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• Définition de l’autoroute

L’autoroute c’est une Voie exclusivement réservée à la circulation des véhicules


automobiles, ne comportant qu'un nombre limité d'accès, établis de façon à éviter tout
cisaillement et ne présentant aucun croisement à niveau.
La différence entre une autoroute et une route à chaussées séparées ? L'autoroute
est un type de route, alors qu'une route à chaussées séparées est une manière d'aménager
les voies de circulation. Une autoroute est nécessairement à chaussées séparées, mais elle
n'est pas la seule
Tout d'abord, il est possible de distinguer une autoroute d'un autre type de route grâce au
nombre de voies composant l'une de ses sections. Ensuite, qu'il circule sur 2, 3 ou 4 voies, pour
rentrer sur une autoroute, l'usager doit toujours emprunter une voie d'insertion.
Une autoroute est une voie de communication routière à chaussées séparées, réservée à
la circulation à vitesse élevée des véhicules motorisés (automobiles, motos, poids lourds). Elle ne
comporte aucun croisement à niveau et les deux sens de circulation sont séparés par un terre-
plein central ou une glissière de sécurité, délimités par une bande d'arrêt d'urgence (BAU) et est
accessible grâce à des points aménagés à cet effet1 appelé échangeur, qui permet de raccorder
une autre autoroute.

Des sorties sont régulièrement proposées pour permettre aux conducteurs d'accéder à d'autres
routes ou à une aire de repos.

Une définition internationale du concept d'autoroute a été définie lors de la convention de Vienne
sur la circulation routière notamment suivie par de nombreux pays européens, mais certains pays
non signataires peuvent avoir une conception différente, basée sur des définitions plus locales,
notamment en Amérique du Nord, en Océanie et en Asie.

Dans certains pays, les appellations voie rapide et voie express (ou semi-autoroute en Suisse)
semblent plutôt réservées au réseau routier traditionnel, partiellement mis aux normes
autoroutières (élargissement de voies, chaussées séparées et déviations d’agglomérations) et
partiellement non mis aux normes. L'existence de voie rapide ou de voie express peut parfois
être une étape intermédiaire et longue pour passer d'un réseau traditionnel à un réseau
autoroutier.

Le concept d'autoroute naît en Allemagne avec l'AVUS en 1909. La première autoroute au


monde (en italien : autostrada), l’autoroute des Lacs a été construite en Italie en 1924 pour
relier Milan à la région des lacs (85 km).

Par analogie, on parle d’autoroutes de l’information2 pour qualifier les réseaux de communication


à haut débit qui permettent l’échange de données entre systèmes informatiques.

• Comment construire une autoroute


Les étapes de la construction d'une route
• Planification et consultation publique (de six à 12 mois ou plus) ...
• Étude de l'environnement, levés et conception préliminaire (d'un an à trois ans) ...
• Tracé et achat de terrain (deux ans) ...
• Nivellement (d'un an à deux ans) ...
• Ouvrages. ...
• Asphaltage, signalisation et éclairage.
Une autoroute présente plusieurs caractéristiques :

• elle comporte deux chaussées à sens unique, séparées par un terre-plein central (TPC) ou une
double glissière de sécurité, ce qui rend très improbables les chocs frontaux ;
• chaque chaussée comporte une ou plusieurs voies de circulation, ainsi qu'une bande d'arrêt
d'urgence (BAU) sur le côté extérieur de celle-ci, laquelle est en général également bordée par
une glissière de sécurité ou un terre-plein et qui permet de s'arrêter en cas d'urgence sans
gêner la circulation. Sur certaines portions réduites, la BAU est inexistante : la vitesse limite est
alors abaissée.

Une autoroute peut être équipée de bornes d'appel d'urgence : elles sont disposées tous les
2 000 mètres (en France). Leur utilisation permet aux secours de localiser rapidement l'appelant, ce
qui permet à l'usager, en cas de problème mécanique, de demander de l'assistance grâce à ces
bornes. Une autoroute ne comporte généralement aucun croisement à niveau, donc l'accès et la
sortie se font par des bretelles dont le tracé est tangentiel à celui de la chaussée, appelées « voies
d'insertion » ou de « décélération », et qui permettent au véhicule entrant d'adopter la vitesse du flux
de circulation pour pouvoir mieux s'y intégrer (tout en cédant la priorité aux véhicules circulant sur
l'autoroute) ; les croisements entre autoroutes et avec le réseau routier ordinaire se font par des
échangeurs6.

