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1.1. DÉFINITIONS.......................................................................................................................................2
1.2. TYPES DE CARREFOURS.........................................................................................................................4
1.3. TRACÉ EN PLAN.................................................................................................................................12
1.4. TRACÉ EN PROFIL...............................................................................................................................13
1.5. TRACÉ EN PROFIL ET EN PLAN DANS UNE COURBE HORIZONTALE................................................................14
1.6. VISIBILITÉ.........................................................................................................................................16
1.7. RAYON MINIMAL D’UNE VOIE DE VIRAGE...............................................................................................18
1.8. DISTRIBUTION DU DÉVERS DANS LES VIRAGES.........................................................................................20
1.9. CONFLITS..........................................................................................................................................23
1.10. SOLUTIONS AUX CONFLITS...................................................................................................................25
1.11. Raccordements par courbes circulaires composées......................................................................32
1.1. Définitions
CARREFOUR :
Un carrefour est un croisement routier comportant des intersections.
On distingue :
Les carrefours à niveau, ou carrefours plans dans lesquels il n'existe aucune dénivellation de
courants. Le carrefour à niveau est le lieu de l’intersection de deux ou plusieurs routes au même
niveau.
Les carrefours dénivelés, ou carrefours à niveaux séparés, dans lesquels certains courants sont
dénivelés.
Le terme carrefour employé seul désignera toujours un carrefour à niveau.
Le terme carrefour dénivelé est réservé au cas de deux routes (ou deux rues) à statut ordinaire. Lorsque
I'une des deux routes dénivelées est une autoroute ou une route express le dispositif correspondant
est appelé diffuseur.
INTERSECTION
Une intersection est la rencontre a niveau de deux courants de circulation faisant entre eux un angle
sensible.
En particulier, on appelle surface ou zone d'intersection toute partie commune de chaussée utilisée par des
courants de circulation de directions différentes.
CARREFOUR GIRATOIRE :
Un giratoire est un carrefour dans lequel certains courants empruntent une chaussée annulaire continue, à
sens unique, disposée autour d'un flot central.
Un giratoire est dit :
simple lorsque tous les courants empruntent la chaussée annulaire.
traverse lorsque certains courants directs coupent Ie dispositif.
dénivelé lorsque I'un au moins des courants Ie traverse à niveau séparé.
BRANCHE :
Chaque élément de route se raccordant à un carrefour constitue une branche du carrefour.
On distingue les carrefours à 3,4 ou plus de 4 branches.
La rencontre à niveau de p chaussées à sens unique et de q chaussées à double sens détermine un
carrefour à n = p + 2q directions.
Les unes sont des directions d’entrée (dans le carrefour), les autres des directions de sortie.
COURANT :
Un courant est constitué par l’ensemble des véhicules qui vont d’une direction d’entrée à une direction de
sortie.
Ces termes désignent les manœuvres – ou les conflits – de véhicules dans les cas suivants
Cisaillement : 2 courants se rencontrent sous un angle sensible.
Divergence : 2 courants issus de la même direction, se dirigent vers 2 directions différentes.
Convergence : 2 courants issus de directions différentes, permet la même direction.
COULOIRS ET VOIES :
A I'approche d'un carrefour, les courants issus d'une direction d'entrée sont repartis sur des couloirs
d'entrée groupant eux-mêmes un certain nombre de voies d'entrée. De même pour une sortie.
Deux couloirs d'entrée empruntés par des courants issus d'une même direction sont en principe séparés
par un îlot (exceptionnellement, dans Ie cas de carrefours urbains, deux couloirs comportant chacun
plusieurs voies peuvent être séparés par une ligne jaune continue).
ZONE DE STOCKAGE :
Zone, de capacité déterminée, prévue pour le stockage des véhicules appartenant à des mouvements non
prioritaires.
REFUGE
Surface protégée par des îlots permettant aux piétons ou au deux roues de franchir un carrefour en
plusieurs fois.
