Chris Licence Farany

PROJET DE CONSTRUCTION D’UNE CENTRE HOSPITALIER MODERNE R+3 DU DISTRICT AMBALAVAO REGION HAUTE MATSIATRA
1
INTRODUCTION
Actuellement, dans la vie courante, tout le monde a besoin d’être en bonne état. Ce caractère leur
permet d’avoir une capacité physique de travailler, de faire ces activités quotidiennes pour survivre. Une
citation très utilisée par des Malagasy est « La santé est une première source de richesse » c’est
pourquoi les chercheurs n’arrêtent pas de trouver des moyens pour lutter contre les maladies qui
provoquent des blocages pour atteindre des objectifs dans la vie.
Madagascar est un pays en voie de Développement, après soixantaine d’année de

l’indépendances la grande Ile n’est pas encore rétabli parfaitement. La plupart des infrastructures
publiques sont créés durant période de la colonisation. Le nombre de population ne cesse pas
d’augmenter de jour à jour. Dans le secteur de la Santé publique les ouvrages sont vieillit, insuffisant et
très étroite. Le capacité d’accueil n’est plus compatible et satisfaisant aux utilisateurs.
Selon l’OMS par la conférence internationale sur la santé à New York du 19 -22 juin 1946, ‘
la santé est un état de complet de bien-être physique, mental et social. Son objectif est d’assurer le
confort dans une société’. Le gouvernement trouve des moyens financiers et fait des efforts pour les
multiplications des centres médicaux par la construction des centres hospitaliers ou de CSB à travers les
communes et même les Fokontany.
La district d’Ambalavao est connu presque dans le monde entier comme un village touristique
satisfaisant et il accueil des milliers de visiteurs. Elle est bénie de son parc national d’Isalo et
Andringitra, le marché des Zébus et du Vin local. Mais ce lieu engendre un grand problème sur
l’insuffisance des infrastructures sanitaire qui sont presque vieillies sans une réhabilitation.
L’inexistence d’un centre médicale locale et décentralisé favorise l’augmentation du taux de mortalité
dans une région. C’est la raison pour laquelle notre thème s’intitule « PROJET DE CONSTRUCTION
D’UN CENTRE HOSPITALIER MODERNE R+3 SIS A DISTRICT D’AMBALAVAO,
REGION HAUTE MATSIATRA ».
Notre travail se divise donc comme suit : la première partie se concentre sur la généralité sur le
Lieu et le projet à réaliser, la seconde parlera de l’étude technique proprement dit et dans la Troisième
partie nous détaillerons l’évaluation ou résultat du projet et enfin à la dernière partie la discussion pour
pouvoir suggérer des avis constructifs à l’amélioration du projet.
© RANDRIAMAHEFA Setriniaina Christian - Mémoire de Licence en Bâtiment et Travaux Publics Ecologique - ISTE
1
2
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE L’ISTE
1. Historique :
Crée en tant que Département de formation au sein de la Faculté des Sciences en 1997, L’ISTE
est désormais en composant faisant une partie intégrante de l’Université de Fianarantsoa. En effet,
l’Institut occupe la formation des techniciens supérieurs en Environnement (Bacc+2) selon le décret
n°99/193 du 10 mars 1999 et Agronomie selon l’Arrêté ministériel N°7028/2000. Depuis l’année
2006/2007, le basculement progressif vers le système LMD a fait évoluer la formation en Licence
Professionnelle (Bacc+3).
2. Formation :
Actuellement, les formations s’étendent en quatre mentions dans le Domaine « SCIENCES ET
TECHNOLOGIES » :
ENVIRONNEMENT comprenant les options :

- Gestion des Bassins Versants, des Bas-Fonds et Assainissement (GBV)
- Conservation et Valorisation de la Biodiversité (CVB)
- Information Education et Communication Environnementales (IECE)
AGRONOMIE comprenant les options :

- Industrie Agro-Alimentaire et Biotechnologique (IAAB)
- Production Animale (PA)
- Production Végétale (PV)
TOURISME comprenant les options :

- Tourisme Management (TM)
TECHNOLOGIE ECOLOGIQUE comprenant les options :

- Bâtiment et Travaux Public Ecologique (BTPE)
- Topographie d’Aménagement Ecologique (TAE)
- Architecture Ecologique (AE)
3 Diplômes :
A l’issue du second cycle (3eme année) : Diplôme de Licence Professionnel
2
3
PRESENTATION DE LIEU D’ETUDE
Ambalavao est une ville de Madagascar située dans le sud-est de la région Haute Matsiatra, à
56 km au sud de Fianarantsoa. Elle est reconnue pour ses très belles maisons à varangue avec des
balustrades de bois formées de motifs géométriques.
Pays : Madagascar
Province : Fianarantsoa
Région : Haute Matsiatra
District : Ambalavao
Commune : Commune Urbaine Ambalavao
Chef-lieu : CU Ambalavao
Nombres des communes : 17
Ethnie : Betsileo
Langue majoritaire : Betsileo
Population : 209 417 habitants (2013)
Densité : 43 Hab./km2
Coordonnée géographique :
Latitude : 21° 50’11’’ Sud
Longitude : 46° 56’41’’ Est
Superficie : 482 600 ha = 4 826 Km2
Historique
C’est dans cette région où les Betsileo affrontèrent les Bara (XVIIIe siècle) et les Merina
(XIXe siècle) pour préserver leur territoire et leur indépendance. La région est marquée par plusieurs
sites sacrés en souvenir de ces événements tragiques. Ainsi, le rocher d’Indiana, au sud-est de la ville,
fut le lieu d’où se jetèrent ceux qui préférèrent la mort à la domination Merina.
Le village prit son essor en 1900, quand l’administration coloniale l’éleva au rang de chef-lieu de
district et y édifia des écoles. Une route reliant Ambalavao à la capitale Tananarive fut ouverte en 1916.
Géographie
3
4
Ambalavao est située aux confins des Hautes Terres et du pays Betsileo. Elle se niche au fond d’une
vallée entourée de montagnes granitiques et surplombée par le massif de l’Andringitra et le Pic Boby, le
deuxième plus haut sommet de Madagascar avec 2 876 mètres. À sept kilomètres à la sortie sud de la
ville, se dressent trois mamelons rocheux appelés les portes du Sud qui ont longtemps servi de points de
repère aux avions postaux. C'est la zone frontière entre les Hautes Terres et le Sud.
Ambalavao se situe aux abords de la Route Nationale No. 7 Fianarantsoa-Ihosy-Tuléar à 160 km d'Ihosy
et 56 km de Fianarantsoa
Climat
La moyenne annuelle de température est de 20 °C.
Économie et productions
Ambalavao est le deuxième plus grand marché de zébus de l’île
On y fabrique le papier antaimoro, dont l'origine remonte aux premières immigrations arabes au début
du XVIe siècle, et qui est réputé dans toute l’île. La pâte est faite avec l'écorce d'un arbuste, le havoha
qui est une variété de mûriers ; encore humide, on la décore de motifs avec des fleurs séchées.
On trouve aussi plusieurs vignobles dans la région.
À 12 kilomètres au sud d’Ambalavao se trouve la réserve communale d’Anjà. Cette réserve est un
concentré de la faune et la flore de Madagascar. On peut y voir entre autres, une communauté de lemur
catta, ainsi que des tombeaux surmontés de crânes de zébu, cachés dans les cavités des parois.
Le district est reconnu national et international par :
o Papier antaimoro
o Réserve naturel d'Anjà et
o Parc National d’Andringitra
o Marché aux zébus
o Maison du centre-ville
o Vin et vinicultures
Délimitation
4
5
Le District d’Ambalavao appartenant au province de Fianarantsoa et de région Haute matsiatra, et se
trouve dans au sud de la région. Elle comprend 17 commune, dont le chef-lieu est la commune urbaine
d’Ambalavao.
Commune dans le district d’ambalavao : - CU Ambalavao, - CR Ambinanindovoka, - CR

Ambinanindroa, - CR Ambohimahamasina, - CR Ambohimandroso, - CR Andrainjato, - CR Anjoma, -
CR Ankaramena, - CR Besoa, - CR Fenoarivo, - CR Iarintsena, - CR Kirano, - CR Mahazony, - CR
Manamisoa, - CR Miarinarivo, - CR Sendrisoa, - CR Vohitsaoka.
Elle se situe à 56 km aux Sud Est du district de Fianarantsoa avec une superficie totale de 4 826 Km 2. La
district d’ambalavao ainsi que la commune urbaine est traversée par la RN7
Nomination Statut Répartition Population en 1998 Population en 2019

Haute Matsiatra Région 7 Districts 771,714 1,447,296
Ambalavao District 17 Communes 143,948 272,123
Ambohimahasoa District 17 Communes 109,260 189,879
Fianarantsoa I District 1 Commune 149,452 300,242
Ikalamavony District 8 Communes 42,535 125,651
Isandra District 11 Communes 85,332 151,039
Lalangina District 13 Communes 111,769 183,586
Vohibato District 14 Communes 129,418 224,776
Madagascar
 En 1998 : 12 238 914 Habitants

 En 2008 : 18 367 201 Habitants
 En 2016 : 24 430 325 Habitants
 En 2018 : 25 680 342 Habitants
 En 2020 : 26 995 737 Habitants
SYSTEME DE SANTE PUBLIQUE A MADAGASCAR
5
6
Caractéristique Générale de Santé
Le système de santé publique à Madagascar (régis par l'ordonnance n° 62-072 du 29 septembre 1962
portant codification des textes concernant la santé publique) suit un système pyramidal à 4 niveaux : les
Centres de Santé de Base (CSBI et II) sont les premiers contacts de la population. Le deuxième niveau
est constitué par des hôpitaux de niveau de District (Centre Hospitaliers de District CHDI et CHDII). Au
3ème niveau se trouvent les centres hospitaliers régionaux (CHR) qui sont complétés enfin par les Centres
Hospitaliers Universitaires (CHU).
Centre Hospitalier de District
Les CHD publics sont globalement fréquentés par l’Habitant au district y compris toute les commune
urbaine, rural alors que le lieu n’a pas de centre hospitalier universitaire et centre hospitalier régionale.
Par rapport aux CHD publics, lesquels sont équipés d'infirmiers et d'aides-soignants et ne dispensent que
les services de vaccination et les soins de santé de base, les CSBII publics sont des centres publics qui
disposent d'un médecin et offrent en plus du paquet offert par les CSBI les soins de maternité. Ils
n'assurent pas de service de chirurgie et ne disposent pas de plateau technique adéquat permettant
l'établissement de diagnostic et la prise en charge des cas complexes.
6
Activités du Hôpital d’Ambalavao
Les activités du CSB II consistent en la restauration de la santé des individus de la communauté. Elles
sont fondées sur des méthodes et des techniques scientifiques valables et socialement acceptables. Les
soins sont accessibles à toutes les familles de la communauté et le coût est à la portée de tous.
Les activités du CSB II d'Ambalavao concernent
· Le traitement des maladies :
Le traitement vise en premier lieu à ce que les pathologies ne se répètent pas et que les patients soient en
meilleure santé.
Tableau 5 : les pathologies dominantes
Maladies Taux de prévalence

Pathologies dominantes
Pathologie respiratoire - IRA 37,24%
- Affection bucco-dentaire 3.81%

Gastro- entérologie - Diarrhée 4 ,87%
- Dysenterie 8 ,20%
Source : Monographie de la Commune Rurale Ambalavao, Année 2007
Les maladies diarrhéiques occupent la 3ème place avec un taux de prévalence de 4,87%. Néanmoins, les
maladies se manifestent selon le climat et l'environnement extérieur. Ex : il y a épidémie de diarrhée lors
des saisons de pluie. Voici un tableau qui démontre la variation de ces pathologies suivant les mois. (Il
est à noter que les données suivantes ont été recueillis au mois de septembre cèst pourquoi le tableau
sàrrête au mois de septembre)
Tableau 6 : les 4 maladies courantes d'après le CSBII d'Ambalavao
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre

IRA 32,8 38,94 35 41.71 47.6 28.05 42.22 40 25.10
Diarrhée 2.22 4.50 2.36 5.24 3.72 5.61 7.30 4.61 5.80
Paludisme 16.29 10.95 14.21 5.24 4.52 1.98 0.31 0 0.20
Affection bucco-dentaire 3 2.15 2.63 2.20 2.12 3.30 4.76 1.53 3.31
Traumatismes 1.23 2.54 2.36 5.80 2.92 1.65 6.66 5.84 4.56
Source : CSB II Ambalavao, Année 2007
Le CSB II d'Ambalavao reçoit en moyenne 50 patients par jour pour consultation interne. Il traite
généralement les pathologies dominantes, à savoir :
7
§ L'IRA ou Infection Respiratoire Aigue (37 ,24%)
§ La diarrhée (4,87%)
§ L'infection bucco dentaire (3,81%)
§ La dysenterie (8,20%)
· Les consultations externes : Bien des fois les médecins du CSB II d'Ambalavao s'occupent des
consultations externes. Ex : consultation d'une femme enceinte extérieure au CSB II. Il s'occupe
également des soins, pansement, visite scolaire, mobilisation communautaire, etc.
· Accouchement (naissance) : le CSB II dispose également dùne maternité qui s'occupe des
accouchements.
· Planning familial : l'infirmier instruit sur l'utilisation des différentes méthodes de régulation de la
fécondité pour éviter les naissances non désirées, pour déterminer le nombre des naissances,
l'espacement des grossesses et l'époque des naissances selon l'âge des parents. Le planning familial est
une activité qui favorise la bonne santé de la mère, la qualité de vie de la famille ainsi que la stabilité du
foyer de chaque ménage.
· Vaccination, CPN (consultation pré natale) : pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant, sur
lequel se tend le secteur santé à Madagascar, le CSBII s'occupe aussi des vaccinations et des CPN
· Education sanitaire : Le CSB II organise hebdomadairement des séances d'éducation sanitaire au

niveau même du centre et / ou dans les communautés.
· PHAGECOM ou Pharmacie de Gestion Communautaire : Cette pharmacie constitue un lieu de

ravitaillement en médicaments génériques à des prix abordables. Il est à noter que dans le secteur public,
les ménages participent au financement direct de la santé à travers le mécanisme FANOME ou
Financement pour l'Approvisionnement Non stop des MEdicaments instauré par l'Etat à tous les niveaux
de structure de soins. Autrement dit, c'est une participation symbolique pour la communauté du
ravitaillement en médicaments. Ce système permet essentiellement d'assurer le réapprovisionnement des
médicaments et consommable médicaux dans les formations sanitaires et d'utiliser une part égale de
35% de la marge dégagée sur la vente des médicaments pour la constitution de fonds d'équité pour la
prise en charge gratuite des plus démunis.
Le comité de gestion de la pharmacie est composé d'un président dont le Maire lui-même, d'un trésorier,
d'un commissaire au compte et du chef de centre.
· Suivi des activités communautaire : le CSBII intervient également dans ses activités courantes dans le
suivi des activités entreprises dans les communautés
* 33 Source : CSBII d'Ambalavao
CHD : Centres Hospitaliers de Districts

CHRR : Centres Hospitaliers de Référence Régionale
8
9
CHU : Centres Hospitaliers Universitaires
COSAN : Comité de Santé
Le Service de Santé de District (SSD) Ambohidratrimo regroupe vingt-cinq (25) communes
qui sont : Ambohidratrimo, Ambato, Ambatolampy, Ambohitrimanjaka, Ambohipihaonana,
Ambohimanjaka, Ampangabe, Ampanotokana, Anjanadoria, Antanetibe, Avaratsena, Fiadanana,
Ivato Firaisana, Ivato Aéroport, Mahabo, Mahereza, Merimandroso, Talatamaty, Anosiala,
Mananjara, Antehiroka, Mahitsy, Antsahafilo, Iarinarivo, Manjakavaradrano ; avec trois cent dix sept
(317) fonkotany. Les services sanitaires, plus précisément Centre d’Hospitalisation, de ses
communes se trouvent à Tanà (CHU), à Mahitsy (CHD2) et à Antehiroka (CHD2) (voir figure I.2
cidessous). Vu cela, les gens ont des difficultés sur les dépenses, les déplacements et surtout
l’hébergement lors de l’hospitalisation.
Les quatre (04) communes tels qu’Ambohitrimanjaka,
Ampangabe, Fiadanana et Mahereza ont les mêmes points communs face à ces problèmes. Ses
populations comptent aux environ cent milles habitants. La commune d’Ambohitrimanjaka possède
un Centre Hospitalier de District Public, un Centre de Santé de Base Public et Privé qui ne dispose
que de maternité. Ces centres sanitaires n’arrivent plus à s’occuper des malades surtout les cas
d’hospitalisation.
Disposer d’un Centre d’Hospitalisation de District approprié à l’effectif d’habitants
signifierait obligatoirement, dans notre cas d’étude, de jouir d’une meilleure santé. Cela permettrait
également un développement socio-économique plus vigoureux de la région. Il s’avère ainsi
indispensable de construire un Centre Hospitalier de District niveau II. Cette idée de projet englobe
les quatre communes citées ci-dessus.
La commune d’Ambohitrimanjaka présente un grand manque en matière d’infrastructures

sanitaires. Et pourtant, c’est une zone à fort peuplement. La commune a besoin d’un Centre
Hospitalier de district. Et compte tenu du niveau de revenu de sa population, il serait préférable que
le centre en question soit de type public. Un CHD2 semble être approprié du fait qu’il dispose de tous
les services de santé, sauf les spécialisations. L’étude architecturale sera donc détaillée dans le
chapitre qui suit. Mais avant, nous allons aborder quelques notions sur les cyclones, ainsi que ses
effets sur les constructions.
9
10
Objectifs du Projet
i. Objectif Global
Améliorer durablement l’accès au soin de santé des populations des secteurs
ii. Objectifs Spécifiques
- Réduire les disparités d’accessibilité géographique des centres de santé
- Rapprocher les structures sanitaires des populations éloignées, et des élèves
- Réduire le taux de mortalité
- Participer à l’offre sanitaire de la commune
- Réinvestir gracieusement les produits issus de sa gestion du centre au profit de l’éclosion de
l’enfance vulnérable et des personnes du 3ème âge
- Mettre en place un service de kinésithérapie dans ce nouveau centre
Résultats Attendus
Résultats Quantitatifs
- un (01) Centre de santé et de promotion sociale est construit dans le secteur n°5 de Zorgho
- les populations des Secteurs N°6, N°1, N°5 disposent d'un Centre de santé accessible en
toute période de l'année
10
11
- les OEV et personnes du 3ème âge de la commune sont pris en charge par les promoteurs
- Un (01) service de kiné est offert à la commune de Zorgho
Résultats Qualitatifs
- la prévention des maladies et les soins de santé sont assurés au profit des populations
- la prévention des maladies et les soins de santé sont assurés au profit des élèves
- la mortalité maternelle et infantile est réduite
- les disparités géographiques d’accessibilité sont réduites
- la santé des populations s’est améliorée
- l’Association Solidarité Plus de manière autonome assure la prise en charge sanitaire et
scolaire des orphelins et autres enfants vulnérables
2.5 Bénéficiaires
i. Les Bénéficiaires Directs :

Les bénéficiaires directs du projet sont les populations des secteurs N°6, N°5 et une
portion du secteur N°1 de la commune de Zorgho.
ii. Bénéficiaires Indirects
Les bénéficiaires indirects sont les populations de villages et secteurs voisins comme
Bougoulom, Bokin Koudgo, les personnes du 3ème âge cibles de l'Association Solidarité Plus
et les OEV pris en charge par les deux associations promotrices.
L’organisation pour la construction du site comportera les étapes suivantes :
 Implantation sociale du CSPS : Le terrain qui abritera le CSPS a déjà l’accord de principe des
autorités coutumières du village. Il s’agira de faire une assemblée villageoise pour réaliser
une publicité foncière du site. Cette activité va rassembler toutes les sensibilités des secteurs
concernés pour conscientiser sur les raisons du choix de ce site et de réaliser un débat
contradictoire sur la pertinence de ce site
 La sélection d’une entreprise compétente de construction
11
12
 Le Suivi des travaux et de réception des travaux
Le comité de gestion mise en place participera au suivi contrôle de l’exécution des travaux au
nom de la communauté. Un contrôleur externe en bâtiment sera recruté pour veiller à la
qualité et au respect des normes de construction.
 L'équipement du centre en matériels médicotechniques et bureautiques
 Solliciter la mobilisation du personnel soignant et procéder à l'ouverture du CSPS
 La mise en place du comité de gestion du CSPS
 L'organisation des promoteurs pour recruter le personnel de soutien
Il s'agira de recruter au profit du centre :
 Un (01) veilleur de nuit
 Un (01) gérant du dépôt MEG
 Deux (02) agents du service de nettoyage des locaux
 La sélection et le financement de la formation d'un agent qui fera office de kiné
Services Offerts
Cinq (05) types de services seront offerts par le centre.

Il s'agit de :
- Soins infirmiers : ils sont assurés par les professionnels de santé mis à disposition du centre par
l'État ou recrutés en complément.
- Programme Élargi de Vaccination (PEV) : les agents de santé accompagnés des agents de Santé
communautaire (ASC) sélectionnés dans les localités de couverture du centre. Les ASC seront
éventuellement au rôle d'animateurs pour les séances de sensibilisation sur les thèmes en
rapport avec la vaccination.
- Planification Familiale (PF) : le centre assurera la sensibilisation des populations sur la nécessité,
les procédés et fera le suivi par le biais des visites à domicile des cibles. Les agents de santé du
centre assureront les conseils et l'administration de différentes méthodes de contraception.
- La kinésithérapie : un service de kinésithérapie sera progressivement mis en place après le
démarrage des activités du centre. Il vise à soulager les besoins de toute la province qui en est
dépourvu.
- Assistance des personnes du 3ème âge : un système de prise en charge des personnes du 3ème
âge sera mis en place. Des agents de santé et des ASC seront formés à cet effet pour leurs
assurer des soins infirmiers et un accompagnement même à domicile adaptés
12
13
DONNEES SOCIALES
Adduction d’eau/Electrification
Concernant l’adduction d’eau potable au niveau de la commune, Ranomafana est dotée de peu de puits
traditionnels fonctionnels et de borne fontaine géré par la Jirama dans le chef lieu de la commune
seulement mais qui sont plutôt mal répartis. La plupart de la population locale utilise le plus souvent de
la lampe à pétrole, et parfois de la bougie.
L’électricité est principalement installée dans le centre ville et au long de la RN25 qui traverse la
commune rural de Ranomafana
Alors que Ranomafana avec son Barrage Hydroélectrique de Namorona alimente les villes suivantes en
électricité : Ifanadiana, Ambohimahasoa, Fianarantsoa II, Fianarantsoa I et Ambalavao.
13
14
Santé
La commune de Ranomafana est dotée d’un (1) centre sanitaire de base de types CSBII et d’un OSIER.
La commune, pour une population de 14924 ne possède que 2 médecins et deux paramédicaux dont un
infirmier et une sage femme. On estime aujourd’hui qu’il y a 1 médecin pour 7462 personnes. En outre
pour atténuer ce manque de personnels médicaux, la commune compte ainsi 21 Tradipraticiens dont 6
matrones (Renin-jaza) professionnelles.80% de la population relevant de Fokontany éloignée du centre
médical recourent à la médecine traditionnelle.
Il existe ainsi dans la commune 3 dépôts de médicaments et une petite pharmacie vert.
Tableau n° 4: Données sur la santé
Formations Nombre Nombre Nombre Nombre du Nombre de Nombre d’

sanitaires de des de lit Personnel Consultations Accouchement/
médecin paramédicaux Administrat mensuelles mois
if
Types Nombre SF Infir Aide

san
CSB 1 1 1 1 1 8 1 650 12
OSIE 1 1
R
Source : Commune rural de Ranomafana
Education
Un peu plus de la majorité de la population d’âge scolaire (16-17ans) vont à l’école, soit un taux brut de
scolarisation de 77%.
La commune rurale de Ranomafana est pourvue de (16) établissements primaires publics et privées avec
un nombre total de 68 salles de classe. Autrement dit, tous les Fokontany sont dotés d’EPP. Ces
établissements sont tous encore fonctionnels, malgré l’état vétuste des bâtiments.
Le fonctionnement de ces établissements est assuré par 90 enseignants dont 51 fonctionnaires. On

