Vous êtes sur la page 1sur 56

République Démocratique du Congo

Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique


UNIVERSITE DU CINQUANTENAIRE-LWIRO

UNI-50/ Lwiro, D.S. Bukavu, Province du Sud-Kivu, RDC


(Université publique de Sciences, Technologies et Innovations pour le Développement)

FACULTE DE SCIENCES DE L’INGENIEUR


DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

Option : structures et ouvrages d’art

ETUDE D’ADDUCTION D’EAU POTABLE


DANS LA LOCALITE DE MUKU DANS LE
TERRITOIRE DE WALUNGU

Mémoire de fin d’études présenté en vue de


l’obtention du diplôme d’Ingénieur en Génie Civil.

Par LUKULA NKULWE Julien

Directeur : BISHWEKA BIRYONDEKE Cherif

Encadreur : Trésor CISANGANI

ANNEEE ACADEMIQUE : 2018-2019


EPIGRAPHE

«Une eau potable est une ceinture de sécurité pour l’organisme»

Edith Boukeu.
Dédicace :

A nos parents Saturnin MURHEGA NKULWE et Christine MUHEHA,

Nous dédions ce travail


Remerciements :
Au terme de cette étude, je tiens à exprimer mes vifs remerciements, car l’accomplissement de
ce travail a été les fruits d’un effort partagé des personnes à qui nous présentons nos
gratitudes.
A l’Eternel Dieu des armées qui ne cesse de nous donner la bonne santé,
A notre directeur chef de travaux Ingénieur BISHWEKA BIRYONDEKE Cherif, qui malgré
ses multiples occupations, a accepté de nous diriger et mettre ainsi son expertise pour
l'accomplissement de ce modeste travail ainsi que l’assistant Ingénieur CISANGANI Trésor
pour son encadrement.
Nous remercions également les autorités académiques de l'Université du Cinquantenaire de
Lwiro pour la formation de qualité nous ont offert tout au long de notre parcours académique.
A nos chers parents : papa NKULWE Saturnin et MUHEHA Christine qui ont consacré leurs
efforts dans notre formation académique. Sans eux nous ne saurions être ce que nous sommes
aujourd’hui.
A mes oncles: Rodrigue CIRIGULA qui a pris soin de moi tout long de notre parcourt
académique, Christian MULUME ODERHWA, NTWALI NKULWE, Crispin PALUKU,
Léandre MUGISHO, Bertin AGANZE, Julienne FURAHA, Flavienne SIFA, Yvonne
CIRAGANE, Eveline NABINTU; Pour l’amour qu’ils n’ont cessé de nous témoigner.
Je remercie particulièrement la famille Rodrigue CIRIBAGULA et son épouse Anne-Marie
MAPENDO, pour nous avoir hébergés durant tout notre parcours universitaire ainsi que pour
la famille élargie : Neveux, cousins (Amand BIBETYO, Elvis ABALARHA, Afande
KAMERHE, …)
A nos camarades étudiants : Prospère BITAKUYA, Victorieux MUGISHO, Marlin
ASIFIWE, Joseph YAMONEKA, Yve KAVUZA pour leur aide, nous témoignons notre
gratitude
Nos remerciements s’adressent également à tous ceux qui de près ou de loin avaient contribué
à l'accomplissement de ce travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
UNI-50 : Université du cinquantenaire

SNEEL : Société Nationale d’Electricité

CEKA : Comité d’eau et de l’électrification de Kamisimbi

Ir : Ingénieur

A.E.P : Alimentation En eau potable

Cmjd : Consommation moyenne journalière domestique

Dotd : Dotation domestique

Pop : population

V : Vitesse

D : diamètre

S : Surface

J : Perte des charges

K : Coefficient de Rugosité

Q : Débit

Chw : Coefficient d’écoulement selon Hazen-William

rmoy : Taux d’accroissement

Dotp : dotation publique

Pn : population au temps Tn

Po : population au temps To

r : Taux de croissance

OMS : Organisation Mondial de la santé


RESUME
Le but de ce travail est d'étudier l'Adduction d’eau potable, aussi doter la localité MUKU
une eau potable en vue d’aider une femme villageoise de faire des longs trajets, mais aussi
contribuer au développement de ce milieu.

Les études menées nous ont montré que cette localité compte 1281habitants actuellement.

Les résultats nous ont proposés un réseau de distribution, en dimensionnant le réservoir de


stockage d’eau pour satisfaire la demande de la population, ceux qui nous a donnés les
résultats de construire un réservoir d’une capacité de251m³ avec un débit d’’ exploitation de
244m³ et une hauteur de 3,2m avec un diamètre de 10m.

Mots clés : une eau, adduction, distribution, réseau, étude, dimensionnement.


ABSTRACT

The goal of this work is to study the drinkable Water conveyance, also to equip locality MUKU a
drinking water in order to help a village woman to make long ways, but also to contribute to the
development of this medium.

The undertaken studies showed us that this locality currently counts 1281habitants.

The results proposed a distribution network to us, by dimensioning the storage tank of water to satisfy
the request population, those which gave us the results building a reserve of a capacity de251m³ with a
flow D '' exploitation of 244m³ and a height of 3,2m with a diameter of 10m.

Key words: a water, adduction, distribution, network, study, dimensioning.


0. INTRODUCTION GENERALE

1. Contexte :

La présente recherche a pour but «ETUDE D’ADDUCTIΟN D’EAU PΟTABLE DANS LA


LOCALITE DE MUKU, TERRITOIRE DE WALUNGU »

En République Démocratique du Congo, la gestion de l'eau potable en milieu rural a été


confiée aux entreprises privées. Ils ont comme mission de produire, distribuer et
commercialiser l'eau potable dans tous les milieux ruraux du pays.[CITATION mar90 \l 1036 ]

Cependant, le problème d’adduction d'eau potable est perçu en termes inégaux d’une localité
à une autre au sein de l’Etat congolais.

En effet, les contraintes budgétaires constituent un frein permanent pour le secteur de


l'eau potable de faire une conception et adduction d’eau potable à Muku.

De plus, les collectivités locales ne sont pas impliquées dans la gestion de l'eau. Celles-ci
ne sont pas associées et ont un faible budget qui ne permet pas les administrations locales
d'intervenir dans le système d’adduction d’eau.

En outre, la population n'est pas associée ni de près ni de loin à l'élaboration de projet


d'adduction d’eau.

Ce qui a pousser une confrontation entre le partenaire Asili et la Caritas avec l'Agglomération
de la localité Muku, alors le partenaire Asili s'était retiré du projet (CEKA. ; 2019)

Le manque d'eau amène les femmes à des dépenses excessives et à des efforts physiques
par fois surhumains.

Chose étonnante on puise l’eau d’étant qui provient dans le sol et qui n’est pas construite ni
rendue propre. Le manque d’eau en permanence dans ce milieu est un grands défis avec
lequel la population de kamisimbi en général et la localité Muku en particulier est confronté ;
(Assemblé générale au bureau de la localité Muku) ; nos ambitions est de mettre en œuvre à
Muku une politique de l‘eau suffisamment hardie pour couvrir ce secteur d’un réseau dense
d’ouvrage hydraulique et de lutter contre les maladies hydriques.

Le concept de l'effort de l'eau défini par Musibono (2006) devient ainsi un indicateur de
pauvreté. Il s'agit du temps consacré journellement par une femme rurale à la collecte d'eau
potable. Ce qui est opposé au travail productif. Les enfants sont particulièrement affectés par
la rareté de l'eau et l'insalubrité qui ont un impact sur la recrudescence de certaines maladies
(mycoses, gale, choléra, fièvre typhoïde, diarrhée, amibiase, etc.), une des causes principales
de la hausse de la mortalité dans notre pays. En effet, l'absence d'une eau salubre suffisante
pousse la population à recourir aux sources polluées qui occasionneraient les maladies
fréquemment. (Hôpital Général de Muku)

2. Problématique :

Pour le cas spécifique de MUKU force est de constater que l'alimentation en eau potable
sur l'ensemble du site n’existe pas et la population vit dans une situation de « manquement
d’eau potable »

Ce manquement en eau potable a comme conséquences :

- la consommation en eau potable qui n’existe pas pour servir la citée,


- manque de consommation d’eau potable rapport aux normes admissibles pour les
structures de santé,
- des écoles non alimentées en eau,
- un centre de santé non alimenté en eau
- des risques élevés d'épidémies des maladies hydriques.

