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Faculté des Sciences Juridiques

Economiques et Sociales
Université Hassan II
Mohammedia

Préparé par :
DAAMOUCH Abdellah
OUGERD Ali
Supervisé
par :
Mr MSALHA

Année universitaire:2009/2010
PLAN

Glossaire sur les auxiliaires de transport ………………………………………..3

Introduction ……………………………………………………………………. 5

Première partie : le transitaire intermédiaire entre la marchandise et le

transporteur …………………………………… ………………………...……...6

I / Mandataires et commissionnaires …………………………………………....6

II/ Transitaires ; toute une palette d’activités…………………………………....9

III/ Spécialisation du transitaire……………………………………………….…9

IV/ facturation et rémunération du transitaire ………………………………. 10

V/ choix du transitaire …………………………………………………….….13

Deuxième partie : Les agents des transporteurs et courtiers………………... 15

I / Agents spécifiques au maritime…………………………………..................14

II/ Agents spécifiques à l’aérien…………………………………………….….16

III / le courtier………………………………………………………….……….16

Conclusion…………………………………………………….………………..18

Bibliographie/ webographie…………………………………………………....19
 Acconier : Entrepreneur de manutention maritime qui assure notamment le
chargement ou le déchargement des navires. Ce terme s'emploie surtout en
Méditerranée où l'Acconier prend en charge la marchandise depuis sa descente à quai
jusqu'à sa mise à bord et inversement

 L’affrètement: se définit comme le contrat par lequel le fréteur met à la disposition


de l'affréteur un navire armé, équipé et doté d'un équipage complet pour un temps
défini par la charte-partie, cela en contrepartie d'un fret. L'affréteur assure la gestion
commerciale tandis que le fréteur conserve la gestion nautique.

 Amarrage du navire : consiste à le maintenir contre un quai ou un objet flottant à


l'aide d'aussières — ou amarres — longs cordages de grand diamètre, fixés d'une part
au quai sur des bittes, et d'autre part sur le navire, à la proue et à la poupe.

 Armateur: l'armateur est celui qui exploite le navire en son nom qu'il en soit ou non
le propriétaire, Il arme le navire, c'est-à-dire qu'il le fournit en matériel, en
ravitaillement, tout ce qui est nécessaire à l'exploitation et à l'expédition maritime

 Avitaillement: est la procédure consistant à préparer et fournir des vivres, eau, glace,
carburant, comburant ou matériel divers

 Booking( liste des cargaisons): la liste comprenant l'ensemble des marchandises


transportées. Le terme s'applique au transport de bétail On parle de cargaison pour
tous les modes de transport.

 Debours: Ce sont les paiements faits à des fournisseurs ou à des tiers par un
consignataire ou un transitaire pour le compte de l'armateur ou du chargeur. Ces
débours sont récupérables par compte d'escale ou par facture.

 Demande de cotation : est un document dans lequel l’entreprise communique à un


transitaire un certains nombre d’informations concernant la marchandise et les
différents services demandés (voir annexes)
 Docker: un ouvrier portuaire, employé au chargement et déchargement des navires
arrivant au port . Le nom provient de l'anglais dock qui signifie "quai". Ils sont appelés
débardeurs au Québec.

 Handling : Société en charge de la manutention des marchandises et du transport sur


l'aéroport pour le compte des commissionnaires de transport et/ou des compagnies
aériennes dont elle assure la préparation des envois avant mise à mise à bord des
avions ou voyageant par camions-navettes inter aéroport

 Hubs : Plate-forme portuaire de groupage/degroupage des marchandises, en général


conteneurisées

 Lamanage : Terme de marine. Pilote qui connaît particulièrement l'entrée d'un port,
d'une baie, d'une rade, d'une rivière, et qui guide les bâtiments à l'entrée et à la sortie.
Le lamaneur est commissionné.

 NVOCC : ( non vessel operator common carrier): Désigne les groupeurs qui
organisent des groupages de conteneurs sur des lignes régulières desservies par des
navires spécialement structurés pour effectuer ce type de transport.

