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L’ARCHITECTURE AUJOURD’HUI

LA TRADITION HISTORICISTE

COURS
L’ARCHITECTURE AUJOURD’HUI

LE POSTMODERNISME

foura mohamed
La tradition historiciste
Les « Grey’s, « les gris »

Le classicisme Le
contemporain postmodernisme
L’architecture postmoderne

Quelles que soient les réactions qu’inspire le


terme de post-moderne, force est de constater
qu’une tendance majeure de l’architecture et de
l’urbanisme de la fin du 21ème  siècle et du début
du 21ème siècle s’écarte de façon manifeste du
courant moderniste qui a profondément
marqué la période directement précédente et
qui était venu rompre de façon volontairement
radicale avec les traditions antérieures.
L’architecture postmoderne

C’est une toute autre image que présentent


l’architecture et l’urbanisme post-modernes apparus plus
ou moins dans le dernier quart du vingtième siècle,
même s’il s’en trouve diverses illustrations bien
antérieurement.
La différenciation est la caractéristique majeure du post-
modernisme et, avec elle, l’éclectisme, la conciliation de
tous les styles, de toutes les références, de toutes les
époques et de toutes les spécificités locales.
Le post-modernisme redécouvre ainsi nombre
d’archétypes architecturaux : la colonne et le fronton, le
toit à pans coupés et les murs décalés,.
L’architecture postmoderne
Le postmodernisme emprunte tout autant à l’architecture de
Palladio qu’à celle du « strip » de Las Vegas et ne fait pas de
distinction entre compositions savantes et formes populaires,
références sacrées et inspiration commerciale.
Loin que ne soit adopté l’impératif de vérité des matériaux, de
pureté et de rationalité des formes qui commandait le
modernisme, la couleur et l’ornement sont ici valorisés en ce
qu’ils suscitent l’émotion et en appellent aux sentiments.
La spécialisation fonctionnelle des espaces est abandonnée au
profit d’une mixité et d’une complexité flexibles et mouvantes :
espaces intérieurs ouverts et polyfonctionnels et «
recomposables » indéfiniment; non-séparation des fonctions
mais au contraire imbrication et entremêlement, notamment
des lieux de résidence, de travail et de loisirs.
ROBERT VENTURI
Robert Venturi

La première création de Venturi fut une maison pour sa mère à


Chestnut Hill, a Philadelphie (1962).
C'était une conception gaie avec des façades de dessin animé qui
s'inspiraient de sources aussi diverses que Le Corbusier et Palladio et un
porche rustique, un pignon et d'autres détails surdimensionnés tirés de
la maison américaine classique. Le plan intérieur de la maison était
riche et complexe, ou ambigu comme se plairait sûrement à le dire
l'architecte.
Son livre « De l’ambiguïté en architecture » est devenu un manifeste
de l’architecture postmoderne.
Venturi fonda un cabinet réputé avec Denise Scott-Brown. Avec l'aide
de leur associé Steven Izenour, ils écrivirent un deuxième livre très bien
accueilli, « l'Enseignement de La Vegas » (1972), éloge de l'architecture
populiste et des détails ad hoc que l'on peut découvrir dans n'importe
quelle rue américaine. Ils construisirent une large gamme de maisons
gaies, ainsi que des galeries d'art et des musées hauts en couleur.
La « maison de la mère » ou la transgression des conventions.

Bien avant que Venturi ne formule ses convictions sur sa théorie de


l’architecture dans Complexité et contradictions en Architecture et dans
certains articles, il était déjà en train de les illustrer dans ses bâtiments.
Dans la « Maison de ma mère », construite entre 1960 et 1962 durant sa
réévaluation de la théorie de l’architecture, Venturi crée le bâtiment qui
illustre parfaitement le postulat de la complexité et de la contradiction. En
même temps, les références historiques sont bien mises en valeur. Les
architectes modernes n’ont jamais donné de l’importance à la maison au toit
incliné et aux murs-pignons peints, ni approuvé des éléments en formes d’arc
sur les entrées. En effet, la maison de sa mère était peinte en vert d’une
manière inconcevable. Les violations par Venturi des conventions formelles
étaient en elles-mêmes des provocations à l’idée même de la modernité, en
plus des inconvenances qui « défiguraient » l’ensemble au nom de la
complexité.
La caractéristique la plus remarquable de la maison, c’est le pignon avec sa
profonde fissure. En même temps, la lucarne chevauche le faîtage pour
former un toit en auvent qui avec le mur en avant s’unissent avec la cheminée.
La tension entre une grande et une petite fenêtre sur la façade principale
augmente le conflit avec l’arc fendu sur l’entrée rectangulaire.
Venturi House, Chesnut Hill, Pensylvanie, 1960-1962
Venturi House, La maison de ma mère,Chesnut Hill,
Pensylvanie, 1960-1962
Venturi House, La Maison de ma mère,Chesnut Hill,
Pensylvanie, 1960-1962,façade arrière
Venturi House, La Maison de ma mère, Chesnut Hill,
Pensylvanie, 1960-1962
Venturi House, La Maison de ma Mère, Chesnut Hill,
Pensylvanie, 1960-1962
Venturi House, La Maison de ma mère, Chesnut Hill,
Pensylvanie, 1960-1962
Venturi House, La Maison de ma mère, Chesnut
Hill, Pensylvanie, 1960-1962
Venturi House, La Maison de ma mère,
Chesnut Hill, Pensylvanie, 1960-1962
Venturi House, La Maison de ma mère,
Chesnut Hill, Pensylvanie, 1960-1962
Guild house, Philadelphie, Pensyvanie, 1960-1965
Guild house, Philadelphie, Pensyvanie, 1960-19

