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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master en Travaux publics
Spécialité :
Voies et ouvrages d’art (VOA)
Par :
Zouiten Aïcha
Intitulé :
Sous la direction du :
Pr. MESSASSET SALAH / Co. Encadreur PHD. MEBIROUK NADJIB
Soutenue le 04/07/2022
Devant le jury :
- DR. MENDJEL DJENETTE (présidente)
- DR. FELALI KAMEL (examinateur)
Ensuite, je remercie Aux êtres les plus chers et les plus proches au mondema
chère mère, zighed Sohila, et cher père Razki pour leur soutien continu
Littérature et ingénierie
Toute notre gratitude, grâce et remerciement vont à Dieu le tout
puissant qui nous a donné la force, la patience, le courage et la
Volonté pour élaborer ce travail. Je tiens à remercier toutes les personnes qui
ont contribué au succès de la rédaction de ce mémoire.
Je voudrais dans un premier temps remercier, mon encadreur
De mémoire le professeur Messast salah Pour ses efforts auprès de nous
durant l'année scolaire, notamment avec la note de fin d’études.
Je voudrais également remercier tout particulièrement le Dr.Mebirouk
Nadjib, ce encadreur car c'est un pour son effort avec moi dans la partie
théorique et pratique et sa patience continue, car il a été mon coach dans la
phase de formation à la DTP de Skikda.
Je remercie également toute l’équipe pédagogique de
L’université de 20 aout 1955 Skikda Nous saisissons également cette
opportunité pour remercier à le
dr. Mandjel djanet, djebian rachid, ramrem , kharaf lila .
Je tiens également à remercier tout particulièrement Dr. MEGUELLATI
ABDERRAHIM pour ses efforts de l'Université FERHAT ABBES SETIF pour
sa présence dans la partie appliquée et sa patience continue.
Professionnels responsables de ma formation, pour avoir
Assuré la partie théorique et pratique de celle-ci DTP de Skikda
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude l’équipe de
L’ANESRIF.
Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes ont
Participé De près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail.
Table de Matière
Dédicace
Remerciement
Table de Matière
Liste des figure
Liste des tableaux
Résumé
Introduction générale 01 - 02
Chapitre I : Présentation de projet
I. Introduction 04
II. Présentation de la wilaya 05
1. Zone Centrale 01 06
2. Zone Centrale 02 06
3. La Pluviométrie 07
Chapitre II : Le chemin de fer
I. Définition du chemin de fer 18
II.2. Historique 18
II .3. Les avantages est Les Inconvénients de chemin de fer 27
II.4. Constitution de Système Ferroviaire superstructure 27
II.4.1. Le matériel roulant 27
II .5. Le fret 34
II .6. Exploitation ferroviaire 35
Conclusion 36
Chapitre III : Superstructure de la voie
III.1. Introduction 38
III.2. Histoire d'usage de rails 38
III.3. Cause des détériorations 40
III.4. Le rail 40
III.4.1. Fabrication du rail 43
III.4.2. Définition des défauts de rail 44
III.4.3. Définition des recommandations 45
III.4.5. Les longs rails soudés (LRS) 45
III.4.6. Ecartement des rails 46
III.5. Les traverse 46
III.6. Les attaches 48
III.7.les appareils de voie 56
III.7.1. Constitution d'un branchement 56
III.7.2. Aiguillages 57
Table de Matière
Figure X.11. Signal lumineux sur mât normalement implanté à gauche 189
de la voie
Figure X.12. Signal de type bas installé au ras du sol. 189
Figure X.13. Signaux lumineux silhouettes. 190
Figure X.14.Tableau mécanique effaçable 190
Figure X.15.Feu vert de voie libre. 191
Figure X.16. La protection des circulations dans les zones comportant 194
des appareils de voie.
Figure X.17. Ensemble de carrés violets de hauteur normale installés 195
sur voies de service.
Figure X.18. Carré violet de type bas, surélevé dans les zones de 195
montagne Particulièrement enneigées
Figure X.19. Carré violet de type bas. 196
Figure X.20.Guidon d'arrêt fermé sur une ligne à voie unique 196
Figure X.21.Panneau représentant l’indication sémaphore à l’origine 197
du canton qu’il protège.
Figure X.22. Signal lumineux et mécanique. 199
Figure XI.1. Capture de Autodesk civil 3d 2020 202
Figure XI.2. Capture de Interface de civil 3d 203
Figure XI.3. Capture de Interface Google earth 204
Figure XI.4. Capture la zone d’étude un polygone 204
Figure XI.5. Créations trace en plan pour global mapper 205
Figure XI.6. Le polygone de surface TN 205
Figure XI.7. Global Mapper v19.0 206
Figure XI.8. Configuration projection UTM 206
Figure XI.9. Export vecteur XYZ 207
Figure XI.10. Points TOPO le trajet 208
Figure XI.11. Points TOPO le polygone 209
Liste des Figures
: ملخص
تتميز بشكل عام ببنية تحتية متخصصة تتكون.السكك الحديدية هي وسيلة نقل موجهة تستخدم لنقل األشخاص والبضائع
.من قضبان متوازية تسمح بتدوير القطارات المزودة بمحركات
ويعمل هذا. جبل العنق الجديد هو رابط استراتيجي من وجهة نظر اقتصادية واجتماعية/ مشروع خط سكة حديد تبسة
.المشروع كحلقة وصل سريعة كما يسمح بالنقل السريع للخام والفوسفات
(زيادة السعة) لخط السكك الحديدية المنجمية تبسة – جبل العنقAPD وAPS دراسة العمل الحالية في
. كلم107,6 الى النقطة الكيلومترية85 من النقطة الكيلومترية2 جزء
تحديد أنسب الخصائص التقنية لخط السكة الحديد المخطط له سوف تستند إلى التوصيات وكذلك الممارسات التي يتبعها
كانت النمذجة الهندسية للمشروع تم تنفيذه بموجب، )UIC تطورا (معايير
ً واآلخر أنظمة السكك الحديدية األكثرSNTF
.2020 نسخةCIVIL 3D برنامج
Abstract
The railway is a guided mode of transportation for the movement of people and goods. It is
generally characterized by a specialized infrastructure consisting of two parallel rails
allowing the movement of motorized trains.
The project of the new railway line Tebessa/ Djebel-Onk is a strategic link on the economic
and social plan, This project serves to a fast connection allow the rapid transport of the ore
and the Phosphate .
The present work is a study in APS and APD of the duplication (increase of capacity) of the
railway line mining connecting Tébessa to Djebel Onk lot N°02 of the PK 85 to the PK 107
OVER 17.6 kms.
The identification of the most appropriate technical characteristics for the proposed railway
line was based on the recommendations as well as the practices required by the SNTF and
other most developed railway systems (UIC standards), the geometric modelling of the
project was performed with the CIVIL 3D version 2020 software.
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale :
Dans un monde en mutation rapide, face à une concurrence accrue dans tous les
secteurs des transports, les chemins de fer sont en période de restructuration de leur gestion
et de leur technologie. À mesure que de nouvelles méthodes d'organisation sont introduites
et que les politiques commerciales et tarifaires changent radicalement.
Dans le même temps, de nouvelle ligne à grande vitesse sont en cours de
construction et d’anciennes lignes sont renouvelées, Le matériel roulant à confort élevé est
introduit, la logistique et le transport combiné sont en cours de développement. La prise de
conscience des problèmes environnementaux, de la congestion quotidienne des autoroutes
et des aéroports et la recherche d'une sécurité accrue confèrent aux chemins de fer un
nouveau rôle dans le système de transport. Le transport ferroviaire est le moyen le plus sûr
et l’un des plus performants pour se déplacer d’un point à un autre et pour transporter
d’importantes quantités de marchandises et fluidifier la circulation automobile, il existe
depuis des siècles.
Pour le développement du réseau ferroviaire national algérien, et du transport
ferroviaire en général, l’agence nationale d’étude et suivi de la réalisation des
investissements ferroviaires (ANESRIF) procède à la restructuration et la modernisation de
plusieurs lignes ferroviaires.
Ce plan de développement intégré le dédoublement et la modernisation de la ligne
ferroviaire entre les villes d’ANNABA, SOUK AHRAS, TEBESSA et DJBEL ONK, par
son importance au développement de l’économie nationale, car elle permet le transport de
minerai de fer provenant des mines de OUENZA et BOUKHADRA et des minerais de
phosphate provenant de DJEBEL ONK situés dans la localité de BIR EL ATER.
L’ANESRIF a attribué les travaux d’exécution d’une partie de cette ligne OUED
KEBRIT‐TEBESSA‐DJBEL ONK sur un linéaire de 175 kms avec une vitesse de
circulation de 120 km/h au groupement d’entreprises COSIDER TRAVAUX PUBLICS‐
(pour le lot voie) et COSIDER OUVRAGES D’ART et SATPA (pour le lot ouvrage
d’art).
La présente étude a pour objet l’établissement d’une étude en phase APS et APD du
dédoublement d’une partie de la voie ferrée -tronçon Tébessa/ Djebel-Onk- du PK 18+800
au PK 108+750.
1
Introduction générale
Cette étude reprend l’ensemble des critères de conception du tracé voie du lot 02 du
(PK85+000 au PK 107+730.170).
2
Chapitre I
Présentation de projet
Chapitre I : Présentation de projet
I. Introduction :
Dans le cadre du développement du réseau ferroviaire national, et du transport ferroviaire
en général, l’agence nationale d’étude et suivi de la réalisation des investissements
ferroviaires (ANESRIF) procède à la restructuration et la modernisation de plusieurs lignes
ferroviaires.
Ce plan de développement intègre le dédoublement et la modernisation de la ligne
ferroviaire entre les villes d’ANNABA, SOUK AHRAS, TEBESSA et DJBEL ONK, de
par son importance au développement de l’économie nationale, car elle permet le transport
de minerai de fer provenant des mines de OUENZA et BOUKHADRA et des minerais de
phosphate provenant de DJEBEL ONK situés dans la localité de BIR EL ATER Wilaya de
TEBESSA.
L’ANESRIF a attribué les travaux d’exécution d’une partie de cette ligne OUED
KEBRIT‐ TEBESSA‐ DJBEL ONK sur un linéaire de 175 km circulée à une vitesse de
120 km/h au groupement d’entreprises COSIDER TRAVAUX PUBLICS‐ COSIDER
OUVRAGES D’ART ET SATPA, dont SYSTRA ALGERIE qui est chargée de
l’élaboration des études d’exécution d’infrastructures pour le compte de COSIDER
TRAVAUX PUBLICS.
L’entreprise COSIDER TP a établi un partage de cette ligne selon ses priorités en plusieurs
lots ; de 1 jusqu’à 9, chaque lot a un PK de début et un PK de fin et organisés comme suit
(voir également le synoptique de l’illustration 1) : Notre projet a pour objet l’étude
d’exécution du dédoublement de la voie ferrée tronçon Tébessa/ Djebel-Onk du PK
18+800 au PK 108+750 sur la base d’APD et les plans d’exécution de la plateforme.
Ce rapport reprend l’ensemble des critères de conception du tracé voie du lot 02 du
(PK85+000 au PK 107+730.170).
Ce tronçon comprend la gare de GHDIR SAFIA et de DJEBEL EL ONK de la ligne
ferroviaire OUED KEBRIT-TEBESSA-DDJEBEL EL ONK.
Lots PK Début PK Fin Longueur (ML)
LOT 07 18,800.000 31,000.000 12,200.000
LOT 08 31,000.000 59,650.000 28,650.000
LOT 01 59,650.000 85,000.00 25,350.00
LOT 02 85,000.000 107,771.830 22,771.830
LOT 03 91,000.000 107,000.000 16,000.000
LOT 04 77,000.000 91,000.000 14,000.000
LOT 05 55,770.890 77,000.000 21,229.110
LOT 06 107,000.000 123,278.870 16,278.870
LOT 09 0.000 18,800.000 18,800.000
4
Chapitre I : Présentation de projet
5
Chapitre I : Présentation de projet
Le Semi-aride supérieur (400 à 500 mm/an) : très peu étendu il ne couvre que
quelques îlots limités aux sommets de quelques reliefs (Dj serdies et Dj
Bouroumane)
Le Semi-aride (300 à 400 mm/an) : représenté par les sous étages frais et froid, il
couvre toute la partie Nord de la Wilaya.
Le Sub-aride (200 à 300 mm/an) : il couvre les plateaux steppiques de Oum Ali,
Saf Saf El Ouessera, Tlidjene et Bir El Ater.
L’Aride ou le Saharien doux (- 200mm/ an) : il commence et s’étend au-delà de
l’Atlas saharien et couvre les plateaux de Negrine et Ferkane.
D’après l’étude qu’a entrepris la DPAT (Direction de la Planification et de l’Aménagement
du Territoire) et le DSA (Direction des Services Agricoles) de Tébessa, la wilaya est
partagée en trois (03) grandes zones sur la base d’une étude technique et physique (climat,
relief, végétation, température et ressources hydriques) ces zones sont :
1- Zone du Nord. 2- Zone Centrale. 3- Zone du Sud.
La zone Centrale a été définie comme zone steppique elle est départagé à son tour en deux
sous zones. (Cf Carte n°03)
1) Zone Centrale 01
Cette zone représente une zone steppique à vocation agricole et ce pour l’extension des
grandes cultures, considérée « riche »en raison de l’élevage ovin très répandu, elle englobe
des Oueds bas, comme O.BhiretMechtel, O.Guersas, O.Tlidjene, O.El Ma Labied, au nord,
Dj.Nemamcha, Dj. Botna et Dj. Saf-Saf au sud.
Ses caractéristiques :
o Une pluviométrie de 350mm/an.
o Des températures caractérisées par une grande amplitude.
o Des vents violents.
o Une pente moyenne estimée à 3%.
o Un ruissellement d’une grande fluctuation qui joue le rôle d’écluse pour
l’évacuation des eaux des pluies vers O.Cheria et O.Guersas.
2) Zone Centrale 02
Appelée généralement « Pays des moutons », elle occupe la partie centrale de la wilaya et
contient dans sa partie Nord Est l’écluse du bassin versant de O.ElKebir et O.Safsaf et on y
trouve aussi des dépressions du coté de Dj.Nemamche et Dj. Darmoun.
Ses caractéristiques :
6
Chapitre I : Présentation de projet
7
Chapitre I : Présentation de projet
8
Chapitre I : Présentation de projet
1- Le relief
Le relief est considéré comme la plus évidente des constantes naturelles, de part son
importance et de sa délimitation des espaces ou l’orientation vers un certain mode
d’exploitation. La région d’étude appartient aux terminaisons Sud de la chaîne
montagneuse Tébessienne et les piémonts Sud Est de la chaîne des Nemamcha. A travers
l’observation des cartes topographiques 1/500000eme et 1/200000eme de la wilaya de
Tébessa et les sorties sur terrain on constate que la chaîne montagneuse est tournée vers
l’Ouest, (cf carte n°4),elle entoure et limite trois zones plates, une sorte de plaines appelées
localement « BHIRET », constituées pour la plupart de bassins ouverts. Nous
remarquerons la répétition des mêmes unités topographiques du Nord au Sud :
montagnes – plaines – montagnes – plaines.
Wilaya de Tébessa N
RELIEF DE LA REGION
D’ETUDE DELA WILAYA
DE TEBESSA
TUNISIE
0 5 10 15 Km
Point culminant
Courbes de niveau
9
Chapitre I : Présentation de projet
Le climat
Le climat est un facteur qui définit toute activité agricole et sa qualité d’une part et son
importance et son impact sur la croissance et le renouvellement de la végétation steppique
d’autre part.
Le climat semi-aride ou climat de la steppe est caractérisé par une saison sèche la majeure
partie du temps et par une saison humide. Les précipitations sont faibles avec une moyenne
annuelle comprise entre 250 et 500 mm qui sont réparties inégalement dans l'année.
Le climat de la région étudiée est de type continental, il se caractérise par une chaleur
excessive en été et une précipitation insuffisante et variable durant l’année; il est marqué
par des contrastes climatiques. Ceux-ci résultent en général des différences de température,
et de saison des pluies.
En général, on observe à l'intérieur de ces saisons des fluctuations importantes des
températures qui peuvent dépasser les 45 degrés centigrades au cours de la saison sèche
"chaude" en journée et tomber à 15 degrés centigrades au cours de la nuit. Ces fluctuations
de températures au cours d'une même journée limitent la croissance des espèces végétales.
Tab n° 02 : Moyennes de précipitations et de températures (Digramme ombrothermique)
Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
Précipitation (mm) 36 27 27 29 34 19,6 10 18 30 27 30 30
Température(c°)T2 10 13 18 24 33 22 52 51 41 30 18 12
station de Tlidjene (1990-2010)
Fig n°02 :
10
Chapitre I : Présentation de projet
Ce diagramme montre que la période sèche s'étale sur quatre mois de l’année de juin
jusqu’à septembre.
Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
Précipitation (mm) 17 10 14 13 11 5 2 6 10 11 20 9
Température T2(c°) 24 28 34 41 51 61 68 67 57 46 34 26
Fig n°03:
Qui est établit à partir des donnés pluviométriques et thermiques moyennes mensuelles
calculées sur une période de 10 ans.
Ce diagramme montre que la période sèche s'étale sur huit mois de l’année d’avril jusqu’à
novembre.
Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
Précipitation (mm) 27 30 45 30 36 30 12 25 29 23 28 22
Température T2(c°) 13 16 20 35 34 45 50 50 42 31 31 15
11
Chapitre I : Présentation de projet
Fig n°04
qui est établit à partir des donnés pluviométriques et thermiques moyennes mensuelles
calculées sur une période de 10 ans.
Ce diagramme montre que la période sèche s'étale sur quatre mois de l’année de juin
jusqu’à septembre.
Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
Précipitation (mm) 27 22 29 24 27 18 8 16 23 21 26 20
Température T2(c°) 15 19 24 33 39 50 57 56 47 36 28 18
Tab n° 05 : Moyennes de précipitations et de températures (Digramme ombrothermique)
de La région d’étude (1990-2010)
12
Chapitre I : Présentation de projet
Ce diagramme montre que la période sèche s'étale sur cinq mois de l’année de mai jusqu’à
septembre
Un mois est considéré sec lorsque la courbe des températures (T°C) est supérieure à celles
des précipitations (P=2T). La partie du graphe comprise entre les courbes traduit à la fois la
durée et l’intensité de la sécheresse. De tels diagrammes établis à partir des moyennes
n’ont qu’une valeur indicatrice du régime climatique et du nombre de mois secs.
Comme le montre les figures, toutes les stations sont caractérisées par une saison sèche qui
s’étend sur 4 mois au minimum, voir 8 mois pour Bir EL Ater, où la saison sèche est la
plus longue.
A titre d’exemple l’année 2010 a été particulièrement caractérisée par un hiver froid
humide et instable, avec des températures minimales rudes (-4,40°C au mois de décembre)
sous abris. (cf tableau n° 06)
13
Chapitre I : Présentation de projet
14
Chapitre I : Présentation de projet
La Pluviométrie
Les pluies
Concernant les précipitations la moyenne pluviométrique est dérisoire, elle permet à peine une
culture céréalière, appelées communément dans la région « culture loterie », et la croissance de
certaines plantes steppiques.
