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Ministère des enseignements secondaires et supérieures

Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO)

École Supérieure Polytechnique de Kaya (ESPK)

N°………

RAPPORT DE STAGE EN VUE DEL’OBTENTION DE LA LICENCE


PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
OPTION : BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

THÈME :

ETUDE DE FONDATIONS SUR RADIER GENERAL : CAS DU


RADIER N01 DU PROJET D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA
SOCIÉTÉ GENERALE BURKINA FASO

Maître de stage : Professeur de suivi :


M. Kola Ahmed Rachid, M. Samuel Sawadogo,
Ingénieur Génie Civil Enseignant à l’ESPK

Année Académique 2020-2021


DEDICACE

JE DÉDIE CE PRESENT RAPPORT DE


STAGE :

À MES PARENTS POUR TOUT L’AMOUR,

LE SOUTIEN, LES CONSEILS ET LA

PATIENCE QU’ILS NE CESSENT DE

TEMOIGNER A MON EGARD CHAQUE

JOUR.

QUE CE TRAVAIL LEUR TEMOIGNE

TOUTE MA GRATITUDE.

i
ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

REMERCIEMENTS
Nous sommes quelque peu embarrassés en ouvrant cette rubrique
“REMERCIEMENTS” étant donné qu’ils sont nombreux à œuvrer pour l’établissement
de ce travail. Cependant si remercier les uns ne veut pas dire oublier les autres, c’est
l’occasion et l’honneur pour nous ici de citer certaines personnes sur lesquelles nous
ne saurons passer sous silence. Il s’agit ici de :

➢ M. Abbé Grégoire BANABA, Directeur Général de l’ESPK pour son implication


dans notre formation.
➢ M. Abbé Gabriel BAMOGO, Directeur des études à l’ESPK pour son
accompagnement durant le stage.
➢ M. Kola Ahmed Rachid, Conducteur des travaux et notre maitre de stage pour
son encadrement sa disponibilité et son soutien.
➢ M. Samuel Sawadogo, Enseignant l’ESPK et notre professeur de suivi pour sa
disponibilité, son encadrement, et son encouragement.
➢ Tout le personnel du chantier pour leur bonne collaboration durant notre stage.
➢ Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce présent
document.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz ii


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

RÉSUMÉ
Le présent projet concerne la réalisation d’un bâtiment à Ouagadougou au
siège de la SGBF. Il s’agit d’un immeuble de quatre (04) étages qui formera avec
l’ancien bâtiment un ensemble cohérent. L’immeuble est conçu dans le souci de
rationalisation de l’espace, d’optimisation des surfaces pour répondre aux besoins de
la société.

Ce rapport de fin d’études est donc établi dans le but d’effectuer l’étude des fondations
de ce bâtiment. L’ossature du bâtiment est constituée d’une structure béton armé
porteuse reposant sur un radier. Les prescriptions techniques utilisées sont les règles
BAEL 91 révisées 99, DTU 13.12.

L’adaptation des fondations au sol porteur est très capitale pour la sécurité des
occupants et des investissements.

Mots clés : Fondation,

Béton armé,

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz iii


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

ABSTRACT

This project is concerned with the construction of a building in


OUAGADOUGOU, located in SGBF headquarters. It’s about a building with four levels
that will combine with the old building to form one building.The building is built with the
the concern of the realization of the space of optimization of the surfaces to meet the
needs of the company.

This end of studies report is therefore drawn up with the aim of carrying out the study
of the foundations of this building consists of the load bearing reinforced concrete
structure(floors, beam,posts) resting on (BAEL 91 revised 99, DUT 13 12).

The adaptation of foundations to the load bearing ground is very important for the
safety of occupants and investments.

Keys words : Foundation

Concrete Armed

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz iv


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

ESPK : Ecole Supérieur Polytechnique de Kaya

CGT : Compagnie Général de Travaux Civils

SGBF : Société Général du Burkina Faso

MPA : MégaPascal

KN : KiloNewton

MN : MégaNewton

kPA : KiloPascal

m : Mètre

L : Longueur

BAEL : Béton Armé aux Etats Limites

DTU : Documents Techniques Unifiés

TN : Terrain Naturel

UCAO : Université Catholique de L’Afrique de l’Ouest

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz v


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES

Figure 1 : Organigramme de l’ESPK...........................................................................6

Figure 2 : Organigramme de AGEM DEVELOPPEMENT...........................................9

Figure 3 : Fondations superficielles...........................................................................15

Figure 4 : Exemple d’une Semelle filante..................................................................16

Figure 5 : Semelle isolée...........................................................................................17

Figure 6 : Radier........................................................................................................17

Figure 7 : Mode de fonctionnement d’ un radier........................................................17

Figure 8 :Plan de ferraillage du radier Général.........................................................34

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz vi


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : : Charges permanentes du radier...........................................................25

Tableau 2 : Charges du plancher à usage de Bureau...............................................26

Tableau 3 : Charges du plancher toiture terrasse accessible...................................26

Tableau 4 : Synthèse de calculs des aciers..............................................................33

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz vii


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

LISTE DES PHOTOGRAPHIES

Photo 1 : Localisation du site....................................................................................13

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ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

SOMMAIRE

Introduction Générale................................................................................................1

Chapitre 1 : Présentation de l’ESPK...........................................................................2

Chapitre 2 : Présentation d’AGEM DEVELOPPEMENT.............................................7

Chapitre 3 : Généralités sur les fondations...............................................................11

Chapitre 4 : Généralités sur les fondations...............................................................15

Chapitre 5 : Calcul des fondations ...........................................................................22

Chapitre 6 : Bilan du stage........................................................................................33

Conclusion Générale................................................................................................36

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz ix


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

INTRODUCTION GENERALE
Le génie civil est un important domaine de production qui a des différences
notables avec celui de l’industrie traditionnelle, mais qui tend lui aussi à s’industrialiser
fortement. Le besoin sans cesse en infrastructures à travers le BURKINA FASO fait
que les ingénieurs que nous sommes sont en perpétuels recherchent de conformité
afin de concevoir, d’analyser et de dimensionner les différents éléments porteurs d’un
ouvrage pour assurer sa fonctionnalité, sa résistance mécanique et sa durabilité
pendant toute sa durée de vie sans risque pour l’ouvrage.

Il est évident qu’un meilleur et brillant avenir professionnel dans le domaine du Génie
civil est fonction des différentes expériences acquises à travers les pratiques après les
connaissances théoriques apprises à l’école.

Dans le cadre de la formation, l’ESPK, octroie à l’étudiant ingénieur l’opportunité


d’effectuer un stage pratique de trois (03) mois sanctionné par l’élaboration d’un
rapport de stage en vue de l’obtention de la licence professionnelle.

C’est dans cette optique que nous avons effectué un stage pratique au sein d’Agem
Project qui nous a conduit chez CGT en vue de l’élaboration de notre projet de fin
d’étude.

A la fin de ce stage pratique, nous aimerions en sortir pétris de connaissances


techniques et morales et être apte et intégrer le milieu professionnel sans de grandes
difficultés.