compte pour cette année scolaire (2008) 2050 élèves (Primaire et Préscolaire) repartissent comme suit :
-993 filles
-1057 Garçons
A part du CEG qui se trouve dans le chef lieu de la commune, la commune possède aussi un
établissement privé dénommé FMJ Ranomafana.
Le CEG de Ranomafana est constitué par six(6) classes avec 6 sections, son fonctionnement est assuré
par 14 instituteurs dont 9 titulaires et 5 suppléants.
14
15
Transport
La Commune Rurale de Ranomafana est traversée par la RN25. Elles sont goudronnées et praticables
toutes l’année. A noter, d’autre part, qu’il existe dans la Commune de transporteur indépendant qui
assure entre autres la liaison de Commune entre les communes voisines, le Chef lieu de district ainsi que
la région Haute Matsiatra.
Les huit (08) Fokontany qui constituent la commune sont accessibles à raison de huit (8) mois sur
douze.
Sécurité
Une Brigade et une Compagnie de la gendarmerie nationale sont installées dans la commune. Elle
possède en effet 26 éléments pour assurer le fonctionnement de ces structures dont 16 dans la brigade et
les restes sont affectées dans la compagnie.
Pour assure la sécurité de proximité, la commune compte à ses 80 quartiers mobiles qui sont repartis
dans ses 8 Fokontany. Quand à la nature de criminalité. On n’a recensé que quelques cambriolages de
domiciles entre 2005 et 2007.
MILIEU PHYSIQUE
Climat et cyclones
Dans l'ensemble, le climat est chaud et humide ; il se caractérise par de notables différences entre la
falaise et la région côtière à hiver et été chauds. Il est marqué par la proximité de la bordure occidentale
de l'anticyclone de l'Océan Indien. Par conséquent, un alizé souffle constamment d'Est en Ouest,
entraînant des masses d'air humide et chaud occasionnant une forte pluviométrie. La ville de
Ranomafana bénéficie d'un climat tropical.
De fortes averses s'abattent toute l'année sur Ranomafana. Même lors des mois les plus secs, les
précipitations restent assez importantes. La température moyenne annuelle est de 23.9 °C avec une
précipitation annuelle moyenne de 2760 mm.
Le nombre de jours de pluies par année varie entre 140 et 175. La saison pluvieuse s'étale de Décembre
à Avril. Les mois les plus pluvieux sont Janvier et Février, le moins arrosé est Septembre.
Sols
Sur les hauts reliefs de la falaise dominent des sols ferralitiques rajeunis, mais très fragiles, riches en
humus sous forêt, favorables à une mise en valeur plus ponctuée. Les sols des hautes et moyennes
collines sont ferralitiques, composés de minéraux érodés et dégradés. Les sols d'apports alluviaux et
15
16
colluviaux de basses collines et de niveaux d'aplanissement côtiers présentent une texture très riche. Les
dunes et cordons littoraux s'étendent le long de la côte sur une largeur inférieure à 5Km, et donnent des
sols aux propriétés physiques médiocres. Les sols de pseudo steppes des plateaux à couvert graminéen
ont de bonnes propriétés physiques. Les dunes et cordons littoraux sont inondables
Géologie
Les différents systèmes géologiques s’y trouvent depuis le socle précambrien au Crétacé. Il s'agit
essentiellement du Gabbro, du Granité et du Graphite.
PRESENTATION GENERALE DE PROJET
Site de projet
Localisation
Ambalamahasoa est un Fokontany se trouvant dans la commune urbaine d’ambalvao district de

Fianarantsoa région Haute Matsiatra
Géographiquement, il est limité par les Fokontany :
Au Nord : Ambamahasoa Nord
Au Sud : Anteloambifolo
16
17
A l’Est : Amparihifotsy
A l’Ouest : Andohafanatera
Le site d’implantation se trouve à 2km Est de centre-ville
Nous avons implanté un bâtiment à R+1 sur un terrain de propriété publique de 200m2
Lieu d’implantation
Figure n° 2: Lieu d’implantation du projet
Centre-ville
Marché
Hôpital Actuel
Lieu d’implantation
Source : Google Earth, decembre 2020

Caractéristique du bâtiment
Il s’agit de la construction de bâtiment hospitalier qui mesure de 37,49 m de long et 18,58m de large. En
générale, il est de forme rectangulaire séparé par deux joints de dilatation qui se trouvent à coté des
escaliers.
Fondation
Nous adoptons une fondation superficielle
- Béton de propriété au fond de fouille
- Semelle isolée dont les poteaux sont reliés l’un de l’autre par des longrines
Maçonnerie des moellons
Plancher
- Dalle pleine en béton armé d’épaisseur 10 cm
17
18
- Revêtement en chape bouchardée
circulation
La circulation entre les deux niveaux est assuré par à deux escaliers dont ses positions est à coté de
bâtiment centrale.
En outre, la circulation à travers les pièces s’effectue par des couloirs dont :
- Couloir principale de 2 m de large
- Les autres couloirs valent 1,60m
- Des rampes seront placées devant les entrées principales pour faciliter le déplacement des
personnes de mobilité réduite.
couveture
- -Toiture en tôle TOG avec étanchéité multi couche
- -Plafonnage en volige pour atténuer la chaleur lors de l’intempérie
assainissement
- Descente d’eau
- Regard
- Réception des eaux pluviale
- Evacuation des eaux usées
- Evacuation des eaux vannes
Confort interieur
Exigence eclairage
Nous avons prévus plus d’ouvertures possibles pour éclairer l’intérieur du bâtiment. L’éclairage
artificiel suffit, des installations électriques seront conçues pour pouvoir donner une lumière naturelle
peut être l’emploi des rideaux. On utilise des matériaux de claustras pour avoir de l’éclairage dans le
couloir
Exigence de accoustique
L’effet de bruit provoque une telle perturbation pour les malades et les personnes qui consultent dans cet
hôpital, il peut entraîner des troubles auditifs
Pour ce, nous utiliseront des matériaux ayant une bonne isolation phonique comme des briques pleines
de 22 cm d’épaisseur pour les murs et des fenêtres à châssis vitrés à réduire les bruits venant de
l’extérieur,
Exigence de pureté de l’air
Pour cela, nous adoptons une hauteur libre de 3,50m pour toutes les pièces avec plus des ouvertures
d’assurer un renouvellement d’air.
La mise en place des rideaux sur les fenêtres est nécessaire pour éviter le froid durant l’hiver. Pendant la
saison d’été ou la chaleur est abondante, nous pourrions avoir de l’air froid grâce aux fenêtres. On
pourrait éviter les courants d’air en fermant les portes d’entrées.
18
19
Exigence de securité
Les deux escaliers mettent l’accès rapide vers l’entrée principale, des gardes- corps et barres d’appuis
seront prévus sur les vérandas ainsi des murs de cloison pour que les patients ne puissent pas entrer dans
les chambres voisines.
Exigence d’hygiène
Des vides ordures sont placées dans les chambres, bureau et même pour les couloirs pour éviter les
propagations des déchets pouvant transmettre des mauvaises odeurs.
Agencement des pièces
Niveau RDC
Elle comporte :
-A gauche
 Salle d’accouchement
 Salle des accouchées
 Salle pour la sage-femme
 Douche
 WC commun et WC pour les accouchées
-Bâtiment centrale
 Médecine
 Triage
 Pharmacie
 Caisse
 Salle d’accueil
 Hall et attente
-A gauche
 Salle de massage
 Salle de bain
 Salle de plâtre
 Bureau de médecin
 WC commun
A l’étage
Ce niveau se repartît comme suit :
-A gauche
 Salle de garde
 Chambre
 Douche
19
20
 WC
-Bâtiment centrale
 Pédiatrie
 Chambres
-A gauche
 Salle de garde
 Bureau de médecin
 Salle d’opération
 Chambre
4. Matériaux :
Ciment
Le ciment est un liant hydraulique utilisé pour le béton sera du ciment de classe CEM I 42,5.
Sables
Le sable est de préférence un matériau de la rivière, propre et dépourvu les matières

organiques non plus d’argile.
La dimension maximale des sables ne peut pas dépasser les limites suivantes :
- Pour béton : 5mm
- Pour maçonnerie et enduit : 2,5mm
Aciers
Les aciers utilisés sont des aciers de haute adhérence de nuance FeE400.
Cet acier a des valeurs de caractéristique mécanique des aciers de construction les suivants :
3
- Masse volumique de l’air ϕ = 7 800kg /m
Bois
Les bois durs constituent les pannes doivent êtres raboter sur les 4 faces et traiter aux
insecticides
Les qualités utiles pour les bois sont :
20
21
- Bois dur du pays.
- Fortes épaisseurs.
- Traité par xylophène
Béton
On appelle béton, le matériau constitué par le mélange dans les proportions convenables de
ciment, de sable, de gravillon et de l’eau. Le béton est armé est obtenu en enrobant dans les bétons des
aciers. La règle utilisée sur le calcul béton armé sera du BAEL 91 modifier 99. Le béton armé utilisés
doit avoir les caractères suivants :
3
- La masse volumique : 2500daN/m
- La résistance à la compression a 28 jours d’âge fc28=25MPa
- La résistance à la traction a 28 jours d’âge fc28=2,1MPa
Pour notre construction, le béton utilisé est dosé selon les niveaux et le type de l’ouvrage :
Tableau 3: Dosage des bétons et mortiers
z Matériaux Béton Mortier
Ciment 150 kg 150 kg
3 3
150kg/m Gravillon 0,850 m 0
3 3
Sable 0,450 m 1m
Eau 200 l 200 l
21
22
3 3
3 3
Sable 0,450 m 1m
Eau 200 l 200 l
3 3
3 3
Sable 0,450 m 1m
Eau 200 l 200 l
3 3
3 3
Sable 0,450 m 1m
Eau 200 l 200 l
3 3
3 3
Sable 0,450 m 1m
Eau 200 l 200 l
22
23
METHODOLOGIE DE TRAVAILLE
23
24
24
25
CHAPITRE 4 MATERIEL ET METHODE

Durant l’étude, la réalisation du projet s’effectue à l’aide des matériels et
méthodes suivants et selon les étapes ci-après : enquêtes, études sur terrain,
conception, réalisations des plans du projet, les devis.
1- Matériels utilisés
1-1- Pour l’enquête :

-Dictaphone pour les prises de notes en mode vocale ;
-Bloc note pour les prises de notes en écrit
1-2- Etudes sur terrain :

-Double décamètre : pour les levés topographique (mesures et contre-mesures) ;
-Machine à calculer pour faire des petits calculs rapides
1-3- Réalisation des plans du projet et des calculs :

-Logiciel auto CAD : pour concevoir les plans du projet en version 2D ;
-Logiciel ArchiCAD qui sert à rendre 3D les plans conçus en 2D au logiciel auto CAD ;
-Microsoft Word pour faire la rédaction ;
-Microsoft Excel pour faire des calculs
1-4- Devis :
-Livre de « série des prix » : pour connaitre la durée des tâches des ouvriers spécialisé et
manœuvres.
2- Méthodes :
2-1- Recherche et collecte des données et documentations :
➢ Recherches bibliographiques :
La recherche bibliographique c’est de lire des livres, des documents ou des
archives et des ouvrages en prenant note ce qui est important.
Nous avons effectué des recherches dans la bibliothèque de l’ISTE ainsi
que la bibliothèque municipale de la ville de Fianarantsoa.
➢ Recherche webographie :
C’est la recherche des documents sur internet.
➢ Enquête sur terrain :
25
26
Une enquête a été effectuée à la proximité du terrain à construire afin
d’avoir des informations nécessaires sur le thème. On tient à affirmer que seul
le Fokontany Andrainjato faisait partie de l’enquêtes.
2-2- Suivre le plan en technologie écologique :

• Méthode de calcul de coefficient de majoration de déboursé « K » :
Le coefficient de majoration varie selon des plusieurs facteurs comme la nature et la
localité des travaux. Pour cela, ce coefficient doit être vérifié avant d’appliquer au
calcul du sous détail de prix.
2-3- Méthode de calcul des structures BAEL :

Pour méthode de calcul, on a adopté la règle de calcul BAEL 91 modifié
99 ; calcul en ELU, vérification en ELS.
Et à chaque calcul de structure, on suit l’étape suivant :
PREDIMENSIONNEMENT
DESCENTE DES CHARGES
COMBINAISON DES CHARGE
CALCUL DES ACIERS
Descente de charge :
C’est une opération qui consiste à calculer les charges supportées par tous les
éléments porteurs de la construction au niveau de chaque étage jusqu’à la fondation.
Ou bien, le cheminement des efforts dans une structure s’effectue de niveau le plus
haut(toiture) vers le niveau le plus bas (fondation).
La descente de charge est nécessaire pour connaitre les charges transmis à chaque
structure afin de pouvoir calculer les armatures qui correspondent à celui-ci.
Elle est alors à effectuer à chaque calcul des structures.
Inventaire des charges :