Il convient de noter aussi que malgré un petit recevoir d’adduction d’eau potable de 25m³
financée par le SECATHΟ et réalisée par KARITAS BUKAVU en 2018 n’étais conçu pour
alimenter la localité de MUKU mais plutôt servir la population de Nyantende et ce qui a
pousser une confrontation avec le partenaire Asili.

Ceci nous amène à nous poser deux questions majeures à savoir :

- quelles sont les contraintes et difficultés qui ont poussé ces gens de capter une source
dans ce groupement sans pour autant leur servir d’une eau potable or ils n’en ont pas ?
- La localité de MUKU n'a telle pas des atouts majeurs pouvant l'amener à remédier à
cette situation ?
- N’y a t- il pas une source à capter pour doter à cette localité une eau à une source
gravitaire ?
En Effet, il est important de relever des efforts qui doivent être fait pour la mobilisation aussi
bien de moyens matériels que de ressources financière , et de proposer des alternatives pour
une contribution à l'amélioration de la qualité en eau potable dans ce groupement .

3. Hypothèses

Suite aux préoccupations soulevées dans cette problématique, nous prendrons en compte les
hypothèses suivantes :

- Il y-a absence d'une politique de l'eau potable dans ce milieu ;


- Les difficultés de la mise en place des stratégies sectorielles sont multiples ;
- L’adduction d’eau et la réalisation des infrastructures hydraulique dans ce milieu est
possibles

. Il s'agit de créer un mini entrepris sociale communautaire pour sa réalisation.

4. Intérêt de l'étude

Cette étude a pour intérêt d'apporter une contribution à la bonne gestion des temps pour une
femme villageoise, ça vas contribuer aussi à l'amélioration de la santé de la population se
trouvant dans ce milieu rural, à la diminution de la prévalence des maladies d'origine
hydriques, à l'amélioration des résultats des recherches scientifiques, garantir le
développement de l’environnement.

5. Objectifs de l'étude

L’objectif général assigné à ce travail est d’étudier la faisabilité d’adduction d'eau potable
dans la localité Muku en groupement de Kamisimbi.
Il s’agit spécifiquement de :
 Réaliser une étude socio-économique
 Définir des ressources en eau et une conception du réseau.
 Dresser ou récolter le plan du réseau d'alimentation actuel ;;
 Déterminer le nombre des bénéficiaires ;
 Estimer le profil journalier de consommation en eau ;
 Proposer les différentes alternatives pour l'alimentation en eau du site Muku.

6. Résultats attendus

Dans le cadre du présent mémoire les résultats ci-après sont attendus :


- l'estimation des besoins des consommateurs en eau potable ;
- Après réalisation du projet les résultats ci- après vont s'ajouter :
 l'hygiène du milieu et l'accès à l'eau potable sont effectifs;
 le taux de prévalence des maladies d'origine hydriques sur le site est réduit ;
 la gestion intégrée des ressources en eau est effective;
 le renforcement de la gouvernance et des capacités du secteur de l'eau sont effectifs;
 la production et la distribution de l'eau dans ce milieu est effectif.

7. Structure du Travail

Ce travail comprend trois (3) chapitres dont ː

 Le premier chapitre aborde sur les généralités de réseau d’adduction d’eau potable,
et description de la zone d'étude ;
 Le deuxième chapitre est axé sur des méthodes, matériels utilisés, l'analyse et
l’interprétation des enquêtes ;
 Enfin, le troisième chapitre aborde le dimensionnement du réseau et étude de l’impact
environnemental.
Chapitre premier :
GENERALITE SUR LE RESEAU D’ADDUCTION D’EAU

POTABLE

1.1. QUELQUES CONCEPTS CLES DE BASE

Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/adduction

• Eau potable: c'est une eau qui ne contient pas des microbes et qui ne peut causer aucun
danger pour la santé humaine.
• Source : c'est une partie ou surface du sol qui contient l'eau qu'on transporte à la
surface terrestre.
• Captage : toute action et tout ouvrage destinés à intercepter et éliminer l'excès d'eau
externe provoquant des engorgements.
• La prise d'eau : c'est un dispositif qui nous aide au détournement de l’eau.
• Débit de l’eau : est le volume d'eau liquide traversant une section transversale de
l'écoulement par unité de temps, elle comprend tout ce qui est transporté avec cette
eau, comme les sables, cailloux etc.
• Dimensionnement : nous aide à faire de calcul des grandeurs nécessaires pour
l'évaluation des figures
• Une Etude : c'est un travail préparatoire avant d'exécuter un projet.
• Réseau : c'est un ensemble des canalisations qui fait suite aux réservoirs.
L'eau sort de ce dernier par des conduites qui se prolongent à travers l'agglomération
et formant une conduite maitresse sur les quelles sont branchées les conduites
secondaires.
• Une eau: un liquide incolore transparent, inodore et insipide qui constitue un lieu
indispensable à la vie.
• pression: permet de définir une force appliquée au niveau d'une surface (voir la
physique)
1.2. GENERALITE SUR LES RESEAUX DE DIUSTRUTION D'EAU POTABLE

Le distributeur d'eau potable a toujours le souci de couvrir le besoins des consommateurs, en


quantité et qualité suffisantes. Il a aussi le souci de veiller à la bonne gestion et à la perfection
de toutes les infrastructures concourant l'approvisionnement en eau.
Dans ce chapitre, nous présenterons les différents maillons constituant un réseau
d'Alimentation en Eau Potable (A.E.P), les différents problèmes pouvant être rencontrés dans
un tel réseau et les différentes méthodes de réhabilitation permettant d'en remédier.

1.2.1. Description d'un réseau d'A.E.P

Un réseau d'A.E.P constitue l'ensemble des moyens et infrastructures dont dispose l'ingénieur
pour transporter l'eau depuis la source jusqu'au consommateur.
Un réseau d'eau potable doit être fiable et durable pour pouvoir répondre aux exigences des
consommateurs (quantité et qualité optimales, dysfonctionnement minimaux).
Le transport de l'eau de la source jusqu'au point de distribution se fait suivant une chaîne
composée de quatre maillons principaux (fig. I.1).

Fig. I : Schéma général d'un réseau d'A.E.P

L'incorporation ou non du maillon traitement dépend de la qualité de l'eau de la source.


Avant de détailler le réseau de distribution, sur lequel va porter notre étude, nous allons
d'abord décrire brièvement les autres maillons.

1.2.2. Maillon ressource :


La ressource est une structure permettant le captage de l'eau. La prise d'eau se fait
habituellement par un captage d'eau de surface (rivière, lac, barrage, etc.). En l'absence d'une
telle source, ou lorsque l'eau de surface est trop polluée, on procède au captage d'eau
souterraine (forage, puits, galeries, sources, ...).
1.2.3. Maillon production - adduction :

Ce maillon est un ensemble constitué d'une station de pompage et d'un dispositif d'adduction
(conduite et accessoires).

a)-La station de pompage :


C'est le dispositif de production. Sa capacité est fonction du ou des réservoirs de stockage.
Elle est constituée des ouvrages et des équipements suivants :
- bâche d'aspiration,
- chambre de télé-contrôle et d'automatisation,

1.2.4. Le maillon traitement :

- groupes électropompes,
- autres équipements en amont et en aval des pompes (vannes, clapets, manomètres, etc.).
On remarque l'existence de plusieurs pompes. Ceci permettra d'un côté, de minimiser la
consommation de l'énergie électrique, car le débit produit est réparti sur l'ensemble des
pompes, et de l'autre côté, d'assurer la continuité du service en cas de panne de l'une d'elles.

b)-Le dispositif d'adduction :


La conduite d'adduction relie la prise d'eau au réservoir de stockage. C'est une conduite d'un
gros diamètre car elle est destinée à transporter un débit très important.
Pour faire face aux contraintes imposées par le terrain et le relief, on doit accompagner la
conduite d'adduction par divers ouvrages:

 Ventouses aux points hauts du tracé pour l'évacuation d'air ;


 Vidanges aux points bas du tracé ;
 Brises charge pour éviter la surpression et la sous-pression dans la conduite.

