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SIGNALISATION ROUTIERE
Réalisé par :
Sous la supervision de
Sommaire
Figure I-1 : Risque de chute de pierres ou de présence sur la route de pierre tombées……12
Figure I-2 : Descente dangereuse……………………………………………………………………12.
Figure I-3 : Successions de virage dont le premier est à droite…………………………………12
Figure I-4 : Présignalisation diagrammatique des carrefours giratoires……………………13
Figure I-5 : Présignalisation courante des carrefours……………………………………………13
Figure I-6 : Avertissement de bifurcation autoroutière et de sorties rapprochées……………13
Figure I-7 : vitesse minimal obligatoire 30 km/h…………………………………………………13
Figure I-8 : directions obligatoires à la prochaine intersection : à droite ou à gauche……13
Figure I-9 : Allumez vos feux…………………………………………………………………………13
Figure I-10 : Vitesse conseillée 70km/h……………………………………………………………14
INTRODUCTION GENERALE
La recherche d’un environnement de sécurité routière est un idéal recherché par tous les
pays du monde. Cependant, cette quette fait le plus souvent face à de nombreux obstacles
notamment en matière de transport routier, du fait que, plusieurs types véhicules utilisent à la
fois le même espace routier. Une conséquence immédiate résultant de ce phénomène est le non-
respect des normes de circulation concourant à de nombreux dysfonctionnements et entraves,
développant un climat d’insécurité routière.
Suite à ce constat, il nous a été demandé dans le cadre du cours de « Routes & Entretien
Routier » dispensé en cinquième année option Génie Civil et Urbanisme de l’ENSPY de mener
une étude sur l’un des points clés de la sécurité dans le domaine routier à savoir : « la
signalisation routière ».
Dans l’optique de mener à bien notre étude, nous avons subdivisé le présent travail en trois
parties. Tout d’abord, nous commencerons par faire une rétrospective vers les concepts
fondamentaux étant rattachés à la notion de signalisation routière (Concepts clés, Historique et
typologie de signalisation), par la suite nous illustrerons les différents aspects de la signalisation
lors des travaux routiers et enfin nous ferons un état des lieux de la signalisation routière au
Cameroun.
Sur la route, pour éviter les accidents et ainsi protéger tous les usagers, un code de la route
est indispensable. Celui-ci rassemble toutes les informations relatives à l’état des véhicules en
circulation, à la conduite à tenir par les usagers, et à l’interprétation que ces derniers devront
faire des différents éléments jonchant la route, panneaux et marques au sol, ceux-ci constituant
la signalisation routière. Ainsi la signalisation routière est d’une grande importance pour la
sécurité des usagers de la route et aussi pour celle de tout autre élément interagissant avec ces
usagers. D’où la nécessité de rappeler les concepts fondamentaux liés à la notion de
signalisation routière.
I.1.1 Définitions
I.1.1.1 Route
Dans son sens littéral, une route est définie comme une voie terrestre (au niveau
terrestre ou sur viaduc) aménagée pour permettre la circulation des véhicules à roues.
I.1.1.2 Chaussée
I.1.1.3 Voie
Elle désigne la subdivision longitudinale d’une chaussée matérialisée ou non par les
marques routières et suffisamment large pour permettre la circulation d’une file de véhicule.
I.1.1.4 Trottoir
I.1.1.5 Autoroute
I.1.1.6 Intersection
I.1.1.9 Agglomération
Elle désigne un groupe d’habitations rapprochées, sinon contiguïtés dont les limites à
l’entrée et à la sortie sont matérialisées par les signaux ou marques appropriées.
C’est l’ensemble des signaux conventionnels implantés sur le domaine routier et destinés
à assurer la sécurité des usagers de la route.
Il est difficile de s’imaginer circuler dans nos villes sans signalisation, sans panneaux,
sans feux de signalisation. Une signalisation inadaptée, mal positionnée voire manquante est
très souvent la cause de nombreux accidents sur les routes.
C’est dans cette optique que la signalisation routière se veut avoir plusieurs objectifs
notamment :
• De prévenir les usagers de la route de toutes formes de danger potentiel sur la route ;
• De les aider dans leur prise de décision ;
La signalisation routière définie précédemment n’a pas été établie en un seul jour. Elle
existe depuis l’époque romaine et a subi toutes formes modifications pour pouvoir ainsi être
adaptée et énormément efficace face au contexte actuel. Ceci nous amène donc à faire un bref
historique relatif à cette dernière.
La signalisation routière est aussi vieille que les routes. Les premiers signes furent ceux
donnant les directions. L'Empire romain a érigé des bornes, en colonnes de pierres, le long des
routes pour indiquer les distances jusqu'à Rome. Au Moyen Âge, les signaux directionnels
devinrent courants, indiquant la direction des villes aux carrefours. Inscrites sur des colonnes
ou des bornes, les indications sont progressivement, à partir du XVIIIe et au XIXe siècle, placées
sur des plaques (en fonte, à partir de 1835), dites plaques de cocher, fixées sur les murs, les
croix ou obélisques des carrefours, ou sur des poteaux métalliques.
Ainsi, les principales évolutions des signaux routiers jusqu’à nos jours sont les suivants :
Les bornes romaines ou bornes milliaires (du latin milliarum), bien que cela n'ait
probablement pas été leur première fonction, peuvent être considérées comme les premiers
équipements destinés à renseigner les usagers des voies carrossées et donc comme les premiers
équipements de signalisation routière.
Elles étaient élevées non pas de mille en mille mais simplement pour rappeler les travaux
d’entretien des voies romaines, ordonnés par l’Empereur ou placé sous son autorité. Elles
portaient une inscription mentionnant le nom du magistrat, ou de l'empereur ayant fait réparer
la route, ainsi que la date. Les bornes indiquaient en plus les distances à parcourir pour atteindre
les villes les plus proches. Ces distances étaient portées selon des mesures variées : milles
romains (environ tous les 1 460 mètres), lieues gauloises, ou leurs subdivisions.
Bien que se rapprochant des panneaux routiers, il est toutefois peu probable que ce soit
leur rôle premier, leur répartition ne correspondant pas nécessairement à cette fonction. Le rôle
exact des bornes milliaires a fait l'objet de discussion. Elles assuraient incontestablement un
rôle de représentation du pouvoir, dont elles manifestaient l'action.
En France, sous Louis XV, à partir de 1745, de hautes bornes de pierre ornées d'une fleur
de lys en bas-relief sont mises en place sur les routes royales. Elles sont implantées toutes les
mille toises, soit une demi-lieue (lieue de Paris) ou environ 2 km. Beaucoup de ces bornes ont
survécu jusqu'à nos jours. Les fleurs de lys ont été fréquemment martelées à la Révolution,
quelquefois même remplacées par des symboles républicains comme le bonnet phrygien. Elles
portent toujours un numéro d'ordre à partir de leur point d'origine.