Notre projet dont le thème est :« Etude de fondations sur radier general : cas du
radier N01 du projet d’extension du siège en R+4 de la SGBF», s’articulera sur les
grands axes suivants :

➢ Présentation des différentes structures


➢ Présentation du projet
➢ Généralités sur les fondations
➢ Calculs des fondations
➢ Bilan du stage

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PREMIÈRE PARTIE :
PRÉSENTATION DES DIFFÉRENTES
STRUCTURES
ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

Chapitre 1 : PRESENTATION DE L’ECOLE SUPERIEURE


POLYTECHNIQUE DE KAYA

I. Présentation de l’école Supérieure Polytechnique de


Kaya (ESPK)

L’ Ecole Supérieur Polytechnique de Kaya (ESPK) est une école de formation de


techniciens supérieurs et d’ingénieurs de travaux. Fondée par l’évêque de Kaya, Son
Excellence Monseigneur (Mgr) Thomas KABORE et placée sous le patronage de Saint
Joseph, a ouvert ses portes à la rentrée académique 2006-2007, pour répondre à un
besoin crucial de formation supérieur technique et professionnelle de qualité. Sa
création s’inscrit dans le contexte du grand projet de l’UCAO (Université Catholique de
l’Afrique de l’Ouest) décidé par les évêques de la CEREAO (Conférence Episcopale
Régionale de l’Afrique de l’Ouest en janvier 2000 à Conakry. Elle est située sur la
nationale N°3 sur le côté gauche à cinq (Km) de l’entrée de la ville de Kaya (Burkina
Faso).

I.1 Missions
Pour atteindre ses ambitions, l’Ecole Supérieur Polytechnique de Kaya (ESPK) s’est
fixée les missions suivantes :

• Assurer aux techniciens supérieurs et aux ingénieurs de travaux une


formation complète et de qualité, aussi bien humaine, morale,
scientifique que technique et professionnelle.

• Organiser des cycles de formation continue ou qualifiante au profit des


cadres d’entreprises, leur permettant d’actualiser leur savoir et d’évoluer
dans leurs carrières professionnelles.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 2


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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

• Contribuer à des actions de recherche et de développement dans le


cadre de projets nationaux et internationaux.

L’ESPK, consciente du déficit de techniciens niveau intermédiaire dans les différents


corps de métiers et des besoins particuliers des diocèses et des pays, s’est fixé un
certain nombre d’objectifs à atteindre.

I.2 Objectifs
• Satisfaire le marché de l’emploi en formant des techniciens supérieurs et des
ingénieurs de travaux qui répondent aux besoins des acteurs économiques
(Etats entreprises collectivités, ONG etc…) par la mise à disposition de
techniciens compétents, responsables et honnêtes qui contribuent au
développement du pays.

• Proposer un enseignement adapté aux perspectives économiques et aux


priorités de développement de l’Afrique en général et du Burkina Faso en
particulier.

• Offrir un enseignement respectant les missions et les objectifs de


l’enseignement catholique de l’Afrique de l’Ouest.

I.3 Offre de Formation

• L’Ecole Supérieur Polytechnique de Kaya (ESPK) forme en 2 ans ou en 3 ans


des jeunes techniciens ou ingénieurs de travaux dans trois filières en
partenariat avec les universités de Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et
l’université française de Montpellier II (IUT de Montpellier pour le Génie
électrique et informatique industrielle, et l’IUT de Nîmes pour le Génie Civil) et
des professionnels avisés. Elle est ouverte aux bacheliers (es) titulaires des
baccalauréats des séries :D, C, E, F2, F4, H, G1, G2.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 3


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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

L’Ecole Supérieur Polytechnique de Kaya donne une formation de deux (02) ans pour
les techniciens supérieurs et de trois (3) ans pour les ingénieurs de travaux dans les
filières suivantes :

• Génie Civil (GC), option : Bâtiments et Travaux (BTP) ;

• Génie Electrique et Informatique Industrielle (GEII), options : REER (Réseaux


Energétiques et Energies Renouvelables), RIT (Réseaux Informatiques et
Télécommunication) ;

• Génie Hydraulique Rural (GHR), option : Systèmes Irrigués (SI). L’Ecole a


ouvert à la rentrée académique 2014-2015 des filières tertiaires : Marketing et
Gestion Commerciale (MGC), Finance Comptabilité (FC). L’ESPK délivre le
DUT (BAC + 2) et la Licence Professionnelle (BAC + 3) en attendant de s’élargir
progressivement aux autres diplômes.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 4


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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

I.4 Organigramme de la Structure de Formation

Figure 1 : Organigramme General de L’ESPK

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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

Chapitre 2 : PRESENTATION D’AGEM-DEVELOPPEMENT

2.1 PRESENTATION ET HISTORIQUE D’AGEM DEVELOPPMENT

L’Agence d’Exécution et de Management des projets de Développement


dénommée AGEM-Développement a été fondée sur l’initiative de cadres ayant acquis
une longue et solide expérience des questions de développement et ayant le souci
d’une recherche perpétuelle d’efficacité dans la mise en œuvre et la gestion des projets
de développement.

AGEM-Développement dispose d’une équipe d’experts locaux spécialisés dans le


management des projets et spécifiquement dans la gestion technique et financière des
projets de développement. Cette équipe possède également une formation et une
grande expérience dans les procédures de passation des marchés. L’Agence dispose
par ailleurs d’un réseau de partenaires internationaux constituant un dispositif
d’actions multidisciplinaires pour la mise en œuvre des projets et programmes.

2.2 LES DOMAINES D’INTERVENTION ET D’ACTIVITÉS

Concernent principalement :

• La gestion technique des projets et programmes, à travers la maitrise


d’ouvrage déléguée ou l’appui à la maitrise d’ouvrage ;
• L’évaluation et l’audit technique et économique des projets ;
• Les études et la mise en œuvre de politique de développement locale (études
urbaines, schémas directeurs, étude de faisabilité) ;
• La programmation, l’exécution et la gestion des infrastructures urbaines
(transport, assainissement, équipements sociaux culturels et sportifs,
aménagement urbains, approvisionnement en eau).

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 6


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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

2.3 LA STRATEGIE ET LE MODE D’INTERVENTION

La stratégie et le mode d’intervention s’articuleront autour des concepts de


management et de et de gestion technique des projets à savoir :

• La Maitrise d’Ouvrage Déléguée ;


• L’évaluation et l’Audit Technique et Economique des projets ;
• L’appui à la Maitrise d’Ouvrage ;
• La conduite d’opérations ;
• L’assistance technique ;
• La formation et le conseil ;

2.4 OBJECTIFS
• Fournir aux chefs de projet et aux maîtres d’ouvrage un dispositif pour la
gestion technique des projets d’infrastructures avec une recherche d’efficacité
à travers la qualité, la maîtrise des couts et des détails.
• Constituer un intermédiaire technique entre les bailleurs de fonds et les
structures et acteurs locaux chargé de la mise en œuvre des projets de
développement.
• Soutenir les grands projets nationaux de développement sectoriel (santé,
éducation, désenclavement, décentralisation etc.) pour une exécution
performante de leur mission et pour une meilleure consommation des crédits
au développement.

2.5 LES PARTENAIRES

Des missions d’assistance et d’appui bien ciblées et adaptées aux besoins pour :

• Les différents Ministères à la recherche d’une expertise ou d’un appui dans


la réalisation des projets d’infrastructures.
• Les communes urbaines chargées de la mise en œuvre des plans de
développement et des programmes d’investissements locaux.
• Les responsables et coordonnateurs des projets comportant des volets
infrastructures.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 7


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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

• Les ONG souhaitant investir dans la réalisation d’infrastructures sociales.


