace qu'elle traverse. La route est
bordée de maisons et d'activités en tout genre: elle constitue un trait
d'union.
Le trafic routier ne s'est véritablement développé qu'avec la mise au
point du moteur à essence, d'abord utilisé pour l'automobile, mais
celle-ci est demeurée long temps très marginale et peu adapter au
transport des marchandises. Ce n'est donc pas elle qui a concurrencé
d'abord le chemin de fer, mais seulement ses dérivés que sont
l'autocar pour les voyageurs et le camion pour les marchandises. L'un
et l'autre démultiplièrent leur activité avec l'utilisation du moteur diesel
(inventé en 1893), mais que les véhicules utilitaires et les autocars
n'utilisèrent que dans l'entre-deux-guerres. Cependant, si le camion
est conçu pour le transport de marchandises, son action fut longtemps
(jusqu'aux années 1960) limitée aux distances courtes. Mais, de nos
jours, les transports routiers de marchandises, tout comme les
automobiles, assurent généralement plus des trois quarts des trafics
totaux.
Réseau routier du royaume
1. Importance du réseau
Le Royaume du Maroc a accordé une grande importance aux
infrastructures routières, vu leurs impacts sur le développement
économique, social et touristique du pays.
Elles participent également à l’aménagement équilibré du territoire et
permettent de soutenir les investissements et le désenclavement des
populations rurales.
Le réseau routier assure ainsi 90% des déplacements des personnes
et 75% du transport de marchandises.
Le Ministère gère un linéaire de 57 334 km de routes dont 44 180 km
revêtu.
Le réseau routier revêtu a nettement évolué durant les dernières
années sachant qu’au lendemain de l’indépendance, ce linéaire n’était
que de 10.348 km.
Parmi les indicateurs qui donnent une idée sur l’évolution de l’état
des routes, citons l’indicateur de surface (ISU). Cet indicateur donne
quatre niveaux A, B, C et D :
A : Signifie qu’une section de route est en bon état, cas d’une route
neuve ou d’un renforcement.
B : Acceptable.
C : Mauvais.
D : Très mauvais.