Cette infrastructure permet de rouler à des vitesses moyennes nettement plus élevées que celles
permises sur les routes normales tout en conservant un niveau de sécurité acceptable.

L'autoroute constitue un monde clos au sens propre (délimité par des clôtures) et dispose de
services aux automobilistes : station-service, aires de

• Les avantages des autoroutes


Selon le CGDD, 20 km/h de moins sur les autoroutes permettraient d'éviter 22 morts, 198
blessés graves hospitalisés et 1 852 blessés légers par an. ... Car les autoroutes sont les axes
les moins accidentogènes du pays

• Les convénients des autoroutes


Les autoroutes peuvent apporter certains inconvénients : à l'environnement : pollution, polluants
liquides (dont sel de déneigement et pesticides emportés par les eaux), mortalité animale,
pollution lumineuse, destruction du paysage, etc ; aux habitants : bruit, odeurs, vibrations…

• Historique des autoroutes


• Historique mondiale
Le concept d'autoroute naît en Allemagne avec l'AVUS en 1909. La première autoroute au
monde (en italien : autostrada), l'autoroute des Lacs a été construite en Italie en 1924 pour
relier Milan à la région des lacs (85 km ).
• Historique en algérie
Le projet d'autoroute reliant les grandes villes du nord est envisagé dès les années 1970 par le
ministère algérien du plan.

Les études préliminaires ont été réalisées en 1983. Elles ont porté sur le choix du couloir du tracé,
les prévisions du trafic, l’évolution des indicateurs économiques et les différentes incidences du
projet, elles ont donné lieu, au cours de leur réalisation, à de nombreuses concertations et ont abouti
au choix du couloir, approuvé en Conseil des Ministres au mois de juin 1987.

Les études d'avant projet sommaires (APS) sur environ 1 100 km entre Annaba et Tlemcen ont été
engagées en 1988 et terminées en 19942.

Le financement du projet par les pouvoirs publics dans un contexte d'endettement est très
compliqué. Durant les années 1990 et 2000, les premiers tronçons sont financés par des prêts
étrangers.

Le 18 juin 1990, la Banque européenne d'investissement (BEI) accorde un prêt de 40 millions


d'euros pour un premier tronçon de 30 km entre Blida et El Affroun3. Un an plus tard en 1991, la
même institution prête 31 millions d'€ pour le contournement de la ville de Bouira4. En 1993 et 1994,
c'est un total de 100 millions d'euros qui sont débloqués pour le tronçon Lakhdaria - Bouira5. De
nouveau 140 millions d'€ en 20006 et 70 millions d'€ en 20027 sont investis pour terminer ces deux
tronçons est et ouest d'un total 80 km. Leur réalisation par des entreprises algériennes ne sera
achevée qu'entre 2004 et 2006.

Le 3 octobre 1995, un nouveau tronçon de 30 km entre El Affroun (wilaya de Blida)


et Hoceinia (wilaya de Aïn Defla) est déclaré d'utilité public et une enveloppe de 266 millions de
dinars est dégagée pour les expropriations8. Ce n'est qu'en 2002 que le Fonds arabe pour le
développement économique et social (FADES) accorde un prêt de 86 millions de dollars, qui ne sera
consommé qu'à 30% pour sa réalisation9,10.

Entre 1996 et 2002, la Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 161 millions


de dollars pour le tronçon de contournement de la ville de Constantine sur 29 km entre Aïn Smara et
El Meridj11,12,13.

Avec le retour des équilibres et la bonne santé des finances publiques, le président Abdelaziz
Bouteflika décide en février 2005, près d'un an après sa réélection de financer l'intégralité des
tronçons restants par le trésor public, contre l'avis de son ministre des finances 14.
Le 25 juillet 2005, un décret exécutif est publié pour déclarer d'utilité publique l'opération portant
réalisation de l'autoroute Est-Ouest sur l'ensemble de son tracé 15.