• Charges permanentes notée G, qui s’appliquent à toutes les constructions : poids propre des
ouvrages et des équipements fixes.
• Surcharges d’exploitation notée Q : la valeur minimale est fixée pour les uniformément
reparties en fonction du type d’utilisation locaux.
26
27
Type de fissuration :
✓ La fissuration est considérée comme peu préjudiciable lorsque les éléments
en cause sont situés dans des locaux couverts et clos, non soumis à des
condensations (sauf exceptionnellement pour de courtes durées) ; enrobage :
1,5cm.
✓ La fissuration est considérée comme préjudiciable lorsque les éléments en
cause sont exposés à des intempéries ou à des condensations, ou peuvent être
alternativement émergés ou noyés en eau douce ; enrobage : 2,5cm à 3cm.
✓ La fissuration est considérée comme très préjudiciable lorsque les éléments
en cause sont exposés à un milieu agressif ou doivent assurer une étanchéité ;
enrobage : 5cm.
CHAPITRE 3. METHODOLOGIE DE TRAVAIL
1. Méthode de collecte et de traitement de données
1.1.Méthode de collecte de données :
1.1.1. Descente sur terrain :
Une enquête a été effectuée au sein de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Environnement
Ambalapaiso Fianarantsoa, afin d’avoir des informations nécessaires sur l’élaboration de notre thème.
Les personnes enquêtées sont : des jeunes étudiants, des personnels de l’ISTE, et des citoyens de la
Fokontany.
L’enquête consiste à déterminer les besoins de l’ISTE Ambalapaiso.
La descente sur terrain nous a permis aussi d’obtenir les données sur terrain, et de visualiser de prêt la
situation du lieu, afin de faciliter le traitement de notre thème.
1.1.2. Recherches bibliographiques et documentaires :
27
28
La recherche bibliographique c’est de lire des livres, des documents ou des archives et des
ouvrages en prenant note ce qui est important.
Nous avons effectué des recherches dans la bibliothèque de l’ISTE ainsi que la bibliothèque municipale
de la ville de Fianarantsoa.
Des recherches sur internet ont aussi fait partie des sources documentaires de ce travail.
1.2. Méthode de traitement de données :
1.2.1. Traitement manuel :
On a utilisé un décamètre et un appareil photo pour mesurer les dimensions et pour avoir la
forme du bâtiment existante. A chaque information, une sorte de synthèse à titre de pré-rédaction s’est
tenue pour éviter la perte et l’oubli des informations recueillis.
1.2.2. Traitement Informatique :
C’est le triage des données en utilisant les outils informatiques : Microsoft Word 2016 pour le
traitement des textes, Microsoft Excel 2016 pour les calculs, Autocad 2016 pour les plans 2D, SketchUp
8 pour les plans 3D.
28
29
CHAPITRE 5 : CONCEPTION DU BATIMENT

1- Conception du plan :
1-1- Conception bioclimatique et bioluminescent :
Cette technologie consiste à climatiser et éclairer l’appartement de façon naturelle. En effet, en
hiver, de chauffage naturel par le rayonnement solaire doit être observé, et en été, de rafraîchissement
par végétation et aération du vent devra aussi apparaître. Pour atteindre ces buts, les démarches
suivantes doivent être suivies :
- En hiver : capter la chaleur, la stocker (conserver) et la diffuser ou distribuer à l’intérieur du bâtiment ;

- En été : chaleur occultée, minimisée et aérée/ventilée.
1-2- Présentation :
De ce fait, l’astuce c’est de consommer le moins d’énergie possible pour un confort équivalent.
Ce sont des démarches qui ont besoin d’une orientation de la construction par rapport à la course
solaire et à la direction quotidienne du vent dans le site, dépourvu de masque et d’ombre porté par
l’obstacle : colline, grande d’arbre ou construction voisine.
2- Agencement des pièces :

On doit faire l’agencement pour assurer le confort et la santé à l'intérieur qui va garantir un
confort hygrothermique en toute saison et à toute heure, dans une ambiance saine pour les occupants).
Les pièces à vivre seront situées au Nord, afin de bénéficier de la lumière naturelle et des apports
de chaleur ; tandis que les pièces peu utilisées serviront d’espace tampon, au Sud.
En effet, la façade du bâtiment la plus développée doit se situer au Nord. Sur celle-ci, des
surfaces vitrées suffisamment importantes, permettront de capter l'énergie solaire en période hivernale.
La répartition des pièces privilégiera les espaces de vie au Nord (salon, chambre, salle à manger,
salle de jeux,) et positionnera les pièces où les besoins thermiques sont moins importants, plutôt au Nord
(cellier, garage, salle d’eau et toilette).
3- Assainissement de l’habitat :
3-1- Définition :
29
30
L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l'environnement
dans ses différents composants. Il comprend la collecte, le traitement et l’évacuation des déchets liquides,
des déchets solides et des excréments. En l’absence d'assainissement, les déchets bloquent les canaux de
drainage.
3-2- Objectifs :
L'assainissement est fortement lié à la santé publique en raison des nombreuses maladies. D'autres
maladies sont également liées à un mauvais assainissement de base : bilharziose, Choléra, la gale, etc.
L'assainissement vise donc à assurer l'évacuation et le traitement des eaux usées et des excréments en
minimisant les risques pour la santé et pour l'environnement.
3-3- Domaine d’activités :
Or le but de l’assainissement consiste à recueillir et à évacuer le plus rapidement possible les eaux
polluées, sans pollution de l’air intérieur des bâtiments, il faut évacuer les eaux usées (EU) et les eaux
pluviales (EP).
➢ Les eaux usées (EU) :
Ce sont les eaux qui ayant servi à l'usage quelconque sont à envoyer en dehors de l’habitation. Elles
comprennent :
- Les eaux vannes : provenant des toilettes et les cabines d’aisance.
- Les eaux ménagères : constituées des eaux de cuisine, de lessive et des salles de bain.
➢ Les eaux pluviales (EP) :
Elles proviennent des pluies qui sont recueillies en surface par les toits. Le Système de récupération d'eau
de pluie est une ressource précieuse tenant une place importante dans l’habitation.
Elle doit être captée pour tous les pièces qui le nécessitent : WC, douche, lave- linge, arrosage, nettoyage
récupérée au niveau du toit et des gouttières.
Ce système a pour but de stocker l’eau de pluie dans des cuves, de la traiter, puis de l'utiliser à des fins
sanitaires ou pour une utilisation jardinière.
30
31
METHODOLOGIE DE CALCUL DE DALLE PLEINE

Définition :
Une dalle est une plaque horizontale en béton d’une surface pouvant être très important. On appelle
aussi plancher béton qui constitué de barre d’acier.
Pré-dimensionnement de la dalle :
Ly = 5.00
Lx = 2.70
✓ Calcul de : ρ = lx / ly
✓ Principes de calcul :
Si ρ ˂ 0,40 : la dalle porte dans un seul sens : le sens de lx ;
Si 0,40 ≤ ρ ≤ 1 : la dalle porte dans deux (02) sens : le sens de lx et ly.
ρ = 2,70m/5,00m = 0,54 ; on a alors une dalle portée dans deux (02) sens.
✓ Calcul de la hauteur ou épaisseur de la dalle :
Ici, notre dalle est une dalle continue avec 0,40 ≤ ρ ≤ 1; on utilise alors la formule :
h 1 lx
≤ h= x 1
lx! 40 40
2.70
x 1=0.0675m = 6.75Cm
40
On prend h= 10 cm
3. Descente des charges en m² :
31
32
Figure 6: Zone défavorable de la dalle

Tableau 3: Descente des charges de la dalle
Charges Longueur Largeur Hauteur Total

Désignation Unité
(daN) (m) (m) (m) (daN/m²)
Charges permanentes (G)
Poids propre de la dalle daN/m3 2500 1 1 0,1 250
Enduit du plafond, 2cm d'ép. daN/m² 40 1 1 40
Châpe daN/m2 40 1 1 40
Total de Charge permanente (G) 330
Surcharge d'exploitation (Q) daN/m2 250 1 1 250
4. Combinaison des charges :

ELU : Pu = 1,35G + 1,5Q = 820,50daN/m²
ELS : Pser = G + Q = 580 daN/m²
5. Calcul des sollicitations :

En ELU : Mux = μx Pu lx² Pour ρ = 0,54 μx = 0,0808 et μy = 0,3075
Muy = μy Mux
Mux = 0,0808 x 820,50daN/m² x (2,70m) ² = 483,30 daNm/m

= 0,0048330 MNm/m = 4,83KNm/m
Muy = 0,3075 x 483,33 daN = 148.52 daNm/m = 0,00148 MNm/m = 1,48 KNm/m
32
33
6. Calcul d’armature :
Tableau 4: Calcul d’armature de la dalle
b m 1
h m 0,10
e m 0,03
d = 0,9 h m 0,09
0.85 Fc 28 MPa 14,17

Fbu=
Ѳ.b
Mux 0,043
μx ¿
bd ² fbu
0.012
Muy
μy = μx ¿
Mux
αx = 1,25 (1-√ 1−2 µx ) 0.055
αy = 1,25 1(1-√ 1−2 µx ¿ 0,015
Zx = d (1 – 0,4αx) m 0,070
Zy = d (1 – 0,4αy) m 0,085
feE 400 MPa 347,82

fsu=s=
S
33
34
m²/m 0,000197
Mux
Asx=
Zx . fsu cm²/m 1,97
m²/m 0,000050
Muy cm²/m 0,50

Asy=
Zy . fsu
Vérification de non fragilité
0.23 b . d . ftj cm²

1,08
Asmin¿
fe
Choix d’armatures
Prenons
As x cm² 1.98 = 7HA6
Prenons
As y cm² 1,70 = 6 HA6
7 Disposition constructive :
34
35
CHAPITRE 7 CALCUL DE LA SRUCTURE DE LA POUTRE

1. Définitions :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux qui supportent les charges de l’ouvrages.
Elle participe à la stabilité de l'ensemble de l'ossature. Sa section est en fonction de la longueur de sa
travée (la plus longue pour une poutre continue).
2. Prédimensionnements de la poutre :
Sur le prédimensionnement des poutres, nous allons trouver et la hauteur (h) et la base (b) de
la poutre. On fait le calcul à la poutre continue suivant le fil E.
La hauteur est donnée par la condition de déformabilité de poutre continue :
l l
≤h≤ l : longueur de la portée de la poutre (m)
16 10
h : hauteur de la poutre (m)
5.375 5.375
≤h≤
16 10
0.33≤ h ≤0 ,53
L=6 m ; 𝑚
On prend h=50cm
Base b de la poutre :
0,3d ≤ b ≤ 0,5d Avec d = 0,9h = 45cm
13.5 cm ≤ b ≤ 22.5 cm
On prend b = 22 cm, qui est égale à l’épaisseur de mur.
Donc, on fait les poutres pour la section de 22cm x 50cm.
3. Descente des charges :
35
36
Figure 9: Zone défavorable de la poutre

Désignation Unité
(daN) (m) (m) (m)
(daN/m)
Poids propre de la poutre daN/m3 2500 1 0,22 0,5 275
Enduit de la poutre, 2cm d'ép. en 2

daN/m² 40 1 1,22 48,8
faces
Dalle pleine daN/m3 2500 1 2,95 0,15 1106.25
Enduit du plafond, 2cm d'ép. daN/m² 40 1 2,95 118
Châpe daN/m2 40 1 2,95 118
Mur en brique 22cm d'ép. daN/m3 1900 1 0,22 2,95 1233,9
Enduit du mur, 2 cm d'ép. en 2 daN/m² 40 1 5.9 3,00 708

faces
Total de Charge permanente (G) 3607,395
Surcharge d'exploitation (Q) daN/m2 250 1 2,95 737.5
Q ELU 5976,62
Q ELS 4344.89
36
37
3-1 Calcul des structures de la poutre
Hypothèse de calcul :
Les caractéristiques des matériaux sont :
Acier feE400 =400Mpa
s =1.15 cas normal
Béton : fc28=20 MPa, ft28 = 1.8 MPa
Ciment 350kg/m 3
b=1.5 Cas normal
=1 Durete probable, plus de 24heure
Poutre b=0.25m , h= à 0.50m, d= 0.9H =45
Méthodes de calcul
Les méthodes les plus courants sont la méthode forfaitaire et la méthode d’Albert CAQUOT.
En équilibre statique, nous vérifions si la méthode forfaitaire passe au calcul des poutres hyperstatiques
suivant :
Hypothèses 1 : Q ≤ (2G) 737.5 5daN/m ≤ 7214.79 daN/m vérifié
Hypothèses 2 : moments d’inertie section transversale sont les même dans différentes travées en
continuités ; vérifié
Hypothèses 3 : les portées successives sont dans un rapport compris entre 0, 8 et 1,25
LAB /LBC = 4.50m / 5.50m = 0.81 vérifié
Hypothèses 4 : la fissuration est considérée comme non préjudiciable à la tenue du BA de ses

revêtements.
Verifié
Alors, on applique la méthode forfaitaire à la recherche de moment de flexion et effort tranchant de la

portée.
Calcul du moment félissant maximale dans la travée de la comparaison
37
38
M0= valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de la comparaison
Travée AB BC
Longueur [m] 4.50 5.50
G [daN/m] 3607,395 3607,395
Q [daN/m] 737.5 737.5
qELU [daN/m] 5976,62 5976,62
qELS [daN/m] 4344.89 4344.89
M0 = [ql2/8] 15128.62 22599.09

