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Sommaire

1°) Identification, état, amélioration d’un sol


2°) L’eau dans les sols s
saturés et non saturésciel le
r f i
3°) État de contraintespe
s s u
4°) Comportement
t i on des sols – Consolidation -
n a
d Tassement
) F o
5°)
8 °Rupture – Critères de rupture
6°) Poussées et butées
7°) Murs de soutènement
8°) Fondations superficielles
9°) Fondations profondes
8°) Fondations superficielles
8.1. Introduction - Définitions
8.2. Caractéristiques des fondations superficielles
8.3. Rupture et capacité portante
8.4. Facteurs de capacité portante
8.5. Calcul des fondations superficielles
851. Semelles isolées et radiers
852. Charges excentrées ou inclinées
853. Fondations sur terrain en pente
854. Cas général
8.6. Contrainte admissible sous une fondation
8.7. Valeurs usuelles des contraintes admissibles
8.8. Essais en place
881. Essais pressiométriques
882. Essais pénétrométriques
81. Introduction – Définitions
Une fondation est destinée à transmettre au sol,
dans les conditions les plus favorables, des charges
provenant d’un ouvrage.
On appelle « fondations superficielles » toutes les
fondations dont « l’encastrement » D et le plus
petit côté B respectent la relation :

D
D
<4 D

B B

 semelles filantes ou isolées, radiers (cf §82.)


81. Introduction – Définitions
D on parlera de fondations
Si 4 ≤ < 10 semi-profondes  puits
B

on parlera
D de fondations
Si ≥ 10 D
profondes
B
 pieux

B
81. Introduction – Définitions
Dans le DTU n°13.12 on trouve la distinction
suivante :

0 1 2

1 B (m)

2 fondations
superficielles
3

5 D
fondations
6 profondes
< 6 et D > 3m
B
D (m)
82. Caractéristiques des fondations
superficielles
Différents types filante si L/B>5
de semelles

Carré L
Rectangle
Cercle
B
Semelle sous Semelle filante Semelle filante
poteau isolé sous mur sous poteaux
82. Caractéristiques des fondations
superficielles

Radier

Si les calculs donnent une surface de semelle supérieure


à la moitié de l’aire de fondation  radier (plus économique)
83. Rupture et capacité portante
Q q'd qd
charge
par unité
0,2.B de surface
D Q
0,4.B
B.L
B 0,6.B
sol compact
0,8.B
sol peu

tassement
compact
capacités portantes

pression ou contrainte maximale que le sol peut


supporter avant la rupture.
84. Facteurs de capacité portante (1)
Semelle filante, charge verticale centrée
Q On exerce sur la
fondation une charge
croissante jusqu’à
une valeur Q pour
B π φ laquelle l’équilibre
D ( + )
4 2 plastique apparaît
A’ A On considère que
sous la semelle
existe un coin de
O sol OAA’, solidaire de
Ce coin refoule le sol de part cette semelle, d’angle
et d’autre et les parois OA’ et π φ
OA agissent comme des écrans ( + )
de butée 4 2
84. Facteurs de capacité portante (2)
L’écran OA est alors chargé de la façon suivante :

Remplacé sur AA’


q D par un chargement
A q = γ.D

À l’équilibre plastique,
C, φ, γ
apparaît sur OA la
force de butée Fp qui
φ est inclinée d’un angle
O Fp
φ puisqu’il y a frotte-
ment du sol sur lui-même.
φ : angle de frottement
interne du sol
84. Facteurs de capacité portante (3)
La pression (contrainte) moyenne limite sous la
fondation est la somme de 3 pressions de rupture :

 due à la butée du sol,


 due à la surcharge q = γ.D
 due à la cohésion du sol C.
La pression (contrainte) moyenne limite ql (ou
capacité portante) est donnée par la relation :

B
q l = γ. .N γ + γ.D.N q + C.N c
2
Nγ, Nq et Nc sont les facteurs de capacité portante.
Ils sont sans dimension et ne dépendent que de φ.
84. Facteurs de capacité portante (4)
B
q l = γ. .N γ + γ.D.N q + C.N c
2

« terme de « terme de « terme de


surface » profondeur » cohésion »

facteur Nγ facteur Nq facteur Nc

2 π φ  π.tgφ Nq − 1
N q = tg  + .e Nc =
 4 2 tgφ

abaques – tableaux - figures


84. Facteurs de capacité portante (5)
1000

100

facteur de capacité portante


Nc
Variations de 10
Nγ, Nq et Nc
en fonction de φ. Nq

Nγγ
0,1

0,01
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
angle de frottement interne (°)
85. Calcul des fondations superficielles
Le § 84 a traité des semelles filantes avec un
chargement vertical Q centré.

Ce paragraphe donne les modifications à apporter


à la relation du § 84 afin de traiter :

 Les fondations de dimensions limitées


(semelles isolées, radiers)

 Les conditions de chargement plus générales


(charges excentrées et/ou inclinées)

 Les fondations sur terrain en pente.