On notera toutefois que la région connait des situations extrêmes de pluviosité ou de sécheresse,
telle que l’année exceptionnellement pluvieuse de 1990 où il a été enregistré 534,7 mm et une
moyenne de 438,1 mm à Tébessa (de septembre à avril), suivi de plusieurs périodes de
sécheresse, la moyenne de l’année 2010 est de 239mm (période de septembre à avril), alors que
la moyenne sur 30 ans toujours pour la même période est de 136.3 mm.
Le Gel
Ne survient qu’en hiver et au printemps, la plus longue période fut enregistrée à la saison 1991 –
1992 et fut estimée à 42 jours de gel (de novembre à mars). Pour l’année 2010, on a enregistré 13
jours de gel, de janvier à mars.
Ces précipitations occultes jouent un rôle négatif dans la croissance des plantes, vu leur
intolérance au froid et au gel, sauf pour l’Armoise qui emmagasine (dans ces conditions) des
graines pour une période qui peut aller à deux (02) années.
La Neige
Considérée comme l’élément le plus important dans l’alimentation des nappes souterraines par
l’infiltration de l’eau (neige fondue) dans les profondeurs du sol, elle participe aussi au
renouvellement de quelques espèces steppiques.
Bien entendu elle a aussi un rôle négatif s’il y a alternance avec de la pluie donc formation de gel.
Pour l’année 2010 que nous avons pris en exemple, il n’y a eu aucune précipitation de neige.
15
Chapitre I : Présentation de projet
Pluie
T° T°
T° T° T° Gelée Neige Sirocco Vent
Hum absol Moy
Mois Moy Moy Max absolue nbr nbr nbr max
en % ue Min Nbr de
en °c en °c Min en mm jour jour jour en m/s
Max en °c jour
en °c
en °c
52,00 08.30 21.00 13,90 -01,70 03.30 39,00 17,00 03,00 00,00 00,00 26,00
Jan
65,00 10.20 30.10 15,50 -04,00 03.70 03,00 06,00 08,00 00,00 00,00 29,00
Fév
57,00 13.10 29.20 20,20 -02,60 06.10 13,00 08,00 02,00 00,00 00,00 31,00
Mar
61,00 15.90 29.40 23,00 03,00 09.60 79,00 17,00 00,00 00,00 00,00 30,00
Avr
58,00 17.40 31.00 24,50 04,90 10.30 35,00 16,00 00,00 00,00 00,00 22,00
Mai
49,00 24.00 29.70 32,30 09,20 15.40 26,00 14,00 00,00 00,00 00,00 22,00
Juin
48,00 27.20 42.50 35,70 14,50 18.20 20,00 10,00 00,00 00,00 00,00 22,00
Juil
49,00 27.10 40.60 35,70 14,20 18.60 02,00 03,00 00,00 00,00 01,00 23,00
Aoû
62,00 21.70 35.30 29,10 08,00 14.70 77,00 13,00 00,00 00,00 00,00 29,00
Sept
65,00 16.80 33.80 23,00 08,80 10.50 17,00 11,00 00,00 00,00 00,00 26,00
Oct
73,00 11.90 23.50 16,30 00,60 05.90 55,00 06,00 00,00 00,00 00,00 26,00
Nov
60,00 08.80 25.60 15,00 -04,40 04.00 06,00 06,00 00,00 00,00 00,00 23,00
Déc
Tab n° 06 : Résumé Climatologique Année 2010
16
Chapitre II
Le chemin de fer
Chapitre II : Le chemin de fer
18
Chapitre II : Le chemin de fer
locomotive, cependant, pourrait être utilisée pour la traction sur les routes seulement.
George Stephenson, qui a réalisé en 1814 la première locomotive à vapeur utilisée pour la
traction dans les chemins de fer, a le mérite de perfectionner le design. Il fit breveter. Un
système de transport du charbon mû par une locomotive à vapeur. La ligne Fut construite,
raccordant Middleton Colliery à Leeds. La locomotive a été construite par Matthew
Murray, (Murray and Wood). Le Middleton Railway fut donc le premier Chemin de fer à
utiliser la vapeur avec succès dans un objectif commercial. C'est également le premier à
faire l'objet d'actes juridiques Le premier chemin de fer public au monde a été ouvert à la
circulation le 27 septembre 1825 entre Stockton et Darlington au Royaume-Uni.
Simultanément, d’autres pays d’Europe ont également mis au point de tels systèmes
ferroviaires ; la plupart des trains introduits pour le transport de passagers pendant cette
période.
Le premier chemin de fer en Allemagne a été ouvert de Nurenberg à Furth en 1835. Les
États-Unis ouvrent leur première ligne de chemin de fer entre Mohawk et Hudson en 1833.
Le premier réseau voit le jour en Europe continentale dans la région de Saint-Étienne, et en
Amérique du Nord, la période de plus grand développement du chemin de fer va de 1848 à
1914 le chemin de fer a cette période connut un développement remarquable les pays qui
disposaient de charbon, ou qui pouvaient facilement en importer, comme l’Europe et les
Etats-Unis. Bénéficiant de la révolution industrielle, les grands réseaux ferrés furent
construits entre 1830 et 1890. Après la Première Guerre mondiale, le chemin de fer
continue à se développer, notamment les lignes secondaires à voie étroite, mais il est
fortement Concurrencé, sur les courtes distances, par l'automobile et le camion. Après la
Seconde Guerre mondiale arrive la concurrence de l'avion sur les longues distances ; les
lignes secondaires disparaissent. La crise pétrolière de 1973 marque le début du renouveau
du chemin de fer, Principalement pour les transports de voyageurs à l'intérieur des grandes
métropoles et grâce à de nouvelles lignes inter cités, parcourues par des trains à grande
vitesse. Au cours des 30 dernières années, l’amélioration de la qualité de la vie dans les
grandes villes, le bouleversement dramatique Congestion routière et aéroportuaire,
l'intensification de la pollution atmosphérique et sonore, Ainsi que la crise énergétique
persistante, ont tous crée un problème écologique massif. Ainsi, le chemin de fer a fait son
grand retour puisqu'il s'agit d’un mode de transport respectueux de l'environnement et
devenir plus à jour, et peut se déplacer à très grande vitesse. L'utilisation du transport
ferroviaire est de plus en plus jugé impératif, tant pour les déplacements en milieu urbain
que suburbain [1, 2,3].
19
Chapitre II : Le chemin de fer
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Chapitre II : Le chemin de fer
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Chapitre II : Le chemin de fer
La fusée de Stephenson (The Rocket en anglais) est une des premières locomotives à
vapeur. Construite en 1829 à l'occasion du concours de Rainhill , elle était constituée
d'une chaudière tubulaire horizontale et était mue par deux cylindres, situés de chaque côté
de la locomotive, inclinés à 35°. Comportant un seul essieu moteur et un essieu arrière
porteur, elle est du type 011 (0-2-2 pour les Britanniques) [4].
EN ALGERIE :
En Algérie, le chemin de fer a été introduit vers la seconde moitié du 19ème siècle avec la
réalisation et l’ouverture de la ligne Alger – Blida entre 1859 et 1862. Par la suite,
plusieurs programmes de construction de chemin
de fer ont été réalisés avec un total de 1365 km en 1878 et 3400 km en 1906 puis 6270 km
en 1946. La carte fournie ci-dessous illustre l’ensemble du réseau avant 1942 [4].
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Chapitre II : Le chemin de fer
Figure II.9. un train engagé sur le pont des Cascades à Tlemcen, 1905
Programme de 1879-1906
2 035 km de lignes nouvelles ont été réalisés. C’est au cours de cette période
qu’une deuxième connexion avec le réseau tunisien a été mise en service en 1906
(Haidra en Tunisie, le Kouif en Algérie).
Le prolongement de la ligne Sidi Bel Abbés-Tlemcen Vers la frontière marocaine
concrétise la connexion ferroviaire Algéro-Marocaine (Akid Abbés-Oujda). Le 18
juillet 1879 une nouvelle campagne d'investissement fut lancée à l'échelle nationale
pour renforcer les lignes "d'intérêt général" avec comme objectif d'ajouter 1747 km au
réseau existant. La construction de ces lignes dites "d'intérêt local" est laissée à la charge
des investisseurs privés et des collectivités locales. Dans les trente ans qui suivirent, 2 035
23
Chapitre II : Le chemin de fer
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Chapitre II : Le chemin de fer
Période postindépendance
La Société nationale des chemins de fer français en Algérie devient la Société
nationale des chemins de fer algériens (en gardant le même sigle SNCFA) le 16
mai 1963.
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Chapitre II : Le chemin de fer
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Chapitre II : Le chemin de fer
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Chapitre II : Le chemin de fer
Le Matériel
Roulant
Matériel Matériel
Moteur Remorqué
Autorail ou Automotrice ou
Locomotives Locotracteur Locomotives Rames thermiques Rames électrique
Diesel P<800kw P<800kw Électriques
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Chapitre II : Le chemin de fer
- Transport combiné
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Chapitre II : Le chemin de fer
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Chapitre II : Le chemin de fer
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Chapitre II : Le chemin de fer
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons essayé de voir les principaux éléments de chemins de fer et
ses avantages (les Constituants de la voie, la technique de système ferroviaire et leur
historique et leur évolution au niveau mondiale et nationale, ainsi que leur avantages et
Inconvénients). Selon ce chapitre on peut dire que le transport ferroviaire est l’un des
moyens de transport les plus importants et un facteur d’indicateurs économiques pour les
pays, donc le développement du réseau ferroviaire d'un pays est un signe de son
développement économique.
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Chapitre III
Superstructure de la voie
Chapitre III : Superstructure de la voie
III.1. INTRODUCTION :
Une voie ferrée est constituée par un assemblage d’éléments de caractéristique physiques
et mécaniques différentes qui permettant la transmission à la plat forme (infrastructure), les
charges statiques et dynamiques des roues .pour pouvoir supporter les efforts verticaux,
transversaux et longitudinaux, la voie comporte deux rails dont l’inclinaison et
l’écartement sont maintenus par des travers qui sont, elles-mêmes, disposées le long de la
voie et reposées sur une couche de ballast. [1]
Chaque voie de chemin de fer à ces propres paramètres qui servent à définir des caractères
de cette dernière qui sont :
le type de rail utilisé (poids, longueur, section).
le mode de fixation des rails aux traverses.
la longueur des rails en voie (barres normales éclissées ou longs rails soudés).
l'écartement des rails, et les tolérances admises.
le type et la densité des traverses (travelage).
le tracé en long (rayons de courbure et dévers).
le tracé en profil (pente ou rampe).
le support (ballast ou béton).
la charge admise par mètre courant ou à l'essieu.
la vitesse des trains (voies à grande vitesse).
III.2. HISTOIRE D'USAGE DE RAILS :
Historiquement l'utilisation de bandes de roulements à Milan, composées de deux files
parallèles de dalles en pierres ou de madriers de bois, a été une alternative au pavage
complet des chaussées pour diminuer la résistance au roulement des chariots. Le chemin de
fer s'est vraiment développé lors du boom ferroviaire des années 1840 mais de très
nombreuses innovations avaient eu lieu au cours des siècles précédents [2].
La première voie ferrée a été établie au Royaume-Uni au début du XVIIe siècle,
principalement pour le transport du charbon d'une mine à un canal, d'où il pouvait être
chargé sur des barges
Sur les chemins de mines, les débris des matières transportées demeuraient sur la voie et
donnaient lieu à un supplément de tirage ; pour éviter cet inconvénient, on adopta des rails
saillants en bois et on fit venir une joue ou boudin latéralement au bandage des roues des
véhicules. En 1767, Reynolds substitue la fonte au bois pour augmenter la durée des rails,
38
Chapitre III : Superstructure de la voie
tout en leur conservant leur forme primitive ; En 1789, apparaissent enfin les rails en fer
laminé, et c'est plus tard que ceux-ci ont été remplacés par les rails d'acier[3].
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Chapitre III : Superstructure de la voie
Est un profilé métallique spécial destiné à supporter la charge de la roue et permet son
guidage et son roulement.
L’acier utilisé doit satisfaire aux diverses contraintes de fatigue, corrosion et abrasion. Sa
composition, outre que le carbone, comprend le manganèse, silicium, phosphore et soufre.
Les dimensions varient suivant les pays et les lignes. Dans le cas général ou le trafic
important, la masse linéaire du rail est de 60 kg/m. Les deux files de rail sont fixées sur les
traverses qui maintiennent leur écartement et répartissent la charge sur le ballast. Le rail
sert également de conducteur électrique, soit pour le retour du courant de traction, soit pour
les courants de signalisation. Sa caractéristique électrique s’exprime par sa résistance
linéique R à une température de 20C°.[4]
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Chapitre III : Superstructure de la voie
41
Chapitre III : Superstructure de la voie
Les rails utilisés en chemins de fer passent par beaucoup d’étapes avant leur mise en
service. La première consiste à fabriquer la fonte par réduction du minerai de fer dans les
hauts fourneaux puis la conversion de fonte en acier par combustion du carbone
excédentaire. Apres l’acier est coulé dans des lingotières de forme allongé mais de profile
nettement supérieur à celui de rail, le laminage a lieu à chaud, il doit être terminé aussi
basse que possible, ensuite un traitement thermique est programmé avant que le rail soit
dressés, fraisés a longueur, percé et alésés. [5]
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Chapitre III : Superstructure de la voie
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Chapitre III : Superstructure de la voie
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Chapitre III : Superstructure de la voie
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Chapitre III : Superstructure de la voie
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Chapitre III : Superstructure de la voie
mais leur durée de vie est très courte, alors pour régler le problème, on procède à un
traitement chimique avec de la créosote et sous pression. Dans nos jours les
traverses en bois ne sont pas utilisées fréquemment vue leur effets négatif sur
l’environnement et leur cout élevée.
- Travers en béton armé : les travers en béton ont une durée de vie plus importante
ainsi qu’il coute moins cher ce qui a élevé leur utilisation à travers le monde, ainsi
que leur poids important assure un bon ancrage de la voie dans le ballast La
fixation des rails se fait par des attaches élastiques munies de dispositif élastique en
caoutchouc
- Bi bloc : formées de deux blocs de béton reliés par une entretoise métallique, qui
absorbe les efforts en milieu de traverse.
- Monobloc : en béton précontraint, amincies dans leur partie centrale, armées de fils
à haute résistance [3]
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bi bloc
Chapitre III : Superstructure de la voie
Les traverses bi-bloc en béton armé pour rail 60-E1 sont utilisées dans toutes les sections
de voie courante, les traverses sont posées à raison de 1666 unités au kilomètre (soit au pas
de 0,60 m entre axes des traverses).
Les voies de service, les voies d’évitements et les voies tiroirs seront équipées aussi de
rails 60-E1 posés sur des traverses bi-bloc de type VAX U31.
III.6. Les attaches :
Une attache est un appareil constitué d’un crapaud qui est maintenu par un boulon
accroché dans la traverse, elle sert à fixer le rail sur cette traverse pour l’empêcher de tout
déplacement
• Type d’attaches :
Les anciennes attaches étaient pour les traverses en bois, on distingue les crampons puis les
tirefonds, le premier type fait mal au patin, le rail alors peut se relever de la traverse, le
deuxième est tellement rigide, que le rail peut soulever la traverse en se redressant, pour les
traverses métalliques, il s’agit des boulons qui fixent les crapauds sur le patin. Le
développement technologique a permis de concevoir et mettre en œuvre des attaches
élastiques qui peuvent résister d’une manière élastique aux mouvements verticaux, surtout
vers le haut, ces déplacements se font sans jeu, sans chocs. L’attache nabla ainsi appelée en
raison de sa forme triangulaire, comme l’opérateur mathématique, elle est constitué par un
crapaud (lame-ressort) maintenue par un écrou «tirefond » vissé sur une tige filetée dans
des encoches accrochées dans le blochet. Le rail repose généralement sur une semelle
cannelée en caoutchouc qui joue le rôle d’un amortisseur. Ce type d’attache est le plus
répondu au monde, il convient aux longs rails soudés sur traverses en béton. [3]
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Chapitre III : Superstructure de la voie
a. L’attache NABLA :
Ainsi appelée en raison de sa forme triangulaire, comme l’opérateur mathématique, elle est
constituée par un crapaud (lame –ressort) maintenue par un écrou “tirefond” vissé sur une
tige filetée dans des encoches accrochées dans le blochet .le rail repose généralement sur
une semelle cannelée en caoutchouc qui joue le rôle d’un amortisseur .Ce type d’attache
est le plus répondu au monde, il convient aux longs rails soudés sur traverses en béton. [1]
b. Attache rigide :
Une attache est dite « rigide » si, du fait du manque de souplesse des matériaux la
constituant, elle n'accompagne pas le mouvement vertical du rail lors du passage des roues.
Elle assure un bon maintien transversal du rail mais ne garantit en rien son maintien
longitudinal, lui permettant ainsi de « cheminer », c'est-à-dire de se déplacer vers l'origine
ou l'extrémité de la ligne sous les sollicitations de la dilatation ou des forces de freinage ou
d'accélération des convois.
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Chapitre III : Superstructure de la voie
Elle ne peut donc pas être utilisée pour la confection de LRS sauf à être associée à des
dispositifs « anti-cheminants » s'opposant à tout mouvement longitudinal du rail. [1]
- Crampon de rail
Le tout premier mode de fixation qui fut utilisé à l'origine, un crampon de rail est un large
clou avec une tête en champignon utilisé pour sécuriser les rails et les plaques d'assise aux
traverses de voies. Le crampon est environ en forme de ciseaux avec un bord plat. La
fonction principale du crampon est de maintenir le rail et éviter l'arrachement. Le crampon
en tête de chien fournit une solution robuste, simple à prix réduit pour sécuriser les voies
ferrées. n'est pratiquement plus utilisé. [10]
- Tire-fond :
Le tire-fond est une grosse vis utilisée pour fermer les selles de rail et plaques nervurées
pour traverses en bois. Dans la construction de rail avec des traverses en béton, le tire-fond
est utilisé en combinaison avec une cheville pressée en plastique dans la traverse en béton,
fixations directes ou indirectes du rail sur des traverses en béton et en bois.
Les tire-fond existent en différentes dimensions : 115 mm pour traverse bois sans selle,
135 mm pour traverse bois avec selle ou pour les traverses béton et 215 mm pour les
traverses bois (dit platelage) des passages à niveau. [1]
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Chapitre III : Superstructure de la voie
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Chapitre III : Superstructure de la voie
Elles sont mises en œuvre avec des semelles en caoutchouc qui se placent entre la traverse
et le dessous du rail. Ces semelles ont pour rôle d'amortir une partie des vibrations et de
permettre le cheminement longitudinal du rail sans endommager la traverse.
On trouve aussi souvent des cales en plastique qui servent à assurer un maintien latéral du
rail.
Les différences entre attaches élastiques portent essentiellement sur le type de ressort
utilisé, ainsi que sur son mode de fixation aux traverses.
Exemple d'attaches élastiques :
Attache élastique E Pandrol
Attache élastique SKL
Attache élastique PR Pandrol
Attache élastique Fast
Attache élastique Nabla
d. Attaches vissées :
Elles sont fixées aux traverses par utilisation d’une tirefonneuse à essence ou diesel :
- des systèmes plus ou moins complexes de boulons pour les traverses métalliques, certains
types de traverses en béton et la pose indirecte sur traverses en bois. La pose indirecte
consiste à fixer le rail à une platine métallique elle-même fixée à la traverse par des tire-
fonds. L'avantage de cette méthode est de ne pas user la traverse lors des démontages et
remontages de l'attache pour les travaux d'entretien du rail.
