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REMERCIEMENT

Avant de commencer la présentation de ce rapport, nous profitons l’occasion pour


remercier du fond du cœur toute personne qui a contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.

Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance à Mr. YOUNANI


Abdelaziz, formateur encadrant pour son soutien et pour son aide, non pas
justement lors de la période de stage, mais pour toute la durée de notre formation,
et aussi en nous insistant d’effectuer notre stage au sein d’une entreprise de transit,
afin de perfectionner nos connaissances en matière de commerce international et
réglementations. Son encouragement permanent et son dynamisme organisateur,
conseiller, professionnel et critique, nous ont énormément facilité notre parcours de
formation.

Nous tenons à remercier Mr. QAISSI Abdenbi, gérant de l’entreprise ASNI


TRANS, pour son accueil, hospitalité et ses conseils.

Nous remercions, très vivement Mme. BOUHOUCHE Oumnia, pour nous avoir
encadrés et conseillés au cours de notre stage et pour son temps.

Nous rendons grâce à tout le personnel de l’entreprise ASNI TRANS pour leur
temps, patience et soutien.

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INTRODUCTION :

Le commerce international a considérablement évolué ces dernières années. Parmi


les multiples facteurs explicatifs de cette évolution, l’ouverture du royaume au
monde et le développement de la logistique dans les sociétés industrielles et
commerciales. Couplé par l’accroissement de l’économie du pays, cette évolution est
largement dominée par la libération des échanges et ce dernier est probablement le
plus significatif cause de cette évolution, car dans un environnement caractérisé par
une croissance rapide, la libération et la concurrence, la plupart des pays dans le
monde aspire à améliorer leur situation économique en signant des accords avec
d’autres états afin de faciliter la libre circulation des personnes, bien et services.

Au Maroc les exportations sont caractérisées par le fait que les exportations sont
des matières premières (63%), (Agrumes, …) et les produits semi-finis (22%),
(phosphate,…), avec l’importance croissante des appareils électriques et
électroniques (9%).

Les importations sont des matériaux de transformation, des sources


d’énergie (43%) et des denrées alimentaires (21%), La structure des importations
est une faible production pétrolière et l’industrie n’est pas suffisamment
développée.

Ces échanges avec les autres états ne pourra pas être réalisé sans la mise en œuvre
d’une démarche logistique intégrée, notamment en ce qui concerne les opérations
réalisés en frontière ainsi que toutes les opérations ayant une liaison incontournable
(dédouanement, contrôle, formalités…), par la mise en œuvre des plateformes et
sites logistiques afin de faciliter les opérations d’import/ export (hub logistiques,
MEAD, plateformes en ligne pour la facilitation des opérations de
dédouanement…).

Lors de leur acheminement, les marchandises importées ou exportées suivent un


itinéraire composé par une succession d’opérations de transport, manutention et
stockage. Les différents points intermédiaires où s’effectue le changement du mode

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de transport sont « des points de transit ». Au niveau de chaque point de transit se
trouve un intermédiaire spécialisé qui prend en charge la marchandise, réalise les
différentes formalités de transit conformément aux instructions qu’il a reçu ; c’est le
transitaire.

Cette opération de transit de marchandises doit être réalisée dans les meilleurs
délais et conditions (qualité de prestations), et au meilleur prix. Alors, c’est le trio
magique des contraintes du service logistique d’un transitaire.

Il est indéniable que la logistique internationale ne se limite pas uniquement au


transport de la marchandise. Il faut inclure sous cette appellation de nombreuses
activités. Parmi elles, le chargement des marchandises, le passage portuaire,
formalités douane, manutention,…etc.

Le choix d’effectuer notre stage de fin de formation au sein du transitaire ASNI


TRANS pour bien perfectionner nos connaissances théoriques en matière de la
réglementation, transport et logistique, ainsi que pour savoir de mieux l’impact de
la contribution du transitaire dans l’amélioration de la chaîne logistique.

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Chapitre 1 :
LE COMMERCE INTERNATIONAL

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I. GENERALITES :

Le commerce international est l'échange de biens, de services entre pays. Ce type


de commerce existe depuis des siècles (route de la soie), mais il connaît un nouvel
essor du fait de la mondialisation économique.
Par ailleurs, il existe un « droit des opérations de commerce international »,
formalisé notamment par les incoterms de laCCI (Chambre de commerce
internationale).
Selon la Banque mondiale, en 2019, le volume mondial total d'exportations de
biens et de services était de $24 795 milliards de dollars et le volume mondial total
d'importations de biens et de services était de $24 312 milliards de dollars. Le
volume total du commerce international (exports + imports de biens et de services)
représente 60% du PIB (produit intérieur brut) mondial.

II. LES REGIMES ECONOMIQUES EN DOUANE (RED)

Les régimes économiques en douane permettent le stockage, la transformation,


l'utilisation ou la circulation des marchandises en suspension des droits de douane et
des taxes intérieurs à la consommation.

