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Cours Transit Fides/Cnam paris 2 année

Transport, logistique et commerce international

2ème année

Module :
Transit

Assuré par :Mr Mootaz A.

Direction pédagogique

2019/2020

FIDES / ITIP CNAM FRANCE


Adresse: 16, rue Dr Alphonse Laveran Tunis Bélvédère1002
Site : www.fides.tn E-mail: tlfides@gmail.com Tél/fax:(+216) 31152728
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Chapitre Premier Les Régimes de Droit Commun

La douane joue un rôle essentiel dans les opérations de commerce international. En effet, elle a pour but
principal de contrôler la régularité des échanges extérieurs.
Pour bénéficier des facilités offertes et développer leur présence sur la scène internationale, les entreprises
ont intérêt à bien maîtriser la réglementation douanière, connaître les services douaniers et la procédure
de dédouanement.
Les délais de dédouanement, pour les produits libres soumis aux formalités du commerce extérieur,
depuis l'arrivée au port/aéroport jusqu'à la mise à la consommation ( hors zone douanière ), varient pour la
procédure de base entre 1 et 15 jours. Toutefois tous les produits ne sont pas libres et il ya des produits
concernés par les obstacles aux opérations de commerce extérieur, ce qui nécessite parfois des délais
supplémentaires inhérents à la constitution des documents de tout le dossier à soumettre à la douane.

En outre il y a des produits interdits d’échange au niveau de l’import. Il s’agit :


- dinars tunisiens,
- armes autres que les armes de chasse autorisées (à défaut , l'importateur s’expose à l’arrestation
immédiate, au retrait du passeport et à des poursuites judiciaires pour infraction à la fois au code
des douanes et au code pénal)
- explosifs,
- stupéfiants et autres produits psychotropes , illicitement.
- publications et illustrations immorales ou obscènes,
- contrefaçons,
- de tout autre produit et article présentant un danger pour la sécurité publique, la moralité, la santé,
…… , etc.
Il y a des produits interdits d’échange au niveau de l’export. Il s’agit
- dinars tunisiens;
- objets d’arts et d’antiquité.

I. L’obligation de dédouanement

Le dédouanement consiste à présenter les marchandises à un bureau de douane et à leur affecter un


régime douanier à travers la déclaration douanière. Cette déclaration portera sur les marchandises sises en
zone douanière et qui présente plusieurs statuts, qui vont permettre de leur affecter un régime douanier
déterminé. En effet, on trouve :
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A l’importation des :
- Marchandises entrées directement de l’étranger pour être écoulées sur le marché local, pour la
consommation ou l’utilisation par les industries.
- Marchandises entrées directement de l’étranger et livrées aux usines sous contrôle douanier pour
transformation.
- Marchandises entrées de l’étranger et entreposées dans les entrepôts de douane pour être livrées
ultérieurement soit au marché intérieur, soit réexportées.
- Marchandises importées en admission temporaire.

A l’exportation des :
- Marchandises d’origine Tunisiennes exportées en simple sortie.
- Marchandises sortant des zones ou entrepôts sous contrôle douanier et réexportées en l’état avec ou
sans nationalisation (acquittement des droits de douane à l’importation).
- Marchandises sortant des usines sous contrôle douanier et réexportées après transformation des
produits importés ayant servi à cette transformation.
- Marchandises exportées vers l’étranger d’une manière temporaire et réimportés après avoir subi à
l’étranger soit une transformation soit une réparation, soit demeurés en l’état ou (exportation
temporaire).

En ce qui concerne le classement des différents régimes, précisons que selon la réglementation douanière
, on peut d’abord présenter les régimes de base en deux grands régimes : pour les importations c’est le
régime de mise à la consommation, pour les exportations c’est celui de l’exportation définitive.

La législation douanière tunisienne est établie et les formalités y afférentes arrêtées, sur la base d’une
structure et d’une organisation qui tiennent compte essentiellement de la destination finale des
marchandises et de leur nature.
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Section 1- Régimes de base à l’importation (mise à la Consommation)

Pour ce régime nous avons jugé utile d’en exposer le contenu en fonction des étapes successives
d’acheminement des marchandises et de leur traitement au niveau de la douane tunisienne.
Cette méthodologie servirait également de guide de l’étudiant dans l’apprentissage du métier, si
complexe, de transitaire.

1- Conduite des marchandises en douane

Si bien que les principes sont identiques les formalités et les documents différent selon le mode de
transport réservé à ces marchandises :

A- Transport par mer : Les marchandises arrivant par mer doivent être inscrites sur un document
dénommé « manifeste de cargaison » (annexes 1 :A11, A12, A13). Ce document est considéré par la
douane comme étant la déclaration de la cargaison des marchandises à son entrée au port ou aéroport .

Celui-ci doit :
- être signé par le capitaine ;
- mentionner l'espèce et le nombre des colis, leurs marques et numéros, la nature des marchandises
et les lieux de leur chargement.
- mentionner les marchandises prohibées ou soumises à des restrictions, sous leur véritable
dénomination, par nature et espèce.

Dés son entrée dans le port, le capitaine est tenu de présenter le journal de bord au visa des agents des
douanes. Le capitaine doit, dans les vingt-quatre heures de l'arrivée du navire dans le port, déposer au
bureau des douanes :
- le manifeste à titre de déclaration sommaire avec, le cas échéant, sa traduction authentique.
- les manifestes spéciaux des provisions de bord et des marchandises de pacotille appartenant aux
membres d’équipage
- les chartes-parties ou connaissements, actes de nationalité et tous autres documents qui pourront
être exigés par l'administration des douanes en vue de l'application des mesures douanières.

Il est à ce titre précisé qu’aucune marchandise ne peut être déchargée ou transbordée qu'avec
l'autorisation écrite des agents des douanes et qu'en leur présence et les déchargements et transbordements
doivent avoir lieu pendant les heures fixés par la douane.
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En outre , le capitaine d'un navire arrivé dans la zone maritime du rayon des douanes doit soumettre
l'original du manifeste au visa « ni-varietur » des agents des douanes qui peuvent se rendre à bord.

Dés arrivée du navire au port et lors de son accostage au quai , les autorités portuaires lui réservent un
numéro d’escale qui va figurer sur le manifeste (ce numéro servira dans la suite à donner aux
marchandises en lui ajoutant un numéro de rubrique par destinataire final) .

Au manifeste doivent être joints : le journal de bord, le titre de transport de la cargaison qu’il transporte
(BL général) et l’état différentiel (annexes 2 : A21, A22).

Conditions et horaires de déchargement des marchandises


1- Aucune marchandise ne peut être déchargée sans autorisation écrite des services des douanes.
2- Cette autorisation fixe les conditions de réalisation de l’opération de déchargement.
3- L’opération de déchargement doit être effectuée dans l’enceinte du bureau des douanes réservée
à cette opération.
Horaires de déchargement des marchandises
Art. 2 - Sans préjudice des dispositions de l’article 49 du code des douanes, l’opération de
déchargement doit être effectuée durant les jours ouvrables et pendant les heures d’ouverture du
bureau des douanes.