La Guild House est un bâtiment très ordinaire


construit avec de la brique, aux fenêtres aux
châssis en aluminium bon marché et de simples
loggias en béton.
Ce bâtiment, marqué par une symétrie
rigoureuse, est tellement modeste au point qu’il
ne peut être remarqué si ce n’était les quelques
éléments ornementaux forts et lourds de sens,
tels que la grosse colonne qui marque l’entrée
principale et la forme d’arc sur la dernière loggia.
Guild house,
Philadelphie,
Pensyvanie, 1960-1965
TRUBEK-WISLOCKI HOUSES, NANTUCKET ISLAND, MASSACHUSETTS,Venturi, Scott Brown and
Associates,
Nantucket Island, MA,1971
TRUBEK-WISLOCKI HOUSES, NANTUCKET ISLAND,
MASSACHUSETTS,Venturi, Scott Brown and Associates,

Nantucket Island, MA,1971


La plupart des maisons conçues depuis « La Maison de ma Mère
» ont été essentiellement, des « shed décorés ».
Ses deux maisons de vacances dans le Nantucket (1970) sont
typologiquement de simples cabanes avec des toits en pente ;
elles prennent leur caractère spécial et original dans la tradition
régionale dans l’emploi de bardeaux extérieurs.
La diversité dans le traitement des ouvertures rappelle les
maisons de campagne américaines du tournant du siècle ;
cependant, l’emplacement singulier des fenêtres - parfois
étendues sur toute la façade, parfois avec un angle proche de la
ligne du toit - sont des maniérismes postmodernes signifiant
clairement que ces maisons ont été engendrées récemment.
Ce sont les premières maisons où Venturi emploie littéralement
le vocabulaire historique.
TRUBEK-WISLOCKI HOUSES,
NANTUCKET ISLAND,
MASSACHUSETTS,Venturi,
Scott Brown and Associates,

Nantucket Island, MA,1971


COXE-HAYDEN HOUSE AND STUDIO,
BLOCK ISLAND, RHODE ISLAND
Block Island, RI
1981
HOUSE IN GREENWICH, CONNECTICUT, 1972
SKI HOUSE IN VAIL,
COLORADO
1977
SKI HOUSE
IN VAIL,
COLORADO
1977
HOUSE IN KATONAH
NEWYORK
1975Tucker House ·
Mount Kisco, NewYork
HOUSE IN KATONAH, “Truker House”, NEW YORK, 1975

Les mêmes qualités apparaissent dans la « Trucker House » à Katonah,


près de New York, bien enracinée dans la réalité de la vie de tous les jours
avec ses façades en bardeaux, son plan compact et son toit en pente .
Elle est construite pour la vie de tous les jours grâce à une interprétation
aiguë des éléments individuels.
Les pentes larges et fortes du toit semblent avoir pour seul but
d’entourer une fenêtre en œil de bœuf disproportionnée, couronnant
comme une « super-caractéristique » la façade qui commence au niveau
de l’entrée avec une série de fenêtres à la taille normale, continuant pour
englober des fenêtres plus grandes, pour finir - à la hauteur des
couronnes des arbres avoisinants - sur une fenêtre circulaire ballonnée.
La tension entre des dimensions normales et énormes - entre une
maison ordinaire et un emplacement de fenêtre extravagant - crée un
bâtiment original et significatif à partir d’un prototype typologiquement
simple.
HOUSE IN KATONAH, “Truker House”, NEW YORK,
1975
HOUSE IN KATONAH, NEWYORK, 1975
HOUSE IN KATONAH, NEW YORK, 1975
HOUSE IN KATONAH, NEW
YORK
Katonah, 1975
HOUSE IN EAST
HAMPTON, LONG ISLAND,
NEWYORK, East Hampton,
Long Island, NY 1990
HOUSE IN EAST
HAMPTON,
LONG ISLAND, NEW
YORK
East Hampton, Long
Island, NY
1990
Typologie d’entrée de maison
Une colonne selon R.Venturi
PAOLO POTOGHESI
Paolo Potoghesi : la reprise de la tradition baroque.

Paolo Portoghezi est architecte, historien et critique. En même temps


que l’enseignement de l’architecture Portoghesi a entrepris un travail de
recherche d’une extrême clarté sur l’architecture ancienne et moderne,
spécifiquement sur la Renaissance, le baroque, l’art nouveau et
l’architecture moderne.
Les recherches sur l’histoire et son activité professionnelle sont en
complémentarité et mis en valeur dans un dialogue riche et continu.
Son travail de conception architectural est fondé sur l’élaboration de la
mémoire dans l’architecture moderne et l’unification des éléments
contradictoires : Romantique et classique ; Renaissance et Baroque.
Un autre aspect démontré par Porteghesi est l’intérêt de mettre dans
une relation poétique l’objet architectural dans son environnement.
Au début de sa carrière professionnelle Portoghesi s’est associé à Vittorio
Gigliotti et cette collaboration a abouti à la conception de maison
individuelles dont la célèbre Casa Baldi ainsi que d’autres projets.
Paolo Potoghesi : la reprise de la tradition baroque.