Des poteaux indicateurs étaient assurément utilisés dans les autres pays dès le XVIIIe siècle,
mais ils ne furent légalisés que beaucoup plus tard. Ainsi en France, le premier document ancien
donnant un descriptif de ces poteaux date du 15 avril 1835, il s’agit d’une circulaire fixant les
dimensions des poteaux indicateurs.
Deux standards différents sur l’ensemble des États-Unis posaient des difficultés. En
1932, la NCSHS et l’AASHO s’associent pour publier en 1935 le premier manuel standardisant
les équipements de signalisation de la route (MUTCD, dénommé le Manual) valable sur
l’ensemble du territoire américain.
Mais les standards européen et américain sont fondamentalement différents, de par les
formes et les couleurs des signaux, mais aussi par l’emploi d’inscriptions en langue anglaise
pour le Manual alors que les panneaux européens se réfèrent presque exclusivement à des
symboles. La bordure rouge dominait dans le système européen et le jaune et le noir dans le
système américain.
Une conférence des Nations unies sur les transports routiers et les transports
automobiles s’est tenue à Genève, d’août à septembre 1949, en présence de délégués de
28 pays. Au cours de la conférence, l’impossibilité d’aboutir à un accord sur un système
uniforme et mondial de signalisation routière devint évidente.
Deux systèmes coexistent alors. Le premier est utilisé en Europe et dans beaucoup de
pays asiatiques (Chine notamment) ou africains. Le second est en vigueur aux États-Unis et,
avec des variantes, au Canada, au Mexique, dans certains pays de l’Amérique centrale et de
l’Amérique du Sud, au Japon, en Indonésie, etc.
Chacun resta malheureusement sur ses positions en matière de forme de panneaux de danger
(triangulaires à fond blanc en Europe, en forme de losange à fond jaune pour le continent
américain). Et même, on admit que la signalisation devait être unifiée par continent, plutôt que
mondialement.
Les pays signataires de la Convention disposaient d’une période de dix ans pour adopter les
panneaux retenus dans le cadre de la convention (ou de ses révisions). Mais ils ne sont pas
obligés de les retenir tous dans leur propre réglementation (la France, par exemple, n’a jamais
retenu le manchot à un bras, seul existe le panneau AB2 pour les carrefours symétriques) ; par
contre, s’ils veulent créer un panneau nouveau, ils sont obligés d’adopter celui de la convention
(si celui-ci existe, bien entendu).
A côté de ceux-ci, les premiers feux de signalisation ont fait leur apparition à Londres
dès 1868. Il s’agit alors d’un sémaphore artificiel constitué de bras articulés ; il était animé par
la force musculaire d’un policier. Ensuite, il fut équipé de lampes de différentes couleurs
destinées à améliorer leur visibilité nocturne, alimenté au gaz et allumées par le même policier.
Mais le dispositif londonien eut un destin tragique. Non seulement il provoqua la panique d’un
détachement de cavalerie, laquelle entraînera la mort de deux policiers, mais il connut
également en 1869 une explosion qui atteindra mortellement le policier venu allumer les
lampes.
Le premier feu électrique fut installé à Salt Lake City en 1912, puis on en trouve à
Cleveland en 1914, à New York et Détroit en 1918, à Paris en 1923, à Berlin en 1924 et à
Londres en 1925.
En France, jusqu’aux années 1920, la circulation aux carrefours était réglée uniquement
par les signaux manuels des gardiens de la paix. Les premiers « feux de carrefour » (de simples
feux rouges) furent mis en service à Paris en 1923 au carrefour Rivoli-Sébastopol. Ils ne
comportaient qu’une couleur, le rouge.
Dans les années 1930, on ajouta un feu vert pour indiquer sans risque d’erreur que le
passage était libre. Cependant, seule une sonnerie avertissait les conducteurs du changement de
couleur : le feu rouge après le feu vert engendrait alors des arrêts brutaux cause de nombreux
accidents.
C’est alors que le feu orange fut inventé. On abandonna ensuite le signal sonore, source
de nuisance pour les riverains.
Ainsi, au fil des années différents formes de signaux routier ont vu le jour et aujourd’hui,
l’on dispose d’une panoplie de signaux.
• La signalisation verticale ;
• La signalisation horizontale ;
• La signalisation manuelle.
• Les panneaux de danger : Ils informent les usagers d’éventuels dangers qu’ils peuvent
rencontrer et contribuent ainsi à rendre plus sûre la circulation routière. Ils sont de forme
triangulaire à bord rouge et à fond blanc. Ils sont placés à droite ou au-dessus de la
chaussée. Ils peuvent être répétés à gauche. A l’exception de certains signaux de danger
pouvant être placés au passage à niveau ou à proximité immédiate, les signaux de danger
sont placés à une distance approximative de 150 m de l’endroit dangereux.
• Les panneaux directionnels : Ils facilitent la circulation en indiquant par exemple les
directions à suivre.
Figure I-4 : Pré signalisation diagrammatique Figure I-5 : Pré signalisation courante
des carrefours giratoires des carrefours
Ils sont composés de trois couleurs qui s’allument alternativement : vert, jaune et rouge.
Ils sont généralement composés de la couleur rouge et verte : le rouge pour une voie
fermée et le vert pour une voie ouverte. Ce feu rouge peut montrer une croix alors que le feu
vert montre une flèche : on les rencontre dans les péages.
Il rend visible une signalisation ou un obstacle qu’il faut contourner par la droite.
Elle comprend les marques routières, notamment les lignes longitudinales, les lignes
transversales, les flèches et d’autres marques telles que les zébras ou bien les passages pour
piétons, et les plots.
Lignes longitudinales
Les lignes longitudinales peuvent être suivant les cas, continues, discontinues ou mixtes.
➢ La ligne continue est interdite d’être franchie. Elle est annoncée aux conducteurs par
une ligne discontinue à espacements resserrés. Cette ligne discontinue peut être
complétée par des flèches de rabattement.
• Pour les lignes axiales ou de délimitation de voies, la longueur des traits est égale
au tiers environ de leurs intervalles ;
• Pour les lignes axiales d'avertissement des lignes continues, les lignes de
dissuasion, les lignes de délimitation des voies réservées à certains véhicules et
des bandes d'arrêt d'urgence : la longueur des traits est sensiblement triple de celles
de leurs intervalles ;
• Pour les lignes de rive, de délimitation des voies de décélération, d'insertion ou
d'entrecroisement, d'entrée et sortie de voies réservées à certains véhicules, de
guidage en intersection : la longueur des traits est sensiblement égale à celle de
leurs intervalles.
➢ Les lignes mixtes, constituées d'une ligne continue doublée d'une ligne discontinue,
autorisent le franchissement aux conducteurs situés du côté de la ligne discontinue.