Plusieurs types de dispositifs sont utilisés :


- Volants d'inertie ;
- Soupapes de décharge ;
- Réservoirs d'air ;
- Cheminées d'équilibre.
 Ouvrages de protection contre la corrosion de la conduite.
(https://fr.m.wikipedia.org/wiki/débit)

1.2.5. Le maillon traitement :

Le traitement de l'eau brute se passe généralement en trois étapes :


- La clarification : il s'agit de débarrasser l'eau des particules colloïdales en utilisant un
massif filtrant;
- La stérilisation : son objectif est de rendre l'eau bactériologique ment pure. Pour ceci,
on utilise des oxydants tels que le chlore et l'ozone ;
- L'affinage : permet d'éliminer les micropolluants (corps dissous).

1.2.6. Le maillon stockage :

Le réservoir de stockage est un bassin qui se remplit au cours des faibles consommations et
qui se vide pendant les périodes de fortes consommations journalières. Le réservoir présente
deux utilités (technique et économique) par les multiples fonctions qu'il remplit :

 Fonctions techniques : il permet :


- La régulation du débit pour tous les ouvrages qui se situent en amont et en aval de lui ;
- La régulation de la pression dans le réseau de distribution ;
- L'assurance de la continuité de l'approvisionnement en cas de panne dans les ouvrages
situés dans la partie amont ;
- La participation au traitement (utilisation de réactifs).

 Fonctions économiques : il permet :


- La réduction des investissements sur tous les autres ouvrages du réseau d'A.E.P ;
- La réduction des coûts de l'énergie.

La capacité d'un réservoir dépend du mode d'exploitation des ouvrages de la partie amont et
de la variabilité de la demande.
Pour l'emplacement d'un réservoir, selon que l'agglomération est située en plaine ou en terrain
accidenté, il peut être soit enterré, soit semi-enterré, soit surélevé.

1.2.7. Le réseau de distribution :


a) Définition :
Du réservoir de stockage sort une conduite principale de gros diamètre. Celle-ci, en se
prolongeant le long des rues de l'agglomération forme un ensemble de conduites maîtresses.
Sur chacune de ces dernières, sont branchées des conduites de diamètres moindres dites
conduites secondaires, tertiaires, etc.
L'ensemble de toutes ces différentes canalisations avec l'ensemble des équipements qui les
accompagnent forment le réseau de distribution. C'est l'infrastructure la plus importante du
réseau global, car il s'étend sur toute la surface de l'agglomération.

b) Ossature du réseau :

L'ossature du réseau dépend de la configuration de l'agglomération. Deux géométries de


réseau sont possibles : réseau ramifié ou réseau maillé.

- Le réseau ramifié : il est appelé ainsi car il possède topo logiquement une structure
d'arbre. Pour ce type de réseau, à partir d'une conduite centrale, on met en relation plusieurs
canalisations secondaires, tertiaires, ... etc. jusqu'à chaque compteur individuel. Un tel
système présente un grave défaut ; dans une conduite donnée, l'eau circule toujours dans le
même sens. Donc, une panne dans la conduite entraîne la perte de service pour tous les
usagers situés en aval.

- Le réseau maillé : ce type de réseau est constitué de boucles. Le sens de l'écoulement


varie fréquemment selon la demande de certaines conduites. En effet, le nombre d'abonnés
non desservis en cas de panne ou de réparation est réduit au maximum puis que l'eau peut
atteindre un même point par plusieurs chemins. L'autre intérêt est que la vitesse d'écoulement
de l'eau est rarement nulle, ce qui offre l'avantage de maintenir la bonne qualité de l'eau
distribuée.
Réseau ramifié Réseau maillé

Fig. 2: Géométrie du réseau.


- Le réseau mixte: on parle d'un réseau mixte sur tout quand on veut améliorer les
conduites principales qui sont branchés en maille et pour l'amélioration d'un ancien réseau
ramifié.

c) Éléments constitutifs d'un réseau de distribution d'eau potable :

 Les matériaux des canalisations :


Trois considérations sont essentielles pour le choix du matériau des canalisations : - la
sécurité de service,
- la longévité ;
- le facteur économique.
Pour les conduites maîtresses, les matériaux les mieux adaptés sont la fonte ductile, le béton
armé et l'acier, par contre, pour les conduites secondaires, on choisit des tuyaux en acier,
polyéthylène et le PVC à joints flexibles.

 Les joints :
Ils ont pour fonction d'assurer l'étanchéité des jointures des tuyaux et faire face aux
sollicitations mécaniques et chimiques.
Pour cela, ils doivent épouser parfaitement la loge qui leur est destinée.
Les joints constituent la partie la plus fragile de la canalisation à cause de leur souplesse ; tout
mouvement du tuyau s'articule sur le joint, ce qui provoque en lui des usures mécaniques.
L'action des produits chlorés de l'eau et le dessèchement induisent le vieillissement des joints.
Il existe trois principaux types de joints : mécaniques, à emboîtement et à bride. Les joints
mécaniques ou à emboîtement sont utilisés pour relier les conduites enfouies dans le sol, alors
que les joints à bride sont utilisés pour raccorder des tronçons à l'intérieur des constructions
(station de pompage, station de traitement, etc.).

Fig.3: les différents types de joints :


- Mécanique ;
- à emboîtement ;
- à bride.

d) Le vanne :
Elles permettent de maîtriser les écoulements dans le réseau, donc de mieux gérer celui-ci. Il
existe plusieurs types de vannes qui satisfont à des besoins variés. :
- Les vannes d'isolement : permettent d'isoler certains tronçons qu'on veut inspecter,
réparer ou entretenir. On distingue deux types : les robinets à papillon pour les conduites de
gros diamètres et les robinets-vannes pour les conduites de petits diamètres.
- Les vannes à clapets de non-retour : permettent de diriger l'écoulement dans un seul
sens. Elles sont installées sur les conduites de refoulement.
- Les vannes de réduction de pression : permettent de réduire la pression à une valeur
prédéterminée.
Fig. 4 : les différents types de vannes :

a) robinet-vanne ;
b) robinet à papillon ;
c) vanne à clapet de non-retour ;
d) vanne de réduction de pression.

e) Les ventouses :
On installe des ventouses aux points élevés du réseau. Elles permettent d'un côté, de faire
évacuer les quantités d'air qui s'y accumulent à la suite, par exemple, du dégazage de
l'oxygène dissous, et de l'autre côté, de faire pénétrer l'air lorsqu'un vide se crée dans une
conduite et évitent la création de pressions négatives qui risqueraient d'entraîner l'écrasement
de la conduite.
Trois types de ventouses sont utilisés: ventouses pour petites quantités d'air, ventouses pour
grandes quantités d'air et ventouses universelles.
Les types des ventouses :
- ventouse à petites quantités d'air ;
- ventouse à grandes quantités d'air ;
- ventouse universelle.
Fig.5: types de ventouses :

f) Le décharge:
vidange, l'évacuation s'effectue à l'égout le plus voisin ou si le point bas se trouve hors de Une
décharge est un robinet placé au point bas de la canalisation pour en permettre la ville, dans le
fossé le plus proche. Ce robinet sera placé à l'intérieur d'un regard
(https://fr.wikipedia.org/wiki/)

1.2.8. Problèmes dans un réseau d’A.E.P

Dans un réseau d’A.E.P il peut t’y avoir plusieurs problème comme ;


- Fuites ;
- Les branchements illicites ;
- Les erreurs de compteur ;
- Les problèmes de l’environnement etc.
1.3. ETUDE DU SITE

Muku est une localité du groupement de Kamisimbi, dans la chefferie de Ngweshe, dans le
territoire de Walungu au sud-ouest de la ville de Bukavu, précisément à 20 km et sur l'axe
routier Bukavu-Shabunda.
Il est situé à 2089 m d’altitude, 02° 33 ,654 min latitude Sud et 28°49 min longitude Est.
Limité :

 Au Nord par le village de MUSAKAMBO et MUSHWESHWE


 A l'Ouest par les villages LWAMI ET KANGUKU
 A l'Est par le village LUSHEKE et
 Au Sud par le village TCHANGOMA

(Rapport., 2011. Bureau du groupement de kamisimbi à Muku)

1.3.1. Relief

La localité de MUKU a un relief variable, se trouvant dans le groupement de Kamisimbi,


consittué par plus de montagnes et dont le sommet le plus haut est le mont BISUNZU avec
2520m d'altitude.
1.3.2. Hydrographie

Son hydrographie est très faible, il a des petits cours d'eaux se trouvant dans la basse Altitude
de l'Agglomération à desservir l'eau propre ; mais notre étude nous a poussés de pointer
quelques cours d'eaux abondantes se trouvant dans le groupement de Kamisimbi, groupement
de la localité Muku qui est notre zone d'étude.