• Les bailleurs de fonds pour les missions de pré études, d’études prospective
et de faisabilité, pour l’évaluation et l’audit technique des projets.
• Des structures privées à la recherche d’une expertise ou d’un appui dans la
réalisation des projets d’infrastructures.

2.6 LES PRINCIPES DE TRAVAIL

Efficacité-Qualité-Economie-Disponibilité

Efficacité : A travers des procédures souples tout en impliquant l’action de


professionnels à toutes les étapes de la conduite du projet pour permettre d’atteindre
les objectifs assignés.

Qualité : Une démarche qualité toujours présente dans la conduite des opérations et
permettant de garantir des ouvrages et des prestations de qualité.

Economie : Recherche de solutions adaptées et alliant toujours une intégration


qualité / coût.

Disponibilité : d’une équipe multidisciplinaire formée d’experts nationaux appuyés


par un réseau de partenaires internationaux disposant de grandes expériences dans
la mise en œuvre de projets de développement au Burkina Faso.

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DEUXIEME PARTIE :
GÉNERALITÉS SUR LE PROJET
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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

Chapitre 3 : Présentation général du projet

L’idée de la construction de l’édifice émane de la nécessité de la société d’agrandir


ses locaux comme les salles de réunion et les salles d’attentes pour son personnel de
plus en plus croissant.

L’ouvrage est réalisé au siège même de la SGBF et sera accessible à partir de


l’ancien bâtiment à partir d’une passerelle. Pour la réalisation d’un ouvrage en génie
civil, plusieurs acteurs clés sont à la base de la réalisation du projet.

3.1. Cadre institutionnel du projet


Le présent projet regroupe les différents acteurs suivants :

➢ Le maitre d’ouvrage

Le maitre d’ouvrage est la personne morale de droit public ou de droit privé,


pour qui les travaux sont réalisées. Il assure l’enveloppe financière du marché et est
le propriétaire final de l’ouvrage ou de l’équipement technique, objet du marché. Le
maitre d’ouvrage du présent projet de construction d’un immeuble R+4 à
Ouagadougou est la Société Générale du Burkina-Faso (SGBF). Il remplit dans ce rôle
une fonction de d’intérêt général dont il ne peut se démettre. Il définit l’objectif du projet,
son calendrier et le budget consacré à ce projet.

➢ Le maitre d’ouvrage délégué : AGEM-Projets Management

Le maitre d’ouvrage délégué ou encore le mandataire est la personne morale de droit


public ou de droit privé à savoir, l’Etat, les établissements publics de l’Etat, les
collectivités territoriales, les sociétés à participation publique majoritaire, les
organismes de droit public, les personnes privées agissant en vertu d’un mandat au
nom et pour le compte de la personne publique, signature d’un marché public ou d’une
délégation de service publique. À cet effet, il représente le maitre d’ouvrage dans
l’exercice des attributions qui lui ont été confiées. Il est chargé d’accompagner et de
piloter la mise en place des phases de déroulement d’un projet : validité de
l’opportunité, faisabilité, programmation, budget et mode de financement, etc.

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➢ Le maitre d’œuvre : Cabinet aRCHITECT

Le maitre d’œuvre est la personne physique ou morale, qui par ses conséquences
techniques est chargée par le maitre d’ouvrage de concevoir ou de contrôler
l’exécution des travaux.

Responsabilités :

• Etudier (esquisse, avant, projet)


• Assister le maitre d’ouvrage pour les passations de contrats
• Ordonnancer, piloter et coordonner les travaux
• Suivre et réceptionner les travaux

➢ La mission de contrôle technique : BUREAU VERITAS

Le bureau de contrôle a pour mission d’assister les maitres d’ouvrages publics


et privés, les constructeurs ou encore les sociétés dans un projet de construction. Il
vérifie le respect des normes de construction en amont et pendant l’élaboration du
projet. Il suit l’exécution des travaux et s’assure de la bonne réalisation de l’ouvrage
conformément aux plans donnés.

La SGBF, AGEM-Projects, Cabinet aRCHITECH, BUREAU VERITAS ainsi que CGT


sont les principaux acteurs qui interviennent dans le projet.

➢ L’Entrepreneur ou Entreprise

C’est la personne morale ou physique qui par ses compétences est chargée par le
maitre d’ouvrage de l’exécution des travaux.

Responsabilités :
• Fournir le matériel, matériau et personnel compétents
• Exécuter les travaux dans les règles de l’art et dans la limite du délai
contractuel.

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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

3.2. Localisation du site

Le site du bâtiment est situé à Ouagadougou en centre-ville au niveau du siège de


la SGBF selon la localisation ci-dessous :

Zone du projet

Figure : Localisation du site (google earth).

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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

3.3 Description

Type d’ouvrage : Bâtiment R+4

Type de fondation : Radier Général

Structure Béton Armé : Dalles-Poutres-Poteaux-Radier ;

❖ Les caractéristiques géométriques du projet

Dimension en plan ....................62.81×17.93(m2)

Hauteur totale.................... ........20.6m

Hauteur du RDC .........................4.45m

Hauteur du R+1 jusqu’au R+3...... 3.2m

Hauteur du R+4............................4.3m

Pour permettre la circulation et le passage à niveau, il est prévu des passerelles, des
escaliers et un ascenseur à chaque niveau.

❖ Caractéristiques du sol :

Le sol d'assise de la construction est un sol non cohérent à compacité moyenne.


D’après le rapport du laboratoire de la mécanique des sols on a : La contrainte
admissible du sol= 0.1MPa et Profondeur d’assise=-1.8m/TN.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 12


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Chapitre 4 : Généralités sur les fondations

Fonder un ouvrage c’est lui donner une assise capable de supporter sans
déformation dans le présent et dans le futur, des charges qui lui seront transmises.
Les éléments qui jouent le rôle d’interface entre l’ouvrage et le sol s’appellent
fondations. Ainsi, quel que soit le matériau utilisé, sous chaque porteur vertical, mur,
voile ou poteau, il existe une fondation.

Selon les documents techniques unifiés (DTU 13 .12) relatif au calcul des
fondations, il existe deux types de fondation à savoir :

Les fondations superficielles et Les fondations profondes.

• Les fondations sont dites superficielles si une des deux conditions suivantes est
respectée :
H
<6
L

H<3

Avec H : Profondeur d’assise de la semelle et L : Largeur de la semelle.

• Une fondation est dite profonde lorsqu’elle remplit les deux (2) critères
suivants :
𝐻
>6
𝐿
H>3

Figure 3 : Les fondations superficielles

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Selon la technologie de construction des fondations, on peut classer les fondations


en plusieurs catégories :

• Les fondations superficielles (semelles filantes, semelles isolées, les radiers)


• Les fondations semi profondes (les puits)
• Les fondations profondes (les pieux)
• Les fondations spéciales (les parois moulées)

4.1 Les fondations superficielles

Les fondations superficielles sont choisies comme type de fondation lorsque le


bon sol n’est pas profond. Les fondations superficielles les plus rencontrées sont :
Les semelles filantes ;
Les semelles isolées ;
Les Radiers ;
❖ Les semelles filantes

Les semelles filantes sont des fondations linéaires exécutés sous les murs
porteurs de charges. Elles sont adaptées aux terrains suffisamment porteurs, lorsque
le sol résistant est situé à moins de 3m de profondeur. Elles sont peu profondes et
idéales pour reprendre des descentes de charge non concentrées des constructions
légères. Elles peuvent être réalisées en Béton Armé, en béton cyclopéen.