• La longueur des traits de la ligne discontinue est égale au tiers environ de leurs
intervalles, dans le cas général ;
• Dans les sections où le franchissement est autorisé, mais immédiatement suivi d'une
section où il ne l'est pas, la longueur des traits est sensiblement le triple de celles de
leurs intervalles.
Lignes transversales
Dans cette catégorie on distingue :
Marques complémentaires
Ces flèches légèrement incurvées signalent aux usagers circulant dans le sens de ces
flèches qu'ils doivent emprunter la ou les voies situées du côté qu'elles indiquent.
Des flèches de rabattement intercalées dans une ligne discontinue avertissement les
usagers que la ligne discontinues va prendre fin et annonce la rencontre d'une ligne continue
infranchissable.
Ces flèches situées au milieu d'une voie signalent aux usagers, notamment à proximité
des intersections, qu'ils doivent suivre la direction indiquée ou l'une des directions indiquées
s'il s'agit d'une flèche bidirectionnelle.
Ils sont constitués de bandes de 0,50 m de largeur tracées sur la chaussée parallèlement
à son axe. Ils indiquent aux conducteurs de véhicules qu'ils sont tenus de céder le passage aux
piétons engagés et que tout arrêt ou stationnement y est interdit.
Ces marques placées au début d'une voie de détresse signalent aux usagers que cette
voie est réservée aux véhicules privés de freinage et que tout arrêt ou stationnement y est
interdit.
➢ Les zébras
Ce sont des traits et hachures obliques marqués sur la chaussée. Ils délimitent des zones
où il est interdit de circuler, de s'arrêter ou de stationner.
Les usagers de la route doivent impérativement obéir aux ordres des agents des forces
de police et de gendarmerie réglant la circulation. Ils peuvent être à pied ou motorisés. Les
instructions de ceux-ci prévalent sur tous les autres types de signaux et marques implantés sur
la route.
Les différents types d’injonctions pouvant être données par les agents sont les suivantes :
• Injonction d’arrêt ;
• Injonction de se ranger ;
• Injonction de ralentir ou d’avancer.
A pied, les injonctions d’arrêt peuvent être données par le bras gauche de l’agent tendu
horizontalement et de côté, la paume de la main vers l’avant, signifiant « ARRET » pour tous
les usagers de la route venant de face vis-à-vis de l’agent placé au milieu de la chaussée.
Les injonctions de se ranger, quant à elles sont données par le balancement latéral de droite
à gauche de la main de l’agent, bras tendu, signifiant « SERREZ DANS LE SENS INDIQUE
».
Quant aux injonctions de ralentir ou d’avancer données par un agent à pied, celles-ci sont :
pour signaler qu’il faut « RALENTIR », la main et le bras tendus en balancement de haut en
bas pour les usagers venant face à l'agent, et pour signaler qu’il faut « AVANCEZ », la main
et le bras balancés latéralement devant l'agent pour les usagers voyant l'agent de profil et venant
du côté où est effectué le balancement.
Pour ce qui est des agents motorisés, ceux-ci ordonnent de « SERREZ A DROITE » pour
tous les usagers de la route venant face d’eux en se mettant debout sur leur motocycle, en levant
le bras gauche verticalement et en plaçant la paume de main vers l’avant
L’agent sur son motocycle, le bras droit tendu horizontalement et de côté, la paume de
la main dirigée vers le bas, en balancement de haut en bas, signifie « RALENTIR » pour tous
les usagers de la route venant face à l'agent circulant au milieu de la chaussée.
Enfin pour indiquer l’« ARRET », l’agent sur son motocycle, le bras gauche tendu
horizontalement, pointe l’index en direction de l’usager de la route venant en face de lui.
Classifier les signaux de route selon leur nature n’étant pas suffisant pour les distinguer, il nous
faut également les repartir en fonctions des différents usagers à qui ils doivent s’adresser.
Les différents équipements de signalisation routière peuvent être regroupés selon la catégorie
d’usagers.
La signalisation routière regroupe l'ensemble des équipements implantés sur les routes.
Par extension, on peut englober aussi la signalisation autoroutière si le terme route est entendu
dans un sens global.
Figure I-23 : début d’une section autoroutière Figure I-24 : fin d’une section d’autoroute
Figure I-29 : passage pour piétons Figure I-30 : Accès interdit aux piétons
Signalisation permanente
Elle comprend les signaux et dispositifs implantés de façon permanente, destinés à signaler
et à renseigner sur les conditions permanentes de circulation, dangers, intersections et priorités,
prescriptions, indications et directions ainsi que sur les mesures permanentes d’exploitation du
trafic.
Signalisation temporaire
Elle comprend les signaux et dispositifs implantés de façon temporaire, destinés à signaler
et à renseigner sur les conditions temporaires de circulation, obstacles, dangers fortuits, mesures
non permanentes d’exploitation du trafic, chantiers fixes, chantiers mobiles.
Signalisation variable
Elle comprend les signaux et les dispositifs destinés à signaler et à renseigner sur les
conditions évolutives de circulation, les obstacles, dangers fortuits ainsi que sur les mesures
évolutives d’exploitation du trafic.
Signalisation d’exploitation
Elle regroupe la signalisation temporaire et la signalisation variable.
Une aire travail comprend tout tronçon de route allant du premier panneau
d’avertissement avancé au dernier dispositif de signalisation, à partir duquel la circulation peut
revenir aux conditions normales.
Les aires de travail peuvent présenter aux usagers de la route et aux piétons des situations
inattendues ou inhabituelles. Il faut donc faire attention au moment de mettre en place la
signalisation, afin que les usagers disposent d’informations suffisantes pour traverser
efficacement et sans danger.
Une aire de travail bien conçue comprend sept parties comme l’indique la figure ci-
dessous :
Il s’agit du lieu où les usagers de la route sont avertis pour la première fois qu’ils
approchent des travaux routiers. Cette aire est en général signalée par un panneau de
construction avancé. La distance à laquelle ce panneau est placé par rapport à l'aire de travail
varie en fonction de la vitesse autorisée sur la route et du degré d'interférence des travaux avec
la circulation.
Sauf indication contraire sur un plan type, les distances minimales à respecter pour
différentes limites de vitesse sont celles indiquées au tableau ci-dessous :
50 300
De 60 à 70 300
De 80 à 90 500
La distance minimale d’avancé telle qu’illustrée dans le tableau précédent est celle qui
sépare le panneau de construction avancé du début de l'aire de transition. Toutefois, il est
possible de poser d’autres dispositifs de signalisation pour renforcer l’avertissement avancé
dans des aires de travail où se trouvent de longues files d’attente.