B-Transport terrestre : Toutes les marchandises importées par les frontières terrestres doivent être
aussitôt conduites au plus prochain bureau des douanes par la route la plus directe désignée par arrêté du
ministre des finances.
Tout conducteur de marchandises doit, dès son arrivée au bureau des douanes y déposer, à titre de
déclaration sommaire, une feuille de route indiquant les objets qu'il transporte et accompagné du carnet «
TIR » qui est un carnet de bord réservé au transport terrestre international (annexe 3 ) .

C-Transport aérien :Les marchandises transportées par aéronef (avion) doivent être inscrites sur un
manifeste signé par le commandant de l'appareil ; ce document doit être établi dans les mêmes conditions
que celles prévues pour les navires.
Le commandant de l'aéronef doit présenter le manifeste aux agents des douanes à la première réquisition
et/ou dès l'arrivée de l'appareil. Il doit remettre ce document, à titre de déclaration sommaire, au bureau
des douanes de l'aéroport avec, le cas échéant, sa traduction authentique.
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D-envois par la poste: Les marchandises transportées par (avion) contiennent également des colis dont
l’acheminement a été effectué par des sociétés, publiques ou privées, exerçant dans le secteur postal.
C’est ce type d’envois postaux qui sont acheminés d’une maniére différente à celui des autres
marchandises transportées par l’avion.
Il y a lieu de noter que les conventions et arrangements de l'Union Postale Universelle réservent pour ce
type d’envois, deux conditions : être inférieurs à 500 KG et avoir une valeur FOB n’excédant pas 500
euros.

A l’arrivée de l’avion, un état de chargement accompagnée d’une déclaration de transit, sont soumis au
visa de la douane qui autorise, après contrôle , leur transfert au centre de tri ( lieu de dédouanement des
colis ).

2- La déclaration en douane : Forme, énonciations et enregistrement

Depuis 2001, le Système d'information douanier automatisé (SINDA), utilisé avant pour traiter les
importations commerciales, a été intégré dans le projet "liasse unique" (parrainé par Tunisie Trade Net
(TTN).
Ce système a été conçu pour traiter les formalités suivantes :
 Prise en charge physique et documentaire des marchandises, depuis leur arrivée au bureau des
douanes jusqu'à leur enlèvement ou exportation.
 Dédouanement automatique des marchandises
 Constitution d'une base de données du tarif intégrée et à ce jour, regroupant, au niveau de chaque
nomenclature douanière, l'ensemble des dispositions concernant la réglementation du commerce
extérieur et de change, les différentes réglementations particulières, les tarifs préférentiels en
vigueur.
 Gestion automatique des partenaires de la douane (commissionnaires en douane, ,transporteurs,
opérateurs économiques, etc.)
 Gestion automatique des comptes crédits
 Gestion automatique des agréments
 Gestion automatique des recettes douanières
 Edition automatique des états de suivi et de contrôle

Ainsi , une entreprise dédouane sa marchandise, par une déclaration en détail des marchandises (DDM) .
ce formulaire obligatoire comporte plusieurs renseignements sur l'importateur et l'exportateur, sur la
nature des marchandises, l'origine, la quantité, la devise, et l'incoterm mais également des renseignements
sur le transport utilisé et sur les lieux de chargement et déchargements… etc . (annexes 4 : A41, A42)
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Les DDM sont établies selon les règles suivantes :


- Elles doivent être signées par le déclarant (une signature électronique est prévue par l’introduction
de l’agrément du déclarant);
- La déclaration en détail et les documents qui y sont annexés constituent un titre unique et
indissociable ;
- Lorsque plusieurs articles sont repris sur le même formulaire de déclaration, chaque article est
considéré comme ayant fait l'objet d'une déclaration indépendante;
- II est interdit de déclarer, comme unité, plusieurs colis fermés réunis de quelque manière que ce
soit .( PV de Fardage );
- Les personnes habilitées à déposer les déclarations en détail, lorsqu'elles ne sont pas en
possession des éléments nécessaires pour les établir, peuvent être autorisées à examiner les
marchandises avant déclaration et à prélever des échantillons. Elles doivent alors présenter à la
douane une « demande d'un permis d'échantillonner et / ou d'examiner des marchandises
importées » qui ne peut, en aucun cas, les dispenser de l'obligation de la déclaration en détail
(Annexe 16 : formulaire D41) ;
- Les déclarations en détail reconnues recevables par les services des douanes sont immédiatement
enregistrées par eux;
- Sont considérées comme irrecevables les déclarations irrégulières dans la forme ou qui, ne sont
pas accompagnées des documents dont la production est obligatoire;
- Lorsqu'il existe dans une déclaration une contradiction entre une mention, en lettres ou en chiffres,
libellée conformément à la terminologie douanière et une mention non conforme à cette
terminologie, cette dernière mention est nulle;
- les déclarations déposées avant l'arrivée des marchandises ne deviennent effectives, y compris les
suites engendrées par leur enregistrement, qu'à partir de la date de constatation de l'arrivée des
marchandises;
- Après leur enregistrement, les déclarations ne peuvent plus être modifiées, néanmoins, les
déclarants peuvent être autorisés à rectifier, sans pénalité, les énonciations figurant dans la
déclaration et ce, avant l’octroi de la mainlevée des marchandises et à condition que les services
des douanes n'aient ni constaté l'inexactitude des énonciations de la déclaration ni informé le
déclarant de leur intention de procéder à un examen des marchandises; La rectification ne peut
avoir pour effet de faire porter la déclaration sur des marchandises d'une autre espèce que celle
initialement déclarée;
- Les déclarations enregistrées ne peuvent être annulées ( demande d’annulation ) ; toutefois, les
services des douanes peuvent, à la demande du déclarant, autoriser l'annulation de la déclaration
dans les cas suivants :
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a) les marchandises présentées à l'exportation et qui n'ont pas été effectivement exportées ;
b) les marchandises importées et dont il a été constaté leur non-conformité à la législation
et à la réglementation en vigueur, notamment celles relatives aux contrôles technique,
sanitaire, vétérinaire et phytosanitaire ou à la protection du consommateur et de la
répression de la fraude ;
c) les marchandises importées par voie postale et renvoyées à l'expéditeur par les services
de la poste ;
d) les marchandises déclarées par erreur sous un régime douanier au lieu d'un autre à la
condition qu'il n'a pas été donné mainlevée de la marchandise ;
e) les marchandises qui au moment de leur importation sont endommagées ou non
conformes aux clauses du contrat à la condition qu'il n'a pas été délivrée autorisation
d'enlèvement et que les services des douanes n'ont pas constaté l'irrégularité des
énonciations de la déclaration ;
f) les marchandises déclarées à l'importation et non réellement parvenues ;

Les déclarations en détail doivent être accompagnées des documents originaux suivants :

- La ou les factures commerciales avec ou sans valeur commerciale (annexe 5)