(ELU)
M0 =[ql2/8] (ELS) 10998.00 16429.11
Tableau n°04 : calcul de moment aux appuis
 Moment aux appuis de rive et appuis intermédiaire

Aux appuis simples, le moment aux appuis de rive est nul :
MA = MC = 0
MB : appuis intermédiaire
QAB x LAB3 + QBC x LBC3

MAB = MBC =
8.5 (LAB+ LBC)
5976,62 X 4.503 + 5976,62 x 5.503

MAB = MBC =
8.5 (4.50+ 5.50)
MAB = MBC 18 105,64
MB = max (0.6 MAB ; 0.6 MBC)
MB = 10 863.38
38
39
Moment maximal en travée dans la travée considérée
Mw+ Me
Mt ≥ Max ( 1,05 M0 ; (1 + 0.3α) M0 ) -
2
1+ 0.3 ⍺
Mt ≥ Mo dans la travée intermédiaire
2
1.2+ 0.3 ⍺
Mt ≥ Mo dans la travée de rive
2
Or ⍺ =
QB
G+QB
⍺ = 0.17
Où α : le rapport de charges d’exploitation à la somme des charges permanentes et charges

d’exploitation en valeur non pondérée
⍺ = 0.17
Mt = 14135.73 daN/m
Détermination de l’effort tranchant
Calcul de a et b
L
a=
1+
√ Me + Mt
Mw+ Mt
b= L-a
A.N
39
40
4 .50
=2.25
A=
1+
√
18105.64+14135.73
18105.64+14135.73
et b= 2.25
5. 50
=2.75
A=
1+
√
18105.64+14135.73
18105.64+14135.73
et b= 2.75
Calcul de moment est et ouest
Mw+ Mt Me+ Mt
Vw= -2 Ve= 2 ;
a b
Mw+ Mt Me+ Mt
Vw= -2 Ve= 2 ;
a b
18105.64 +14135.73 18105.64 +14135.73

Vw = -2 =14329.49; Ve= 2 =-14329.49
2.25 2.25
18105.64 +14135.73 18105.64 +14135.73

Vw = -2 =11941.24; Ve= 2 =-11941.24
2.75 2.75
Mw+ Mt Me+ Mt
A.N Vw= -2 Ve= 2 ; Tableau n°05 :
a b
détermination de l’effort tranchant
Travée a B Vw Ve
AB 2.25 2,25 -14329.49 14329.49
BC 2,75 2,75 -11941.24 11941.24
3 2 Schéma de présentations de l’effort tranchant et moment fléchissant
40
41
Charge repartie
V
A
B C
4.50m 5.50m
EFFORT TRANCHANT
-14329.49
-11941.24
- -
11941.24
14329.49
MOMENT FLECHISSANT
10 863.38
+ +
41
42
14135.73 daN/m 14135.73 daN/m
4. Calcul BAEL de la poutre :
4.1.Calcul d’armature longitudinale :

Hypothèses des calculs
- Dosage 350kg/m3
- Longueur L = 5,75 m = 575 cm
- Fissuration préjudiciable
Tableau 7: Calcul d’armature longitudinale de la poutre

Désignations Unités Partie inférieure Partie supérieure
b cm 25 25
h cm 50 50
e cm 3 3
d cm 45 45
Fe MPa 400 400
Fc28 MPa 25 25
ɤs 1,15 1,15
ɤb 1,5 1,5
Ɵ =1 pour une durée

d’application de charge 1 1
supérieur à 24h
Moment Max (Mu) daN/m 141357 ,30 10 8633,80
14,17 14,17
42
43
0 , 85 x fc28
fbc=
Ɵ x ɤb
0,197 0,151
Mu
µ= bd ² fbc
Pivot Pivot B Pivot A
fe
σs=
ɤs
MPa 347,826 347,826
Bu 0.233
𝑓𝑏𝑐
As1= 𝜇 𝑑𝑏 Cm² 10,67
σs
1,07 𝑥 𝑀𝑢
As1= Cm² 7,42
d 𝑥 σs
Vérifications
Règle de millième
bh
As2 = cm² 1,1 1,1
1000
Condition de non fragilité
0.23 b . d . Ftj
Asmin¿ cm² 1,36
fe
Avec
43
44
Ft28=0.6+0.06fc28=2,1MPa 1,36
As = max{As1 ;As2 ;Asmin} cm² 10,67 7,42
Choix d’Armature
Partie tendue Nb 4 HA20 = 12,57cm² 4 HA16 = 8,04cm²
5.2.Armature transversale :
Section minimale d’armature :
Diamètre :
Øl
Øt = = 6,66 mm
3
Vérification de valeur du diamètre :
Ømax ≤ min {h/35 ; b/10 ; Øl}
Ømax ≤ min {14,28mm ; 25mm ; 20mm}
Ømax ≤ 14,28 mm
On prend Øt = HA 8
Espacement :
Stmax ≤ min {0,9d ; 40cm}
Stmax ≤ min {40,5cm ; 40cm}
Stmax ≤ 40 cm
5. Disposition constructive :
44
45
Figure 16: Espacement des barres transversales de la poutre
Désignations Armatures Unités
Armatures inférieures et tendues 4 HA20 mm
Armature de chapeau 2 HA12 mm

(au-dessus du poteau)
Armatures
supérieures Armature suivante tous 2 HA12 mm
le long de la poutre
Cadres HA8 mm
45
46
CHAPITRE 8 : CALCUL DE POTEAUX

Tous les calculs sont faits au règle BAEL 91 modifié 99.
1. Définition :
Les poteaux sont des éléments porteurs en béton amé avec des armatures
incorporées. Ils constituent les points d’appuis pour transmettre les charges
concentrées. Ils ont pour rôle de :
➢ Supporter les charges verticales par les poutres
➢ Contribuer à la stabilité de l’ouvrage
➢ Limiter l’encombrement
2. Prédimensionnement des poteaux :

Nous allons prédimensionner les poteaux par la méthode BAEL 91 modifié 99.
Les poteaux sont supposés travailler en compression simple. Leur section sera
déterminée à partir de la relation suivante :
N
B≥
0,9 σbc
• B : section [ cm²], B = a × b pour une section rectangulaire et B = a² pour une section carrée
• N : effort normal de compression, N = n × q × S
✓ n : nombre de niveaux, n = 3 ;
✓ q : charge moyenne supportée par un plancher d’étage, souvent comprise entre 1T/m² et 1,50
T/m². Prenons q = 1,25 T/m² ;
✓ S : surface d’influence du poteau [m²] ;
• 0,9 : coefficient de sécurité ;
• σbc: contrainte de compression du béton [MPa] telle que :
0 , 85 fc 28
σbc = fbu =
θγ b
Où : - fc28 : contrainte de compression du béton à l’âge de 28 jours. Pour le béton dosé à
3
3 350 Kg/m (de CPA), fc28 = 25 MPa
- γb =1,5: coefficient de sécurité du béton (combinaison fondamentale)

- θ: coefficient qui dépend de la durée d’application des charges
θ = 1: si la durée d’application des charges est supérieure à 24 h (c’est le cas de la
compression simple);
46
47
Longueur de flambement :
Par ailleurs, nous devons aussi vérifier la condition de non-flambement telle que :
➢ 𝑙𝑓 ≤ 14,4 pour une section rectangulaire ou carrée
➢ 𝑙𝑓 ≤ 9 pour une section circulaire
Avec l f: longueur de flambement du poteau [m], telle que pour les poteaux assemblés à
des poutres planchers ou à la fondation à ses extrémités, lf = 0,7 × l0 ; l0 étant la longueur
libre du poteau [m].
Dans notre cas, on a lo = 3,00 m lf = 2,10 m

Pour notre cas, nous allons considérer le cas du poteau le plus défavorable. Nous allons
donc dimensionner le poteau intérieur qui a pour surface d’impact S = 4,075m x 3.75m =
15,28m² ; se trouvant dans le niveau 1.
N = 57,3 T B ≥ 4,48 cm²

Vérification de non-flambement du poteau : pour lo = 3.00m ; a ≥ 22 cm
D’après le calcul : on trouve B = 484 cm² ; a = 22 cm.
Nous allons prendre comme dimension des poteaux de toute la construction à la
section de 22 cm x 22 cm, égale à la largeur du mur.
Nous allons maintenant faire les descentes des charges sur chaque type de poteau.
Mais d’abord, on représente, à l’aide des figures ci-après, les zones d’influences sur les
poteaux et les différents niveaux :
47
48
Figure 18: Représentation de chaque niveau
3. Descente des charges

3.1. Poteau intérieure suivant le fil C et l’axe 4 :
Tableau 9:Descente des charges du poteau intérieur suivant le fil C et l’axe 4
Charge Zone defavorable Total
Nivea Designation Permanente (daN)
u Unité charges Longueur Largeu Hauteur
(m) r (m)
(m)
Charpente(non daN/m2 60 3.175 2.95 561.98
48
49
assemblée) et
N0 couverture en TOG
63/100
Mur en brique pour daN/m³ 1900 2.95 0.22 2 2466.20
pignon d'ép. 22cm
Sous total de la charge daN 3028.18
permanente (G)
Surcharge d'exploitation daN/m2 150 3.17 2.95 1042.73
(Q)
Venant de N0 3028.18
N1 Solives daN/m³ 50 24 0.07 0.17 14.28
Plafond en volige daN/m2 50 3.175 2.95 468.32
Chainage suivant le Fil 4 daN/m³ 2500 2.95 0.25 0.35 645.32
Enduit du Chainage daN/ 50 5.9 0.35 0.25 25.8125
m2
permanente (G)
Surcharge d'exploitation daN/ 250 3.175 2.95 2341.57
(Q) m2
N2 Venant de N0 4181.89
Poteau 22*22 daN/m3 2500 3.20 0.22 0.22 387.2
Enduit du poteau en 4 daN/m2 40 0.88 3.20 112.64
faces
Mur en brique d’ép. daN/m3 1900 2.95 3.20 0.22 3945.92
22cm suivant le Fil
Enduit du mur, suivant DaN/m2 40 2.95 2 3.20 755.2
le Fil 4, 2 faces
permanente (G)
3
Dalle pleine en B.A d'ép. daN/m 2500 3.17 2.95 0.15 3506.82
15cm
Enduit de la dalle, partie daN/m2 40 3.175 2.95 374.65
inférieure
Chape au mortier de daN/m2 40 3.175 2.95 374.65
ciment
Chainage suivant le Fil 4 daN/m3 2500 2.95 0.35 0.25 645.32
2
Enduit du Chainage daN/m 40 2.95 2 0.35 82.60
49
50
suivant le Fil 4, 2 faces
Sous total de la charge daN 14 366.89
permanente (G)
(Q)
N4 Venant de N3 14 366.89
Poteau de 22*22 daN/m3 2500 3.20 0.22 0.22 387.20
Mur en brique d’ép. daN/m3 1900 2.95 3.20 0.22 3945.92
22cm, suivant l'Axe F
Enduit du mur et daN/m2 40 3.20 2 2.95 755.2
poteau EN 2face
Sous total de la charge daN 19 455. 01
permanente (G)
N5 Venant de N4 19 455. 01
Châpe au mortier de daN/m2 40 3.175 2.95 374.65
ciment
Longrine en BA daN/m3 2500 2.95 0.35 0.25 645.32
3
Semmele isolee Partie daN/m 2500 0.25 0.25 0.25 39.07
superieur
Semmele isolee Partie daN/m3 2500 0.60 0.60 0.40 360
inferieur
Sous total de la charge daN 20 874. 05
permanente (G)
(Q)
total de la charge daN 20 874.05
permanante G
Total Surcharge 8067.44
d'exploitation (Q)
3.1. Poteau de rive suivant le fil C et l’axe 4 :