 Police flottante: Police d'assurance "facultés" souscrite par un armateur (ou un


transitaire) pour la couverture des marchandises dont le transport leur est confié.

 Remorquage: Société fournissant au navire des remorqueurs pour lui permettre


d'assurer des manœuvres dans les accès au port.

 SOFI ( système d’ordinateur pour le fret international) : mis en place par le


douane française pour le traitement des documents douaniers et commerciaux

 Stevedore: Il assure, sous la surveillance d'un officier de bord, la manutention des


marchandises. Stevedore est un terme utilisé dans Les ports de l’Atlantique.

 Tramping : désigne le transport maritime à la demande, par un navire de commerce


non affecté à une ligne régulière
Introduction

La maîtrise du transport n’est pas une tâche facile pour l’entreprise surtout que celle-ci
cherche à se recentrer sur son métier de base, ainsi qu’avec l’ouverture des frontières qui a
provoqué, dans l'industrie et dans les services, une définition de nouvelles stratégies, une
mise en place de nouvelles méthodes et procédures pour faire face aux défis de la
mondialisation. Depuis maintenant plus d'une décennie, sous l'influence de l'intensification
de la concurrence et de l'émergence de multiples prestataires spécialisés dans tous les
domaines de services ou fonctions d’où l’apparition des auxiliaires de transport.

Les auxiliaires de transport ou encore intermédiaires de transport, il s’agit des prestataires


de services qui servent d’interface entre une entreprise et un transporteur.

Les prestations fournies sont extrêmement variées et concernent surtout les tâches peu ou
mal remplies par les transporteurs eux-mêmes. Aussi ces fonctions na sont pas
nécessairement remplies par des entreprises spécifiques : les transporteurs tendent à
l’exercer de même que les chargeurs les plus importants qui vont parfois jusqu’à assurer la
fonction de transporteur, mais il existe de nombreuses entreprises indépendantes qui
exercent à titre principal cet objet social.

En fait, les auxiliaires du transport vendent aux entreprises de l’information. Ils représentent
pour le transport de marchandises la même utilité que l’agence de voyage pour le tourisme.

Donc à travers cet exposé nous allons essayer de cerner les différents auxiliaires de
transport ; à commencer par l’intervenant le plus connu « le transitaire » ses fonction , sa
rémunération ainsi que les critères de choix et comme deuxième partie, on va traiter les
autres intervenants dans les différents modes de transport.
Première partie: le transitaire, intermédiaire entre la marchandise et le
transporteur

C’est l’auxiliaire le plus connu, mais aussi celui dont les tâches sont les plus difficiles à
définir, la profession du transitaire n’a pas un statut juridique univoque par la loi et recouvre
des fonctions très différentes ; cependant on distingue entre mandataire et
commissionnaires.

I/ mandataires et commissionnaires:

1. différence sur le plan de la responsabilité :

 le mandataire :

Le mandataire doit conseil et diligence à son donneur d’ordre ; en


particulier, s’il s’est produit des avaries, il doit faire des réserves dans
les formes prévues pour préserver le recours de son mandat, mais là
s’arrête son obligation de diligence. La preuve de la faute du
mandataire incombe au mandat.

 Le commissionnaire :

le commissionnaire de transport international devrait, par son


appellation répondre à la définition de commissionnaire par exemples
en France « commissionnaire en douane » en belge « commissionnaire
expéditeur », le « spediteur » allemand ou encore le « forwarding agent
« britannique »sont en fait des mandataires.

Le mandataire Le commissionnaire
 Il exécute les ordres de son mandat  Il organise et coordonne le transport
des marchandises
 Il n’a pas le choix des sous-traitants
 Il choisit ses sous-traitants
 Il n’est pas responsable de leurs
fautes  Il est responsable de leurs fautes

 Il répond d’une obligation de moyens  Il répond d’une obligation de résultats


2 . Différence sur le plan des activités :

La profession de transitaire recouvre de très multiples facettes, il existe cependant une


constante dans ses occupations : le transitaire est toujours au service des marchandises.

L’énumération à suivre n’est pas exhaustive d’autres professions de prestataires de


services sont principalement orientées vers les transporteurs, dont ils sont les
fournisseurs : consignataires du navire, courtiers….