- Le connaissement ou Bill of lading (BL) pour les envois maritimes (annexe 6) et la Lettre de
transport aérien (Air waybill/AWB ) pour les envois aériens (annexe 7)
- Copie de l’avis d’arrivée par destinataire des marchandises pour les envois maritimes entiers
(annexe 8) ou sous groupage (annexe 9)
- l’avis postal pour les envois postaux (annexe 10)
- certificat d’origine. exp : EUR1 si Union européenne, EUR-MED si pays méditerranéens
conventionnés …) (Annexes 11 et 12)
- le bon à délivrer, remis par les agents du transporteurs, pour les envois maritimes et/ou aériens
(Annexe 13)
- titre du commerce extérieur désigné par « facture commerciale » pour les importations faisant
l’objet d’un transfert de devises (Annexe 14) ou « Autorisation d’importation sans paiement »
pour les importations ne faisant pas l’objet d’un transfert de devises (Annexe 15)

3- Les éléments les plus importants dans l’établissement de la déclaration en détail des
marchandises :
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Les éléments les plus importants dans l’établissement de la déclaration en détail des marchandises et
notamment celle relative au régime de la mise à la consommation, sont la valeur en douane, l’espèce
tarifaire et l’origine.

Leur importance découle du fait qu’ils ont une relation directe avec le montant des droits et taxes à payer.

Le poids aussi relève d’une importance majeure dans l’établissement des DDM soit pour des raisons de
clôture des dossiers dans le système SINDA soit pour des raisons de taxation aux cas où les droits et taxes
sont liés au poids tels que les viandes, céréale…etc

A- La valeur en douane

L'article 23 du Code des Douanes, consacre un premier principe pour l'évaluation des marchandises, celui
basé sur la valeur transactionnelle comme règle pour déterminer la valeur en douane de ces
marchandises.
Cette valeur est définie comme étant le montant normalement et effectivement payé ou à payer pour les
marchandises, lorsqu'elles sont vendues pour l'exportation à destination du pays d'importation (Le
territoire tunisien pour les importations) .
Toutefois, et en l'absence d'une telle valeur et notamment en cas de litige entre la douane et l’importateur
ou son déclarant, il sera procédé à l'application d'autres méthodes dites méthodes de substitution.

En d’autres termes, Si les marchandises importées sont destinés à être vendues en Tunisie en l'état où
elles sont importées, la valeur en douane des marchandises, est fondée sur le prix correspondant aux
ventes de ces marchandises à l’étranger (prix facturé) , augmenté de certains montants comme celui du
fret et de l’assurance jusqu’au point d’entrée dans le territoire national et/ou diminyué de certains montant
comme celui des frais de transport au territoire tunisien .

En d’autres termes, c’est la valeur en Couts, Assurances, Fret (incoterms CAF/CIF/CIP)

Ainsi et comme nous l’avons noté, la réglementation douanière prévoit l’ajustement, en fonction de
l’accord entre les deux parties (incoterms ou contrat) , de la valeur transactionnelle ci-dessus indiquée par
la déduction et/ou ajout de certains éléments comme suit :

Déduire les éléments facturés suivants :


- commissions généralement payées ou convenues, ou marges généralement pratiquées pour bénéfices et
frais généraux y compris les coûts directs ou indirects de la commercialisation des marchandises en
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question relatifs aux ventes en Tunisie (cas par exemple des importations entre filiales tunisiennes et
maisons mères),
- frais de transport et d'assurance, ainsi que les frais connexes encourus en Tunisie ;
- droits de douane et autres taxes exigibles en Tunisie

Ajouter les éléments suivants, non facturées, supportés par l'acheteur :


- commissions et frais de courtage, à l'exception des commissions d'achat (cas par exemple des
importations entre sociétés non résidentes et leurs bureaux de représentation en Tunisie) ,
- coût des contenants traités, à des fins douanières, comme ne faisant qu'un avec la marchandise,
- coût de l'emballage, comprenant aussi bien la main d'œuvre que les matériaux de production des
marchandises importées,
- matières consommées dans la production des marchandises importées (gaz, pétrole…),
- les frais de transport et d'assurance des marchandises importées ;
-les frais de chargement, de déchargement et de manutention connexes au transport des marchandises
importées, jusqu'au lieu d'introduction des marchandises dans le territoire douanier tunisien.

Il est précisé à ce juste titre que la facture commerciale, pour qu’elle puisse permettre d’identifier la
régularité de la déclaration, doit contenir les éléments essentiels suivants:
Incoterms convenus
Devises commerciale et de paiement
Mode et échéance de paiement
Eléments composant le prix à payer
La position de chaque produit dans la Nomenclature douanière selon le NSH

Si bien que ces éléments peuvent être tirés des autres documents de l’expédition (BL, LTA, avis
d’arrivée, … ) , la facture sera conçue également comme un moyen de contrôle des informations en
question .

B- L'espèce tarifaire : (l'espèce)

Les marchandises importées ou exportées sont classées en espèce tarifaire principalement selon la
nomenclature internationale du "système harmonisé de désignation et de codification des marchandises"
(code de 12 chiffres + 1 lettre).
En Tunisie on se réfère à la nomenclature douanière des produits NDP ( 11 chiffres) .
La détermination est parfois très complexe, car il faut connaître la composition exacte du produit ainsi
que son usage (destination) . En cas de doute, l'entreprise consulte le bureau des douanes.
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- 1ère colonne intitulée numéro de position : Dans cette colonne est indiqué le numéro de la
position tarifaire à 4 chiffres du produit dans le Système Harmonisé.

- 2ème colonne intitulée codification : Dans cette colonne figure le numéro de codification des
produits à 10 caractères, qui s’analyse comme suit :
-Les 6 premiers caractères à partir de la gauche correspondent au code du produit dans la
nomenclature du Système Harmonisé (NSH).
-Les 7ème et 8ème caractères correspondent à la spécialisation du produit dans la
Nomenclature Combinée de l’Union Européenne.
-Le 9ème caractère correspond à la spécialisation nationale du produit ou du Tarif des
Droits de Douane.
-Le 10ème caractère correspond à la spécialisation du produit dans la nomenclature
générale des produits (NGP).
Ainsi, il ressort de ce qui procède que
-les 9 premiers caractères constituent le numéro de position tarifaire nationale du produit
considéré.
-Les 10 premiers caractères correspondent au numéro de la NGP .

- 3ème colonne intitulée Clé : Dans cette colonne est indiquée la clé de contrôle constituée par un
caractère numérique, qui sert :
-à vérifier d’une façon automatique la véracité du numéro de nomenclature de dédouanement du
produit déclaré.
-à éviter aux déclarants les erreurs qui pourraient être commises à ce sujet.
Les 10 premiers caractères constituant la NGP, combinés avec le chiffre clé, constituent le numéro
de la NDP, celui-ci est utilisé pour l’identification de l’espèce des marchandises en douane
(identification de ce numéro dans la case 39 de la déclaration).

- 4ème colonne intitulée désignation des produits : Dans cette colonne est indiquée, en clair, la
désignation du produit correspondant au numéro d’identification figurant en face dans la colonne 1
pour ce qui concerne la position tarifaire à 4 chiffres et dans les colonnes 2 et 3 pour ce qui
concerne la nomenclature de dédouanement.