Les premiers bâtiments de Potoghesi, surtout la Casa Baldi, ont


permit à ce dernier d’explorer les potentialités du baroque tout en
employant les formes concaves et convexes des murs de Borromini.
Cette façon de faire n’était certainement pas très habituelle chez
Portoghesi de concevoir un bâtiment basé sur un plan libre
moderne avec des lignes baroques et faire des murs en mouvement
ondulant.
Portoghesi avait transformé une référence historique d’origine en
une abstraction géométrique qui l’a conduit à côté de l’histoire,
mais dans le caractère insignifiant des expériences formelles sans
contenus. Cependant, le facteur imaginaire de la Casa Baldi - la
combinaison d’un plan moderne avec la courbe dynamique de murs
baroques et la tentative de réconcilier l’expérience de l’architecture
romaine avec celle du modernisme - va devenir une obsession.
Paolo Potoghesi : la reprise de la tradition baroque.

Grâce à Portoghesi, la reprise de la tradition baroque pouvait conduire à de


nouvelles formes architecturales. En 1983, il précisa que les éléments qu’il
utilisait n’étaient pas historiques ; c’était des éléments de l’architecture. Ce
n’était des éléments d’une époque spécifique ; ce qui déterminait leur
caractère spécial, c’était le système de leurs relations mutuelles. Dans
l’histoire des formes du baroque, il se trouve une signification générale
inhérente qui est distincte de la nuance historique.
En comparaison avec le modernisme, qui est plus maniable dans la
disposition et l’addition de formes simples, le baroque crée une relation de
tension avec des formes dérivées intermédiaires.
En même temps, au niveau de la décoration il persiste dans l’application de
formes classiques historiques, en les mesurant avec des formes
contemporaines utilitaires.
En fait, depuis la Casa Baldi, Potoghesi a utilisé de plus en plus des formes
individuelles abstraites. Il croyait qu’avec cette approche il pouvait
moderniser des thèmes provenant de l’histoire : les plus abstrait, les plus
modernes. 
Paolo Potoghesi : la reprise de la tradition baroque.

Le dénominateur commun de tous les projets de


Portoghesi est la volonté de parvenir à la combinaison
d’éléments contradictoires afin de contaminer et de
d’unifier l’ancien et le nouveau dans une interprétation
architectonique qui rassemble en même temps la mémoire
collective et personnelle.
Un exemple fort de cette attitude est démontré
magistralement dans la Mosquée et le centre culturel
islamique de Rome, édifice unifiant des éléments de la
culture occidentale et orientale. Souvent, Portoghesi
incorpore des éléments stylisés dans ses projets
d’architecture.
 
Casa Baldi 1959/61 Rome
Casa Baldi 1959/61 Rome
Casa Baldi 1959/61 Rome
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995
Plan de masse
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995
La cour de mosquée donnant vers la salle de prière
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995 galerie
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995
La structure de la salle de prière est une charpente
d'inspiration soudanienne
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995
Salle de prière

Dans la salle de prière, les éléments


structuraux jouent aussi un rôle décoratif et
esthétique
Mosquée et centre culturel islamique à Rome 1995
Salle de prière
ALDO ROSSI
Aldo Rossi

Aldo Rossi s’oppose à la destruction du contexte traditionnel des


villes européennes.
Dans son livre « L’architecture de la ville » (Architettura della Città)
(1966), il passe en revue tous les aspects du problème, y compris
le rôle-clé de la typologie dans la restructuration du tissu urbain.
Ayant défini le type comme "quelque chose qui est à la fois
permanent et complexe, un principe logique antérieur à la forme,
et qui la constitue", Rossi procède à une série d'affinements de
cette proposition, remarquant que le type n'est pas un modèle
qu'il faille copier à l'infini, mais plutôt un principe structurant de
l'architecture : "La typologie est l'étude de types d'éléments
indivisibles et irréductibles de la ville comme de l'architecture".
En outre, il analyse le rôle joué par les monuments dans le
développement continu des villes, citant les "permanences" ou
les "persistances".
Bloc d’habitation du Galaterese (Italie) d’Aldo Rossi 1969-73
L’architecture néoréaliste de Rossi remet en cause les certitudes du
modernisme architecturale
Projet de Rossi de 1974.
L’architecture néoréaliste de Rossi remet en cause les certitudes du
modernisme architecturale
Friedrichstadt Block 10, Wilhelmstrasse 36-38; Kochstrasse
1-4, Kreuzberg, 1981-1988
Perugia, Italie 1982
- 1988
Perugia, Italie 1982 - 1988
Perugia, Italie
1982 - 1988
Casa Aurora , Turin, Italie1987
Casa Aurora Turin
Italie 1987
Casa Aurora Turin Italie 1987
Hôtel « Il Palazzo » à Tokyo, 1990
Hôtel « Il Palazzo » à Tokyo, 1990
Hôtel « Il Palazzo » à Tokyo, 1990
Bloc d’habitation dans le centre de Berlin, 1998
Bloc d’habitation dans le centre de Berlin, 1998
Bloc d’habitation dans le centre de Berlin, 1998
Carlo Felice Theater 1991, Gênes Italie,
Carlo Felice Theater 1991, Gênes Italie,
Carlo Felice Theater 1991, Gênes Italie,
MICHAEL GRAVES
Michael Graves

Graves commença dans le modernisme avec le White’s.