- des tire-fond sur les traverses en bois en pose directe ;
- des boulons-tire-fonds sur certains types de traverses en béton ;
Un couple de serrage précis doit être scrupuleusement respecté lors de la fixation pour
assurer un maintien optimal du rail utilisation d’une clé dynamométrique. Les assemblages
ayant tendance à se desserrer progressivement du fait des vibrations, il faut, à intervalle
régulier, vérifier que la fixation est toujours suffisante et la reprendre si nécessaire. [8]
- Ressort à spires :
Sur les traverses en bois, il s'agit toujours d’une attache indirecte. La pièce métallique
appuyant sur le patin du rail est maintenue sous pression par un ressort à spires boulonné.
Ce type d'attache est très répandu.
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Chapitre III : Superstructure de la voie
- Ressort à lame :
Le rôle du ressort est assuré par une pièce métallique plus ou moins plane fixée à la
traverse et appuyant sur le patin du rail.
On peut citer dans cette famille les attaches type « RN » et « Nabla », de conception
française. On la trouve surtout en France ou dans les pays ayant de fortes relations avec la
France.
- Ressort à « boudin » :
Dans son principe, elle ressemble à l'attache « à lame », mais le ressort est une pièce
métallique en acier rond d'assez gros diamètre façonné en forme de « M » fixé à la traverse
au moyen d'un système de boulons.
Ce type d'attache est développé par l'industriel Vossloh et tend, dans les pays germaniques,
à remplacer au fil des renouvellements de voie l'attache indirecte à ressort.
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Chapitre III : Superstructure de la voie
e. Attaches clipsées :
Il s'agit d'une attache dont le ressort, de même type que celui de l'attache vissée « à boudin
», n'est pas fixé par vissage mais par emboitement à force dans une selle fixée à la traverse.
Les contraintes auxquelles est soumis le ressort assurent à la fois son maintien en place et
la fixation élastique du rail.(utilisation d'une clipseuse, son poids est de 143 kg) ( type
Pandrol)
L'absence de vissage supprime de facto le risque de dévissage. Il n'est donc plus besoin de
vérifier périodiquement le serrage des attaches. Ceci est un point de vue ou un argument
commercial, ce type d'attaches ayant tendance, à la longue, à se déloger de sa selle, ce qui
est tout aussi embêtant que le desserrage. De plus lors d'interventions ayant nécessité le
retrait des attaches, la remise en place de ces attaches nécessite que la traverse soit au
même niveau que le patin du rail, ce qui peut dans le cas de voies assez ancienne être
compliqué, et ce qui peut nécessiter une manutention supplémentaire. Contrairement à une
attache plus traditionnelle avec tirefond (nabla ou autre) dont le simple serrage du tirefond
permet de remonter la traverse.
Ce type d'attache a été développé par l'industriel britannique Pandrol. Elle est très répandue
au Royaume-Uni, mais aussi, du fait de sa très grande facilité d'emploi et de son absence
d'entretien (point de vue discutable), sur un grand nombre de réseaux n'ayant pas de raisons
de nature protectionniste de privilégier un autre type d'attache (point de vue). En France,
les attaches Fastclip sont utilisées sur les nouvelles voies (LGV principalement), ainsi que
lors de certaines opérations de renouvellement voie et ballast lorsque de grandes longueurs
de voie sont renouvelées. [10]
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Chapitre III : Superstructure de la voie
55
Chapitre III : Superstructure de la voie
NB :
Le système d’attache est la partie qui transmet les charges entre le rail et les traverses et
qui maintient l’écartement. Le système de fixation du rail appliqué sur ce projet se
confirme à la norme EN13481-2 (système de fixation des traverse en béton).Plusieurs
types et techniques d’attache sont disponibles sur le marché. Mais l’attache élastique est
recommandée selon l’exigence du type de traverse en béton armé ainsi que pour la pose en
LRS. Les seuls types d’attaches à utiliser sur les voies en LRS sont celles qui offrent une
résistance garantie contre le déplacement du rail dans le sens longitudinal ou transversal
par rapport à la traverse.
Il sera employé des attaches élastiques, de telle façon à former un intermédiaire élastique
entre rail et traverse. Le système recommandé est une attache à lame de type Nabla.
III.7.les appareils de voie :
Les appareils de voie ou branchements sont des dispositifs permettant au matériel roulant,
soit de passer d'une voie sur une autre, soit de traverser une voie.
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Chapitre III : Superstructure de la voie
1 : partie aiguillage
2 : partie intermédiaire
III.7.2.Aiguillages :
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Chapitre III : Superstructure de la voie
Les taquets pallient le risque de dérive (mouvement de véhicules non contrôlé) : ils sont
utilisés pour protéger des parties de voie (par exemple la sortie d'un embranchement, d'une
voie de stationnement).
Les taquets sont « dérailleurs » ou « d'arrêt », selon qu'ils sont prévus pour provoquer le
déraillement sur un côté de la voie ou bien pour arrêter un mouvement à faible vitesse.
Le taquet a deux positions : haut ou bas.
Sur une roue ferroviaire, on distingue la bande de roulement (ou "table" de roulement) qui
est en contact avec la surface du haut du rail (le champignon) et le boudin qui assure le
guidage en prenant appui sur les faces latérales du champignon.
- la bande de roulement est une surface conique (conicité de la roue) et non
cylindrique
- le boudin doit avoir une hauteur limitée pour éviter les appuis intempestifs sur le
bord extrême de la roue : sur un profil normalisé il a par exemple 30 mm de hauteur
sur 32 mm de largeur. [2]
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Chapitre III : Superstructure de la voie
Sont constitués par deux branchements simples intercalés. Ils peuvent être unilatéraux
lorsqu’ils permettent deux passages en déviation d'un des côtés de la voie directe, ou
bilatéraux lorsqu’ils permettent une déviation de chaque côté de la voie directe. Ils sont
utilisés uniquement lorsque la place disponible est limitée.
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Chapitre III : Superstructure de la voie
Les traversées-jonctions :
Sont des combinaisons de branchements simples et traversées de voie sur un espace réduit.
Elles permettent aux véhicules de passer d’une voie à l‘autre sans interruption du
roulement par un croisement.
Il y a lieu de distinguer :
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Chapitre III : Superstructure de la voie
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons défini les éléments forment la superstructure et pour chaque
élément nous avons parlé des systèmes existant au niveau du monde et les systèmes utilisés
dans notre payé précisément pour notre projet.
NB :
Le rail qui sera utilisé pour notre projet est de type 60 E1 (pesé 60.21 kg/m).
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Chapitre III : Superstructure de la voie
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
IV.1. Introduction :
Dans cette phase du choix du couloir (APS), on va étudier deux variantes par l’étude de
plusieurs paramètres, et le choix de la meilleure variante nous permettrons d’établir par la
suite l’étude en APD.
IV.2. Définition :
La phase APS ; c’est l’étape qui vient directement après la phase préliminaire dans le cas
où cette dernière est prévue. Elle consiste à étudier plus profondément les variantes retenues
dans l’étude antérieure ou bien quand celle-ci n’est pas prévue, de procéder à l’étude à partir
de plan d’état majeure, de carte topographique et aussi géologique, permettant ainsi de mieux
cerner les aléas, les contraintes et les avantages liés à la situation sociaux-géographique de
chaque variante.
On devra faire une étude multicritère pour le choix de la variante à retenir, celle-ci sera
basée sur un plan de comparaison selon l’ensemble des critères suivant :
✓ Les contraintes remarquées sur le site.
✓ Le coût du projet.
✓ Les difficultés trouvées lors du choix des tracés (caractéristiques techniques).
✓ Comparaison des impacts sur l’environnement.
Finalement après cette analyse multicritère, une seule variante sera gardée pour entamer la
phase APD.
IV.3. Présentation des variantes :
Dans cette phase, on va étudier deux variantes qui relient la commune de GHDIR SAFIA-
à la commune de BIR ATEAR- TEBESSA afin de trouver la meilleure solution : la plus
économique, et qui répond aux exigences de sécurité et de confort adaptée pour la réalisation
de notre projet.
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
V2
OUED
V1
ROUTE
➢ La variante « 1 » :
• Description de la variante 1 :
L'origine de la première variante est prise son origine la ville de Ghdir Safia avec un alignement
droit de 8000 ml, puis traverse le milieu de la commune de Bir al-AtER et rejoint enfin Djebel El
Onk au PK 17+598,37, elle traverse RN 16 une seul fois. Cette variante a une longueur d'environ
17,6 km.
65
Chapitre IV: Avant projet sommaire
Profile en long : v 1
TN
Trace en
plan v1
Figure IV.3 : Tracé en plan de La variante N°1. Source : Logiciel Civil 3D.
66
Chapitre IV: Avant projet sommaire
La variante « 2 » :
• Description de la variante 2 :
L'origine de la deuxième variante est bien que le même de la première variante, elle prise son
origine la ville de Ghdir Safia avec un alignement droit de 5000 ml, puis elle sorte auteur
(contournée) de la commune de Bir al-AtER et rejoint enfin Djebel El Onk au PK 21+500, elle
traverse RN 16 en plusieurs fois. Cette variante a une longueur d'environ 21,5 km.
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
68
Chapitre IV: Avant projet sommaire
IV.6. Comparaison :
L’analyse comparative des deux (02) variantes, nous a permis d’opter pour la variante
N°1 qui présente les critères techniques et économiques les plus avantageuses (voir le
schéma que représenté la variante retenu).
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
Paramètres Valeurs
Devers 16 ‰
Rayon minimal 630
Vitesse pour le trafic voyageurs 120 Km/h
Rayon de raccordement en profil 5040m
Longueursminimum
minimales des pentes et
(m) 60 m
Vitesse pourrampes
le trafic
(m)marchandises 80 Km/h
Insuffisance de dévers (mm) 110
Excès de dévers (mm) 100
Conclusion:
La comparaison des deux variantes suivant les critères techniques et économiques que nous
avons cité dans l'étude comparative nous a permis de choisir entre les deux variantes
étudiées. La variante 01 est jugée plus avantageuse que la variante 02, donc la variante
retenue dans ce projet est la variante N°01.
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
Impact et environnement.
Introduction :
Le terme "environnement" est à prendre ici au sens large. Ce domaine rassemblera
toutes les thématiques qui décrivent les lieux de vie.
L’implantation d’un réseau routier est capitale au développement économique et social
d’un pays, elle répond à des impératifs socio-économico-politiques, de rapidité et sécurité
routière qui constituent des avantages recherchés. Le réseau routier doit tenir compte
également de sa densité optimale et de son impact sur l’environnement. Au-delà d’un certain
seuil, des dangers prendront le pas sur les avantages acquis et l’investissement consenti
pourra être remis en cause.
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
✓ Proposer des mesures visant à atténuer les impacts identifiés afin d'optimiser
l'intégration du projet dans le milieu récepteur.
72
Chapitre IV: Avant projet sommaire
IV.2.1. La faune :
L’impact de l’aménagement d’une route sur les animaux doit faire partie des données
essentielles prises en compte lors de la conception de son tracé pour amollir la coupure
biologique et pour protéger la faune des risques de collision.
Le tracé de la route provoquera des accidents dus aux collisions des usagers de la route
avec ces animaux.
IV.2.2. La flore :
Les études de rectifications menées sur le terrain permettent d’identifier précisément les
groupements végétaux avec le tracé retenu. La connaissance approfondie de la flore locale
vise à orienter le choix des espèces à planter sur le talus selon un certain nombre de critères:
Particularités de la climatologie et du paysage. Les espèces végétales indigènes sont ainsi
toujours privilégiées car elles présentent l’intérêt d’être les mieux adaptées au milieu
environnant (littoral).
IV.2.3. L’eau :
Les phases de travaux donnent lieu à la mise en œuvre de toutes les dispositions adaptées
pour pallier les inconvénients mis en évidence lors des études de conception. Les ouvrages
d’assainissement sont ainsi largement dimensionnés par rapport aux crues les plus
importantes et des aménagements spéciaux sont réalisés pour relever aux effets démolisseurs
des écoulements torrentiels. En section courante, on doit veiller à adapter le niveau
d’équipement des ouvrages de protection aux enjeux de l’environnement local, l’évacuation
des eaux vers la mer constitue dans la plupart des cas une réponse efficace, tout à fait adaptée
au problème posé par l’épuration des eaux de ruissellement et permettant d’éviter des
aménagements massifs, difficilement compatibles avec l’intégration paysagère de la route.
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
IV.3.1. La sécurité:
• Pour assurer la sécurité des piétons on doit :
✓ Implanter les passerelles au niveau des centres qui génèrent les populations de la
ville.
✓ Implanter des trottoirs.
• Pour assurer la sécurité des automobilistes on doit :
✓ Réduire la vitesse au niveau des intersections et les zones urbaines.
✓ Faire des panneaux de signalisation.
IV.3.2. La destruction :
Les projets d’aménagement routier nécessitent parfois, la destruction de certaines
habitations et le déplacement des populations du lieu de leur vie ou de travail, et leur
réinstallation par la suite ailleurs, ce qui peut provoquer un bouleversement sur le plan
économique et culturel de la vie des individus affectés.
• Les impacts de destruction concernent :
✓ Les populations situées sur l’emprise du projet, et qui seront obligés de se déplacer.
✓ Les populations situées au périmètre d’accueil.
• Ces impacts sont d’ordre :
✓ Economique : modification des systèmes de production.
✓ Socioculturel : désorganisation des communautés, et modification culturelle.
✓ Naturel : modification dans l’exploitation des ressources naturelles.
IV.3.3. Le bruit :
IV.3.3.1. Les impacts :
La construction d’une autoroute ou d’une ligne ferroviaire au voisinage d’habitation a
des conséquences sur la santé humaine suite à la gêne due au bruit pouvant se manifester de
plusieurs façons :
✓ Perte de sommeil.
✓ La fatigue
✓ Baisse de l’acuité auditive.
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
Impacts Mesures
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Chapitre IV: Avant projet sommaire
Tableau IV.3. Les mesures que ces impacts sont susceptibles d'entraîner.
VI.1. La sécurité :
En tenant compte des contraintes existantes et en dotant le nouveau tracé des
caractéristiques techniques requises pour une vitesse de référence de 120 km/h, et ce dans la
mesure du possible.
La création d’un système de sécurité pour la protection des construction situés au bord de
cette ligne est nécessaire.
Conclusion :
La protection de l’environnement c’est l’art de l’Ingénieur, il faut à améliorer les
connaissances dans de nombreux domaines pour aboutir à des évaluations et des prévisions
plus rigoureuses pour assurer une meilleure économie des aménagements destinés à la
protection de l’environnement. Le défi est de limiter le plus possible l’impact sur
l’environnement humain tout en préservant les ressources naturelles. Cet engagement
permanent doit s’imposer tout le long des trois étapes successives qui marquent la vie de la
route :
✓ Sa conception,
✓ Sa construction,
✓ Son exploitation.
Dans notre projet, nous avons fait le maximum pour tenir en compte les principales
précautions pour la protection de la flore et la faune, les eaux, l’effet du bruit.
76
Chapitre IV
Avant-projet sommaire
Chapitre V
Trace en plan
Chapitre V : Trace en plan
V.1. Introduction :
Le tracé en plan des voies ferroviaires représente la projection de l’axe de la voie ferrée ou est une
projection orthogonale de tous les points sur un plan horizontal qui peut être une carte
topographique ou un relief schématise par des courbes de niveau et composé de lignes droites
raccordées par des cercles. Contrairement aux tracés des routes, il est favorable que les chemins
de fer soient tracés avec le plus alignement possible et avec des courbes circulaires de très grands
rayons (plusieurs milliers de mètres).
Les caractéristiques des éléments constituant le tracé en plan doivent assurer les conditions de
confort et de stabilité. Sans omettre que dans les chemins de fer on trouve deux vitesses
caractéristiques :
VR : vitesse des trains rapides (voyageurs).
VL : vitesse des trains lents (marchandises)
La vitesse de circulation des véhicules est sans doute le paramètre le plus important dans la
Problématique des études de tracé.
Les caractéristiques du tracé en plan et en élévation déterminent dans une large mesure la vitesse
Maximale de circulation des véhicules. En effet, la vitesse de circulation est limitée par :
▪ Les différentes accélérations auxquelles sont soumis les convois circulant sur une
Trajectoire courbe (problèmes de confort, sécurité, usure...) ;
▪ Les caractéristiques du matériel moteur dans les déclivités (puissance, capacité de freinage...)
Le passage d’un alignement à une courbe ne peut s’effectuer de façon instantanée, une variation
Progressive est nécessaire tant pour le confort des voyageurs et l’inscription des wagons dont
l’inertie est importante dans les courbes. Afin d’obtenir une vitesse régulière sur un tronçon de
ligne, il est nécessaire d’établir un tracé dont les caractéristiques géométriques soient homogènes.
Pour cela, l’adaptation au terrain est un des critères majeurs du tracé, cela veut dire que les
éléments du tracé doivent être dans tous les cas à l’échelle des grandes lignes du terrain.
Le but de L’étude géométrique du tracé de la voie est pour obtenir un roulement parfait et sécurisé
des véhicules, il est donc indispensable de rechercher la meilleure forme géométrique à donner à
la surface de roulement de la voie et du tracé adopté pour cette surface. [1,2]
V.2. Condition et règle de tracé :
Les paramètres géométriques sont déduits à partir des standards UIC et des pratiques de la S.N.T.F
et seront conditionnés par une limitation de valeurs afin de respecter les exigences de sécurité, de
confort et de tenue de la voie.
Il faut respecter ces normes dans la conception ou dans la réalisation. Dans ce qui suit, on va
78
Chapitre V : Trace en plan
Citer certaines exigences qui nous semblent pertinentes pour faire un tracé économique et
technique, on doit respecter les règles suivantes :
✓ Comme c’est une étude APD on ne doit pas sortir du couloir choisi.
✓ Utiliser le maximum d’alignements droit et entre deux courbes.
✓ Eviter le franchissement des oueds et des routes dans la mesure du possible qui nécessité
la réalisation des ouvrages d’arts, dans le cas où c’était inévitable le franchissement s’effectuera
perpendiculairement à sa ligne d’écoulement ou bien dès les endroits les plus étroits.
✓ Suivre les courbes de niveau et adapté le tracé en plan au terrain naturel afin d'éviter les
terrassements importants.
✓ Eviter de passer sur des terrains agricoles et des zones forestières
✓ Eviter le maximum les propriétés privées.
✓ Eviter les problèmes de talus :
➢ Talus en déblai : éviter :
• Présence de nappe.
• Terrains plastiques.
• Présence de roches fissurées.
➢ Talus en remblai : éviter :
• Présence de terrain instable (pouvant être mis en mouvement par le remblai).
• Sol très compressible.
• Eviter les sites qui sont sujet à des problèmes géologiques
• Eviter les terrains à forte plasticité. [3]
V.3. Elément de tracé :
• Alignement : R = ∞
79
Chapitre V : Trace en plan
a. Alignement
L’équation du mouvement du train est à un seul degré de liberté donc L’alignement c’est le
meilleur Tracé qui convient aux voies ferrées sur le plan technique.
Un alignement droit est une courbe de rayon infini (R=∞) (de courbure nulle (ρ=0)).
