Vous êtes sur la page 1sur 31

4.

FONDATIONS SUPERFICIELLES
Visualisation du ferraillage d’une semelle isolée avec son poteau
Exemples de semelles superficielles

Semelles filantes
sous murs

Semelles isolées
sous poteaux

3
Différents types de fondations (1/2)

 Fondations superficielles : semelles filantes, semelles isolées, radier


 Fondations semi-profondes : puits
 Fondations profondes : pieux, micro-pieux, parois moulées, barrettes
Différents types de fondations (2/2)
Textes de référence pour la justification géotechnique des fondations

 Eurocode 7 et Annexe nationale :


o NF EN 1997-1 (juin 2005) : Eurocode 7 – Calcul géotechnique – Partie 1 : Règles générales

o NF EN 1997-1/NA (sept. 2006) : Annexe nationale à la NF EN 1997-1

 Normes françaises :
o DTU 13.12 (mars 1988) : Règles pour le calcul des fondations superficielles [PM : texte non conforme à l’EC7]

o NF P 94-261 (juin 2013) : Normes d’application nationale de l’Eurocode 7 – Fondations superficielles

o NP P 94-262 (juillet 2012) : Normes d’application nationale de l’Eurocode 7 – Fondations profondes


Résistance nette du terrain sous la fondation superficielle [NF P 94-261]

R V,k
 Valeur de calcul de la résistance nette : R V,d =
γR,v
A′ qnet
 Valeur caractéristique de la résistance nette : R V,k =
γR,d,v

A’ : surface effective de la semelle

qnet : contrainte associée à la résistance nette du terrain


Elle est calculée à partir d’une des trois méthodes suivantes :
- méthode pressiométrique (pression limite pressiométrique Ménard)
- méthode pénétrométrique (résistance de pointe pénétrométrique)
- méthode analytique (propriétés de cisaillement du sol mesurées en laboratoire)

γR,v : facteur partiel permettant le calcul de la portance


γR,d,v :coefficient de modèle associé à la méthode de calcul utilisée

Facteur partiel γR,v Coefficient de modèle γR,d,v

Méthode Méthode Méthode


ELU ELS pressiométrique pénétrométrique analytique

1,4 2,3 1,2 1,2 2,0


Justification de la capacité portante [NF P 94-261]

Critère de portance en termes d’efforts : Vd − R 0 ≤ R V,d

Vd : composante verticale de la charge transmise par la fondation superficielle au terrain

R0 : poids du volume de sol constitué du volume de la fondation sous le terrain après


travaux et des sols compris entre la fondation et le terrain après travaux

R0 = A q0 q0 est la contrainte totale verticale que l'on obtiendrait à la fin des travaux
à la base de la fondation superficielle en l'absence de celle-ci.

RV,d : valeur de calcul de la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle


qnet
Critère de portance en termes de contraintes : σ V,d ≤ + q0
γR,v γR,d,v

Dans les cas courants, la norme NF P 94-261 permet de transformer la connaissance du sol en
réaction sous la fondation, soit q, à utiliser dans les vérifications de portance à l’ELU.
Les sollicitations provenant de la superstructure s’expriment par une résultante générale des
forces prise au niveau de contact avec le sol et on en déduit p la valeur représentative de la
composante normale des contraintes associées.
La justification de l’état limite ultime vis-à-vis du sol est satisfaite si p ≤ q.
Dans le cas où le vent est l’action variable de base, la justification devient : p ≤ 1,33.q
Justification de l’état limite ultime de résistance du sol

La justification de l’état limite ultime de résistance vis-à-vis du sol est satisfaite si :

p≤q p : pression exercée par la semelle sur le sol de fondation


q : contrainte de calcul du sol de fondation
[kPa = kN/m2]

NOTA : La détermination de la contrainte de calcul du sol peut être :


- soit déduite de l’expérience
- soit être calculée à partir d’essais en laboratoire ou d’essais in situ (pressiomètre ou pénétromètre).

Dans le cas où le vent est l’action variable de base, la justification devient : p ≤ 1,33.q
Notations pour les semelles filantes et isolées
b b
Semelle filante Semelle isolée

h h

B B

SF - B x h

A=1m a A

S-BxAxh

B
Surface minimale des semelles

NEd : charge exercée par la semelle sur le sol de fondation [kN]


= charge apportée par le mur ou le poteau
+ poids de la semelle
+ poids des terres au-dessus de la semelle
NEd NOTA : Dans le cas d’une semelle filante, la charge NEd est donnée
pour une longueur de mur égale à 1mètre

p = NEd / (A.B)
B

La justification de l’état limite ultime de résistance vis-à-vis du sol est satisfaite si :

p≤q p : pression exercée sur le sol de fondation


q : contrainte de calcul du sol de fondation
[kPa = kN/m2]

Dans le cas où le vent est l’action variable de base, la justification devient : p ≤ 1,33.q

NEd NEd
p= ≤q S f = A.B ≥ [m2]
A.B q

Sf est la surface de la fondation en m2.