La conversion de Graves au postmodernisme sembla étrange à l'époque,
mais les adeptes de Le Corbusier furent également surpris lorsqu'il
abandonna le style blanc épuré qui avait fait son succès.
En 1974, Graves commence à employer des éléments historicistes
annonçant l’abandon du modernisme.
Graves utilise d’abord des profils de corniches classiques et des
encadrements de baies en tant que motifs dans certains de ses bâtiments.
L'immeuble administratif de Portland, dans Oregon (1980-1982), est un
modèle de postmodernisme.
Cet édifice de douze étages, presque cubique, est agrémenté de motifs et
détails joyeusement modulés et artistiquement appliqués, inspirés de
Ledoux, entre autres architectes historiques.
Les effets, proches du trompe l’œil, et les finitions ambiguës créent une
impression de sophistication fondamentalement superficielle.
C'est une architecture de décors de théâtre sans la profondeur ou la noblesse
de Ledoux, Boullée ou des grands architectes baroques européens.
Michael Graves : La phase postmoderne classique.

En 1974, Graves commence à employer des éléments historicistes annonçant


l’abandon du modernisme.
Graves utilise d’abord des profils de corniches classiques et des encadrements de
baies en tant que motifs dans quelques peintures murales.
Il emploie des morceaux de vocabulaire historique dans une façade lors de l’extension
d’une maison à Princeton. Dans la conception des façades de la Wageman House,
Graves recherche une alternative aux angles vifs de ses façades cubistes.
Il en trouve une dans l’approche plus tempérée et le modelage plus doux des profils
classiques. L’entrecroisement compliqué de châssis et de caractéristiques simulées ont
donné une façade plus calme, plus élaborée en surface, dans laquelle les profils et les
corniches jouent un rôle de modelage tridimensionnel.
Commençant avec un problème individuel, tel que l’articulation soulageante du mur,
Graves trouve petit à petit son chemin vers un nouveau concept de la forme. Ce
nouveau concept va être appliqué intégralement trois ans plus tard dans le remodelage
d’un vieux bâtiment de dépôt que Graves reconvertira en résidence individuelle.
Utilisant des socles, des colonnes, des tympans, des pilastres cannelés, des clés de
voûte pendantes, des murs rustiques, le tout provenant de l’histoire de l’architecture,
ainsi Graves finit par rompre avec les canons formels du New York Five aussi bien
qu’avec le maniérisme « Corbuséen » qui s’était épuisé.
Michael Graves : La phase postmoderne classique.

Dans cette subtile reconversion, Graves emploie des pilastres avec des
mosaïques en forme de carreaux bleus circulaires donnant un effet de
papillonnement.
A la place des chapiteaux, une clé de voûte impose sa présence sur le
pilastre.
D’autres éléments de décoration classique sont combinés dans une
mode maniériste similaire, ou ré interprétés entièrement en
opposition par rapport au canon originel, comme dans l’organisation
de clés de voûte qui sur un côté finit sur une large couche de pierres
rustiques tandis que sur l’autre côté une arche est fortement mise en
valeur par une inflexion peu orthodoxe.
L’une des surfaces est disproportionnée et en même temps rustique,
dont la texture change brusquement de grosses pierres de taille carrée
à de plus petites pierres de la même forme, comme une entité totale,
placée en contraste avec une autre surface en pierres de verre.
Michael Graves : La phase postmoderne classique.

 Le nouveau vocabulaire comparatif de Graves fait une combinaison des


éléments historiques avec le langage du modernisme.
 Un mur rustique dont les surfaces sont divisées en carrés est combiné avec un
profil de modelage en acier pour devenir un modèle de conception moderne,
pendant que le profil de modelage moderne en acier peut prendre des
connotations historiques pour acquérir une signification profonde.
 Jusqu’ici, les façades et les murs de Graves rappellent le Cubisme, et ne sont
pas très poétiques.
 Les éléments historiques sont, dans leur nouveau contexte, tout sauf
abstraits.
 Ceci va changer avec les travaux ultérieurs, tel que la Kalko House, dont
l’entrée principale évoque dramatiquement un certain nombre
d’associations : la rusticité rappelle la protection, les escaliers, la bienvenue,
les pergolas la sérénité. Au lieu d’être subordonné à une organisation
abstraite de surfaces planes, ces détails formels sont concentrés pour être
plus reconnaissables avec des significations plus définies.
Schukman House, Princeton 1977
House Warren New Jersey 1982
Portland building, Portland Oregon, 1980
Portland building, Portland Oregon, 1980