Figure 4 : Exemple d’une semelle filante.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 14


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❖ Les semelles isolées

La semelle isolée ou semelle ponctuelle, désigne une fondation qui va être


placée sous un poteau. Cette dénomination vient du fait que contrairement à la semelle
filante ou le radier, ces fondations ne sont pas continues sous la structure mais sont
localisées à des endroits bien précis de la structure (généralement sous des poteaux).
En plus on considère en général que les charges qui lui sont appliquées sont
ponctuelles (centrées ou non par rapport à l’axe de ce poteau) ce qui explique pourquoi
on les appelle aussi semelle ponctuelle.

Figure 5 : Exemple de Semelles isolées

❖ Les radiers

Le radier est une dalle porteuse continue de béton armé coulée à même le sol, qui
sert de fondation à l’ensemble de la construction et également de plancher bas. Le
radier est une fondation superficielle. Il peut être générale ou partielle et utilisé dans le
cas ou le sol est très mauvais.

Il est conçu pour assurer la répartition des charges et s’étend sur toute la surface de
l’ouvrage. Le radier comporte parfois des débords (consoles extérieures).

Figure 6 : Exemple d’un radier

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ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

Comme toute fondation, elle transmet les charges du bâtiment, sur l’ensemble de sa
surface, au sol. Avantages de la semelle unique :

• Diminution des risques de tassement

• Très bonne liaison donc rigidité de la base du bâtiment

Ce mode de fondation est utilisé dans deux cas :

✓ Lorsque la capacité portante du sol est faible : le radier est alors conçu pour
jouer un rôle répartisse de charges. Son étude doit toujours s'accompagner
d'une vérification du tassement général de la construction ;
✓ Lorsque le sous-sol d'un bâtiment est inondable : le radier joue alors le rôle
d'un cuvelage étanche pouvant résister aux sous-pressions.

Ce type d'ouvrage ne doit pas être soumis à des charges pouvant provoquer des
tassements différentiels trop élevés entre les différentes zones du radier.

La réalisation du radier est justifiée si la surface des semelles isolées ou continues est
très importante (supérieure ou égale à 50 % de l'emprise du bâtiment) Ce qui est le
cas lorsque :

✓ Le sol a une faible capacité portante mais il est relativement homogène.


✓ Les charges du bâtiment sont élevées (immeuble de grande hauteur).
✓ L’ossature a une trame serrée (poteaux rapprochés).
✓ La profondeur à atteindre pour fonder sur un sol résistant est importante.
✓ Il est difficile de réaliser des pieux (coût -vibrations nuisibles).
✓ Il existe des charges excentrées en rive de bâtiment. Eventuellement, dans le
cas de sous-sols utilisables (parking, garages, caves ...) ou en vue d'obtenir un
sous-sol étanche (cuvelage).
❖ Mode de fonctionnement des radiers

Les actions mécaniques agissant sur le radier sont :

• Les actions descendantes (poids propre, poids de la superstructure et


actions extérieures) transmises par les murs et poteaux ;
• Les actions ascendantes du sol réparties sous toute sa surface ;

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 16


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
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Figure 7 : Mode de fonctionnement d’un radier

La répartition des pressions sur le sol étant uniforme, cela nécessite un radier de
grande rigidité avec une forte épaisseur de béton et une forte densité d’armatures.

❖ Les différents types de radiers

Tous les radiers sont mis en place sur un béton de propreté ou un lit de sable. Les
types de radiers couramment rencontrés sont :

• Le radier plat d’épaisseur constante


• Le radier nervuré
• Le radier champignon inversé

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 17


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

4.2 Les fondations profondes

Les fondations profondes sont des éléments de structures destinés à équilibrer les
charges d’un ouvrage ou à les transmettre au sol à une grande profondeur.

Les fondations profondes équilibrent les charges soient par :

✓ L’appuis de sa base sur un sol résistant (effort de pointe)


✓ Le frottement latéral entre la fondation et les parois des couches traversés

Les fondations profondes peuvent être classer en fonction de la profondeur d’ancrage


et du mode de fonctionnement mécanique. Ainsi on a :

➢ Les puits : Fondations semi-profondes


➢ Les pieux : Fondations profondes
➢ Les parois moulées : Fondations spéciales

4.3 Les caractéristiques des fondations profondes

❖ Les puits

Un puit de fondation est un gros pilier en Béton armé ou non prenant


appuis sur un sol résistant dont la profondeur n’excède pas 8m. Les puits sont
choisis comme type de fondation lorsque les charges sont importantes et concentrés.
Les puits sont généralement de section circulaire avec un diamètre pouvant atteindre
1.5m.

Pour la réalisation d’un puit de fondation il convient de suivre les étapes suivantes :

✓ Implantation des axes et le tracé du contour à excaver.


✓ Exécution de la fouille : Elle peut se faire manuellement ou à l’aide d’engins
de terrassement.
✓ Mise en place éventuelle de la cage d’armatures.
✓ Mise en œuvre du béton.
❖ Les pieux

Les pieux sont des fondations profondes destinés à reporter les charges d’un
ouvrage à une très grande profondeur (20à 40m). Ils sont généralement de section

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 18


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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

Circulaire ou polygonale(Ø≤80). Les pieux peuvent être exécuter sur place ou


préfabriquer.

❖ Les parois moulées

Ce sont des fondations profondes linéaires exécutés pour servir de fondation ou


d’écran d’étanchéité. La paroi moulée est un mur très épais(50à150cm) exécuté en
béton armé.

4.4 Fonctionnement des fondations

Un mur ou un poteau supporte une partie des charges de l’ouvrage et compte-tenu


de ses faibles dimensions, risquent de poinçonner le sol. C’est pour cela que sous un
mur et un poteau, on place une fondation qui permet de répartir la même charge
mais sur une surface horizontale plus importante et donc de diminuer la pression
exercée sur le sol, c’est à dire de diminuer la force exercée sur le sol par unité de
surface.

Il faudra toujours s’assurer que la pression exercée par la fondation sur le sol est
inférieure à la pression que peut supporter le sol. La pression que peut supporter le
sol a été déterminée grâce aux essais de reconnaissance de sol.

La fonction d’une fondation est de transmettre au sol les charges qui résultent des
actions appliquées sur la structure qu’elle supporte. Cela suppose donc que le
concepteur connaisse :

• La capacité portante de la semelle de fondation. Le sol ne doit pas rompre, ni


tasser de façon inconsidérée sous la semelle.
• Les actions amenées par la structure au niveau du sol de fondation. La
semelle doit résister aux actions auxquelles elle est soumise.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 19


TROISIÈME PARTIE :

CALCUL DES FONDATIONS


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
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CHAPITRE 5 : Calcul des fondations

5.1 Hypothèses de base

Les hypothèses formulées et les données ayant servi pour l’étude sont les suivantes :

Règlements

BAEL 91 révisées 99 :

Les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en


béton armé suivant la méthode des états-limites.