Smin = NEd / q est la surface minimale de la semelle en m2.
Dimensions minimales de semelles en plan

 Surface minimale de la semelle : S f ≥ S min A x B : dimensions de la semelle [m x m]


NEd
SF = A.B S min =
q
S min
 Semelle filante : B≥ (avec A = 1 m pour une semelle filante)
A
 Semelle isolée :

Deux possibilités :
A a
 Semelle homothétique du poteau : =
B b
b a
SF = A.B = B ≥ S min
2
B ≥ S min
a b
 Semelle avec débord constant : A −a = B−b
b−a+ ∆
SF = A.B = (B + a − b).B ≥ S min B≥ ∆ = (a − b )2 + 4.Smin
2

Arrondir les résultats de calcul ! Exemple : A = 2.06 m  A = 2.10 m B = 3.54 m  B = 3.60 m


Hauteur des semelles superficielles

La hauteur h est généralement fixée en fonction de la hauteur utile d par la condition suivante :

B−b
 Pour des semelles filantes d≥
4

B−b A −a
 Pour des semelles isolées dx ≥ et d y ≥
4 4

φx + φy
dy = dx −
2

dy dx dy dx
h
Φy
Φx
B cnom
Dimensions minimales des semelles superficielles

 Largeur : B ≥ 40 cm

 Hauteur : h ≥ 20 cm et ≥ 6.Φ + 6 cm en rive

 Débord ≥ 10 cm

≥ 10 cm

h ≥ 20 cm Φ
≥ 6.Φ + 6 cm

B ≥ 40 cm
Enrobage nominal des armatures des semelles de fondations

 Béton coulé sur un béton de propreté : cnom ≥ 40 mm (EC2) et 30 mm (AN)

 Béton coulé au contact direct du sol : cnom ≥ 75 mm (EC2) et 65 mm (AN)


Fondations à des niveaux différents

Lorsque le terrain d’assise ne peut donner lieu


à un glissement d’ensemble, les niveaux de
fondations successives doivent respecter une
pente maximale de 3 de base pour 2 de
hauteur.

On admet également de fonder superficiellement


un voile ou un mur filant sur un terrain en pente
en respectant des marches ou redans à pente
maximale de 3 de base pour 1 de hauteur.
Joint de rupture et joint de dilatation

 Joint de rupture :
Un joint de rupture coupant les fondations doit être ménagé entre deux éléments d’ouvrages
voisins lorsqu’ils subissent des différences importantes de charges ou de tassement.
Il en est de même lorsque le sol présente un changement brusque de compressibilité sous un
même ouvrage.

 Joint de dilatation :
Sur un sol homogène et bien consolidé, les joints de rupture coupant les fondations sont de préférence
évités. Les joints de dilatation normalement prévus sont alors arrêtés au-dessus des semelles de
fondations.
Armatures en attente

Lorsque la sollicitation de flexion composée à la base d’un poteau ou d’un voile conduit
à des armatures tendues, celles-ci sont à retourner en partie basse des fondations avec
un retour correspondant à l’ancrage nécessaire.
Dans les autres cas, il suffit de prévoir un ancrage droit des armatures sur une longueur
d’au moins 20 fois leur diamètre.
Profondeur hors-gel

 Carte indicative des profondeurs hors-gel :

H0 : profondeur de mise hors-gel


État limite de service vis-à-vis de la fissuration

Le Guide d’application des normes NF EN 1992 précise à ce sujet :

Les Documents Particuliers du Marché donnent la classe d’exposition XA compte tenu de


l’agressivité du sol et de l’eau selon la norme NF EN 206-1/CN. La prise en compte de cet
environnement conduit à une limitation de l’ouverture calculée des fissures à 0,3 mm en
classe XA1, 0,2 mm en XA2 et 0,1 mm en XA3.

Lorsque la géométrie ou les sollicitations ne permettent pas de déterminer la valeur des


paramètres permettant le calcul de l’ouverture des fissures, il convient de majorer les
sections d’armatures calculées par ailleurs à l’ELU de 10% en classe d’exposition XA1,
de 30% en XA2 et 50% en XA3.