Tableau 9:Descente des charges du poteau de rive suivant le fil C et l’axe 4
Niveau Designation permanente (daN)
Unité charges Longueu Largeur Hauteur
r (m) (m)
(m)
Charpente(non assemblée) et daN/m2 60 2.95 2.00 354
50
51
couverture en TOG 63/100
N0 Mur en brique pour pignon daN/m³ 1900 4.95 0.22 0.8 1655.28
d'ép. 22cm
CHANEAU EN BA daN/m³ 2500 2.95 0.9 0.10 663.75
ENDUIT DE CHAINEAU daN/m2 40 2.95 2 0.9 212.4
permanente (G)
Surcharge d'exploitation (Q) daN/m2 150 2.95 2.00 885
N1 Solives daN/m³ 50 18 0.07 0.17 10.71
Plafond en volige daN/m2 50 2.95 2.00 295
Enduit du Chainage daN/m2 50 4.95 2 0.35 173.35
permanente (G)
Poteau 22*22 daN/m3 2500 3.20 0.22 0.22 387.2
2
Enduit du poteau en 4 faces daN/m 40 0.88 3.20 112.64
3
Mur en brique d’ép. 22cm daN/m 1900 4.95 3.20 0.22 6621.12
suivant le Fil
Enduit du mur, suivant le Fil 4, DaN/m2 40 4.95 2 3.20 1267.2
2 faces
permanente (G)
Dalle pleine en B.A d'ép. 15cm daN/m3 2500 2.95 2.00 0.15 2212.50
Enduit de la dalle, partie daN/m2 40 2.95 2.00 236
inférieure
Chape au mortier de ciment daN/m2 40 2.95 2.00 236
Enduit du Chainage suivant le daN/m2 40 2.95 2 0.35 82.6
Fil 4, 2 faces
permanente (G)
51
52
Poteau de 22*22 daN/m3 2500 3.20 0.22 0.22 387.2
3
Mur en brique d’ép. 22cm, daN/m 1900 4.95 3.20 0.22 6621.2
suivant l'Axe F
Enduit du mur et poteau EN daN/m2 40 3.20 2 4.95 1011.20
2face
permanente (G)
2
Châpe au mortier de ciment daN/m 40 2.95 2.00 236
Semmele isolee Partie daN/m3 2500 0.25 0.25 0.25 39.07
superieur
inferieur
permanente (G)
permanante G
Total Surcharge d'exploitation 5310
(Q)
3.1. Poteau d’angle suivant le fil C et l’axe 4 :

Tableau 9:Descente des charges du poteau d’angle suivant le fil C et l’axe 4
Niveau Designation permanente (daN)
Unité charges Longueu Largeur Hauteur
r (m) (m)
(m)
Charpente(non assemblée) et daN/m2 60 2.55 1.75 267.75
couverture en TOG 63/100
N0 Mur en brique pour pignon daN/m³ 1900 4.30 0.22 0.8 1437.92
d'ép. 22cm
CHANEAU EN BA daN/m³ 2500 2.15 0.9 0.10 483.75
ENDUIT DE CHAINEAU daN/m2 50 2.55 1.75 0.9 200.81
52
53
permanente (G)
Surcharge d'exploitation (Q) daN/m2 150 2.55 1.75 669.37
N1 Solives daN/m³ 50 18 0.07 0.17 10.71
2
Plafond en volige daN/m 50 3.82 0.9 171.9
Enduit du Chainage daN/m2 50 4.30 2 0.35 150.5
permanente (G)
3
Poteau 22*22 daN/m 2500 3.20 0.22 0.22 387.2
2
Enduit du poteau en 4 faces daN/m 40 0.88 3.20 112.64
Mur en brique d’ép. 22cm daN/m3 1900 4.30 3.20 0.22 5751.68
suivant le Fil
Enduit du mur, suivant le Fil 4, DaN/m2 40 4.30 2 3.20 1100.80
2 faces
permanente (G)
Dalle pleine en B.A d'ép. 15cm daN/m3 2500 4.30 0.875 0.15 1410.93
Enduit de la dalle, partie daN/m2 40 4.30 0.875 150.5
inférieure
Chape au mortier de ciment daN/m2 40 4.30 0.875 120.40
Enduit du Chainage suivant le daN/m2 40 4.30 2 0.35 120.4
Fil 4, 2 faces
permanente (G)
Poteau de 22*22 daN/m3 2500 3.20 0.22 0.22 387.2
Mur en brique d’ép. 22cm, daN/m3 1900 4.30 3.20 0.22 5761.68
suivant l'Axe F
Enduit du mur et poteau EN daN/m2 40 3.20 2 4.30 1100.8
2face
53
54
permanente (G)
2
Châpe au mortier de ciment daN/m 40 4.30 0.875 150.5
Semmele isolee Partie daN/m3 2500 0.25 0.25 0.25 39.07
superieur
inferieur
permanente (G)
permanante G
Total Surcharge d'exploitation 3219.78
(Q)
Calcul BAEL du poteau

Tableau 12: Calcul d’armature des poteaux
Désignations Unités Poteau intérieur Poteau de rive Poteau d'angle
daN 26422,81 22734,17

Charges permanentes (G) 20874,05
MN 0,21 0,26 0,23
daN 8067,44 5310,00 3219,78

Surcharges d'exploitations (Q)
MN 0,08 0,06 0,04
Combinaison d'action
Nu = 1,35G + 1,5Q MN 0,40 0,44 0,37
Nser = G + Q MN 0,28 0,32 0,27
Elancement λ
lf =0,7 lo m 2,1 2,1 2,1
𝜆=
√12 lf
a m 33,06 33,06 33,06
Armature longitudinale
Br = (a - 2) ² cm² 400 400 400
54
55
λ
Pour λ ≤ 50 β = 1 + 0,2 (
35 ) ²
1,17 1,17 1,17
0.85 ²
Pour 50 ≤ λ ≤ 70 β=
1500
As ≥
β Nu−Br ( fbc
0.9 ) cm² -44,11 -44,11 -44,11
fe
0.85
s
Assortie des vérifications
Asmin ≥ max {4cm²U ; 0,2%B} cm² 3,52 3,52 3,52
Asmax ≤ 5%B cm² 24,2 24,2 24,2
Choix d'armatures
Prenons Prenons Prenons

cm²
Asmin ≤ As1 ≤ Asmax 4,71 = 6HA12 4,71 = 6HA12 4,71 = 6HA12
Armature transversale
Øl
Øt¿ mm 6 6 6
3
Espacement des cadres
St ≤ min {15Øl ; 40 cm ; a+10 cm} Prenons Prenons Prenons

cm
St ≤ min { 18 cm ; 40 cm ; 32 cm }
18 18 18
3. Disposition constructive :
55
56
Figure 20: Détail de disposition constructive des armatures des poteaux
CHAPITRE 9 CACALCUL DE FONDATION EN SEMELLE ISOLE

Définition Les fondations répartissent les charges d’un ouvrage sur le sol de façon à ce que la charge
totale sur le sol soit inférieure ou égale à son taux de travail maximum.
σsol ≤ σsol Le choix à faire entre les différents types de fondations dépend essentiellement de la
contrainte admissible au sol.
Tableau 13: Contraintes admissibles des différents sols
NATURE DU SOL σsol en MPa
Roche peu fissuré saines 0,75 à 4,5
Terrain non cohérent à bonne capacité 0,35 à 0,75
56
57
Sol dur 0,30 à 0,50
Alluvion ancienne, Sable, gravier 0,6 à 0,9
Argile 0,10 à 0,30
Hypothèse de calcul :
Les fondations superficielles sont calculées à l’état limite de service pour leurs
dimensions extérieures et à l’état limite ultime de résistance pour leurs armatures selon les
conditions de fissuration.
Par constatation, on suppose que le sol a un nature « Terrain non cohérent à bonne
capacité » et la contrainte est fixé à 0,40 MPa.
2. Dimensionnement d’une semelle sous un mur ou semelle filante :

• Seule la largeur est à déterminer, la longueur étant celle du mur à supporter.
• Les charges à l’état limite ultime de résistance et de service à la base du mur sont calculées par
mètre linéaire de mur.
• La contrainte du sol est supposée uniformément répartie et doit vérifier la condition de
résistance suivante :
Principe de calcul :
σsol = P ser / A ≤ σsol ; d’où A ≥ Pser / σsol
Pser : Charge de service en [MN/ml]

A : largeur de la semelle en [m]
σsol : Contrainte admissible du sol en [MPa]
3. Descente des charges :

Les charges appliquées à la semelle sous les murs sont toutes les charges
appliquées au-dessous du chainage le plus bas de la construction, c’est-à-dire à
partir de la maçonnerie de brique du RDC.
3.1. Descente des Charges sur la semelle :

Tableau 17: Descente des charges appliquées à la semelle
Longueur Largeur Hauteur Total

Désignations Unité Charges
(m) (m) (m) (daN)
Venant de N4 (voir tableau de Charges appliquées au poteau Fil A axe 5 24704,98
3
Charge de longrine daN/m 2500 2.95 0.25 0.35 641.31
Charge de poteau da/m

3
2500 0.25 0.25 0.25 39.062
sous longrine
57
58
3
Semelle de daN/m 2500 0,36m² 0,40 360
section 0,36m²
Charge permanente [G] 25745.35
Surcharge d’exploitation [Q] 5310,00
3.2. Calcul d’Armature de la semelle :

Tableau 18: Calcul d'armature de la semelle F1
Désignations Unité Réponse
a cm 25
b cm 25
fe Mpa 400
ɤs 1,15
S0l MPa 0,4
Charge Permanente
G daN 25745.35
Surcharge d'exploitation Q daN 5310,00
Combinaison d'Action
Nu = 1,35G + 1,5Q daN 42721.22
Nser = G + Q daN 31055.35
Dimensionnement de la semelle
a
b cm²
1
Nser
sol m 77638.37
A a
=
B b
A
√ Nser
sol cm 278.63
A cm 60
58
59
B cm 60
Calcul de la hauteur utile
A−a B−b
d d
4 4 cm 8.75
d cm 10
h = d + 5cm cm 15
Calcule de section d'Acier
Volume semelle V = A x B x h cm3 54000
Poid Propre de BA daN/cm3 0,0025
Poid semelle Psem = P BA x V daN 135
Poid total Pu = Nu + Psem daN 42856,22
Pu( A−a)
As A
fe
8d
s m² 53.90
Pu(B−b)
As B
fe
8d
s cm² 53.90
Choix d'Armature
On prend
As A 56.30 7HA32
On prend
As B 56.30 7HA32
CHAPITRE 10 CALCUL D’ESCALIER :
1. Définition :
L’escalier est une construction constituée d’une série des marches et contre marches,
servant à accéder à d’un niveau à une autre.
2. Eléments constitutifs de l’escalier :
✓ La cage d’escalier : surface occupée pur l’escalier.
✓ L’emmarchement : c’est la longueur d’une marche, elle est indiquée par la lettre « E ».
✓ La marche : la partie horizontale où les pieds s’appuient en passant l’escalier.
59
60
✓ Le giron : c’est la largeur d’une marche, marqué par la lettre « g » et idéal pour 30 cm.
✓ Contre marche : notée « Hcm », c’est celui qui est verticalement perpendiculaire aux girons.
La hauteur du contre marche idéal est 17cm.
✓ La volée : ensemble successif des marches et contre-marches compris entre deux paliers.
✓ Le paillasse : dalle inclinée ou en pente servant pour support du volée.
✓ Le palier : plancher horizontal situé à l’extrémité d’une volée. On distingue trois (03) types de
palier :
- Palier de départ ;
- Palier intermédiaire ou de repos (pour l’escalier à plusieurs volées) ;
- Palier d’arrivé
✓ La ligne de foulée : ligne imaginaire où trajectoire suivie par une personne qui passe par
l’escalier. Elle est écartée de 50 cm de garde-corps
✓ Le jour : distance entre deux (02) volées parallèles, autour duquel l’escalier se développe.
✓ La hauteur à franchir : c’est la hauteur où on utilise l’escalier pour arriver à un niveau ou un