Par analogie avec les définitions relatives aux accès des autoroutes Ie terme nez (d'îlot) est réserve à la tête
d'îlot marquant la divergence de deux courants (îlots directionnels ou séparateurs de deux courants de
même sens) ou I'entrée dans Ie carrefour (îlots séparateurs de deux courants de sens oppose); Ie terme
pointe (d'îlot) est réservé aux autres cas.
On appelle épure de giration d'un véhicule la surface géométrique balayée par ce véhicule lorsqu'il
effectue un changement de direction.
II est possible d'approcher la courbe intérieure d'une épure de giration au moyen d'un cercle de
rayon unique, ou mieux d'une courbe (symétrique ou dissymétrique) constituée par 3 cercles tangents, dite
courbe à 3 centres (de cercle).
Dans tout projet d'aménagement de carrefour il convient de s'assurer, pour chaque courant
autorise des possibilités de passage physique des véhicules.
Cette vérification s'effectue pour un véhicule choisi en fonction de la fréquentation du carrefour
parmi une liste de véhicules- types.
Pour un véhicule de type détermine, on appelle rayon de contrôle la valeur minimale de la combe
intérieure acceptable.
Ainsi tout carrefour est une partie importante d’une route. L’efficacité, la vitesse, la sécurité, le coût
d’exploitation et la capacité en dépendent. On classe les carrefours en quatre types :
1. le carrefour à trois branches,
2. le carrefour à quatre branches
3. le carrefour à branches multiples et
4. le carrefour giratoire dont les branches ne se croisent pas mais sont raccordées entre elles par une
chaussée continue à sens unique, de forme ovale ou circulaire.
On doit éviter les carrefours ayant plus de quatre de branches.
Dans tous les carrefours, les routes devraient se croiser autant que possible à angle droit. L’angle
d’intersection de toute façon, doit être compris entre 70° et 110°. Lorsqu’une route en croise une autre
suivant un angle plus aigu, on doit corriger l’alignement de la route la moins importante des deux par
l’introduction de courbes horizontales adéquates. Voir figure 2.1. Rectification des carrefours
Lorsque la pente longitudinale d’une route secondaire croisant une route importante est supérieur au
dévers normal de la chaussée de la route importante, on doit corriger le profil de cette route secondaire
comme l’illustre la figure2.2. Les courbes verticales utilisées pour corriger le profil doivent en tout temps
respecter la distance de visibilité d’arrêt.
Figure2.2
Correction des niveaux des routes secondaires aux carrefours2.
Lorsque la pente d’une route secondaire qui croise une route principale, dans une section en courbe de
cette dernière, est de même sens que le dévers de la courbe, on doit faire en sorte que le tracé en profil
de la route secondaire épouse exactement la pente du dévers. Son tracé en plan doit suivre un rayon
de la courbe du chemin principal. Le diagramme de la figure 2.3 illustre le cas.
Note : La pente longitudinale maximale permise étant de 5%, il faut éviter toute intersection de chemin
secondaire dans la partie en courbe d’une route dont le dévers serait supérieur à 5%. Lorsque la pente
de la route secondaire est de sens contraire au dévers, on peut corriger le profil comme l’indique le
diagramme B de la figure 2.3 Cependant, il vaut mieux trouver une autre localisation pour la route
secondaire ; on évite ainsi l’intersection dans la courbe.
Dans tout carrefour, en milieu rural, la visibilité devrait être assez bonne pour permettre aux automobiles
d’apercevoir les véhicules qui s’approchent et d’éviter la collision. Par exemple, un conducteur, en position
d’arrêt sur une route secondaire, doit avoir le temps, après avoir constaté que la route principale est libre,
de traverser complètement cette route principale avant que sur cette route n’arrive un véhicule au
carrefour.
