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Sommaire

1°) Identification, état, amélioration d’un sol


2°) L’eau dans les sols
t es
saturés et non saturésain
n t r
3°) État de contraintesco
d e
4°) Comportementt a t des sols – Consolidation -
) É
°
3 Tassement
5°) Rupture – Critères de rupture
6°) Poussées et butées
7°) Murs de soutènement
8°) Fondations superficielles
9°) Fondations profondes
3°) État de contraintes
3.1. Introduction
3.2. Contraintes - Définitions - Conventions
3.3. État plan de contraintes
331. Équilibre d’un prisme de sol
332. Cercle des contraintes de Mohr
333. Exemple
3.4. Contrainte totale, contrainte effective (sol saturé)
341. Contrainte totale
342. Contrainte dans l’eau ou pression interstitielle
343. Contrainte intergranulaire ou contrainte effective
344. Autre approche du concept de contrainte effective
345. Cercle des contraintes de Mohr
346. Exemples
3.5. État de contraintes sous chargement
31. Introduction

Exemples :

ur
ld
so
u
l mo
so

Contraintes dans le sol :


-sous son poids propre
-sous son poids propre + charges.
32. Contraintes – Définitions – Conventions
F2 Autour du point M
F3 F1 facette d’aire dS*
r
θ de normale n
M
Fi
n
y fn
x Fn θ f
M

f est la force exercée sur la facette dS ft


f
est la contrainte sur la facette
dS
f n est la contrainte ft est la contrainte de
σθ = normale à la τθ = cisaillement ou
dS facette dS dS tangentielle à la
facette dS
32. Contraintes – Définitions – Conventions
n

σθ Une force ou contrainte normale


θ de compression est positive ( > 0 )
M
τθ
dS
Une force ou contrainte tangentielle
ou contrainte de cisaillement
qui entraîne un couple dans le sens
+τ horaire par rapport à un point
+σ extérieur à l’élément de sol est
positive ( > 0 ).

Conventions opposées à celles généralement


utilisées en calcul de structure

Question : comment varie f/dS et donc σθ et τθ lorsque


la facette dS pivote de θ autour du point M.
33. État plan de contraintes
331. Équilibre d’un prisme autour du point M :

A' σθ
Le prisme est choisi
A τθ θ de telle manière que :
σx 1

B'
M C' AA’ = 1 et AC = 1
B 1
C
σy les facettes AA’B’B
et BB’C’C ne subissent
Figure avec des contraintes pas de cisaillement.
Les contraintes principales Ce sont, par définition,
agissent des plans principaux et
sur des plans où τ = 0. σx et σy sont des
contraintes principales.
331. Équilibre d’un prisme autour du point M :
La figure précédente devient : L’équilibre du
prisme s’écrit :
σθ.1
τθ.1
σx.1.cos(θ) θ θ ∑ Fh = 0
M

σy.1.sin(θ) ∑ Fv = 0
Figure avec des forces

Soit : σ x . cos(θ) − τθ .sin(θ) − σθ . cos(θ) = 0


σ y .sin(θ) + τθ . cos(θ) − σθ .sin(θ) = 0

θ : angle de la normale à la facette avec la direction principale horizontale


331. Équilibre d’un prisme autour du point M :
Les deux 2 équations permettent d’exprimer σα et τα
 σx + σy   σx − σy 
σθ =   +  . cos(2θ)
 2   2 
 σx − σy 
τθ =  .sin(2θ)
 2 

La contrainte principale maximale s’appelle la


contrainte principale majeure et est notée σ1
La contrainte principale minimale s’appelle la
contrainte principale mineure et est notée σ3
 σ + σ3   σ1 − σ3 
σθ =  1 + . cos(2θ)
 2   2 
 σ1 − σ3 
τθ =  .sin( 2θ)
 2 
332. Cercle des contraintes de Mohr
Rappels…: y

x = R . cos(α) O α x

y = R . sin(α)
R

x
α
x = d + R . cos(α) O

y = R . sin(α)
R
d

La représentation des équations de σθ et τθ dans un


système d’axes σ – τ s’appelle
le cercle des contraintes de Mohr.
332. Cercle des contraintes de Mohr
 σ + σ3   σ1 − σ3 
σθ =  1 + . cos(2θ) τθ
 2   2  σ1 θ
σθ θ
τ
 σ − σ3 
τθ =  1 .sin( 2θ)
 2 
σ3
cercle
σ1 − σ3

σ3 σθ 2
σ1 σ

θ 2θ
angle θ
τθ

σ1 + σ3
2
333. Exemple

52 kPa τ
20
35° 32

12 kPa

σθ=38,8 σ

35° 12 35° 70° 52

τθ=18,8
τθ
σ3 σθ

θ
σ1
3.4. Contrainte totale,
contrainte effective (sol saturé)

341. Contrainte totale

z=0 La contrainte
totale verticale
z σ = σ = γ .z à la profondeur
1 sat z correspond au
poids des terres
d’un cylindre,
situés au-dessus
du point de calcul,
σ3 < σ1 ayant une base
de 1 m2.
342. Contrainte dans l’eau
ou pression interstitielle

z=0 La contrainte
dans l’eau ou
pression interstitielle
z à la profondeur
uw = γw.z z correspond au
uw = γw.z poids de l’eau
d’un cylindre,
situés au-dessus
uw = γw.z du point de calcul,
ayant une base
de 1 m2.