La conception d’une voie ferrée avec plus de longs alignements offre un meilleur confort
Aux usagers ainsi que leur sécurité, donc il est recommandé d’utiliser plus d’alignement
dans le tracé en plan quand la topographie de la zone nous permet. [1,3]
Dans les zones où la topographie ne permet pas de réaliser les alignements, on fait recours
aux raccordements circulaires avec le plus grand rayon possible qui est fonction de la vitesse
de circulation des trains dans la courbe. Dans certains cas on n’est pas à l’aise pour faire les
grands rayons, on est obligé d’utiliser des rayons plus ou moins faibles mais qui
correspondent à la vitesse de base.
Une courbe circulaire est une courbe de rayon bien déterminée. Ces derniers doivent assurer
un passage sécurisé et confortable des trains afin d’éviter le déraillement.[4]
c. La courbe de raccordement :
Le passage d’un alignement à une courbe en dévers ne peut s’effectuer de façon instantanée,
une variation progressive est nécessaire tant pour le confort des voyageurs et pour
l’inscription des véhicules dont l’inertie est importante.
80
Chapitre V : Trace en plan
On utilise pour ce type de raccordement la clothoïde qui assure, grâce à sa variation linéaire
de courbure la stabilité et le confort plus son aspect esthétique satisfaisant. [1]
On doit limiter, dans les zones de variation du dévers la pente relative au profil en long du
Rail déversé par rapport à l’axe de la voie
C’est pour assurer une vue satisfaisante au conducteur de la voie en limitant le changement
de direction.
Dynamique. [3]
81
Chapitre V : Trace en plan
Les longueurs minimales des alignements et des pleines courbes en présence de doucines
pour une vitesse de 120Km/h sont donnés ci-dessous
𝟏𝟐𝟎
• Valeur de longueurs minimales normale : = 60m.
𝟐
𝟏𝟐𝟎
• Valeur de longueurs minimales exceptionnelle : = 40m.
𝟑
• Son poids : Mg
𝑀.𝑉 2
• A la force centrifuge : F=
𝑅
Avec F la force centrifuge en Newton (N) ; M la masse en gramme (g) ; V la vitesse en (m/s).
La composante centrifuge se transmet au rail extérieur de la courbe proportionnellement à la
Masse du véhicule.
Pour éviter que les efforts latéraux ne deviennent néfastes pour la stabilité de la voie, il faut
donner à la file extérieure des rails un surhaussement appelé “ devers” destiné à compenser la
force centrifuge.
Le dévers est la dénivelée entre les deux files de rails composant la voie. Une courbe est posée
en dévers lorsque la file de grand rayon (rail extérieur de la voie) est surélevée par rapport à la
file de petit rayon (rail intérieur de la voie).
82
Chapitre V : Trace en plan
Le dévers a pour but de s’opposer aux déraillements des trains dus à la force centrifuge exercée
sur les trains qui se déplacent sur une courbe. [5,2]
b) Dévers théorique :
Pour une vitesse V du train on établit le dévers nécessaire qui peut assurer la stabilité sur la
voie et le confort des voyageurs. Mécaniquement la résultante doit être perpendiculaire à la
surface de roulement.
Dans une courbe de rayon R et la force F vaut
✓ d th : dévers théorique en mm
✓ V : vitesse de train en Km/h
✓ R : rayon de courbe en m
83
Chapitre V : Trace en plan
c) Le Dévers pratique :
Le dévers réel qu’on va réaliser dans la voie est compris entre le d th (dévers théorique)
correspond à la vitesse maximale et le d th correspond à la vitesse minimale, il est appelé
dévers pratique (dp).
Le dévers réel est normalement limité à une valeur inférieure à le devers théorique d thv
(rapide) correspond à la vitesse maximale et supérieur le d thm (lent) correspond à la vitesse
minimale ce qui donne une insuffisance de dévers pour les trains les plus rapide, et un excès
de dévers pour les trains lents.[6]
Il permet la circulation (en courbe) d’un trafic mixte voyageurs-marchandises des trains de
voyageurs (rapides) et des trains de marchandises (lents) roulant avec des vitesses différentes
en tout sécurité et confort, Il est obtenu à partir de selon la formule suivante :
84
Chapitre V : Trace en plan
160 mm
Valeur normale
Valeur exceptionnelle 180 mm
N.B : pour notre projet le dévers maximum est (selon SNCF) :
85
Chapitre V : Trace en plan
Valeur limite
Catégorie de circulation Valeur limite normale
exceptionnelle
130
Catégorie 1 110
160
Catégorie 2 150
Catégorie 3 160 180
Tableau V.4. Les Valeurs Limite L’insuffisance de dévers selon SNCF [9]
Tableau V.5. Les Valeurs Limite L’insuffisance de dévers selon UIC [8]
Valeur limite
Paramètres Valeur limite normale
exceptionnelle
Insuffisance de devers
110 130
(mm)
V .6.Excès de dévers E :
L’excès de dévers E est limité pour éviter l’usure prématurée du rail intérieur dans les
courbes (pour les circulations fret donc lentes).
86
Chapitre V : Trace en plan
On limite L'excès de dévers pour éviter l'usure prématurée du rail intérieur dans les courbes
causées par les trains de marchandises qui ont des masses par essieu plus élevées.
Pour la vitesse minimale normale du train le plus lent, il est souhaitable que l’excès de dévers
ne dépasse pas 110 mm
b) Selon la norme UIC :
Tableau V.7. Valeur limite de l'excés selon UIC [8]
Valeur normale 70 mm
Valeur maximale 90 mm
Valeur exceptionnelle 110 mm
N.B : pour notre projet, la valeur d’Excès de dévers est : [10]
87
Chapitre V : Trace en plan
La longueur des courbes de transition sera fonction du dévers adopté et du taux de variation
de dévers admissible.
Le tableau suivant reprend les valeurs admissibles de la variation de dévers en fonction de
la longueur des courbes de transition Δd/Δl exprimées en mm/m :
Paramètres Valeur limite normale Valeur limite exceptionnelle
Variation de dévers 180 216
=1.5 =1.80
(mm/m) 𝑉 𝑉
Tableau V .8. Variation de dévers dans les courbes de transition Δd/Δl[10]
N.B : pour notre projet, la valeur de gauche limite (limite de variation de dévers par unité de
Longueur) pour une Vr=120 km/h.
Δ𝑑 180
= = 1.5 m/s
Δ𝑡 120
Δ𝑑 216
= = 1.80 m/s
Δ𝑡 120
88
Chapitre V : Trace en plan
Une limite de variation de dévers dans les courbes de transition est nécessaire pour que la
vitesse de rotation des véhicules ne nuise pas à leur stabilité.
Cette variation est donnée par la formule suivante :
Δ𝑑 𝑑𝑋 𝑉
= 3.6
Δ𝑡 𝑋 𝐿𝑟𝑝
Equation V.5. Variation de dévers [10]
V : Vitesse (Km/h)
d : dévers (mm)
Lsp : longueur du raccordement progressif (m).
N.B : pour notre projet, Limite de la variation de dévers par rapport au temps est [10] :
Paramètres Valeur limite normale Valeur limite exceptionnelle
Taux de variation de
50 60
devers (mm/s)
Tableau V. 9. Variation de dévers dans le temps Δd/Δt
89
Chapitre V : Trace en plan
90
Chapitre V : Trace en plan
Ces courbes de raccordement de la voie en plan peuvent être réalisées de différentes manières
a. Raccordements progressifs :
C'est une courbe à rayon variable assurant la transition entre un alignement et une pleine
Courbe ou entre deux courbes circulaires de rayons différents.
L'origine du raccordement progressif (ORP) est l'extrémité du RP côté alignement.
La fin du raccordement progressif (FRP) est l'extrémité du RP côté pleine courbe.
Dans le cas d'un RP entre deux courbes, I'ORP est l'extrémité du RP du côté du plus grand
rayon et la FRP, l'extrémité du RP du côté du plus petit rayon. [4]
ORP : Origine de raccordement progressif
FRP : Fin du raccordement progressif
La longueur d’une courbe de transition ou d’un raccordement progressif est définie par les
caractéristiques suivantes :
• Taux de variation de dévers en fonction de la longueur.
• Taux de variation de dévers en fonction du temps.
• Taux de variation de l'insuffisance de dévers en fonction du temps.
Les formules pour le calcul des longueurs de raccordement progressif sont données ci‐
dessous
91
Chapitre V : Trace en plan
En à :
A² = LRP * R
A : Paramètre de la clothoïde
LRP : Longueur de clothoïde LRP (m).
R : Rayon de courbe (m).
C'est un RP unique reliant une courbe à une contre-courbe avec une variation constante des
flèches et des dévers entre les deux pleines courbes
92
Chapitre V : Trace en plan
V.11.2. Doucines :
Au changement de pente du rail haut entre un raccordement progressif et un élément de
Tracé constant (alignement ou pleine courbe), le véhicule subit une accélération du
mouvement de roulis.
Pour limiter cette accélération, il est nécessaire d'introduire un raccordement circulaire
Entre les pentes du rail haut centré sur le point de rupture de pente (ORP ou FRP).
Du fait de la proportionnalité dévers / courbure, ce raccord se traduit dans le diagramme
Des flèches par des arrondis appelés doucines.
Lorsque la vitesse des trains de voyageurs est supérieure ou égale à 60 km/h et
La variation de devers significative supérieur à 60/v il nécessaire d’insérer des doucines
axées sur les extrémités des RP (raccordement progressive). [9]
V .11.3.Longueur minimum des éléments de tracé :
A. La longueur de Clothilde LRP :
Le choix de la longueur de la clothoïde devra être effectué de telle sorte que les conditions de
variation de dévers par rapport aux longueurs et la variation de dévers par rapport au temps et la
variation d’insuffisance de dévers soient effectuées.
▪ Conditions 1 (Condition de gauchissement)
Donc :
93
Chapitre V : Trace en plan
Sur cette base, la longueur minimale de clothoïde est la longueur maximale entre ces 3
condition ou la longueur qui réaliser les trois conditions
Données de conception
94
Chapitre V : Trace en plan
1510.4 ≥ R ≥ 629.33
1510.4 ≥ R ≥ 548.129
Donc :
D thv = 154.47 mm
➢ Devers théorique (T. marchandise) :
802
D thm = 11.8 * 1100
95
Chapitre V : Trace en plan
D thm = 68.65 mm
V.Calcule de l’insuffisance de dévers :
I (mm) = dthv – dp = 154.47 – 78.8 = 75.67
Nota : Donc la condition de l’insuffisance est valable.
VI.Calcule de l’excès de dévers :
E(mm)= dp – dthm = 78.8 - 68.65 = 10.15 mm
Nota : Donc la condition l’excès est valable.
VII.Calcule la Longueur de clothoïde LRP :
𝒅𝒑 𝒅𝒑∗𝒗 𝑰∗𝒗
Lrp ≥ 𝐌𝐚𝐱 〈 𝚫𝒅 ; 𝚫𝒅 ; 𝚫𝑰 〉
𝟑.𝟔∗ 𝟑.𝟔∗ 𝚫𝒕
𝚫𝑰 𝚫𝑰
C = 86
rayon dthv dthm dp I E Lrp1 Lrp2 Lrp3 LRP A
900 188,8 83,91111 95,55556 93,24444 11,64444 65,67392 65,69424 93,48657 94 290,8608
850 199,9059 88,84706 101,1765 98,72941 12,32941 69,53709 69,55861 98,98578 99 290,0862
890 190,9213 84,85393 96,62921 94,29213 11,77528 66,41183 66,43238 94,53699 95 290,7748
630 269,7143 119,873 136,5079 133,2063 16,63492 93,81989 93,84891 133,5522 134 290,5512
650 261,4154 116,1846 132,3077 129,1077 16,12308 90,93312 90,96125 129,4429 129 289,5686
660 257,4545 114,4242 130,303 127,1515 15,87879 89,55535 89,58305 127,4817 127 289,5168
700 242,7429 107,8857 122,8571 119,8857 14,97143 84,4379 84,46402 120,197 120 289,8275
96
Chapitre V : Trace en plan
Conclusion :
Donc à ce chapitre nous avons présenté les caractéristiques de tracé en plan pour notre
tracé, le calcul manuel est réalisé par un fichier programme Excel et le calcul automatique
est à l’aide logicielle civil 3d 2020 qui représente même résultats.
97
Chapitre V : Trace en plan
Procédés de calcul
Dans un calcul d’axe, la grande partie est celle de la courbe de clothoïde, cet élément
Géométrique particulier qui se définit par des formules mathématiques approchées.
Avec :
-γ : Angle entre alignement - SL : La corde à la clothoïde
-T : Grande tangente - σ: L’angle polaire
-ΔR : Ripage -L : longueur de clothoïde
-XM : Abscisse du centre de cercle -KA : début de clothoïde
-R: Rayon de virage -KE : Fin de clothoïde
-τ : Angle de tangente
Le calcul se fait à partir d’un point dont on connaît ses coordonnées, il faut donc suivre les
étapes suivantes pour finalisés l’axe :
98
Chapitre V : Trace en plan
Le calcul se fait à partir d’un point fixe dont on connait ses coordonnées, et il doit suivre
Les étapes suivantes :
▪ Calcul des gisements.
▪ Calcul de l’angle entre les alignements.
▪ Calcul de la tangente T.
▪ Calcul de la corde polaire SL.
▪ Calcul de l’angle polaire τ Vérification de non- chevauchement.
▪ Calcul de l’arc en cercle.
▪ Calcul des coordonnées de points particuliers.
▪ Calcul de kilométrage des points particulier.
Détermination pratique de la trace en plan
V.2.1 Gisement
Le gisement d’une direction est l’angle fait par cette direction avec le nord géographique
dans le sens des aiguilles d’une montre.
V.2.1.1 Formules et calcul des gisements
S1
g1 D1 L
S0
c g2
S2
g3
99
Chapitre V : Trace en plan
➢ Pour R=900 m
• S0 = (409565.8340 ; 3856190.1870)
• S1 = (412669.5030 ; 3849251.2870)
• S2 = (414446.2980 ; 3847006.6450)
• S3= (415957.7850 ; 3846498.1970)
V.2.1.2 Calcul des gisements
𝜟𝑿
|𝚫𝐗| = |𝑿𝒔𝟏 − 𝑿𝒔𝟎| = 3103.669 | | = 0.44728
𝜟𝒀
𝑮 𝑺𝟎
𝑺𝟏 = 173.2241 grade
• Gisement 2 :
𝜟𝑿
𝑮 𝑺𝟏
𝑺𝟐 =200-(arctg| 𝜟𝒀 |)
𝑮 𝑺𝟏
𝑺𝟐 = 157.373 grade.
γ=15.851 grade
VI.3.3 Calcul de l’angle τ:
𝑳 𝟐𝟎𝟎 𝟗𝟒 𝟐𝟎𝟎
τ = 𝟐𝑹 ∗ = ∗ 𝟑.𝟏𝟒 = 𝟑. 𝟑𝟐𝟔𝟐
𝝅 𝟐∗𝟗𝟎𝟎
τ = 𝟑. 𝟑𝟐𝟔𝟐 grade
100
Chapitre V : Trace en plan
γ =7.925
D’ou :
τ<γ/2 J𝟑. 𝟑𝟐𝟔𝟐 <7.7905
V.3.5 Calcul de la tangent T :
T=Xm+(R+ΔR) tg(γ/2) Avec : Xm = L/2 = 94/2 = 47 m
𝑳𝟐 𝟗𝟒²
ΔR= = = 𝟎. 𝟒𝟎𝟗𝟎 𝒎
𝟐𝟒 𝑹 𝟐𝟒∗𝟗𝟎𝟎
SL = √𝑿𝟐𝑲𝑬 + 𝒀²𝑲𝑬
Avec : XKE = L = 94 m
L2
YKE = = 1.6362 m
6R
Donc : SL = 94.014m
V.3.7 Calcul de l’angle polaire σ :
𝑌 1.6362
σ = Arctg 𝑋𝐾𝐸 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔
𝐾𝐸 94
σ=1.1080 grade
V.3.8 Calcul de α :
α=γ−2τ =15.851 – (2* 𝟑. 𝟑𝟐𝟔𝟐) = 9.1986
B = 129.981m
V.3.10 Calcul des cordonnes des points singuliers
V.3.10.1 Calcule le point 𝐊𝐀𝟏 :
𝑆0
X𝑘𝐴1 = 𝑋𝑆1 – T sin 𝐺 𝑆1
𝑆0
𝑌𝑘𝐴1 = 𝑌𝑆1 - T cos 𝐺 𝑆1
101
Chapitre V : Trace en plan
V. Conclusion:
Donc a ce chapitre nous avons voir le calcule manuelle d’un raccordement progressif et le
calcul automatique sont faits à l’aide du logiciel civil 3d 2020, On remarque que le calcul
est le même que le calcul automatique. Le calcule automatique représenter en Annexe de
(listing de trace en plan).
102
Chapitre VI
Profile en long
Chapitre VI : Profile en long
Le profil en long est la coupe longitudinale du terrain suivant le plan vertical passant par
l’axe du tracé et on appelle déclivité, la tangente de l’angle qui fait le profil en long avec
l’horizontale, elle prend le nom de pente pour une descente et rampe pour une montée. Un
profil en long est constitué d’éléments de lignes droites raccordées par des arcs de cercle
en cas de changement de déclivité. La constitution du profil en long est la tâche la plus
importante par laquelle on peut évaluer un projet ferroviaire, soit sur le plan économique là
ou paraitra l’importance des terrassements (Quantité de déblai et de remblai), les ouvrages
d’arts …etc. soit sur le plan technique en voyant les déclivités, la coordination entre le
tracé en plan et le profil en long et l’emplacement des gares.
Il est constitué généralement d’une succession d’alignement droits raccordes par des
courbes circulaires. Du fait que les rayons verticaux sont très grands, l’introduction de
courbes de raccordement progressif n’est pas nécessaire.
Pour chaque point du profil en long, on doit déterminer les éléments suivants :
Le tracé de la ligne rouge qui constitue la ligne projet retenue n’est pas arbitraire, mais elle
doit répondre à certaines conditions concernant le confort, la visibilité, la sécurité et
l’évacuation des eaux pluviales. Parmi ces conditions il y a lieu :
D’adapter au terrain naturel pour minimiser les travaux de terrassement qui peuvent
être coûteux.
De rechercher l’équilibre adéquat entre le volume de remblais et de déblais.
De ne pas dépasser une pente maximale préconisée par les règlements.
D’éviter de maintenir une forte déclivité sur une grande distance.
D’éviter les hauteurs excessives de remblais.
Prévoir le raccordement avec les réseaux existants.
Au changement de déclivité (butte ou creux) on raccordera les alignements droits
par des courbes paraboliques.
104
Chapitre VI : Profile en long
Ce sont des arcs de cercles qui assurent la liaison entre les éléments de la ligne rouge et
d’assurer le confort et la sécurité. [2]
Eviter la coïncidence entre les rayons en profil en long et les rayons en tracé en
plan.
105
Chapitre VI : Profile en long
Ne pas placer une courbe en profil en long immédiatement après une courbe en
tracé en plan.
Les points singuliers du tracé ne doivent pas être derrière un point haut.
Avant un point haut, amorcer la courbe en plan.