1) Les différents régimes économiques en douane

1. L'admission temporaire (AT) :

Le régime de l'admission temporaire permet aux opérateurs, d'importer, en


suspension des droits et taxes, des marchandises destinées à recevoir une
transformation ou une amélioration au Maroc. La durée initiale de séjour des
marchandises sous le régime de l'admission temporaire, est de 6 mois.

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A l'expiration du délai de séjour (6 mois) et lorsque lesdites marchandises ne sont
ni exportées, ni mises à la consommation, après autorisation de l'administration,
elles deviennent alors soumises aux droits de douane et aux taxes.

2. L'entrepôt de douane ou de stockage :

Ce régime permet le stockage des marchandises, pendant une durée déterminée,


dans des établissements soumis au contrôle de l'administration des douanes.

On peut distinguer entre deux principaux types d’entrepôt de douane :

1. Entrepôts douaniers publics : Ce sont des entrepôts qui sont exploités par les
autorités douanières ou par des sociétés privées qui ont été autorisées par les
autorités douanières. Les entrepôts douaniers publics peuvent être utilisés pour
stocker des marchandises sous le régime de transit ou d'entrepôt.

2. Entrepôts douaniers privés : Ce sont des entrepôts appartenant à des sociétés


privées, qui ont été autorisés par les autorités douanières à stocker des
marchandises sous le régime de transit ou d'entrepôt. Les entrepôts douaniers
privés peuvent être utilisés par les importateurs et les exportateurs pour stocker des
marchandises avant ou après leur dédouanement.

3. Exportation temporaire pour perfectionnement passif


(ETPP) :

Ce régime permet l'exportation provisoire, hors du territoire marocain, de


produits devant recevoir une transformation ou une amélioration. A leur retour,
seule la plus-value est soumise au paiement des droits de douane et taxes. La durée
de séjour, à l'étranger, des produits exportés est limitée au temps nécessaire à
l'opération envisagée, sans qu'elle puisse excéder un an.

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4. L'exportation temporaire (ET) :

Ce régime permet, pour les personnes résidant au Maroc, mais désirant séjourner
temporairement à l’étranger, la sortie, hors du territoire marocain, en suspension
des droits, taxes, prohibitions ou restrictions de sortie, de certains matériaux,
produits et animaux devant être utilisés à l'étranger, ainsi que des objets destinés à
l'usage personnel.

5. Admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA)

Par admission temporaire pour perfectionnement actif, on entend le régime


douanier qui permet de recevoir dans un territoire douanier, en suspension des
droits et taxes à l’importation, certaines marchandises destinées à être réexportées
dans le délai nécessaire pour réaliser l’opération sans excéder 2 ans, après avoir
subi une transformation, une ouvraison ou une réparation...

6. Le transit (Acquis à caution):

Ce régime permet le transport des marchandises sous douane, d'un bureau ou d'un
entrepôt en douane à un autre bureau ou à un autre entrepôt, en suspension des
droits et taxes qui leur sont applicables.

Par exemple, une certaine marchandise se décharge du navire au port de Tanger, le


propriétaire de cette marchandise désire de ne pas effectuer les formalités d’import
qu’à Agadir où se trouve son transitaire par exemple. Dans ce cas, cette
marchandise sera admis en régime de transit pour qu’elle soit transportée jusqu’au
port d’Agadir où elle sera dédouanée.

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7. Le drawback :

Le régime du drawback permet à l'opérateur de bénéficier du remboursement, à un


taux moyen forfaitaire, du droit de douane, du prélèvement fiscal à l'importation et
éventuellement, des taxes intérieures de consommation, acquittés à l’importation
des matières premières et des produits semi-finis utilisés dans la fabrication des
produits destinés à l’exportation.

III. LES INCOTERMS

Les Incoterms (contraction de l'expression anglaise INternational COmmercial


TERMS) ont été élaborés pour la première fois en 1936 par la Chambre de
Commerce Internationale. Il s’agit des règles prédéfinies et valides au niveau
international qui traduisent la répartition des rôles entre fournisseur(s) et
acheteur(s).

1. Pourquoi utilise-t-on des Incoterms ?

Les Incoterms sont des accords internationaux normalisés sur le transport de


marchandises.
Les Incoterms apportent, entre autres, la réponse aux questions suivantes :
 Qui est responsable des frais d’expédition ?
 Qui est responsable des frais d’assurance ?
 Qui est responsable des coûts d’importation ?
 Qui est responsable du dédouanement?
 Qui prend en charge le transport et pour aller où ?

2. Quelles sont les fonctions des Incoterms?

Il y a les fonctions principales des Incoterms et les fonctions secondaires.

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1. Fonctions principales des Incoterms

 Répartition des coûts : qui prend en charge quels coûts ?