- Classes d’exposition XA -
Extrait du tableau 1 de la NF EN 206-1/CN
Calcul des armatures par la méthode des moments de l’EC2 (1/2)
Principe de la méthode :
Figure 9.13 de l’EC2 : Modèle pour l’effort de traction vis-à-vis des fissures inclinées

e = 0,15.b
zi = 0,9.d

L’effort de traction dans les armatures est déterminé à partir des conditions d’équilibre, en tenant compte
de l’effet des fissures inclinées. Il convient que l’effort de traction Fs trouvé à l’abscisse x soit ancré dans
le béton avant cette même distance x prise à partir du bord de la semelle.

L’effort de traction à ancrer est donné par : Fs = R . z e z i

R est la résultante de la pression du sol sur la distance x


ze est le bras de levier des forces externes, c.-à-d. la distance entre R et l’effort vertical NEd
zi est le bras de levier des forces internes, c.-à-d. la distance entre les armatures et l’effort horizontal Fc
NEd est l’effort vertical correspondant à la pression totale du sol entre les sections A et B
Fc est l’effort de compression correspondant à l’effort de traction maximal Fs,max
Calcul des armatures par la méthode des moments de l’EC2 (2/2)
Application de la méthode dans le cas d’une charge centrée :
b
Si NEd est centré, la réaction du sol est uniforme :
NEd NEd NEd
p= et R = p.x = .x
B B
Le bras de levier des forces externes est égal à :
e = 0,15.b
d h B x
ze = − − 0,35.b
2 2
D’où l’effort de traction dans les aciers Fs :
p = NEd / B z e NEd B − x − 0,7.b
x Fs (x ) = R. = .x.
zi B 2.z i
B/2 – 0,35.b
L’effort de traction dans l’armature varie de
Fs(x) Fs,max façon parabolique :
Fs = 0 pour x = 0
NEd .(B − 0,7.b )2 B
x Fs = Fs,max = pour x = − 0,35.b
8.B.z i 2

NEd .(B − 0,7.b )2


En posant Fs = As . fyd et en remplaçant zi par 0,9.d, on obtient : As =
7,2.B.d.fyd

On peut aussi obtenir la section As par un calcul


MEd = p.
(B 2 − 0,35.b )2
(Solution plus économique)
en flexion simple avec un moment MEd égal à :
2
Calcul des armatures par la méthode des bielles du DTU 13.12 (1/2)
Principe de la méthode :
 La « méthode des bielles » est d’usage courant en France depuis de nombreuses années. Elle permet
de calculer la plupart des semelles de fondation rencontrées dans les structures de bâtiments.
 Elle consiste à supposer que les charges appliquées aux semelles par les murs ou poteaux sont
transmises au sol par les bielles obliques rayonnantes. Ces bielles déterminent à la base de la semelle
des efforts de traction qui doivent être équilibrés par des armatures. Un ensemble de deux bielles
symétriques fonctionne comme les deux arbalétriers d’une ferme chargée au sommet, les armatures
inférieures constituant le tirant qui équilibre la poussée de la ferme.
 En toute rigueur, la méthode des bielles s’applique essentiellement aux semelles centrées assurant sur
le sol une pression supposée uniforme.
 Sa validité a été établie par de nombreux essais à rupture réalisés à l’initiative du Bureau Securitas
(Pierre LEBELLE, 1934).

(B-b)/2 b (B-b)/2
NEd
Bielles de béton comprimé
Armature inférieure jouant le rôle de tirant

d h

p = NEd / B
B
Calcul des armatures par la méthode des bielles du DTU 13.12 (2/2)
Application de la méthode :
B NEd
(B-b)/2 b (B-b)/2 h0 = .d p=
B−b B
NEd

h0 h0
d h dFc
dFs

h0 p.dx
p = NEd / B
B x dx

L’effort élémentaire dFc dans l’armature inférieure est relié à la réaction élémentaire du sol p.dx par :
dFs x p N .(B − b )
= soit dFs = .x.dx = Ed 2 .x.dx
p.dx h0 h0 B .d
L’effort dans l’armature à l’abscisse X est obtenu par intégration entre les abscisses x = X et x = B/2 :
(B − b ) .x.dx = NEd .(B − b ) . x 2  NEd .(B − b )  B2 X 2 
B2
B 2N .
Fs = ∫
X
Ed
B2 .d B2 .d
 