Béton :

• La résistance du béton à la compression est de fc28=25MPa pour tous les


éléments en Béton Armé.
• Poids volumique du béton :25KN/m3
• Dosage :
✓ 400Kg/m3 avec hydrofuge pour tous les ouvrages en infrastructures.
✓ 350Kg/m3 pour tous les ouvrages en superstructures
• Enrobage
✓ 5cm en fondation
✓ 3cm pour les longrines
✓ 3cm en élévation
• Béton de propreté hydrofugé
✓ 5cm en fondation

Acier :

• Fe= 400MPa
• Fissuration préjudiciable en fondation
• Fissuration peu préjudiciable en superstructure

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 20


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Sol (Rapport d’étude de sol) :

• Contrainte admissible =0.10MPa selon le rapport d’étude de sol ;


• Profondeur d’assise=-1.8m/TN

• Types de fondations : fondations superficielles sur radier général

5.2 Caractéristiques mécaniques des matériaux


5.2.1 Le béton

❖ Résistance à la compression :

Le béton est dosé à 350Kg/m3 ayant une résistance à la compression à 28 jours :


fc28=25 MPa.

❖ Résistance caractéristique à la traction :

Selon le BAEL 91 modifiée 99, la résistance caractéristique à la traction du béton à


28 jours

𝑓𝑡𝑗 =0.6+0.06𝑓𝑐𝑗 pour 𝑓𝑐𝑗 ≤ 40MPa.

On a 𝑓𝑐28 =25MPa donc 𝑓𝑡28 =2.1MPa.

❖ Les contraintes limites de compression

En se référant au règlement du BAEL91 modifiée 99, La résistance en compression


du béton ƒ𝒃𝒖 est donnée par :

0,85𝑓𝑐𝑗
ƒ𝑏𝑢 =
𝜃𝛾𝑏

Avec :

𝜸𝒃 : le coefficient de sécurité partiel, il vaut 1.5 pour les combinaisons


fondamentales et 1.15 pour les combinaisons accidentelles.

𝜽 : est un coefficient qui tient compte de la durée d’application des charges :

𝜃 = 1 Si la durée est supérieure à 24h, 𝜃=0.9 si la durée est comprise entre 1h et


24h et 𝜃 = 0.85 sinon.

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5.2.2 L’Acier

L’acier choisie pour les armatures longitudinales et transversales est un acier


à haute adhérence (HA) de nuance FeE400 (limite d’élasticité : ƒe=400MPa).

Le module d’élasticité longitudinal de l’acier ou module de Young Es est pris égal à :


Es=200000MPa.

𝑓𝑒
La valeur de la limite d’élasticité ƒsu= et 𝛾𝑠 est un coefficient de sécurité partiel qui
𝛾𝑠

vaut 1.15 sauf pour les combinaisons accidentelles ou il vaut 1.

𝑓 400
Ƒsu = 𝛾𝑒 = = 347.83 MPa
𝑠 1.15

5.3. Les combinaisons de calcul

Les sollicitations sont calculées en appliquant les combinaisons d’actions définies ci-
après :

❖ La combinaison à l’état limite ultime

Nu=1.35G+1.5Q

❖ Les combinaisons de calcul à l’état limite service :

Nser : G+Q

Avec :

G : La charge permanente

Q : La charge d’exploitation

5.4 Principe de la descente de charges

Plusieurs types de charges s’exerce sur les ouvrages dans le du BTP. Les charges
sont généralement de deux (2) types :

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 22


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5.4.1 Les charges d’exploitations (Q)

Elles résultent de l’exploitation directe de la construction et sont donc constitués


par le poids des utilisateurs et des matériaux nécessaires à l’utilisation des locaux.
Pour l’étude, les charges d’exploitations suivantes sont proposées :

✓ Sur toiture terrasse inaccessible :1,00 kN/m2


✓ Sur toiture terrasse accessible :1,50kN/m2
✓ Sur plancher à usage BUREAU PAYSAGER :3,50kN/m2
✓ Sur plancher à usage SALLE POLYVALENTE :4,00kN/m2
✓ Sur circulations et escaliers :2,50kN/m2

✓ Balcons :3,50kN/m2
✓ Pour tous les bureaux, salles de réunion :2.5kN/m2

5.4.2 Les charges permanentes(G)

Elles résultent du poids propre de l’ensemble des éléments constitutifs de l’ouvrage.


Les poids propres seront évalués avec un poids volumique de béton de 25kN/m 3.

Désignation Charges G en kN/m2

Poids propre du radier A calculer

Eau(H=1,47m) 14.7

Remblai(H=1,70m) 51

TOTAL 65.7kN/m2+PP radier

Tableau 1 : Charges permanentes du radier

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Désignation Charges G en kN/m2

Plancher en dalle alvéolée en béton précontraint 16+6 5,00

Revêtement en carreaux grès cérame y compris 2,2


mortier de posse
Etanchéité multicouche 0,12

Faux plafond en staff en sous face plancher 0,27

TOTAL 5,92kN/m2

Tableau 2 : Charges du plancher à usage de Bureau

Désignation Charges G en kN/m2

Plancher en dalle pleine de 20 cm 5,00

Forme de pente ép. Moyenne 10cm 22kN/m3x 0,1m 2,2

Etanchéité multicouche 0,12

Faux plafond en staff en sous face plancher 0,27

TOTAL 7,59kN/m2

Tableau 3 : Charges du plancher toiture terrasse accessible

5.5 Etude et choix de la fondation

La présente étude constitue le choix et le dimensionnement du type de fondation


nécessaire pour le bâtiment. L’infrastructure doit donc constituer un ensemble rigide
capable de remplir les triples fonctions suivantes :

❖ Réaliser l’encastrement de la structure dans le terrain


❖ Transmettre au sol des fondations les efforts apportés par la superstructure

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 24


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❖ Limiter les tassements différentiels

La méthodologie utilisée pour la présente étude est celle basée sur l’ordre privilégié
suivant :

❖ Semelles (isolées)
❖ Radier général

Au niveau des semelles, lorsque la surface occupée par celles-ci dépasse 50% de la
superficie totale du bâtiment ; il y’aura risque inévitable de chevauchement des
semelles et donc nous passerons au choix suivant c’est-à-dire le radier.

5.5.1 Données de l’étude

La contrainte admissible du sol fournie par les études géotechniques du (LNBTP) est
de :𝛿 sol=100Kpa à 1.80m de profondeur. (Sol argileux)

La charge permanente transmise au pieds des poteaux est de :

Gr=𝛴 Gi=424,51+136,26+426,37+625,16+242,46+134,62+20,94+43,77+428,79+790,

09+323,02+29,36+0.02+465,6+328,59=4,420MN

La charge d’exploitation totale transmise à la fondation est de : Qr= 𝛴 Qi=1.02MN


La charge ultime est de Nu=1,35Gr+1,5Qr=1,35×4,420+1,5×1,02=7,497MN

La charge de service est de Nser=5,44MN

La surface totale au sol du bâtiment est de Sbat=420,25m2

5.5.2 Choix du type de la fondation

Semelles isolées

❖ Calcul des dimensions des semelles isolées

La charge ultime au pied de la semelle (y compris le poids du poteau est de :


Nu=1,35×790,09+1,5×217,33 = 1392,6KN.

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En considérant des semelles homothétiques autour des poteaux, la surface d’une


semelle carrée est donnée par la relation :

Ssemelle= [Nu/𝛿 sol] = (1392,6/100) =13,93m2.

❖ Surface totale occupée par les semelles

Les semelles isolées étant présente sous chacun des 41 poteaux, la surface totale
donc occupée par les semelles est de 41×13,93=571,13 m2 supérieurs à la surface
totale du bâtiment (420,25m2).

❖ Conclusion

Au vu de ces résultats ci-haut, il y’a impossibilité de réaliser des semelles pour


le bâtiment. Cela est dû à la faible portance du sol. D’où la nécessité de penser à un
radier général.