En angle rentrant on doit satisfaire la condition de confort et une vitesse très
grande[2]
On appelle le niveau de roulement « la ligne rouge » elle doit être conçue et tracé en
respectant les recommandations et les prescriptions suivantes selon la norme SNTF :
VI.6.1. Déclivité :
La construction du profil en long doit tenir compte de plusieurs contraintes. La pente doit
être limitée pour des raisons de sécurité et de confort (Puissance des trains en rampe).
Autrement dit la déclivité est la tangente de l’angle que fait la ligne rouge du profil en long
avec l’horizontal .Elle prend le nom de pente pour les descentes et rampe pour les montées.
106
Chapitre VI : Profile en long
Lors du passage du train par deux déclivités successives de sens différents, ce dernier subit
deux accélérations verticales brutales qui peuvent provoquer des oscillations très
importante aux véhicules, ce qui représente un malaise aux passagers ainsi que des dégâts
possibles aux rails. Afin d’éviter ces sollicitations des véhicules dues aux variations
successives des déclivités, une longueur minimale de déclivité est à prévoir. [3]
Tableau VI. 2. Longueur minimale des pentes uniformes et des raccordements en profil
107
Chapitre VI : Profile en long
𝐗²+𝐘²-RY=0
Avec:
▪ A’ et B’ : Extrémités du raccordement
108
Chapitre VI : Profile en long
A 𝐒=0𝐦
𝐙 = 847. 618 𝐦
E 𝐒 = 1000 𝐦
𝐙 = 839.967 𝐦
B 𝐒 = 600 𝐦
𝐙 = 837.874 𝐦
Soit à calculer les caractéristiques du profile en long du sommet E
▪ ZE = 839.967 m
▪ R =20000 m
P1 = -0.765 %
ΔZ2 837.874 − 839.967
P2 = =
ΔS2 600
P2 = -0.348 %
Calcul de tangente T :
R 20000
T= |P2 − P1| = |−0.348 − 0.765|
2 2
109
Chapitre VI : Profile en long
T = 41.7 m
Détermination de la flèche F :
𝑻𝟐 𝟒𝟏. 𝟕 ²
𝑭= =
𝟐. 𝑹 𝟐. 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎
F = 0.0434 m
Calcul de la cote de point au milieu de raccordement :
𝑍𝐺 = 𝑍𝐸 – F = 839.967 – 0.0434
𝐙𝐆 = 𝟖𝟑𝟗. 𝟗𝟐𝟑 𝐦
Calcul des PK et cotes des points A’ et B’:
110
Chapitre VII
Profil en travers
Chapitre VII: Profil en travers
112
Chapitre VII: Profil en travers
113
Chapitre VII: Profil en travers
Il existe plusieurs méthodes de calcul des cubatures, parmi eux, on peut citer :
• Méthode de la moyenne des aires (méthode par excès).
• Méthode de l’aire moyenne (méthode par défaut).
• Méthode de la longueur applicable.
• Méthode approchée.
114
Chapitre VII: Profil en travers
115
Chapitre VII: Profil en travers
116
Chapitre VII: Profil en travers
117
Chapitre VII: Profil en travers
118
Chapitre VIII
Géologie et géotechnique
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
VIII.1. GEOLOGIE :
VIII.1.1. Introduction :
Notre projet de fin d’étude intitulé « Dédoublement, modernisation et/ou rectification de
tracé pour augmenter la capacité de la ligne minière Est Oued Kebrit – Djebel Onk (175km)
». La géomorphologie du lot 02 peut être scindée en deux parties ; la première traversant la
pleine de «bled Khobna » et enchaine sur le contournement de la ville de Bir El-Ater. Quant
à la deuxième, la voie y longe les contrebas de Djbel Onk en traversant les talwegs et cours
d’eau qui s’y coulent.
La géomorphologie des terrains traversés est caractérisée par un plateau qui s’étend du col
de Tinoukla au Nord jusqu’à Djebel Onk au Sud. Et ce, en passant par les pleines agricole
de Mechtat ech Chaaba, Mechtat ech Cherfa, Mechtat Ouled Ahmed, puis, à partir de Sefsaf
El Ouesra, les terrains traversés sont aride à prépondérance calcaire jusqu’à Bir El Ater et
Djbel Onk.
D'une part il est nécessaire de prévoir le comportement des divers matériaux face à la
nouvelle situation et d'autre part d'identifier tous ces processus, matériaux et phénomènes
qui peuvent affecter négativement les travaux, ainsi que l'éventuelle présence de lithologies
agressives, profondeur de la nappe phréatique, effondrements, zones de sols mous, etc.
Le premier objectif de l'étude géologique consiste précisément à définir de manière détaillée
et qualitative de tous ces aspects. À cet effet, il est nécessaire d'effectuer en premier lieu une
évaluation qualitative de ces derniers, et ce sur la base des techniques géologiques
conventionnelles. [1]
Les objectifs de l’étude géologique :
• Identification et description de l'ensemble des complexes lithologiques et des accidents
tectoniques qui affecteront ou seront affectés par les travaux, ainsi que la détermination
de leur développement dans l'espace : lithologie.
• Identification des unités de relief et des processus et phénomènes naturels ou artificiels,
qui peuvent avoir une incidence négative sur les travaux : géomorphologie. [1]
120
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
121
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Tracé lot
02
Figure VIII.2. Géologie du lot 02 (extrait de la carte géologique au 1/50 000éme n° 327, ORGM).
VIII.2. GEOTECHNIQUE :
VIII.2.1. Introduction :
Ces études serviront à ranger les terrains suivant un classement des sols qui permettra,
compte tenu du régime hydraulique, de la profondeur de gel et des contraintes d'exploitation
ferroviaires, de déterminer la classe de la plateforme nécessaire au dimensionnement de la
structure d 'assise afin d 'établir une table de correspondance indispensable au mouvement
des terres, qui détermine les sols réutilisables en tout temps, ceux qui sont à mettre en dépôt
définitif et enfin ceux pouvant être employés suivant certaines conditions.
En dehors des essais d'identification, on procède à des essais décompression simple,
cisaillement, compression triaxiale, essais œdométriques, qui permettent de calculer :
La stabilité des ouvrages en terre, les tassements des terrains sous les remblais et les pentes
à donner aux talus de déblais et de remblais.
La conception, la réalisation et la maintenance d’ouvrages complexes (ouvrages d’art,
routes, voies ferrées, etc.) nécessitent une connaissance fine du sol, de sa nature, de son
comportement.
L’étude géotechnique, en définissant les caractéristiques précises du terrain, en mesurant les
déformations, les résistances, permet d’optimiser le dimensionnement des ouvrages et de
leurs infrastructures, et de proposer des solutions efficaces. [2]
122
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Dans le but de définir les caractéristiques géotechniques des terrains traversés par le tracé du
tronçon entre Le PK 85+000 au PK 108+000, d’une longueur de 23.000 km.
VIII.2.2. Définition normative de la mission géotechnique :
Cette campagne d’investigation correspond à une mission géotechnique de type G3 pour
étude géotechnique d’exécution telle que spécifiée par la norme NF P94-500. Cette mission
a pour objectif de réduire les risques géotechniques résiduels par la mise en œuvre à temps
de mesures correctives d’adaptation ou d’optimisation, et ce afin d’aboutir à:
La définition si besoin d’un programme d’investigation géotechnique spécifique, le
réaliser ou en assurer le suivi géotechnique, en exploiter les résultats.
Etudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment établissement d’une
note d’hypothèses géotechnique sur la base des données fournies par le contrat de
travaux ainsi que des résultats des éventuelles investigations complémentaires,
définition et dimensionnement (calculs justificatifs) des ouvrages géotechniques,
méthodes et conditions d’exécution (phasage généraux, suivis, auscultations et
contrôles à prévoir, valeurs seuils, dispositions constructives éventuelles). [2]
VIII.2.3. Reconnaissance des sols :
VIII.2.3.1.Consistance des travaux :
La Campagne géotechnique en laboratoire, prévue par l’Etude du Tronçon T2, consiste en
la réalisation des travaux suivants :
VIII.2.3.1.1. Essais en laboratoire-Puits d’exploration :
Prélèvements Essais
Essais Proctor Analyse
remaniés des d’identification
Désignation modifié + CBR chimique
puits d’exploration physique
imbibé*** ****
* **
LOT 02 25 25 15 2
Tableaux VIII.1. Consistance des essais en laboratoire-Puits d’exploration
VIII.2.4. Lithologie :
La lithologie décrite dans les notices des cartes géologiques citées ci-dessus est comme suit :
Qt1 : Débris de falaise.
C5 : Marnes grises ou verdâtres avec niveau calcaires.
A : Alluvions, sables, graviers et cailloutis.
n : Argiles rouges et grès mal consolidés. [1]
123
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
124
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Figure VIII. 3. Exécution d'un sondage à l'aide d'une sond euse APAFOR
Des sondages pressiométriques (PR) :
Ont été principalement proposés afin de déterminer les paramètres mécaniques nécessaires
pour le dimensionnement des OH de type E et F ainsi que du mode de soutènement pour le
phasage des travaux.
Le tronçon 2 présente très peu de déblais et remblais qui atteignent des hauteurs pas très
importantes. La majeure partie du tracé est en profil rasant. Les sondages qui serviront à
la caractérisation de ces ouvrages sont :
125
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Déblais Remblais
Des puits d’exploration à la pelle Des pénétromètres dynamiques lourds
mécanique (PDL)
Des sondages carottés (SC) Des sondages carottés (SC)
.
Profils rasants :
126
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Les puits de reconnaissance ont été réalisés à l’aide d’un retro-chargeur. Les photographies
ci-dessous donnent un aperçu de cet engin.
b. Essais au laboratoire :
Différents essais sont à réaliser sur les échantillons prélevés des sondages, ci-après la liste
de ces principaux essais :
- Essais d’identification (granulométrie, sédimentométrie, consistance (limites
d’Atterberg), densité sèche et humide, équivalent de sable (ES), permettant la
classification des sols.
- Essais de cisaillement rectiligne CD et UU permettant le calcul des fondations et
la stabilité des talus.
127
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Les tableaux ci-dessous donnent l’implantation des essais in-situ ainsi que leurs
profondeurs :
128
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
- Sondages carottés :
129
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
130
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
VIII.3.1.Essais pressiométriques :
131
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Désignatio Profondeu
Lot Type PK Position X Position Y
n r (m)
133
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
134
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
135
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
plus commune. En ce qui concerne les conditions d’utilisation de chacune des familles, ces
matériaux ne pourront pas être utilisés dans des états hydriques très humides ni très secs.
Dans le reste des états hydriques, les matériaux des différents groupes géotechniques
pourront être réutilisés selon les solutions apportées par la GTR en fonction de la situation
météorologiques.
Famille géologique Description lithologique Classe GTR
A Alluvions actuelles des lits majeurs d’oueds B2
A’ Sable lâche B1
QT1 et QT2 Argiles sableuses des fonds des vallées B2-A1-A2
qc Argiles sableuses carbonatées B5-B6-C2B4
qcg Argiles sableuses
moyennement et conglomérats
compactes B5-B6-C1B5-C1B6
m Marne
compactes A1 – A2 –A3
eA dépôts d’entrainement, de limons B5
Tableau VIII .5. Présentation des formations
associés par familles géotechniques et classification GTR sur
à des éboulis
le Lot 2.
136
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Note :
Vu les épaisseurs importantes des couches d’altération (QT1- QT2 - eA - A - qc) pouvant
aller jusqu’à 4m sur le lot 2, l’approche sécuritaire adoptée pour le traitement qui consistait
à faire baisser la cohésion des sols rencontrés à moins de 12 kPa a été tronquée pour une
approche plus réaliste en se basant sur le résultat de l’essai de cisaillement direct mené sur
l’échantillon intact prélevé à 1.40m du sondage carotté SC-2-1. Cet essai donne une cohésion
Cu = 66 kPa qui sera fixée à 35 kPa pour les sols sus mentionnés.
1) Modes d’extraction :
Les matériaux à extraire sont de deux types selon les catégories définies dans l’IN0045 (livret
5.12 du fascicule, des grands terrassements de la SNCF) :
1ère catégorie : matériaux meubles ou rocheux défonçables, qui peuvent être
terrassés à la pelle mécanique, aux engins à lame ou au ripper léger.
2ème catégorie : rocheux non défonçables, qui nécessitent soit l’emploi d’engins
mécaniques puissants (ripper lourd), soit l’emploi de l’explosif Le tableau ci-
dessous récapitule le mode d’extraction par formation, établi selon la
caractérisation issue de la note d’hypothèse géotechnique.
137
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Mode d’extraction
N° Formation
Engins à lame Ripper Lourd /
A Alluvions actuelles des lits / Ripper
100%léger Explosif
0%
A’ majeurs
Sable d’oueds
lâche 100% 0%
q Argiles sableuses des fonds des 100% 0%
qc valléescarbonatées
Argiles sableuses 100% 0%
qcg moyennement
Argiles sableuses etcompacte
conglomérats 95% 5%
m compacte
Marne 100% 0%
Tableau VIII .7. Mode d'extraction.
Il est à signaler que le taux de matériaux rocheux est estimé à 3% du total de matériaux à
excavé.
2) Taux de réutilisation :
Le tableau suivant présente les hypothèses sur les taux de réutilisation issus de la note
d’hypothèses géotechniques :
138
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
de la surface, et que le degré de compactage soit bas, équivalent aux valeurs N30 de SPT
inférieurs à 15-20.
En accord avec les observations réalisées dans des zones où se sont produits des phénomènes
de liquéfaction, on peut établir les circonstances déclenchâtes suivantes :
Tremblements de terre de magnitude égale ou supérieure à 5.5, avec des accélérations
supérieures ou égales à 0.2g.
En dessous des 15 m de profondeur, aucun phénomène de liquéfaction ne s’est
produit.
Dans la majeure partie des cas où ont été observées des liquéfactions, le niveau
phréatique se trouvait à faible profondeur, inférieure à 3 m; en dessous des 5 m de
profondeur les risques de liquéfaction sont très faibles.
Degré de saturation de 100%.
Diamètre moyen D50 entre 0,05 et 1,0mm.
Coefficient d’uniformité Cu=D60/D10<15.
Contenu en fins inférieur à 10%.
Bas degré de compactage, c’est-à-dire N<10 pour des profondeurs <10m et N<20
pour des profondeurs >10m. [3]
VIII .6. Dimensionnement de la structure d’assise ferroviaire
VIII.6.1. Introduction :
L’infrastructure de la voie, ou la structure d’assise, est la partie inferieure sur laquelle cette
voie repose, elle sert à répartir sur la plate-forme, les charges exercées par les traverses et
amortir les vibrations de la superstructure, de plus elle contribue aux Stabilisations
longitudinales et latérales de la voie.
Elle permet donc pour une large part d’assurer par leur nature et leur épaisseur le bon
Comportement de la voie ferrée du point de vue rigidité, tenue et drainage. Les couches
d’assise comprennent couche de ballast proprement dite composée de gravier d’une
granulométrie grossière, une sous couche d’adaptation interposée entre le ballast et la plate-
forme. Cette sous couche, mono ou multicouche est composée de matériaux grenus (sable
ou graves) et parfois de tapis de nature diverses.
La sous –couche comprend une couche de sous ballast, une couche de fondation et
éventuellement une couche anti-contaminant, la plate –forme pour sa part est constituée
d’une couche de forme qui repose sur le corps de remblai ou le terrain naturel en déblai. [3,4]
139
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
140
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
- Essai de la résistance à l'usure (les essais Deval sec, Deval humide, Micro Deval).
- Essai de la résistance à la fragmentation (essai de Los Angles).
- Essai de la résistance à la compression
141
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
142
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Infrastructure ferroviaire
143
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
VIII .8.2. Selon les fiches UIC et la norme NFP 11-300 et GTR :
La classification élaborée par l'Union international des chemins de fer (UIC) a été adopté
pour la classification du sol support le long du tracé. Cette classification de sol pour la
plateforme dépend des deux paramètres ci-après :
La nature géotechnique du sol ; à cet égard, on utilise l’identification géotechnique.
Les conditions hydrogéologiques et hydrologiques locales
On distingue, selon que les conditions ci-dessus soient bonnes ou mauvaises, les quatre
classes de qualité.
Q Si de sols ci-après :
▪ QS0 : Sols impropres.
▪ QS1 : Sols médiocres.
▪ QS2 : Sols moyens.
▪ QS3 : Bons sols
Pour arriver à cette classification il faut passer en premier lieu par une classification des sols
selon la norme (NFP 11-300). [7]
VIII .8.3. Classe d’arase PST :
La classe d’arase est établie selon l’état géotechnique et l’état hydrique des terrains traversés
(classification GTR).
144
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
Pour les zones en remblai, une classe AR2 a été retenue, vu que les familles géologiques
donnent des sols QS2, ou QS1 améliorables en QS2. Cette hypothèse optimiste est retenue
vu le caractère semi-aride de la région qui favorise des états hydriques des sols moyens à
secs et donc améliorables en QS2. [1]
VIII .8.4.Classes de qualité des sols :
La qualité d’un sol dépend des deux paramètres ci-après :
La nature géotechnique du sol : à cet égard, on utilise l’indentification géotechnique
évoquée dernièrement (fiche 719R).
Les conditions hydrogéologiques et hydrologiques locales, qui sont données si :
✓ La couche supérieure du sol considéré est hors de toute nappe naturelle (niveau de Cette
dernière est mesuré avant toute opération de rabattement complémentaire et en période
climatique défavorable).
✓ Les eaux de pluie sont évacuées correctement de la plat forme et les dispositifs
Longitudinaux au transversaux d’assainissement sont en bon fonctionnement. [8]
Qualités Définition
Sols « impropres » à la réalisation d’une
plate-forme correcte et nécessitant certaines
mesures confortatives (substitution du
matériau sur une certaine épaisseur,
QS0
traitement aux liants, utilisation de
géotextiles renforcement par pieux.) Pour
cette raison, cues sols ne sont pas
mentionnés ici lors du dimensionnement des
couches d’assise et couche de forme.
Mauvais sols acceptables tel quel, dont on
QS1 doit toujours se préoccuper Du bon
drainage, ces sols peuvent éventuellement,
145
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
146
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
f =+ 0,05 m formes
pour de portancede
les plates-formes P3,classe
des lignes à grande
de portance P2vitesse.
des lignes
f =+ 0, 1 0 m à grande
pour les plates-formes vitesse.
de classe de portance P1 des lignes
L’Union Internationale des Chemins de fer (UIC) a établi une classification des lignes en
fonction des charges de trafic supportées par l’infrastructure ainsi que du type de trafic.
Le groupe UIC 1 correspond à des lignes très chargées et, à l’opposé, le groupe UIC 9
correspond à des lignes très faiblement chargées.
Ainsi que les grandes lignes du réseau ferré appartiennent en principe aux :
• Ligne de groupes (UIC 1, UIC 2, UIC 3 et UIC 4) ce sont des lignes à grande
vitesse supportant un trafic important.
• Ligne de groupes (UIC 5 et UIC 6). ce sont des lignes à moyenne vitesse
supportant un trafic moyen.
147
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
o Synthèse de la solution :
Nous proposons les épaisseurs des couches d’assise pour une portance P2 (la plus attendue
sur le lot02 suivant les résultats des essais géotechniques) comme ci- dessous :
Epaisseur de la couche de ballast : 0.30 m
Epaisseur de la couche de sous ballast : 0.25 m en GC 0/20.