 2  X
= 2
B .d  8
. − 
2 
Fs = 0 pour x = B 2
NEd .(B − b )
L’effort de traction dans l’armature varie de façon parabolique :
NEd .(B − b ) Fs = Fs,max = pour x = 0
En posant Fs = As . fyd, on obtient : As = 8.d
8.d.fyd
Ancrage des armatures inférieures
On adopte la règle suivante :
 Si B/4 < Lbd : il est nécessaire de prévoir des crochets d’ancrage pour la totalité des barres

 Si B/8 < Lbd ≤ B/4 : toutes les barres sont droites donc sans crochet d’ancrage

 Si Lbd ≤ B/8 : la moitié des barres est sans crochet d’ancrage et couvre toute la largeur de semelle (soit B)
l’autre moitié des barres est sans crochet d’ancrage et couvre une longueur de 0,75.B axée.

Rappel : Lbd est la longueur d’ancrage de calcul prise égale à 40.Ø où Ø est le diamètre de l’armature.

B 4 < L bd B 8 < L bd ≤ B 4 L bd ≤ B 8

0,75.B
Armatures filantes pour une semelle filante

As (cm2/m) : armatures calculées Mur maçonné ou voile béton


par la méthode des moments ou
la méthode des bielles

d h
s

Armatures filantes
B

Armatures filantes :
 Section :
- Règle du quart : prévoir par mètre de largeur de semelle une section égale à As / 4 (cm2/m)
- Section minimale : 1,50 cm2 en acier HA de nuance B 500 ( CH : chaînage horizontal)
 Espacement : s ≈ 0,75.d
Exemple de calcul d’une semelle filante (1/2)
b
b = 15 cm  Voile de 15 cm d’épaisseur
 Charges en pied de voile (pour 1 m) : NG = 180 kN et NQ = 80 kN
 ELU : NEd = 1,35.NG + 1,50.NQ = 363 kN
NEd  Classe d’exposition XC2
 Contrainte de calcul du sol de fondation à l’ELU : q = 250 kPa
 Profondeur d’ancrage de la semelle : D = 0,80 m

D
 Poids volumique des terres : 18 kN/m3

h
 Béton : fck = 25 MPa – Acier : fyk = 500 MPa
 Semelle coulée sur béton de propreté  enrobage c ≥ 30 mm
B  Diamètre estimé des barres : Ø ≈ 10 mm (HA 10)

 Coffrage semelle :
NEd NEd 363
p= ≤q  S f = A.B ≥ S min = = = 1,45 m2
B.A q 250
S
B ≥ min = 1,45 m (A = 1,00 m) Vérification de la pression sur le sol de fondation :
A
- Poids de la semelle : (γC = 25 kN/m3) :
On arrondit à 1,60 m pour tenir compte du poids
25 x 1,60 x 0,40 = 16,00 kN/m
de la semelle et du poids des terres.
- Poids des terres sur la semelle : (γS = 18 kN/m3) :
B − b 1,60 − 0,15
d≥ = = 0,36 m 18 x (1,60 - 0,15) x (0,80 - 0,40) = 10,45 kN/m
4 4
On obtient d ≥ 36 cm d’où h = 40 cm en tenant - Charge totale sur le sol par mètre : 363 + 16 + 10,45 ≈ 390 kN/m
compte de l’enrobage (c = 3 cm) et du diamètre 390
des aciers (Ø ≈ 1 cm pour du HA 10). p= = 243 kPa ≤ q
1,60
Choix : 1,60 x 0,40h
Exemple de calcul d’une semelle filante (2/2)
b
b = 15 cm
 Armatures semelle : (Méthode des bielles du DTU 13.12)
B = 1,60 m - h = 0,40 m

NEd d = h – c – Ø/2 = 40 – 3 – 1 ≈ 35 cm

o Armatures transversales :
- Méthode des moments de l’EC2 :

D
NEd .(B − 0,7.b )2 363e3.(1,60 − 0,7.0,15 )2
As = = = 4,62 cm2

h
7,2.B.d.fyd 7,2.1,60.0,35.435e 6
- Méthode des bielles du DTU 13.12 :
B
NEd .(B − b ) 363e 3.(1,60 − 0,15 )
As = = = 4,32 cm2
8.d.fyd 8.0,35.435e6

o Armatures longitudinales (filantes) :