• Liste des autoroutes de l'Algérie

L'Algérie compte en 2019, un réseau autoroutier d'environ 1 439 km en 2x3 voies. Il s'agit du


troisième réseau autoroutier au niveau africain après celui du Maroc et d'Afrique du Sud.

Le réseau autoroutier algérien est exploité par l'Algérienne des autoroutes (ADA). Pour le moment,
l'ensemble du réseau autoroutier algérien est sans péage. Les gares de péages sont en voie de
finalisation et le lancement du péage autoroutier est prévu pour début 2021 1. La vitesse maximale
autorisée sur l'ensemble du réseau est de 120 km/h.

• Règles de nomenclature[modifier | modifier le code]


En Algérie, les routes classées en autoroute ont pour préfixe la lettre A suivie de deux digits. Les
bifurcations sont numérotées également par la lettre A suivie du numéro de l'autoroute de
branchement et de deux autres digits.

• Réseau autoroutier[modifier | modifier le code]


• A1 Autoroute de l'Ouest : Alger - Maghnia[modifier | modifier le
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Autoroute A1 près d'Oran

• Longueur : 558 km en 2x3 voies


• Date d'achèvement : 2010
• Principales villes : Alger, Blida, Khemis Miliana, Chlef, Relizane, Mohammadia, Sidi Bel
Abbès, Tlemcen, Maghnia

• A2 Autoroute de l'Est : Alger - El Tarf[modifier | modifier le code]

Autoroute A2 près de Bouira

• Longueur : 658 km en 2x3 voies


• Date d'achèvement : 2012 (  en cours de finalisation).
• Principales villes : Alger, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Sétif, El Eulma, Constantine, Annaba, El
Tarf

• A Autoroute Nord-Sud : Médéa - Boughezoul[modifier | modifier le
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Autoroute Nord-Sud près de Médéa

• Longueur : 115 km en 2x3 voies


• Date d'achèvement : 2019 (  en cours de finalisation).
• Principales villes : Médéa, Berrouaghia, Ksar el Boukhari, Boughezoul

• Pénétrantes[modifier | modifier le code]
P 4  Oran - Oued Tlélat
• 2011 : Pénétrante 4 : Autoroute Est-Ouest - Oran : 30 km (  en cours d'extension vers le port
d'Oran).

{{{1}}} {{{2}}}  Bouira - Sour El Ghozlane

2018 : 31 km

• Rocades et évitements[modifier | modifier le code]


 Rocade Nord d'Alger

• 16 km à 2x3 voies sur la majeure partie de l'autoroute


• Elle relie Alger-Centre à Dar El Beïda

 Rocade Ouest d'Alger

• 16 km à 2x3 voies.


• Elle relie Chéraga à Tessala El Merja

 Rocade Sud d'Alger

 2e Rocade Sud d'Alger

 Rocade Sud de Tizi Ouzou

• En projet[modifier | modifier le code]
• A0 Autoroute des Hauts Plateaux[modifier | modifier le code]

• 1 030 km à 2x3 voies.


• Elle reliera la wilaya de Tlemcen (frontière marocaine) à la wilaya de Tébessa (frontière
tunisienne).
• Cette autoroute sera dotée de plusieurs équipements, notamment d’une ligne de fibre optique.
• Le projet est divisé en plusieurs tronçons ; le coup d'envoi des travaux du premier tronçon qui
reliera la ville de Batna à celle de Khenchela, sur un linéaire de 102 km, a été officiellement
donné le jeudi 30 octobre 2014. La durée des travaux octroyée à ce tronçon est de 18 mois 16

• Pénétrantes[modifier | modifier le code]
P 1  Ghazaouet - Maghnia 

• Elle reliera la ville de Ghazaouet à l'Autoroute Est-Ouest au niveau de l'échangeur


de Maghnia (Wilaya de Tlemcen).
• Longueur du tracé : 41 km.
• Le nombre de voies sera de 2x3.