 Répartition des droits : qui contracte quelles obligations et sur quel transport ?
 Transfert de risque : qui couvre quel risque et à quel moment ?

2. Fonctions secondaires des Incoterms

 Documents de marchandises : qui se procure les documents concernant les


marchandises ?
 Douane : qui prend en charge le dédouanement ?
 Documents de transport : qui fournit quels documents de transport ?
 Assurance expédition: qui assure les marchandises et pour quel processus?
 Information : qui informe l’autre, à quel moment et comment ?
 Inspection des marchandises : qui effectue l’inspection des marchandises ?
 Emballage: qui détermine le mode d’emballage?

3. Les incoterms

Au total, il existe 11Incoterms différents. La différence la plus importante entre ces


conditions commerciales internationales est le moment où le risque passe du
vendeur à l’acheteur. Donc à partir de quel moment l’acheteur est responsable :
 des frais de transport
 du risque d’expédition
 et de l’assurance

A. Les incoterms standards ou multimodaux

 EXW (EX-WORKS)

La marchandise est disponible dans les locaux du vendeur à une date fixe.
L’acheteur organise et paie le transport. Il en supporte aussi les risques jusqu’à la
destination finale des marchandises. Les formalités et frais d’exportation et

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d’importation, ainsi que les droits et taxes liés à ces deux opérations sont également
à la charge de l’acheteur.

 FCA (FREE CARRIER)

Le vendeur remet les marchandises au transporteur désigné et payé par l’acheteur.


Le transfert de risques est matérialisé lors de cette opération. Les formalités et frais
d’exportation, ainsi que les droits et taxes liés, sont à la charge du vendeur.
L’acheteur endosse le transport jusqu’à ces lieux d’activité, effectue les formalités à
l’import et acquitte les droits et taxes liés.

 CPT (CARRIAGE PAID TO)

Le vendeur assume les frais du transport jusqu’au lieu de destination, usuellement


un terminal (port, aéroport ou gare). Le transfert de risque est établi lorsque les
marchandises sont mises à la disposition du premier transporteur. Ainsi, les frais
d’assurance sont à la charge de l’acheteur.

 CIP (CARRIAGE AND INSURANCE PAID TO)

Les conditions sont les mêmes que pour le CPT. Le vendeur doit fournir une
assurance couvrant l’acheteur et le risque de perte ou de dommage que la
marchandise peut courir pendant le transport.

 DAP (DELIVERED AT PLACE)

Le vendeur supporte les frais et risques pendant le transport de la marchandise à


une adresse convenue. Dès que les marchandises sont arrivées à cette adresse et sont
prêtes pour le déchargement, le risque passe à l’acheteur.

 DPU (DELIVERED AT PLACE UNLOADED)

Le vendeur est responsable des coûts et des risques liés à la livraison des
marchandises vers une destination convenue où il décharge les marchandises pour
un transport ultérieur. Le vendeur organise les douanes et décharge les
marchandises à l’endroit convenu. L’acheteur organise le dédouanement et tous les
droits associés.

 DDP (DELIVERED DUTY PAID)

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Les marchandises sont livrées au lieu de destination, prêtes à être déchargées, alors
que le vendeur a effectué le dédouanement à l’export et à l’import et acquitté les
droits et taxes liés à ces opérations.
B. Les incoterms pour le fret maritime

 FAS (FREE ALONGSIDE SHIP)

Le vendeur règle les frais de transport jusqu’au port d’embarquement et effectue


les formalités d’exportation, acquitte les frais, droits et taxes liés à ces formalités.
L’acheteur supporte les coûts de chargement, le transport maritime, les coûts de
déchargement et de transport du port de destination jusqu’à ses lieux d’activité.

 FOB (FREE ON BORD)

La marchandise est livrée sur le navire désigné par l’acheteur. Le vendeur règle les
frais de transport jusqu’au port d’embarquement, ainsi que les frais de chargement
et effectue les formalités d’exportation, acquitte les frais, droits et taxes liés à ces
formalités.

 CFR (COST AND FREIGHT)

Le transfert de risque s’opère lorsque les marchandises sont livrées à bord du


bateau dans le port d’embarquement. Le vendeur assume en plus les frais de
transport jusqu’au port de destination et les frais de chargement, il effectue les
formalités d’export et paie les droits et taxes liés. L’acheteur endosse les frais à
partir de l’arrivée des marchandises au port de destination, effectue les formalités à
l’import et acquitte les droits et taxes liés.

 CIF (COST, INSURANCE AND FREIGHT)

Le transfert de risque s’opère lorsque les marchandises sont livrées à bord du


bateau dans le port d’embarquement. Le vendeur assume de plus les frais de
transport et d’assurance jusqu’au port de destination et les frais de chargement, il
effectue les formalités d’export et paie les droits et taxes liés. L’acheteur endosse les
frais à partir de l’arrivée des marchandises au port de destination, effectue les
formalités à l’import et acquitte les droits et taxes lié

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C. Modification des Incoterms : 2020 vs 2010

Bien que les Incoterms 2010 restent, en pratique, en vigueur, de plus en plus
d’entreprises vont passer aux Incoterms de 2020. Il est important de les suivre pour
éviter toute confusion.

