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GC2 2020-2021
Chapitre 7:
Résistance au cisaillement des sols
Khamlichi Abdellatif
1
Plan
• Introduction
• Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
• Les contraintes à la rupture et les paramètres de la résistance
au cisaillement
• Le critère de rupture
• Les équations de rupture
• Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement
• L’essai de cisaillement direct
• L’essai triaxial
• Comportement des sols pulvérulents
• Comportement des sols cohérents
• Influence de certains facteurs sur la résistance au cisaillement
2
1 Introduction
Avant de concevoir les fondations d’un ouvrage, il faudra définir les propriétés
mécaniques des sols pour que les charges qui lui seront appliquées ne provoquent
ni tassement excessif, ni rupture.
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2 Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
A une certaine profondeur dans un sol, la contrainte verticale σv appliquée sur une
facette horizontale sol est due au poids propre du sol se trouvant au-dessus d'elle.
σ2 = σh σ1 = σ v
σ3 = σh Contraintes en équilibre
σ2 = σh σ3 = σh appliquées a un élément
de sol.
σ1 = σ v
4
2 Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
La contrainte principale majeure est notée σ1. Elle peut correspondre dans
certains cas à σv.
5
2 Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
Les contraintes verticale et horizontale qui agissent sur l’élément de sol induisent
un cisaillement sur un plan ayant une inclinaison donnée par rapport à l’horizontale.
1
σn
σ3 = σh
α τ
Plan de Plan vertical
cisaillement
σ1 = σ v Plan horizontal
7
2 Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
8
2 Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
σ1 − σ3
τ = sin(2α)
2
σ = σ1 + σ3 + σ1 − σ3 cos(2α)
n 2 2
9
2 Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
σn
τ
τ
σ1 + σ3
2 T (σn , τ) α σ3
τ σ1
(σ3 , 0)
2α
α
C σn (σ1 , 0) σn
σ − σ3
R= 1
2
Pôle
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2 Les contraintes s'exerçant sur un plan incliné
Egalement situé sur le cercle, le pôle revêt une grande importance; en effet, toute
droite qui part du pôle croise le cercle en un point dont les coordonnées
correspondent aux contraintes tangentielle et normale s’appliquant à un plan ayant
la même inclinaison que celle de cette droite par rapport à l'horizontale.
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3 Exemple de calcul des contraintes
On veut déterminer les contraintes σn et τ qui se développent dans un élément
de sol lorsque les conditions sont les suivantes: σ1=100kPa, σ3=30kPa et α=60°
τ(kPa)
60°
T
τ = 30.2
60°
C(65, 0)
(30, 0) σn = 47.4 (100, 0) σ n (kPa)
R = 35
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4 Le critère de rupture
Coulomb a réalisé des études sur la stabilité des sols, pour les besoins de
constructions militaires…
A l’aide d’une boîte de cisaillement, il réalisa des expériences qui lui permirent
d’évaluer la résistance au cisaillement des sols à la rupture.
Rappelons que la rupture a lieu lorsque les contraintes appliquées au sol sont
supérieures à la résistance au cisaillement, auquel cas un glissement de sol survient
dans le plan de cisaillement.
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4 Le critère de rupture
14
4 Le critère de rupture
15
4 Le critère de rupture
Enveloppe de rupture
τ τ
Enveloppe de rupture
ϕ
τrupt
ϕ
c τrupt
σrupt σn σrupt σn
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4 Le critère de rupture
Il ne peut y avoir aucun point au-dessus de cette droite, car au-delà de cette limite,
l’équilibre des contraintes est rompu et le sol s’écoule plastiquement. Un point situé
sous l’enveloppe représente des contraintes en équilibre et est à l'abri d'une
rupture.
σ1 − σ3
τ= sin(2α) ↑ si σ1 ↑ ou σ3 ↓
2
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4 Le critère de rupture
Le cercle de Mohr exprime l’état des contraintes en un point du sol. S’il se situe
sous l’enveloppe de rupture, la résistance au cisaillement à la rupture ne sera
pas dépassée, et le sol demeure dans un état d’équilibre sans écoulement plastique.
Si l’on augmente σ1, le cercle se déplace vers la droite et son rayon grandit.
A la rupture, le cercle devient tangent à l’enveloppe de rupture.
τ σ3rupt
τrupt = c + σrupt tan ϕ
α
α
σ1rupt ϕ
T
τrup
B
c R
D A α
ϕ M
σ3 σ3rupt σ1 σ n,rupt σ1rupt σn
L
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4 Le critère de rupture
Une telle rupture peut également faire suite à une excavation susceptible d'entraîner
le relâchement des contraintes horizontales.
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5 Les équations de rupture
π ϕ π
ϕ+ + π − 2α = π α= + (1)
2 2 4
R = L sin ϕ
σ1rupt − σ3rupt
σ1rupt − σ3rupt
R = sin ϕ = 2
2
σ1rupt + σ3rupt (2)
σ1rupt + σ3rupt c
=
c
+
+
L tan ϕ 2
tan ϕ 2
σ1rupt − σ3rupt
sin ϕ = (3)
σ1rupt + σ3rupt
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5 Les équations de rupture
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6 Enveloppe de rupture de Mohr
On appelle enveloppe de rupture de Mohr l’enveloppe que l’on trace à l’aide des
contraintes principales à la rupture des cercles de Mohr qu’elles sous-tendent.