Il s'agit de l'endroit où les usagers de la route sont avertis pour la dernière fois qu'ils
approchent d’activités de construction ou d’entretien et informés de ce qu'ils doivent faire,
c’est-à-dire en règle générale, changer de voie, ralentir ou ne pas dépasser. Ces
renseignements doivent être donnés aux usagers à une distance leur permettant de s'adapter au
tronçon de route touché avant de l'atteindre. Le début de l'aire d'approche correspond au début
de la zone de construction.
Il s'agit de l'endroit où les usagers de la route dévient du chemin normal pour traverser la
zone de travaux en toute sécurité. Les aires de travail ne comportent pas toutes une aire de
transition, car une telle aire n’est aménagée que lorsque les travaux empiètent sur une voie de
circulation ou plusieurs. En général, les usagers de la route sont guidés par un biseau de
transition balisé par des barils. La longueur minimale des biseaux de transition est indiquée au
tableau suivant :
50 30 5
De 60 à 70 64 8
De 80 à 90 110 11
La zone tampon offre un espace de récupération pour les véhicules errants dont le
conducteur ne peut manœuvrer comme il faut dans l'aire de transition (au besoin). Elle est
généralement balisée par des dispositifs de balisage. En cas de travaux mobiles, la zone tampon
est constituée de l'espace se trouvant entre le véhicule tampon et le véhicule de travail. À
l'exception des atténuateurs d’impact sur véhicule, la zone tampon doit être exempte de tout
matériau, véhicule et équipement. La longueur minimale de la zone tampon est indiquée au
tableau ci-dessous :
50 35
De 60 à 70 50
De 80 à 90 65
De 100 à 110 75
Limite
II.1.1.5 Aire d’activité
Il s'agit d'une partie de l'aire de travail qui englobe l'aire d'approche, l'aire de transition,
la zone tampon, l'aire d'activité et l'aire de fin des travaux. Ses limites sont clairement signalées
par un panneau Début de la zone de construction et un panneau Fin de la zone de construction.
effectués en gardant constamment à l'esprit la sécurité des usagers de la route et celle des
travailleurs. C’est dans cette optique que l’application des principes de base suivants, a pour
but de renforcer la sécurité dans les aires de travail.
Il est question ici de pouvoir s’assurer que les mouvements de circulation soient le moins
possibles entravées durant les travaux routiers. Pour cela, il faudrait :
Les usagers de la route et les piétons doivent être guidés d’une manière claire, cohérente et
positive lorsqu’ils approchent d’une aire de travail et la traversent. A cet effet, il faut :
La plupart des usagers de la route ne ralentissent que s’il est manifesté qu’ils doivent le
faire. Si la limitation de vitesse est perçue comme injustifiée, ils l’ignorent souvent. C’est
pourquoi il est recommandé d’instaurer des zones de limitation de vitesse seulement aux
endroits comportant des caractéristiques restrictives ou des conditions dangereuses comme une
voie de circulation rétrécie, une route non revêtue ou une route déviant de son tracé
normal(déviation). En cas de limitation de vitesse, il est également nécessaire de poser des
panneaux pour informer les usagers de la route que la vitesse d’origine a été rétablie.
L’un des principes de base en matière de signalisation routière consiste à réduire le plus
possible la longueur du tronçon de route faisant l’objet des travaux. Plus l’aire de travail est
longue, plus les usagers de la route sont retardés et deviennent irrités.
Sauf indication contraire sur les plans types, longueur maximale de l’aire d’activité ne
doit pas dépasser 2 km sur une route à deux voies et 4 km sur une route à voies multiples.
Par ailleurs, lorsque les travaux doivent être effectués la nuit, d’autres éléments sont à
prendre en compte. Les usagers de ka route doivent être avertis de la même manière la nuit que
le jour. Cela signifie que tous les dispositifs doivent être clairement visibles dans l’obscurité.
Toutefois, les mesures de sécurité supplémentaires suivantes doivent être prises en compte
chaque fois que des travaux routiers doivent être effectués de nuit :
• Il faut vérifier tous les dispositifs de signalisation pendant les heures d’obscurité afin de
garantir qu’ils sont bien visibles ;
• Les signaleurs doivent porter des gilets de sécurité et être munis de lampes torches avec
un cône semi-transparent ;
• Les véhicules de travaux ne doivent pas faire un demi-tour dans l’aire de travail afin
d’éviter de créer de la confusion chez les autres usagers de la route ;
• L’éclairement minimum indiqué ci-après doit être assuré.
1 60 30
2 110 80
3 220 N/A
En somme il ressort de tout ce qui précédent que la mise en place d’une signalisation
s’appuie sur les principes pouvant être résumés en quatre aspects :
➢ Adaptation
➢ Cohérence
➢ Valorisation
➢ Lisibilité
Les signaux doivent être conformes aux normes en vigueur, en bon état, être implantés de
manière judicieuse et en nombre limité
La signalisation au sein d’une aire de travail est assurée au moyen d’une combinaison de
dispositifs de signalisation. Il est donc important d’appliquer une norme constante pour les
dispositifs dans toutes les aires de travail.
Sur les routes circulées, la protection collective est réalisée à l’aide d’un balisage et
d’une signalisation temporaire adaptée. Toutefois, cette protection a ses limites dans la mesure
où, dans ce contexte, l’individu reste l’élément le moins bien identifié sur le chantier. De plus,
les automobilistes ne respectent que partiellement les prescriptions de la signalisation de
chantier.
Il est donc important de pouvoir identifier facilement toute présence humaine depuis le
poste de conduite. Le dernier rempart des personnels à pied est donc assuré par une protection
individuelle réalisée au moyen d’un vêtement de signalisation à haute visibilité.
➢ Caractéristiques
Le vêtement de signalisation à haute visibilité est un vêtement qui permet au porteur d’être
vu par les conducteurs de véhicules ou d’autres équipements mécaniques, dans toutes les
conditions de luminosité de jour et, de nuit, dans les lumières des phares d’un véhicule.
À ce titre, il est soumis à des règles de fabrication et d’utilisation strictes. Outre les surfaces
minimales, la norme NF EN ISO 20471 définit la forme et la localisation des matières
fluorescentes et rétroréfléchissantes sur le vêtement de manière à obtenir un silhouettage
optimal. Grâce à ces vêtements, un œil extérieur doit pouvoir identifier instantanément une
silhouette humaine, de jour comme de nuit, et ainsi éviter toute confusion avec le balisage du
chantier.
Reference commerciale
du fabricant
X : Classe du vêtement
conformément au tableau
A.1 de la norme NF EN
ISO 20471 Annexe A
MAX xx, où xx est le
nombre maximal de
lavages
Figure II-2 : Conformité du vêtement de signalisation
La classe d’un vêtement est définie en fonction de la couleur de haute visibilité et de la surface
rétroréfléchissante.