5.6 Pré dimensionnement du radier général

Épaisseur du radier :

L’épaisseur (hr) du radier doit satisfaire les conditions suivantes :

𝐿 5,4 𝑚
hr ≥ 𝑚𝑎𝑥 = 20 hr ≥ 0,27m
20

❖ Condition de la longueur élastique :

Le= [4EI / Kb]1/4 ≥ 2 𝐿𝑚𝑎𝑥 / 𝜋

Avec :
Le : Longueur élastique

𝐿𝑚𝑎𝑥 : Distance entre axes maximal des poteaux parallèlement aux nervures

Evj : module de Young. (Evj= 10819MPa) ; Evj= 3700 (fc28)1/3=3700× (25)1/3

b :Largeur du radier (bande de 1m)

 : Inertie d’une bande de 1 m du radier. (I=bhr3/12)

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 26


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K : Coefficient de raideur du sol, rapporté à l’unité de surface. Ks = 40×3×𝛿𝑆0𝐿

Ks = 40×3×𝛿𝑆0𝐿 = 12000KN/m3

4𝐸𝐼 3 3 48 K Lmax2
𝑏ℎ
Le4= ; I = 12 h≥√
𝐾𝑏 Evj ×π2

Avec : Lmax = 5,4 ; Evj=10819 MPa ; Ks=12000 KN/m3

3 48 ×12× 5,4 2
h≥√
10819 ×π2

h ≥ 0,54 m

Conclusion
La valeur de l’épaisseur du radier à prendre est : hr= max (0,27 ; 0,54)
Nous convenons de prendre hr=0,60m.
La Surface du radier

𝑁 5,44
A L’ELS : Sradier ≥ 𝛿𝑠𝑜𝑙
𝑠𝑒𝑟
= = 54,4m2
0,1

Avec Sradier= 32,75 ×15 =491,25 491,25 > 54,4 donc la condition est
vérifiée.

Le poids du radier

Prad = Srad × ht × 𝛾𝑏 Prad= 491,25 × 0,60 × 25

Prad=7369 KN

5.7 les Différentes vérifications du radier

❖ Vérification de la contrainte de cisaillement :

0,07𝑓𝑐
𝑗
On vérifie la condition suivante : Vu/b.d ≤ Vu/b.d ≤ 0,05𝑓𝑐𝑗
𝛾𝑏

On vérifie la condition suivante :𝜏𝑢 = 𝑉u / b.d ≤ 0,05𝑓𝑐28 = 0,05×25=1,25MPa

𝑁𝑢 ×𝑏 𝐿𝑚𝑎𝑥
Vu : L’effort tranchant ultime Vu=qu𝐿𝑚𝑎𝑥 / 2 = ×
𝑆𝑟𝑎𝑑 2

Avec Nu=Nu1+1,35×Poids du radier=7,497+1,35×7,369 =17,45 MN

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Poids du radier (Grad) : Sradier×hradier×𝜌béton=491,25 × 0,6 × 25 = 7,369 MN

Lmax= Entre axes maximal des poteaux perpendiculairement aux nervures (sur une
bande de 1m) Lmax=9,25m.

19,34×1 9,25
Vu= × =0,18MPa < 1,25MPa ; Conclusion : Pas de risque de cisaillement.
491,25 2

❖ Vérification de l’effet de sous pression :

Elle est jugée nécessaire pour justifier le non soulèvement du bâtiment sous l’effet de
la pression hydrostatique. On doit vérifier :

W ≥ 𝜶. 𝜸. 𝒉. 𝑺𝒓

Avec :

W : Poids total du bâtiment à la base du radier

W : Gr + Grad + Gremblai= 4,420 + 7,306 + 29,8 = 41,526 MN

Gremblai : 51KN/m2×584,54=29,8 MN

𝛼 : Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement. ( 𝛼 = 1,5)

𝛾 : Poids volumique de l’eau (𝛾 = 10𝐾𝑁/m3).

ℎ : Profondeur de l’infrastructure (h=1,80m)

𝑆𝑟 : Surface du radier (Sr=491,25m2)

𝜶. 𝜸. 𝒉. 𝑺𝒓 = 1,5×10×1,8×584,55= 15,783MN < W=41,526MN Aucun risque de


soulèvement du bâtiment sous l’effet de la pression hydrostatique.

❖ Vérification au non poinçonnement

La vérification se fait pour le poteau le plus chargé (Dans notre cas, on a un poteau
circulaire de 80 cm de diamètre).

0,07𝜇𝑐 . ℎ.𝑓𝑐28
Il s’agit de vérifier que : Nu ≤ Avec :
𝛾𝑏

𝜇𝑐 : Périmètre de contour projeté sur le plan moyen du radier

𝜋𝐷
𝜇𝑐 =2(2 2 +2hr)

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 28


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𝜋80
𝜇𝑐 =2(2 +2×60) = 7,43 m.
2

Nu : Charge de calcul à l’ELU sous les poteaux (Nu=1392,6KN)

h : Epaisseur totale du radier(80cm)

0.07×7,43×0.8×25
Donc =6935 KN > Nu=1392,6 KN donc pas de risque de poinçonnement.
1,5

5.8 Calcul des ferraillages du radier

1. Ferraillage de la dalle

Le radier fonctionne comme un plancher renversé dont les appuis sont constitués par
les paliers de l’ossature. Il est sollicité par la réaction du sol diminué du poids propre
du radier.

Ces panneaux seront calculés comme des dalles appuyées sur 4 cotés et chargé par
la contrainte du sol en tenant compte des ventilations de moment selon les
conditions composées par le BAEL 91. Les sollicitations de calcul sont les suivantes

1,35𝐺+1,5𝑄 7497
Elu : qu= =491,25=15,26KN/m2
𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟

𝐺+𝑄 5440
Els : qser=𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟=491,25=11,07KN/m2

❖ Sollicitations :

Le dimensionnement de la dalle va se faire à l’ELU avec une vérification à l’ELS sur le


panneau le plus défavorisé (5,4m×9,25m) et ensuite généraliser les résultats sur
l’ensemble du radier.

➢ Détermination des moments

Du rapport : ∝ =Lx/Ly :

Si : 0 < ∝ < 0,4 ..........................................................La dalle porte dans un seul sens.

Mx=qL2x/8 ; My=0

Si : 0,4 < ∝ < 1.........................................................La dalle porte dans les deux


sens.

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 29


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
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1
Mx = 𝜇 x.pu.lx2 𝜇𝑥= My=𝜇𝑦 .Mx 𝜇𝑦= ∝ 2 [1 − 0,95(1 − ∝ )2 ]
8(1+2,4 ∝ 3 )

Pour le cacul, on suppose que les panneaux sont partiellement encastrés aux
niveaux des appuis. D’où on déduit les moments en travée et les moments sur appuis.

-Si le panneau considéré est continu au-delà des appuis (panneau intermédiaire)

• Moment en travée :( Mtx = 0,75.Mx ; Mty =0,75.My)


• Moment sur appuis :(Max=0,5.Mx ; May=0,5.My)

-Si le panneau considéré est un panneau de rive

• Moment en travée :(Mtx=0,85.Mx ; Mty=0,85.My)


• Moment sur appuis :(Mtx=0,3.Mx ; Mty=0,3.My)

Application

Le dimensionnement du radier va se faire comme celle d’ une dalle à l’ ELU avec


vérification à l’ ELS sur le panneau(5,4×9,25) et ensuite généraliser sur l’ ensemble du
radier.