Nous énuméré plusieurs cours d'eau dont Nakishi, et qui fait l'objet de notre étude pour doter
à cette localité de MUKU l'eau propre à une source gravitaire.

Cette rivière prend sa source dans le mont Bisunzu à une altitude de 2276m ou se trouve la
source de la rivière Nakishi.

1.3.3. Végétation

La localité de Muku est constituée d’un climat parsemé d’herbes courtes d’Arbustes. Il est une
région de haute altitude.

1.3.4. Pluviométrie

Du point de vue climatique, la localité de Muku jouit d'un climat tempéré montagneux avec
une température moyenne variant de 22°c et 28°c.

Il connait deux différentes saisons dont :

 La saison sèche : c'est la saison la plus courte de la localité qui va de juin à mi-
septembre.
 La saison de pluie : est la saison la plus longue qui part du mi-septembre à juin.

1.3.5. Enquêtes socioéconomiques

Ces enquêtes ont consisté à établir une monographie de chaque village en insistant sur ses
activités socio-économiques, les infrastructures de développement et son niveau
d'organisation.
Le but de ces enquêtes est de ressortir des éléments d'information qui puissent aider à mettre
en évidence les atouts du village en termes de cohésion sociale, d'activités économiques et
d'infrastructures socio-économiques. Elles ont permis d’apprécier sur chaque site, le degré de
mobilisation et d'engouement que suscite la réalisation de mini-AEP dans la localité chez la
population.
Nos enquêtes sont faites auprès des autorités de la localité, ainsi qu’à celles du bureau de
centre de santé de Muku, d’où on a eu certains détails concernant l’accroissement de la
population des 5 précédentes années:

- 1052 habitants pour l'année 2015 ;


- 1097 habitants pour l'année 2016 ;
- 1143 habitants pour l'année 2017 ;
- 1220 habitants pour l'année 2018 ;
- 1281 habitants pour l'année 2019. (Bureau centre de santé Muku)

Cette population est repartie en deux catégories de la manière suivante:

Tableau 1. Nombre de la population


Années Hommes Femmes Total
2015 515 537 1052
2016 538 559 1O97
2017 520 623 1143
2018 590 630 1220
2019 611 670 1281

 Eau et assainissement

La localité de Muku est fournie d'eau par CEKA (comité d'eau et de l'électrification de
Kamisimbi) qui fait le captage d'eau par la pompe immergée jusqu'au réservoir qui est
directement un lieu de distribution.

D’où il y a captage d'eau dans la période pluvieuse dans le village Mananga mais dans la
saison sèche la source desserte pour un temps qui affecte négativement la population d'avoir
axé à une source gravitaire. (Bureau de l'entreprise CEKA, bureau du groupement de
Kamisimbi)

 Energie
La localité de Muku reçoit l'énergie par la société nationale d'Electricité SNEL qui n'est pas
permanente et en faible quantité. Ce qui pousse aux habitants de cette localité de faire recourt
au bois pour la cuisson et aux lampes de Pétrole ou torche pour leur servir de l'éclairage.
Comme l'énergie est irrégulière on se heurte devant un problème d'avoir axé à l'eau potable.

 Topographique de la localité

La localité de Muku possède une topographie accidentelle se trouvant sur une grande pente à
une altitude de 2082m.

1.3.6. Conclusion partielle

Dans ce chapitre nous avons décrit généralement un réseau d’adduction d’eau potable ainsi
que les difficultés pouvant apparaitre dans ce réseau lors de sa réalisation et sur tout sur les
différents éléments de l’environnement de notre site d’étude du travail.
Chapitre deuxième:
METHODOLOGIE DU TRAVAIL

La méthodologie de l’étude a été marquée par quatre phases distinctes :


 La recherche documentaire
Cette phase a consisté à la collecte des données existantes au niveau du bureau du CEKA. Elle
a permis de collecter quelques donnés et documentation sur les études antérieures réalisées
dans la zone du projet à la réalisation des mini-AEP.
 La collecte des données :
Ces investigations socioéconomiques sur le terrain ont été menées sous quatre formes :
- les entretiens ;
- les réunions ;
- les enquêtes et
- les observations directes.
 Enquêtes ménage : elles ont permis de:
- Déterminer le nombre de personnes par ménage ;
- Apprécier et quantifier le volume d’eau consommé ;
- les dépenses journalières occasionnées ;
- les besoins en eau potable.
 Enquêtes de consommation : L'objectif de cette étude est d’estimer les besoins en
eau des villages, de déterminer les heures de pointe et éventuellement le coefficient de
pointe journalier et horaire.
 Enquêtes ménages : Les enquêtes ménages ont permis de recenser le nombre
d'habitants et du bétail. Elles ont également permis d’apprécier la structure de la
consommation ainsi que des indicateurs sur l'hygiène et l’assainissement dans les
ménages.
 Assemblée Générale Villageoise : elle a permis de faire la genèse sur l’historique et
le peuplement du village, la situation hydraulique et d’approvisionnement en eau, les
activités économiques et enfin la perception de la gestion des infrastructures
socioéconomiques.
2.1. Moyens mis en œuvre

Pour exécuter cette étude, la Direction de la localité Muku nous avait permis et accepter à sa
population de nous accompagner et nous garantir la sécurité lors de notre étude .Cette
décision avait été prise par le (chef du Groupement et son secrétaire lors de l'Assemblé
général).
A la réussite de cette étude nous avons utilisé le moyen humain et le moyen matériels.

2.2. Moyens humains :

Nous étions une équipe dont :


Le premier jour nous étions, Moi et mon collègue Ir BITAKUYA WENGA Prospère
Le deuxième jour nous étions une équipe supervisée par moi et mon collègue Ir Asifiwe
Marlin.
Les autres jours moi avec une équipe villageoise (les enquêteurs locaux) et en fin nous étions
avec l'Ir MUGISHO CIZUNGU victorieux.

2.3. Moyens matériels

Nous avions utilisé :


- la moto comme moyen de transport ;
- Nous avions un GPS ; et
- Un décamètre pour déterminé les distance.

2.4. Détermination de la population

Pour déterminer la population, nous avions pris les données prisent dans le bureau du
groupement de Kamisimbi et du centre de sante Muku.

Tableau 2: Niveau de l’école primaire  (source Ecole)

N Ecole Effectif
°
1 E.P MUKU 260élèves
2 E.P IMANI MUKU 150élèves
3 E.P IKO 97 élèves
Tableau 3: niveau secondaire

N Ecoles Effectifs
°
1 INSTITUT MUKU 553 élèves
2 INSTITUT IMANI 230 élèves

Tableau 4: Illustration d’une population actuelle de la localité Muku dans le tableau de


synthèse

N Désignation Effectif
°
1 Population actuelle 1281
2 Ecoles 1290
3 Hôpital 63 lits

 Evaluation d’intérêt composé :( Prof Kalala Jean Pierre, 2017).

Pour calculer l’intérêt composé, on le calcul par la relation suivante :

P N = P0 (1+r)n (1)

Avec : n = nombre d’année


P N = population du temps Tn (2019)

P0= population de départ To (2015)

r = taux d’accroissement
P N = P0 (1+r)n

Pn
r= =(1)n
Po
Pn
r= -1
Po
Pn−Po
r=
Po
Nous avons comme taux d’accroissement de 3%.

 Calcul de la population future :


Pour calculer notre population future nous avons pris une période de 30 ans dont nous allons
débiter de l’année 2015jusqu’en 2049.

Pour y parvenir nous avons pris la relation d’intérêt compose de la population.

Pn= P0 (1+r)n

N : 2015-2019=4
Pn : population au temps Tn=2049
Po : population de départ To=2019

P2049= 3109,32habitants

2.5. Besoin en eau.

Pour déterminer les besoin en eau de la population nous nous sommes référé à la vie
économique de la population actuelle et la population future que nous serons en mesure de
fournir l’eau en une source gravitaire pas seulement en quantité mais aussi en qualité, en se
basant sur une consommation journalière en fonction du niveau de cette population sut tout
en déterminant le débit moyen journalier.

a) consommation de la population journalière.

Selon L’O MS la consommation journalier et de 40l/jour/ habitant pour ça la Regideso a


livré un stading de vie qui justifie la classification des populations. (Source .www.oms.org)

Ce stading va nous pousser de choir la classe selon le niveau de la population à desservir de


l'eau.