Voici les changements par 2020 par rapport à 2010:

 Le DAT est devenu DPU: Delivered At Terminal a été remplacé par Delivered at
Place Unloaded. En effet, les marchandises peuvent non seulement être livrées
dans un terminal ou un quai, mais également à un autre endroit, comme une
usine ou un entrepôt.

 CIF et CIP contiennent différents niveaux de couverture d’assurance : avec le


CIP, le vendeur est obligé de souscrire une assurance transport complète. Pour
les CIF, il y a une obligation d’assurance avec une couverture minimale.

 Option FCA, DAP, DPU et DDP pour ses propres moyens de transport: pour ces
Incoterms, il est possible d’organiser le transport de marchandises avec son
propre moyen de transport.

D. Quels Incoterms sont les plus utilisés ?

Dans le cadre de notre stage au sein de l’entreprise de transit, dont son domaine est
étroitement lié aux Incoterms, on a pu constater que les Incoterms EXW, FOB,
CPT, CFR, DAP, et moins fréquemment, CIF et CIP sont les plus utilisés dans le
cadre des transactions internationaux. DPU, DDP et FCA sont moins utilisés car les
agents de commerce internationaux jugent qu’il est difficile et insignificatif de ce
charger des formalités ou de payer les droits d’importation dans le pays
destinataire. Quant à FAS, les personnels de l’entreprise ASNI TRANS affirme
qu’ils non jamais utiliser FAS.

IV. MOYENS ET TECHNIQUES DE PAIEMENT

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1-) les moyens de paiement à l’international :

Il existe différents moyens de paiement utilisés dans les transactions commerciales


internationales, tels que :

1. Virement bancaire :

Le virement bancaire est l'un des moyens de paiement les plus courants pour les
transactions commerciales internationales. Il permet de transférer des fonds d'un
compte à un autre dans différentes devises.
2. Lettre de crédit (LC) :
La lettre de crédit est un document émis par une banque qui garantit le paiement du
vendeur à condition que celui-ci remplisse toutes les obligations spécifiées dans la
LC. Elle est souvent utilisée pour réduire le risque de défaut de paiement pour
l'acheteur et le vendeur.
3. Paiement en espèces :
Bien qu'il soit rarement utilisé dans les transactions commerciales internationales
en raison des risques liés au transport de fonds, le paiement en espèces peut être une
option pour les petites transactions.
4. Carte de crédit :
Les paiements par carte de crédit sont de plus en plus courants pour les transactions
internationales, bien qu'ils soient souvent limités par les plafonds de paiement et les
frais de transaction.
5. Chèque bancaire :
Le chèque bancaire est un moyen de paiement plus lent et moins courant pour les
transactions internationales, mais il peut être utilisé pour les paiements à long terme
ou pour les transactions importantes.

Il est important de noter que chaque moyen de paiement présente des avantages et
des inconvénients, et qu'il est important pour les parties de convenir du moyen de
paiement approprié pour leur transaction en fonction des risques, des coûts et de la
rapidité de paiement souhaitée.

2-) les techniques de paiement à l’international :


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Il existe plusieurs techniques de paiement utilisées dans les transactions
commerciales internationales. Les techniques de paiement sont des modalités
pratiques pour effectuer des paiements entre l'acheteur et le vendeur. Voici
quelques-unes des techniques de paiement les plus courantes :

1. Paiement anticipé :
L’acheteur effectue un paiement avant l'expédition des marchandises. Cette
méthode de paiement est risquée pour l'acheteur, car il ne peut pas s'assurer de la
qualité des marchandises avant leur réception.

2. Paiement à la commande :
L’acheteur effectue un paiement au moment de la commande des marchandises.
Cette méthode de paiement est moins risquée pour l'acheteur que le paiement
anticipé, car il peut vérifier la qualité des marchandises avant de les recevoir.

3. Paiement à la livraison :
L’acheteur effectue un paiement lors de la réception des marchandises. Cette
méthode de paiement est courante dans les transactions nationales, mais elle est plus
difficile à mettre en œuvre dans les transactions internationales.

4. Paiement différé :
L’acheteur ne paie pas immédiatement, mais dispose d'un certain délai pour
effectuer le paiement après la réception des marchandises. Cette méthode de
paiement peut être risquée pour le vendeur, car il doit faire confiance à l'acheteur
pour effectuer le paiement dans les délais impartis.

5. Paiement par lettre de crédit :


Une lettre de crédit est un engagement irrévocable de la part d'une banque de payer
le vendeur une fois que toutes les conditions spécifiées dans la lettre de crédit sont
remplies. Cette méthode de paiement est courante dans les transactions
internationales, car elle offre une certaine sécurité pour les deux parties.