P 4  El Kerma - Port d'Oran 


• Elle reliera le port d'Oran à l'Autoroute Est-Ouest au niveau de l'échangeur d'El Kerma (Wilaya
d'Oran). Il reste seulement le tronçon de 8 kilomètres à l'extrémité du port d'Oran.
• Longueur du tracé : 26 km.
• Le nombre de voies sera de 2x3.

P 6  Saïda - Sig 

• Le premier tronçon de 43 km, qui reliera la ville de Mascara à l'Autoroute Est-Ouest au niveau
de l'échangeur de Sig (Wilaya de Mascara), est en travaux depuis 2014.

P 7  Mostaganem - Relizane 

• Elle reliera la ville de Mostaganem à l'Autoroute Est-Ouest au niveau de l'échangeur d'El


Hamadna (Wilaya de Relizane). Partiellement ouverte sur quinze kilomètres. Fin des travaux
avant le début de l'année 2020.
• Longueur du tracé : 66 km.
• Le nombre de voies sera de 2x2.

P9 A  Chlef - Ténès 

• Elle reliera la ville de Ténès à l'Autoroute Est-Ouest au niveau de l'échangeur de la Z.I. d'Oued
Sly (Wilaya de Chlef).
• Longueur du tracé : 54 km.
• Le nombre de voies sera de 2x3.
• Les travaux ont débuté depuis janvier 2015 pour la première tranche de 22 km17.

P 15  Tizi Ouzou - Bouira 

• Elle reliera la ville de Tizi Ouzou à l'Autoroute Est-Ouest au niveau de l'échangeur


de Djebahia (Wilaya de Bouira).
• Longueur du tracé : 48 km.
• Le nombre de voies sera de 2x3.
• Les travaux ont débuté depuis mars 201418.

P 16  Béjaïa - Bouira 

• Elle reliera la ville de Béjaïa à l'Autoroute Est-Ouest au niveau de l'échangeur de Hanif (Wilaya


de Bouira).
• Longueur du tracé : 100 km.
• Le nombre de voies sera de 2x3.
• Les travaux ont débuté officiellement depuis le 27 avril 201319. Le premier trançon
jusqu'à Akbou a été inauguré en mars 2017. La pénétrante dans sa totalité sera livré en 2020.

P 18  El Eulma - Jijel 

P 20  Batna - Chelghoum Laïd 

• Elle reliera la ville de Batna à l'Autoroute Est-Ouest au niveau de l'échangeur de Chelghoum


Laïd (Wilaya de Mila).
• Longueur du tracé : 62 km.
• Le nombre de voies sera de 2x3.
• Les travaux d'une première tranche de 20 km ont débuté officiellement le 3 juillet 201420.

P 21  Skikda - El Harrouch 

• Á l'étude[modifier | modifier le code]
 Azazga - Azeffoun

• Longueur du tracé : 28 km.
• Le nombre de voies sera de 2x3.
• Les travaux devraient être entamés courant 2015.

P 10  Khemis Meliana - Tissemsilt - Tiaret

• Longueur du tracé : 160 km.

P 2  Tlemcen - El Aricha

P 3A  Sidi Bel Abbès - Beni Saf

P 3B  Sidi Bel Abbès - Saïda

P 5  Oued Tlélat - Arzew

P 8  Relizane - Sougueur

P 9B  Chlef - Tissemsilt

P 10  Khemis Miliana - Tiaret

P 11  Boumedfaâ - Tipaza

P 13  Larbaâ - Aïn El Hadjel

P 14  Bouira - Bir Ghbalou


P 17  M'sila - 4e Rocade Sud d'Alger'

P 19  Sétif - Magra

P 22  Aïn Berda - annaba

P 23A  Dréan - Annaba

P 23A  Dréan - Tébessa

• Rocades et évitements[modifier | modifier le code]


 3e Rocade Sud d'Alger

 4e Rocade Sud d'Alger

 2e Rocade d'Oran

 Rocade Nord de Tizi Ouzou

• Réseaux routiers connexes[modifier | modifier le code]


L'Autoroute Est-Ouest est une autoroute spacieuse et conçue avec une multitude d'ouvrages d'art
répondant aux normes internationales, avec des pénétrantes qui la relient à toutes les villes
d'Algérie.