Tableau 5: consommation de la population

Niveau Haut stading Moyen stading Bas stading


80L /Jr .hab 60L/Jr .hab 4OL/Jr .hab

Vu le niveau de la population de Muku nous avons adopté de prendre le standing de 40l


/hab/j/habitant, mais en sachant lorsque la zone rural est de moins de 5000 habitant ils ont un
besoin de consommation de 20 à 50 l/j/habitants. (source.www.oms.org)

b) consommation des institutions privée que publique


Avant de déterminer pour chaque institution nous devons souligner que la consommation
des institutions est une consommation sur tout d’administration d’hôpital et d’école dans cette
localité.

L’OMS qui détermine un minimum vital de 40l/habitants /jour. Et pour le nettoyage et


l’arrosage. C’est 3à5 L/Jr, Et pour l’hôpital et centre de sante 300 à 600L/Jr. (prof KALALA
Jean Pierre ,2016).

Consommation journalière. Ici nous avons appliqué la sommation de consommation de la


population et des institutions publique et privées.

Pour y parvenir nous allons déterminer :

 La consommation moyenne journalière domestique de la population actuelle.

Nous l’avons calculé par la relation suivante :

Cmjd = pop actuel * dotd.


Avec : cmjd : consommation moyenne journalière domestique
Pop : population actuelle.
Dot : dotation domestique ou de la population

 La consommation moyenne journalière des institutions publiques

Nous avons les calculé en utilisant la même relation.

a) Pour école :

Cmjd = pop actuel *dot.


Dont nous avons :
Cmjd (actuelle) = 1290 élevés*10.
= 12900L/Jr.
b) hôpital et centre de sante Muku.

Cmjd = Ndot p.
N : Nombre des lits
Dot p : dotation publique.
Cmjd: 63 lits *250l/Jr=15750l/Jr.
2.6. Calcul du débit

Au sein d’une agglomération, l’eau appelée à la consommation varie dans le temps


- Journalière
- Hebdomadaire
- Mensuelle
- annuelle

La Détermination du débit de pointe s’effectue en fonction du nombre d’habitants par leur


développement en appliquant le coefficient de majoration (1, 1,5 à 4 ,3 et en moyenne 3 pour
obtenir sa valeur de pointe.

Pour y parvenir nous sommes servi de la formule de goodrich qui est donné par :

P= 180t-01 ou p=1.80 t-01


Avec p : taux de consommation de pointe
T : temps en jours 2/24 <t< 360 jours
P : coefficient de pointe
T : durée de pointe

T=2h-0,1
P=1 ,80t
2/24<t< 360 jours
Pour bien dire t=2h°°
D’où p=1,80(2/24)-0 ,10 = 2,3
(Prof Dr KALALA Jean Pierre, 2017)

a) Détermination du débit des institutions privées et publique

cmjd
q= Actuel =
t

Tableau 6: du calcul du débit actuel et la dotation journalière

utilisateurs Eff. Unités Dotation Consommation


Actuels
Population 1281 :Hab 40 l/j l/j m3 m3/s
51240 0,5930555 51,24 0,000533055
Equipement 1290 Elèves 10 12900 0,1493055 12,9 0,000149293
école es
Hôpital 63 Lits 250 15750 0,182291 15,75 0,000182291
Total 79890 0,9246515 79,89 0,000924639

Tableau7 : Calcul du débit futur et la dotation journalière

cmjd
Q actuel =
t

UTILISATEURS EFF. FUTURE UNITES DOTATION COMSOMMATION


l/s l/s M3/J m3/s
Population 3109,32 Habitant 40 124372 1,4395 124,3 0,00143865
Ecoles 1290 Elèves 10 12900 0,149305 12, 9 0,000149293
Hôpital 63 Lits 250 15750 0,182291 15, 75 0,00012291
Total 153022 2,145021 152,95 0,00171085

Tout en sachant que tout problème d'adduction d’eau doit avoir la serve d’incendie que nous
estimons à 15 l/s/Jour. A cela ça nous permet de calculer le facteur de pointe.

b) Le facteur de pointe qui est :

at = a de la population fp + q public + incendie


fp = 1,4395×2,3 + 0,149305+0,182291 + 15.
= 3,310+ 15 ,33159
Qt = 18,6418 l/s

Chapitre troisième :

DETERMINATION DU RESEAU ET IMPACT


ENVIRONNEMENTAL
3.1. DETERMINATION DU RESEAU

3.1.1. Le réservoir

Introduction : on appelle un réservoir ; une enveloppe qui contient un liquide qui peut être
généralement de l’eau, soit potable (recevoir des distributions publique) soit usées (d’égout).

Dans le cas des réseaux d’eau, le réservoir est un ouvrage intermédiaire entre le réseau
d’adduction et le réseau de distribution (

Nous allons dimensionner un réservoir qui permet de gérer le début selon la demande:

3.1.2. Rôle du réservoir :

Ils constituent un réservoir qui permet d’assure aux heures de pointe (débit maximal
demandé).

- De régularise le fonctionnement de la source ;


- Régulariser la pression dans le réseau de distribution ;
- Lutte contre l’incendie.

3.1.3. Emplacement du réservoir

- Le réservoir doit être préférable que l’emplacement puisse permettre une distribution
gravitaire ;
- pour des raisons économiques, le remplissage du réservoir doit être gravitaire, qui
veut dire qu’on puisse le placer à un point bas par rapport à la prise d’eau ;
- la nature du sol joue un grand rôle dans le choix de l’emplacement d’un réservoir dont
il est évident d’établir un réservoir sur un sol parfaitement résistant.

3.1.4. Choix du type du réservoir

Nous savons qu’il existe plusieurs type du réservoir mais selon étude qui est base à maintenir
un ouvrage de stockage d’eau pour satisfaire qualitativement les consommateurs de la localité
de MUKU notre choix est base sur le réseau enterre comme nous somme sur un milieu élevé:

Avant de choisir ce type de réservoir nous nous somme base sur les critères suivants:
- L’Economie sur le frais de construction ;
- Etanchéité plus facile à réaliser ;
- L’architecture simple de l’ouvrage.

3.2. PRINCIPE DE CALCUL

Pour procéder au calcul du réservoir, nous avons utilisé la méthode analytique, qui tient
compte de débits d’apports et de débits de départ.

Vu=P en %

 QMax/100.

Avec P% : représentation maximale des restes des débits connaissant notre débit après 30ans
qui est estimée à Qt= 18,6418l/s.

 pour calculer la conduite pour l’alimentation de la localité MUKU que nous projetons
dans l’année 2049 nous allons utiliser la formule de Fonlladosa.

3.3. DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR:

Pour dimensionner la cuve : nous prenons le réservoir circulaire où les dimensions


principales seront déterminées à partir de la relation suivante :

V= π.r2 .h
=> Qt 18, 6418l/s=18641, 8m3
= 5, 1 8m/h
Q=124,32m3/j+120m3 incendie
Q= 244,32 m3/j
Dont, nous avons : V= 3,14.52 .3.2=251,2m3

Nous retenons en définitif, un château cylindrique d’une capacité de :

Volume du réservoir pour recevoir le débit total de 244,32m3/j

V : volume du réservoir (m3)


D : diamètre du réservoir (m)
H : hauteur d’eau dans le réservoir (hauteur de la cuve en m)
Pour la hauteur « H » peut être variée entre (3 et 6) m au château d’eau
Moins de 5000 m3, et pour les grand ouvrage cette hauteur peut atteindre 7 à 8 m.
Dans notre cas on peut prendre H = 3.2 m.

Pour le diamètre normalisé on prend : D = 10 m. (Tahir A. ; 2010,2012)

 L'adduction
L’adduction étant définie, comme le transport des eaux de zone de captage aux zones
d’utilisation.
Le but de cette étude est de parvenir ; à la mise en place d’un système d’adduction qui a deux
aspects dépendant l’un de l’autre ; l’un technique et l’autre économique.

 Choix tracé :
Le choix du tracé est une procédure délicate, car il faudra prendre certaines précautions et
respecter certaines conditions, qui sont les suivantes :
- Il est important de chercher un profil en long aussi régulière que possible, pour
éliminer les contres pentes ;
- En raison d’économie, le tracé doit être le plus court possible ;
- Eviter les zones marécageuses, les routes, autant que possible ;
- Le tracé en plan tient compte de la réalisation du profil en long idéal, avec des coudes
largement ouvert afin d’éviter les butées importantes.
Dans notre cas le tracé d'adductions a été étudié.