1,35𝐺+1,5𝑄 7497
ELU : qu = = 491,25 =15,26 KN/m2
𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟

𝐺+𝑄 5440
ELS : qser = 𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟= 491,25 =11,07 KN/m2

❖ Calcul des sollicitations

𝐿 5,4
∝= 𝐿𝑥 = 9,25=0,58
𝑦

0,4 <0,58<1 donc Le panneau porte suivant les deux sens.

➢ Détermination des coefficients 𝜇𝑥 et 𝜇𝑦 à L’ ELU (v=0)

1 1
∝=0,58 𝜇𝑥= = =0,085 ; 𝜇𝑦= ∝ 2 [1 − 0,95(1 − ∝ )2 ]=0,296
8(1+2,4 ∝ 3 ) 8(1+2,4 ×0,58 3 )

➢ Détermination des moments isostatiques

Sens Ix : Mox=𝜇𝑥 pu lx2 Mox=0,085×15,26×5,42=37,82 KN/m

Sens Iy : Moy=𝜇𝑦 .Mox : Moy=0,296 × 37,82=11,20 KN/m

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 30


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
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Pour tenir compte de la continuité des panneaux (panneau intermédiare), on les


considère partiellement encastrés sur leurs appuis, et on affecte les moments sur
appuis et en travée par :

Moment sur appuis : Ma=0,50Mo ;

Moment en travée : Mt=0,75Mo

❖ Sections d’acier

En rappel la dalle a les caractéristiques suivantes :

-Epaisseur(hauteur) : 60 cm ; soit d = 0,9h= 54 cm.

-Largeur bo=1m (le calcul se fait sur 1m).

Sens xx’ :

En appui (Ma=18, 91KN.m)

Calcul des sections d’armatures

𝑀𝜇 18,91.10−3 18,91.10−3 0,85×25


𝜇 x=𝑏 𝑑2 𝑓𝑥 = =1×(0,54)2×14,17=0,004 ; 𝑓𝑏𝑢 = =14,17 MPa.
𝑏𝑢 𝑏 𝑑2 𝑓 𝑏𝑢 1×1,5

𝛼𝑥 =1,25 (1-√1 − 2𝜇𝑥 ) = 1,25(1-√1 − 2 × 0, 004) = 0,005

𝑧𝑥 = d (1-0,4𝛼𝑥 )=0,54 (1-0,4×0,005) = 0,54 m

𝑀𝜇𝑥 18,91.10−3
Asx=𝑧 =
𝑥 𝑓𝑠𝑢 0,54×347,82

Asx= 1,05 cm2

Sur appui :Asfx=0,15 Asx Asfx=0,15×1,05=0,157

Vérification de la condition de non fragilité

𝑓𝑡28
Asmin≥ 0,23 ×b×d
𝑓𝑒

2,1 𝑀𝑝𝑎
Asmin ≥ 0,23× 400 𝑀𝑃𝑎×1×0,54

Asmin ≥ 6,52 cm2

As=1,05 cm2 < 6,52 cm2 ; Condition non vérifiée

On choisit alors de prendre As= 6,52cm2

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 31


ETUDE DE FONDATION SUR RADIER GENERAL : CAS DU RADIER N01 DU PROJET
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Choix : 6HA12(6,79cm2/ml) .

En travée (Mt=0,75Mo ; Mt=0,75×37,82=28KN.m)

En travée (Mt=28KN.m) ; A=1,5cm2/ml ; Amin=6,52cm2/ml

Choix : 6HA12(6,79cm2/ml).

Sens yy’

En appui, Muy=0,5×11,2=5,6KN.m

𝑀𝑢𝑦 5,6
𝜇 y= 𝜇x 𝑀 = 0,004 18,91 =0,0012
𝑢𝑥

𝛼𝑦 =1,25(1-√1 − 2𝜇𝑦 )= 1,25(1-√1 − 2 × 0,0012)=0,015

𝑧𝑦 = d (1-0,4𝛼𝑦 ) = 0.45 (1-0,4×0,015) = 0,447

𝑀𝜇𝑦 5,60.10−3
Asy= 𝑧 = 0,447×347,82 =0,360 cm2
𝑦 𝑓𝑠𝑢

Asfy=0,15 Asy Asfy=0,15×0,360=0,054

Vérification de la condition de non fragilité

𝑓𝑡28
Asy ≥ 0,23 ×b×d
𝑓𝑒

2,1 𝑀𝑝𝑎
Asy ≥ 0,23× 400 𝑀𝑃𝑎×1×0,54

Asy ≥ 6,52 cm2

Asy=0,575 cm2 < 6,52 cm2 ; Condition non vérifiée ; Asfy=6,52 cm2

Choix : 6HA12(6,79cm2/m) espacement 20 cm.

En travée, Asy=0,380cm2 ; Amin=6,52 cm2 ; Choix :6,79cm2

❖ Vérifications des contraintes dans le béton et l’acier

On vérifie à l’ ELS les conditions suivantes :

2𝑓𝑒 2×400
Acier : 𝛿𝑠 ≤ 𝛿̅𝑠 = min [ 3 ;110√𝜂𝑓𝑡𝑗 ]= min [ 3 ;110√1,6 × 2,1]= 201,63 MPa

̅̅̅𝑏 =0,6fc28 = 15 MPa


Béton : 𝛿𝑏 ≤ 𝛿

Présenté par KONTOUGMA A. Aziz 32


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𝑦
𝛿𝑏 =Mser. 𝐼 ; Mser=𝑃𝑠𝑒𝑟 𝑙 2 /8=11,07KN/m

y :Position de l’ axe neutre donnée : by2+30As.y-30As.d=0 100y2+203,7y-10960=0

y=9,5cm

I=1/3by3+15As(d-y)2 1/3.100×9,53+15×6,79(54-9,5)2

I=230267,629 cm4

0,01107×0,950
𝛿𝑏 = ̅̅̅𝑏 =15MPa ; La condition est vérifiée.
=4,56MPa < 𝛿
230267,63

Acier :

15𝑀𝑠 (𝑑−𝑦)
𝛿𝑠 = 𝐼

15.0,01107(0,54−0,095)
𝛿𝑠 = 230267,63

𝛿𝑠 = 32,09 MPa < ̅𝛿


̅̅̅𝑠 =201,63MPa ; La condition est vérifiée.

CONCLUSION : L’ELS est vérifié

XX’ YY’
Données
Appui Travée Appui Travée
Mu(KN.ml) 18,91 28 5,6 7
b (m) 1 1 1 1
d (m) 0,54 0,54 0,54 0,54
As(cm2/ml) 1,05 1,5 0,360 0,380
Asmin(cm2/ml) 6,52 6,52 6,52 6,52
Choix des 6HA12 6HA12 6HA12 6HA12
barres
Ascorr(cm2/ml) 6,79 6,79 6,79 6,79
Espacement(cm) 20 20 20 20

Tableau 4 : Synthèse de calculs des aciers

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D’EXTENSION DU SIÈGE EN R+4 DE LA SGBF

❖ Plan de ferraillage

Figure 8 : Plan de ferraillage du Radier Général

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QUATRIÈME PARTIE :

BILAN DU STAGE
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Chapitre 6 : BILAN DU STAGE


Au cours de notre stage pratique, nous avons eu la chance de nous familiariser
avec le milieu professionnel. Ainsi avons-nous appris sur le chantier. Toute fois nous
avons souvent rencontrés des difficultés qui ont parfois ralenti les travaux. Au terme
donc de ce stage il s’avère opportun de dresser un bilan et de formuler quelques
suggestions.