 Activités des mandataires :

Agent Activités
Le transitaire portuaire Situé à un point de rupture de charge entre deux modes de
ou aéroportuaire transport différent, il se substitue à l’expéditeur pour surveiller le
bon déroulement des passages portuaires ou aéroportuaires, on
l’appelle également « consignataires de la marchandise »
Le commissionnaire Il se substitue totalement aux exportateurs et aux importateurs
en douane pour les formalités douanières, ce commissionnaire est donc un
mandataire. Il est le seul interlocuteur de l’administration des
douanes et le seul redevable des droits et taxes qu’il règle pour le
compte de ses clients ;

Ce privilège de pouvoir déclarer pour autrui découle d’un


agrément géographique qui lui est délivré par l’administration des
douanes sous 3 conditions :

 Disposer d’un bureau implanté dans la zone concernant


l’agrémentation

 Avoir une surface financière suffisante ainsi que des


cotations bancaires

 Avoir une certaine activité annuelle

Sa responsabilité est civile et pénale envers la douane , il a


également une responsabilité envers ses mandats en cas
d’inexécution ou mauvaise exécution de son mandat

A côté de sa rémunération, il reçoit un pourcentage sur les


sommes acquittées aux services des douanes.
 Activités du commissionnaire :

Agent Activités
Organisateur de transports Il organise le transport de bout en bout avec les différents
multimodaux modes appropriés, il s’engage sur la bonne réalisation de
l’expédition, sur les délais, il couvre l’assurance des
marchandises transportées, il dégage le client de tous les
problèmes de transport, pour ce faire il dispose d’un réseau
de correspondants à l’étranger ou d’implantations de
succursales.
Le groupeur Il regroupe les marchandises provenant de différents
expéditeurs pour remplir complètement des conteneurs,
des palettes, des camions, des wagons d’entreprises dont il
a le libre choix.

Il y a aussi les NVOCC


L’affréteur routier Il opère un rapprochement entre clients et transporteurs
moyennant une commission d’affrètement.

L’intégrateur Son statut est comparable à celui des commissionnaires de


transport, agissant en son nom propre, il offre un réseau
aérien et terrestre garantissant un
transport « domicile/domicile » dans des délais très courts
et vers presque toutes les parties du monde.
L’agent de fret aérien Recruteur du fret pour les compagnies aériennes, disposant
de leur procuration pour établir et signer les LTA, il doit
avoir reçu un agrément des associations mondiales
régissant les opérations de transport aérien IATA, ATAF il
cumule généralement cette activité avec celle du groupeur
et de commissionnaire en douane.

II. transitaires: toute une palette d’activités :


Le noyau de l’activité du transitaire consiste à assurer l’expédition de la marchandise selon les
exigences du client au temps voulu avec les moindres coûts, ce parcours nécessite le

passage par un certain nombre d’activités assurées par le transitaire à savoir :

 Activité "matière grise" : information du client sur les routes les plus
adaptées, sur la conception globale du transport. Réservation du fret

 Activités physiques à l'exportation et à l'importation : (Messageries, emballage


et fourniture (conteneurs, etc.)Avis d'arrivée adressé au destinataire et prise en
charge de la marchandise auprès de la compagnie (maritime ou aérienne),
manutention dégroupage, stockage, (sous douane), déclaration en douane, post-
acheminement par voie de surface et livraison à domicile).

 Activités administratives: Formalités administratives et commerciales,


formalités douanières, assurances.

 Activités financières : Paiement du fret, couverture des risques d'exportation. »

Ces diverses activités sont rarement exercées en totalité par un même.

III. spécialisation du transitaire :


L'étendue des activités de transitaires, la nécessité de se démarquer de la concurrence et de
proposer à la clientèle des services que les autres n'ont pas, débouchent sur une diversification
|d'activités, une spécialisation :

Spécialisation

Selon le Selon la Selon la Selon le type Selon l’entité


mode de zone marchandise d’opération économique
transport géographiq
ue

 Selon le mode de transport : les ports rassemblent une concentration de transitaires


portuaires spécialisés dans le passage portuaire des marchandises et les relations avec
les compagnies maritimes. Même phénomène avec les aéroports et les transitaires
aéroportuaires, les transitaires frontaliers sont plus spécialisés sur le transport routier.