3.3.1. Le Choix type de tuyau :

Les conduites les plus utilisées sont celles qui peuvent supporter des pressions importantes
lors du transport d’eau.
Le choix du type de tuyaux est basé sur les critères d’ordre technique à savoir le diamètre, la
pression, condition de pose et de critère d’ordre économique, qui reposent sur le prix de
fourniture et le transport.
Pour notre étude, nous avons opté pour des conduites en PVC qui sont :
Disponible :
 Supportent des pressions importantes.
 Disponible au marché

3.3.2. Différent types adductions :

1. Adduction sans charge :


C’est la méthode de transport à pression atmosphérique, son choix est déterminé selon :
Une topographie permettant un écoulement gravitaire. Une hauteur de chute hydraulique
suffisamment faible, pour permettre de garder l’écoulement fluvial.

2. Adduction gravitaire :

Un écoulement gravitaire est un écoulement, qui se fait sous l’action d’une force extérieur qui
lui sera appliquées (condition par la pente, pesanteur). Dans le cas d’une canalisation
gravitaire ; la source d’eau doit ce situé à une cote supérieur à celle du réservoir d’accueil.
C'est le cas de notre étude.

a) Calcul le diamètre :
En ce qui concerne le calcul du diamètre nous avions utilisé la formule de BRESSE
uniformisée et qui donne le diamètre D en mètre d'une conduite.
Pour assurer un bon débit maximal compte tenu des besoins nécessaire de tronçon considéré,
les diamètres des conduites de distribution d'eau ont été conçus d'une façon à minimiser les
pertes de charges. (Mémoire Ir. Evariste L., 2015)

D = √ Qm ³/ s

A> D = √ 0,03632 = 0,190578 × 1000


D = 190,5780 ≈ 200
E¿D = √ 0,0356 3 = 0,188759× 1000
D = 188,759 ≈ 190
F¿D = √ 0,03243 = 0,180083 × 1000
D = 180,083314≈ 183
A−¿ C ¿ D = √ 0,02554 = 0,15981
D = 159,8123 ≈ 160
A – B ¿ D = √ 0,01889 = 0,137440 × 1000
D = 137,440896 ≈ 140
A– H ¿ D = √ 0,01563 = 0,125019× 1000
D = 125,0199998 ≈ 130

3.3.2. Mesure de longueur (m) dans chaque tronçon

En mesurant la longueur de chaque tronçon nous nous sommes servis d'une Roulette pour
déterminer la distance.
A – D = 25 × 10 = 250 m
D - E = 21 × 10 = 210 m
A– F = 26 ×10 = 260 m
A – C = 15 × 10 = 150 m
A – B = 7,8 × 10 = 78 m
A – H = 6,7 × 10 = 67m

Longueur total est la somme des longueurs chaque tronçon : Lt = 1015m

3.3.3. La vitesse de l'eau

Pour qui y est un bon écoulement dans l réseau, nous avons calculé la vitesse de l'eau par la
formule suivante :

4Q
V=
πD ²

3.3.4. Calcul de la vitesse d'écoulement dans chaque tronçon (m/s)

4 × 0,03632 0,1453
V A −D = = = 1,15 m/s
3,14 × 0 , 2² 0,1256

4 × 0,036325 0,1453
v D− E = = = 1,28 m/s
3,14 ×0 , 19² 0,1133

4 × 0 , 03243 0,1296
v A −F = = = 1,031m/s
3,14 × 0 , 2² 0,1256

4 × 0,02554 0,10216
v A −C = = = 1, 27m/s
3,14 ×0 , 16² 0,08034

4 × 0,01889 0,07556
v A −B = = = 1,42m/s
3,14 ×0 , 13² 0,053066

4 × 0,01563 0,062652
V A −H = = = 1,64m/s
3,14 ×0 , 11² 0,037994

3.3.5. Calcul de la résistance de la conduite dans le réseau ramifié, K = m


En calculant K nous avons utilisé la formule suivante :
β ×L
K=
D × C1,852
4,31

β= 10,167 et
L = Longueur de la conduite

D = Diamètre en m

Chw = coefficient d'écoulement (sans dimension)

K = Coefficient de rugosité en m

10,167 ×250 2541,75


K A −D = 4,31 1,852 = = 369, 44m
0,2 × 120 6,88
10,16 ×210 2133 ,6
K D− E= 4,31 1,852 = = 386 ,52m
0,19 × 120 5 ,52
10,167 ×260 2641,6
k A −F = 4,31 1,852 = = 383,95m
0,2 × 120 6,88
10,1677 ×150 1524
K A −C = 4,31 1,852 = = 579,02m
0,16 ×120 2,632
10,167 ×78 792,48
K A −B= 4,31 1,852 = = 737,19m
0,13 × 120 1,0758
10,167 × 67 680,72
K A −H = 4,31 1,852 = = 1301 ,56m
0,11 ×120 0,523

3.3.6. Calcul de surface dans chaque tronçon

En calculant la surface nous avons utilisé la formule:


πD ²
S=
4
3,14 ×(0,2)²
S A −D = = 0, 314m²
4
Q A −D = 0,0314 ×1,15
= 0,03611m³/s
3,14 ×(0,19)²
S D− E = = 0,028m²
4

Q D−E = 0,028 ×1,28 = 0,036m³/s


3,14 ×0 , 2²
S A −F = = 0,0314m²
4
Q A −F = 0,0314 × 1,03 = 0,0323m³/s
3,14 ×à 0 , 16²
S A −C = = 0,020096m²
4
Q A −C = 0,020096 × 1,27 = 0,0255m³/s
3,14 ×0 , 13²
S A −B = = 0,0132m²
4
Q A −B = 0,0132 × 1,42 = 0,018m³/s
3,14 ×0 , 11²
S A −H = = 0,009498m²
4
Q A −H = 0,009498 × 1,64 = 0,0156m³/s
QT = 0,03611 + 0,036 + 0,032 + 0,0255 + 0,018 + 0,0156 = 0,16m³/s

3.3.7. Calcul de la perte de charge dans chaque conduite dans le réseau ramifié

La perte d charge hl se calcul entre deux sections d'une conduite simple parcourut par un
fluide est la chute de l'énergie total du fluide entre ce deux sections.
Elle est due à la résistance qui s'oppose à l'écoulement, elle est fonction du type de conduite
(E, F) du fluide (V, Y) et le régime de l'écoulement (laminaire, ou turbulente) ainsi donc la
perte de charge est dit au frottement des fluides entre eux et contre la paroi de la conduite.
Après cette résistance dite perte de charge il peut d'y avoir une perte de charge local
qui est dit aux accessoires de la tuyauterie ; nous pouvons citer entre autre :
 Les vannes
 Les coudes et
 Réduction

Signalons qu'on distingue deux types de pertes de charges :

- La perte de charge linéaire ou continue

Cette perte de charge est obtenue dans des longs trajets dans les conduites, elle est
proportionnelle entre les sections.

- La perte de charge singulière

Lorsqu'il y a présence d'un obstacle brusque dans la conduite ou changement brisque de


section dans l'écoulement.
Pour calculer J nous faisons recourt à la formule suivante :

J = K ×Q1,852

J = Perte de charge (m)

K = La résistance de la conduite ou coefficient de la rugosité5(m)