- 5ème colonne intitulée quantité complémentaire imposition : Dans cette colonne sont indiqués,
pour des besoins d’imposition les quantités complémentaires d’imposition. La signification des
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codes en question est donnée dans le tableau joint en annexe dans la troisième partie de cet
ouvrage.

- 6ème colonne intitulée imposition : Cette colonne principale est subdivisée en sous-colonnes
contenant l’ensemble des taux des droits et taxes auxquels est subordonnée, selon le régime de
droit commun, l’importation pour la consommation de chaque produit identifié dans la
nomenclature de dédouanement des produits sous un numéro qui lui est propre.

Celle-ci va définir le taux de droit de douane, le taux de TVA, les taxes annexes, l'application des
contingentements, les normes et les contrôles sanitaires, la réglementation particulière …..

Ainsi et à l’occasion de l’exposé de cette subdivision , nous avons jugé utile d’en donner le contenu et de
présenter les divers droits et taxes exigibles à l’importation , il s’agit dans l’ordre de :
- DD : indiquant le taux du droit de douane auquel est soumis le produit considéré à l’importation
pour la consommation. Ce taux correspondant au taux appliqué en droit commun à l’importation
(assiette : valeur en douane).
- DC : cette colonne est subdivisée en deux sous-colonnes : Droit de consommation ad-valorem et
Droit de consommation spécifique

La première sous-colonne reprend les taux en pourcentage appliqués sur la valeur des produits importés.
(assiette : valeur en douane). Dans la deuxième sous-colonne sont indiqués les codes du droit de
consommation spécifiques et dont les taux respectifs sont appliqués sur les quotités complémentaires
d’imposition (poids, litre, unité, etc.…). Les taux ainsi que les spécifications des codes sont indiqués dans
une légende à la fin de chaque chapitre.
- FODEC : indiquant le taux de la cotisation prélevée à l’importation fixé à 1% actuellement, sur
certains produits pour alimenter le fonds de développement de la compétitivité industrielle.
(assiette : valeur en douane).
- TVA : indiquant le taux de la taxe sur la valeur ajoutée grevant le produit considéré à
l’importation pour la consommation. En bonne règle, le taux de la TVA est indiqué en considérant
l’importateur comme assujetti à la TVA.(assiette : valeur en douane majorée des montants des
DD,DC,FODEC ).

Notons que le taux indiqué s’applique à la valeur imposable majorée de 25% dans les cas suivants :
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- Importation réalisée par un non assujetti ou par les forfaitaires visés au paragraphe IV de l’article
44 du code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et sociétés.
- Articles figurants dans la liste des produits, soumis à la majoration de 25% de l’assiette de la taxe
sur la valeur ajoutée à l’importation, fixée par le décret n° 2003-477 du 03.03.2003. Ces produits
sont identifiés dans cette colonne avec un taux de la TVA suivi par la lettre (M).
- PRELEVEMENTS : indiquant le code chiffré du prélèvement au regard de chaque produit soumis
à un prélèvement quelconque à l’importation, les taux ainsi que la signification du code du
prélèvement sont indiqués dans une légende à la fin de chaque chapitre. (assiette : valeur en
douane ou celle indiqué par la nomenclature ).
- AUTRES TAXES : indiquant le code chiffré des autres taxes (autre que celles indiquées dans les
colonnes précédentes) qui sont appliquées à l’importation de certains produits, les significations
des codes ainsi que les taux des taxes sont indiqués dans une légende à la fin de chaque chapitre.
(assiette : valeur en douane ou celle indiqué par la nomenclature).
- AIR : indiquant le taux de l’Avance sur l’Impôt sur le Revenu des personnes physiques et l’impôt
sur les sociétés appliqué à l’importation de certains produits de consommation. (assiette : valeur
en douane majorée des montants des droits et taxes à l’importation).
- RPD : En sus des droits et taxes indiqués dans la colonne intitulée « imposition », l’importation
des produits, sous quelques régimes que ce soit, est sujette à l’acquittement de la redevance sur les
prestations douanières au taux de 3% assise sur le total des droits et taxes perçus, avec un
minimum de perception égal à 5 dinars par article de déclaration.
- L’exportation des produits relevant de la position tarifaire 27.09 est sujette à l’acquittement de la
redevance sur les prestations douanières au taux de 1,5 % assise sur la valeur en douane déclarée.

C- L'origine des marchandises :

C'est le pays dont cette marchandise est considérée comme originaire, à ne pas confondre avec la
provenance. La marchandise est déclarée originaire de son pays de fabrication. Si la fabrication est issue
de plusieurs pays, on tiendra compte du pays où a eu lieu la dernière transformation. (Certificat d'origine).
Ainsi :
Les marchandises importées en Tunisie sont classées pour le compte du pays d’origine. C'est-à-dire le
pays où la marchandise a été récoltée, extraite du sol, fabriquée, ou dans lequel elle a reçu la forme sous
laquelle elle a été expédiée vers la Tunisie.
Cette origine est déterminée selon la règle suivante : sont considérées originaires d'un pays, les
marchandises "entièrement obtenues" dans ce pays tels que les produits minéraux y extraits ou produits
du règne végétal qui y sont récoltés, les rebuts et déchets résultant d'opérations manufacturières et les
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articles hors d'usage et les marchandises qui y sont entièrement obtenues à partir des produits sus-
indiqués.

La notion de l’origine constitue un élément fondamental de la taxation douanière, elle est définie comme
la «nationalité» de la marchandise. Il existe dès lors un lien géographique entre un pays et la fabrication
du produit concerné.

La détermination du pays d’origine dans la législation douanière diffère selon qu’il s’agisse d’une
Origine non préférentielle ou d’une Origine préférentielle.

Malgré l’effort déployé par l’organisation Mondiale du Commerce pour harmoniser les règles d’origine
non préférentielles, le consensus international sur cette question n’a pas été jusqu’à maintenant atteint et
par voie de conséquence la détermination de la notion l’origine non préférentielle varie selon les
législations nationales.

En Tunisie, l’origine non préférentielle est déterminée par l’article 21 du code des douanes et ses textes
d’application.

Dans ce cadre, une marchandise est originaire d’un pays si elle est entièrement obtenue, ou si elle a subi
une transformation substantielle. La catégorie des marchandises entièrement obtenues comprend
essentiellement les marchandises présentées à l’état naturel tels que les produits appartenant au règne
animal, au règne végétal, les minéraux et les produits obtenus exclusivement à partir de ces matières.

Une marchandise est considérée comme substantiellement transformée, si elle a acquis lors de sa
fabrication une valeur ajoutée locale de 40 % de son prix départ usine (ou exwork).