• Voies rapides[modifier | modifier le code]


Voie rapide Alger - Tizi Ouzou

•  1986 : Dar El Beïda - Bordj Menaïel de 62,5 km


•  1990 : Bordj Menaïel - Tizi Ouzou de 38 km
•  1990 : Pénétrante de Boumerdès de 4 km
•  2002 : Dédoublement Tizi-Ouzou - Tala-Toulmouts de 12 km
•  2005 : Rocade Sud de Tizi-Ouzou de 12,3 km

Voie rapide Thenia - Lakhdaria

•  1990 : Thenia - Ammal de 10 km

Voie rapide Alger - Blida

•  1990 : Birkhadem – Blida de 32,5 km


•  2006 : El Harrach - Baraki de 7 km

Voie rapide Oran - Tlemcen


•  2010 : Tlemcen - Aïn Temouchent de 74 km
•  2010 : Aïn Témouchent - Oran de 68 km
•  2008 : El Malah - Terga de 9 km

Voie rapide Oran - Sidi Bel Abbes

•  2009 : Oran - Sidi Bel Abbes de 77 km

Voie rapide Oran - Mostaganem

•  1988 : Oran - Gdyel - Arzew - Mostaganem de 70 km

Voie rapide Bordj Bou Arréridj - El Eulma

•  2006 : Bordj Bou Arriedj - Sétif de 66 km


•  2009 : Sétif - Amoucha de 18 km
•  2002 : Sétif - El Eulma de 27 km
•  2009 : El Eulma - Tadjenanet de 24 km
•  2010 : Sétif - Ain Oulman de 33 km
•  2011 : contournement nord-est de Sétif de 18 km

Voie rapide Béchar – Béni Ounif

•  Béchar – Béni Ounif sur 101 km 2 × 2 voies (  en construction).

Voie rapide Khemis Miliana - Tissemsilt

•  Khemis Miliana - Tissemsilt sur 160 km 2 × 2 voies (  en construction).

Voie rapide Maghnia – Marsa Ben M'Hidi

•  Maghnia – Marsa Ben M'Hidi 60 km 2 × 2 voies (  en construction, 12 premiers km livrés).

Voie rapide Ghazaouet– Marsa Ben M'Hidi

•  Ghazaouet – Marsa Ben M'Hidi 60 km 2 × 2 voies (  en construction).

Voie rapide Béni Saf – Sidi Bel Abbes21


•  Béni Saf – Ain Témouchent 30 km 2 × 2 voies (  en construction).
•  Béni Ain Témouchent Sidi Bel – Abbes 55 km 2 × 2 voies (en projet).

Voie rapide Ain Témouchent – Oran par N108 21

•  Béni Ain Témouchent – Hammam Bou Hadjar – Ain Larbraa – Tamazougha – El Hamoul
70 km 2 × 2 voies (  en construction).

Voie rapide Hadjert Ennous(w.Tpaza)-Bou Ismail(w.Alger) 82 kilomètres

• Rocades[modifier | modifier le code]
Rocades d'Alger

Réseau autoroutier d'Alger

•  1985 : Rocade Nord (Alger-Centre - Dar El Beïda) de 16 km


•  1988 : Liaison rocade Nord - rocade Sud (Mohammadia - Oued Ouchaïah) de 4 km
•  1988 : Rocade Est Bordj El Kiffan - Aéroport de 4,5 km.
•  1996 : Rocade Sud (Douaouda - Dar El Beïda) de 45,5 km
•  2009 : 2e rocade Sud (Zéralda - Boudouaou) de 68 km.2X3 Voies

Rocades d'Oran

•  1989 : Pénétrante Sud (Oran - Es Sénia - Oued Tlelat) de 22 km


•  2007 : Rocade Sud (Bir El Djir – Es Sénia - Messerghine de 32 km
•  2007 : Es Sénia - Sidi Chami de 6 km