Dans la plupart des cas, cette enveloppe n’est pas vraiment linéaire, contrairement
au critère de Coulomb, mais elle présente une légère courbure.
Cependant, du fait que le critère de Coulomb est un outil facile à employer pour
caractériser la résistance au cisaillement, on préfère ajuster l’enveloppe de rupture
réelle par une droite constituant une approximation acceptable en géotechnique.
Cette enveloppe approchée de rupture s’appelle enveloppe de rupture de Mohr-
Coulomb et elle concorde avec le critère de Coulomb
σn
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement
Ces paramètres varient d’un sol à l’autre, surtout en fonction de certaines propriétés
physiques, de la compacité, de la quantité d’eau contenue dans les vides du sol et
des conditions de drainage.
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement: sols
pulvérulents
La compacité du sol constitue le facteur d’influence le plus important dans les sols
pulvérulents: lorsqu’elle augmente, l’angle de frottement augmente.
Lorsqu’on compare deux sables de même type et de compacité similaire, celui qui
a une granulométrie étalée aura un angle de frottement supérieur à celui dont la
granulométrie est serrée.
Plus les particules d’un sol sont angulaires, plus l’angle de frottement est important.
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement: sols
pulvérulents
Certaines observations ont montré que l’angle ϕ′ des sols pulvérulents secs
à leur état le plus lâche est proche de leur angle de repos: angle que forment
l’horizon et la pente stabilisée d’un sol accumulé en un tas.
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement: sols
pulvérulents
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement: sols
cohérents
Quand le drainage est nul, l’eau demeure emprisonnée dans les vides du sol.
Si, de surcroît, le sol est saturé, ce qui est souvent le cas des argiles, aucune
consolidation n’est possible après l’augmentation des contraintes: l’eau étant
incompressible, elle empêche les particules de se rapprocher quand elle occupe
tous les vides du sol.
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement:
résistance non drainée des sols cohérents
La résistance au cisaillement non drainée d’un sol saturé est constante quelques
soient les contraintes principales agissant à la rupture. Cette résistance est
désignée par cU, l’indice u provenant de l’anglais undrained. On désigne cet
essai par UU.
A B
cu
A
σ3,rupt A
σ1,rupt
B
σ3,rupt B
σ1,rupt σn
Lorsque le drainage est possible et que le sol est en cours de consolidation, son
volume diminue; ainsi les particules se rapprochent et la résistance au cisaillement
augmente.
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement:
résistance drainée des sols cohérents
La réalisation d’un essai CD est très longue. Dans la pratique, il est souvent
remplacé par un essai CU + u (essai consolidé non drainé avec mesure de u)
pour lequel on mesure la pression interstitielle, ce qui permet de calculer les
contraintes effectives σ’1 et σ’3.
On peut avoir des valeurs de φ’CU un peu supérieures à celles de φ’CD à cause du
comportement visqueux des argiles (effet de la vitesse).
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement:
résistance drainée des sols cohérents
La teneur en eau du sol agit de façon importante sur la valeur des paramètres
de la résistance au cisaillement. Une hausse de la teneur en eau éloigne les
particules les unes des autres et diminue ainsi les forces de cohésion.
Par contre, les sols peu humides présentent une consistance relativement raide
et une résistance au cisaillement assez élevée.
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7 Les paramètres influençant sur la résistance au cisaillement:
résistance drainée des sols cohérents
La cohésion est presque nulle dans les sols cohérents normalement consolidés
et non cimentés.
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8 Le choix des paramètres de résistance au cisaillement en fonction
des conditions potentielles de rupture
La vitesse à laquelle les charges sont appliquées sur le sol, la perméabilité du sol
et les conditions de drainage détermineront le choix des paramètres à considérer.
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8 Le choix des paramètres de la résistance au cisaillement en fonction
des conditions potentielles de rupture
Lorsque l’application des charges sur un sol cohérent est rapide (plus rapide
que la consolidation), on doit calculer l’ouvrage en se servant de la résistance au
cisaillement non drainée.
Quand l’application des charges sur les sols cohérents est suffisamment lente pour
que la consolidation puisse avoir lieu, on utilise les paramètres effectifs du sol
obtenus dans un essai drainé. C’est le cas des barrages en terre érigés lentement.
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9 La mesure des paramètres de la résistance au cisaillement
L’avantage de procéder à des essais en place est que les propriétés et les
conditions environnantes du sol étudié demeurent relativement intactes. Cependant
l’interprétation des résultats des essais est souvent difficile.