Dans la réalisation de son premier bâtiment public postmoderne,


le Portland (1980-1983), Graves va continuer son exploration du
style « Art Déco » commencé dans ses maisons individuelles.
Effectivement, ce bâtiment public dont la totalité de la typologie
- une texture de granite noir avec la superposition d’un matériau
de couleur claire - découle du style « Art Déco » des années 1930,
où seul le détail de la façade s’écarte de la tradition.
L’ouverture transversale haute de sept étages est un élément
dominant qui pénètre la façade épanouissant le centre du
bâtiment.
Les deux pilastres râblés et la clé de voûte géante sont des
reprises aliénées du vocabulaire des gratte-ciel « Art Déco » de
New York.
Portland Building Portland Oregon
1980
Portland building Portland Oregon, 1980
Plan du 1er étage
Portland building Portland Oregon, 1980
Plan d’étages courants
Portland building Portland
Oregon 1980
Portland building Oregon 1980
Humana Building (1986) -
Louisville, Kentuky
Humana Building (1986) -
Louisville,
Kentuky
Humana Building (1986) - Louisville, Kentuky
Dolphin and Swan Hotels, Walt Disney World
(1990) - Orlando, Florida
Dolphin and Swan Hotels, Walt Disney World (1990) - Orlando, Florida
Dolphin and Swan Hotels, Walt Disney World (1990) - Orlando, Floride
Dolphin and Swan Hotels,
Walt Disney World (1990) -
Orlando, Floride
Dolphin and Swan Hotels, Walt Disney World (1990) -
Orlando, Floride
Dolphin and Swan Hotels, Walt
Disney World (1990) -
Orlando, Floride
Dolphin and Swan Hotels, Walt Disney World (1990) -
Orlando, Floride
Dolphin and Swan Hotels, Walt Disney World (1990) -
Orlando, Floride
Clos Pegase
Team Disney Building (Burbank, California) 1991
Team Disney Building (Burbank, California) 1991
Team Disney Building (Burbank, California) 1991
Team Disney Building (Burbank, California) 1991
Team Disney Building (Burbank, California) 1991
Bryan Hall , University of Virginia 1995
Bryan Hall , University of Virginia 1995
Bryan Hall , University of Virginia 1995
Castalia, La Hague, Pays-Bas, 1998
Castalia, La Hague, Pays-Bas, 1998
Castalia, La
Hague, Pays-Bas,
1998
Castalia, La Hague,
Pays-Bas, 1998
Bibliothèque municipale de Denver, Colorado, USA 1998
Centre de recherche en engineering, Université de Cincinnatti, Ohio,
1995
Bibliothèque municipale de Denver, Colorado, USA 1998
Bibliothèque municipale de Denver, Colorado, USA 1998
CHARLES MOORE
Charles Moore: la théorie du lieu: « créer
des lieux »

Moore prône l’architecture sensible et la théorie de la


« création du lieu ».
Charles Moore est originaire du Midwest et a étudié
l’architecture à Princeton et Yale. Il peut être considéré
comme le leader de l’école californienne. C’est un
architecte qui a appris à utiliser des moyens modestes
pour créer des espaces intéressants et complexes,
combinant la surprise avec la familiarité. Moore s’est
penché sur l’étude des souhaits conscients et inconscients
de l’utilisateur concernant son habitat en tant que point de
départ de ses tentatives et de ses théories architecturales ;
les deux vont être le centre d’intérêt pour « créer des
lieux » (making places).
Sea Ranch, Californie
Le village d’étudiants
Le « village d’étudiant ».
Avec la collaboration de l’architecte William Turnbull, Moore
applique le concept de l’architecture ambulatoire dans le plan de
Kresge College, une cité universitaire au campus de Santa Cruz de
l’Université de Californie.
Le programme de Kresge College consiste en des chambres
d’étudiants, des petits studios, des classes, une petite
bibliothèque, un restaurant, un dancing, des cuisines, une
administration etc.
Comme dans ses maisons individuelles, ce lieu proclame son
identité grâce aux motifs associés à l’idée de protection.
Dans ce cas, les idées forces sont, l’idée du village, de la place et
des rues qui sont cheminements sinueux - des idées forces grâce
auxquels les utilisateurs pourront associer l’idée d’un petit groupe
social.
Le village d’étudiants
Kresge College; University of California
Le « village d’étudiant ».

La rue principale du « Village » est formée par


les bâtiments des chambres d’étudiants.
L’impression de mouvement et d’allure continue
est intensifiée par le modèle irrationnel des
supports des galeries, qui sont mis en valeur par
les couleurs voyantes des murs des galeries.
Le long des façades blanches et des arbres gris-
vert, les galeries changent de couleur du Rouge
à l’orange et finalement au jaune.
Kresge College, U. C. Santa Cruz, Santa Cruz California, 1972-
1974
Kresge College, U.
C. Santa Cruz, Santa
Cruz California,
1972-1974
Kresge College, U. C. Santa Cruz, Santa Cruz California, 1972-1974
Kresge College, U. C. Santa Cruz, Santa Cruz
California, 1972-1974
Kresge College, U. C. Santa Cruz, Santa Cruz California, 1972-1974
Kresge College, U. C. Santa Cruz, Santa Cruz California, 1972-
1974
Kresge College, U. C. Santa Cruz, Santa Cruz California, 1972-
1974
Kresge College, U. C. Santa Cruz, Santa Cruz California, 1972-1974
PIAZZA D’ITALIA, NOUVELLE
ORLÉANS, 1978
Piazza d’Italia, Nouvelle Orléans, 1978
Piazza d’Italia, Nouvelle Orléans, 1978