 Selon la zone géographique : certains transitaires se sont spécialisés dans les trafics
avec des pays déterminés, ces transitaires disposent généralement d’implantations
directes dans les pays concernés.

 Selon la marchandises : le transport, le transit, le dédouanement de certains


marchandises nécessitent des connaissances et des matériels adaptés.

 Selon le type d’opérations : les grands transitaires offrent un large éventail de


services, y compris l’entreposage, les moins importants exploitent généralement un
créneau bien déterminé.

 Selon l’entité économique : l’avènement du marché unique en janvier 1993 a modifié


sensiblement l’activité des transitaires européens , la suppression de toute formalité
pour le passage des marchandises aux frontières intra-communautaires a porté un coup
fatal aux commissionnaires en douane traduit par la suppression des emplois ; du coup
les transitaires ont dû opérer une mutation : ils sont devenus des logisticiens européens
disposant de plates formes (hubs) proposant des services domicile à domicile , pour
compenser la perte des opérations de dédouanement , ils proposent d’établir des DEB
à remettre mensuellement à l’administration des douanes , a des fins statistiques

IV. Facturation et rémunération du transitaire :

1. la facturation du transitaire :

Exemple de facture:
La facture du transitaire se compose d’un ensemble d’élément mais qui ne sont pas tous
obligatoirement remplies cela dépend de la marchandise importé et des opération ainsi on
trouve :

 Le « concerne » est essentiel. Une indication impérative est de donner le numéro


de référence du client.

 A l'importation, deux colonnes de facturation : celle concernant des éléments non


taxables à la TVA, donc extérieurs, celle concernant des éléments taxables,

 La TVA se calcule sur la valeur en douane, augmentée le cas échéant des droits de
douane.

 Au premier plan des « frais compagnie », les frais de téléphone et télex engagés
par le transitaire pour son client, commission de transit, traitement informatique
du dédouanement (TID) lorsque relié à SOFI (système d’ordinateur pour le fret
international) et qu'il est normal de répercuter au stade de la facturation

 Avance de fonds : Elle couvre le risque financier du commissionnaire en douane,


amené à débourser des sommes considérables en droits et taxes de douane pour le
compte de ses clients importateurs

2 . rémunération du transitaire :

Les commissions d’intervention et les frais annexes des dossiers traités représentent des
marges faibles en égard de l’importance du travail fourni. En fait la rémunération du
transitaire provient de :

 Des commissions négociées avec les transporteurs

 Les marges prises durant les opérations de manutention et sur les primes d’assurance

C’est donc sa double fonction d’ « apporteur » de fret aux transporteurs et


d’ »organisateur » qui justifie sa rémunération.

L'estimation de l'importance de ce coût dans la chaîne de transport soulève de nombreux


problèmes de méthode compte tenu de la diversité des situations des chargeurs : distance, mode
de transport, etc.

En effet, le transitaire est un client important des transporteurs : il leur apporte le fret de
toute leur clientèle, composée essentiellement de petites et moyennes entreprises, mais
bien souvent de grandes entreprises qui ont choisi de confier leurs frets à des transitaires.
La rémunération correspondante ne figure pas sur les factures des transitaires, car elle est
placée dans des crédits séparés.

Voici un ordre de grandeur des commissions perçues :

 En maritime, la commission versée au transitaire apporteur de fret par la


compagnie maritime est généralement de 2,5 % sur le fret de base Sur certaines
destinations (la COA notamment), cette commission peut atteindre 7,5%. La
commission se négocie au coup par coup, si le transitaire est en mesure d'apporter
en exclusivité à une compagnie maritime un grand nombre d'unités payantes, par
exemple à l'occasion de gros contrats d'exportation

 En aérien, la commission versée au transitaire de fret par la compagnie aérienne


est de 5H

 En ferroviaire, rien n'est prévu. D'où une désaffection naturelle des transitaires
envers ce mode de transport. A noter cependant que des « bonifications
trimestrielles sur engagement de fret» sont accordées aux gros chargeurs, qu'il
s'agisse de chargeurs privés ou d'importants transitaires ferroviaires.
Malheureusement, les « petits » transitaires n'ont pas d'intéressement.