Chaque technique de paiement présente des avantages et des inconvénients en


termes de risques, de coûts et de rapidité de paiement. Il est important pour les
parties de choisir la technique de paiement la plus adaptée à leur transaction en
fonction de leurs besoins et de leur situation.

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Chapitre 2 :
LA LOGISTIQUE DU COMMERCE
INTERNATIONAL AU MAROC

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I. L’OUVERTURE COMMERCIALE ET LA LIBERATION DE
L’ECONOMIE MAROCAINE :

Au cours des dernières décennies, le Maroc a mis en place plusieurs réformes


économiques visant à libéraliser son économie et à ouvrir davantage ses frontières
au commerce international. Ces réformes ont été entreprises dans le but de stimuler
la croissance économique et de créer des emplois pour la population.

L'une des premières étapes de cette ouverture économique a été la signature d'un
accord de libre-échange avec l'Union européenne en 2000. Cet accord a permis une
libéralisation progressive des échanges de biens et de services entre le Maroc et
l'UE, ainsi qu'une amélioration des conditions d'investissement pour les entreprises
européennes au Maroc.

En plus de cela, le Maroc a signé des accords de libre-échange avec plusieurs autres
pays, notamment les États-Unis, la Turquie et les pays de la région MENA (Moyen-
Orient et Afrique du Nord). Ces accords ont contribué à augmenter les échanges
commerciaux du Maroc avec ces pays, ainsi qu'à améliorer l'environnement des
affaires et à attirer des investissements étrangers.

Dans le cadre de ces réformes, le Maroc a également lancé plusieurs programmes


visant à améliorer la compétitivité de son économie et à moderniser ses secteurs clés.
Ces programmes ont notamment inclus des investissements dans les infrastructures
de transport, l'éducation et la formation professionnelle, ainsi que la promotion de
l'innovation et de l'esprit d'entreprise.

Dans l'ensemble, l'ouverture économique et la libéralisation de l'économie


marocaine ont eu des effets positifs sur la croissance économique et la création
d'emplois dans le pays. Cependant, des défis subsistent, notamment en matière
d'inégalités économiques et de chômage, qui nécessitent une attention continue de la
part des autorités marocaines.
III. ETAT DES LIEUX DE LA LOGISTIQUE AU MAROC

Le Maroc dispose d'une infrastructure logistique relativement bien développée, avec


un réseau de routes modernes, de ports maritimes et d'aéroports. Cependant, il
existe encore des défis importants à relever pour améliorer la logistique dans le
pays.

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IV. INSUFFISANCES ET PROBLEMES DE LA LOGISTIQUE INTERNE ET
EXTERNE AU MAROC

Le secteur de la logistique est un pilier essentiel de l'économie marocaine, en


raison de la position stratégique du pays comme porte d'entrée vers l'Afrique. Le
gouvernement marocain a ainsi mis en place un certain nombre de stratégies et de
programmes pour développer le secteur et améliorer la compétitivité du pays sur les
marchés mondiaux.

Parmi les défis actuels de la logistique au Maroc, on peut citer :

1. Les retards dans la livraison des marchandises, en particulier dans les zones rurales
et éloignées.
2. Les problèmes d'infrastructures de transport et de logistique, en particulier dans les
zones peu desservies. (le sud et le sud-est)
3. La complexité des formalités administratives et douanières pour les importations et
les exportations, qui peuvent retarder les livraisons et augmenter les coûts. Ce que le
gouvernement essaie de résoudre en créant les plateformes automatisées)
4. Les coûts élevés du transport et de la logistique, qui sont souvent considérés comme
des obstacles à la compétitivité des entreprises marocaines. (20% du PIB au Maroc
contre 10 à 15% pour les pays Européens)

Néanmoins, le Maroc a lancé plusieurs projets majeurs pour améliorer la logistique,


tels que la mise en place de la plateforme logistique de Tanger-Med et la
modernisation des ports marocains. En outre, le gouvernement marocain a adopté
une approche proactive pour promouvoir les investissements dans le secteur, en
offrant des avantages fiscaux et en encourageant le partenariat public-privé.

En somme, le Maroc est en train de faire des efforts pour améliorer sa logistique et
renforcer sa position en tant que hub régional pour les échanges commerciaux.

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Chapitre 3 :
LE TRANSITAIRE ET LA CHAINE
LOGISTIQUE

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I. ROLE DU TRANSITAIRE :

Le transitaire ou agent de transit travaille au carrefour de plusieurs activités


administratives, juridiques, logistiques et commerciales.