Rocades d'Annaba

•  1985 : Berrahal - Annaba de 28,5 km


•  1985 : Rocade Est de 3,5 km
•  2005 : Pénétrante Sud (El Hadjar - El Bouni - Annaba) de 11,5 km

Rocades de Constantine

•  1988 : Rocade Est (Constantine - El Khroub- El Gourzi) de 35 km


•  2004 : Rocade Sud (Aïn Smara - Zighoud Youcef) de 31 km
•  2008 : Rocade Nord-Est (Ali Mendjeli - El khroub) de 10 km

Rocades de Batna
•  1997/2009 : Batna - Ain yagout de 40 km
•  2002/2010 : Batna - Aïn Touta - Elkantara de 60 km
•  2010/2011 : Batna - Ain djasser de 60 km

• Autoroute Est-Ouest
Autoroute est-ouest 

Historique

Ouverture
En construction depuis 2006
Caractéristiques

Longueur
1 216 km
Direction
est/ouest
Extrémité Est
Frontière algéro-tunisienne
Extrémité

Ouest Frontière algéro-marocaine

Villes

principales
Constantine, Sétif,Bordj Bou Arreridj,Bouira, Alger, Blida, Médéa, Aïn Defla, Chlef, Sidi Bel Abbes, Tlemcen

Réseau
Agence nationale des autoroutes

modifier 

L’autoroute est-ouest est un projet autoroutier traversant toute l'Algérie parallèlement


aux côtes méditerranéennes. L'autoroute doit relier la frontière tunisienne près de la
ville d'El Kala à la frontière marocaine près de celle de Maghnia en passant près des
grandes villes algériennes du nord tel
que Annaba, Skikda, Constantine, Setif, Alger,Sidi Bel abbès, Chlef, Oran et Tlemcen,
sur une distance de 1 216 km (1 720 km en comptant les routes annexes et les
bretelles).

À la fin des années 1960, des études de planification ont mis en évidence la nécessité
d’une liaison autoroutière traversant la frange nord du pays d’est en ouest 1.

Débuté difficilement dans les années 1990 et dépendants de financements extérieurs, il


est dynamisé et totalement payé par les deniers publics en 2005.

Sa construction est achevée à 85 % depuis 2013. Une partie du lot dévolue au


groupement japonais Cojaal connait des difficultés ou reste inachevée.

Avec 11,4 milliards de dollars, c'est un des plus grands projets de travaux publics de
l'histoire2.

Le dernier tronçon de 84 km entre Annaba et la frontière sera livré en 20203.

L'autoroute Est-Ouest et les principales agglomérations de plus de 100 000 habitants du nord du pays.

• Sommaire

• 1Historique
• 1.1Années 1990, financement compliqué

• 1.22005, financement public

• 1.2.1Lancement et attribution

• 1.2.2Bureaux d'études

• 2Chronologie

• 2.1Tronçons livrés
• 2.1.1A 2 : Alger - Constantine

• 2.1.2A 1 : Alger - Maghnia

• 2.1.3A 1 : Pénétrante d'Oran

• 2.2En travaux

• 2.2.1A 2 : Annaba - El Tarf

• 3Échangeurs et aires

• 4Ouvrages d'art

• 5Sources

• 6Notes et références

• 7Annexes

• 7.1Articles connexes

• 7.2Lien externe

• Historique
Le projet d'autoroute reliant les grandes villes du nord est envisagé dès les années
1970 par le ministère du plan. Par la suite, les différents schémas directeurs routiers
nationaux (1975-1995 et 1995-2015) vont l'inclure dans leurs projections.

Les études préliminaires ont été réalisées en 1983. Elles ont porté sur le choix du
couloir du tracé, les prévisions du trafic, l’évolution des indicateurs économiques et les
différentes incidences du projet, elles ont donné lieu, au cours de leur réalisation, à de
nombreuses concertations et ont abouti au choix du couloir, approuvé en Conseil des
Ministres au mois de juin 1987.