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9 La mesure des paramètres de la résistance au cisaillement
Les cinq principaux essais de laboratoire qui servent à déterminer la valeur des
paramètres de la résistance au cisaillement des sols sont:
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9 La mesure des paramètres de la résistance au cisaillement
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9 La mesure des paramètres de la résistance au cisaillement
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10 L’essai de cisaillement direct
∆h
εh =
H
∆L
∆L
ε=
L
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10 L’essai de cisaillement direct
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10 L’essai de cisaillement direct
L’essai de cisaillement direct est le plus ancien des cinq essais les plus connus.
Il est issu des expériences de Coulomb. Il s’effectue à l’aide d’une boîte de
cisaillement, dont la forme la plus récente a été élaborée par Casagrande en 1932.
Cette boîte est constituée de deux parties se déplaçant l’une par rapport à l’autre
dans un plan horizontal.
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10 L’essai de cisaillement direct
Ces deux valeurs sont représentées par un point sur l’enveloppe de rupture.
Comme il faut au moins trois points pour tracer celle-ci convenablement, on doit
procéder à deux autres essais en appliquant des charges verticales différentes.
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10 L’essai de cisaillement direct
εe ε pic ε
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10 L’essai de cisaillement direct
τrupt,3
σn3 > σn2 > σn1
Déformation ε
verticale Déformation
εh horizontale
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10 L’essai de cisaillement direct
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11 L’essai triaxial
Dans le but de remédier aux faiblesses que présente l’essai de cisaillement direct,
un essai a été développé au milieu des années 1930. L’essai permet d’appliquer
à la fois des contraintes axiale et latérale sur un échantillon de sol et de maîtriser
les conditions de drainage.
On peut ainsi reproduire en laboratoire d’une façon beaucoup plus réaliste les
conditions entourant un échantillon de sol sur le terrain et donc mesurer plus
rigoureusement les paramètres de la résistance au cisaillement.
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11 L’essai triaxial
Dans cet essai, l’éprouvette de sol est placée dans une cellule dite « triaxiale ».
L’éprouvette cylindrique d’un élancement h/d au moins égal à 2, h désignant la
hauteur et d le diamètre.
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11 L’essai triaxial
Cellule triaxiale
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11 L’essai triaxial
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11 L’essai triaxial
https://www.youtube.com/watch?v=xer3DkcfJpI
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12 Les étapes d’un essai triaxial
L’essai triaxial est réalisé à l’aide d’une cellule triaxiale étanche dans laquelle
on enferme un échantillon de sol. Il comprend deux étapes: la consolidation
et le cisaillement de l’échantillon.
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12 Les étapes d’un essai triaxial
Comme dans l’essai de compression simple, l’échantillon peut se briser selon trois
modes: une rupture fragile, une rupture plastique ou une combinaison des deux.
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12 Les étapes d’essais triaxiaux
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12 Les étapes d’essais triaxiaux
Dans l’essai UU, aucun drainage de l’échantillon de sol n’est permis, la charge axiale
est appliquée rapidement. L’essai ne mesure que la résistance au cisaillement non
drainé cU.
Dans l’essai CU, l’échantillon de sol est drainé à l’étape de consolidation. Durant le
cisaillement, l’échantillon n’est pas drainé et la charge axiale y est appliquée assez
rapidement. Les contraintes mesurées à la rupture sont donc des contraintes totales.
Si l’on mesure la pression interstitielle, on peut calculer les contraintes principales
effectives.
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12 Les étapes d’essais triaxiaux
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13 Le traitement des résultats
P A0 ∆L
σ1 = σ3 + , A= , ε=
A 1− ε L0
Pmax
σ1rupt = σ3 +
A
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13 Le traitement des résultats
Pmax
σ1rupt = σ3 + − Ψ ( σ1 − σ3 )
A
Si ≥5%
Résistance de la membrane
avec
4E m tε 4A
Ψ ( σ1 − σ3 ) = , D=
D π
σ1,rupt − σ3,rupt
cU =
2
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14 Comportement des sols pulvérulents
ll s’agit de sols sableux ou graveleux pour lesquels, en principe, il n’existe pas de
cohésion si le sol est sec ou parfaitement saturé . Hormis le cas de sollicitations
très rapides (du type tremblement de terre, battage de pieux ou de palplanches),
le comportement de ces sols sera toujours du type drainé à cause de la perméabilité
élevée de ces matériaux.
On présente les résultats obtenus classiquement avec deux courbes :
- une courbe contrainte de cisaillement-déformation (a)
- et une courbe variation de volume-déformation ( b).
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15 Comportement des sols cohérents: comportement à court terme
67
15 Comportement des sols cohérents: comportement à long terme CD
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16 Etat de consolidation et résistance au cisaillement
Pour le sol (NC), il y a les points ABCF qui s’alignent suivant une courbe enveloppe
définissant l’angle de frottement drainé ϕd. Par contre, les essais correspondant
aux états E et D (SC) se retrouvent dans le plan de Mohr au dessus de la courbe
précédente et traduisent la « mémoire du sol », ces points définissent une courbe
enveloppe différente avec une cohésion significative et un angle de frottement
inférieur au précédent.
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17 Relation entre la pression de consolidation d’une argile
et sa cohésion non drainée
σ′p
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18 Influence de la température
(σ1 − σ3 ) pic
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