Les responsabilités des membres du personnel de l'aire de travail varient selon le rôle et les
tâches qui leur sont confiés. Parmi ces derniers nous avons :
➢ Agents de signalisation
• Faire preuve d'un bon jugement technique pour vérifier que le plan de signalisation est
adapté aux conditions de l’endroit ;
• Veiller à ce que des dispositifs de signalisation et protections personnelles
supplémentaires soient utilisés au besoin ;
• Effectuer des vérifications périodiques de tous les signaux et dispositifs se trouvant dans
l'aire de travail et les consigner au dossier ;
Les signaleurs sont employés dans une aire de travail pour diriger la circulation et éviter les
risques de situations conflictuelles entre les véhicules et les activités en cours. Leurs
responsabilités sont les suivantes :
Étant donné l'importance de ces responsabilités, seules les personnes ayant suivi une
formation appropriée peuvent occuper un poste de signaleur.
➢ Observateurs de circulation
Des observateurs de la circulation sont utilisés pour surveiller la circulation en sens inverse
et prévenir les travailleurs des menaces ou dangers pouvant survenir pendant l’installation et
l’enlèvement des dispositifs de signalisation, ainsi que pour d’autres activités nécessitant très
brièvement la présence d’un travailleur sur ou près de la voie de circulation. Dans cet objectif,
ils doivent se placer à un endroit où ils peuvent clairement voir la circulation. Les moyens
utilisés par l'observateur de la circulation pour prévenir les travailleurs seront décidés avant le
début de l'activité. Les observateurs de la circulation ne doivent pas effectuer d’autres tâches
lorsqu’ils surveillent la circulation.
➢ Installateurs de dispositifs
➢ Autres travailleurs
Les autres travailleurs sont toutes les autres personnes qui sont présentes sur le chantier
lorsque les travaux ont lieu, c’est-à-dire, entre autres, les usagers de la route d’équipement, les
manœuvres et les inspecteurs.
Les véhicules de service, les engins et tous les matériels mobiles, intervenant sur ou le
long de la voie publique, peuvent constituer un danger pour la circulation des usagers ou
pour les autres intervenants du chantier. Ils doivent donc être particulièrement visibles et
reconnaissables.
Domaine d’emploi :
Domaine d’emploi :
Equipement de signalisation :
Remarque : Ce panneau n’est pas obligatoire sur les véhicules de voirie (arroseuses,
balayeuses, bennes à ordures ménagères, engins de service hivernal).
Domaine d’emploi :
Equipement de signalisation :
Les dispositifs de balisage sont utilisés pour signaler clairement le chemin à suivre dans
une aire de travail où des déviations ou des biseaux sont nécessaires. Ils servent aussi à marquer
la séparation entre la circulation et l'aire d'activité. Ils doivent être suffisamment rapprochés
pour que le chemin à suivre apparaisse clairement aux usagers de la route. L’entraxe maximal
des balises à placer dans les tangentes et les biseaux est indiqué par tableau ci-dessous pour
différentes limites de vitesse.
Il existe quatre types de dispositifs de balisage acceptables : les balises tubulaires, les
cônes de signalisation, les barils et les marqueurs de travaux.
Les balises tubulaires (appelées aussi chandelles de circulation) sont des dispositifs de
balisage légers qui gênent le moins les usagers de la route en raison de leur faible largeur. Faites
de polyéthylène basse densité, elles mesurent au moins 100 cm de hauteur et comportent deux
bandes rétroréfléchissantes blanches de 10 cm. Elles sont en général placées le long des
tangentes adjacentes à la zone tampon et à l'aire d'activité. Il n'est pas recommandé de les utiliser
pour baliser le long des biseaux, car elles constituent des repères visuels faibles.
Les cônes de signalisation sont des dispositifs de balisage légers qui s'empilent facilement
pour être entreposés. Faits de polychlorure de vinyle (PVC), ils sont d'une hauteur minimale de
70 cm et comportent une bande rétroréfléchissante blanche de 10 cm. Des cônes de signalisation
peuvent être placés le long des tangentes adjacentes à la zone tampon et à l’aire d’activité
pendant les travaux de courte durée et de très courte durée. Ils ne doivent pas être utilisés pour
des travaux le soir. Il n'est pas recommandé de les utiliser pour baliser le long des biseaux, car
elles constituent des repères visuels faibles.
II.2.3.3 Barils
Les barils sont beaucoup plus visibles que les balises tubulaires et les cônes de
signalisation. Faits de polyéthylène basse densité, ils sont d'une hauteur minimale de 100 cm et
comportent deux bandes rétroréfléchissantes blanches de 10 cm. Les barils sont les dispositifs
privilégiés pour baliser les biseaux, et ils sont aussi utilisés dans les tangentes adjacentes aux
zones tampons et aux aires d'activité.
Les marqueurs de construction sont des panneaux sur lesquels sont apposées en
alternance neuf bandes rétroréfléchissantes noires et orange de 10 cm de largeur. Leur base doit
être à au moins 60 cm de la surface de la route. Ils sont en général utilisés pour baliser un danger
jouxtant immédiatement des voies de circulation, comme un barrage continu ou un accotement
bas. Ils ne doivent pas être utilisés pour baliser la bande centrale de la route dans des aires de
travail à grande vitesse ou très fréquentées.
Le marquage temporaire sur la chaussée doit être utilisé dans les aires de travail où :
En ce qui concerne les déviations revêtues, tous les marquages temporaires doivent être
terminés avant que la déviation soit ouverte à la circulation. Pendant les activités d'enlèvement
du revêtement et de resurfaçage, les marquages temporaires doivent être exécutés à la fin de
chaque journée de travail, avant la tombée de la nuit Les trois sortes de marquages acceptables
pour le marquage temporaire de la chaussée sont le ruban de marquage de chaussée, les
marqueurs de chaussée en relief et la peinture de marquage de chaussée avec des billes de
verre. Lorsqu'ils sont utilisés, ces trois types de marquages doivent être de la même couleur
que les marquages d'origine qu'ils remplacent. En outre, ces dispositifs doivent respecter les
critères minimums de rétro réflectivité suivants : 250 millicandelas pour les marquages blancs
et 200 millicandelas pour les marquages jaunes.
II.2.5 Barrages
Les barrages permettent de fermer complètement une route, une rue ou une voie pendant
une période prolongée. Leur taille et leur complexité varient selon l'endroit où est effectuée la
fermeture. Il existe deux types de barrages : les barrages directionnels et les barrages non
directionnels.
Les barrages directionnels sont utilisés pour dévier la circulation autour d'une zone de
fermeture, ou la diriger vers un détour. Ils doivent comporter au moins deux panneaux de
barrage sur lesquels sont alternées des bandes orange et noires disposées en chevrons. Toutes
les bandes doivent mesurer 24 cm de largeur.