Sur le plan administratif, il gère tous les documents, formulaires et papiers


indispensables aux formalités inhérentes au transport des marchandises, douanes,
documents d’expédition et diverses attestations (denrées périssables, matières
dangereuses, fragiles…)

D’un point de vue technique, il organise concrètement le transport à proprement


parler : trajets, mode d’acheminement (train, camion, bateau, avion, mixte…),
destinations, délai, prix…

Au chapitre commercial, il établit des devis en fonction des exigences du client dont
il est l’interlocuteur. En cas de litige ou de réclamation il assure le suivi de l’affaire
jusqu’à sa conclusion.

Sens de la négociation et le pouvoir de persuasion sont donc vivement recommandés.

Spécialisé dans l’aérien, le maritime ou le routier, à l’import comme à l’export, le


transitaire occupe un poste le plus souvent sédentaire, même s’il lui arrive de se
déplacer sur les lieux de chargement / déchargement.

Il utilise au quotidien l’informatique, les logiciels spécialisés et les moyens modernes


de communication et d’information en temps réel : suivi des marchandises et des
itinéraires, traçabilité des denrées….

Enfin, il est rare qu’un transitaire travail selon des horaires réguliers.

II. LE TRANSITAIRE ET LA CHAINE LOGISTIQUE

Le transitaire joue un rôle important dans la logistique internationale en agissant


comme un intermédiaire entre les différents acteurs impliqués dans le transport de
marchandises, tels que les exportateurs, les importateurs, les compagnies de
transport, les douanes, les entrepôts, les compagnies d'assurance et les banques.

Les tâches principales du transitaire comprennent la coordination et la gestion des


opérations de transport et de logistique, la gestion des formalités douanières, la

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gestion des entrepôts et des assurances. Le transitaire travaille en étroite
collaboration avec les entreprises pour garantir que les marchandises sont
transportées de manière efficace et sécurisée, tout en respectant les réglementations
douanières et les exigences légales.

Le rôle du transitaire est de fournir des services de transport et de logistique


personnalisés en fonction des besoins de chaque entreprise. Il s'assure que les
marchandises sont transportées dans les délais impartis et que les coûts sont
optimisés. Le transitaire est également responsable de la coordination de toutes les
étapes du processus de transport, de la prise en charge des marchandises au lieu de
départ jusqu'à leur livraison à leur destination finale.

III. GESTION ADMINISTRATIVE DE LA PROCEDURE DOUANIERE

Les formalités administratives sont importantes dans le domaine de la logistique du


transport de marchandises, notamment en cas de correspondances entre différents
transporteurs. Et lorsque le transport se fait à l’international, ces démarches sont
encore plus lourdes. Le transitaire international est donc d’une grande aide pour
gérer toute cette paperasse.

En cas d’export de biens, le transitaire constitue un dossier complet, qui regroupe:

 Le titre de transport (connaissement maritime, LTA, …)


 Liste de colisage ou Packing list, qui liste toutes les marchandises en détail à
transporter.
 La facture commerciale du fournisseur.
 Le certificat d’origine de chaque marchandise (accordé par un organisme
accrédité) qui atteste que les produits exportés ont bien été produits, fabriqués
ou transformés dans un pays précis. Ce certificat n’as pas de lien avec le pays
dont les biens sont expédiés.

Par ailleurs, la gestion administrative liée à l’export comprend également:

 L’obtention d’attestations diverses.


 La conformité aux réglementations douanières.
 Les démarches administratives et financières concernant la Douane.
 Les questions juridiques

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 Les formalités d’assurances.
 La gestion des crédits documentaires
 La représentation fiscale (paiement des frais pour le compte du client).

Chapitre 4 :
22
CAS PRATIQUE SUR LES PROCEDURES
IMPORT/EXPORT/CESSION

I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE D’ACCEUIL:

ASNI TRANS est une entreprise marocaine, riche de presque 30 ans en tant que
transitaire (ex TRIEX). Située dans trois zones économiquement importantes ;
Tanger Med, Port de Casablanca et Port d’Agadir. ASNI TRANS se démarque par
des activités diversifiées et par un souci majeur à la qualité des prestations et le
respect des délais et des engagements. Ceci a été accentué, après des années
d’expérience, par une image de marque incontestable sur le marché marocain.

1. Historique

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La société ASNI TRANS a été constituée en 2001 à Casablanca, et ce en profitant de
la dynamisation qu’à connu le secteur de transit, un des moteurs de croissance de
l’économie nationale.

L’évolution et le développement d’ASNI TRANS se sont réalisés selon une


chronologie historique caractérisée par les dates suivantes :

– 1993 : création de TRIEX à Casablanca


– 2001 : substitution de TRIEX par ASNI TRANS
– 2014 : création d’ASNI TRANS Tanger à Tanger–Med, et ASNI TRANS
Agadir à l’ancien port d’Agadir.