Cette pression est la même quelle que soit


l’orientation de la facette considérée (cf ET °A)
343. Contrainte intergranulaire
ou contrainte effective
La répartition des contraintes entre le squelette
solide (grains) et l’eau est représentée par le postulat
de Karl TERZAGHI (proposée en 1925)
1883-1963
z

σ = σ’ + uw
σ1 = σ'
σ 1 + uw
σ = σ'
σ + uw

σ’ = σ - uw
σ2 = σ'
σ 2 + uw

τ’ = τ
344. Autre approche du concept
de contrainte effective
F = f + force hydrostatique
F
F est la force totale
f est la force de
f
contact intergranulaire
s << S uw
s La force hydrostatique suivant
la verticale est : uw.(S-s)
S F = f + uw.(S-s)
Pour obtenir des contraintes, on
doit diviser par la surface S :
F f (S − s) s
= + uw. σ = σ'+ u w .(1 − ) σ = σ’ + uw
S S S S
345. Cercle des contraintes de Mohr

Cercle des
τ uw uw contraintes
totales

σ’1 σ
σ3
σ’3 2θ σ1

σ’1 = σ1 – uw
σ’3 = σ3 – uw
Cercle des σ’θ = σθ – uw
contraintes τ’θ = τθ
effectives
346. Exemple 1
γs = 2,65.104 N/m3
γ1
sable
sec
γw = 1.104 N/m3
L1=4 m
e = 0,75
1.γ s + e.γ w
γ sat = = 1,94.104 N.m −3
sable γ2 e 1+ e
saturé
1+e
σ1 et σ’1 ? L1=6 m 1 γd =
1.γ s
1+ e
= 1,51.10 4 N.m −3

σ1 = γ1.L1 + γ 2 .L 2

σ1 = 1,51.104.4 + 1,94.104.6 = 177 kPa

u w = γ w .h eau = 1.104.6 = 60 kPa σ'1 = σ1 − u w


σ'1 = σ1 − u w = (17,7 − 6).104 = 117 kPa
346. Exemple 1
σ’1 est la contrainte effective principale majeure
La contrainte effective principale mineure σ’3 est
obtenue à partir de : σ' σ'
3
= h
= K0
σ'1 σ' v
où K0 est le coefficient des terres au repos

Par exemple, si K0 = 0,5 alors σ’3 = 117.0,5 = 58,5 kPa


τ
Cercle de
58,5 117
Mohr des
σ contraintes
effectives
346. Exemple 2

σ
(γsat – γw) = γ’
est le poids
volumique déjaugé
L
Sachant que (ex1) :
1.γ s + e.γ w
γ sat =
z γw.L γ’.L 1+ e
γsat.L on retrouvera :

γs − γ w
γ' =
σ'L = γ sat .L − γ w .L = ( γ sat − γ w ).L = γ '.L
1+ e
Voir §231 des
écoulements
346. Exemple 2

σ
σ' = γ sat .L − γ w .(L + h )
h

h
σ' = L.( γ sat − γ w .(1 + ))
L
L
h/L est le gradient hydrau-
lique « i ».
zγw.(L+h) Si, par augmentation de h,
σ’ vient à s’annuler, les
γsat.L
grains ne sont plus en
contact et peuvent se
σ' = 0 ⇒ γ sat − γ w .(1 + i) = 0 mouvoir…

γ sat − γ w Voir §231 des écoulements


ic =
γw « Renard par soulèvement »
35. État de contraintes sous chargement
Principe : chargement

M M

σz = σz0 σz = σz0 + ∆σz


L’accroissement de contrainte ∆σz dû au chargement
se détermine, le plus souvent, à partir d’abaques.
35. État de contrainte sous chargement
Exemple d’une charge ponctuelle (Boussinesq 1885).
P 3.P
A ∆σ v = cos 5
α
2.π.z 2

α
3.P
AM = r ∆σ h = cos 5
α. sin 2
α
∆σv 2.π.z 2

M
z ∆σh

Abaques
Même principe pour des charges linéaires, uniformément
réparties, réparties sur une surface circulaire,
rectangulaire, chargement de type trapézoïdal…
Fin du thème
« État de contraintes »

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