Les barrages non directionnels sont utilisés pour une fermeture au cours de laquelle
la circulation n'est dirigée ni vers la droite ni vers la gauche. Ils doivent comporter au moins
deux panneaux sur lesquels sont alternées des bandes orange et noires disposées en chevrons
(voir la figure 3-4). Toutes les bandes doivent mesurer 22 cm de largeur. Les bandes orange
doivent être rétroréfléchissantes et conformes à la norme D4956, type III ou type IV de l'ASTM.
II.2.6 Barrières
Les barrières sont utilisées pour empêcher les véhicules d'entrer dans l'aire d'activité et
elles procurent ainsi une protection supplémentaire à la fois aux travailleurs et aux usagers de
la route. Cependant, l'installation de barrières comporte des risques importants pour les
travailleurs ; leur utilisation est donc en général réservée à des projets de longue durée (c.-à-d.
de plus de trois jours). Il existe une exception pour les ponts, qui n'offrent aucune voie
d'évacuation aux travailleurs ; dans ce cas, les barrages sont nécessaires pour les travaux devant
durer plus d'une journée. Les plans types donnent des instructions précises sur l'utilisation des
barrières. Les barrières doivent être installées correctement afin de constituer une protection et
non un danger.
II.2.7 Signaux
• La signalisation d’approche ;
• La signalisation de position ;
• La signalisation de fin de prescription.
Elle est placée en amont de la zone de travaux, elle doit renseigner l’usager sur la
situation qu’il va rencontrer. Elle est en principe en dehors de la chaussée, sur l’accotement.
Elle délimite la zone d’intervention des agents et constitue une barrière physique de
protection pour les usagers. Elle est matérialisée par un balisage frontal et longitudinal (cônes,
piquets, barrage, ruban). Ces matériels doivent présenter des caractéristiques de fluorescence et
de rétroréflexion au minimum de classe 1.
Placée en aval du chantier, elle indique la fin des prescriptions imposées par la
signalisation d’approche.
Les panneaux à messages variables (PMV) sont des panneaux électroniques utilisés
pour donner aux usagers de la route d'autres avertissements concernant des travaux routiers
dont ils approchent. Ils peuvent être utilisés dans des aires d'avertissement avancé, ou avant ces
aires, pour compléter des panneaux de signalisation conventionnels. Toutefois, ils ne les
remplacent pas.
Les PMV peuvent être programmés pour afficher un message unique fixe ou une série
de messages séquentiels. Chaque message constitue une phase et doit être visible pendant au
moins trois secondes afin que les usagers de la route qui approchent puissent le lire au moins
deux fois. La hauteur des lettres doit être de 45 cm au moins.
Les panneaux d’affichage de la vitesse par radar (PAVR) sont un type spécial de PMV
muni d'un radar qui montre la vitesse du véhicule qui approche à son conducteur. Ils peuvent
Les PAVR doivent être placés à un endroit où ils ne nuiront pas à la fonction des autres
panneaux et dispositifs de signalisation. Pour assurer une efficacité maximale, on recommande
que la hauteur minimale des chiffres de l'affichage soit de 45 cm. Certains modèles peuvent
également afficher un message supplémentaire enjoignant le conducteur de « ralentir ». Si
l'affichage comporte aussi un message texte, les mêmes exigences minimales de taille
s'appliquent aux lettres du message variable.
Les panneaux de flèche clignotante (PFC) sont des panneaux de signalisation montés sur un
camion ou une remorque et comportant un groupe des éléments pouvant afficher des flèches
directionnelles (mode flèche) ou une ligne horizontale (mode avertissement), comme l'illustre
la figure ci-dessous :
Les flèches directionnelles sont utilisées principalement sur les routes à voies multiples
pour diriger la circulation d'une voie fermée vers la voie adjacente. Le sens approprié (vers la
gauche ou vers la droite) doit être affiché. Les flèches directionnelles peuvent aussi être
utilisées sur les routes à deux voies pour dévier la circulation vers la droite uniquement. La
flèche vers la gauche ne doit jamais être utilisée sur des routes à deux voies, car elle pourrait
faire dévier les usagers de la route vers la circulation venant en sens inverse.
Le mode avertissement peut être utilisé sur les routes à voies multiples et à deux voies pour
insister sur la présence de travaux lorsque :
• La circulation est déviée vers la gauche sur une route à deux voies ;
• Un signaleur dirige la circulation sur une route à deux voies.
Tous les véhicules de travail stationnés dans une aire de travail doivent être équipés d'un
feu jaune visible de tous les côtés (360°). Il peut s’agir d’un feu rond ou rectangulaire. Si la
visibilité est mauvaise, d’autres feux doivent être installés de manière à être vus de tous les
côtés. Ces feux doivent être allumés lorsque le véhicule se trouve à un endroit où il est
susceptible de gêner la circulation. Les feux de détresse du véhicule ne doivent pas être utilisés
en remplacement.
➢ Balises clignotantes
Des balises clignotantes jaunes ou rouges peuvent être installées sur des barrages ou d'autres
panneaux de travaux pour souligner l’existence d’un danger, en particulier la nuit. Les feux
d'avertissement jaunes traduisent en général un avertissement, tandis que les rouges signalent
une interdiction de pénétrer.
Remarque : Les balises clignotantes ne doivent pas être utilisées sur des barrages à proximité
de panneaux de signalisation.
Les panneaux des aires de travail doivent être montés sur des supports fixes ou portatifs.
Les supports fixes peuvent être faits de bois ou de métal, et doivent être installés directement
dans le sol. Les dimensions maximales des poteaux de bois doivent être de 10 cm sur 10 cm.
Les poteaux de métal auront des dimensions maximales de 5 cm sur 5 cm, et comporteront des
trous de 11 mm de diamètre percés sur 25 mm de profondeur et centrés sur les quatre côtés. Les
panneaux ne doivent pas être montés sur des barils d'acier orange.
Les supports portatifs peuvent être utilisés à la place de supports fixes s'ils sont
suffisamment lestés pour ne pas être facilement emportés ou déplacés par le vent ou les
véhicules qui passent. Il est recommandé d'y poser des sacs de sable pour ajouter du poids. Les
matériaux pouvant constituer un danger pour les usagers de la route, comme des blocs de béton,
ne doivent pas être utilisés comme lest.
Les panneaux doivent être espacés de manière à ce que les usagers de la route qui
approchent disposent d'assez de temps pour déchiffrer le message et réagir en conséquence. Les
espacements indiqués au tableau ci-dessous sont des valeurs minimales.
Tous les panneaux sur supports fixes doivent être installés à une distance de 1,5 m à 4
m à partir du bord de la voie de circulation, et placés à un angle de 90 degrés environ de la
circulation venant en sens inverse. Lorsqu'il est impossible d’installer les supports de panneau
à une distance de 1,5 m au moins (à cause de l'étroitesse de l'accotement), le panneau peut être
placé plus près du bord de la voie de circulation à condition qu’il ne représente pas un danger
pour les véhicules qui approchent.