Epaisseur de la couche de fondation : 0.18 m à arrondir a 0.20 cm en TVC 0/40.
Epaisseur de la couche de forme : 0.35 m en TUF.
Soit un total de 0.75 m en matériaux granulaire. Les exigences pour chaque couche sont
données par la ST590 ind B.
VIII .11. SECTION TYPE DE LA PLATE FORME :
Les dispositions qui devront s'appliquer sont détaillées dans le chapitre « Infrastructure ».
Les spécifications communes applicables à l'ensemble du projet sont données ci-après :
148
Chapitre VIII : Géologie et géotechnique
La largeur de la plateforme en double voie dont l'entraxe mesurera 4,20 m (sans obstacles
dans l'entrevoie) sera fixée à 13,60 m.
En voie unique, cette largeur de plateforme sera fixée à 8 m.
Une zone sera réservée à l'implantation d'équipements de signalisation, de
télécommunications, etc.
Sur les voies à l'air libre, un passage permettant la circulation du personnel a été prévu
latéralement pour chaque côté en double voies et d'un seul côté pour les plateformes de voie
unique.
L'axe des poteaux caténaires sera situé au minimum à 3,25 m de l'axe de la voie.
Conclusion :
Donc nous avons vu dans ce chapitre les paramètres géologique et géotechnique qui nous
aider à entamer une classification précise du sol support occupe notre zone de tracé Selon la
fiche UIC 1, la classe de qualité du sol de la plate-forme, de notre tronçon étudié correspond
globalement au :
▪ La classes de qualité QSi des sols : est QS2 (Sols moyen qualité)
149
Chapitre IX
Hydraulique et assainissement
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
IX.1. Introduction :
La voie ferrée est un ouvrage qui se développe linéairement sur le terrain, et qui apporte
par ses déblais et remblais des modifications qui perturbent les écoulements d’eau naturels
préexistants provenant des précipitations atmosphériques ainsi que des affleurements
d’eaux souterraines.
Ce chapitre constitue l’étude hydrologique et hydraulique concernant le dimensionnement
des ouvrages hydrauliques (ouvrages d’assainissement et de drainage) le long de tronçon
du dédoublement de la ligne ferroviaire oued kebrit - Tébessa - djebel el Onk de la gare
Ghdir safia et de djebel Onk LOT 02 PK 85,000 AU PK 107,771.
L’assainissement des ferroviaires est destiné à collecter et évacuer les eaux pluviales de
ruissellement afin d’assurer :
une circulation en toute sécurité ;
la pérennité des ouvrages : voies ferrées
la protection du milieu récepteur contre la pollution.
Un stockage temporaire et un traitement des eaux complémentaire peuvent également être
mis en œuvre.
Les fonctions essentielles des systèmes d’assainissement ferroviaire sont donc :
le franchissement de la plate-forme par les eaux du bassin versant environnant ;
la collecte, la régulation et l’évacuation des eaux pluviales ;
le traitement des eaux contre la pollution.
IX.2. Objectif d’Assainissement et drainage :
Assurer l’évacuation rapide des eaux pluviales.
Réduction du cout de l’entretien.
Protection de la voie contre l’inondation (la réparation des dégâts nécessite
D’arrêter la voie à la circulation pendant les travaux de réparation des dégâts en vue
de La difficulté de créer une déviation spontanée pour cette voie).
Eviter les problèmes d’érosions des éléments de la superstructure de la voie (rail,)
et des talus de remblai et de déblais.
Le rabattement des nappes phréatiques [1]
155
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
XI.3. Le drainage :
Les dispositifs de drainage font partie, avec les structures d’assise et les voies de
l’ensemble appelé infrastructure. Ils assurent un drainage linéaire longitudinal (Fig. 2) avec
un dimensionnement de temps de retour décennal, ainsi qu’un drainage transversal
(dimensionnement de temps de retour centennal) en utilisant des ouvrages hydrauliques de
traversée, qui permettent le transit, d’un côté à l’autre de la plateforme, des eaux des
bassins versants naturels et des dispositifs de drainage longitudinal (Fig.1).
Figure XI.1 : Drainage longitudinal assuré par Figure XI.2 : Drainage transversal
des dispositifs à ciel ouvert (fossés). assuré par une buse de traversée.
Les dispositifs de drainage regroupent les fonctions suivantes :
La collecte et l’évacuation des eaux météoriques tombant sur la plateforme, le talus
de déblai, ainsi que le bassin versant local.
Le drainage en profondeur de la plateforme pour rabattre le niveau de la nappe à la
cote nécessaire afin d’assurer la tenue de la voie.
En plus de leur fonction les types de drainage se distinguent par leur position (drainages de
déblai ou de remblai), par leur nature (drainages à ciel ouvert ou enterrés).
Les termes "drainage" et "assainissement" sont utilisés pour traiter indifféremment de
l’évacuation des eaux de ruissellement ou du rabattement des eaux internes rejoignant
souvent des exutoires communs. [2]
XI.3.3. DRAINAGE LONGITUDINAL :
Le drainage longitudinal est dimensionné pour les eaux de la plateforme ferroviaire et des
talus adjacents du déblai et du remblai. On a privilégié un système de drainage à ciel
156
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
ouvert avec une géométrie trapézoïdale, les fossés de drainage longitudinal sont en terre ou
revêtus en béton. Dans le cas de déblai humide, les fossés bétonnés sont à mettre en place
munis de barbacanes.
Dans le cas de faibles pentes, les fossés seront revêtus de béton, ils sont munis de
dissipateur d’énergie pour les vitesses de plus de 4 m/s.
Le drainage longitudinal consiste à implanter des fossés trapézoïdaux suivant la nécessité
et suivant les caractéristiques du terrain naturel au droit de la plateforme ferroviaire [3]
XI.5.Définitions :
XI.5.1.Fossés :
Les fossés jouent un roule important dans la protection de voie, et les talus pendant les
pluies fortes, et c’est la meilleure solution pour le captage et l’évacuation des eaux
pluviales. La mesure minimale pour la longueur du fond aussi bien que pour la profondeur
sous la plat- forme, ou le terrain latérale est de 0.40m, l’inclinaison du talus des fosses
diffère selon le type du sol. [5]
157
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
Suivant les moyens matériels de l’entreprise, quatre types de fossés bétonnés et quatre
types de fossés en terre ont été adoptés pour tout le projet :
a. Fossés Bétonnés :
b. Fossés en terre :
158
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
C’est la surface totale de la zone susceptible d’alimenter en eau pluviale, d’une façon
naturelle, une canalisation en un point considéré. Elle est définie par la topographie et
délimitée soit par une crête soit artificiellement par une canalisation. [6]
159
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
Conduite principale récoltant les eaux d’autres conduites, dites Collecteurs secondaires,
Recueillant directement les eaux superficielles ou souterraines.
Les collecteurs sont constitués par des tuyaux enterrés alignés, entre les regards avec un
Diamètre et une pente constante.[7]
XI.5.4. Cheminée (chambre de visite) :
XI.7.2.Hydrologie :
Nous avons acquis les données des pluviographes couvrant la zone de notre projet au prêt
de l’ANRH. Après discussion avec les ingénieurs de cette institution sur la qualité et la
fiabilité des données disponibles le long de notre corridor, nous avons opté pour
l’utilisation des données issues des pluviographes sous forme de courbes IDF. Nous avons
aussi utilisé les données issues des rapports d’études précédentes (APS, APD).
Nous avons utilisé 04 stations pluviographique le long du projet et deux stations
hydrométriques pour l’étude des grands bassins versants (voir tableau 3). [6]
160
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
N.B : Concernant le tronçon T02 sujet de cette étude, nous avons utilisé les stations
pluviographique SAFSAF EL-Ouasra code ANRH, N° : 062801, pour l’estimation des
débits. [6]
Nt : Concernant le tronçon T02 sujet de ce rapport, nous avons utilisé les stations
pluviographique SAFSAF EL-Ouasra code ANRH, N° : 062801, pour l’estimation des
débits. [6]
Code STATION b a
2 5 10 20 50 100
120301 Tébessa PC 0.76 17 24 28.7 33.1 38.9 43.2
120401 Souk Ahras 0.62 13.7 18.9 22.4 25.7 30 33.2
062801 Saf Saf El- 0.79 13.9 20.8 25.4 29.8 35.5 39.7
Ouasra
062802 El MA EL 0.79 13.9 20.5 24.9 29.1 34.6 38.7
ABIOD
Tableau XI.4. Stations pluviographique et hydrométriques
XI.7.2.2.Données Hydrométriques :
L’information hydrométrique quand elle existe donne des résultats plus réalistes sur les
phénomènes d’écoulement sur un cours d’eau donné.
Nous disposons d’observations hydrométriques au niveau des stations d’EL AOUINET (12
04 04) et MORSOTT (12 03 09) Les caractéristiques des stations sont présentées dans le
tableau suivant : [6]
Tableau XI.6. Caractéristiques des stations
X L. L.Re
Y. km Surf PER.B
CODE S/BV Station Oued MS
.km Tal c
(Km2) V (km)
(Km) (Km)
120309 Chabro Morsott Chabro 01/04/73 976 277.50 1305 155.00 68.00 52.80
Mellegue El Mellegue 106.0
120404 01/02/73 968 298.25 3535 270.00 99.50
Amont Aouinet Amont 0
Les débits max des deux stations hydrométriques sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau XI.7. Données de la Station El Aouinet code 12 04 04
1972- 1973- 1974- 1975- 1976- 1977- 1978- 1979- 1980- 1981- 1982- 1983-
Année
1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984
Qmax
29,64 198,5 215 216,5 257,64 157,52 152,35 202 255,7 320,44 385,2 120,2
(m3/s)
161
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
Le climat Algérien est très aléatoire et irrégulier, ce qui impose souvent l’utilisation des
lois statistiques dissymétriques.
162
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
XI.8.4.Période de retour :
Pour les grands projets structurants tels que la voie ferrée et les autoroutes les référentiels
techniques recommandent d’adopter la période de retour centennale, pour le
dimensionnement des ouvrages de traversées. Par contre, nous adoptons la période de
retour décennale en ce qui concerne le drainage longitudinal et l’assainissement des gares
ainsi que les autres infrastructures annexes.
Nous avons noté l’utilisation de 03 méthodes dans les rapports des études précédentes, la
méthode rationnelle, la formule de TURAZZA, et la formule de MALLET et GAUTHIER.
Dans le cadre de l’étude d’exécution nous sommes reconduit deux méthodes ; à savoir la
méthode rationnelle et la méthode MALLET et GAUTHIER et nous avons éliminé la
méthode de TURAZZA, vu que cette dernière s’adapte mieux aux petits bassins versants et
aux études des réseaux d’assainissement, ce qui l’inscrit dans le même domaine
d’application que la méthode rationnelle. [6]
Le débit de projet est calculé suivant les limites d’utilisation de chaque formule.
Pour les bassins versants dont la superficie ne dépasse pas 5 Km² la méthode de calcul
utilisée est la méthode rationnelle.
Qa=K C I A
Qa: Débit maximum d’eau pluviale (m3/s).
C : Coefficient de ruissellement.
163
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
Les valeurs des intensités de pluie ont été obtenues à partir des courbes IDF, par
ajustement de pluies journalières, d’une durée comprise entre 15mn et 24h, pour des
périodes de retour comprises entre 5 et 100 ans. Cet ajustement a été effectué par l’Agence
Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH), suivant la méthode de Gumbel (méthode
d’ajustement fiable selon l’expérience acquise à partir d’études antérieures).
I(t, T) = a(T)/𝒕𝒃
Avec :
T : période de retour
t : temps en heures.
a et b : paramètres de Montana.
Le temps de concentration « tc » :
Formule de Kirpich :
Superficie inférieure entre 0.004 et 0.81Km²
0.000325 ∗ 𝐿0.77
𝑡𝑐 =
𝐼 0.385
164
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
𝑆
𝑡𝑐 = 0.127 √
𝑃
3 𝑆 ∗𝐿
𝑡𝑐 = 0.11 √
𝑃
165
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
L’altitude moyenne est évaluée en faisant la moyenne entre la côte de pointe du flanc de
coteaux et la côte minimale de la vallée, qui est évidemment à l’entrecroisement de la
vallée avec le parcours de ligne projetée.
Dans le cas du Lot 02 et suivant la nature du sol en surface, nous avons opté pour un
coefficient de ruissellement moyen qui se situe entre les argiles et les sables. Cela vient
à la suite de l’analyse des données géotechniques et les constats sur terrain. [6]
La période de retour :
Les buses seront dimensionnées pour une période de retour 10 ans.
Les ponceaux (dalots) seront dimensionnés pour une période de retour 50 ans.
Les ponts dimensionnées pour une période de retour 100 ans.
Le tableau si dessous nous permet de déterminer la variable de Gauss « U » en fonction
de la fréquence.
Fréquence (%) 50 20 10 2 1
Période de retour (ans) 2 5 10 40 100
Variable de Gauss (U) 0,00 0,84 1,28 2,05 2,372
TableauXI.13.La variable de Gauss.
REMARQUE :
Avec :
𝐏𝐭𝐜,% ∶ Pluie de courte durée pour une fréquence donnée
P jmax, % : pluie maximale journalière pour la même fréquence mm
𝐭 𝐜 ∶ Durée de la pluie en heure (h).
𝐛 ∶ Exposant climatique en b = 0.38
Détermination de l’intensité de la pluie It :
Pour estimer l’intensité de la pluie on va utiliser la formule suivent :
Avec :
166
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
It : Temps de concentration en h.
𝐏𝐣𝐦𝐚𝐱,% : Pluie maximale journalière pour la même fréquence (mm)
𝐭 𝐜 ∶ Durée de la pluie en heure (h).
1. L’intensité horaire 𝐈𝐭𝐜 :
Avec :
𝐈𝐭 : Intensité de la pluie en mm/h.
̅𝐣 : Pluie moyenne maximal journalière (donnée par ANRH).
𝐏
𝐛 ∶ Exposant climatique en b = 0.38.
𝐭 𝐜 ∶ Durée de la pluie en heure (h).
Où :
Avec :
It : temps de concentration en h.
𝐏𝐣𝐦𝐚𝐱,% : Pluie de période de retour
2. Débit de saturation :
Le débit de saturation ou le débit capable est calculé par le biais de la formule de Manning
Strickler sur un écoulement en régime uniforme.
Coefficient de MANNING-STRICKLER : K = 80 pour buses préfabriquée sen BA.
K = 65 pour les dalots en BA
Hr = 0.75 Ø Hauteurs de remplissage.
Avec :
S m : Section mouillée.
KST : Coefficient de STRICKLER :
RH: Rayon Hydraulique an m. RH = S / P
I : La pente moyenne de l’ouvrage
XI.9. OUVRAGES HYDRAULIQUES :
L’étude des ouvrages hydrauliques a pour objectif de déterminer les dimensions des
ouvrages hydrauliques en fonction du débit de projet et de la configuration de la voie ferrée
et du terrain naturel tout en assurant la transparence hydraulique.
Deux types d’ouvrages hydrauliques (OH) courants sont utilisés :
⚫ Buses : conduites circulaires en béton armé ;
167
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
XI.9.4.Etude hydraulique :
XI.9.4.1.Buts des calculs hydrauliques :
Les buts des calculs hydrauliques sont :
- Trouver le type d’ouvrage.
168
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
D’où : e = m. h
Sm = h. (b
XI.9.4.2.2.Calcul du périmètre + m. h)
mouille :
2
Donc : Pm= b + 2ySm = b. h + m. h 𝐏𝐦 = 𝐛 + 𝟐. 𝐡. √𝟏 + 𝐦𝟐
Avec : y = √h2 + e2 y = √h2 + m2 . h2
y = h. √1 + m2 Pm = b + 2. h. √1 + m2
XI.9.4.2.3.Calcul le rayon hydraulique :
𝐡. (𝐛 + 𝐦. 𝐡) 𝐒𝐦 𝐡.(𝐛+𝐦.𝐡)
𝐑𝐡 = Donc 𝐑𝐡 = ⁄𝐏 =
𝐛 + 𝟐. 𝐡. √𝟏 + 𝐦𝟐 𝐦 𝐛+𝟐.𝐡.√𝟏+𝐦𝟐
:
𝟐⁄
𝟏 𝟏 𝐡.(𝐛+𝐦.𝐡) 𝟑
𝐐𝐬 = 𝒎 . 𝐈 ⁄𝟐 . [𝐡. (𝐛 + 𝐦. 𝐡) ∗ [ ] ] Avec : Qs = Sm . C. √R. I
𝐛+𝟐.𝐡.√𝟏+𝐦𝟐
Les dimensions des fossés sont obtenues en écrivant l’égalité du débit d’apport et débit
d’écoulement au point de saturation. La hauteur (h) d’eau dans le fossé sera obtenue en
faisant l’égalité suivant : Qa = Qs
169
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
𝐒𝐦 = 𝛑 × 𝐑𝟐
Avec : R : Rayon de la buse.
XI.10.1.2.Calcul du périmètre mouille :
Pm=× 𝛑 × 𝐑
XI.10.1.3.Calcul le rayon hydraulique :
𝟑
𝐑𝐡 = ×𝐑
𝟓
XI.10.1.4Calcul le débit de saturation :
Qs = Sm× KST× RH 2/3×I1/2 Qa = K× C× It× A
Avec :
S m : Section mouillée :
Figure XI. 17. Coupe de buse.
170
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
RH : Rayon hydraulique :
KST : 80 pour les buses en béton.
I : La pente de pose égale la pente de profil en travers.
XI.10.2.Dimensionnement de dalot :
La section de dalot est calculée comme celle du fossé. Seulement, on change la hauteur de
remplissage par la hauteur du dalot. Pour les dalots, la section et le périmètre mouillés sont
calculés pour une hauteur de remplissage égale à :
Hr = 0,80 H si H≤2m
Hr = H-0.50 si H >2 m
171
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
Le tableau si dessous nous permet de déterminer les caractéristiques physiques des bassins
versants :
H (moy) = [(Hmax+Hmin)/2] .