La Piazza d’Italia (1976-1979) que conçu Charles Moore à la


Nouvelle Orléans, est l’exemple le plus révélateur de
l’architecture postmoderne, non pas en raison des formes
historiques et des ordres classiques qui ont été employés
avec une profusion presque excessive, mais parce qu’un
langage imaginaire a été créé dans une approche directe. La
Piazza d’Italia, où se trouve aussi l’Institut Italo-Américain,
était destinée à devenir le centre principal d’un quartier
italien de la Nouvelle Orléans. L’environnement immédiat,
ainsi que toute cette partie de la ville qui était dominée par
de grands édifices modernes, avait un grand besoin de
rénovation. Il n’y avait rien d’attractif ou de séduisant dans ce
quartier.
Piazza d’Italia, Nouvelle Orléans, 1978
Piazza d’Italia, Nouvelle Orléans, 1978
Piazza d’Italia, Nouvelle Orléans, 1978

Moore va entièrement créer un nouveau site en coupant à


travers l’espace prévu pour un projet de bâtiment haut qui n’a
jamais été réalisé. Le site de la Piazza d’Italia est circulaire. Des
groupes de colonnes ont pour toile de fond la topographie de la
carte d’Italie, placée au milieu d’une grande arcade et
continuant jusqu’au centre des cercles concentriques de la
Piazza, avec au bout une fontaine se voulant être la mer
Méditerranée. La Sicile occupe la position centrale, parce que la
plupart des résidents étaient d’origine sicilienne. En fait, le mur
de la Piazza était supposé être à l’origine une partie simplement
décorative du bâtiment projeté, dont les formes modernes, la
façade blanche et les ouvertures carrés auraient contrasté
beaucoup avec la décoration classique.
Dans cette Piazza, tous les ordres sont présents : Dorique,
Toscan, Ionique, Corinthien et Composite.
Piazza d’Italia, Nouvelle Orléans, 1978
Lawrence Hall (Williams College Museum of Art), Williams
College, Williamstown Massachussets, 1986
Lawrence Hall (Williams College Museum of Art), Williams
College, Williamstown Massachussets, 1986
Lawrence Hall (Williams College Museum of Art),
Williams College, Williamstown Massachussets, 1986
Lawrence Hall (Williams College Museum of Art), Williams College,
Williamstown Massachussets, 1986
Lawrence Hall (Williams College Museum of Art), Williams
College, Williamstown Massachussets, 1986
Lawrence Hall (Williams College Museum of Art), Williams
College, Williamstown Massachussets, 1986
OSWALD MATHIAS UNGERS
Oswald Mathias Ungers

Selon Oswald Mathias Ungers, l’architecture réside en une action réciproque


entre l'intérieur et l'extérieur, la forme et l'espace, l'enveloppe et le noyau.
Les places et les rues de la ville empruntent la forme des bâtiments qui les
entourent, et les murs et les supports structuraux délimitent l'espace.
Le jeu intérieur/extérieur, structure/peau, est propre à l'architecture ; c'est ce
qui la démarque des autres arts. Il critique la tendance uniformisante des
méthodes des techniques fonctionnalistes et la perte de l’expression
architecturale.
Il recommande les notions d’environnement, d’adaptation et d’intégration
aux éléments préexistants, la glorification du site et la découverte du génie
local, dans la plus grande proximité possible.
Des recommandations pour contempler une architecture au sein du contexte
d’un environnement existant qui a évolué et qui a été modelé, et de
célébrer le site en conformité avec la caractéristique du génie local. Ce
sont des formulations qu’aujourd’hui les néo-régionalistes croient avoir
inventé. L’une des ses œuvres est la tour de la Foire à Francfort en
Allemagne.
Bâtiment administratif à Messe-Torhaus à Frankfurt Allemagne, 1981
Bibliothèque à Karlsruhe en Allemagne, 1982
Institut Alfred Wegener pour la recherche polaire
et marine à Bremerhaven Allemagne, 1982
Musée d’art contemporain à Hambourg Allemagne, 1981
JAMES STIRLING
James Stirling

Comme il a été mentionné dans le cours précédent, parmi ses


premiers projets, ceux pour les universités anglaises de Leicester et de
Cambridge sont des œuvres qui s'apparentent au fonctionnalisme pur,
en incorporant verre et acier dans la meilleure tradition du Crystal
Palace et des serres tropicales. Mais en 1970, il abandonne cette
démarche.
La Neue Staatsgalerie à Stuttgart, trouve un écho favorable et
souligne la distance que Stirling a parcourue en trente ans de carrière.
James Stirling est de ceux qui saluent la fin de la phase révolutionnaire
du mouvement Moderne. Aujourd'hui, il est possible puiser dans toute
l'histoire de l'architecture - y compris celle du Modernisme, du High-
Tech. Les architectes ont toujours avancé en jetant un regard en arrière
; comme les peintres, musiciens ou sculpteurs, intégrant autant
d'éléments figuratifs qu'abstraits dans notre art."
  