Q = Débit dans chaque tronçon

J D = 369,44 × 0,036111,852

J D = 369,44× 0,00213170 = 0,787535

J D = 0,78m

J E = 386,52 × 0,0361,852

J E = 386,52 × 0,002119

J E = 0,8m

J F = 383,95 × 0,03231,852

J F = 383,95 × 0,0017

J F = 0,6m

J C = 579,02 × 0,020091,852

J C = 579,02 × 0,00072

J C = 0,4m

J B = 737,19 × 0,0181,852

J B = 737,19 × 0,0005871

J B = 0,4m

J H = 1301 × 0,0151,852

J H = 1301 × 0 ,00041
J H = 0,5m

3.3.8. Calcul de perte de charge linéaire par la formule d'HAZEN WILLIAMS

10,67 1,85
J=¿ 4,87 (Q/CHW )
D

10,67 0,03611
J A −D =
(0,2) (
4,87 ×
120 )
1,87

10,67 0,00200
J A −D = ×
0,00039 7728,03

J A −D = 27358,974 × 0,0000002588

J A −D = 0,007080

10,67 0,036
J D− E =
(0,19)
4,87 × (
120 )1,87

10,67 0,0019965
J D− E = ×
0,000307276 7728,03

J D− E = 34724 ,482224 × 0,00000025835

J D− E = 0,008970

10,67 0,0323
J A −F =
(0,2) (
4,87 ×
120 )1,87

10,67 0,001630
J A −F = ×
0,00039 7728,03

J A −F = 27358,974 × 0,00000021093

J A −F = 0,005770

10,67 0,0255
J A −C =
(0,16)
4,87 × (120 )
1,87

10,67 0,001047
J A −C = ×
0,000133065 7728,03
J A −C = 80186, 375079 × 0,000000135

J A −C = 0,010863

10,67 0,018
J A −B =
(0,13) (
4,87 ×
120) 1,87

10,67 0,000546209
J A −B = ×
0,00004840 7728,03

J A −B = 220454,545454 × 0,00000007068

J A −B = 0,015581

10,67 0,0156
J A −H =
(0,11) (
4,87 ×
120 )
1,87

10,67 0,000417967
J A −H = ×
0,000021457 7728,03

J A −H = 497273,617001 × 0,00000005408

J A −H = 0,026894

3.3.9. Calcul de la perte de charge singulière général

J . L ×10
J=
100

0,007080× 250 ×10 17,7


J A −D = =
100 100

J A −D = 0,177

0,008970× 210 ×10 18,837


J D− E = =
100 100

J D− E = 0,18837

0,005770× 260 ×10 15,002


J A −F = =
100 100

J A −F = 0,15002
0,010863× 150 ×10 16,2945
J A −C = =
100 100

J A −C = 0,162945

0,015581× 78× 10 12,15318


J A −B = =
100 100

J A −B = 0,1215318

0,026894 ×67 × 10 18,01898


J A −H = =
100 100

J A −H = 0,1801898

∑J = 0,177 + 0,18837 + 0,15002 + 0,162945 + 0,1215318 + 0,1801898

∑J = 0 ,98

3.3.10. Mesure de longueur (m) dans chaque tronçon

En mesurant la longueur de chaque tronçon nous nous sommes servis d'une Roulette
pour déterminer la distance.
A – D = 50 × 5 = 250 m
D - E = 42 × 5 = 210 m
A– F = 52 ×5 = 260 m
A – C = 30 × 5 = 150 m
A – B = 15,6 × 5 = 78 m
A – H = 13,4 × 5 = 67m

Longueur total est la somme des longueurs chaque tronçon :

Lt = 1015m

a) La vitesse de l'eau

Pour qui y est un bon écoulement dans l réseau, nous avons calculé la vitesse de l'eau par la
formule suivante :
4Q
V=
πD ²

b) Calcul de la vitesse d'écoulement dans chaque tronçon (m/s)

4 × 0,03632 0,1453
V A −D = = = 1,15 m/s
3,14 × 0 , 2² 0,1256

4 × 0,036325 0,1453
v D− E = = = 1,28 m/s
3,14 ×0 , 19² 0,1133

4 × 0 , 03243 0,1296
v A −F = = = 1,031m/s
3,14 × 0 , 2² 0,1256

4 × 0,02554 0,10216
v A −C = = = 1, 27m/s
3,14 ×0 , 16² 0,08034

4 × 0,01889 0,07556
v A −B = = = 1,42m/s
3,14 ×0 , 13² 0,053066

4 × 0,01563 0,062652
V A −H = = = 1,64m/s
3,14 ×0 , 11² 0,037994

c) Calcul de la résistance de la conduite dans le réseau ramifié, K = m


En calculant K nous avons utilisé la formule suivante :
β ×L
K=
D × C1,852
4,31

β= 10,167 et

L = Longueur de la conduite

D = Diamètre en m

Chw = coefficient d'écoulement (sans dimension)

K = Coefficient de rugosité en m
10,167 ×250 2541,75
K A −D = 4,31 1,852 = = 369, 44m
0,2 × 120 6,88
10,16 ×210 2133 ,6
K D− E= 4,31 1,852 = = 386 ,52m
0,19 × 120 5 ,52
10,167 ×260 2641,6
k A −F = 4,31 1,852 = = 383,95m
0,2 × 120 6,88
10,1677 ×150 1524
K A −C = 4,31 1,852 = = 579,02m
0,16 ×120 2,632
10,167 ×78 792,48
K A −B= 4,31 1,852 = = 737,19m
0,13 × 120 1,0758
10,167 × 67 680,72
K A −H = 4,31 1,852 = = 1301 ,56m
0,11 ×120 0,523

d) Calcul de surface dans chaque tronçon


En calculant la surface nous avons utilisé la formule:
πD ²
S=
4
3,14 ×(0,2)²
S A −D = = 0, 314m²
4
Q A −D = 0,0314 ×1,15
= 0,03611m³/s
3,14 ×(0,19)²
S D− E = = 0,028m²
4

Q D−E = 0,028 ×1,28 = 0,036m³/s


3,14 ×0 , 2²
S A −F = = 0,0314m²
4
Q A −F = 0,0314 × 1,03 = 0,0323m³/s
3,14 ×à 0 , 16²
S A −C = = 0,020096m²
4
Q A −C = 0,020096 × 1,27 = 0,0255m³/s
3,14 ×0 , 13²
S A −B = = 0,0132m²
4
Q A −B = 0,0132 × 1,42 = 0,018m³/s
3,14 ×0 , 11²
S A −H = = 0,009498m²
4
Q A −H = 0,009498 × 1,64 = 0,0156m³/s
QT = 0,03611 + 0,036 + 0,032 + 0,0255 + 0,018 + 0,0156 = 0,16m³/s

3.3.11. Calcul de la perte de charge dans chaque conduite dans le réseau ramifié

Pour calculer J nous faisons recourt à la formule suivante :

J = K ×Q1,852

J = Perte de charge (m)

K = La résistance de la conduite ou coefficient de la rugosité5(m)

Q = Débit dans chaque tronçon

J D = 369,44 × 0,036111,852

J D = 369,44× 0,00213170 = 0,787535

J D = 0,78m

J E = 386,52 × 0,0361,852

J E = 386,52 × 0,002119

J E = 0,8m

J F = 383,95 × 0,03231,852

J F = 383,95 × 0,0017

J F = 0,6m

J C = 579,02 × 0,020091,852

J C = 579,02 × 0,00072

J C = 0,4m

J B = 737,19 × 0,0181,852

J B = 737,19 × 0,0005871

J B = 0,4m
J H = 1301 × 0,0151,852

J H = 1301 × 0 ,00041

J H = 0,5m

3.3.12. Calcul de perte de charge linéaire par la formule d'HAZEN WILLIAMS

10,67 1,85
J=¿ 4,87 (Q/CHW )
D

10,67 0,03611
J A −D =
(0,2) (
4,87 ×
120 )
1,87

10,67 0,00200
J A −D = ×
0,00039 7728,03

J A −D = 27358,974 × 0,0000002588

J A −D = 0,007080

10,67 0,036
J D− E =
(0,19)4,87 × (
120 )
1,87

10,67 0,0019965
J D− E = ×
0,000307276 7728,03

J D− E = 34724 ,482224 × 0,00000025835

J D− E = 0,008970

10,67 0,0323
J A −F =
(0,2) (
4,87 ×
120 )
1,87

10,67 0,001630
J A −F = ×
0,00039 7728,03

J A −F = 27358,974 × 0,00000021093

J A −F = 0,005770

10,67 0,0255
J A −C =
(0,16)4,87 × (120 )
1,87
10,67 0,001047
J A −C = ×
0,000133065 7728,03

48 J A −C = 80186, 375079 × 0,000000135

J A −C = 0,010863

10,67 0,018
J A −B =
(0,13) (
4,87 ×
120) 1,87

10,67 0,000546209
J A −B = ×
0,00004840 7728,03

J A −B = 220454,545454 × 0,00000007068

J A −B = 0,015581

10,67 0,0156
J A −H =
(0,11) (
4,87 ×
120 )
1,87

10,67 0,000417967
J A −H = ×
0,000021457 7728,03

J A −H = 497273,617001 × 0,00000005408

J A −H = 0,026894

3.3.13. Calcul de la perte de charge singulière général

J . L ×10
J=
100

0,007080× 250 ×10 17,7


J A −D = =
100 100

J A −D = 0,177

0,008970× 210 ×10 18,837


J D− E = =
100 100

J D− E = 0,18837
0,005770× 260 ×10 15,002
J A −F = =
100 100

J A −F = 0,15002

0,010863× 150 ×10 16,2945


J A −C = =
100 100

J A −C = 0,162945

0,015581× 78× 10 12,15318


J A −B = =
100 100

J A −B = 0,1215318

0,026894 ×67 × 10 18,01898


J A −H = =
100 100

J A −H = 0,1801898

∑J = 0,177 + 0,18837 + 0,15002 + 0,162945 + 0,1215318 + 0,1801898

∑J = 0 ,98

Tableau 7: Calcul de perte de charge dans les conduites

N° Tronçons Q l /s m³ /s Longueur Nominal Nominal Vitesse


(m) (mm) (m) m /s

1 A-D 36,11 0,03611 250 200 0,190 1 ,15


2 D-E 36 0,036 210 190 0,188 1,28
3 A-F 32,6 0,0326 260 183 0,159 1,03
4 A-C 20,096 0,020096 150 160 0,159 1,27
5 A-B 18 0 ,018 78 140 0,137 1,42
6 A-H 15,6 0,0156 67 130 0,125 1,64
Le schéma du réseau proposé