2. Fiche technique
Raison Sociale ASNI TRANS
Format Juridique S.A.R.L
Date De Création 2001
Activité Transit ; Import ; Export
Capital Social 100 000,00 DHS
PDG Mr. EL KHOULDI LAHCEN
Gérant du bureau d’Agadir Mr. Abdenbi QAISSI
Siège social Casablanca
E–mail Asnitransagadir@gmail.com
Téléphone 0528840475
Fax 0528827677

3. Organigramme

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DIRECTION GENERALE

BUREAU BUREAU BUREAU


CASABLANCA AGADIR TANGER

GERANT

SERVICE
CONTRO
L ET SA
COORDI ISI
NATION
C
D
E
O ET
O
FA M DE
CU
CT MI CL
M
UR S AR
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AT EN AT
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4. Organisation d’ASNITRNAS
ASNI TRANS opère sur Tanger, Agadir et Casablanca.

L’organisation générale d’ASNI TRANS Agadir se fait à travers plusieurs services :

 Service coordination et contrôle


 Service déclaration et dédouanement
 Service de facturation et documentation
 Service relations douanières.

La direction générale se compose de trois bureaux : un bureau à Agadir, un à


Casablanca, et un à Tanger. Chaque bureau est présidé par un gérant.

La mission de chaque service est :

Service coordination et contrôle : ce service est considéré comme un


membre attaché à tous les services de la société, il peut mener plusieurs
activités en même temps. Ses missions les plus importantes sont : la collecte, la
rédaction et le contrôle de chaque formulaire et document. La communication
joue un rôle très important dans ce service, elle permet de transmettre des
informations concernant les documents nécessaires à l’importation et à
l’exportation aux clients.
Service saisie et déclaration : ce service s’occupe de la saisie et la
déclaration sur le système BADR (Base Automatisée des Douanes en Réseau),
le système de dédouanement en ligne des marchandises au Maroc tant à
l’importation qu’à l’exportation ainsi que la cession. Il prend en charge la
totalité des procédures de manière tout en intégrant des concepts nouveaux
tels que l’anticipation et l’interactivité avec l’opérateur. Il constitue le pilier
sur lequel s’appuie le concept de dédouanement électronique.
Service de facturation et documentation : il se charge de l’établissement
des factures, de la mise à jour des différents états financiers et de
l’enregistrement pièces comptables. L’activité principale de ce service est
l’élaboration des engagements d’importation sur le système PORTNET.
Service relations douanières : qui sont préoccupés de compléter les
dossiers et les déposer chez MARSA MAROC et la Douane.

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Maintenant, avec l’intégration des systèmes automatisés, les documents sont
envoyés directement depuis la direction de l’entreprise. La mission de ce
service est maintenant donc d’inciter les agents de Douane de traiter leurs
dossiers en cas de retard et de prélever les certificats de contrôle de l’ONSSA
(l’Office National de la Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires).

5. Secteurs d’activités :
1- Domaine d’intervention :
ASNI TRANS accomplit, pour le compte de ses clients, les formalités et opérations
de dédouanement à l’import, l’export et cession en intervenant dans les bureaux des
douanes de Tanger Med, port d’Agadir, Casablanca Port, et aéroport Massira.

2- Activités d’ASNI TRANS :


La mission d’ASNI TRANS est essentiellement d’établir les documents
administratifs qui permettent aux clients d’exporter, d’importer et de céder leurs
marchandises. Elle joue un rôle interface entre les services de douanes et le client.
Pour exercer ce métier, l’entreprise jouit d’un agrément auprès des services de
douanes. Son client lui fournit toutes les pièces nécessaires à l’établissement d’un
dossier, il signe des documents codés qu’il remet à la douane. Le cas échéant, il se
déplace sur le terrain et vérifie la nature des marchandises transportées.

2-1. Transit à l’import :

Au niveau de l’import, le rôle d’ASNI TRANS consiste à la réalisation des


opérations suivantes :

 Formalités de dédouanement, de transit et de manutention dans les enceintes


portuaires.
 Le cas échéant, l’enlèvement de la marchandise des points d’entrées, de son
transport et sa livraison.
 Gestion personnalisée des comptes des régimes douaniers économiques.

2-2. Transit à l’export :

Au niveau de l’export, ASNI TRANS remplit les missions suivantes :

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 Réservation du fret aérien ou maritime.
 Formalités de déclaration, d’enregistrement, de manutention et de
dédouanement dans les bureaux des douanes.