172
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
Période
Variable de Précipitation
de retour Application Numérique
Gauss (U) (Pj. max. %)
(ans)
𝟑𝟖. 𝟏𝟓 𝟏.𝟐𝟖𝟐√𝐥𝐧(𝟎.𝟒𝟒𝟑𝟐 +𝟏)
10 ans 1.282 𝐏𝐣𝐦𝐚𝐱,% = ∙𝐞 60.016mm
(10%) √𝟎. 𝟒𝟒𝟑𝟐 + 𝟏
(décennale)
50 ans 2.057 𝟑𝟖. 𝟏𝟓
𝐏𝐣𝐦𝐚𝐱,% = ∙ 𝐞𝟐.𝟎𝟓𝟕√𝐥𝐧(𝟎.𝟒𝟒𝟑²+𝟏) 83.319mm
(2%) (cinquantennale) √𝟎. 𝟒𝟒𝟑𝟐 + 𝟏
𝒂𝒗𝒆𝒄 :
Période
Type Le temps de
de Application Numérique
d’ouvrage concentration
retour
𝟑 𝟏𝟏. 𝟓𝟎𝟖 ∗ 𝟔. 𝟑𝟑𝟓
Buse 10 ans 𝐭 𝐜 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟖. √ Ventura : tc =
𝟎. 𝟎𝟑𝟗𝟒 1.325 heure
𝟑 𝟓. 𝟔𝟐𝟑. 𝟏𝟖 ∗ 𝟏. 𝟏𝟑𝟔
Buse 10 ans 𝐭 𝐜 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟖. √ Ventura : tc =
𝟎. 𝟎𝟐𝟐𝟓 0.709 heure
𝟑 𝟏𝟑. 𝟒𝟑𝟕 ∗ 𝟐. 𝟗𝟎𝟏
Buse 10 ans 𝐭 𝐜 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟖. √ Ventura : tc
𝟎. 𝟎𝟏𝟓𝟐 =1.478heure
𝟑 𝟏𝟑. 𝟖𝟕𝟓 ∗ 𝟒. 𝟔𝟗𝟒 Ventura: tc =
Buse 10 ans 𝐭 𝐜 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟖. √
𝟎. 𝟎𝟏𝟏𝟏 1.947 heure
4. Calcul l’intensité de l’averse :
L’intensité de l’averse est donnée par la relation suivante :
𝐭 𝛃 𝐏𝐣𝐦𝐚𝐱,%
𝐈𝐭𝐜 = 𝐈𝐭 × (𝟐𝟒𝐜 ) et 𝐈𝐭 = 𝟐𝟒
173
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
𝟔𝟎.𝟎𝟏𝟔 𝟎.𝟕𝟎𝟗
Buse 𝐈𝐭 =
𝟐𝟒
= 2.500 mm/h 𝐈𝐭𝐜 = 𝟐. 𝟓𝟎𝟎 × ( ) −𝟎.𝟔𝟓 = 14.545 mm/h
𝟐𝟒
Type C K I tc A Qa (m3/s)
d’ouvrage
Buse 𝟎. 𝟖𝟓 0.278 (mm/h) 11.508
16.429 (km 2
) 𝐐𝐚 = 44.676
Buse 𝟎. 𝟖𝟓 0.278 14.545 5.623 𝐐𝐚 = 19.326
Buse 𝟎. 𝟖𝟓 0.278 10.074 13.437 𝐐𝐚 = 31.986
Buse 𝟎. 𝟖𝟓 0.278 8.777 13.875 𝐐𝐚 = 28.776
2. Calculs des débits pour dimensionner le fossé :
La surface de bassin versant : on considère la présence des trois éléments la chaussée,
l’accotement et talus, la section de 100 m en calculant le débit rapporté par chaque élément
de la route et le débit total. Une largeur de talus prise défavorable égale 10m.
Le débit d’apport est évalué à l’aide de formule rationnelle suivante :
Qa = Qc + Qt Qa =𝐊 × 𝐂 × 𝐈𝐭𝐜 × 𝑨
174
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
𝐭 𝛃 A
𝐈𝐭𝐜 = 𝐈𝐭 × ( 𝐜 ) Avec : tc = 0,127 ×√
𝟐𝟒 P
45°
0.5
0.5
m
𝟏 𝟐/𝟑
𝐐𝐬 = × 𝐈𝟏/𝟐 × [[𝐡 (𝐛 + 𝐦𝐡)/ (𝐛 + 𝟐𝐡√𝟏 + 𝐦𝟐 )] × 𝐡 (𝐛 + 𝐦𝐡)]
𝐧
𝟏 𝟐/𝟑
𝐐𝐬 = × 𝟎. 𝟎𝟏𝟏/𝟐 × [[𝟎. 𝟐𝟒(𝟎. 𝟓 + 𝟎. 𝟐𝟒)/ (𝟎. 𝟓 + 𝟐 ∗ 𝟎. 𝟐𝟒√𝟏 + 𝟏𝟐 )] × 𝟎. 𝟐𝟒 (𝟎. 𝟓 + 𝟎. 𝟐𝟒)]
𝟎. 𝟎𝟐𝟓
𝐐𝐬 = 𝐐𝐚 = 𝟎. 𝟐𝟏𝟒𝟏𝟗𝟗
H (m) Q (m3/s)
0,2 0.146
0,3 0.30
0,25 0.219
0.15 0.0883
Tableau XI.22. . Résultats de calcul l’itératif (1).
Pour des raisons de sécurités et d’entretien on prend un fossé standard : b= 0.5 m, h= 0.5
m, e = 0.5 m
𝐐
La vitesse moyenne de l’écoulement : V = 𝐒
𝐦
L’écoulement des bassins versants se draine à travers l’autoroute via des ponts, des
dalots et des buses.
176
Chapitre IX : Hydraulique et assainissement
𝐐𝐚 = 𝐐𝐬 =44.67 m3/s
Tel que :
𝟏⁄ 𝟐
𝐐𝐬 = 𝐊 𝐬𝐭 . 𝐉 𝟐 . 𝐒. 𝐑 𝐡 ⁄𝟑
Section et périmètre mouillés :
Pour les buses, la section et le périmètre mouillés sont calculés pour une hauteur
de remplissage égale à Ø :
∅: diamètre de la buse.
Sm : surface mouillée =π R2.
Pm : périmètre mouillée = 2πR.
Rh: rayon hydraulique =R /2.
la pente : J=3.94%
On a: Qa = 𝟒𝟒. 𝟔𝟕 m3/s
1⁄ 2
Qs = Qa = K st . J 2 . S. R h ⁄3 = 𝟒𝟒. 𝟔𝟕 𝐦𝟑/𝐬
2/3 D
1
2)
π × R2
𝑄𝑎 = K ST × j2 𝑥(π ×R ×( )
2xπ × R
3⁄ 3⁄
2⁄ 8 2⁄ 8
Qa . 2 3 44.67x2 3
R=( ) = [( ) ]
(π. Ks. √j) (π. 80. √(0.0394)
R = 0.481 m = 481 mm
Figure V.3.10 : La forme de buse
On prend : D = Ф = 2.R = 963 mm
On prend le diamètre nominal Ф1000
Tableau récapitulatif
Itc A Qa R Ø Ø
Bassin Type C K (mm) (mm)
(mm/h (km ) 2 3
(m /s) nominal
Bv 1 Buse 0.85 0.278 16.42
) 11.508 44.67 481 963 1000
177
Chapitre X
Annexe de la voie fer
Chapitre x : Annexe de la voie fer
178
Chapitre x : Annexe de la voie fer
Gares de triage :
Un triage ou une gare de triage est une gare ferroviaire spécialisée où les wagons de
marchandises isolés de leur rame initiale sont triés pour être incorporés dans de nouveaux
trains de marchandises (Fret).
X.1.3.Objet d’une gare ferroviaire :
Une gare ferroviaire est prévue pour un ou plusieurs objectifs :
La montée ou la descente des passagers.
Charger ou décharger des marchandises ou des colis.
Contrôler la circulation des trains.
Permettre aux trains de se croiser dans le cas d’un tronçon à une ligne.
Permettre aux trains plus rapides de dépasser les plus lents.
Pour permettre aux locomotives de faire le plein, que ce soit du diesel, de l’eau ou
du charbon.
Pour à tacher ou détacher des voitures ou des wagons aux trains.
Récupérer de la nourriture et de l'eau pour les passagers.
Fournir des installations et abriter des passagers en cas d'urgence, telle qu'une
inondation ou un accident, perturbant le trafic. [2]
X.1.4.Etude du plan de masse d’une gare :
La conception de la gare s’effectue en tenant compte des fonctions de toutes les
installations de base qui la constituent. Dans ce stade (03) éléments sont nécessaires pour
l’étude du plan de masse :
Catégories de la voie : elle permet de déterminer le rôle et les constituants
de la gare.
Le trafic : c’est un élément très important pour estimer et évaluer
l’importance de la gare afin de l’aménager d’une manière convenable.
L’emplacement de la gare : généralement, c’est l’élément qui définit et
détermine les deux éléments précédents.
X.1.5.Choix du site pour la gare ferroviaire :
Les facteurs suivants sont pris en compte lors de la sélection ou le choix d'un site pour une
gare.
Terrain adéquat : Il devrait y avoir suffisamment de terrain disponible pour le
bâtiment de la gare, non seulement pour la ligne proposée, mais aussi pour toute
expansion future.
179
Chapitre x : Annexe de la voie fer
180
Chapitre x : Annexe de la voie fer
181
Chapitre x : Annexe de la voie fer
Les gares peu importantes, qui constituent un simple point d'arrêt, souvent sans
personnel permanent, sont appelées « haltes » ou "points d'arrêt".
Les gares principales situées dans les grandes villes sont des lieux d'échange entre
le mode ferroviaire et les divers modes de transport urbains (bus, tramway, métro) ;
on les appelle alors pôles d'échanges.
Dans ce type de gare, on distingue les gares terminus et les gares de passage.[6.7]
La largeur du quai est donnée par la formule suivante :
B min = (1,5 x N max + S) / L
L : longueur du plus long train.
S : surface prise par le BV sur le quai.
N max : nombre de voyageurs sur le quai = 80% des places du train au départ.
Ø Parking pour stationnement des véhicules
X.8.1.1.Les gares de passage :
182
Chapitre x : Annexe de la voie fer
183
Chapitre x : Annexe de la voie fer
184
Chapitre x : Annexe de la voie fer
185
Chapitre x : Annexe de la voie fer
N min : nombre de voyageurs sur le quai qui est égale à 80% des voyageurs au départ du
train.
S : surface prise par les bâtiments voyageurs sur les quais.
L : longueur d’un quai est égale à la longueur du plus grand train.
1.5 : surface prise par un voyageur.
Cependant, la SNTF recommande pour une telle gare :
- Quai intermédiaire B > 8 m
- Quai extérieur B ≥ 6m
- Hauteur des quais :
186
Chapitre x : Annexe de la voie fer
• Quai bas h= 35 cm
• Quai mi- haut h= 55 cm (Normes SNTF)
• Quai haut 76 ≤ h ≤ 100 cm
- L’entre axe des quais :
• e normal > 11.3 m.
• e minimal > 9.3 m. (Normes SNTF)
X.14.Les heurtoirs :
Les heurtoirs matérialisent la fin d’une voie de garage ou de sécurité. Ils sont placés aux
extrémités des voies en cul-de-sac pour éviter que les véhicules en mouvement n’en
franchissent les extrémités (figure 10).
En règle générale, les heurtoirs doivent être précédés, à 10 m. de distance, par des patins de
freinage, qui après chaque déplacement doivent être remis en place.
Il existe deux principaux types de heurtoirs :
- les heurtoirs fixes ;
- les heurtoirs patinant, petit et grand modèle.[8]
X.15. Conclusion :
Donc dans ce chapitre en a expliqué tous les types des gares avec leur installations.
187
Chapitre x : Annexe de la voie fer
X.2.1. Introduction :
La signalisation ferroviaire est définie comme l’ensemble des systèmes destinés à contrôler
le trafic ferroviaire d’une façon plus efficace et entièrement sécurisée.
Depuis leur naissance, les chemins de fer se doivent de garantir une circulation des trains
sure et sans entrave. Des systèmes de commande et de sécurité sont donc nécessaires, et
leur développement n’a cessé de croitre. Au fil du temps, la signalisation a évolué des
signaux manuels jusqu’aux systèmes de contrôle commande informatisés. [31]
L’objectif de cette partie est de décrire les équipements de signalisation proposes pour
cette ligne en double voie pour un trafic mixte, avec une vitesse d’exploitation de 120 km/h
pour trafic voyageurs et de
80 km/h pour le trafic de marchandise.
X.2.2. Les principes de la signalisation ferroviaire :
X.2.2.1. Rôle des installations de signalisation
Les installations de signalisation permettent de résoudre les cinq grands problèmes
suivants :
l'espacement des circulations pour éviter les rattrapages (cantonnement ou block),
la protection des circulations dans les établissements (convergence, cisaillement...),
la circulation, dans les deux sens, sur une même voie (nez à nez),
les risques de déraillement par excès de vitesse,
le franchissement des voies ferrées par des routes sur un même niveau (passages à
niveau).
Les solutions correspondantes mettent en œuvre des dispositifs mécaniques et électriques
.complétés et régis par des prescriptions réglementaires.
188
Chapitre x : Annexe de la voie fer
Figure X.11. Signal lumineux sur mât normalement implanté à gauche de la voie
189
Chapitre x : Annexe de la voie fer
190
Chapitre x : Annexe de la voie fer
191
Chapitre x : Annexe de la voie fer
• distance d'arrêt,
• distance de ralentissement.
La distance d'implantation d'un signal à distance est fonction :
du profil moyen de la partie de voie intéressée (déclivité moyenne),
de la vitesse maximale à laquelle est abordé le signal à distance,
des caractéristiques de freinage des circulations.
La déclivité moyenne «i» est le quotient de la différence de niveau entre les deux positions
kilométriques exprimées en millimètres par leur distance exprimée en mètres.
Le quotient est affecté :
• du signe + s'il s'agit d'une pente,
• du signe - s'il s'agit d'une rampe.
Exemple de distance d'implantation des signaux Déclivités Avertissements Limitations de
vitesse à :
192
Chapitre x : Annexe de la voie fer
193
Chapitre x : Annexe de la voie fer
Le carré fermé présente deux feux rouges sur une ligne verticale ou horizontale. Il
commande au mécanicien l'arrêt avant le signal. Utilisé sur les voies principales (1), sa
fonction essentielle est d'assurer la protection des circulations dans les zones comportant
des appareils de voie.
Figure X.16. La protection des circulations dans les zones comportant des appareils de voie.
X.2.3.2. Le carré violet (Cv) :
Le carré violet fermé présente un feu violet. Il commande au mécanicien l'arrêt avant le
signal. Il est utilisé :
— sur voies de service,
— sur voies principales à l'origine d'itinéraires de refoulement.
Dans ce dernier cas des panneaux de type bas sont généralement utilisés
194
Chapitre x : Annexe de la voie fer
Figure X.17. Ensemble de carrés violets de hauteur normale installés sur voies de service.
Figure X.18. Carré violet de type bas, surélevé dans les zones de montagne
Particulièrement enneigées
195
Chapitre x : Annexe de la voie fer
196
Chapitre x : Annexe de la voie fer
Le feu rouge clignotant est franchissable sans arrêt à la vitesse maximale de 15 km/h. Il
commande au mécanicien de circuler en marche à vue. Il peut être utilisé :
Sur les lignes équipées du block automatique lumineux (BAL) au lieu et place du
sémaphore à des points de cantonnement où l'arrêt présenterait des inconvénients,
notamment :
Sur les parties de voie en rampe prononcée où des difficultés de démarrage seraient
à craindre,
dans les emprises de certaines gares de banlieue pour éviter l'arrêt à quai des trains
ne desservant pas ces dernières,
Sur toutes les lignes :
pour la réception sur voie occupée (mise en tête d'un engin moteur, soudure de
deux trains, ...),
pour l'accès à une voie principale en impasse très courte,
pour l'annonce d'un signal d'arrêt implanté à moins de 500 m en aval,
197
Chapitre x : Annexe de la voie fer
pour l'annonce d'un carré implanté à une distance insuffisante du garage franc qu'il
protège,
pour l'annonce éventuelle d'un guidon d'arrêt.
En BAL le feu rouge clignotant est implanté dans les mêmes conditions que le sémaphore
qu'il remplace.
Dans les autres cas, le feu rouge clignotant est installé sur le panneau d'annonce.
X.2.3.6. Le disque (D) :
Le disque fermé présente un feu rouge et un feu jaune sur une ligne horizontale. Il
commande l'arrêt différé après marche à vue. Il n'est généralement utilisé pue sur les lignes
à block manuel pour la protection :
des petites gares,
• des établissements de pleine ligne desservis au passage.
X.2.3.7. Le signal d'arrêt à main :
198
Chapitre x : Annexe de la voie fer
199
Chapitre x : Annexe de la voie fer
200
Chapitre XI
Application au projet a l’aide
de logiciel civil 3D 2020
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
Introduction :
Les conceptions de voies ferrées sont développées en tant que modèles 3D dans lesquels les
objets de projet 3D standards utilisent des axes, des lignes de profil en long et des profils
types. La conception de projets 3D permet d'utiliser des aiguillages, des appareils de voie,
des plateformes et des calculs pour le dévers de rail d'une voie.
À l'aide d'Autocad Civil 3D2020, vous pouvez facilement créer le modèle d'un projet 3D de
voie ferrée avec le niveau de détail nécessaire. Utilisez des axes, des lignes de profil en long,
des profils types et au moins une surface pour la topographie.
Créez un projet 3D en sélectionnant les éléments suivants :
- Un axe ou une ligne caractéristique du terrain pour la géométrie horizontale
- Une ligne de profil en long pour la géométrie verticale
- Un profil type pour le volume (structure et matériaux)
- Une surface pour le terrain
202
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
XI.2. Objective :
Apprendre à maîtriser la solution AutoCAD Civil 3D pour la conception dans le domaine
de
L’infrastructure linéaire, du terrassement et des réseaux enterrés permettant de générer des
plans,
Métrés et quantitatifs nécessaires à l’exécution du projet
XI.3. Fonctionnalités Civil 3D avancées pour la création de projets 3D :
Civil 3D intègre de puissantes fonctionnalités de modification, d'adaptation et d'optimisation
des projets 3D. Il vous permet de créer un modèle optimal d'un projet 3D en fonction du
contexte et des besoins.
-Normes de conception pour les voies ferrées
-Axe de décalage
-Zones avec différents profils types
-Projet 3D comportant plusieurs lignes de base (axe et ligne de profil en long et/ou ligne
caractéristique du terrain)
-Création d'éléments de profil type pour les voies ferrées
- Surfaces du projet 3D
203
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
204
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
3- Ajouter un trajet (nuage de point), essaye de réaliser le maximum de point pour avoir
un levé topo plus précis :
205
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
5- Réaliser un nuage de point de notre axe (la voie existante) et l’exporter sous extension
Kmz
6- Importer le fichier kml dans global mapper
206
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
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Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
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Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
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Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
6. Choisir le groupe de points que vous souhaitez utiliser et valider par « Appliquer »
ou «ok»
214
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
215
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
Figure XI.23. Capture représente la barre d’outils de création d’axe de la voie existante
3. Le calcule de devers et la vérification avec le calcule manuelle pour un rayon de
216
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
217
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
Figure XI.27. Capture représente le profil type de voie de rail double avec faussé et
entrés en terre.
218
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
219
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
Figure XI.30. Capture représente fenêtre de création plusieurs dessins de profils en travers
Dans la nouvelle fenêtre qui apparaît REMPLIR LES CHAMPS : Surface et Projet 3D
Figure XI.31. Capture représente fenêtre de création plusieurs dessin de profils en travers
options d’affichage de ligne de profils en travers.
220
Application au projet a l’aide de logiciel civil 3D 2020
221
Devis quantitatif
Et
Estimatif
DEVIS QUANTITATIVE ESTIMATIF
Prix unitaire
Designation des travaux Unité Quantité Montant (DA)
(DA)
1- TERRASSEMENTS
Remblais en matériaux 71 547 648,00
M3 89 434,56 800
sélectionnés
Terrassement en grande M3 1938331.93 500 969 165 965,00
masse y compris évacuation
des déblais vers la décharge
publics y compris toutes
autres
SOUSsujétions
TOTAL 1 1040 713 613,00
2- STRUCTURE D’ASSISE
Couche de ballast M3 26 666,74 5 500 146 667 070,00
223
DEVIS QUANTITATIVE ESTIMATIF
224
Conclusion générale
CONCLUSION GÉNÉRALE
Conclusion générale :
Le travail réalisé, qui a consisté à l’étude de la ligne ferroviaire OUED KEBRIT –TÉBESSA
- DJEBEL ONK qui est d’une importance capitale pour la région.