DTU n°13.12
851. Semelles isolées et radiers
Charge verticale centrée
Pour les semelles rectangulaires (B x L),
la relation du § 84 devient :

 B B  B
q l = 1 − 0,2 .γ. .N γ + γ.D.N q + 1 + 0,2 .C.N c
 L 2  L

B
Pour les semelles circulaires, on pose : =1
L

B
q l = 0,8.γ. .N γ + γ.D.N q + 1,2.C.N c
2
852. Charges excentrées ou inclinées

Charges verticales excentrées

Dans les formules


D e
précédentes, on
remplace B par une
largeur réduite B’
telle que :
B' B' = B − 2.e
B
852. Charges excentrées ou inclinées
Charges inclinées centrées
Le DTU n°13.12
δ préconise
d’affecter chacun
D des trois termes
de la formule du
§84. d’un coefficient
B
minorateur, à savoir :

2 2
 δ  δ
i γ = 1 −  i c = i q = 1 − 2 
 φ  π
Pour une charge excentrée et inclinée, les coefficients
« i » se combine avec la « largeur réduite ».
853. Fondations sur terrain en pente

β
D La relation du §84.
devient :
γ.D.cosβ

B
q l = γ. .N γ . jγ + γ.D. cos β.N q . jq + C.N c . jc
2

avec j = j(β, φ) cf tableaux


854. Cas général

Les effets cumulés de l’excentricité « e », de


l’inclinaison « δ » et de la pente du terrain « β »
peuvent être calculés par la relation :

B'
q ln = γ. .N γ .i γ . jγ
2
+ γ.D. cos β.N q .iq . jq
+ C.N c .ic . jc

où qln est la composante normale de la capacité portante


86. Contrainte admissible sous une fondation (1)
Compte-tenu des difficultés d’interprétation des
essais de cisaillement (donc de la mesure de l’angle
de frottement interne φ et de la cohésion C) et de
certains désaccords sur les facteurs de capacité
portante (N) à utiliser, on prend, en règle générale,
une contrainte admissible « qad » égale au tiers de la
capacité portante « ql »

Mais ce coefficient de sécurité, égal à 3, est plutôt


appliquée à la « capacité portante nette » égale à
« ql-γ.D »
qui est l’accroissement réel dû à la charge appliquée
dans le plan de la fondation à la profondeur D*.

(*avant la fouille, le sol supportait déjà


la contrainte γ.D à la profondeur D)
86. Contrainte admissible sous une fondation (2)
q l − γ.D
q ad = γ.D +
3
B
Semelles γ. .N γ + γ.D.( N q − 1) + C.N c
filantes q ad = γ.D + 2
3
  B B  B
Semelles 1 − 0,2 .γ. .N γ + γ.D.( N q − 1) + 1 + 0,2 .C.N c
isolées q ad = γ.D +  L 2  L
3

Si le milieu est purement cohérent φ=0

Semelles
q ad = γ.D +
5,14.Cu Semelles  B
5,14.1 + 0,2 Cu
filantes 3 isolées  L
q ad = γ.D +
3
86. Contrainte admissible sous une fondation (3)
Précautions d’emploi :

Valeur de γ
Valeur de φ et C
vérification à court terme φu et Cu
vérification à long terme φ’ et C’
Charge excentrée, inclinée ou terrain en pente
cf §854.
Cas particuliers des :
terrains stratifiés
sols de fondation très compressibles
87. Valeurs usuelles des contraintes admissibles
Roches peu fissurées, saines, non
désagrégées et de stratification 0,75 à 4,5 MPa
favorable (7,5 à 45 bars)
Terrain non cohérent de bonne
compacité 0,35 à 0,75 Mpa
(3,5 à 7,5 bars)

Terrain non cohérent de


compacité moyenne 0,2 à 0,4 Mpa
(2 à 4 bars)

Argile 0,1 à 0,3 Mpa


(1 à 3 bars)

DTU 13.12, p.6, § 3.1.


88. Essais en place
881. Essais pressiométriques
volume
déformation
Pour chaque niveau
on calcul la pression
que limite nette :
st i
a si éla
e qu
Phas
pression p l* = p l − p 0
contrainte

Pression limite pl

p0 est la contrainte totale


horizontale au niveau considéré.
881. Essais pressiométriques
Pour une semelle sous charge verticale centrée de
largeur B, de longueur L et d’encastrement D on a:
q u = K p .p le* + γ.D

ple* est la pression limite équivalente égale à la


moyenne des pl* sur une profondeur de 1,5.B sous
la fondation.

Kp est le facteur de portance qui dépend des


dimensions de la fondation, de l’encastrement
relatif et de la nature du sol.
Il est donnée par les abaques du DTU 13.12 p.7.
882. Essais pénétrométriques
8821. Pénétromètre statique
Il donne la résistance de pointe qc en fonction de
la profondeur.
Qc Qc (effort de pointe)

i=1 Qc3 Qc2 Qc4

i=2

i=3

Ac
i=4
Z (profondeur)

Q ci
q ci =
Ac
8821. Pénétromètre statique
Pour une semelle sous charge verticale centrée de
largeur B, de longueur L et d’encastrement D on a:

q u = k c .q ce .i δ + γ.D
iδ : coefficient minorateur tenant compte de
l’inclinaison,
γ : poids volumique du sol,
qce : résistance de pointe équivalente, moyenne des
résistances de pointe sur une profondeur égale à
1,5.B située sous la semelle.
kc : facteur de portancequi dépend des dimensions
de la fondation, de l’encastrement relatif et de la
nature du sol.
Il est donnée par l’abaque du DTU 13.12 p.8.
8822. Pénétromètre dynamique

Il donne la résistance dynamique qd en fonction de


la profondeur.
Pour une semelle sous charge verticale centrée de
largeur B, de longueur L et d’encastrement D on a:

qd
qu =
5à7
… prudence dans le cas des sols argileux…
8823. SPT (Standard Penetration Test)
Réservé aux sols pulvérulents.
Il donne le nombre de coups N pour enfoncer le
carottier standard en fonction de la profondeur.

Un graphique (DTU 13.12, p.8) donne φ, Nγ, Nq en


fonction de N.
Fin du thème

« Fondations superficielles »

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