Dans la réglementation douanière Tunisienne l’origine préférentielle trouve sa source dans les accords
conclus entre la Tunisie et ses différents partenaires commerciaux ; la détermination de cette notion est
d’une importance cruciale tant au sens de l’importation qu’en ce qui concerne les exportations.
A l’importation, toute marchandise ayant acquis une Origine préférentielle bénéficie d’un traitement
tarifaire qui peut aller d’un abattement à une Franchise des droits de douanes et des taxes d’effet
équivalent.
A l’exportation, une marchandise qualifiée originaire de la Tunisie au sens de l’un des accords
préférentiels, est admise dans le pays partenaire généralement en Franchise du droit des douanes.
La détermination de l’origine préférentielle, varie selon les termes de l’accord liant la Tunisie avec les
pays partenaires.
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C’est ainsi que dans des accords bilatéraux à l’instar de celui établissant une zone de libre échange avec le
Royaume du Maroc, la règle d’attribution de l’origine préférentielle est basée sur la valeur ajoutée locale,
selon laquelle la valeur des matières non originaires ne doit pas dépasser un certain pourcentage du prix
départ usine du produit fini, dans le cas d’espèce le taux de valeur ajoutée locale doit être égal ou
supérieur à 40%.

Dans les autres cas, comme par exemple l’accord d’association établissant une zone de libre échange
entre la Tunisie et les pays de l’Union Européenne, il y a des règles sous forme de listes annexées aux
accords d’association, spécifiant les ouvraisons ou les transformations, que chaque produit manufacturé à
partir de matières ou de composants non originaires doit avoir subi afin d'obtenir le caractère originaire.

Ces règles fixent le degré minimal d'ouvraison ou de transformation qui doit être effectué sur des
matières non originaires pour que les marchandises qui en résultent obtiennent le caractère originaire. Une
ouvraison ou transformation supplémentaire est acceptable et n'affectera pas l'Origine ainsi obtenue.
Comment puis-je vérifier si mes marchandises remplissent les conditions requises pour bénéficier du
régime préférentiel ?

Dans le but de prêter davantage assistance aux opérateurs économiques, la Direction Générale des
douanes a mis à leur disposition la possibilité de demander des renseignements en matière d’origine.
(Voir la rubrique services).

Quelles sont les preuves de l’origine acceptées par la douane pour l’attribution des avantages tarifaires
dans le cadre du protocole PANEUROMED relatif à la définition de la notion de produits originaires et
aux méthodes de coopération administrative ?

Les preuves de l’origine acceptées par la douane pour l’attribution des avantages tarifaires dans le cadre
du protocole PANEUROMED sur les règles d’origine peuvent revêtir les formes suivantes :
- Le certificat de circulation des marchandises EUR 1 ;
- Le certificat de circulation des marchandises EURMED ;
- La déclaration sur facture, établie par tout exportateur, pour les marchandises dont la valeur
n’excède pas 6000 EUROS ou leur équivalent en monnaie locale ;
- La déclaration sur facture EURMED, établie par tout exportateur, pour les marchandises dont la
valeur n’excède pas 6000 EUROS ou leur équivalent en monnaie locale ;
- La déclaration sur facture, établie par un exportateur agréé au sens de l’article 23 du protocole
PANEUROMED sus-visé ;
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- La déclaration sur facture EURMED, établie par un exportateur agréé au sens de l’article 23 du
protocole PANEUROMED sus-visé.

Qu’est ce qu’un exportateur agréé ?


Tout exportateur effectuant fréquemment des opérations d’exportation de produits couverts par l’accord
liant la Tunisie à l’un des pays partenaires de la zone PANEUROMED et offrant à la satisfaction de
l’administration des douanes les garanties pour contrôler le caractère originaire des produits ainsi que le
respect de toutes les autres conditions prévues par le protocole PAN-EURO-MED sur les règles d’origine,
peut prétendre au bénéfice du statut d’exportateur agréé.L’opérateur sollicitant le statut d’exportateur
agréé doit déposer une demande auprès du bureau des douanes territorialement compétent.

Les conditions de fond et de forme de la déclaration sur facture ou de la déclaration sur facture EURMED
ont été consignées dans la note DGD 28 de l’année 2008 en date du 22/02/2008.

Exemple 1:
Des transformateurs classés en 8504, assemblés en UE à partir de composants asiatiques et exportés
directement vers la Tunisie. Pour être considérés comme originaires de la CE, à l’UE , leurs autorités
appliquent la règle de droit commun qui exige un changement des quatre premières positions tarifaires
entre les composants asiatiques et le produit fini. Si ce n’est pas le cas, la valeur ajoutée réalisée en UE
doit être au moins égale à 45 % du prix départ usine du produit. Dans le cadre de cette approche il leur
sera délivré l’EUR1.
En Tunisie, la Douane exige cet EUR 1 .

Exemple 2 :
Les transformateurs de l’exemple précédent sont exportés d’abord au Mexique puis en Tunisie. Ces
produits, ayant l’origine préférentielle UE ne sont pas taxés or la règle du transport direct entre les deux
pays de la zone préférentielle (UE/Tunisie) n’est pas appliquée la réduction ou l’exemption des droits de
douane n’est pas accordée en Tunisie.

4- Contrôle documentaire et vérification des marchandises :

Les marchandises parvenues à la douane font l'objet d’une radiographie ( La douane est équipé de
scanners chargés de radiographier l'ensemble des conteneurs ).
Les déclarations déposées sont soumises à un tirage automatique de la déclaration par SINDA (Système
d'Information Douaniers Automatisés) en fonction de certains critères, notamment de la nature du produit
et identité de l'importateur.
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Le tri débouche sur un système de couloirs fictifs :
- le "couloir vert " pour les marchandises ne présentant aucun risque (vérification sommaire des
documents),
- le "couloir orange" pour les risques moyens (contrôle normal),
- le "couloir rouge " pour les risques extrêmes (visite systématique).
Le tri débouche aussi sur l’affectation des DDM d’abord à des inspecteurs (1ére affectation) puis à des
vérificateurs (2éme affectation)

En ce qui concerne les conditions dans lesquelles ont lieu le contrôle documentaire et la vérification des
marchandises, il y a lieu de signaler qu’après enregistrement de la déclaration, les services des douanes,
procèdent à :
a) la vérification des énonciations de la déclaration et des documents y joints. Ils peuvent exiger du
déclarant la production d'autres documents afin de s'assurer de l'exactitude desdites énonciations ;
b) la vérification intégrale ou partielle des marchandises (Visite), s'ils le jugent nécessaire, et au
prélèvement d'échantillons pour analyse ou contrôle approfondi, selon le cas. cette vérification s'effectue
dans les bureaux des douanes, les magasins et aires de dédouanement, désignés à cet effet et pendant les
heures légales d'ouverture desdits bureaux. Les frais qui peuvent en résulter sont à la charge du déclarant,
tels que le transport , éventuel, des marchandises sur les lieux de la vérification, le déballage, le
remballage et toutes les autres manipulations nécessitées par la vérification.

La dite vérification a lieu en présence du déclarant et lorsque le déclarant ne se présente pas pour assister
à la vérification, les services des douanes lui notifient, par lettre recommandée, son intention de
commencer les opérations de visite ou de les poursuivre s'il les avait suspendues.