A
260m
F
78m

m
67
B
G

15
0m
250m

C
D

0m
21

E
Schéma du réseau de distribution

244, 32m3 0,0323
F
0,01
63

8 89
15
0,0

B
G
0,0
25
54

0,03611

C
D

36
0,0

E
3.4. IMPACTS ENVIRONNEMENTAL
DU PROJET

Une étude d'impact environnemental est une étude qui vise à apprécier les conséquences
environnementales d'un projet pour limiter et atténuer ou compenser les impacts négatifs ou
positifs (Wikipédia : Fr .m.wikipedia.org /wiki/Etude impact environnemental)

Ce qui couvre une identification préalable positifs ou négatifs sur le projet vis à vis de
l’environnement.

Ce qui nous a poussés de faire un aperçu des domaines qui intéressent ce projet avant,
pendant et après l'exécution de ce projet

1. Impacts positifs

Les impacts positifs sont des résultats bénéfique pour le bien être de la population.

Nous pouvons citer :

 La création d'emploi pour la réduction du chaumage


 La lutte contre des maladies hydriques
 Améliorer les conditions sanitaire et économique de la population

2. Impacts négatifs

Les impacts négatifs, sont des impacts qui nuisent sur l'environnement dépendamment du
projet.

Nous pouvons citer entre autre :

 Les risques des femmes villageoises qui font des longs trajets pour aller puiser de l'eau
 L'insuffisance de ressources en eau potable en quantité et en qualité
 Le manque d'alimentation en eau potable dans la localité Muku

3. Mesures d'atténuation

C’est l'ensemble de voies à suivre pour parvenir à jouer sur l'importance des impacts
environnementaux.

En effet avant la mise en œuvre du projet ; nous devons mener des enquêtes pour identifier
quelques problèmes et les avantages sur le projet vis-à-vis de l'environnement, ce pour quoi
nous signalons qu'à l'heure d'exécution de ce projet nous devons tenir compte des mesures
d'atténuation.

Parmi ces mesures nous pouvons citer :


 La sensibilisation de la localité Muku pour l’assainissement et l’hygiène
 Mettre des signaux pour indiquer la présence des travaux en court
 L'environnement de travail doit être bien sécurisé pour que le projet puisse
atteindre son objectif dans le milieu calme
 Placer les équipes de travaux dans un endroit convenable
 Pendant la fouille, on doit placer des planches pour permettre les personnes à se
déplacer
 Lutter contre les dégâts qui pourront pendant la réalisation de ce projet
CONCLUSION GENERALE

Notre étude a englobé tous les points nécessaires qui touchent le plan spécifique à la
réalisation d’un projet d’alimentation en eau potable dans la localité MUKU.
Nous signalons que durant notre étude, nous avions donné une priorité surtout au côté
technique pour assurer une pression convenable et un débit suffisant surtout sur les lieux
publics.
Dans notre étude nous avions conçu et dimensionner un réservoir de 251m³ pouvant nous
garantir l'eau jusqu’en 2049 ; avec un débit d'exploitation de 250m³ et comme hauteur du
réservoir de 3,2m ; diamètre de 10m et l'estimation futur de la population à desservir l'eau
jusqu'en 2049 est de 3109habitants.
Toutes les connaissances que nous avons acquises dans tous les cours et domaines
hydraulique durant notre cycle de formation ont été mises en pratique pour la réalisation de
cette étude.
Signalons que pour la qualité de l’eau, nous gardons le même objectif de fournir à la
population une eau propre en qualité et en quantité pour lutter contre des maladies hydriques
et sauver cette femme villageoise.
Nous espérons que ce modeste travail soit un référence pour le réalisateur ou entreprises
d'exécution de ce projet d'adduction dans ce site.
RECOMMANDATIONS

- Une organisation du CEKA pour l’adduction d’eau potable dans la zone d'étude
- Un meilleur suivi pour ne pas faire payer cette eau
- Nettoyer le réservoir au moins deux fois par an
- Des infecter le réservoir aussi deux fois par an
- Faire aussi les entretiens
En fin nous voudrions remercier d'avance l'honorable jury qui aura à apprécier ce travail et
nous acceptons sans réserve toutes les remarques ou suggestions nécessaires à
l'enrichissement de cette étude.
BIBLIOGRAPHIE

LIVRES

1) BONNIN J (1975) Hydraulique urbaine appliquée en agglomération de petite et


moyenne importance, Edition, Eyrolles paris 1986
2) CARLIER M(1972), Hydraulique générale et appliquée, Edition, Eyrolles paris
1986.
3) Carrier F, Schiller E .J. (2018), méthodes de dimensionnement du réservoir dans le
système de pompage photovoltaïque, Revue des sciences de l’eau, revue n° 3, Paris,
p5.
4) Dussaux v. (2012), Guide pratique sur l’accès à l’eau potable dans le pays en
développement, maison neuve le Ed, paris, p27.
5) JACQUES BOVIN(2005), professeur, ingénieur civil (REGA) et génie rural Dipl.
EPF/SIA ingénieur Géomètre breveté dilp.post grade EPF en aménagements
hydrauliques  : Dans Hydraulique urbaine, p23
6) LABONTE, Hydraulique Urbaine edition 2002
7) Roger LABONTE(1983) ; Distribution et collecte des eaux en milieu urbain, 2ème
édition, Ecole polytechnique de Montréal. 350p

COURS ET MEMOIRES

1) TAHIR ALLATCH. ;( 2010,2012), projet d’adduction d’eau potable dans la ville


d’amzoer (tchad). Mémoire pour l’obtention du master en ingénierie de l’eau et de
l’environnent. Institut international de l’eau et de l’environnement p6
2) CHRISPIN ZIGABE(2016,2017), cours de mécanique des fluides. université du
cinquantenaire de lwiro
3) DAUDA Soumeila., (2011 / 2012), Etude de faisabilité de la mini-adduction d’eau
potable multi-villages Mallamawa labaran, mémoire master, institut international
d'ingénierie de l’eau, p6.
4) Jean-Pierre KALALA BANGABANGA(2017), hydraulique urbaine et
rurale .Université du cinquantenaire de Lwiro. professeur docteur en hydraulique.
5) BERNAIBA MOURAD(2013), Alimentation en eau potable dans la ville de
Chebli .mémoire de fin d'études en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur d'état en
hydraulique département des spécialités option : conception des systèmes
d’alimentation en eau potable. Université Abou baker belkaid –tlemcen
6) MARIAMA(2011), projet d'adduction d'eau potable. Université de Kishansa (RDC)
7) Trésor CISANGANI (2018), cours d’hydraulique urbaine .université du
cinquantenaire de Lwiro. Syllabus de 134P
8) MUSHAMUKA NTUBUBA Christian (2016 ,2017) Etude d’extension d’un réseau
de distribution d’eau dans le quartier Mosala, Université du cinquantenaire de Lwiro.
BUREAU D’INFORMATION

1. Bureau de la localité Muku

2. Bureau du centre de santé Muku

3. Bureau du groupement de Kamisimbi

4. CEKA : Comité d’eau et de l’électrification de Kamisimbi

5. Hôpital de Muku

Webographie

1. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/débit

2. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/adduction

3. https://fr.wikipedia.org/wiki/

4. Google Maps

Logiciels

1. Archicad 16

2. Excel

Vous aimerez peut-être aussi