Il existe 5 gammes de dimensions définies dans le tableau ci-dessous (mm). Les panneaux les
plus fréquemment utilisés sont de taille "Normale" ou "Grande".
Le tableau ci-dessous rappelle les règles d'implantation des panneaux. Néanmoins, cette
implantation doit avant tout prendre en compte les éventuelles particularités de la chaussée
(virages, obstacles…) afin que la signalisation soit la plus efficace possible.
Pour chaque projet, l'agent de la signalisation doit procéder à une première inspection
immédiatement après l'installation de tous les panneaux et dispositifs pour vérifier que le plan
de signalisation a bien été appliqué. Pour la première inspection, les renseignements suivants
seront consignés :
Les travaux ne peuvent pas commencer tant que la première inspection n'a pas été effectuée
et consignée. Une première inspection de nuit doit également être effectuée si la signalisation
doit rester sur place pendant les heures d'obscurité.
Il est également nécessaire de procéder à des inspections routinières des aires de travail pour
vérifier que tous les dispositifs de signalisation restent à l'endroit prévu et continuent à
fonctionner normalement. La fréquence de ces inspections dépend de l'ampleur et de la durée
du projet, de la complexité de la signalisation nécessaire, de la nature des travaux effectués et
du nombre de problèmes relevés lors des inspections précédentes.
En cas d’accident, une assistance adaptée doit être apportée aux personnes blessées. Le
signaleur doit veiller à ce que les renseignements suivants soient consignés :
• L’emplacement de tous les dispositifs au moment de l’accident (si possible, avec photos
à l’appui) ;
• Un croquis du lieu de l’accident montrant les véhicules, l’équipement et le personnel de
l’aire de travail impliqué ;
• Les conditions météorologiques au moment de l’accident ;
• Un résumé des événements et des actions effectuées ;
• Une liste des témoins (avec le numéro de plaque d’immatriculation et l’emplacement au
moment de l’accident), le nom des agents de police présents sur les lieux, le numéro du
rapport d’accident et l’éventuelle intervention de véhicules de secours.
Étant donné la nature temporaire des travaux routiers, il arrive souvent que les
dispositifs de signalisation, constamment transportés, installés, enlevés et entreposés, subissent
des dommages ou de l'usure. À la longue, cette usure répétée finit par les rendre inefficaces.
Bien qu'il soit irréaliste d'exiger l'utilisation de dispositifs neufs à chaque occasion, il est
impératif de maintenir des normes de qualité minimales.
Le tableau de l’annexe IV des directives qualitatives pour l'évaluation de l'état de divers types
de dispositifs de signalisation. Tous les dispositifs utilisés dans les aires de travail doivent être
conformes aux critères d’acceptabilité indiqués.
L'évaluation de l'état d'un dispositif peut être une tâche assez subjective, les dispositifs pouvant
s'user ou être endommagés de toutes sortes de façons. Pour faciliter cette tâche, les figures II-
16 et II-17 montrent des exemples d'état acceptable ou non. Il convient d’exercer un bon
jugement technique pour décider si un dispositif répond aux normes d’acceptabilité minimales.
Au moment de décider du plan le mieux adapté à une activité donnée, il convient de tenir
compte de quatre facteurs :
L'emplacement de l'aire d'activité sur l'emprise routière est un facteur important pour le
choix d'un plan de circulation adapté. Plus une activité empiète sur la route et interfère avec la
circulation, plus la signalisation doit être importante. Quatre situations sont possibles :
• Les travaux sur le bas-côté : Travaux effectués dans l'emprise routière, mais hors de
l’accotement ;
• Les travaux sur l’accotement : Travaux effectués sur l'accotement de la route, sans
empiéter sur les voies de circulation ;
• La fermeture partielle d’une voie : Travaux effectués sur une voie de circulation sans
que la largeur utilisable restante soit inférieure à 2,5 m. (remarque : une fermeture
partielle de voie ne doit pas être effectuée sur une route à voies multiples) ;
• La fermeture d'une voie : Travaux effectués sur une voie de circulation et qui réduisent
à moins de 2,5 m la largeur utilisable restante d’une ou de plusieurs voies.
La durée des travaux est le temps pendant lequel une activité a lieu à un endroit donné ou
à plusieurs endroits adjacents suffisamment proches pour être considérés comme constituant un
seul et même endroit. Quatre situations sont possibles :
• Les travaux mobiles : Travaux effectués de manière continue, en général à une vitesse
réduite, ou de manière intermittente, avec de courts arrêts dus aux travaux ;
• Les travaux de très courte durée : Travaux effectués dans un emplacement fixe durant
moins de 30 minutes, y compris le temps nécessaire pour installer et retirer les dispositifs
de signalisation ;
• Les travaux de courte durée : Travaux effectués dans un endroit fixe pendant plus de
30 minutes et moins d’une journée ;
• Les travaux de longue durée : Travaux effectués à un même endroit pendant plus
d’une journée.
Plus la durée des travaux augmente, plus les travailleurs sont exposés à des risques. Par
conséquent, la signalisation doit être considérablement renforcée dans les aires de travail de
longue durée.
Pour sélectionner un plan de circulation adapté, il faut savoir qu'une route à faible volume
est une route dont le DJMA est inférieur à 300 véhicules.
Plus un véhicule roule vite, plus longue est la distance dont le conducteur a besoin pour
reconnaître et interpréter les dispositifs de signalisation, et y réagir, ainsi que pour réagir face
aux personnes qu'il peut rencontrer dans l'aire de travail. Par conséquent, lorsque la vitesse dans
une aire de travail est modifiée, les éléments suivants doivent aussi être modifiés :
Les textes régissant les normes en vigueur en matière de signalisation routière au Cameroun
sont définis au Chapitre III du décret N° 79-341 du 3 septembre 1989 portant
réglementation de la circulation routière modifié et complété par le décret n°86 /818 du
juin 1986.
A côté de ce dernier nous avons comme autre loi règlementaire, le règlement N°04/01-
UEAC-089-CM-06 portant adoption du Code Communautaire révisé de la route et
applicables à l’ensemble des pays de la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo,
Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad).
Il est à noter également qu’afin de disposer d’une vue d’ensemble des acteurs
institutionnels actuels dans l’organisation des secours, et de saisir les rapports de force
susceptibles de naitre dans le cadre de l’évolution d’une politique de sécurité et de prévention
routière, il faut les répertorier. Parmi ces acteurs nous avons donc :
D’après le décret Présidentiel N°2005/173 du 25 Mai 2005, le Ministère des transports est
l’institution principale chargée de l’organisation de la politique générale de sécurité routière au
Cameroun. A cet effet, il est chargée de :
Les lois et règlementations qui gèrent la circulation, les transports et leur sécurité sont intégrés
dans le système légal du pays, ce qui implique nécessairement la justice dans les politiques de
sécurité routière.