Faculté de génie civil de l’université de Leicester, Grande Bretagne,
1959
Bibliothèque de la faculté d’Histoire, Sidgwick Cambridge
University, 1964-66
L’extension de la Württembergische Staatsgalerie à
Stuttgart en Allemagne, 1984
L’extension de la Württembergische Staatsgalerie à
Stuttgart en Allemagne.

Les extensions de la Württembergische


Staatsgalerie à Stuttgart vont constituer le plus
grand projet réalisé de la phase postmoderne de
la carrière de Stirling.
L’aspect global du complexe est déterminé par la
forme en U des bâtiments existants.
Stirling place un patio circulaire au milieu de la
cour.
Stirling place aussi un passage ouvert à grâce une
rampe menant à l’intérieur du patio cylindrique.
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
L’extension de la Württembergische Staatsgalerie à
Stuttgart en Allemagne.

Il introduit un certain nombre d’éléments qui dérangeaient la


configuration originelle.
Sur le côté extérieur de l’aile littéralement ajoutée sur la
droite, à l’entrée du Théâtre, une construction métallique
colorée est en contraste presque brutal avec le modèle soigné
de la pierre, et détruisant l’effet historiciste du mur de la
façade par sa « modernité ».
Aussi subtil que bien mis en évidence est le mur de verre
ondulé du hall d’entrée.
Cette combinaison d’éléments modernes, qui semble gênante
a priori, avec une composition historiciste a été le départ d’un
nouvel effort de Stirling dans son intention de vouloir
réconcilier la nouvelle extension avec un bâtiment ancien.
L’extension de la Württembergische Staatsgalerie à
Stuttgart en Allemagne.

C’est ainsi qu’à Stuttgart, les formes historicistes du


musée du 19è siècle ne sont pas appliquées avec
l’exactitude archéologique et surprennent le visiteur
par leurs caractères aliénés et hors de contexte.
Les corniches Egyptiennes escarpées deviennent
presque provocatrices en combinaison avec le mur
rustique soigneusement élevé auquel elles font partie.
Avec l’extension de la Staatsgalerie de Stuttgart,
Stirling a réalisé la synthèse d’une grande variété de
formes, de gestes, de styles et de vocabulaires
contradictoires.
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie
à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à Stuttgart, 1984
Neue Staatsgalerie à
Stuttgart, 1984
Arthur M. Sackler
Museum, Harvard
University, 1984
Arthur M. Sackler Museum,
Harvard University, 1984
Number One Poultry,
bâtiment de bureaux
à Londres, 1998
Arthur M. Sackler Museum, Harvard University, Cambridge,
Massachusetts, USA.
M. D. Anderson Hall, Rice University (extension)
M. D. Anderson Hall, Rice University (extension)
M. D. Anderson Hall, Rice University (extension)
M. D. Anderson Hall, Rice University (extension)
M. D. Anderson Hall, Rice University (extension)
The Clore Gallery, Turner Collection, Tate Gallery, Londres, Grande
Bretagne, 1980-1984
The Clore Gallery, Turner Collection, Tate Gallery, Londres, Grande
Bretagne, 1980-1984
The Clore Gallery, Turner Collection, Tate Gallery, Londres, Grande
Bretagne, 1980-1984
The Clore Gallery, Turner Collection, Tate Gallery, Londres, Grande
Bretagne, 1980-1984
The Clore Gallery, Turner Collection, Tate Gallery, Londres, Grande
Bretagne, 1980-1984
The Clore Gallery, Turner Collection, Tate Gallery,
Londres, Grande Bretagne, 1980-1984
HANS HOLLEIN
Hans Hollein

Hans Hollein veut concevoir une architecture qui


puisse entrer en dialogue avec le paysage et son
environnement historique.
Le musée de Monchengladbach est l'une des
réalisations les plus remarquables du début de
la décennie 1980. Sa dernière œuvre est la
maison Haas, un shopping centre à Vienne qui
indique clairement que Hollein possède une
conscience aiguë de l'échelle.
Maison Haas, shopping centre à Vienne
Maison Haas, shopping centre à Vienne
Maison Haas, shopping centre à Vienne
Maison Haas, shopping centre à Vienne
Maison Haas, shopping centre à Vienne
Maison Haas, shopping centre à Vienne
Musée de
Monchengladbach
Musée de Monchengladbach
Musée de
Monchengladbach
RICARDO BOFFIL
Ricardo Boffil
Pour Ricardo Boffil, la technique n’était à ses yeux qu’un
moyen au service des formes architecturales. Cela nous a
valu les « palais » de Ricardo Bofill qu’il faut comparer à
certains monuments du 19ème siècle.
Ricardo Bofill (avec l'agence qu'il a fondée Barcelone, le
"Taller de Arquitectura") a été un moderne avant de devenir
un postmoderne dans la re-création d'espaces urbains
oubliés en établissant une série de logements sociaux très
controversés. Des Temples et Arcades du Lac, à Saint-
Quentin-en-Yvelines, aux Echelles du Baroque, à Paris, ces
oeuvres s'expriment dans un langage classique et des
proportions très exagérées, le tout étant, paradoxalement,
construit en béton préfabriqué et verre réfléchissant.
Les Espaces
d'Abraxas,
Marne-la-
Vallée, 1978-82
Les Espaces d’Abraxas, logement social à Marne-la-Vallée 1978-83
Les Espaces d’Abraxas, logement social à Marne-la-Vallée
1978-83
Les Espaces d’Abraxas, logement social à Marne-la-Vallée
1978-83
Les Espaces d’Abraxas, logement social à Marne-la-Vallée 1978-83
Les Espaces d’Abraxas, logement social à Marne-la-Vallée 1978-83
Les Espaces d’Abraxas, logement social à Marne-
la-Vallée 1978-83
Les arcades du lac, Montigny, Saint-Quentin-en-
Yvelines 1982
Les arcades du Lac
Les arcades du Lac
Les arcades du Lac
MONTPELLIER
Le quartier Antigone et le
Polygone de Montpellier
Hôtel de région Montpellier
Montpellier place d’Occitanie
Montpellier place d’Occitanie
Montpellier - Antigone - esplanade de l'Europe
Place du nombre d’Or
Montpellier Antigone
Montpellier Antigone
Montpellier Antigone
Montpellier Antigone
Montpellier antigone
TERRY FARRELL
Terry Farrell