Afin de trouver l’ordre de grandeur de la distance requise de visibilité, prenons un cas spécifique : un
véhicule semi-remorque type WB15 veut traverser une route à 2 voies mesurant 3.75m chacune, pour
laquelle Vr= 100 Km/h,
Les rayons des courbes que les véhicules peuvent réussir à négocier sont des rayons de courbes pour une
vitesse inférieure à 15km/h. Il peut être avantageux de prévoir des courbes pouvant se prendre à des
vitesses peu élevées. La vitesse minimale souhaitable devrait être la moitié de la vitesse de référence de la
route d’un véhicule qui quitte le carrefour. Voir figures ci-dessous
Trajectoire de virage minimal et rayon minimal des courbes6
Figure 2.5
Trajectoire de virage minimal et rayon minimal des courbes5.
R= où v = vitesse (km/h)
e = dévers (m/m)
= coefficient de frottement latéral des pneus
Le coefficient de frottement utilisé pour les virages des carrefours varie de 0,17 à 0,32 lorsque la vitesse
passe de 60km/h à 25km/h. Les dévers étant moins élevés que sur les routes en général, on obtient, par
l’application de la formule et en choisissant certaines valeur éprouvées pour les dévers, les rayons que
donne le tableau ci-après.
Tableau 2
Rayons minimaux des courbes
25 0 15 15
30 0,02 25 20
35 0,03 35 25
40 0,04 45 35
45 0,05 60 40
50 0,06 75 50
55 0,08 95 60
60 0,08 115 70
Pour adoucir la conduite dans les virages, on insère des spirales entre les courbes circulaires et les
alignements droits. Comme l’indiquent les paramètre donnés dans le tableau, ces spirales sont plus courtes
que celles utilisées sur les grandes routes.
Le taux de changement du dévers ne doit pas généralement dépasser 0,10m/m par 40m de longueur. Le
tableau 3 donne les valeurs des taux de changement de dévers. On peut augmenter ces valeurs de 25%
lorsque les chaussées sont étroites et diminuer de 25% lorsqu’elles sont larges.
Tableau 3
Variation des dévers
vitesse de référence (km/h) 25 30 40 50 55 et +
variation du dévers (m/m/40m) 0,10 0,10 0,09 0,08 0,07
(m/m/10m) 0,03 0,03 0,022 0,020 0,016
On peut rarement donner à la section où débute le virage, là où le trafic quitte la route principale, le dévers
qu’elle devrait avoir. Une arête trop prononcée à la limite de la route principale ferait déraper les véhicules.
Il vaut donc mieux, quand c’est possible, prolonger dans la route de dégagement la pente de la route
principale. Quand c’est impossible, la différence algébrique entre le dévers de la route et celui du virage ne
doit toutefois pas dépasser une certaine valeur pour que l’arête entre les deux routes ne soit pas trop vive.
La figure 2.7, illustre le développement des dévers au commencement des virages. La distribution dans une
courbe d’entrée serait analogue.
Figure 2.7
Développement des dévers aux sorties7
Les courants de circulation à un carrefour se classent en quatre situations qu’on peut qualifier de conflit :
- l’écoulement divergent qui pose un choix entre plusieurs directions (une bonne signalisation les atténue) ;
- l’écoulement convergent qui apparaît lorsqu’un courant de circulation doit s’insérer dans un autre ;
- le croisement à 90° (ou cisaillement) qui se produit en l’absence de feux de circulation ;
- l’entrecroisement, succession de croissement multiples lorsque les virages à gauche sont permis.
Dans un carrefour giratoire s’ajoutent les conflits d’entrecroisement. La chaussée de raccordement doit
être assez longue entre deux branches pour permettre aux véhicules les conflits possibles entre véhicules et
piétons, le nombre de conflits augmente considérablement. La figure 2.8 ci-dessous en donne un aperçu.
A. Voies auxiliaires
Ces voies servent de voies d’accélération, de décélération ou d’attente. Elles diminuent les risques
d’accident et minimisent les conflits de divergence et de convergence. Ces voies sont situées à gauches ou à
droite des voies principales de même direction. Elles sont illustrées aux figures 2.9 à 2.12.
Figure 2.11
Tracé de voies de virage avec terre-plein11.
Les îlots directionnels acheminent la circulation selon des trajectoires bien définies. Ils guident
l’automobiliste vers la voie appropriée à sa destination. Ils séparent les virages à droite du trafic principal.