Si, à l'expiration d'un délai de huit jours après cette notification, celle-ci est restée sans effet, le juge
cantonal de la circonscription où est situé le bureau des douanes ou son délégué, désigne d'office à la
requête du chef de bureau des douanes concerné, une personne parmi la liste des commissionnaires en
douane ou celle des transitaires pour représenter le déclarant défaillant et assister à la vérification.

Pour ce qui est du règlement des contestations portant sur l'espèce, l'origine ou la valeur des
marchandises et dans le cas où le service des douanes conteste, au moment de la vérification des
marchandises, les énonciations de la déclaration relatives à l'espèce, à l'origine ou à la valeur des
marchandises et lorsque le déclarant n'accepte pas l'appréciation du service, la contestation est portée ,
sous conditions, devant la commission de conciliation et d'expertise douanière qui siège à la Direction
générale des douanes .
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Pour l’application des résultats du contrôle et de la vérification, les droits, taxes et autres mesures
douanières sont appliqués d'après les résultats de la vérification et, le cas échéant, conformément aux
conclusions non contestées de la commission de conciliation et d'expertise douanière ou conformément
aux décisions de justice ayant l'autorité de la chose jugée.

5- Règles spéciales applicables sur l'ensemble du territoire douanier à certaines catégories de


marchandises

1- Ceux qui détiennent ou transportent les marchandises spécialement désignées par arrêté du ministre des
finances
doivent, à première réquisition des agents des douanes, de police, de la garde nationale, du contrôle
économique, ou du contrôle fiscal, produire soit des quittances attestant que ces marchandises ont été
régulièrement importées, soit des factures d'achats, bordereaux de fabrication ou toutes autres
justifications d'origine émanant de personnes ou sociétés régulièrement établies à l'intérieur du territoire
douanier.
2- Celui qui a détenu, transporté, vendu, cédé ou échangé lesdites marchandises et celui qui a établi les
justifications d'origine sont également tenus de présenter les documents visés au paragraphe premier ci-
dessus à toute réquisition des agents des douanes formulée dans un délai de trois ans, soit à partir de la
date de délivrance des justifications d'origine soit à partir du moment où les marchandises ont cessé d'être
entre leurs mains.

Arrêté du ministre des finances du 19 février 2009, fixant la liste des marchandises soumises à la
justification d’origine.
Article premier - Les produits figurant au tableau ci-après sont soumis à la justification d’origine
conformément aux dispositions de l’article 290 du code des douanes :

Numéros des tarifs douaniers Désignation des produits


02.10 Viandes et abats comestibles, salés ou en saumure, séchés ou fumés, farines et poudres,
comestibles, de viandes
04.06 Fromages et caillebottes
Ex 05.08 et Ex 96.01 Corail brut ou travaillé
07.13 Légumes secs (poichiches, lentilles, haricots, fèves ...) même décortiqués ou concassés
Ex chapitre 08 Fruits frais et fruits secs
09.01 Café
09.02 Thé
Ex Chapitre 09 Epices
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Ex 13.01 Loubène
Ex 16.04 Thon, caviar et ses succédanés préparés à partir d’œufs de poissons
17.04 Sucreries sans cacao (y compris le chocolat blanc, chewingum)
18.06 Chocolats et autres préparations alimentaires contenant du cacao
Ex 19.05 Produit de la biscuiterie
20.04 et 20.05 Autres légumes préparés ou conservés autrement qu’au vinaigre ou à l’acide acétique,
congelés ou non
Ex 20.09 Jus de fruits liquide ou en poudre
21.02 Levures (vivantes ou mortes) et poudre à lever préparé
21.04 Préparations pour soupes, potages ou bouillons, soupes, potages ou bouillons préparée, préparations
composites homogénéisées
Ex 22.02 Boisons gazeuses
22.03 Bières de malt
Ex 22.07
22.08 Liqueurs et autres boissons spiritueuses
Ex 24.02 Tabacs fabriqués, (cigares, cigarios et cigarettes en tabacs) à l’exception de ceux mis en vente
pour la RNTA
Ex 24.03 Tabacs de tout genre, à l’exception de ceux mis en vente pour le compte de la RNTA
Chapitre 29 Produits chimiques organiques
30.03 et 30.04 Médicaments
Chapitre 33 Huiles essentielles et résinoides : produits de parfumerie ou de toilette préparés et
préparations cosmétiques.
Ex 34.01 Savon
36.01 Poudres propulsives
36.02 Explosifs préparés, autres que les poudres propulsives
36.03 Meches de sûreté, cordeaux détonants , allumeurs , détonateurs électriques.
Ex 36.04 Feux d’artifice et autres articles de pyrotechnie
36.05 Allumettes à l’exception de celles présentées pour la vente pour le compte de la RNTA
Ex 38.08 Pesticides
40.11 Pneumatiques neufs en caoutchouc
40.13 Chambres à air en caoutchouc
Ex 42.02 et Ex 42.05 Ouvrages en cuir
Ex 42.03 Vêtements et accessoires du vêtement en cuir naturel ou reconstitué autres que ceux de
protection pour tous métiers et pour la pratique du sport
Chapitre 43 Pelleteries et fourrures, pelleteries factices (et leurs produits)
Ex des chapitres 50 à 55 et Ex du chapitre 58 Tissus
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51.01 Laines non peignées ni cardées
Chapitre 57 Tapis et autres revêtements de sol en matières textiles
Ex 59.03 Tissu imprégné, enduit ou recouvert de matière plastique ou stratifié avec de la matière
plastique
Chapitre 60 Etoffes de bonneterie
Chapitre 61 Vêtements et accessoires des vêtements en bonneterie ( y compris gant de sécurité)
Chapitre 62 Vêtements et accessoires du vêtement autres qu’en bonneterie
Ex Chapitre 63 Couvertures et linges de lit
Ex chapitre 64 Chaussures de tous genres
Ex 66.01 Parapluies
Ex 68.06 Plaques et matières d’isolation
69.10 Articles sanitaires en céramique
Ex 70.07 Verre de sécurité pour véhicules automobiles
Chapitre 71 Perles fines ou de culture, pierres gemmes ou similaires, métaux précieux, plaqués ou doublé
de métaux précieux et ouvrages en ces matières , bijouterie de fantaisie, monnaies.
Ex 73.17 Clous
Ex 73.18 Boulons
Ex 73.21 et ex 73.23 Appareils à usage domestique, non électrique
Chapitre 74 Cuivres et ouvrages en cuivre y compris déchets et débris de cuivres
Ex des chapitres 73 et 85 Réchauds
Ex des chapitres 39 et 69 et 70 et 76 Articles de ménage
Ex 82.03 à 82.06 Outils à main
Ex 82.11 Couteaux à lame tranchante ou dentelée
Ex 82.12 Lames de rasoirs et lames de rasoirs de sûreté
82.13 Ciseaux à doubles branches et leurs lames
Ex 82.14 Outils et assortiments d’outils de manucure ou de pédicure (y compris les limes à ongles)
Ex 82.15 Cuillères et fourchettes
Ex 83.01 Cadenas en métaux communs
Ex 83.02 Charnières pour portes et fenêtres
Ex chapitre 84 Pièces de rechange mécaniques y compris les pièces de rechange pour moteurs de
véhicules automobiles
Ex 84.14 Ventilateurs de table, de sol, muraux, plafonniers, de toitures ou de fenêtre, à moteur électrique
incorporé d’une puissance n’excédant pas 125 W
Ex 84.15 climatiseurs
Ex 84.19 et Ex 85.16 chauffe-eaux
Ex 84.67 Perceuse à moteur électrique incorporé
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Ex 84.70 Calculatrices électriques ou électroniques pouvant fonctionner sans source d’énergie électrique
extérieure
Ex chapitre 85 Pièces de rechange électroniques
Ex 85.04 Ballasts pour lampes ou tubes à décharge
Ex 85.06 Piles électriques
85.08 et 85.09 Aspirateurs et appareils électromécaniques à moteur électrique incorporé, à usage
domestique
Ex 85.10 Rasoirs et tondeuses à moteur électrique incorporé
Ex 85.16 Fers à repasser électriques et sèches cheveux et fours électriques
Ex 85.17 Postes téléphoniques d’usagers y compris les téléphones pour réseaux cellulaires (portables).
85.19 Appareils d’enregistrement et de reproduction du son
85.21 Appareils d’enregistrement ou de reproduction vidéo phoniques, même incorporant un récepteur de
signaux vidéo phoniques
85.23 Disques, bandes et autres supports pour l’enregistrement du son même enregistrés autres que les
produits du chapitre 37 ou pour enregistrement analogue, enregistrés
Ex 85.25 Appareils photographiques numériques
85.27 Appareils récepteurs pour la radiodiffusion, mêmes combinés, sous une même enveloppe, à un
appareil d’enregistrement ou de la reproduction du son ou à un appareil d’horlogerie
Ex 85.28 Dispositifs récepteurs de télévision par satellite et appareils récepteurs de télévision
Ex 85.29 Appareils d’orientation d’antennes pour stations de récepteurs des programmes de télévision par
satellite
85.36 Appareillage pour la coupure, le sectionnement, la protection, le branchement, le raccordement ou
la connexion du circuit électrique et interrupteur mural
85.39 Lampes et tubes d’éclairage
Ex 85.44 Câbles
87.08 Roues complètes
Ex 87.14 Pièces de rechange pour cycles et motocycles
Ex 90.04 Lunettes
Ex 90.06 Appareils photographiques autres que numériques
Ex chapitre 91 Montres bracelet
Chapitre 93 Armes, munitions et leurs parties et accessoires
Ex 94.01 et Ex 94.03 et 94.04 Meubles à usage domestique
94.05 Lustres et appareils d’éclairage
Ex chapitre 95 Jouets et jeux (y compris les jeux vidéo)
Ex 96.13 Briquets à gaz
Ex des chapitres 44 et 69 et 70 et 83 et 96 Articles d’ornements
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Divers - Stupéfiants classées au tableau «b », annexé à la loi 92-52 du 18 mai 1992 relative aux
stupéfiants
- Substances psychotropes
- Précurseurs
- Substances anabolisantes
- Marchandises contraires aux bonnes moeurs( livres photographies , films et tout autre support
d’enregistrement audio-visuel)
- Les marchandises portant une marque de fabrique, de commerce ou de service, contrefaite
- La faune et la flore sauvage menacées d’extinction et leur parties, telles que prévues par la convention
de Washington (convention de CITES ) du 3 mars 1973
- Produits de l’artisanat
- Préparations alimentaires pour bébés et nourrissons