 En routier, les prix sont fixés librement entre le transitaire et le transporteur, qui
se basent sur des tarifs de référence. Le transitaire prend une marge bénéficiaire de
15 % environ sur le prix de traction.

-Les marges bénéficiaires sur les manutentions et les primes d'assurance sont d'environ 10
% et sont modulables.

V. le choix d’un transitaire:

L’offre est extrement large dans ce secteur où coexistent des quantités d’entreprises de
toute taille. Pour procéder à un choix judicieux, il faut agir avec méthode.
a) la définition des besoins :

le chargeur doit commencer par définir avec précision les opérations sur marchandises et
les opérations administratives qu’il entend confier au transitaire. Ce choix sera fonction de
la position de l’entreprise (importateur ou exportateur) et de l’incoterm du contrat de
vente, de l’existence ou non d’un service transport, de l’utilisation éventuelle des
procédures simplifiées de dédouanement, de besoins spécifiques (stockage, éclatement de
livraison, température dirigée…), donc le chargeur peut élaborer un appel d’offre,
généralement appelé »demande de cotation » et comprenant :

 un courrier définissant le cadre de la demande : nature du destinataire, fréquence


prévue des opérations, procédure douanière, etc.

 une liste de colisage

 un descriptif de l’opération, de préférence sous la forme d’un bordereau


d’instruction de l’information

b) La présélection des offres :

Pour offrir des prestations de qualité, les transitaires ont été conduits à se spécialiser donc
aucun transitaire ne peut répondre avec efficacité à toutes les demandes de transport, sauf
à sous traiter, ainsi la consultations des annonces, annuaires professionnels, revues
spécialisées permet d’effectuer un premier tri en fonction des compétences annoncées.

c) la sélection :

la sélection entre les réponses se fonde sur le prix demandé, mais aussi sur les garanties
offertes en matière de qualité du service : respect des délais , suivi informatisé des
marchandises , qualité du conseil….

Remarque : la question qui reste faut –il choisir un seul transitaire, auquel sont confiées
toutes les opérations, ou bien plusieurs en fonctions des destinations ou des modes de
transport ? Les éléments du choix sont exposés ci après
Un seul transitaire

Avantages Inconvénients
 meilleur suivi des dossiers  risque de sortir de ses compétences

 transmission plus facile de  risque de dépendance vis-à-vis du


l’information, point clé d’une transitaire
logistique efficace

 contrôle des prestations et des


factures plus faciles

Que l’on ait choisi d’avoir un ou plusieurs transitaires, il faudra de toute façon remettre
en cause, de temps en temps, la collaboration établie afin de vérifier la compétitivité du
service rendu.

2eme partie : les agents des transporteurs et courtiers :

I/ agents spécifiques du secteur maritime :

 le consignataire du navire :

si l’armateur n’est pas présenté par une succursale directe dans le port , il délègue
ses pouvoirs au consignataire qui devient l’interlocuteur du navire ; il a un rôle
d’assistance au capitaine, il prend en charge le navire qui entre dans le port , met en
place les remorqueurs, s’occupe de la réception de la marchandise à l’exportation et en
assure la garde, et à l’importation il reçoit la marchandise et la remet au destinataire, il
organise le chargement et déchargement du navire, il taxe et signe le connaissement Il
rédige le manifeste de la cargaison et le remet a la douane par l'intermédiaire du
courtier maritime. Il fait les réserves d'avarie. Il a également un rôle dans la
maintenance, les réparations et les problèmes d'équipage.

 agent armateur :

peut être qualifié d’agent général s’il est exclusif pour un pays déterminé, il peut
présenter un ou plusieurs armateurs, il recherche le fret pour l’armateur, négocie les
contrats de transport avec les chargeurs, tient à jour l'état des réservations de fret (liste
des cargaisons "booking"). Il, encaisse le montant du fret et choisit les agents
consignataires dans chaque port.