La conception géométrique a été établie à l’aide de logiciel Autocad civil 3D 2020 qui
augmente considérablement notre productivité en associant dessins et conceptions de
manière intelligente, et nous permet de modéliser et analyser efficacement notre projet
« DEDOUBLEMENT, MODERNISATION ET/OU RECTIFICATION DE TRACE POUR
AUGMENTER LA CAPACITE DE LA LIGNE MINIERE ».
Ce projet de voie ferrée nous a permis non seulement d’exprimer et d’appliquer nos
connaissances acquises durant les cinq années de notre formation, mais aussi de mieux
appréhender notre avenir dans le monde professionnel.
Ce travail est juste une étude d’avant- projet détaillé donc d’autres études complémentaires
seront nécessaires à son élaboration finale.
226
Références
Et
Bibliographiques
REFERENCES BOIBLOGHRAPHIQUES
Chapitre II : bibliographiques du chemin de fer
[1] P. Chapas, "Traction ferroviaire," Alstom Transport, September,
1999.
[2] S. Chandra, Railway engineering: Oxford University Press, Inc.,
2008.
[3] A. GALOIN, "Les premiers chemins de fer ", http://www.histoire
image.org/fr/etudes/premiers-chemins-fer.
[4] www. Wikipédia.com, Histoire des chemins de fer algériens, consulté 02/11/2015 à
21h12.
[6] Ammar BENNACER, INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES EN ALGERIE,
DEVELOPPEMENT ET PERSPECTIVES, midi de l’export beci bruxelles 27 avril 2010
[7] C. N. Pyrgidis, Railway Transportation Systems: Design, Construction and
Operation: CRC press,
[8] C. ZAKARYA, “Etude en APD De La Nouvelle Ligne Ferroviaire à Double Voie
Électrifiée (KHEMIS MILIANA- EL AFROUN) (Du pk 116+000 au pk 123+000) Avec
L’aménagement de la gare de KHEMIS
[09] MILIANA,” Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics, Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics, algeria.
[10] M. A.-M. S. EDDINE, “Mise à double voie électrifiée et modernisation des
installations ferroviaires Tronçon ISSER-TADEMAIT sur 22 Km,” Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics, Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics,
2010.
[11] H. Algérie, "Le réseau SNTF de voies ferrées: 6.000 kilomètres électrifiées à
l'horizon 2017," https://www.huffpostmaghreb.com/2015/05/09/voie-ferree-algerie-
train_n_7247262.html, 2015].
Chapitre IV : Avant-projet
[1] République algérienne démocratique et populaire , Guide des études
d’impact sur l’environnement EIE partie A
[2] Guide des études d’impact sur l’environnement EIE , Partie F Termes de
référence sectoriels des études d’impact sur l’environnement
[6] SNCF, "Conception du tracé de la voie courante V <220 kmlh," IN 0272 (EF 2 C
32).
[7] M. A.-M. S. EDDINE, “Mise à double voie électrifiée et modernisation des
installations ferroviaires Tronçon ISSER-TADEMAIT sur 22 Km,” Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics, Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics, 2010.
[8] R. Eivier, La voie ferrée géométrie et tracé général. Ecole Polytechnique
Fédérale de Lausanne, Octobre 2004.
[9] Département Edition de l'Association des Ingénieurs Anciens Elèves de l'Ecole
Nationale des Ponts et Chaussées. © 1987 ISBN 2-85978-102-1.
[10] Signalisation ferroviaire.
L’Annexe
Listing de la géométrie de l'axe en plan
Client: Prepared by:
Client Preparer
CLO2 A=290.861
R=900.000 94.000
ARC3 XC=413445.4317
YC=3849721.7839
R=900.000 130.088
CLO4 A=290.861
R=900.000 94.000
CLO6 A=290.086
R=850.000 99.000
ARC7 XC=414956.5683
YC=3847732.3059
R=850.000 391.210
CLO8 A=290.086
R=850.000 99.000
CLO10 A=290.775
R=890.000 95.000
ARC11 XC=415585.7483
YC=3845683.8944
R=890.000 90.227
CLO12 A=290.775
R=890.000 95.000
CLO14 A=290.551
R=630.000 134.000
ARC15 XC=415925.6447
YC=3845784.4643
R=630.000 606.470
CLO16 A=290.551
R=630.000 134.000
CLO19 A=289.569
R=650.000 129.000
ARC20 XC=417095.9534
YC=3845239.0722
R=650.000 208.953
CLO21 A=289.569
R=650.000 129.000
CLO24 A=289.517
R=660.000 127.000
ARC25 XC=415796.3884
YC=3844915.1198
R=660.000 478.104
CLO26 A=289.517
R=660.000 127.000
CLO30 A=289.828
R=700.000 120.000
ARC31 XC=415316.3077
YC=3843627.9404
R=700.000 251.666
CLO32 A=289.828
R=700.000 120.000
Client Preparer
Profile en long: LR
Description:
Plage d’abscisse: Début: 0+000.00, Fin: 17+599.56
LONGUEUR DE L’AXE: 17599.560m
0+000.00 847.618
0+958.37 840.285
R= -20000.000 83.264
1+041.63 839.821
1+402.25 838.564
R= -30000.000 395.500
1+797.75 839.791
1+987.14 841.627
R= -20000.000 225.733
2+212.87 842.542
R= -5000.000 10.163
2+580.08 841.947
3+057.77 840.216
R= -8000.000 34.464
3+092.23 840.166
3+472.93 840.426
R= -20000.000 304.127
3+777.05 842.947
4+066.60 847.548
R= -9000.000 68.969
4+135.57 848.380
4+984.75 855.367
R= -20000.000 30.495
5+015.25 855.641
5+432.93 859.715
R= -30000.000 484.139
5+917.07 860.529
6+322.70 857.939
R= -50000.000 404.602
6+727.30 856.992
7+197.69 857.795
R= -6000.000 104.607
7+302.30 857.061
7+520.79 853.625
R= -5000.000 59.725
7+580.51 853.042
8+069.09 851.193
R= -7000.000 11.822
8+080.91 851.139
8+397.07 849.408
R= -20000.000 155.858
8+552.93 849.163
10+173.64 852.924
ARC15 S= 10+275.00 Z=853.159
R= -20000.000 202.704
10+376.35 854.421
10+998.23 862.168
R= -80000.000 403.547
11+401.78 866.177
11+552.47 867.294
R= -9000.000 45.060
11+597.53 867.515
13+255.82 871.502
R= -8000.000 38.367
13+294.18 871.687
13+399.94 872.448
R= -20000.000 204.313
13+604.25 872.876
15+017.39 868.615
R= -6000.000 18.719
15+036.10 868.529
D21 PENTE= -0.61% 866.622
15+902.73 863.213
R= -8000.000 53.335
15+956.06 862.708
16+236.69 859.115
R= -20000.000 62.637
16+299.33 858.215
16+812.40 850.038
R= -6000.000 45.327
16+857.72 849.487
17+087.09 847.565
R= -6000.000 33.620
17+120.71 847.190
17+599.56 840.493
Material Report
Project: C:\Users\USER\AppData\Local\Temp\TRACE + profiel
+trav_1_5398_9491375d.sv$
Alignment: axe en plan (5)
Sample Line Group: Groupe de tabulations
Start Sta: 0+000.000
End Sta: 17+598.372
Area Type Area Inc.Vol. Cum.Vol.
Sq.m. Cu.m. Cu.m.
Station : 0+000.000
Déblai 44.52 0.00 0.00
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 0.00 0.00
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 0.00 0.00
base 2.66 0.00 0.00
Station : 0+025.000
Déblai 44.26 1109.69 1109.69
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 37.88
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 135.80
base 2.66 66.43 66.43
Station : 0+050.000
Déblai 44.00 1103.29 2212.98
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 75.75
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 271.60
base 2.66 66.43 132.87
Station : 0+075.000
Déblai 43.75 1096.90 3309.88
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 113.63
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 407.40
base 2.66 66.43 199.30
Station : 0+100.000
Déblai 43.49 1090.51 4400.38
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 151.50
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 543.20
base 2.66 66.43 265.74
Station : 0+125.000
Déblai 43.24 1084.13 5484.51
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 189.38
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 678.99
base 2.66 66.43 332.17
Station : 0+150.000
Déblai 42.98 1077.75 6562.27
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 227.25
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 814.79
base 2.66 66.43 398.60
Station : 0+175.000
Déblai 42.73 1071.39 7633.65
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 265.13
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 950.59
base 2.66 66.43 465.04
Station : 0+200.000
Déblai 42.47 1065.03 8698.68
Remblai 0.00 0.00 0.00
balast 1.52 37.88 303.00
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 1086.39
base 2.66 66.43 531.47
Station : 0+225.000
Déblai 42.22 1058.67 9757.35
Remblai 0.00 0.00 0.00
Station : 17+000.000
Déblai 182.67 5035.93 1866909.97
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 25760.20
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 91808.33
base 2.66 66.43 45073.37
Station : 17+025.000
Déblai 147.79 4130.73 1871040.70
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 25798.08
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 91944.13
base 2.66 66.43 45139.80
Station : 17+050.000
Déblai 116.22 3300.14 1874340.84
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 25835.95
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 92079.93
base 2.66 66.43 45206.24
Station : 17+075.000
Déblai 87.04 2540.74 1876881.58
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 25873.83
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 92215.73
base 2.66 66.43 45272.67
Station : 17+100.000
Déblai 63.74 1884.68 1878766.26
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 25911.70
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 92351.52
base 2.66 66.43 45339.11
Station : 17+125.000
Déblai 58.24 1524.74 1880291.00
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 25949.58
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 92487.32
base 2.66 66.43 45405.54
Station : 17+150.000
Déblai 61.51 1496.93 1881787.93
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 25987.45
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 92623.12
base 2.66 66.43 45471.97
Station : 17+175.000
Déblai 63.56 1563.34 1883351.27
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26025.33
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 92758.92
base 2.66 66.43 45538.41
Station : 17+200.000
Déblai 65.16 1608.97 1884960.24
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26063.20
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 92894.72
base 2.66 66.43 45604.84
Station : 17+225.000
Déblai 66.78 1649.22 1886609.46
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26101.08
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93030.52
base 2.66 66.43 45671.28
Station : 17+250.000
Déblai 68.40 1689.70 1888299.15
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26138.95
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93166.32
base 2.66 66.43 45737.71
Station : 17+275.000
Déblai 70.03 1730.40 1890029.55
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26176.83
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93302.12
base 2.66 66.43 45804.14
Station : 17+300.000
Déblai 71.67 1771.33 1891800.89
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26214.70
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93437.92
base 2.66 66.43 45870.58
Station : 17+325.000
Déblai 73.33 1812.50 1893613.38
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26252.58
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93573.71
base 2.66 66.43 45937.01
Station : 17+350.000
Déblai 74.99 1853.88 1895467.27
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26290.45
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93709.51
base 2.66 66.43 46003.45
Station : 17+375.000
Déblai 76.65 1895.50 1897362.77
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26328.33
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93845.31
base 2.66 66.43 46069.88
Station : 17+400.000
Déblai 78.33 1937.35 1899300.11
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26366.20
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 93981.11
base 2.66 66.43 46136.31
Station : 17+425.000
Déblai 80.02 1979.42 1901279.53
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26404.08
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 94116.91
base 2.66 66.43 46202.75
Station : 17+450.000
Déblai 81.72 2021.72 1903301.25
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26441.95
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 94252.71
base 2.66 66.43 46269.18
Station : 17+475.000
Déblai 83.42 2064.24 1905365.49
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26479.83
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 94388.51
base 2.66 66.43 46335.62
Station : 17+500.000
Déblai 85.14 2107.00 1907472.49
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26517.70
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 94524.31
base 2.66 66.43 46402.05
Station : 17+525.000
Déblai 86.08 2140.21 1909612.70
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balast 1.51 37.87 26555.58
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 94660.11
base 2.66 66.43 46468.48
Station : 17+550.000
Déblai 72.68 1984.46 1911597.17
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26593.45
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 94795.90
base 2.66 66.43 46534.92
Station : 17+575.000
Déblai 57.22 1623.69 1913220.85
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 37.87 26631.33
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 135.80 94931.70
base 2.66 66.43 46601.35
Station : 17+598.372
Déblai 43.53 1177.30 1914398.15
Remblai 0.00 0.00 89434.56
balast 1.51 35.41 26666.74
SB 0.00 0.00 0.00
forme 5.43 126.96 95058.66
base 2.66 62.11 46663.46
Profilé : Tabulations
Date: 04/06/2022 16:47:17
N° PK Z TN Z PR X Y Dev G Dev D
axe en 0+000. 847.618 847.618 409565.8340 3856190.1870 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
0+00.00
axe en 0+025. 847.418 847.427 409576.0416 3856167.3658 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+050. 847.219 847.235 409586.2491 3856144.5447 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+075. 847.019 847.044 409596.4567 3856121.7235 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+100. 846.820 846.853 409606.6643 3856098.9024 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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plan (5) - 00
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axe en 0+150. 846.421 846.470 409627.0794 3856053.2600 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+200. 846.022 846.088 409647.4946 3856007.6177 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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plan (5) - 00
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axe en 0+250. 845.623 845.705 409667.9097 3855961.9754 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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plan (5) - 00
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plan (5) - 00
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axe en 0+325. 845.025 845.131 409698.5325 3855893.5119 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+350. 843.995 844.940 409708.7400 3855870.6907 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+375. 842.984 844.749 409718.9476 3855847.8696 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
3+75.00
axe en 0+400. 841.973 844.557 409729.1552 3855825.0484 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
4+00.00
axe en 0+425. 840.963 844.366 409739.3628 3855802.2272 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+450. 839.952 844.175 409749.5703 3855779.4061 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+475. 838.942 843.983 409759.7779 3855756.5849 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
4+75.00
axe en 0+500. 837.931 843.792 409769.9855 3855733.7638 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
5+00.00
axe en 0+525. 836.920 843.601 409780.1930 3855710.9426 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+550. 835.910 843.410 409790.4006 3855688.1214 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
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axe en 0+575. 834.899 843.218 409800.6082 3855665.3003 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
5+75.00
axe en 0+600. 834.185 843.027 409810.8158 3855642.4791 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
6+00.00
axe en 0+625. 833.891 842.836 409821.0233 3855619.6579 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
6+25.00
axe en 0+650. 833.596 842.645 409831.2309 3855596.8368 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
6+50.00
axe en 0+675. 833.302 842.453 409841.4385 3855574.0156 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
6+75.00
axe en 0+700. 833.008 842.262 409851.6461 3855551.1945 1:0.18 1:0.18
plan (5) - 00
7+00.00
axe en 17+275 845.828 845.032 413805.5211 3843314.1637 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
172+75.00
axe en 17+300 845.526 844.682 413786.0771 3843298.4497 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
173+00.00
axe en 17+325 845.225 844.333 413766.6330 3843282.7357 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
173+25.00
axe en 17+350 844.923 843.983 413747.1890 3843267.0217 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
173+50.00
axe en 17+375 844.621 843.633 413727.7450 3843251.3077 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
173+75.00
axe en 17+400 844.319 843.284 413708.3010 3843235.5937 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
174+00.00
axe en 17+425 844.017 842.934 413688.8569 3843219.8797 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
174+25.00
axe en 17+450 843.715 842.585 413669.4129 3843204.1657 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
174+50.00
axe en 17+475 843.413 842.235 413649.9689 3843188.4517 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
174+75.00
axe en 17+500 843.111 841.885 413630.5249 3843172.7377 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
175+00.00
axe en 17+525 842.809 841.536 413611.0808 3843157.0237 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
175+25.00
axe en 17+550 842.057 841.186 413591.6368 3843141.3097 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
175+50.00
axe en 17+575 841.249 840.837 413572.1928 3843125.5957 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .00
175+75.00
axe en 17+598 840.493 840.510 413554.0150 3843110.9050 1:0.18 1:0.18
plan (5) - .37
175+98.37
Rapport sur les volumes
Projet: C:\Users\USER\AppData\Local\Temp\TRACE + profiel
+trav_1_5398_9491375d.sv$
Axe: axe en plan (5)
Groupe de tabulations: Groupe de tabulations
Abscisse curviligne de départ: 0+000.000
Abscisse curviligne de fin: 17+598.372
Vol.
Volu Volu
Surfac Volum Surfac Vol. réutilis Vol. Vol.
me me de
e de e de e de déblai able rembla Net
Abscisse réutili rembl
déblai déblai rembla Cum. Cum. i Cum. Cum.
sable ai
(m2) (m3) i (m2) (m3) (Cu.m. (m3) (m3)
(m3) (m3)
)
0+000.0 44.52 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
00
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0+050.0 44.00 1103.2 1103. 0.00 0.00 2212.98 2212.9 0.00 2212.
00 9 29 8 98
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00 0 90 8 88
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00 1 51 8 38
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00 3 13 1 51
0+150.0 42.98 1077.7 1077. 0.00 0.00 6562.27 6562.2 0.00 6562.
00 5 75 7 27
0+175.0 42.73 1071.3 1071. 0.00 0.00 7633.65 7633.6 0.00 7633.
00 9 39 5 65
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00 3 03 8 68
0+225.0 42.22 1058.6 1058. 0.00 0.00 9757.35 9757.3 0.00 9757.
00 7 67 5 35
0+250.0 41.97 1052.3 1052. 0.00 0.00 10809.68 10809. 0.00 10809
00 3 33 68 .68
0+275.0 41.71 1045.9 1045. 0.00 0.00 11855.67 11855. 0.00 11855
00 9 99 67 .67
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00 5 65 32 .32
0+325.0 40.95 1030.1 1030. 0.00 0.00 13925.44 13925. 0.00 13925
00 2 12 44 .44
0+350.0 16.75 721.26 721.2 0.00 0.00 14646.70 14646. 0.00 14646
00 6 70 .70
16+725. 441.80 10740. 10740 0.00 0.00 1760233. 176023 89434. 16707
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16+875. 397.74 10570. 10570 0.00 0.00 1831297. 183129 89434. 17418
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16+925. 303.89 8168.9 8168. 0.00 0.00 1848808. 184880 89434. 17593
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17+000. 182.67 5035.9 5035. 0.00 0.00 1866909. 186690 89434. 17774
000 3 93 97 9.97 56 75.41
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000 4 74 00 1.00 56 56.44
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000 3 93 93 7.93 56 53.37
17+175. 63.56 1563.3 1563. 0.00 0.00 1883351. 188335 89434. 17939
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17+200. 65.16 1608.9 1608. 0.00 0.00 1884960. 188496 89434. 17955
000 7 97 24 0.24 56 25.68
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000 3 33 89 0.89 56 66.33
17+325. 73.33 1812.5 1812. 0.00 0.00 1893613. 189361 89434. 18041
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17+375. 76.65 1895.5 1895. 0.00 0.00 1897362. 189736 89434. 18079
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17+400. 78.33 1937.3 1937. 0.00 0.00 1899300. 189930 89434. 18098
000 5 35 11 0.11 56 65.55
17+425. 80.02 1979.4 1979. 0.00 0.00 1901279. 190127 89434. 18118
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17+450. 81.72 2021.7 2021. 0.00 0.00 1903301. 190330 89434. 18138
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372 0 30 15 8.15 56 63.59