Art. 2 - Les dispositions de l’article premier ne s’appliquent pas aux produits destinés à l’usage personnel
et familial et qui ne revêtent pas un caractère commercial de part leur nombre ou leur quantité à
l’exclusion des stupéfiants, des substances psychotropes, des précurseurs, des substances anabolisantes,
des marchandises contraires aux bonnes mœurs et de la faune et la flore sauvage menacées d’extinction et
leurs parties, telles que prévues par la convention de Washington ( convention de CITES ) du 3 mars
1973.

6- Liquidation et acquittement des droits et taxes

Précisons d’ abord que les droits et taxes à percevoir sont ceux qui sont en vigueur à la date
d'enregistrement de la déclaration en détail.

Pour le Paiement , il est actuellement au comptant , mais la législation a déjà prévu un paiement
électronique des droits et taxes où dans son article 128 , le code de douanes a précisé que « Les usagers
du système intégré de traitement automatisé de formalités de commerce extérieur peuvent payer les droits
et taxes dus à l'importation ou à l'exportation ainsi que les amendes y rattachées, par des moyens
électroniques fiables, et ce conformément à la législation en vigueur relative aux échanges électroniques.

Le paiement à crédit est aussi prévu dans le sens où :

1- Les redevables peuvent être admis à présenter des obligations dûment cautionnées à quatre-vingt-dix
jours d'échéance, pour le paiement des droits et taxes à recouvrer par l'administration des douanes (Ces
obligations ne sont pas admises lorsque la somme à payer est inférieure à cinq milles 5000 dinars).
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2- Elles donnent lieu à un intérêt de retard de 6% et à une remise spéciale égale à 0,3% (règle du prorata
appliquée si le retard est inférieur à une année ).

3- Lorsque le receveur a fait crédit des droits et taxes, il dispose, en cas de refus ou de retard de paiement
de la part des redevables, après échéance du délai accordé, des moyens de contrainte prévus par la
législation en vigueur (saisie des cautions ou des marchandises, ,saisine des tribunaux…)

4- Les droits et taxes dus sur les marchandises importées directement par les services de l'Etat peuvent
être payés par des obligations administratives.

Ce mode de paiement rappelle les dispositions douanières légales quant au Crédit d’enlèvement. En effet ,
les receveurs des douanes peuvent laisser enlever les marchandises au fur et à mesure des vérifications et
avant liquidation et acquittement des droits et taxes exigibles, moyennant soumission dûment cautionnée
(matérialisée par une soumission bancaire , Annexe 16) , et sous l'obligation , pour les redevables, de
payer une remise en sus du principal dans un délai de Quinze jours.