6.1 Enseignements reçus

Le stage effectué a été pour nous l’opportunité d’engranger de nombreuses


connaissances dans de nombreux domaines : techniques, management, qualité,
responsabilité.

❖ Sur le plan technique, nous avons engendré des connaissances sur le suivi
l’exécution et le suivi des travaux.
❖ Sur le plan management, nous nous sommes familiarisés avec le management
du personnel à savoir la motivation et l’organisation.
❖ Sur le plan qualité, nous avons appris à avoir le sens de l’exécution des travaux
dans les règles de l’art et à avoir le réflexe et l’amour du travail bien fait.
❖ Nous avons également appris le sens de responsabilité, qui est très important
pour gagner la confiance de tous.

6.2 Difficultés rencontrées

Durant notre stage, nous avons rencontré des difficultés dans l’exécution qui
ont quelque fois impacté négativement l’avancée des travaux. Il s’agit entre autres :

❖ Du retard dans l’approvisionnement des matériaux.


❖ Des pannes d’engins qui ont souvent ralenti les travaux.

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6.3 Suggestions

Au terme du présent rapport, il sied de formuler quelques suggestions à l’endroit des


différentes structures afin quelles soient plus apte et plus promptes à répondre aux
attentes des personnes humaines :

➢ A l’endroit de l’ESPK

Nous suggérons :

✓ De multiplier les sorties de terrain dans les modules qui nécessite vraiment une
conciliation des connaissances théoriques à celles pratiques pour une meilleure
compréhension des cours.

✓ D’insérer des modules, dans tous les niveaux d’étude, qui maximisent
l’apprentissage à l’utilisation des logiciels clés de base ; cela permettra aux
étudiants de maitriser le maximum de logiciels à la fin de leur cycle d’étude.

✓ De tenir compte du début effectif et de l’évolution du stage de chaque étudiant


pour lui fixer la date limite de dépôt du rapport de stage ; par exemple prévoir
deux sessions de soutenance cela permettra à l’étudiant de rédiger un rapport
consistant et de traiter le maximum de points de son thème.

➢ A l’endroit de l’entreprise CGT

Nous suggérons :

✓ Une meilleure motivation du personnel par exemple en instaurant des primes


de rendement ; cela permettra de booster les travaux afin de finir dans les
meilleurs délais.
✓ Une meilleure communication entre les acteurs du chantier.

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7.4 Perspectives

Le radier général est une fondation superficielle qui n’est pas couramment
utilisé dans notre pays. Pendant ce stage nous avons étudié cette fondation assez
complexe. Au terme de ce stage, au regard du bilan, nous pouvons être fier de cette
belle expérience vécue sur le terrain car ce stage nous a beaucoup formés sur tous
les plans. Le bilan est donc satisfaisant.

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CONCLUSION GÉNÉRALE

En définitive, on retiendra du présent rapport les résultats fondamentaux suivants :

❖ La réalisation d’une fondation superficielle en radier général.


❖ Le délai d’exécution de l’ouvrage est estimé à dix-huit (18) mois.

Par ailleurs, les calculs pour la descente de charges ont été effectués à l’aide de robot
structural.

Cette étude aura enfin permis :

❖ D’appréhender toutes les difficultés liées aux études de façon générale mais
également aux bâtiments en particulier.
❖ D’approfondir les connaissances théoriques en matière d’étude technique d’un
ouvrage.
❖ De faire le lien entre les compétences théoriques acquises et les exigences de
la pratique.

L’importance de l’étude de fondations est incontestable car de cette étude va


dépendre la stabilité de la structure et par la même sa pérennité. L’objectif fixé fut
atteint après la détermination et le dimensionnement du radier général.

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BIBLIOGRAPHIE

[1] : Cours ossatures Bâtiment-prof Amar KASSOUL


[2] : Cours de Béton Armé-Mr Cheick Caboré
[3] : Génie Civil techno Bâtiment
[4] : Cours OGC, Mr DJINKO AKIM
[5] :Cours béton Armé 2 ; Mr Samuel SAWADOGO

[5] : http:/www.Cours génie civil.com, consulté le 3/05/2021 à 17h20


[6] : http:/www.Google.com, consulté le 25/05/2021 à 5h30

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ANNEXES

ANNEXE 1 : PLANS DE NIVEAU...........................................Xi


ANNEXE 2 : PLAN DE MASSE.............................................XiV
ANNEXE 3 : FACADES..........................................................XV
ANNEXE 3 : PLAN DE COFFRAGE.....................................XVii

X
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ANNEXE 1 : PLANS DE NIVEAU

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ANNEXE 2 : PLAN DE MASSE

PLAN DE MASSE

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ANNEXE 3 : FACADES

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ANNEXE 4: PLANS DE COFFRAGE

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TABLE DES MATIÈRES

Dédicace......................................................................................................................i

Remerciements...........................................................................................................ii
Résumé.......................................................................................................................iii
Abstract......................................................................................................................iv
Liste des sigles et abréviations................................................................................v
Liste des figures et graphiques...............................................................................vi
Liste des tableaux....................................................................................................vii
Liste des photographies.........................................................................................viii
Sommaire...................................................................................................................ix
Introduction.................................................................................................................1
Chapitre 1 : Présentation de l’ École Supérieure Polytechnique de Kaya............2
1.1 Mission................................................................................................................
1.2 Objectifs..............................................................................................................
1.3 Offre de formation................................................................................................
Chapitre 2 : Présentation d’Agem Developpement..................................................
Chapitre 3 : Présentation Générale du projet.........................................................9
3.1 Cadre institutionnel du projet..............................................................................9
3.2 Localisation du site............................................................................................11
3.3 Description.........................................................................................................12
Chapitre 4 : Généralités sur les fondations...........................................................13
4.1 Fondations superficielles....................................................................................14
4.2 Fondations profondes.........................................................................................18
4.3 Caractéristiques des fondations.........................................................................18
4.4 Fonctionnement des fondations.........................................................................19

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Chapitre 5 : Calcul des fondations.........................................................................20


5.1 Hypothèses de base...........................................................................................20
5.2 Caractéristiques des matériaux..........................................................................21
5.2.1 Le béton.....................................................................................................21
5.2.2 L’Acier........................................................................................................22
5.3 Combinaisons de calcul......................................................................................22
5.4 Principe de la descente des charges.................................................................22
5.4.1 Charges d’exploitations.............................................................................23
5.4.2 Charges permanentes...............................................................................23
5.5 Etude et choix de la fondation............................................................................24
5.5.1 Données de l’etude...................................................................................25
5.5.2 Choix du type de fondation.......................................................................25
5.6 Prédimensionnement du radier général.............................................................26
5.7 Calcul des ferraillages........................................................................................29
Chapitre 6 : Bilan du stage......................................................................................34
6.1 Enseignements reçus.........................................................................................35
6.2 Difficultés rencontrées........................................................................................35
6.3 Suggestions........................................................................................................35
6.4 Perspectives.......................................................................................................36
Conclusion................................................................................................................37
Bibliographie.............................................................................................................38
Annexes.....................................................................................................................x

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