Les îlots séparateurs sont aménagés afin de séparer les courant de circulation dans la même direction ou en
sens inverse. Ils sont utilisés pour protéger les virages à gauche.
Les îlots de refuge protègent les piétons qui veulent traverser la route. Ils peuvent aussi les aides à monter
et descendre des véhicules du transport en commun. Les figures 2.13 et 2.14 illustrent ces différents types
d’îlots.
Figure 2.13
Ilots avec bordure sans accotement13.
Ces largeurs dépendent des débits de trafic et des types de véhicules. Comme l’indique le tableau 5, les
largeurs sont données en fonction du rayon et des catégories d’exploitation.
Tableau 5
Largeur de référence des couloirs aux carrefours15.
Alignement 3,75 4,50 4,50 5,75 5,75 6,50 7,50 8,25 8,25
Notes : Ajouter 250mm aux catégories I et III pour couloir avec une bordure infranchissable.
Ajouter 500mm aux catégories I et III, et 250mm à la catégorie II pour couloir avec deux bordures
infranchissables.
Soustraire la largeur de l’accotement stabilisé à la catégorie II, le résultat ne pouvant être inférieur
aux valeurs minimales de la catégorie I.
Soustraire 500mm dans la catégorie III pour un accotement de 1m ou plus.
Condition de trafic A : prédominance de véhicules P, mais prise en compte de camions SU.
Condition de trafic B : suffisamment de camions SU pour influencer l’aménagement, mais prise en
compte des semi-remorques.
Condition de trafic C : suffisamment de semi-remorques et de camions WB pour influencer
l’aménagement.
Les arrêts commandés, les interdictions de virage à gauche, les feux de circulation sont autant de moyens
qui peuvent favoriser l’écoulement principal et diminuer les conflits.
Il arrive dans certains cas qu’une courbe soit formée de deux ou plusieurs courbes circulaires de rayons
différents, tangentes l’une de l’autre du même côté d’une tangente commune, le F.C. d’une courbe se
confondant avec le C.C. de la courbe suivante.
Prenons comme exemple le schéma de la figure 2.15 dans lequel la bretelle se termine par une courbe
composée de deux courbes circulaires de 50m et de 20m de rayon respectivement.
Figure 2.15
Implantation : On place le C.C. de l’ensemble en chaînant T, puis le F.C. de l’ensemble en chaînant T’’. Le P.I.
de la première courbe est placé en chaînant T1 à partir du C.C. Le P.I. de la deuxième courbe est placé en
chaînant T2 à partir du F.C. on joint les deux P.I. et l’on chaîne I1 le long de cette droite de façon à fixer la
position du point commun aux deux courbes. Chaque courbe est implantée indépendamment de l’autre.
Avant l’utilisation intensive des spirales, toutes les entrées et sorties d’autoroutes étaient formées de
courbes circulaires composées. Mais, comme il n’est pas exclu qu’on ait travailler un jour sur un tronçon
existant, il est utile de connaître cette méthode de calcul.
Figure. 2.16
Le P.I. de l’ensemble est généralement connu. L’angle est mesuré. On fixe les angles d’intersection et les
rayons qu’on veut donner aux différentes courbes ; n’oublions pas que la somme des angles d’intersection
doit égaler .
Figure 2.17
Figure 2.18
Figure 2.19
Le chaînage connu du P.I. étant 1 + 624,873, le chaînage du premier point de tangence sera :
1 + 624,873 – 415,843 = 1 + 209,030.
En calculant, par rapport à l’axe A-P.I., les coordonnées de la ligne polygonale ABCD, on obtient :
Figure 2.20
Les coordonnées du point D vérifiant le chaînage du P.I et la largeur de la tangent T’’, les calcules sont bons.
Il ne reste qu’à implanter, par coordonnées, les points A, B, C et D, en prenant de ces C.C. et F.C., tout autre
point désiré sur une des courbes.