7- Les déclarations particulières du transit douanier

(Ce cas sera traité plus en détail dans le chapitre réservé aux régimes suspensifs ci-après et ces lignes ont
été introduites car il a été jugé utile d’en donner les grandes lignes vu que ces déclarations accompagnent
souvent les déclarations en détail de la mise à la consommation et celles de l’exportation définitive)

Ainsi, le régime de transit douanier consiste à transporter des marchandises sous douane soit à destination
soit au départ d'un point déterminé du territoire douanier , les marchandises expédiées sous le régime de
transit douanier bénéficient de la suspension des droits, taxes, prohibitions et autres mesures
économiques, fiscales ou douanières applicables à ces marchandises.
Le transit permet essentiellement aux marchandises de circuler , en suspension desdits droits et taxes ,
entre deux bureaux ou entrepôts comme suit :
- entre deux points frontières.
- entre un point frontière et un point intérieur ( par exemple un magasin cale) .
- entre un point intérieur et un point frontière.
- entre deux points intérieurs.
La circulation des marchandises sous le régime de transit douanier est effectuée sous le couvert de l'un
des documents suivants:
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- une déclaration en détail ou par dérogation ,une déclaration sommaire ou simplifiée ou d’un carnet de
transit « TIR » ou « ATA » mais nous retiendrons ici celui du transit soumis à une déclaration en détail
comme c’est le cas des conteneurs

Pour pouvoir traverser le territoire tunisien, le transporteur doit souscrire une déclaration en détail du type
T qui signifie le transport d’un point à un autre du territoire et doit indiquer dans la case réservée au
régime douanier le genre de transit à effectuer selon un code à 3 chiffres . (TD si entre deux points
frontières/ TE entre un point frontière et un point intérieur /TI entre deux points intérieurs / TS entre un
point intérieur et un point frontière / TP entre deux ports tunisiens et par chemin de fer )
Le transport doit être sous contrôle douanier ( escorte ou sous scellé)
Arrêté du ministre des finances du 28 janvier 2009, fixant les modalités suivant lesquelles les opérateurs
sont autorisés à dédouaner leurs marchandises au sein de leurs établissements industriels ou
commerciaux.

Article premier - Tout opérateur voulant bénéficier de la procédure de dédouanement des marchandises
au sein de ses établissements industriels ou commerciaux ou dans d’autres lieux admis par les services
des douanes doit centraliser toutes ses opérations douanières auprès d’un bureau des douanes désigné à
cet effet dénommé « bureau de rattachement ».
A l’importation, l’enlèvement et le transport des marchandises du bureau frontalier d’entrée aux
établissements de l’opérateur s’effectue au vu d’un bon à enlever délivré par le bureau de rattachement.
A l’exportation, l’enlèvement et le transport des marchandises des établissements de l’opérateur au
bureau frontalier de sortie s’effectue au vu d’un bon à exporter délivré par le bureau de rattachement.
Art. 2 - La procédure est accordée à l’opérateur habilité à déclarer en détail les marchandises
conformément à la législation en vigueur.
Art. 3 - La procédure est accordée en vertu d’une convention conclue entre les services des douanes et
l’opérateur concerné qui doit satisfaire les conditions suivantes :
- disposer d’un local commercial ou industriel en Tunisie,
- présenter toutes les garanties financières et être en situation fiscale et douanière régulière,
- bénéficier du régime du crédit d’enlèvement conformément aux dispositions de l’article 132 du code des
douanes lorsque les marchandises sont soumises à des droits et taxes, ou souscrire une garantie financière
lorsque l’opération est effectuée sous couvert d’un acquit à caution,
- tenir une comptabilité matière permettant d’effectuer exclusivement, les contrôles douaniers, au sein de
la société,
- réaliser un nombre minimal fixé par le directeur général des douanes d’opérations annuelles,
- réserver un espace au sein de ses établissements pour la vérification des marchandises à l’importation et
à l’exportation.
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Art. 4 - La procédure de dédouanement des marchandises au sein des établissements industriels ou
commerciaux est accordée à l’opérateur après audit par les services des douanes de la situation de
l’entreprise requérante.
Art. 5 - Les services des douanes fixent :
- la forme et le contenu de la demande qui doit être présentée pour bénéficier de cette procédure.
- la forme et le contenu de l’autorisation accordée,
- les dispositions de la convention qui doit être conclue entre les services des douanes et le bénéficiaire,
- les énonciations comptables qui doivent être insérées dans la comptabilité matière,
- les modalités pratiques pour le suivi de la procédure du crédit d’enlèvement ou de la souscription d’une
garantie financière globale lorsque l’opération est effectuée sous couvert d’un acquit à caution,
- les modalités de régularisation de la déclaration initiale et les modalités d’acquittement des droits et
taxes le cas échéant.
Art. 6 - Lorsque l’opération de dédouanement nécessite l’intervention d’autres services administratifs
pour contrôler la marchandise au point d’entrée frontalier, l’opérateur est tenu d’obtenir l’accord de ces
services pour effectuer ces contrôles au sein des locaux de son établissement.
Art. 7 - Les services des douanes peuvent, pour un meilleur contrôle de certaines opérations
commerciales, exclure à titre temporaire ou définitif du champ d’application de la procédure de
dédouanement à domicile certaines marchandises.
Dans ce cas, les opérations concernées doivent être effectuées dans le cadre des procédures de
dédouanement prévues par le droit commun avec présentation des marchandises au bureau frontalier des
douanes.
Art. 8 - En cas de visite physique des marchandises au sens des dispositions de l’article 119 paragraphe 1
(b) du code des douanes au sein des établissements industriels ou commerciaux de l’opérateur concerné à
l’occasion d’une importation ou d’une exportation, les services des douanes au bureau de rattachement
sont chargés d’effectuer cette visite.
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Section 2- Régimes de base à l’exportation (Régime de l’exportation Définitive)

Les marchandises destinées à être exportées doivent être conduites à un bureau de douane ou dans les
lieux désignés par l'administration des douanes pour y être déclarées en détail.

Etant donné que les exportations définitives ne font pas l’objet de droits et taxes de douane , nous nous
limitons à exposer les éléments qui se doivent d’être correctement indiqués sur la dite déclaration . Il
s’agit de la valeur ,de l’espéce et de l’origine .

En ce qui concerne la valeur à déclarer , c’est la valeur F O B (free en bord/ ou franco à bord - F A B)
qui comprend la valeur de la marchandise jusqu’au point de sortie du territoire douanier, elle est majorée,
le cas échéant, des frais de transport jusqu'à la frontière, mais sans comprendre le montant des droits à
l'exportation et des droits et taxes intérieures dont il a été donné décharge à l’exportateur.

Pour l’espèce tarifaire, celle–ci est déterminée conformément aux méthodes indiquées pour le régime de
mise à la consommation

Quant à l’origine des marchandises expédiées de la Tunisie vers l’étranger , il s’agit du pays de la
dernière destination préalable connue et convenue sans qu’aucune autre transaction commerciale ne soit
intervenue dans un pays intermédiaire, en cours de route.

Les marchandises à exporter sont donc soit d’origines tunisiennes soit tunisifiées à partir d’une dernière
importation définitive et destiné préalablement à la mise à la consommation (Le certificat d’origine
correspondant est délivré par la chambre de commerce compétente et les services douaniers visent ou
authentifient ces certificats d'origine ) .

Il est à noter que dans tous les cas , la règle appliquée pour fixer l’origine ne doit pas porter préjudice aux
définitions relatives à l'origine des marchandises, prévues par les conventions internationales en vigueur ,
conclues entre la Tunisie et les Etats ou groupes d'Etats .

Décret n° 2009-401 du 16 février 2009, fixant les règles à suivre pour déterminer l’origine des
marchandises conformément au critère de la transformation substantielle.

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