étage. Elle est indiquée par le terme « Hf ».
3. Pré dimensionnement :
Dans ce pré dimensionnement, on va déterminer les dimensions de la case d’escalier, la
contremarche, le giron et les marches.
Escalier ayant un emmarchement E = 1.80 m, sans jour.
Note de calcul :
La largeur de la cage :
Pour notre cas ici, on choisit un escalier à deux (02) volées l=
2 x E = 2 x 1.60 m l = 3.2 m
La largeur de palier de repos :

l’= 1,2 x E = 1,2 x 1.60m
l’= 1,60 m
La hauteur à franchir :
Hf = hsp + Epp avec hsp = 3m : hauteur sous plafond
Epp = 15cm : épaisseur du plancher
Hf = 3m + 0,15 m = 3,15 m
Nombre de contre marche :

𝐻𝑎𝑓
60
61
Nbcm =
ℎ𝑐𝑚
3,15𝑚
Nbcm = = 18,52 ; On prend Nbcm = 19
0,17𝑚
Pour un escalier à deux (02) volées, on trouve donc neufs (09) et dix (10) Contremarche
Nombre de marche :
Nbcm = 10 Nbm = 9 premier volé
Nbcm = 9 Nbm = 8 deuxième volé
On trouve neuf (9) et dix (10) marches.
Calcul de nouvelle hauteur de contre marche :
𝐻𝑎𝑓 315C𝑚
hcm = = 16,58 cm
𝑁𝑏𝑐𝑚 19
Calcul de giron : Le giron noté g est la distance horizontale séparant deux marches ou bien la
largeur d’une marche.
Selon la règle de Blondel :

60cm ≤ 2hcm + g ≤ 64cm
60cm - 2hcm ≤ g ≤ 64cm - 2hcm
26.84 cm ≤ g ≤ 30,84 cm
On prend : g = 30 cm
La longueur de la case :
L = 1,2E + Nbm x g
L = (1,2 x 1.6m) + (10 x 0,30m)
L = 4,92 m
61
62
Figure 24: Plan de l’escalier
Figure 25: Coupe de l’escalier
5. Calcul d’armature du paillasse :
Le paillasse est sous forme de dalle pleine inclinée
1.1. Calcul pré dimensionnement :

ρ = l x / Ly avec lx = 1,60 m
ly = 3,00m ρ = 0,592 60
α = 35°
la dalle porte dans deux sens. Fi ure2 : Forme de

l’escalier
2,51 m
Epaisseur du paillasse :
1m
62
63
h 1 lx
≤ h= x 1
lx 60 60
1, 60
x 1=0.032 m = 3.2Cm
60
On prend h= 8 cm
1.2.Descente des charges :

Tableau 19: Descente des charges du paillasse de l’escalier
Désignation Unité
(daN) (m) (m) (m) (daN/m)
Poids propre du paillasse daN/m3 2500 1.60 2,70 0,08 864
Enduit daN/m² 40 1.60 2,70 172,8
3
Marches et contremarches daN/m 2500 1.60 1,60 0,175 1120,5
2
Chape daN/m 40 1.60 2,70 172,8
Total de Charge permanente (G) 2333,1
2
Surcharge d'exploitation (Q) daN/m 450 1 1 450
1.3.Calcul de dalle inclinée :
q’ = q cosα
Figure 27: Présentation de la dalle inclinée
1.4.Combinaison des charges : q = 1,35G + 1,5Q = 3824,68 daN/m

q’ = q cos α = 3132,99daN/m
Tableau 20: Données de calcul d’armature du paillasse
Données Notations Valeurs Unités

Base b 160 cm
Longueur ly 2,70 m
Hauteur h 8 cm
Hauteur utile d 7,2 cm
63
64
Charges en ELU q' 31329,9 N/m

Contrainte de l'acier Fe 400 MPa
Contrainte du béton à 28j Fc28 25 MPa
Coefficient partiel de sécurité pour le béton ɤb 1,5
Coefficient partiel de sécurité pour les acier ɤs 1,15
θ = 1 pour une durée d'application des charges supérieur à 24h θ 1
Tableau 21: Calcul d’armature du paillasse
Applications
Formules Résultats Unités
Armature longitudinale
𝑞′𝑙𝑦²
35246,13 Nm
Mu = 8
0,85𝑥𝑓𝑐28
fbc = 14,17 MPa
𝜃.ɤ𝑏
µ= 𝑀𝑢
0,299
𝑏𝑑²𝑓𝑏𝑐
0,186 ≤ µ ≤ µlim Pivot B
𝑓𝑒
347,83 MPa
σs = ɤ𝑠
βµ 0,3498
𝑓𝑏𝑐
As = βµ𝑑𝑏 16,41 cm²
σs
Vérification par la condition de non fragilité
Asmin ≥ bd 1,40 cm²

fe
Choix d'armature
64
65
As ≥ Asmin 16,41cm²
On prend 18.85 = 6 HA20
Armature transversale
Øt = Øl/3 8 mm
Espacement
St ≤ min(15Øl; 40cm; h+10cm) 18 cm
1.5.Disposition constructive des armatures du paillasse :
Figure2 : Détail defe raillage edl’escalier
CHAPITRE 11: FOSSE SEPTIQUE
1. Définitions :
La fosse septique est un réservoir destiné à recevoir les eaux de vanne. Elle consiste en une
cuve dans laquelle les matières solides se décantent et se liquéfient par fermentation.
La fosse septique est constituée de trois (03) compartiments principaux, tels que :
➢ La chute : C’est la partie sur laquelle les eaux de vanne atterrirent le premier avant que la
décantation se passe.
➢ La décantation : C’est la partie du fosse septique ou l’opération de séparation se passe. Le
liquide contenant des particules en suspension est laissé au repos, les particules tombent vers
le fond ou remontent à la surface selon leur densité et leur diamètre, sous l’action combinée
de leur poids et de la poussée d'Archimède.
➢ L’épurateur : L’installation septique ne se limite pas qu’à la fosse septique. L’élément

épurateur est celui qui compète la fosse. Il permet de décontaminer l’eau au préalable traitée
par la fosse et de répandre cette eau dans le sol. Il existe aujourd’hui différents types
d’éléments épurateurs qui viennent compléter la fosse septique.
65
66
N.B : C’est dans ce compartiment qu’on met en place le mâchefer
➢ Le regard : C’est la dernière partie de la fosse septique ou l’on peut voir le niveau de l’eau
dans la fosse, elle permet aussi de savoir si la fosse est bouchée ou a besoin d’être nettoyer.
2. Avantage :
La fosse assure un prétraitement efficace et une liquéfaction des rejets indispensable à la phase
d’épuration de l’eau qui suit la fosse.
Elle peut constituer une alternative économique aux réseaux d'assainissement dans certains cas.
Une étude des économies réalisées doit cependant être réalisée dans chaque cas.
C’est un moyen efficace pour résoudre aux problèmes de la réduction de l’espace viable causé par
l’utilisation de latrine.
3. Inconvénients :
Les fosses septiques coûtent plus cher que la plupart des systèmes d’assainissement individuel et
ne sont pas, le plus souvent, à la portée des classes défavorisées.
Une forte quantité d’eau canalisée est nécessaire pour chasser les déchets des toilettes
alimentant la fosse.
Pour l’irrigation, les rejets de fosses septiques posent des problèmes sanitaires.
La construction comme l'entretien des fosses septiques nécessitent une main d’œuvre
relativement spécialisée qui n'est pas toujours présente dans les zones à faible revenus.
4. Dimensionnement de la fosse
Dimensions minimal recommandées pour les bassins
Tableau 22: Dimension standard de fosse septique
NOMBRE D'USAGERS CAPACITE MINIMALE DE LA
CHUTE en [m3]
5 1,18
10 2,52
15 3,60
20 4,55
50 10,04
100 23,30
150 32,90
200 44,20
66
67
300 65,50
➢ Fosse de Chute :
Pour ce bâtiment de centre commercial, on estime qu’environ 30 usagers par
jour, parmi les visiteurs, qui utilisent la toilette. Calcul de volume Vc :
20 usagés 4,55 m3
30 usagés Vc Vc = 6,36 m 3
50 usagés 10,04 m3
On fait le volume de chute pour Vc= 8 m 3.

Pour ce volume Vc, on prend les dimensions suivantes :
Longueur L=2 m
Largeur l=2 m
Hauteur h=2 m
➢ Fosse de décantation Vd :
Vd = Vc/3 = 2,66 m3 = 0,66m x 2m x 2m
➢ Fosse Filtre Vf:

3
Vf = (Vc + Vd) / 3 = 3,55 m = 0,88m x 2m x 2m
➢ Regard de visite : 0,5m x 0,5 m x 2 m
Tableau 23: Tableau de distribution de la fosse

PEICES SURFACES (m²) VOLUMES (m³)
Chute 4 8
Décantation 1,32 2,66
Epurateur ou filtre 1,76 3,55
Regard 0.25 0.5
67
68
Figure 29: Vue en plan de la fosse septique
5. Préservation pour l’hygiène et de bon fonctionnement de la fosse :

Tableau 24: Récapitulation des produits à ne pas mettre dans la fosse
Catégories Types Exemples
Liquides inflammables Essence, pétrole

Alcool à brûler Peintures
Solvants, colles
Liquides
68
69
Liquides inflammables Essence, pétrole
Alcool à brûler Peintures
Solvants, colles
Pesticides
Substances dangereuses pour
Solvants
l'environnement aquatique
Métaux lourds
Liquides
Graisses Graisses de cuisine
Huiles
Huiles de cuisine
Huile de vidange
Huile de friture
Eaux claires
Eaux de pluie
Eaux de piscine
Eaux de rivière
Sacs plastiques
Matières non biodégradables Tampons
Préservatifs
Mégots de cigarette
Médicaments
Produits Cires
Résines
Terre
Terre sur les légumes avant
de les laver
69
70
N DESIGNATOIN U QT PU(Ar) Montant (Ar)