Il s’agit notamment du MINDUB, MINESEC et MINSUP, ils ont pour rôles l’intégration des
programmes d’éducation routière dans l’enseignement afin d’avoir un effet positif sur la
maitrise des enjeux de sécurité routière. Mais aussi la formation des futurs décideurs
professionnels qui peuvent jouer un rôle clé dans les politiques de sécurité routière et leur mise
en œuvre.
Les associations professionnelles que sont les syndicats sont un cadre d’encadrement des
professionnels usagers de la route dans la mesure où elles constituent un environnement idéal
de diffusion des informations sur les innovations en matière de règlementation dans leur
branche d’activité.
Les panneaux de signalisation sont conçus pour améliorer la sécurité dans les rues et les
autoroutes, facilitant la compréhension et le respect du code de la route par les conducteurs et
leur permettant de naviguer jusqu'à leur destination. Dans un monde idéal, des panneaux de
signalisation et d'avertissement devraient contribuer à améliorer la fluidité du trafic, à réduire
le nombre d'accidents et à garantir que les piétons peuvent utiliser en toute sécurité les passages
pour piétons désignés. Malheureusement, la réalité est que ces derniers ne sont point parfaits,
dans certains cas, les panneaux de signalisation routière ont été associés à une augmentation de
la congestion routière, à la pollution et à la mauvaise utilisation des rues du quartier comme
solutions de rechange aux itinéraires de banlieues désignés. Pire encore, les panneaux de
signalisation ont été accusés d’avoir augmenté le taux d’accidents, en particulier dans les
collisions par l’arrière. Parmi les principaux problèmes en matière de signalisation routière nous
avons :
Selon les contrats publics, les panneaux de signalisation et les feux sont coûteux à
installer et à entretenir. Ce coût est finalement répercuté sur les conducteurs sous forme
d’augmentation des taxes sur l’essence et les frais d’immatriculation des véhicules. Ce
problème de coût a conduit à l'installation de panneaux de signalisation principalement là où
c'est nécessaire. Nous voyons donc une situation où il y a des routes sans suffisamment de
panneaux de signalisation sur ces dernières.
nombreux panneaux de signalisation. Cette forme de conduite distraite induite par les panneaux
est à l'origine de nombreux accidents, notamment aux intersections urbaines et suburbaines.
L’absence de feux de signalisation dans certains grands carrefours est aussi à l’origine des
embouteillages. Parfois inexistants ils poussent ainsi les automobilistes, les piétons et les
commerçants à se disputer la chaussée créant de véritable bouchon insupportable.
Non seulement les panneaux de signalisation sont indisponibles, mais certains n’indiquent
pas correctement ce qu’ils sont censés indiquer. Une partie du signal ne fonctionne pas la nuit
quand ils sont le plus nécessaires. Cela peut se voir essentiellement sur les routes principales
éloignées de tout villageois. La plupart des panneaux ne fonctionnent pas à l'électricité, de sorte
que certains ne sont pas utiles la nuit.
pratiqué dans certains pays développés et son efficacité. Pour réduire la pollution
lumineuse, les lampes LED peuvent être utilisées car leur éclairage peut être facilement
contrôlé. Les feux de circulation doivent également être placés de manière à éviter la
pollution lumineuse.
CONCLUSION GENERALE
Le travail que nous avons présenté portait sur l’étude d’un des concepts fondamentaux de
la sécurité routière :la signalisation routière. Pour y parvenir nous avons subdivisé notre tâche
en trois parties.
La deuxième partie, beaucoup plus spécifique, nous aura permis de présenter les
différentes étapes de mise en place d’un dispositif efficace de régulation de la signalisation
lors des travaux routiers tout en garantissant la sécurité des usagers de la route.
Au regard de tout ceci, force est de constater que la mise sur pied d’une politique de
sécurité routière regorge d’un certain nombre d’actions dont les pouvoirs publics et les
collectivités locales doivent entreprendre au quotidien pour assurer la sauvegarde de l’intégrité
des citoyens. L’instauration d’un cadre normatif et règlementaire de sécurité routière intègre
non seulement les mesures de sécurité en matière de construction d’infrastructures routières
mais aussi régule les infractions possibles. Parmi les dispositifs de maintien de la sécurité dans
le secteur routier, la mise sur pied d’une réelle politique de signalisation s’érige comme étant
un atout essentiel pour réguler les risques d’accidents possibles ; toutefois bien que primordiale
dans le processus de sécurité routière elle requiert néanmoins un suivi perpétuel de la part des
institutions étatiques en vue d’être un promoteur de la sécurité pour tous.
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
Bibliographie
Webographie
• www.google.com;
• www.wikipedia.com
ANNEXES
Un chantier est dit fixe s’il ne subit aucun déplacement pendant au moins une demi-journée.
La signalisation comprend :
➢ Second cas : Le chantier ne laisse qu’une seule voie libre à la circulation. La mise en
place d’une circulation alternée est nécessaire. (Voir ci-après).
• Longueur du chantier :
Inférieure à 150 m
• Visibilité réciproque : Bonne
de jour comme de nuit
• Trafic : Inférieur à 400
véhicules par heure
Cette méthode nécessite deux agents qui assurent l’alternance de la circulation. L’usage de
cette méthode doit être évitée la nuit ou en cas de mauvaise visibilité.
L’alternat par signaux tricolores peut fonctionner de jour comme de nuit. Les phases
dépendent de la longueur du chantier et du trafic. Une grille apposée sur chaque signal
lumineux indique, en fonction de ces deux paramètres, le temps de réglage des feux.
La signalisation de position du chantier est assurée par les engins équipés d’un panneau
AK 5 doté de trois feux de balisage et d’alerte synchronisés visibles de l’avant et de
l’arrière (en plus de l’équipement classique : feux spéciaux + bandes de signalisation). C es
véhicules participent à la protection physique du personnel. Les agents doivent se mettre
en protection devant leur engin.
DISPOSITIFS DE SIGNALISATIONS
DISPOSITIFS DE SIGNALISATIONS
Étant donné la nature temporaire des travaux routiers, il arrive souvent que les dispositifs de
signalisation, constamment transportés, installés, enlevés et entreposés, subissent des
dommages ou de l'usure. À la longue, cette usure répétée finit par les rendre inefficaces. Bien
qu'il soit irréaliste d'exiger l'utilisation de dispositifs neufs à chaque occasion, il est impératif
de maintenir des normes de qualité minimales. Le tableau ci-dessous fournit des directives
qualitatives pour l'évaluation de l'état de divers types de dispositifs de signalisation. Tous les
dispositifs utilisés dans les aires de travail doivent être conformes aux critères d’acceptabilité
indiqués.