Along = As / 4 = 1,18 cm2/m soit 1,18 x 1,60 = 1,89 cm2 ≥ 1,50 cm2

Armatures transversales :
6 HA 10 par m, soit 6 x 0,785 = 4,71 cm2/m (s ≈ 17 cm)
Armatures longitudinales (filantes) :
7 HA 6, soit 7 x 0,28 = 1,98 cm2, à répartir sur 1,60 m (s ≈ 23 cm)

B
Exemple de calcul d’une semelle isolée (1/2)
bxa
b = 35 cm  Poteau de section a x b = 0,65 m x 0,35 m
a = 65 cm  Charges en pied de poteau : NG = 1270 kN et NQ = 475 kN
 ELU : NEd = 1,35.NG + 1,50.NQ = 2427 kN
NEd  Classe d’exposition XC2
 Contrainte de calcul du sol de fondation à l’ELU : q = 500 kPa
 Profondeur d’ancrage de la semelle : D = 0,80 m

D
 Poids volumique des terres : 18 kN/m3

h
 Béton : fck = 25 MPa – Acier : fyk = 500 MPa
 Semelle coulée sur béton de propreté  enrobage c ≥ 30 mm
BxA  Diamètre estimé des barres : Ø ≈ 20 mm (HA 20)

 Coffrage semelle : S f = A.B ≥ Smin = NEd q = 2427 500 = 4,86 m2


Solution 1 : Semelle homothétique Solution 2 : Semelle à débord constant

A B=a b  S f = A.B = B2 .a b ≥ S min A −a =B−b  S f = A.B = B2 + (a − b ).B ≥ S min

B ≥ S min .b a = 4,86.0,35 0,65 = 1,62 m ∆ = (a − b )2 + 4.S min = (0,65 − 0,35)2 + 4.4,86 = 19,51
b − a + ∆ 0,35 − 0,65 + 19,51
A ≥ S min B = 4,86 1,62 = 3,00 m B≥ = = 2,06 m
2 2
A ≥ B + (a − b ) = 2,06 + (0,65 − 0,35 ) = 2,36 m

d x ≥ (B − b ) 4 = (1,62 − 0,35 ) 4 = 0,32 m d x ≥ (B − b ) 4 = (2,06 − 0,35) 4 = 0,43 m


d y ≥ (A − a ) 4 = (3,00 − 0,65 ) 4 = 0,59 m d y ≥ (A − a ) 4 = (2,36 − 0,65 ) 4 = 0,43 m

Choix : 1,70 x 3,10 x 0,65h Choix : 2,20 x 2,50 x 0,50h


Exemple de calcul d’une semelle isolée (2/2)
bxa
b = 35 cm
a = 65 cm
 Armatures semelle : (Méthode des bielles du DTU 13.12)
Solution 1 : Semelle homothétique 1,70 x 3,10 x 0,65h

NEd B = 1,70 m - A = 3,10 m - h = 0,65 m


dx = h – c – Øx/2 = 65 – 3 – 1 ≈ 60 cm
dy = dx – (Øx+Øy)/2 = 60 - 2 = 58 cm

D
NEd .(B − b ) 2427e 3.(1,70 − 0,35)
A sx = = = 15,69 cm2

h
h
8.d x .fyd 8.0,60.435e 6
NEd .(A − a ) 2427e3.(3,10 − 0,65)
A sy = = = 29,46 cm2
BxA 8.d y .fyd 8.0,58.435e6
8 HA 16, soit 16,08 cm2, à répartir sur 3,10 m (s ≈ 40 cm)
10 HA 20, soit 31,42 cm2, à répartir sur 1,70 m (s ≈ 18 cm)

Solution 2 : Semelle à débord constant 2,20 x 2,50 x 0,50h


B = 2,20 m - A = 2,50 m - h = 0,50 m
dx = h – c – Øx/2 = 50 – 3 – 1 ≈ 45 cm
dy = dx – (Øx+Øy)/2 = 45 - 2 = 43 cm

NEd .(B − b ) 2427e 3.(2,20 − 0,35)


A

A sx = = = 28,67 cm2
8.d x .fyd 8.0,45.435e 6
NEd .(A − a ) 2427e 3.(2,50 − 0,65 )
A sy = = = 30,01 cm2
8.d y .fyd 8.0,43.435e 6
10 HA 20, soit 31,42 cm2, à répartir sur 2,50 m (s ≈ 26 cm)
10 HA 20, soit 31,42 cm2, à répartir sur 2,20 m (s ≈ 23 cm)
B
Exemples de plans d’armatures de semelles

Semelle filante Semelle isolée

Vous aimerez peut-être aussi