° E
0-INSTALLATION DE CHANTIER
1 Installation de chantier ftt 1 155 000 155 000
2 Repli de chantier fft 1 250 000 250 000
Sous total N°0 405 000
I-TERRASSEMENT
1 Débroussaillage et décapage
2 Fouille en rigole ou en excavation
3 Remblais de terre avec reprise
4 Excavation de terre excédentaire
1 Implantation fft 1 255 000 255 000
2 Fouille d’ouvrage M3 16 6 900 110 400
Sous total N°2 365 400
II-OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE
1 Béton de propreté dosé a 150kg/m3 ép. 5cm M3 2.5 155 000 387 500
2 Béton de forme dosé a 250kg/m3 ép. 8cm M3 3 221 500 664 500
3 Hérisonnage en pierre sèche 40/70 ép. 15cm M3
4 Chape au mortier dosé a 450kg/ m3 ép. 2cm M2
5 Béton Armé dosé a 350kg/ m3 M3 3 270 000 8 10 000
6 Coffrage en bois ordinaire M2 45 17 000 840 000
70
71
7 Acier pour armature haute adhérence K 50 8 500 433 500
G
8 Maçonnerie de moellon Hourdé au mortier dosé a 300kg/m3 M3 8.5 157 900 1 342 000
Sous total N°3 8 710 650
III-OVRAGE EN SUPERSTRUCTURE
1 Béton Armé dosé a 350 M3 20 270 000 12 870 000
2 Coffrage en bois ordinaire M2 150 17 000 4 420 000
3 Acier pour armature K 340 9 500 3 230 000
G
4 Pose de balustre ml 16 32 000 608 000
IV-MACONERIE ET RAVALEMENT
1 Maçonnerie de brique hourdé au mortier dosé a 450kg/m3 ép. M2 200 18 500 3 700 000
22cm
2 Maçonnerie de brique hourdé au mortier dosé a 450kg/m3 ép.
11cm
3 Maçonnerie de claustras hourdé au mortier dosé a 450kg/m3
ép. 22cm
4 Enduit intérieure au mortier de ciment dosé a 300kg/m3
5 Enduit extérieure au mortier de ciment dosé a 350kg/m3
V-CHARPENTE, COUVERTURE ET PLAFONNAGE
1 Charpente non assemblé M3 3 360 000 1 680 000
2 Charpente assemblé U 4 180 000 1 025 000
3 Planche de rive ml 47 4 800 255 600
4 Couverture en TOG M2 116 20 000 3 016 000
5 Faitière en TPG Ml 25 12 500 287 500
Sous total N° 6 5 976 600
1 VI-MENUISERIE
Menuiserie en Bois
2 Porte pleine a deux venteaux 120 x 210 U 1 220 000 260 000
3 Porte pleine à un ventaille 80 x 210 U 8 210 000 1 760 000
4 Porte pleine à un ventaille 70 x 210 U 4 200 000 860 000
5 Fenêtre a deux venteaux 110 x 120 U 7 220 000 1 575 000
6 Imposte 50 x 60 U 4 165 000 700 000
Menuiserie métallique
2 Porte pleine a deux venteaux 120 x 210 U 1 220 000 260 000
3 Porte pleine à un ventaille 80 x 210 U 8 210 000 1 760 000
71
72
4 Porte pleine à un ventaille 70 x 210 U 4 200 000 860 000
5 Fenêtre a deux venteaux 110 x 120 U 7 220 000 1 575 000
6 Imposte 50 x 60 U 4 165 000 700 000
8 PLOMBERIE SANITAIRE
1 Chaise a l’anglaise
2 Chaise à la turque
3 Recevoir de douce
4 Lave main
8 ASSAINISSEMENT
1 PVC100 y compris Descente d’eau Pluviale ml 28 11 000 308 000
2 Regard de visite en BA 40 x 40 x 40
3 Canal d’évacuation d’EU et EP
4 Fosse septique fft 1 1 000 1 000 000
5 Puisard fft 1 400 000 500 000
6 Château d’Eau
Tyau d’aduction d’eau potable
9 ELECTRICITE
Prise femelle triphasé
Prise multiple
Lampe économique
Interrupteur
Fil VGV
Chauffe-eau y compris toute accessoire
Panneau solaire y compris toute accessoire
9 CARRELAGE
Carrelage de grès cérame 30 x 30
9 PEINTURE
1 Chaux grâce M2 460 1 100 506 000
2 Peinture à l’eau a 2 couche M2 460 3 200 1 380 000
RECAPITULATION
72
73
1 INSTALLATION DE CHANTIER 405 000
2 TERRASSEMENT 365 400
3 OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE 8 710 650
4 OUVRAGE EN SUPERSTRUCTURE 21 128 000
5 MAÇONNERIE ET RAVALEMENT 6 805 000
6 CHARPENTE COUVERTURE ET PLAFONNAGE 5 976 600
7 MENUISERIE EN BOIS 5 155 000
8 ASSAINISSEMENT 2 508 000
9 PEINTURE 1 186 000
TOTAL GENERALE 52 239 200 AR
TOTAL HT 591 915 590

TVA 20% 118 383 118
TOTAL TTC 710 298 708
Arrêté le montant de ce devis à la somme de « SEPT CENT DIX MILLION DEUX

CENT QUATRE-VINGHT DIX-HUIT MILLE SEPT CENT HUIT » (710 298
708Ar), y compris la taxe sur la valeur ajoutée au taux de VINGT POURCENT (20%)
pour un montant de
« CENT DIX HUIT MILLION TROIS CENT QUATRE VINGHT TROIS MILLE
CENT DIX HUIT
ARIARY » (118 383 118 Ar).
.PROBLEMATIQUES
IV.1.1.Contours
La réalisation de cette construction pose des problèmes sur l’environnement. L’installation de chantier
provoque des érosions et de tassement du sol. En plus le débroussaillage et le décapage entraine des
destructions des couvertures végétales d’instabilité du sol. Le lieu d’implantation est délimité à gauche
par une rivière, le déchet liquide hospitalier pourra polluer l’eau qui va détruire les ressources
aquatiques.
73
74
IV.1.2. Matériaux locaux
D’après l’enquête, la commune présente des insuffisances des matériaux locaux et ce problème va
augmenter le cout global du projet.
IV.1.3.Dénivellation
Notre projet se situe à 200 mètres environ de source d’eau chaude de la station thermale .Ce site
représente des différences de niveau pour pouvoir conduire cet eau dans les bâtiments.
IV.1.4.Nature du Terrain
L’insuffisance des moyens matériels et financiers entrainent de faiblesse sur l’étude le sol. Le terrain
présente aussi de différentes couches qui provoquent de difficulté sur l’étude de fondation.
IV.2.SOLUTIONS PROPOSEES
IV.2.1. Environnement
Mettre en place les produits des fouilles dans des aires de stockages .Débroussailler et décaper
uniquement les zones concernées aux travaux. Mettre en place les ouvrages appropriés à
l’assainissement. Eviter d’utiliser des machines pendant la nuit qui peuvent perturber les animaux dans
le foret.
IV.2.2. Etude
L’étude de sol doit être effectuée pour connaitre les caractéristiques de sol et son nature. Ainsi, l’étude
topographique et hydraulique est préliminaire pour établir les moyens efficaces de conduire l’eau
chaude dans le bâtiment. Du point de vue Architectural, il faudra des plusieurs architectes pour que la
construction soit vraiment moderne.
CONCLUSION
Pour conclure, on remarque que la construction de ce bâtiment hospitalier est très nécessaire pour la
commune rurale de Ranomafana. Son existence assure la santé de la population mais aussi aux visiteurs
touristiques. L’élaboration de ce projet se fait par des étapes telles que la description de la
caractéristique de l’infrastructure envisagée. En plus, l’étude technique est achevée pour avoir tous les
dimensions des éléments en béton armé comme les poteaux, les semelles, le plancher et la poutre. En
plus la section d’armature de ces derniers est aussi obtenu par l’utilisation des règles de calcul en BAEL
qui maintient la stabilité de la construction contre les sollicitations pouvant entrainer des dégâts. Aussi,
l’étude d’impact environnementale est effectuée pour que cet ouvrage n’affecte des gênantes aux
alentours. Et enfin l’évaluation de projet dans lequel on estime la valeur suffisant pour la mise en œuvre
74
75
des taches. Selon la situation de la commune, un bâtiment hospitalier est intéressant pour améliorer la
santé de la population. Ce projet pourra s’étendre car il existe encore des zones enclavés qui ne possède
pas encore d’un centre médical.
CONCLUSION
C'est-à-dire que même s’il
ne faut pas considérer en tant que profit les recettes perçues, l’hôpital doit pouvoir se subventionner
sur ses fonds propres pour qu’il puisse fonctionner continûment. Les services offerts ne doivent pas
être ni discriminatoires, ni déséquilibrés. Il faut également que les services puissent évoluer selon les
besoins des usagers de l’hôpital.
Le présent projet concerne la conception d’un Centre Hospitalier de District de niveau II de
type public. Pour l’étude, nous allons traiter successivement les trois (03) grandes parties suivantes :
 En première partie, nous allons voir l’« Environnement du projet ». Dans quel contexte
s’insère le projet ? Quel est le cadre de délimitation de l’étude ? Une étude monographique,
75
76
ainsi qu’une étude sur les cyclones et l’étude architecturale de l’hôpital seront traitées dans
cette première partie ;
 La seconde partie de ce travail traitera de l’ « Etude technique ». Cette étude comprend
l’étude des gros œuvres ainsi que des seconds œuvres. Les calculs afférents aux éléments
Présentation Générale de la Partie I
« Environnement du projet »
Cette première partie présente l’environnement de destination du projet. A partir des données
recueillies sur la commune rurale d’Ambohitrimanjaka et sur la région Analamanga, une analyse sur
la faisabilité du projet est réalisée.
Ambohitrimanjaka est une commune rurale de Madagascar, située dans la Région
Analamanga, et dans le district d’Ambohidratrimo. A vol d’oiseau, elle se situe à environ 12 km du
centre-ville de la capitale Antananarivo-Renivohitra. Outre les contraintes de temps et de
moyens
financiers qui nous ont limité dans le cadre d’un mémoire d’ingéniorat, ce choix de localisation a été
fait à cause du manque d’infrastructures hospitalières dans cette zone. En effet, à plusieurs reprises
déjà, la commune a sollicité les décideurs publics de leur construire un centre hospitalier en
adéquation avec les besoins de la population locale.
Bien que la région soit moins susceptible aux cyclones que les régions côtières de l’Ile, le
modèle de construction que nous allons présenter a été réalisé pour pouvoir servir de base pour
l’adoption des normes de constructions paracycloniques à Madagascar. Néanmoins, les
caractéristiques du sol et la considération des risques climatiques spécifiques aux régions doivent être
considérées. Cette partie exposera donc également les prémisses structurale et architecturale de
l’hôpital à la base de l’étude technique que nous allons voir dans la deuxième partie. L’architecture
de l’hôpital doit notamment respecter les règles de constructions paracycloniques.
Cette partie comporte quatre chapitres que nous allons voir successivement :
 Le Contexte social du projet ;
 L’Etude monographique de la zone ;
 Une Etude sur les cyclones ;
 L’Etude architecturale de l’hôpital.
76
77
77
78
78
79
79
80
80

Chris Licence Farany

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Chris Licence Farany

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

PROJET DE CONSTRUCTION D’UNE CENTRE HOSPITALIER MODERNE R+3 DU DISTRICT AMBALAVAO REGION HAUTE MATSIATRA

Madagascar est un pays en voie de Développement, après soixantaine d’année de

ENVIRONNEMENT comprenant les options :

AGRONOMIE comprenant les options :

TOURISME comprenant les options :

TECHNOLOGIE ECOLOGIQUE comprenant les options :

A l’issue du second cycle (3eme année) : Diplôme de Licence Professionnel

Région : Haute Matsiatra

Commune : Commune Urbaine Ambalavao

Nombres des communes : 17

Langue majoritaire : Betsileo

Population : 209 417 habitants (2013)

Latitude : 21° 50’11’’ Sud

Longitude : 46° 56’41’’ Est

Superficie : 482 600 ha = 4 826 Km2

La moyenne annuelle de température est de 20 °C.

Ambalavao est le deuxième plus grand marché de zébus de l’île

On trouve aussi plusieurs vignobles dans la région.

Le district est reconnu national et international par :

Commune dans le district d’ambalavao : - CU Ambalavao, - CR Ambinanindovoka, - CR

Nomination Statut Répartition Population en 1998 Population en 2019

 En 1998 : 12 238 914 Habitants

SYSTEME DE SANTE PUBLIQUE A MADAGASCAR

Centre Hospitalier de District

Activités du Hôpital d’Ambalavao

Les activités du CSB II d'Ambalavao concernent

· Le traitement des maladies :

Tableau 5 : les pathologies dominantes

Maladies Taux de prévalence

- Affection bucco-dentaire 3.81%

Tableau 6 : les 4 maladies courantes d'après le CSBII d'Ambalavao

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre

Source : CSB II Ambalavao, Année 2007

§ L'IRA ou Infection Respiratoire Aigue (37 ,24%)

§ L'infection bucco dentaire (3,81%)

· Education sanitaire : Le CSB II organise hebdomadairement des séances d'éducation sanitaire au

· PHAGECOM ou Pharmacie de Gestion Communautaire : Cette pharmacie constitue un lieu de

* 33 Source : CSBII d'Ambalavao

CHD : Centres Hospitaliers de Districts

La commune d’Ambohitrimanjaka présente un grand manque en matière d’infrastructures

i. Les Bénéficiaires Directs :

L’organisation pour la construction du site comportera les étapes suivantes :

Cinq (05) types de services seront offerts par le centre.

Formations Nombre Nombre Nombre Nombre du Nombre de Nombre d’

Types Nombre SF Infir Aide

Source : Commune rural de Ranomafana

Le fonctionnement de ces établissements est assuré par 90 enseignants dont 51 fonctionnaires. On

PRESENTATION GENERALE DE PROJET

Ambalamahasoa est un Fokontany se trouvant dans la commune urbaine d’ambalvao district de

Géographiquement, il est limité par les Fokontany :

Au Nord : Ambamahasoa Nord

Le site d’implantation se trouve à 2km Est de centre-ville

Figure n° 2: Lieu d’implantation du projet

Source : Google Earth, decembre 2020

Maçonnerie des moellons

Le sable est de préférence un matériau de la rivière, propre et dépourvu les matières

- Pour béton : 5mm

- Pour maçonnerie et enduit : 2,5mm

Les qualités utiles pour les bois sont :

- Bois dur du pays.

- Traité par xylophène

- La résistance à la compression a 28 jours d’âge fc28=25MPa

- La résistance à la traction a 28 jours d’âge fc28=2,1MPa

Tableau 3: Dosage des bétons et mortiers