2-3. La cession :

En matière d’opérations de cession, ASNI TRANS accomplit les formalités


suivantes :

 Déclaration en douane de la marchandise à céder (déjà admis en RED)


 Autorisation douanière.
 Formalités de cession de la responsabilité.
 Poursuite du transit (transport, livraison…)
 Clôture du transit.
6. Fonctions et missions d’ASNI TRANS
Parmi les fonctions du transitaire :

 Assurer le suivi entre les différents modes de transport


 Trouver des lieux pour faire transiter les marchandises
 Optimiser les coûts d’expédition
 Contacter les bonnes personnes pour réserver des espaces de chargement et de
déchargement
 Négocier les frais du transport
 Assurer les marchandises
 Éditer la documentation relative aux expéditions

7. Clientèle d’ASNI TRANS


Les clients d’ASNI TRANS viennent de différents secteurs d’activités, leur
satisfaction constitue un défi énorme pour l’entreprise afin d’assurer les revenus
garantissant sa survie et sa notoriété. Ainsi on distingue:

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Agroalimentaire :

– Conserverie : DERHEM SEAFOOD export, NOUVELLE COSARNO,


DAMSA.
– Conditionnement: QUALITY BEAN MOROCCO, AGREMBAL.
– Grande pêche : ZINA FISHERIES.
– Exportation des produits maritimes : ANTHOR PESCA.

Industriel :

– Emballage du carton : GPC carton.


– Importation des motocycles : MOTORACING, DA–CHENG export.
– Ferraille : TRANSIMPEX
– Matériel d’irrigation agricole : HORTISUD, UNIMAGEC.

II. PROCEDURES IMPORT/EXPORT

1. Les procédures d’importation

Les procédures de transit d'importation sont les étapes à suivre pour faire
passer des marchandises importées par un pays à destination d'un autre pays.
Ces étapes peuvent varier en fonction des modes de transport utilisés. Voici les
étapes générales impliquées dans les procédures de transit d'importation :

1. Arrivée des marchandises :

Les marchandises arrivent dans le port ou l'aéroport de transit et sont


déchargées du navire ou de l'avion.

2. Déclaration en douane :

L’importateur doit déposer une déclaration en douane et fournir tous les


documents nécessaires, tels que la facture commerciale, le connaissement ou la
LTA et le certificat d'origine (EUR1, Formule A, EUR-MED, ‫شهادة المنشأ‬,…).
L'importateur doit également payer les droits et taxes d'importation pour les
marchandises, qui varient en fonction de type de marchandises.

3. Inspection :

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Les marchandises peuvent être inspectées par les autorités douanières pour
s'assurer qu'elles respectent les normes de qualité et de sécurité en vigueur dans
le pays de destination.

4. Transfert des marchandises :


Après l’inspection de la marchandise et le paiement des taxes d’importation,
l’administration douanière délivre la main levée pour que les marchandises
soient transférées du port ou de l'aéroport de transit vers le moyen de transport
suivant, tel que le train, le camion ou le navire et quittent le bureau de douane.

Il est important de bien connaître les procédures de transit d'importation et de


s'assurer de respecter toutes les exigences légales pour éviter les retards, les
pénalités ou les litiges.

2. Les procédures d’exportation :

Les procédures de transit à l'exportation sont les étapes nécessaires pour faire
passer des marchandises d'un pays à un autre. Voici les étapes générales
impliquées dans les procédures de transit à l'exportation :

1. Préparation des marchandises :


Le vendeur prépare les marchandises pour l'exportation, en veillant à leur
emballage et à leur marquage conformément aux exigences du pays
d'importation, de la nature de la marchandise et du mode de transport.

2. Déclaration en douane :
Le vendeur doit remplir une déclaration en douane pour les marchandises à
l'exportation et fournir tous les documents nécessaires, tels que la facture
commerciale, le titre de transport et le certificat d'origine.

3. Inspection :
Les marchandises peuvent être inspectées par les autorités douanières du pays
de transit pour s'assurer qu'elles respectent les normes de qualité et de sécurité
en vigueur dans le pays.

4. Autorisation de transit :
L’exportateur doit obtenir une autorisation de transit auprès des autorités
douanières du pays de transit pour permettre le passage des marchandises à
travers le pays (la main levée).

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5. Transfert des marchandises :
Les marchandises sont transférées vers le moyen de transport principal, tel que
le navire ou l’avion, pour continuer leur voyage vers le pays d'importation.

6. Déclaration en douane à l'arrivée :


Une fois arrivées au port ou à l'aéroport de destination, les marchandises
doivent être dédouanées et les documents nécessaires doivent être fournis.

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Chapitre 5 :
L’IMPACT DU TRANSITAIRE DANS
L’AMELORATION DE LA CHAINE
LOGISTIQUE

Chaque exportateur ou importateur doit quotidiennement faire face à un certain


nombre de contraintes dans ses transactions à l’étranger, l’approvisionnement des

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produits à l’étranger implique une organisation de transport, de nombreux
documents à compléter et nécessite des connaissances approfondies en commerce et
en transport international.

La distance entre l’acheteur et le vendeur est une contrainte majeure dans


l’expédition des marchandises.

Le transitaire est le spécialiste dans le domaine du transport international et a


pour rôle d’organiser le transport conformément aux standards de l’industrie. Il
connaît les exigences de chacun (exportateur ou importateur), et il est expert au
domaine se rattachant au transport. Et puisque le transitaire fait partie de la
logistique internationale, nous avons choisi de traiter la problématique suivante:

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