Terry Farrell, architecte anglais, est influencé


par l’architecture de Michael Graves. Sa
volonté est de protéger l’environnement
urbain au moyen d’une architecture de plus en
plus sensible au contexte. Il est le réalisateur
du siège social à Londres de la Midland Bank et
les studios de télévision TV AM.
Midland Bank
Fenchurch street
Londres
Midland Bank Fenchurch street Londres
Midland Bank
Fenchurch street
Londres
Midland Bank
Fenchurch street
Londres
Midland Bank Fenchurch street Londres
Embankment Place, Charing Cross 1990
Midland Bank Fenchurch street Londres
Midland Bank Fenchurch street Londres
PHILIP JOHNSON
Philip Johnson

La carrière de Johnson commence par la conception de sa propre


maison de campagne (1949) qui montre clairement que c’est un
disciple du fonctionnaliste Mies van der Rohe, tout en essayant de le
surpasser. Vers la fin des années 1970, Philip Johnson prend ses
distances du fonctionnalisme dans ses projets où il emploie
clairement le langage historique.
Pour l’américain Philip Johnson l’historicisme en tant que voie de
sortie des contraintes du fonctionnalisme va être pratiqué avec une
grande virtuosité par Philip Johnson, dont l’évolution de la carrière
illustre bien un nouvel examen de l’orientation de l’architecture.
Ses bâtiments postmodernes sont : Le « Kline Biology
Tower »(1966), construit à l’Université de Yale (USA), avec ses
colonnes posés sur des socles en pierres taillées et le bâtiment de l’
« American Telephone and Telegraphe » (AT & T) avec comme
sommet un fronton baroque.
Amon Carter Museum, Foth Worth, Texas, 1961-2001
American Telephone and
Telegraphe » (AT & T)
American Telephone and
Telegraphe » (AT & T)
American Telephone and
Telegraphe » (AT & T)
Université de Houston,Texas,1985
Université de
Houston,Texas,1985
KISHO KURUKOWA
Kisho Kurukowa

Kisho Kuruwo a été l’élève de Kenzo Tange. Il


a été moderniste, métaboliste. Il a occupé
une place prépondérante dans postmodernité
japonaise, s’attachant à récupérer les valeurs
culturelles de la tradition de son pays et a les
traduire en termes architecturaux chargés de
symbolique. Il est l’auteur du magnifique
Musée d’Art contemporain de Hiroshima au
Japon.
Musée d’Art contemporain de Hiroshima 1983
Musée d’Art contemporain
de Hiroshima 1983
Musée d’Art contemporain de Hiroshima 1983
Musée d’Art contemporain de Hiroshima 1983
Musée d’Art
contemporain de
Hiroshima 1983
Musée d’Art contemporain de Hiroshima 1983
Musée d’Art
contemporain de
Hiroshima 1983
Musée d’Art contemporain de Hiroshima 1983
Musée d’Art
contemporain de
Hiroshima 1983
Arata Isosaki

Il a été lui aussi l’élève de Kenzo Tange et s’est


converti au postmodernisme après avoir été un
moderniste et un métaboliste.
Cet architecte fait référence à des sources différentes
tels que Michel Ange, Michael Graves, Charles Moore
et Rober Venturi et bien d’autres.
Le centre municipal de Tsukuba est sa première œuvre
postmoderne.
Dans le Musée d’Art Contemporain de Los Angeles il
emploie la cube et l’arche tout en explorant les
ressources de la conception assisté par ordinateur.
  
Musée d’Art Contemporain de Los Angeles
Musée d’Art Contemporain de Los Angeles
Musée d’Art Contemporain de Los Angeles
Musée d’Art Contemporain de Los Angeles
Musée d’Art Contemporain de Los Angeles
John Outram
Judge Institute of Management Studies, University of Cambridge
Judge Institute of
Management
Studies, University
of Cambridge
Judge Institute of Management Studies, University of Cambridge

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