Figure 2.21
Figure 2.22
Pour respecter les courbes de rayon minimal que peuvent négocier les différents types de véhicule à un
carrefour (voir les figures 2.5 et 2.6), l’aménagement de courbes composées symétriques à trois centres est
l’arrangement qui suit le plus fidèlement les traces des pneus. Le tableau 6 donne les rayons qu’on doit
utiliser pour le bord du revêtement, compte tenu du surplomb de certaines parties des véhicules. La vitesse
considérée est faible, environ 15km/h. on appelle ici ‘’décalage’’ la distance entre l’arc prolongé de la
courbe centrale et la tangente de l’arrangement.
Tableau 6
Rayons des courbes symétriques19.
Implantation : la courbe étant symétrique, les valeurs qu’on trouverait sur la deuxième tangente seraient
les même que celles déjà trouvées sur la première tangente. On implante les C.C et F.C. des trois courbes
par ordonnées à la tangente.
Les courbes composées symétriques est parfois remplacée par une courbe asymétrique dans un virage,
surtout lorsque beaucoup de véhicules semi-remorques sont susceptibles d’emprunter ce virage. Une
courbe est asymétrique lorsque ses trois rayons de longueurs différentes. Le décalage d 1 entre la courbe et
la première tangente, est alors différent du décalage d 2 entre la courbe centrale et la deuxième tangente.
Le tableau 7 donne les rayons qu’on doit utiliser pour le bord du revêtement.
Les feux de signalisation qui feront l’objet d’un autre chapitre sont installés dans les carrefours pour
supprimer les principaux conflits.
A- Sections d’entrecroisement
Une section d'entrecroisement est une voie à sens unique, généralement large, dans laquelle s'opère le
triage de véhicules provenant de deux directions confluant tangentiellement et sortant dans deux
directions divergeant aussi tangentiellement. Cette disposition permet de remplacer le cisaillement de deux
voies à sens unique (fig. 24).
C'est surtout dans les carrefours giratoires que l'on rencontre pratiquement de telles sections, mais on en
trouve d'autres exemples dans les autoroutes et voies rapides urbaines, quand les échangeurs sont
rapprochés.
Fig. 24.
Pour que le tri des véhicules entre les divers courants puisse se faire sans embouteillage et avec une vitesse
moyenne suffisante, les dimensions de la section (longueur et largeur) doivent être adaptées d'une part à
l'intensité de la circulation totale, d'autre part à la proportion des véhicules qui changent de circuit. On
trouve dans le Higway Capacity Manual les indications suivantes :
La longueur est fonction du débit et de la vitesse que l'on veut pouvoir obtenir : elle est donnée par le
tableau ci-dessous :
DEBIT D’ENTRECROISEMENT
VITESSE (1)
1 000 v/h 2 000 v/h 3 000 v/h
65 km/h 135 m 400 m 800 m
50 km/h 50 m 150 m 350 m
35 km/h 40 m 100 m 200 m
Quant à la largeur de la section d'entrecroisement, elle doit correspondre à un nombre n de voies donné
par l'expression ci-après :
n = (W1 + 3W2 + F1 + F2) /C
W1 = nombre de véhicules par heure de plus fort mouvement d’entrecroisement.
W2 = nombre de véhicule par heure du plus faible mouvement d’entrecroisement.
F1 et F2 nombre de véhicule par heure parcourant la section sans entrecroisement (fig. 61).
C capacité normale du courant ininterrompu pour une voie à sens unique, par heure et par voie (C varie de
800 à 1 200 véhicule/heure pour une circulation composée de véhicules particuliers. Voir chap. V, § VII).
B- Carrefours giratoires.
Les carrefours giratoires (fig. 25) ordonnent une circulation à sens unique dont le triage se fait par
l'intermédiaire de sections d'entrecroisement : la solution n'est recommandable, en général, que si les
débits des branches sont du même ordre de grandeur.
(1) C'est la vitesse de référence dans la section d'entrecroisement (par exemple le carrefour giratoire) que
l'on prend égale à 70 % de la vitesse de référence de l'itinéraire.