 Les entrepreneurs de manutention :

Prennent en charges les opérations de chargement et déchargement en employant de la main


d’œuvre ou des dockers, qu’ils ne dirigent pas en permanence, ils sont des mandataires qui
travaillent pour l’armateur ou pour le chargeur , selon ce qui est convenu au départ , ils
couvrent deux catégories : l’acconier en Méditerranée qui assure le déplacement physique des
marchandises et leur entreposage, le stevedore dans les ports dans les ports de l’Atlantique et
de la Manche qui assure uniquement le déplacement.

II. agents spécifiques au domaine aérien :

 Agent de handling :

Celle-ci représente les compagnies aériennes qui souhaitent ne pas traiter leur fret au sol. La
société de Handling se charge de l’entreposage des expéditions, parfois du groupage ou
dégroupage et du transport routier entre les plates-formes d'une même ville. Il bénéficie en
servant plusieurs compagnies, d'économies d'échelle par rapport aux compagnies
aériennes qui voudraient assurer seules le même service. Il peut assurer en outre une
assistance commerciale (réservation, délivrance de la LTA, etc.), technique ou comptable.
L'agent de Handling est assimilé à la compagnie aérienne et ses locaux sont réputés être
ceux de la compagnie.

III. le courtier :
Il met en rapport l'offre et la demande de services. Il rédige le contrat et tient la mercuriale
des prix. Il existe différentes catégories de courtiers :

 Les courtiers de fret :

Courtiers de frets routiers, courtiers de frets aériens, courtier de frets fluviaux qui peuvent
se comporter soit en courtier en rapprochant offre et demande soit en mandataire en exécutant
certaines opérations déterminées soit en commissionnaire de transport.
 Les courtiers maritimes interprètes conducteurs de navire.

Ils sont officiers ministériels et bénéficient d'une charge privilège, nominative et


transmissible. Ils ont le privilège de traduire et de présenter à la douane les documents
des navires étrangers et de conduire les navires. Ils réalisent en outre souvent les opérations
de consignation, surtout dans le domaine pétrolier.

 Les courtiers de vente de navires et d'affrètement maritime :

Sont tous des courtiers libres, ils font le courtage des affrètements, qu’ils s'entremettent
entre le fréteur et l'affréteur. Ils sont également souvent courtiers en achat et vente de navires,
ils peuvent parfois avoir des activités plus étendues et remplir un rôle de conseil.

 Les courtiers d’assurance :

Ils discutent le taux de prime, gèrent les polices, préviennent l’assureur du sinistre éventuel, en
assurent le règlement.
Conclusion:

La maîtrise du transport n'est pas seulement utile au chargeur


qui peut réaliser une meilleure productivité en liant le
transport ET la production, elle l'est aussi pour la nation. Des
entreprises n'ont pas toujours conscience des avantages
économiques et commerciaux du transport et voulant assurer
et maintenir un avantage concurrentiel, réduire les coûts
sans sacrifier leurs productivité de se concentrer sur leur
cœur de métier optent pour l’externalisation et par
conséquent doivent s'en remettre aux auxiliaires pour assurer
leurs relations avec les transporteurs qui, dans le domaine
maritime et aérien, disposent des meilleurs compétences.
La politique des transitaires est de se rapprocher des
entreprises pour les conseiller. Cette politique relativement
nouvelle de la profession répond vraisemblablement à une
prise de conscience du rôle qu'elle peut avoir face aux
problèmes du Commerce Extérieur. Le transitaire se veut
être un « partenaire » de l'entreprise exportatrice, mais il ne
faut pas oublier non plus que le transitaire est aussi un
commerçant : il vend ses propres produits, il propose
d'éventuels changements dans la façon d'expédier, de
dédouaner, mais ceux-ci restent dans l'éventail des services
pour lesquels il est performant.
Bibliographie/ webographie

• “Le transport”, Denis Chevalier; François


Duphil

• « EXPORTER »

• www.logistique-conseil.org

• www.TRANSPORTLTE.com

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