Les études d’avant projet sommaires (APS) sur environ


1 100 km entre Annaba et Tlemcen ont été engagées en 1988 et terminées en 19944.
• Années 1990, financement compliqué[modifier | modifier le code]
Le financement du projet par les pouvoirs publics dans un contexte d'endettement est
très compliqué. Durant les années 1990 et 2000, les premiers tronçons sont financés
par des prêts européens, arabes et africains dans le cadre du développement.

Le 18 juin 1990, la Banque européenne d'investissement (BEI) accorde un prêt de 40


millions d'euros pour un premier tronçon de 30 km entre Blida et El Affroun5. Un an plus
tard en 1991, la même institution prête 31 millions d'€ pour le contournement de la ville
de Bouira6. En 1993 et 1994, c'est un total de 100 millions d'euros qui sont débloqués
pour le tronçon Lakhdaria - Bouira7. De nouveau 140 millions d'€ en 20008 et 70 millions
d'€ en 20029 sont investis pour terminer ces deux tronçons est et ouest d'un total 80 km.
Leur réalisation par des entreprises algériennes ne sera achevée qu'entre 2004 et
2006.

Le 3 octobre 1995, un nouveau tronçon de 30 km entre El Affroun (Blida)


et Hoceinia (Ain Defla) est déclaré d'utilité public et une enveloppe de 266 millions de
dinars est dégagée pour les expropriations 10. Ce n'est qu'en 2002 que le Fond Arabe
pour le Développement Economique et Social (FADES) accorde un prêt de 86 millions
de dollars, qui ne sera consommé qu'à 30% pour sa réalisation 11,12.

Entre 1996 et 2002, la Banque Africaine de Développement (BAD) a accordé un prêt de


161 millions de dollars pour le tronçon de contournement de la ville de Constantine sur
29 km entre Ain Smara et El Meridj13,14,15.
• 2005, financement public[modifier | modifier le code]
Avec le retour des équilibres et la bonne santé des finances publiques, le
président Abdelaziz Bouteflika décide en février 2005, près d'un an après sa réélection
de financer l'intégralité des tronçons restants par le trésor public, contre l'avis de son
ministre des finances16.

Le 25 juillet 2005, un décret exécutif est publié pour déclarer d'utilité publique
l'opération portant réalisation de l'autoroute Est-Ouest sur l'ensemble de son tracé 17.
• Lancement et attribution[modifier | modifier le code]L'appel
d'offres international limité, sur la base d'un cahier des charges précis, pour le projet de
l'autoroute Est-Ouest fut lancé le 23 juillet 2005. Plusieurs réponses furent enregistrées
(américaine, française, allemande et portugaise). C'est finalement deux consortiums qui
ont été sélectionnés : le chinois CITIC-CRCC et le japonais COJAAL. Les résultats
furent annoncés le 15 avril 2006 et les contrats de réalisation signés le 18 septembre
2006.
• Bureaux d'études
Les missions de contrôle et de suivi du projet est passée par un autre appel d'offres qui
a vu la sélection :

• du bureau d'études canadien "Dessau Soprane" pour le contrôle et le suivi


• du bureau d'études français "Egis-Route" pour la tranche ouest
• du bureau d'études canadien "SNC Lavalin" pour la tranche centre
• du groupement italien "ANAS Italconsult INCO " pour la tranche est

• Chronologie

Tunnel (2015).

Si le projet de l'autoroute est-ouest a démarré en 2006, plusieurs tronçons existaient


déjà. Les nouveaux tronçons ont commencé à être livrés petit à petit depuis 2008.

Les tronçons ouest et centre, réalisés par le groupement chinois CITIC-CRCC, ont été
livrés à la circulation, mais les travaux ne seront pas achevés avant 2016 sur la section
est, réalisés par le groupement japonais Cojaal. Des problèmes techniques ainsi que
l'incapacité de Cojaal à réaliser ce type d'infrastructures pourraient expliquer ce retard.
Un scandale de corruption avait déjà éclaboussé le projet en 2010 et la qualité des
travaux réalisés par CITIC-CRCC ne serait pas conforme aux normes internationales et
des travaux de réfection ont déjà été nécessaires 18.
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